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JEAN-FERY REBEL (1666-1747)

ANTONIO VIVALDI (1678-1741)


Les Éléments (1737) Le quattro stagioni (1725)

1 | I. Le Chaos 6’52
2 | II. Loure I 1’59 12 | I. Allegro 3’27
3 | III. Chaconne 3’13 13 | II. Largo 1’57
4 | IV. Ramage 1’06 14 | III. Allegro 3’55
5 | V. Rossignols 1’43
6 | VI. Loure II - la chasse 1’47 L’estate
15 | I. Allegro non molto - Allegro 4’47
7 | VII. Tambourins I & II 2’25
16 | II. Adagio - Presto - Adagio 1’48
8 | VIII. Sicilienne 1’13
17 | III. Presto 2’48
9 | IX. Rondeau 1’23

10 | X. Caprice 2’39
L’autunno
11 | Chaconne (reprise) 3’05
18 | I. Allegro 5’02

19 | II. Adagio molto 2’45
20 | III. Allegro 3’04

L’inverno
21 | I. Allegro non molto 3’21
22 | II. Largo 1’47
23 | III. Allegro 2’56

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4 Elements - 4 Saisons
Lorsque le samedi 7 février 1728, le Concert Spirituel programma pour la première fois Les
Quatre Saisons d’Antonio Vivaldi, publiées trois ans plus tôt chez Le Cène à Amsterdam, le nom
du Vénitien était déjà bien connu en Europe, et particulièrement en France. Mais si vers 1714, Le
Clerc le Cadet avait proposé la première édition française des Sonates en trio opus i, ce sont bien
les concerti du recueil Il Cimento dell’Armonia e dell’Inventione opus viii (dédié au comte Wenzel
von Morzin, chambellan de l’empereur Charles VI), et plus particulièrement ses quatre premiers
concertos, qui assurèrent un succès durable à Vivaldi. Le Printemps, notamment, fut donné au
moins quatorze fois aux concerts de Philidor entre 1728 et 1763 par les plus grands solistes du
temps. De fait, ce concerto était probablement le mieux connu du public parisien ; mais aussi
une œuvre que Louis XV goûtait tout particulièrement. Pour un Roi qui ne se préoccupait guère
de musique, le fait mérite d’être souligné : à Marly, le 25 novembre 1730, il demanda impromptu
“qu’on joüat le Printemps de Vivaldi, qui est une excellente Piece de simphonie”. En 1739,
l’année même de la première édition française de l’opus viii, Nicolas Chédeville n’hésita pas à le
transcrire – aux côtés de L’Été, L’Automne et L’Hiver – pour les musettes et les vielles ; bien plus
tard, en 1775, Jean-Jacques Rousseau l’adapterait pour la flûte seule sans accompagnement. En
1765, Michel Corrette transforma même Le Printemps en grand motet pour chœur, solistes et
orchestre pour mettre en musique le psaume 148, Laudate Dominum ! Comme le notait encore
en 1779 le chroniqueur des Annonces, Affiches et Avis divers, “Peu de pièces en musique eurent
autant de succès que celle-ci [Le Printemps]”.
Les Quatre Saisons répondaient en effet au goût des Français pour la musique descriptive,
c’es à-dire une musique rendue signifiante par les quatre sonnets que Vivaldi fit imprimer en
tête de son opus viii. Ainsi, pour Charles-Henri de Blainville  : “Le seul début [du “Printems
de Vivaldi”] paroît annoncer un ciel calme & serein, tout semble renaître dans la nature ; les
oiseaux voltigent dans les airs, tout retentit de leurs ramages ; les Bergers accourent, & dansent
avec les Bergeres au son de leurs musettes ; tout y respire les plaisirs champêtres qu’annonce
cette riante saison. Dans les autres saisons, avec d’aussi heureuses pensées, le Musicien s’y
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montre toujours un habile peintre ; au moins c’est ce que nous avons de mieux jusqu’ici en ce Au xviiie siècle, tant en Italie qu’en France, la musique instrumentale était considérée comme
genre.” Nous retrouvons ici ce goût pour une musique pastorale si chère au maître de musique dépourvue de toute signification et ne pouvait toucher la Raison que si elle était accompagnée
de Monsieur Jourdain : une musique dont l’immédiateté pouvait ravir un public accoutumé à par un argument littéraire (comme Les Quatre Saisons) ou bien une action chorégraphique
entendre à l’Académie Royale de Musique des images sonores bien identifiées – comme celle de (comme Les Éléments). Bien avant les poèmes symphoniques d’un Franz Liszt, Vivaldi et Rebel
l’orage (final de L’Été), du vent (premier mouvement de L’Été ; final de L’Hiver), du froid (début – tous deux passés à la postérité par les œuvres enregistrées ici – ont su créer une musique
de L’Hiver), du murmure de l’eau qui coule (Allegro initial du Printemps), ou du sommeil (Adagio instrumentale descriptive et vivante, répondant admirablement aux exigences ontologiques,
molto de L’Automne), etc. – et imposées dans l’inconscient collectif européen par les tragédies esthétiques et morales de la philosophie des Lumières.
en musique publiées de Jean-Baptiste Lully et de ses continuateurs.
Jean-Féry Rebel (1666-1747) eut tout le loisir de se familiariser avec ces images sonores, à la JEAN-PAUL MONTAGNIER
fois comme violoniste à l’Académie Royale de Musique, où il put jouer les œuvres du Florentin,
et comme auteur lui-même d’un Ulysse composé pour l’Opéra en 1703. Peu être es ce même
là qu’il put faire connaissance en 1721 avec Les Éléments, opéra-ballet de Michel-Richard de
Lalande et André-Cardinal Destouches comptant un prologue décrivant le Chaos et quatre
actes (l’Air, l’Eau, le Feu et la Terre). Y puisa-t-il son inspiration pour composer sa “symphonie
nouvelle” homonyme, dansée pour la première fois à l’Académie Royale de Musique le
27 septembre 1737 ? Nul ne le sait ! En tout cas, Rebel estima que les quatre éléments “peints par
la danse et par la musique” étaient “susceptibles d’une variété agréable, tant par rap[p]ort aux
differen[t]s genres de musique, que par rap[p]ort aux habits et aux pas des danseurs”. L’auteur
déclina cette variété en dix épisodes : une longue introduction symphonique (Le Chaos), puis
une succession d’airs et de danses : Air pour les violons (“La Terre” et “L’Eau” ; Chaconne gay
(“Le Feu”) ; Ramage pour les violons et les petites flûtes (“L’Air”) ; les Rossignols ; une Loure
avec cors de chasse ; deux Tambourins ; une gracieuse Sicilienne ; un Caprice final pour tous
les instruments. L’œuvre ne fut jamais redonnée dans son intégralité, malgré un compte rendu
élogieux dans la presse du temps et une édition en deux tirages dédiée au prince Victor-Amédée
de Carignan, grand amateur de musique et des petits rats de l’Opéra. Serai ce le Chaos préfaçant
la partition qui ne remporta pas les suffrages du public, en raison de sa rudesse harmonique ?
Cette page s’ouvre en effet sur la superposition de toutes les notes de la gamme de ré mineur, à
l’instar du dernier mouvement d’une certaine Neuvième symphonie – Beethoven, toutefois, ne
connaissait très probablement pas la partition de Rebel – afin de faire entendre “cette confusion
qui régnoit entre les Elemens avant l’instant ou, assujettis a des loix invariables, ils ont pris la
place qui leur est prescrite dans l’ordre de la nature”.
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shows himself to be a skilful scene-painter; at any rate, this is the finest thing we have yet had

