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1.1 Historique :
En 1941 les allemands construisirent le premier calculateur numérique au monde, le Zuse Z3. C'était
une machine électromécanique (interrupteurs, relais et arbres mécaniques). La machine utilisait le système de
numération binaire. Sa programmation est à base de rubans perforés.
En 1944 les américains construisirent leur premier calculateur numérique, le Mark I. C'était toujours
une machine électromécanique, mais qui utilisait le système de numération décimal. La taille de la machine
était colossale : 16m x 2,4m x 0,5m. En 1946 l'université de Pennsylvanie à Philadelphie dévoile au public le
premier calculateur électronique, ENIAC. C'est une machine de 30 tonnes et d'une dimension de 30,5 x 2,4 x
0,9m. La machine utilise le système de numération décimal et sa programmation se fait par commutateur et
recâblage. Le calculateur utilise près de 18000 tubes à vide. En 1948 IBM construit le premier ordinateur à
programme enregistré, SSEC. Cette même année des chercheurs aux laboratoires Bell inventent le transistor.
C'est l'invention la plus importante du XXe siècle.
En 1960 le circuit-intégré est inventé par Texas Instruments et Fairchild. A cette même date les mini-
ordinateurs firent leurs apparition (exemple : PDP1 de Digital Equipment). C'etait une sorte de calculateur
programmable. La longueur de mots variait de 8 à 24 bits. Vers 1969 il y a eu standardisation de la longueur
de mot à 16 bits pour les minis. Les machines utilisaient surtout les composants discrets, mais commencent à
introduire les circuits-intégrés peu à peu.
En 1971 Intel regroupe toutes les fonctions d'un processeur dans un seul circuit-intégré. C'est la
naissance du premier micro-processeur : le i4004. Avec 2300 transistors sur 10mm2 de silicium il possède la
puissance d'un ENIAC. En 1972 Intel fait sortir le premier micro-processeur 8 bits : i8008. Il intègre 3500
transistors. Deux ans après, Intel fait sortir le premier micro-processeur à usage général : le i8080. Il était 10
fois plus performant que le i8008 et il y avait 4500 transistors sur la puce. C'est la base pour les premiers
micro-ordinateurs.
En 1978 Intel introduit le 8086, un micro-processeur 16 bits. Son jeu d'instructions est toujours
reconnu par les processeurs d'aujourd'hui (compatible x86). Sa puce de 33mm 2 contenait 29000 transistors.
Un an plus tard Intel lance la version moins cher du 8086. Le 8088 à bus de données externe de 8bits. IBM
l'adopte pour son premier ordinateur personnel (le PC).
Le microprocesseur est un composant électronique qui a totalement révolutionné l'informatique. On le trouve
maintenant dans un nombre croissant de matériels. Le nombre de transistors dans les microprocesseurs
d'aujourd'hui n'a cessé d'augmenter, Il dépasse maintenant les 7 milliards pour une surface de qcq 700mm 2.
Un programme est composé d'instructions rangées en mémoire. Le microprocesseur (CPU) doit lire une
instruction de la mémoire puis la décoder (pour comprendre ce qu'elle lui dit de faire) ensuite l'exécuter.
Fig.3 Le microprocesseur.
Microprocesseurs & DSP 3
Les circuits de commande et de séquencement sont regroupés dans ce qu'on a appelé Séquenceur. Ce
dernier est piloté par une horloge à quartz. L'unité d'exécution est devenue l'unité arithmétique et logique.
Un registre est une case mémoire logée dans le microprocesseur. Sa capacité peut varier de un à plusieurs
octets. Pour rechercher une instruction, le microprocesseur doit savoir quelle est l'adresse de la cellule
mémoire à laquelle il doit accéder. Pour cela il dispose d'un registre appelé registre d'adresses, ou pointeur
d'instructions ou compteur ordinal. Le code de l'instruction ramené de la mémoire est enregistré dans ce
qu'on appelle registre d'instructions. Le compteur ordinal s'incrémente automatiquement pour se préparer à
chercher la prochaine instruction. Il pointe vers l'instruction suivante. Si l'exécution d'une instruction procure
un résultat, ce dernier sera temporairement enregistré dans un registre appelé accumulateur.
Si chaque tâche élémentaire du microprocesseur est exécutée en un cycle d'horloge (période) alors
pour exécuter une instruction le microprocesseur aura besoin de trois périodes. Ce temps T est appelé un
cycle d'instruction. (voir figure 4)
Grâce aux progrès de l'intégration, l'augmentation des performances des microprocesseurs a porté sur :
la vitesse de fonctionnement.
la longueur des mots traités (8, 16, 32, 64 bits).
le nombre et la complexité des opérations réalisables.
La structure interne
L'unité de mesure de performance des microprocesseurs est le MIPS.
Le μP i4004 avait 0.06MIPS @ 740KHz, le i8088 avait 0.75MIPS @ 10MHz, le pentium en avait 188MIPS
@ 100MHz et l'un des μP récents le i7-5960x en a 238300MIPS @ 3,0GHz.
On montre également figure 6 les façons habituelles de représenter sur un schéma les sous-bus d’un bus
donné.
On trouve des bus parallèles à tous les niveaux d’une architecture d’ordinateur : dans les structures
internes du processeur, entre le processeur et les autres composants présents sur la carte électronique. Ils
peuvent être présents partout où plusieurs composants doivent échanger des données.
Pour que des modules puissent dialoguer sur un même bus, sur le plan électrique, il faut adopter bien sûr les
mêmes tensions d’alimentation, courants de sortie et d’entrée, etc. Mais il faut aussi empêcher les courts-
circuits sur les lignes de données, lorsque plusieurs modules ont la possibilité d’y écrire.
Microprocesseurs & DSP 5
Fig.7 Tampon 3-états, la sortie est en haute-impédance tant que VALIDE =0.
Après avoir vu les bus et les circuits qui peuvent contrôler ces bus on peut donner maintenant plus de
détails sur le schéma synoptique interne d'un microprocesseur (figure 8).
Les informations qui circulent dans le bus de données sont les instructions des programmes ainsi que
les valeurs numériques manipulées (appelées données). Le bus d'adresses permet de véhiculer les numéros de
cases mémoires que le microprocesseur voudrait accéder (appelés adresses). Le bus de commandes regroupe
toutes les autres lignes de commandes qui sortent du µP ou les différents signaux qui y rentrent.
Microprocesseurs & DSP 6
Avec l’architecture CISC, chaque instruction est similaire à une instruction de langage haut niveau.
On n’a besoin que de quelques instructions pour obtenir ce qu’on veut, car chaque instruction fait beaucoup
de choses.
Dans l’architecture RISC, chaque instruction est uniquement destinée à réaliser une tâche très petite.
Donc, si on veut accomplir une tâche complexe, on a besoin d’exécuter plusieurs de ces instructions.