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Département De Français
Mémoire de Master
Thème :
Option : Didactique
Devant le jury :
Président : Benabbes Souad
Rapporteur : Saker Amina
Promotion : 2015-2016
Remerciements
Au nom d’ALLAH
Le Clément et le miséricordieux
pour vous
Ma grand-mère
Et à
Hamza
Résumé
Le niveau du français diminue en Algérie à travers le temps,
l’enseignement de cette langue nécessite un bagage langagier qui touche la
grammaire, le vocabulaire, l’orthographe et la conjugaison.
Nous avons choisi de faire une étude sur l’orthographe française qui est
une activité complexe et qui demande un effort pour l’apprendre et l’améliorer.
Si cette dernière n’est pas facile pour les Français, elle est sûrement plus difficile
encre pour un public étranger.
Dans notre travail nous nous intéressons à l’orthographe du FLE chez les
apprenants des classes terminales, nous visons à savoir quelles sont les
difficultés orthographiques rencontrées chez ces derniers ? Est-ce que la
mémorisation des mots peut rétablir ce problème ? Et quelles seront les solutions
pour remédier aux fautes d’orthographe chez les apprenants ?
Pour répondre à ces questions, nous avons fait une analyse des types
orthographiques les plus rencontrées, ainsi, qu’un questionnaire destiné aux
enseignants.
مستوى الجزائرفي اللغة الفرنسية يتناقص مع مرور الوقت ،وتدريس هذه اللغة يتطلب
اخترنا ا لقيام بدراسة حول اإلمالء الفرنس ي ،الذي هو معقد ويتطلب جهدا للتعلم والتحسين .إذا كان
هذا األخير ليس من السهل بالنسبة للفرنسيين ،فمن املؤكد ان يكون أكثر صعوبة أمام األجنبين.
في عملنا نركز على اإلمالء للمتعلمين (ل ف أ) في السنة النهائية ،ونحن نهدف إلى معرفة ما هي
الصعوبات اإلمالئية التي يواجهها املتعلمين؟ وهل حفظ الكلمات يمكن ان يعالج هده املشكلة؟ وما هي
لإلجابة على هذه األسئلة حققنا تحليل أنواع األخطاء األكثر وجود ،وكذلك ،بعض األسئلة موجهة
لألساتذة.
في نهاية املطاف نسعى إلى تقديم توصيات لتحسين مستوى موجة في املتعلمين.
كلمات البحث :الهجاء والتدريس ،والتعبير الكتابي ،األخطاء اإلمالئية ،وأنواع من األخطاء ،وتحليل
I. Introduction…………………………………………………………………… 14
I.2.4 Le langage SMS qui influe sur les écrits des apprenants …………… 24
I. Conclusion…...…………………………………………………………………... 25
II. Introduction……………………………………………………………………. 27
I
II.1 L’histoire de l’alphabet française …………………………………………… 27
II. Conclusion….…………………………………………………………………… 43
Partie pratique
IV.2.3 Commentaires…………………………………………………………… 62
Conclusion générale………………………………………………………………….66
Référence bibliographique……………………………………………………………67
Annexes………………………………………………………………………………..69
III
Liste des figures
Figure n° 1 : courbe qui représente le nombre d’erreurs par copie…….. ……………..49
Tableau 16 : représente le nombre des erreurs dans les copies par types……..….………54
IV
Tableau 17: représente les années d’expérience des enseignants par catégories ainsi que
leurs sexes……………………………………………………………………………….…61
V
INTRODUCTION
GÉNÉRALE
Introduction générale
Nous avons choisi ce thème parce que l’orthographe est l’une des bases dans la langue
française et surtout dans une production écrite, en voyant les écrits des élèves lycéens. La
plupart des apprenants trouvent des difficultés et font des erreurs orthographiques en
produisant des productions écrites
Notre souci majeur est de démontrer les difficultés rencontrées par les élèves à l’écrit,
de comprendre sur quel niveau se trouvent les erreurs et les difficultés pendant
l’apprentissage de l’orthographe et de voir comment, du point de vue didactique, résoudre
ces problèmes relatifs à l’appropriation de la compétence orthographe.
10
Introduction générale
Partant des remarques dans les écrits des élèves du lycée ce qui nous a poussés à poser
la question suivante et qui est la principale :
- Quelles sont les erreurs orthographiques rencontrées par les apprenants dans leurs
écrits ?