4 Elements - 4 Seasons
in this genre.’ Here we meet again that taste for pastoral music so dear to Monsieur Jourdain’s
music master in Molière’s Le Bourgeois Gentilhomme: music whose immediacy could delight
a public accustomed to hearing, at the Académie Royale de Musique, clearly identified sonic
images such as the storm (finale of ‘Summer’), the wind (first movement of ‘Summer’, finale
On Saturday 7 February 1728, when the Concert Spirituel first programmed The Four Seasons by of ‘Winter’), icy cold (beginning of ‘Winter’), the murmur of running water (opening Allegro of
Antonio Vivaldi, published three years earlier by Le Cène of Amsterdam, the Venetian composer ‘Spring’), or sleep (Adagio molto of ‘Autumn’), which had been established in the European
was already a well-known name in Europe, and particularly in France. But although Le Clerc le collective unconscious by the published tragédies en musique of Jean-Baptiste Lully and his
Cadet had issued the first French edition of the Trio Sonatas op.1 as early as 1714, it was the continuators.
concertos of the op.8 set Il Cimento dell’Armonia e dell’Inventione (dedicated to Count Wenzel Jean-Féry Rebel (1666-1747) had every opportunity to become familiar with these sonic images,
von Morzin, chamberlain to Emperor Charles VI), and more especially its first four concertos, both as a violinist at the Académie Royale de Musique, where he was able to play Lully’s works,
which gained Vivaldi lasting success. ‘Spring’ was given at least fourteen times at Philidor’s and as the composer of a setting of Ulysse written for the Opéra in 1703. Maybe it was in those
concerts between 1728 and 1763, played by the finest soloists of the day. In fact, it was probably same surroundings, in 1721, that he became acquainted with Les Éléments, an opéra-ballet by
the concerto best known to the Parisian public, and was also a work that Louis XV especially Michel-Richard de Lalande and Andre-Cardinal Destouches comprising a prologue depicting
enjoyed. For a monarch who paid little heed to music, the fact is worth underlining: at Marly, Chaos and four acts (‘L’Air’, ‘L’Eau’, ‘Le Feu’, and ‘La Terre’ – air, water, fire , and earth). Did this
on 25 November 1730, he unexpectedly asked to hear ‘Vivaldi’s “Spring”, which is an excellent provide him with the inspiration for his nouvelle symphonie of the same name, danced for the
piece of music [pièce de simphonie]’. In 1739, the very year of the first French edition of op.8, first time at the Académie Royale de Musique on 27 September 1737? No one knows for sure.
Nicolas Chédeville made no bones about transcribing it – alongside ‘Summer’, ‘Autumn’, and In any case, Rebel thought that the four elements, when ‘depicted in dance and music’, offered
‘Winter’ – for musette or hurdy-gurdy; much later, in 1775, Jean-Jacques Rousseau was to adapt ‘agreeable variety, with respect both to the different types of music and to the costumes and
the Seasons for unaccompanied flute. In 1765, Michel Corrette even transformed ‘Spring’ into steps of the dancers’. He illustrated this variety in ten episodes: a long symphonic introduction
a grand motet for chorus, soloists and orchestra to the words of Psalm 148, Laudate Dominum! (Le Chaos), then a succession of airs and dances: Air pour les violons (‘La Terre’ and ‘L’Eau’);
As a journalist wrote in 1779 in the periodical Annonces, Affiches et Avis divers, ‘Few pieces of Chaconne gay (‘Le Feu’); Ramage (Warblings) for violins and piccolos (‘L’Air’); Rossignols
music have had such success as this one [“Spring”].’ (Nightingales); a Loure with hunting horns; two Tambourins; a graceful Sicilienne; and a final
This was because The Four Seasons corresponded to the French taste for descriptive music, in Caprice for all the instruments. The work was never revived complete, despite laudatory reviews
this case music given specific meaning by the four sonnets Vivaldi published at the head of his in the press of the day and two printed editions dedicated to Prince Victor-Amédée de Carignan,
op.8. Thus, for Charles-Henri de Blainville, ‘The very beginning [of Vivaldi’s “Spring”] appears to a great lover of music and of the young chorus dancers of the Opéra. Could it have been the
announce a calm and serene sky; everything in nature seems reborn; the birds flutter in the air, Chaos which prefaces the work that failed to appeal to the public on account of its rugged
and all resounds with their warblings; the shepherds appear, and dance with the shepherdesses harmonies? The movement begins by superimposing all the notes of the scale of D minor, like
to the sound of their musettes; everything exudes the rustic pleasures promised by this the last movement of a certain Ninth Symphony (although Beethoven was most likely unfamiliar
pleasant season. In the other seasons, with equally felicitous ideas, the composer invariably with Rebel’s score), in order to portray ‘that confusion which reigned among the Elements before

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the moment when, subjected to immutable laws, they took up the place prescribed for them in
the order of Nature’.
In the eighteenth century, in both Italy and France, instrumental music was regarded as devoid
of all signification and unable to affect the intellect unless it was accompanied by a literary
argument (like The Four Seasons) or a choreographic action (like Les Éléments). Long before
4 Elemente - 4 Jahreszeiten
the symphonic poems of Franz Liszt, Vivaldi and Rebel – both of whom owe their claim on
posterity to the works recorded here – showed they could create lively, descriptive instrumental
music, admirably meeting the ontological, aesthetic and moral requirements of Enlightenment
philosophy. Als das Concer Spirituel am Samstag, dem 7. Februar 1728 erstmals die drei Jahre zuvor bei Le
Cène in Amsterdam erschienenen Vier Jahreszeiten von Antonio Vivaldi auf das Programm setzte,
Jean-Paul Montagnier war der Venezianer in Europa und insbesondere in Frankreich längst ein bekannter Mann. Schon
Translation: Charles Johnston 1714 hatte Le Clerc le Cadet die erste französische Ausgabe der Triosonate op.1 herausgebracht,
aber es waren die Concerti der Sammlung Il Cimento dell’Armonia e dell’Inventione op.8
(dem Grafen Wenzel von Morzin, Kammerherr von Kaiser Karl VI., gewidmet) und vor allem die
ersten vier Konzerte dieses Opus, die Vivaldi zu nachhaltigem Erfolg verhalfen. Der Frühling
kam im Rahmen der von Philidor begründeten Konzerte zwischen 1728 und 1763 mindestens
vierzehnmal zur Aufführung, gespielt von den bedeutendsten Solisten der Zeit. Dieses Konzert
dürfte dasjenige gewesen sein, das dem Pariser Publikum am besten bekannt war; aber auch
Ludwig XV. hatte eine Vorliebe für dieses Werk. Er war ein König, der sich kaum für Musik
interessierte, und so war es umso bemerkenswerter, daß er am 25. November 1730 in Marly
von sich aus und überraschend verlangte, “qu’on joüat le Printemps de Vivaldi, qui est une
excellente Piece de simphonie” (dt. man spiele den Frühling von Vivaldi, der ein vortreffliches
Stück Instrumentalmusik ist). Im Jahr 1739, dem Erscheinungsjahr der ersten französischen
Ausgabe des op.8, ging Nicolas Chédeville so weit, das Stück – zusammen mit Der Sommer, Der
Herbst und Der Winter – für Musette und Drehleier zu transkribieren, und noch später, im Jahr
1775, bearbeitete es Jean-Jacques Rousseau für unbegleitete Soloflöte. 1765 wurde Der Frühling
von Nicolas Corrette gar zu einer großen Motette für Chor, Soli und Orchester umgearbeitet, der
er den Text von Psalm 148 Laudate Dominum zugrunde legte! Wie noch 1779 der Feuilletonist der
Zeitschrift Annonces, Affiches et Avis divers anmerkte: “Nur wenige Stücke der Musik hatten so
großen Erfolg wie dieses [Der Frühling].”