À partir de nos problématiques, nous allons organiser notre modeste travail en deux
parties; une partie théorique qui contiendra elle-même deux chapitres : le premier chapitre
qui s’intitule la production écrite, sur laquelle nous allons travailler. Le deuxième chapitre
aborde l’orthographe avec ses types et réformes. Et une deuxième partie pratique qui sera
consacrée au développement de l’enquête proprement dite, qui contient deux chapitres ; un
premier où nous allons analyser les productions écrites sur des copies d’examen
secondaire, ainsi de classer les erreurs trouvées dans une grille que nous allons suivre, elle
est du type modèle de NINA CATACH, ainsi de mettre combien d’erreurs trouvées, etc. un
deuxième chapitre qui sera consacré à l’analyse d’un questionnaire destiné aux enseignants
de troisième année secondaire et des résultats obtenus.
11
Introduction générale
Notre travail s’inscrit dans le cadre de la didactique du FLE. Nous allons utiliser la
méthode descriptive analytique, notre échantillon ce sont apprenants de troisième année
secondaire du lycée Draa Mohamed Sadik
12
LE PREMIER
CHAPITRE
La production écrite
Partie théorique Chapitre I : La production écrite
Introduction
Ce que nous vivons, ce que nous avons vécu, parfois nous pouvons le traduire en
écriture, pour y avoir plus clair, pour le voir autrement, pour pouvoir le partager.
Chacun de nous peut le faire à sa manière, bien sûr qu’avec les mots qui lui viennent ou
convient, pour s’exprimer d’une façon plus à l’aise.
L’écriture est tout d’abord la transmission des informations à partir des mots. Écrire
pour se présenter, pour s’informer et pour s’imposer comme le dit Kateb Yacine :« J’écris
en français pour dire au français que je ne suis pas français »
De temps en temps nous nous exprimons à travers l’écriture qui nous permet
d’exprimer clairement nos opinions, nos sentiments existants entre la vie et l’écriture.
Dans ce premier chapitre qui s’intitule la production écrite où nous allons parler en
premier lieu sur l’écrit, sa définition, son rôle, après nous passons à décrire la place de
l’écrit dans quelques approches pédagogiques ainsi que les méthodes audiovisuelles et les
méthodes audioorales qui constituent le statut variable de l’oral et l’écrit dans
l’enseignement du français langue étrangère, puis nous citons les caractéristiques des textes
écrits en FLE, ensuite nous expliquons les processus d’écriture en langue française d’après
Coronaire et Raymond, ainsi que les Difficultés théoriques de l’écrit, en deuxième lieu
nous traitons la production écrite par une petite explication, et également comment
enseigner cette dernière, puis nous discutons son évaluation et nous allons terminer par une
conclusion
I.1 L’écrit
14
Partie théorique Chapitre I : La production écrite
L’écrit est caractérisé par la présence d’éléments plus intégrés à la langue, davantage
rattachés les uns aux autres.
Selon Yves REUTER ″ l’écriture est une pratique sociale, historiquement construite,
impliquant la mise en œuvre, tendanciellement conflictuelle, de savoirs de représentations,
de valeurs d’investissement et d’opération, par laquelle un ou plusieurs sujets visent à
produire du sens linguistiquement structuré à l’aide d’un outil, sur un support, dans un
espace socio-institutionnel donné ″.2
1
http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/C3%A9criture, (consulté le 12/03/2016, 14 :27)
2
Yves Reuter Enseigner et apprendre à écrire. Construire une didactique de l’écriture : REUTER Y.
(1996), Paris, E.S.F.
15
Partie théorique Chapitre I : La production écrite
L’écriture est une méthode de représentation graphique d’une langue en utilisant l’écrit,
elle nous permet de dire ce que nous ressentons, car c’est la première image de soigner tout
d’abord l’orthographe.
L’écriture est un mode spécifique de la création esthétique, pour cela nous écrivons,
autant qu’instrument remarquable, elle facilite l’élaboration de la pensée qui permet une
continuité dans la recherche.
1
Méthodes audio orale et audio visuelles que nous pouvons l’écrire en abréviation MAO, MAV
16
Partie théorique Chapitre I : La production écrite
accordent la priorité absolue à l’enseignement de la langue orale, à vrai dire ces pédagogies
considèrent l’écrit comme code second, comme l’affirme G.Vigner :
« L’écriture n’a pas de statut linguistique propre ; elle perd le caractère de primauté
qui était le sien dans les conceptions traditionnelles. Elle est désormais subordonnée au
langage oral ».1
D’autres approches tendent à concilier les deux idées ensemble, l’approche cognitive
en est l’exemple le plus plausible, en effet d’après (Bibeau 1986) cette dernière accorde
une certaine importance à l’écrit tout en recommandant d’établir un certain équilibre entre
l’oral et l’écrit dans l’enseignement des langues.
L’expression écrite conserve une place de choix dans la didactique du français, elle
permet à contrôler la maitrise de la langue d’une part, et de transmettre à l’élève les règles
orthographiques d’autre part.