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Die Vier Jahreszeiten entsprachen in der Tat der besonderen Vorliebe der Franzosen für die und Tänzen an: Air pour les violons (“Die Erde” und “Das Wasser”); Chaconne gay (“Das Feuer”);
tonmalende Musik, d.h. eine Musik, die durch die vier Sonette, die Vivaldi seinem op.8 in Ramage für Violinen und Piccoloflöten (“Die Luft”); Rossignols; eine Loure mit Jagdhörnern;
der Druckausgabe vorangestellt hat, programmatisch gekennzeichnet ist. Charles-Henri de zwei Tambourins; eine anmutige Sicilienne; ein Capriccio aller Instrumente als Schlußsatz. Trotz
Blainville hat es so formuliert: “Schon der Anfang [des “Frühlings von Vivaldi”] vermittelt den anerkennender Kritiken in der Presse der damaligen Zeit und trotz einer Druckausgabe in zwei
Eindruck eines klaren und heiteren Himmels, es ist, als erwache ringsum die Natur zu neuem Auflagen, die dem Prinzen Victor-Amédée de Carignan gewidmet war, einem großen Liebhaber
Leben; die Vögel flattern durch die Lüfte, alles ist erfüllt von ihrem zwitschernden Gesang; der Musik und... der Ballettratten der Oper, ist das Werk nie wieder in voller Länge aufgeführt
die Schäfer kommen herbei und tanzen mit den Schäferinnen zum Klang ihrer Sackpfeifen; worden. Könnte der Einleitungsteil Chaos die Ursache gewesen sein, der wegen seiner spröden
man ahnt allenthalben die Freuden des Landlebens, die die schöne Jahreszeit verheißt. Auch Harmonik nicht den Beifall des Publikums fand? Tatsächlich beginnt dieser Satz mit der
in den anderen Jahreszeiten erweist sich der Musiker mit ebenso glücklichen Einfällen als ein Schichtung aller Töne der d-moll-Tonleiter, genau wie der letzte Satz einer gewissen Neunten
geschickter Maler; es ist dies jedenfalls das beste, was bisher in diesem Genre komponiert Sinfonie –  Beethoven hat die Komposition von Rebel aber wahrscheinlich nicht gekannt  –,
worden ist.” Aus diesen Zeilen spricht der Sinn für eine pastorale Musik, wie der Musiklehrer um das Chaos hörbar zu machen, “dieses gestaltlose Durcheinander der Elemente, bevor sie,
des Monsieur Jourdain sie liebte, eine Musik, deren Ummittelbarkeit ein Publikum begeistern unwandelbaren Gesetzen unterworfen, den Platz einnahmen, den ihnen die Ordnung der Natur
konnte, das daran gewöhnt war, in der Académie Royale de Musique klar erkennbare klingende zugewiesen hat”.
Stimmungsbilder zu hören – wie das Gewitter (Finale Der Sommer), der Wind (erster Satz Der Im 18. Jahrhundert galt die Instrumentalmusik in Italien wie auch in Frankreich als frei von
Sommer; Schlußsatz Der Winter), der Frost (Eröffnung Der Winter), das murmelnde Bächlein jeglicher außermusikalischen Bedeutung und konnte nur dann den Verstand beschäftigen,
(Eröffnungsallegro Der Frühling) oder der Schlaf (Adagio molto Der Herbst) etc. –, wie sie sich wenn sie (wie Die vier Jahreszeiten) mit einem literarischen Programm versehen war oder wenn
durch die Opern von Jean-Baptiste Lully und denen, die sein Werk fortgesetzt haben, dem ihr (wie bei Les Éléments) eine choreographische Handlung beigegeben wurde. Lange vor den
kollektiven Unterbewußtsein Europas eingeprägt haben. sinfonischen Dichtungen eines Franz Liszt hatten Vivaldi und Rebel – beide sind durch die
Jean-Féry Rebel (1666-1747) hatte reichlich Gelegenheit, sich mit diesen Klangbildern vertraut hier eingespielten Werke in die Musikgeschichte eingegangen – eine treffsicher schildernde
zu machen, als Geiger an der Académie Royale de Musique, wo er die Werke des Florentiners Programmusik geschaffen, die aufs schönste den ontologischen, ästhetischen und ethischen
spielte, wie auch als Komponist eines Ulysse, den er 1703 für die Oper schrieb. Vielleicht kam Ansprüchen der Aufklärung genügte.
er dort 1721 auch zum ersten Mal mit Les Éléments in Berührung, der Opéra-Ballet von Michel-
Richard de Lalande und André-Cardinal Destouches, bestehend in einem das Chaos malenden Jean-Paul Montagnier
Prolog und vier Akten (Luft, Wasser, Feuer und Erde). Hat er sich davon zu seiner “symphonie Übersetzung Heidi Fritz
nouvelle” anregen lassen, die am 27. September 1737 erstmals an der Académie Royale de
Musique getanzt wurde? Man weiß es nicht! Jedenfalls meinte Rebel, die vier Elemente, “gemalt
mit den Mitteln des Tanzes und der Musik”, böten ein “erfreuliches Spektrum der Möglichkeiten,
sowohl was die verschiedenen Stilformen der Musik, als auch was die Kostüme der Tänzer und
die Tanzschritte betrifft”. Der Komponist schöpfte diese Palette der Möglichkeiten in zehn
Episoden aus: an eine lange sinfonische Einleitung (Le Chaos) schließt sich eine Folge von Airs

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VIVALDI VIVALDI VIVALDI VIVALDI
I. La primavera I. Le printemps I. Spring I. Frühling
12 | Allegro Allegro Allegro Allegro
Giunt’è la Primavera e festosetti Voici le Printemps, et les oiseaux en fête Springtime is upon us. The birds Der Frühling ist gekommen, und freudig
La salutan gl’augei con lieto canto, Le saluent d’un chant joyeux. celebrate her return with festive song, begrüßen ihn die Vögel mit heiterem Gesang.
E i fonti allo Spirar de’zeffiretti Et les fontaines, au souffle des zéphyrs, and murmuring streams Wenn die Zephirwinde schmeicheln,
Con dolce mormorio Scorrono intanto; Coulent en un doux murmure. are softly caressed by the breezes. murmeln süß die Quellen.

Vengon’ coprendo l’aer di nero amanto Ils viennent, couvrant l’air d’un manteau noir, Thunderstorms, those heralds of Spring, Wenn der Himmel sich in Schwarz hüllt,
E Lampi, e tuoni ad annunziarla eletti Le tonnerre et l’éclair qui annoncent l’orage. roar, casting their dark mantle over heaven. Blitz und Donner erschrecken,
Indi tacendo questi, gli Augelletti; Puis, lorsqu’ils se taisent, les petits oiseaux Then they die away to silence, and the birds verstummt der Vögel Gesang
Tornan di nuovo al lor canoro incanto: Reprennent leur chant mélodieux. take up their charming songs once more. und lebt in wiedergewonnenem Licht erst auf.

13 | Largo Largo Largo Largo


E quindi sul fiorito ameno prato Et sur le doux pré fleuri, On the flower-strewn meadow, Und auf den lieblichen Blumenwiesen,
Al caro mormorio di fronde e piante Au murmure du feuillage et des plantes, with leafy branches rustling overhead, beim zarten Rauschen von Blättern und Pflanzen,
Dorme ’l Caprar col fido can a lato. le chevrier dort, son chien fidèle à ses côtés. the goat-herd sleeps, his faithful dog beside him. schlummert der Hirte, den treuen Hund zur Seite.

14 | Allegro Allegro Allegro Allegro


Di pastoral Zampogna al suon festante Au son festif de la musette Led by the festive sound of rustic bagpipes, Zu ländlichen Dudelsackweisen
Danzan Ninfe e Pastor nel tetto amato Dansent les nymphes et les bergers, nymphs and shepherds lightly dance beneath Tanzen Nymphen und Hirten
Di primavera all’apparir brillante. Sous le brillant firmament du printemps the brilliant canopy of spring. Unter dem leuchtenden Frühlingshimmel.

II. L’estate II. L’été II. Summer II. Sommer


15 | Allegro non molto - Allegro Allegro non molto - Allegro Allegro non molto Allegro non molto - Allegro
Sotto dura Staggion dal Sole accesa Sous la dure saison incendiée de soleil, Beneath the blazing sun’s relentless heat Unter der lastenden Hitze der Sonne
Langue l’huom, langue ’l gregge, ed arde il L’homme languit, et les troupeaux ; et le pin men and flocks are sweltering, pines are dursten Mensch und Herde, und versengt die
[Pino; [s’embrase. [scorched. [Pinie,
Scioglie il Cucco la Voce, e tosto intesa Le coucou se fait entendre, et bientôt We hear the cuckoo’s voice; then sweet songs erhebt der Kuckuck die Stimme
Canta la Tortorella e ’l gardelino. Chantent la tourterelle et le chardonneret. of the turtle dove and finch are heard. und mit ihm singen Taube und Stieglitz

Zeffiro dolce Spira, mà contesa Zéphyr souffle doucement, mais soudain Soft breezes stir the air . . . but threatening Der Zephirwind weht süß, aber auf einmal
Muove Borea improviso al Suo vicino; Borée s’agite et lui cherche querelle. north wind sweeps them suddenly aside. bläst ihm der Nord ins Gesicht.
E piange il Pastorel, perche sospesa Et le pâtre pleure, car il craint The shepherd trembles, fearful Es klagt der Schäfer überrascht
Teme fiera borasca, e ’l suo destino; L’orage furieux, et son destin. of violent storm and what may lie ahead. von wildem Sturm um sein Geschick.
Adagio - Presto - Adagio
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16 | Adagio - Presto - Adagio Adagio - Presto - Adagio Adagio e piano - Presto e forte Von den Gliedern flieht der Schlaf
Toglie alle membra lasse il Suo riposo À ses membres las refusent le repos His limbs are now awakened from their repose aus Furcht vor Blitz und Donner,
Il timore de’ Lampi, e tuoni fieri La crainte des éclairs, le fier tonnerre, by fear of lightning’s flash and thunder’s roar, vor Fliegen und Brummern.
E de mosche, e mossoni il Stuol furioso! Et l’essaim furieux des mouches et des taons ! as gnats and flies buzz furiously around.
Presto
17 | Presto Presto Presto Ach, seine Furcht ist nur allzu wahr:
Ah che pur troppo i Suoi timor Son veri Ah, ses craintes n’étaient que trop vraies, Alas, his worst fears were justified, Donner und Blitz und Hagelschauer
Tuona e fulmina il Ciel e grandioso Le ciel tonne et fulmine et la grêle as the heavens roar and great hailstones vernichten Lavendel und Getreide.
Tronca il capo alle Spiche e a’ grani alteri. Brise la tête des épis et des grains. beat down upon the proudly standing corn.