Dans une classe du FLE, la production écrite permet aux enseignants de juger
l’acquisition des notions et des règles par les élèves, la préoccupation nécessaire de
certains enseignants est de doter les apprenants d’une compétence à l’écrit.
1
G.Vigner, 1982, Ecrire : éléments pour une pédagogie de la production écrite, Paris, CLE
international,p10.
2
S.Moirand, Situation d’écrit, compréhension / production en français langue étrangère, p 9.
17
Partie théorique Chapitre I : La production écrite
Le mot écrit est dérivé du verbe « écrire » du latin scibere il désigne : « le domaine de
l’enseignement de la langue qui comporte l’enseignement/apprentissage de la lecture, de la
graphie, de l’orthographe, de la production de texte, de différents niveaux et remplissant
des différentes fonctions langagières »2.
À partir de cela nous remarquons et nous pouvons dire par la suite que l’écriture
englobe touts les activités enseignées à l’école à partir de l’écriture chapeaute
généralement les activités de la graphie, de l’orthographe.
Jean Pierre Robert précise qu’« en didactique des langues, l’écrit fait partie de ces
notions jumelées dont l’étude est incontournable : écrit/oral, lecture/écriture,
compréhension/production, phonème/graphème, phonie/graphie, etc. »3.
Les caractéristiques des textes écrits en français langue étrangère se résument par les
éléments suivants :
- Les textes réalisés sont plus courts : Ce sont les travaux de Hall et Silva qui
montrent que les textes produits par les apprenants sont en général assez courts (Hall, 1990
: Silva, 1990). Les deux auteurs montrent que ces derniers contiennent peu d’informations
et donc moins de contenu.
- Un lexique limité : Connors montre que le vocabulaire utilisé par les apprenants est
assez restreint et qu’il y a davantage de redondance lexicale, parce que les mêmes mots ont
tendance à se répéter (Connor1987).
- Une syntaxe simple : Les textes en langue étrangère se caractérisent par rapport aux
textes en langue maternelle par une syntaxe moins complexe, moins d’enchâssements au
moyen de conjonctions de subordination comme le confirme Woodley (1985) et Scarcella
(1984) dans leurs travaux réalisés auprès des étudiants de langue étrangère.
1
Tagliante.Christine, l’évaluation, technique de classe-paris, clé international, 1993.
2
Robert, geanperre , dictionnaire pratique de didactique du FLE, paris, l’essentiel français,
édition2008, P76
3
Ibid. P36
18
Partie théorique Chapitre I : La production écrite
Les expressions écrites en langue étrangère vont témoigner donc d’une langue et d’une
syntaxe simple, comme le précisent Carson et Scarcella : « Al’abri des risques » (Carson,
1988 : Scarcella, 1984).
1
Cornaire. C, Raymond. P.M, 1999, La production écrite, p. 66.
19
Partie théorique Chapitre I : La production écrite
Écrire est une activité cérébrale complexe dans laquelle une multitude d’opérations
intellectuelles simultanées et interactives sont mobilisées, cette constatation laisse entrevoir
toutes les difficultés de la tâche d’écriture. En effet, maitriser l’écrit c’est savoir dompter la
structure interne pour articuler ses idées clairement, c'est-à-dire avoir un bagage lexical
conséquent et avoir des qualités rédactionnelles qui font qu’un écrit ne soit pas juste la
juxtaposition de phrases traitant d’un sujet précis et que les apprenants éprouvent du mal à
bien expliciter. Nous passons ensuite à donner quelques informations reliées à la
production écrite.
L’écrit en français est l’une de plus complexes activités, cette difficulté se résume à son
enseignement/apprentissage. C’est pour cela plusieurs spécialistes ne cessent de militer en
faveur d’une réforme de l’écrit en français.
La production écrite est un acte signifiant qui amène l’apprenant à former et à exprimer
ses idées, ses sentiments, ses intérêts, ses préoccupations, pour les communiquer à
d’autres. À travers son apprentissage scolaire graduel, l’apprenant sera apte à utiliser cette
dernière qui se considère comme forme de communication.
L’acquisition de la production écrite est liée à deux aspects du langage écrit qui sont la
lecture et l’écriture, parce qu’ils se développent simultanément.
1
http://www.univ_rouem.fe/civiic/méoiresmastericf/textes/TDE.BAUGE.PDF. (Consulté le 16/03/2016 à
17:10)
20
Partie théorique Chapitre I : La production écrite
Puisque ces deux processus se développent parallèlement, ils doivent être enseignés en
même temps. L’apprenant utilise aussi ses prérequis de l’oral pour aborder l’écrit.