III. Herbst
III. L’autunno III. L’automne III. Autumn
Allegro
18 | Allegro Allegro Allegro Glücklich feiert der Bauer
Celebra il Vilanel con balli e Canti Les paysans célèbrent avec chants et danses The peasant celebrates with song and dance mit Tanz die gute Ernte.
Del felice raccolto il bel piacere Le plaisir d’une bonne récolte, the harvest safely gathered in. Und vom süßen Wein des Bacchus entflammt,
E del liquor de Bacco accesi tanti Et, enflammés par la liqueur de Bacchus, The cup of Bacchus flows freely, and many endet der Genuß im Schlummer.
Finiscono col Sonno il lor godere. Terminent leur joie dans le sommeil. find their relief in deep slumber.
Adagio molto
19 | Adagio molto Adagio molto Adagio molto So beschließen Tanz
Fa ch’ogn’uno tralasci e balli e canti Chacun délaisse chants et danses : The singing and the dancing die away und Gesang das Vergnügen
L’ aria che temperata dà piacere, L’air est léger à plaisir, as cooling breezes fan the pleasant air, Und der Beginn der friedlichen Zeit
E la Staggion ch’invita tanti e tanti Et la saison invite chacun inviting all to sleep lädt ein zu süßem Ruhen.
D’un dolcissimo Sonno al bel godere. Au plaisir d’un doux sommeil. without a care.
Allegro
20 | Allegro Allegro Allegro Das Tagesgrauen sieht den Aufbruch der Jäger:
I cacciator alla nov’alba à caccia Les chasseurs sortent à l’aube pour la chasse The hunters emerge at dawn, ready for the Mit Hörner und flinten eilen sie hinaus.
Con corni, Schioppi, e canni escono fuore Avec cors, fusils et chiens. [chase, Es flieht das Wild, sie verfolgen die Spur.
Fugge la belua, e Seguono la traccia; La bête fuit, et ils suivent sa trace. with horns and dogs and cries.
Their quarry flees while they give chase.
Schon erschreckt und ermattet vom Lärm
Già Sbigottita, e lassa al gran rumore Déjà terrifiée, fatiguée par le grand bruit Terrified by the noise der Flinten und Hörner, verwundet
De’ Schioppi e canni, ferita minaccia Des armes et des chiens, elle est blessée ; of hounds and shotguns, and wounded, versucht es zu fliehen, muß jedoch sterben.
Languida di fuggir, mà oppressa muore. Elle tente de fuir, mais meurt, exténuée. the prey struggles on, but, harried, dies.

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IV. L’inverno IV. L’hiver IV. Winter IV. Winter

21 | Allegro non molto Allegro non molto Allegro non molto Allegro non molto
Aggiacciato tremar trà nevi algenti Trembler, glacé, dans la neige argentée, Shivering, frozen mid the frosty snow Zu gefrorenem Schnee erstarrend,
Al Severo Spirar d’orrido Vento, Au souffle rude d’un vent terrible, in biting, stinging winds; bei Kälte und grausamem Wind,
Correr battendo i piedi ogni momento; Courir, taper des pieds à tout moment running to and fro to stamp one’s icy feet, Hackenschlagend, Wärmesuchend,
E pel Soverchio gel batter i denti; Et, dans le froid extrême, claquer des dents ; teeth chattering in the bitter chill. Zähneklappernd;

22 | Largo Largo Largo Largo


Passar al foco i di quieti e contenti Passer auprès du feu des jours calmes et To rest contentedly beside the hearth, Die Nähe des Herdes lockt;
Mentre la pioggia fuor bagna ben cento Alors que la pluie, dehors, redouble ; [contents, while those outside are drenched by pouring Regenschauer vor den Fenstern;
[rain.
23 | Allegro Allegro Allegro Allegro
Caminar Sopra ’l giaccio, e à passo lento Marcher sur la glace, à pas lents, We tread the icy path slowly and cautiously, Das Eis verführt, doch
Per timor di cader gersene intenti; De peur de tomber, aller prudemment, for fear of tripping and falling. die Furcht einzubrechen hält zurück.

24 | Gir forte Sdruzziolar, cader a terra En allant, glisser, tomber à terre, Then turn abruptly, slip, crash on the ground Man stolpert, man fällt,
Di nuove ir Sopra ’l giaccio e correr forte Aller à nouveau et courir vite and, rising, hasten on across the ice krachendes, brechendes Eis
Sin ch’il giaccio si rompe, e si disserra; Avant que la glace ne se rompe et s’écarte. lest it may crack. mahnt zur Vorsicht.

Sentir uscir dalle ferrate porte Sentir passer par la porte ferrée We feel the chill north winds course through Im Ofenrohr balgen sich die Winde,
Sirocco, Borea, e tutti i Venti in guerra Sirocco, Borée, et tous les vents en guerre. [the home Schirokko, Bora und die anderen.
Quest’è ’l verno, ma tal, che gioja apporte. Voici l’hiver, ainsi qu’il apporte ses joies. despite the locked and bolted doors . . . Leiden und Wonnen des Winters.
This is winter, which brings its own delights.

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Midori Seiler, daughter of a Japanese mother and Midori Seiler, Tochter einer japanischen Pianistin
Bavarian father, both pianists, grew up in Salzburg. und eines bayerischen Pianisten, wuchs in Salzburg
Her musical studies took her to Basel, London and auf. Ihre musikalische Ausbildung führte sie nach
Berlin. Her teachers were Helmut Zehetmair, Sandor Basel, London und Berlin. Ihre Lehrer waren Helmut
Végh, Adelina Oprean, David Takeno, Eberhard Feltz, Zehetmair, Sandor Végh, Adelina Oprean, David
and Stephan Mai. Takeno, Eberhard Feltz und Stephan Mai.
Since 2000 Midori Seiler has been leader of the Seit dem Jahr 2000 ist Midori Seiler Konzertmeisterin
orchestras Akademie für Alte Musik Berlin and der Orchester Akademie für Alte Musik Berlin und
Anima Eterna. She has also appeared as guest Anima Eterna und war u.a. Gastkonzertmeisterin
leader of The Orchestra of the Age of Enlightenment des Orchestra of the Age of Enlightenment und der
and the Deutsche Kammerphilharmonie Bremen. Deutschen Kammerphilharmonie Bremen.
As a soloist, she has played violin concertos by Bach, Als Solistin in Europa, Südamerika, Spanien, Asien
Vivaldi, Telemann, Mendelssohn, Mozart, Haydn, und den USA spielte sie Violinkonzerte von Bach,
and Beethoven in Europe, South America, Spain, Vivaldi, Telemann, Mendelssohn, Mozart, Haydn und
Asia, and the USA. Beethoven.
Her recordings, many of which have won awards, Unter ihren CD-Veröffentlichungen, von denen viele
include the violin concertos of Mozart, Bach’s lost mit Preisen ausgezeichnet wurden, finden sich
Violin Concerto BWV 1052 in her own reconstruction, die Violinkonzerte von Mozart, das verschollene
and Rimsky-Korsakov’s Scheherazade. She has Violinkonzert von Bach BWV 1052 in einer eigenen
recorded the violin sonatas of Mozart, Schubert and Rekonstruktion, die Scheherazade von Rimski-
Midori Seiler, de mère japonaise et de père Parmi ses enregistrements, dont beaucoup ont Beethoven with the specialist in historic keyboard Korsakow. Mit dem Pianisten und Spezialisten für
bavarois, tous deux pianistes, a grandi à Salzbourg. été primés, on peut citer des concertos de Mozart, instruments Jos van Immerseel. Her concert projects historische Tasteninstrumente Jos van Immerseel
Elle a étudié à Bâle, Londres et Berlin auprès de le concerto perdu BWV 1052 de Bach dont elle a include violin sonatas and chamber music by Ravel, produzierte sie die Violinsonaten von Mozart,
Helmut Zehetmair, Sandor Végh, Adelina Oprean, assuré la reconstruction, mais aussi Shéhérazade de Franck and Mendelssohn with him and Jaap ter Schubert und Beethoven. Mit ihm und Jaap ter
David Takeno, Eberhard Feltz et Stephan Mai. Rimski-Korsakov, des sonates de Mozart, Schubert et Linden. Linden wird sie Violinsonaten und Kammermusik
Depuis 2000, Midori Seiler est premier violon Beethoven avec le spécialiste en claviers historiques Midori Seiler has given masterclasses in Bruges, von Ravel, Franck und Mendelssohn im Konzert
de l’Akademie für Alte Musik Berlin et d’Anima Jos van Immerseel. Avec lui et Jaap ter Linden, elle Antwerp, and Chemnitz. She formerly taught the interpretieren.
Eterna. Elle se produit également en tant qu’invitée jouera en concert des sonates et de la musique de Baroque violin at the Hochschule für Musik in Midori Seiler gab Meisterkurse in Brügge, Antwerpen
avec l’Orchestra of the Age of Enlightenment et la chambre de Ravel, Franck et Mendelssohn. Weimar and nineteenth-century performing practice und Chemnitz. Sie war Dozentin für Barockvioline
Deutsche Kammerphilharmonie de Brême. Midori Seiler a enseigné le violon baroque au at the Royal Conservatory in The Hague. an der Hochschule für Musik in Weimar und
En tant que soliste, elle a interprété des concertos conservatoire de Weimar et la pratique musicale am Königlichen Konservatorium Den Haag für
pour violon de Bach, Vivaldi, Telemann, Mendelssohn, du xixe siècle au Conservatoire Royal de La Haye  ; Aufführungspraxis des 19. Jahrhunderts.
Mozart, Haydn et Beethoven en Europe, en Amérique elle donne par ailleurs des masterclasses à Bruges,
latine, en Asie et aux États-Unis. Anvers et Chemnitz.