Il passe progressivement par des différentes phases débutant par du gribouillage ensuite
par l’utilisation du code et des conventions langagières pour enfin aboutir à un système
alphabétique conventionnel.
La création des idées comme moyen pour remuer l’esprit de l’apprenant, aussi de lui
rendre motivé, ainsi qu’elle lui apprendre une méthode de schématisation des idées et de
les bien organisées lors de la rédaction, la révision, la correction, le partage et la diffusion.
La production écrite n’est pas une activité simple, mais c’est une composition de trois
étapes qui sont reliées l’une à l’autre et qui s’enchainent comme suit : pré-écriture, écriture,
la post écriture.
Écrire, c’est passer par toutes ces étapes déjà citées, menant ainsi à la communication
claire et précise d’un message. Il est essentiel que l’apprenant puisse travailler son écrit
selon les caractéristiques de chaque étape du processus, quel que soit le genre littéraire
recommandé ou la forme de communication utilisée. C’est en général le travail que
l’apprenant doit à chacune des étapes, ce qui va développer la compétence de l’écrit chez
lui.
21
Partie théorique Chapitre I : La production écrite
Le scripteur ou l’apprenant doit pouvoir construire ou élaborer, c’est un cas qui exige à
peu près une solution toute à fait particulier. Cela se confirme si la production écrite
comme nous l’avons défini est un domaine de structure ou peu structuré. Du point de vue
de l’enseignement cette façon d’enseigner la production écrite ne sera pas facile si son
enseignement exige à l’apprenant de représenter des connaissances complexes, aussi de
l’obliger à remettre une production écrite bien structurée et idéale et que ses connaissances
soient bien organisées cela serrait une difficulté qui lui rend incapable de s’exprimer afin
de répondre aux besoins demandés par l’enseignant, alors que le laisser s’exprimer d’une
manière flexible ment lui rend plus à l’aise.
D’une autre part l’enseignant pourra donner une petite aide aux apprenants lors de la
rédaction par exemple de leurs dire « si vous avez besoin de mots qui ne figurent pas pour
compléter une idée et que vous ne savez pas écrire, vous me demandez et je vous écrirai
ces mots afin que vous puissiez les copier sans faute. » Ça sera une aide primaire pour que
l’apprenant obtiendra quelques mots et techniques qui l’ aide à produire, et enfin de la
séance l’enseignant oblige ses apprenant à refaire une lecture et une révision finale
Plus que l'orthographe, c'est la production écrite qui prend de l'importance dans notre
société. Jamais par le passé le besoin d'écrire n'a été aussi important que de nos jours.
Pendant des siècles en effet, l'écriture est donc l'orthographe a été le fait essentiel de
professionnels (clercs, imprimeurs, correcteurs, etc.). Il ne faut donc pas s'étonner que la
progression de la production écrite s'accompagne d'une augmentation du nombre d'erreurs.
Plus nous basons sur l'orthographe plus nous mesurons la complexité. N'oublions pas en
effet que l’orthographe française est l'une des plus complexes du monde, en raison
notamment de ses spécificités grammaticales.
22
Partie théorique Chapitre I : La production écrite
L’enseignant dit à ses élèves qu’ils vont faire une production écrite où la correction
sera basée sur les fautes orthographiques, dans une autre séance il va leur proposer une
production écrite, mais elle sera corrigée sur la grammaire et la conjugaison.
La production écrite nécessite que l’élève travaille son texte au niveau du contenu, du
style, de l’organisation des idées et des règles de langue.
Nous allons citer quelques Aspects considérés dans l’évaluation de la production écrite
selon un document de mise en œuvre du programme français FL2 (l’année 1998)
Le contenu :
Le contenu du texte porte sur le choix et la pertinence des idées ou des informations à
transmettre. Une attention spéciale est accordée aux détails qui viendront appuyer, préciser,
développer ou illustrer ces idées et ces informations.
L’orthographe
23
Partie théorique Chapitre I : La production écrite
Le style :
L’organisation du texte :
Conclusion
L’apprentissage d’une langue étrangère suscite deux compétences qui sont : l’écrit et
l’oral, mais l’écriture en langue étrangère se caractérise par la complexité, car dans une
situation d’écriture plusieurs facteurs interviennent comme l’orthographe, la grammaire et
le vocabulaire.