20 21
The Akademie für Alte Musik Berlin Berlin celebrated Die Akademie für Alte Musik Berlin feierte 2007
its twenty-fifth anniversary in 2007. Founded on the ihr 25jähriges Jubiläum: Abseits des herrschenden
fringes of the reigning cultural model in East Berlin Kulturbetriebs im Jahr 1982 in Ost-Berlin gegründet,
in 1982, the Akademie has now achieved recognition gehört die Akademie für Alte Musik Berlin
as one of the world’s finest chamber orchestras. The inzwischen zur Weltspitze der Kammerorchester. Das
ensemble is a regular guest in the leading musical Ensemble gastiert regelmäßig in den musikalischen
centres of Europe such as Vienna, Paris, Amsterdam, Zentren Europas wie Wien, Paris, Amsterdam, Zürich,
Zurich, London, and Brussels. Its tours have now London und Brüssel. Tourneen führten bislang fast
taken it virtually all over the world. Ever since the in aller Welt. Seit der Wiedereröffnung des Hauses
reopening of the house in 1984, the ensemble has im Jahr 1984 gestaltet das Ensemble eine eigene
organised its own concert series at the Konzerthaus Konzertreihe im Konzerthaus am Gendarmenmarkt.
am Gendarmenmarkt in Berlin. Since 1994 it has Schon seit 1994 ist die Akademie für Alte Musik
appeared regularly at the city’s Staatsoper Unter den Berlin regelmäßiger Gast an der Berliner Staatsoper
Linden and at the Radialsystem V, as well as at the Unter den Linden und am Radialsystem V, sowie bei
Innsbruck Festival. den Innsbrucker Festwochen.
The ensemble enjoys an intensive artistic Eine intensive künstlerische Zusammenarbeit
collaboration with the conductors René Jacobs, verbindet das Ensemble mit den Dirigenten René
Marcus Creed and Daniel Reuss, the RIAS Jacobs, Marcus Creed und Daniel Reuss, dem RIAS
Kammerchor, Vocalconsort Berlin, and the Kammerchor, dem Vocalconsort Berlin sowie der
choreographer Sasha Waltz (choreographic concerto Choreografin Sasha Waltz (choreografisches Konzert
4 Elemente – 4 Jahreszeiten to this Rebel/Vivaldi 4 Elemente – 4 Jahreszeiten zur diesem Rebel/
programme). Vivaldi-Programm).
L’Akademie für Alte Musik Berlin fêtait ses vingt- L’Akademie für Alte Musik Berlin collabore de manière The Akademie für Alte Musik Berlin has recorded Die seit 1994 exklusiv für harmonia mundi
cinq ans en 2007. Fondée en marge du modèle intensive avec les chefs René Jacobs, Marcus Creed exclusively for harmonia mundi France since france produzierten Aufnahmen wurden mit
culturel dominant à Berlin-Est en 1982, l’ensemble et Daniel Reuss, avec le RIAS Kammerchor et le 1994. Its CDs have won many international prizes, verschiedenen internationalen Schallplattenpreisen
est aujourd’hui reconnu comme l’un des meilleurs Vocalconsort Berlin, ainsi qu’avec la chorégraphe notably the Diapason d’Or, Cannes Classical Award, ausgezeichnet (Diapason d’Or, Cannes Classical
orchestres de chambre sur la scène mondiale. Sasha Waltz (projet 4 Elemente – 4 Jahreszeiten sur ce Gramophone Award, and Edison Award. In 2006 the Award, Gramophone Award, Edison-Award…). 2006
Régulièrement invité à Vienne, Paris, Amsterdam, même programme Rebel/Vivaldi). Akademie was awarded the Telemann-Preis of the erhielt die Akademie den Telemann-Preis der Stadt
Zurich, Londres ou Bruxelles, ses tournées l’ont L’Akademie für Alte Musik Berlin enregistre City of Magdeburg. Magdeburg.
mené un peu partout dans le monde. Depuis la exclusivement pour harmonia mundi France
réouverture du Konzerthaus am Gendarmenmarkt depuis 1994. Ses enregistrements ont été primés
à Berlin en 1984, l’ensemble y a sa propre série de nombreuses fois par la presse internationale
de concerts. Depuis 1994, on peut l’entendre (Diapason d’Or, MIDEM Classical Award, Gramophone
régulièrement au Staatsoper de Berlin et au Award, Edison Award…). En 2006, l’ensemble a reçu le
Radialsystem V, ainsi qu’au festival d’Innsbruck. Prix Telemann de la ville de Magdeburg.

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Akademie für Alte Musik Berlin
Extraits de la Discographie
Also available for downloading, except (*) / Disponible également en téléchargement, sauf (*) GIOVANNI BENEDETTO PLATTI
Concerti grossi after Corelli
Oboe Concerto, for cello obbligato
JOHANN SEBASTIAN BACH CD HMC 901996
Brandenburg Concertos
Concertos Brandebourgeois
2 CD HMG 501634.35

GEORG PHILIPP TELEMANN


Concertos “La Bizarre”
Overture “Les Nations”
for violin / pour violon BWV 1052
Violin Concerto “Die Relinge”
Concerto for two harpsichords
avec Midori Seiler, solo violin
pour deux clavecins BWV 1062
CD HMC 901744 (*)
for harpsichord and two recorders / pour clavecin et deux
flûtes à bec BWV 1057
for oboe and violin / pour hautbois et violon BWV 1060
CD HMC 901876

La Chasse
Triple Concerto BWV 1044 Orchestral Suites / Suite pour orchestre
Harpsichord concerto / concerto pour clavecin BWV 1052 Admirals-Ouvertüre / Ouverture de l’Amiral
La Musette, Tragikomische Suite
+ MÜTHEL 
Téléchargement seulement / Download only
Harpsichord concerto
Concerto pour clavecin
with Christine Schornsheim, harpsichord
CD HMA 1951740

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GEORG PHILIPP TELEMANN
Suites & Concertos
Suite in A minor / en la mineur
Concerto in C major / en Ut majeur
Overture in C major / en Ut majeur
with Maurice Steger, recorder / flûte à bec
CD HMC 901917

ANTONIO VIVALDI
Doubles Concertos
2 cellos / violoncelles RV531
2 violins / violons RV 522
2 oboes / hautbois F VII-9
Concerti Grossi RV 156 & 574
Violin Concerto “L’estro armonico” no.12
CD HMC 901975

Ouvertüren
Ouvertures pour l’opéra de Hambourg
Oeuvres de Keiser, Erlebach, Haendel, Schürmann,
Schieferdecker
CD HMC 901852

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