1
Yves Reuter, enseigner et apprendre à écrire, cité par baghdadi, sabrina, tentative de réconciliation
avec l’écrit en FLE ; l’écriture. D’inventaire au secondaire. Pratique hyper lecture ; 2009, thèse de
magistère, université de biskra. P
24
LE DEUXIÈME
CHAPITRE
L’orthographe
Partie théorique Chapitre II : L’orthographe française
Introduction
Dans ce deuxième chapitre qui est intitulé l’orthographe française, nous allons
parler sur l’histoire de l’alphabet qui est considéré comme la base de l’orthographe, puis
nous définirons l’orthographe française où nous abordons son histoire, après nous abordons
l’orthographe classique et l’orthographe moderne et les nouveaux changements qui ont été
faits, puis nous parlerons sur la réforme de l’orthographe et les changements lancé par les
dictionnaires et les correcteurs de graphisme, en suite nous décrirons plus profondément
l’orthographe et l’erreur avec des définitions ainsi que leurs types, puis nous évoquons les
types des erreurs, enfin nous allons parler sur quelques procédures à acquérir pour une
maitrise acceptable de L’orthographe et nous terminons avec une petite conclusion.
1
ARRIVE, GADET, GALMICHE, La grammaire d'aujourd'hui guide alphabétique de linguistique française,
Flammarion, 1986
26
Partie théorique Chapitre II : L’orthographe française
Puis vient l'alphabet grec qui est le premier à noter les voyelles, il s'est constitué vers VIIIe
siècle avant J-C. Les Grecs ont utilisé les mêmes signes que les Phéniciens pour transcrire
les consonnes qu'ils possédaient en commun, et ont adapté à leur usage les autres signes
qui ne leur correspondaient pas, pour noter les voyelles. Au Vème siècle avant JC,
l'alphabet grec est composé de 17 consonnes et 7 voyelles, sous les deux formes ;
majuscule qui était utilisée pour écrire sur les pierres et minuscule pour écrire sur papyrus
ou tablettes de cire.
De l'alphabet grec sont issus d'autres alphabets qui existent encore aujourd'hui,
comme les alphabets latin et cyrillique.
L'alphabet latin conserve le début du nom des lettres grecques : alpha / a ; bêta / b...
Avec é [e] avant ou après la consonne. Il abandonne des signes exprimant des consonnes
aspirées et transforme certains d'autres.
Au 3 ème siècle après J-C apparaît la nouvelle écriture commune et l'onciale
(écriture romaine large en lettres majuscules). Elles vont se transmettre jusqu'aux environs
de l'an 1000 à toute l'Europe.
Première définition :
« La manière de manifester par écrit une langue conformément aux règles en vigueur à
l'époque considérée. »
Deuxième définition :
« La manière d'écrire les sons ou les mots d'une langue, en conformité d'une part avec
le système de transcription graphique adopté à une époque donnée, d'autre part suivant
certains rapports établis avec les autres sous-systèmes de la langue (morphologie, syntaxe,
lexique...). L'orthographe est un choix entre ces diverses considérations, plus ou moins
réglé par des lois ou des conventions diverses.»1
Troisième définition
Selon le Robert elle est « l'art d'écrire correctement les mots d'une langue de la manière
considérée comme la seule correcte. »
1
Nina CATACH, L'orthographe, PUF, 1978.
27
Partie théorique Chapitre II : L’orthographe française
Au XIIIe siècle le latin occupe une place privilégiée chez les élites et au sein de
l'Église, alors que le français devient la langue des textes juridiques et administratifs,
lesquels exigent clarté et précision.
L'insuffisance de l'alphabet latin, de 22 lettres le (k), le (j), le (v), et le (w) n'ont pas encore
été adoptés), et on créa, ainsi, un deuxième étage en combinant les lettres existantes de
façon à former des digrammes (ex. : an, in, on, un), cette insuffisance fait naitre certaines
modifications dans l'orthographe française sur les plans :
Phonétique: raccourcissement de tous les mots.
Morphologique: simplifications des désinences.
Syntaxique: ex: L'ordre des mots.
Lexical: Enrichissement du vocabulaire.
1
Le petit robert, 1972
2
http://correspo.ccdmd.qc.ca/Corr4-1/Lizotte.html (consulté le 21/04/2016)
28
Partie théorique Chapitre II : L’orthographe française
comme le montre le dictionnaire de Richelet en 1680, qui simplifie des consonnes doubles,
supprime des lettres qui avaient été rajoutées (y compris des lettres grecques), compensant
ce manque par l'emploi de l'accent aigu, et partiellement de l'accent grave, etc. ; il écrit
batême, atteindre, mistère... Corneille aussi, en 1663, se prononce en faveur de l'accent
grave, du 's' au lieu du 'z' comme signe du pluriel, utilise le 'j' et le 'v' (adoptes par
l'Académie). La concurrence des imprimeurs hollandais fait un peu évoluer les imprimeurs
français.
Au XVIIIème siècle, de grands changements ont lieu à partir de 1740, quand les
philosophes entrent à l'Académie. Plus du quart du vocabulaire est transformé et
modernisé, par suppression de lettres inutiles (h : autheur= auteur, authorite = autorité), des
consonnes muettes (adjouster= ajouter, adveu= aveu, debvoir = devoir), remplacement du
es interne marquant la prononciation par (estre =etre) ; en 1762 (seulement !), mise en
place de l'accent grave. Voltaire fait adopter l'orthographe ai au lieu de oi (françois,
anglois), fait corriger les formes verbales j'estois, je feroi, je finirois, etc.
Au XIXème siècle, la 7ème édition du dictionnaire apporte encore quelques
améliorations. Les réformateurs obtiennent l'arrêté du 26 février 1901 sur les tolérances
orthographiques. Cet arrêté n'a jamais été appliqué ; il est ignoré depuis trois quarts de
siècle.
Au XX ème siècle : les travaux décisifs du chercheur soviétique Gak sur
l'orthographe française en 1952, de R. Thimonnier sur le système graphique français en
1957, de Claire Blanche Benveniste (L'orthographe, 1968), et surtout de Nina CATACH,
dans les années 70 avec son équipe HESO font avancer le problème. L'idée apparait que de
même que la langue, l'écriture a une structure et une histoire et qu'il faut s'appuyer là -
dessus pour les réformes à venir. De nombreux projets de réformes ont jalonné le XXème
siècle, mais n'ont jamais abouti. Après l'arrêté du J.O. du 8 février 77 sur les Tolérances
orthographiques pour les examens et concours du Ministère de l'Éducation nationale, la
situation commence à se débloquer. Un nouveau mouvement dans l'opinion et de
nombreux ouvrages amène à ce qu'on a appelé les « recommandations de 1990 », acceptées
par l'Académie française. Mais celles - ci restent assez limitées et n'envisagent que
quelques points très circonscrits : les traits d'union et les pluriels des noms composés, les
accents circonflexes, les accords des participes passes avec les verbes pronominaux et les
corrections d'anomalies. En fait, 60 mots seulement sont touchés contre 8000 mots et
formes les plus fréquents.
29
Partie théorique Chapitre II : L’orthographe française
Le français du XIIIème siècle s'est modifié profondément, sur tous les plans qui
touchent la phonétique (avec un raccourcissement de tous les mots), la morphologique
(simplifications des désinences), syntaxique (ex : l'ordre des mots), lexique
(enrichissement du vocabulaire). Mais l'orthographe se fige de genre elle n’a pas trop
changée, alors que la prononciation continue d'évoluer. Du XIIIème au XVIème siècle, à la
Renaissance l’orthographe a eu des tentatives pour une modification ou amélioration des
mots. Les grammairiens ou les poètes y joueront un rôle important, mais aussi les
imprimeurs. Après ils ont amélioré l’alphabet au XVIème siècle
après ils ont amélioré l'utilisation de lettres qui ont une difficulté de lisibilité
comme le « h » exemple huile était distingué de ville (ils étaient homographes aussi huis et
huit ;pour dire ou expliquer que le « u » était voyelle aussi pour la lettre « y » qui était plus
lisible.
En faisant l’appel systématique à l'étymologie, qui donne une identité aux mots,
cette dernière qui permet de distingué les mots homophones :
Y avait des lettres non étymologiques, mais elles permettent de distinguer les
homonymes : exemple de mot pois, un certain Robert Estienne a proposé d'écrire des pois
qui est une plante / un poids qui est la lourdeur / de la poix qui est une matière résineuse.
Cette étymologie a permet de rapprocher les mots de leur famille exemple de grant/
grand (e)/ grandeur
1
Maurice Grevisse, André Goosse, La force de l'orthographe, édition 2004, Page 120, Bruxelles.
30
Partie théorique Chapitre II : L’orthographe française
L’orthographe française en perpétuelle évolution, elle l’a toujours était depuis des
lustres. Aujourd’hui cette orthographe en question a eu des changements ou des
rectifications orthographiques omises par l’Académie française, des correcteurs graphiques
tels qu’Antidote, Word ou ProLexis ont mis a jour leurs dictionnaires selon les nouvelles
graphies admises. Quatre (04) principaux éléments ont été changés et représentent la
principale réforme de l’orthographe
a. L’accent circonflexe :
L’accent circonflexe disparait sur le " i "ou sur le u à moins que cet accent ne
permette de distinguer des mots entre eux. Exemples :
b. L’accent aigu :
Lorsque la prononciation n’est pas en accord avec l’accent aigu, l’accent est changé
pour un accent grave.
1
www.dechamplain.ca/livres consulté le 30/04/2016 à 01:30
31
Partie théorique Chapitre II : L’orthographe française
Pour les mots étrangers, l’accent aigu sera ajouté en fonction de la prononciation.
Exemples :
c. Le tréma :
Dans les mots qui se terminent par gu, le féminin devient güe plutôt que guë.
Exemples :
L’emploi du trait d’union dans les nombres est quelque peu complexe. Avec la
nouvelle orthographe, vous mettez les traits d’union entre tous les éléments qui composent
le nombre. Exemples :
32
Partie théorique Chapitre II : L’orthographe française
II.1.2.2.3Le pluriel :
33
Partie théorique Chapitre II : L’orthographe française
Bulle de dialogue. M.-J. Bourget dit : Attention! Ce ne sont pas tous les ph qui
deviennent f avec la nouvelle orthographe.
Exceptions :
Tableau 11 : Changements apportés aux exceptions ;le verbe appeler et jeter
34
Partie théorique Chapitre II : L’orthographe française
Des changements ont touchaient en moyenne un mot par page, qu’il s’agissait du
pluriel et d’un accent corrigé ou d’un emploi moins aléatoire du trait d’union, ces derniers
n’ont pas été considérés comme une réforme à cause de leurs légèretés, cela apporte au
système graphique une certaine régularité sans pour autant bouleverser les habitudes
d’écriture des Français.
Ces rectifications sont intégrées aujourd’hui dans tous les grands correcteurs
informatiques (Word, OpenOffice.org, Antidote, ProLexis, Cordial…) et dans la
majorité des dictionnaires récents.
Par exemple de nos jours nous ne trouvons pas des gens qui écrivent «des
raviolis » sans « s », mais l’ancienne orthographe s’écrit « des ravioli » or, elle a disparu
des dictionnaires récents.
Les changements apportés à l’orthographe française à cette époque sont toujours en
vigueur aujourd’hui le ministère de l’éducation les emploie dans les programmes scolaires
depuis 1932-35.
L’orthographe ne change donc pas tous les cinq ans, comme certains le pensent.
Mais elle change, oui, une fois ou deux au cours de la vie d’un être humain. Il faut
cependant plusieurs décennies avant que leur intégration et leur application deviennent
visibles, elle doit à des révisions et une assurance. C’est ce que nous vivons ces années-ci.
Jusqu’à présent et dans cette année 2016 ils n’ont pas vraiment faire des
changements ils marchent toujours selon les rectifications faites en 2010 nous allons citer
ce que les dictionnaires ont fait comme changement ainsi que les correcteurs
informatiques depuis les années 19901:
1
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rectifications_orthographiques_du_fran%C3%A7ais_en_1990 (consulté le
12/04/2016, à 21 :30)
35
Partie théorique Chapitre II : L’orthographe française
Les dictionnaires :
Les dictionnaires font l’objet de légères modifications périodiquement, c’est un
processus normal. Puis, ils subissent des refontes plus globales au bout de plusieurs années.
Par exemple, le Petit Larousse illustré a subi une refonte importante en 2012 ; la
précédente reformulation avait eu lieu sept ans plus tôt, en 2005. Voyons où en est la
« nouvelle orthographe » dans les dictionnaires du XXIe siècle.
Nous pouvons même modifier les réglages pour exiger uniquement l’orthographe
rectifiée, si désiré. Dans ce cas, Word signalera les graphies « boursoufler »,
« referendum » et « brûler » comme étant des formes à remplacer, à moderniser dans votre
texte.
C’est très pratique : le scripteur n’a pas besoin d’avoir toutes les règles de
l’orthographe rectifiée en tête. Le correcteur de Word est là pour l’aider à repérer les mots
dont l’orthographe a légèrement changé.
36
Partie théorique Chapitre II : L’orthographe française
Dictionnaire d’Antidote
Antidote permet aussi de vérifier la cohérence orthographique dans un texte, qui consiste à
s’assurer que la même orthographe est utilisée pour un même mot, par exemple toujours
« événement » (forme traditionnelle) ou toujours « évènement » (forme moderne
recommandée).
Les dictionnaires destinés au public scolaire (aux élèves) sont nombreux et variés.
Pour savoir si un dictionnaire intègre l’orthographe rectifiée, il suffit normalement de
vérifier sous un mot avec « û » (comme bûche ou brûler) si l’orthographe sans accent
circonflexe est donnée également (buche, bruler). Si oui, ce dictionnaire est généralement à
jour pour l’ensemble des règles de la nouvelle orthographe.
37
Partie théorique Chapitre II : L’orthographe française
Pour connaitre les mots à mettre à jour pour l’enseignement au primaire dans toute
la francophonie, voyez« Échelle de mots », par la linguiste Chantal Contant.
Liste de mots
Pour une liste détaillée de tous les mots touchés par les rectifications de
l’orthographe du français et des explications complètes, on pourra consulter en librairie ou
en bibliothèque le Grand vadémécum de l’orthographe moderne recommandée (plus de
5 000 mots) ou sa version de poche Nouvelle orthographe : la liste simplifiée (4 000 mots).
Nous remarquons alors qu'il est impossible de donner à l'erreur une définition
absolue. Ici comme en linguistique, c'est le point de vue qui définit l'objet. Mais y on a
d’autres qui ont défini l’erreur et qui disent que l’erreur n’est pas l’ignorance, et que nous
nous ne trompons pas sur ce que nous connait pas, mais sur ce que nous croyons
apparaitre. Un élève qui ne sait pas additionner ne fait pas d'erreurs d'addition et celui qui
ne sait pas écrire ne commet pas de fautes d'orthographe. « Scala »2.
1
Rémy Porquier et UliFrauenfelder, 1980 Enseignants et apprenants face à l'erreur, p.36. IFDLM.
2
Scala, A. (1995). Le prétendu droit à l'erreur. In Collectif, Le rôle de l'erreur dans la relation pédagogique
(pp. 19-25).
38
Partie théorique Chapitre II : L’orthographe française
les déséquilibres ponctuels produits par l'erreur lui incitent à dépasser son état actuel pour
chercher de nouvelles solutions (Inhelder, Sinclair, & Bovet, 1974). Dans une telle
perspective, la confrontation avec l'erreur se révèle être un moment essentiel dans le
progrès des connaissances.
L'erreur a alors un rôle dynamisant et structurant dans le développement des
connaissances.
Chercher les fautes d'orthographe dans un texte, choisir la bonne orthographe parmi
une liste proposée, générer soi-même d'autres façons d'écrire un mot sont des méthodes qui
s'appuient sur le rôle positif de l'erreur.
L’enfant apprend les irrégularités telles que le chiffre « sept » qui prend un /p/ que
l’on ne prononce pas. Et qui contient aussi les signes adjoints comme (les accents et le
tréma, le trait d’union, la cédille, l’apostrophe.) Aussi lettres muettes, homophones
(voyelles et consonnes).
Vient en troisième et implique toutes les notions de grammaire nous avons les
variations du nom et de l’adjectif (masculin/féminin; singulier/pluriel), il ya aussi
variations du verbe qui contient l’accord du verbe conjugue, le genre et le nombre ; les
mots homophones comme a-à ou-où, son et sont, m’a et ma etc. nous allons prendre
comme exemple, les mots qui se termine avec le son /ail/ s’écriront « ail » s’ils sont des
noms masculins (ex: un travail) et en « aille » s’ils sont des noms féminins (ex: une
39
Partie théorique Chapitre II : L’orthographe française
médaille). À cette étape, il faut comprendre que certaines règles sont enseignées (ex:
pluriel), mais que d’autres sont implicites, i.e. que notre cerveau les applique sans les avoir
appris (l’exemple du ail/aille précédemment).
Les erreurs d’orthographe sont très souvent rencontrées par les enseignants lors d’une
correction, ces erreurs ont été classifiées par trois types :
b. Les erreurs grammaticales : c’est l’erreur qui concerne le mot par rapport à
l’ensemble de la phrase ou de texte, aussi elle a des catégories :
1- Homophonie grammaticale : si par exemple l’élève confond entre deux mots
qui se prononcent de la même façon et qui n’appartiennent pas de la même
classe grammaticale comme exemple le « et » et le « est ».
2- Erreurs grammaticales d’accord : si l’élève n’accorde pas le sujet et le verbe,
le nom et le déterminant, le nom et l’adjectif par exemple : il est mariée au lieu
de il est marié.
3- Erreurs grammaticales de conjugaison : si l’élève confond la terminaison
verbale des différents temps, modes, personnes ou groupes par exemple : il
« dis » au lieu de il « dit ».
c. Les autres erreurs comme la ponctuation, les lettres ou autres signes ont été classés
selon Nina catch comme des erreurs d’idéogrammes : sont des signes graphiques
qui représentent la signification du mot.
40
Partie théorique Chapitre II : L’orthographe française
Trois procédures sont à l'œuvre dans les conduites orthographiques. Ces procédures
sont à développer conjointement :
Utilisation d'un stock de mots mémorisés
Il semble que cette procédure soit la plus efficace et la plus économe. Elle permet une
écriture automatisée, semblable à celle utilisée couramment par l'adulte scripteur, qui ne se
pose pas à chaque mot la question de son orthographe.
Le travail de mémorisation systématique de mots courants est l'une des fondations
indispensables à toute autonomie d'écriture, voire à toute conduite d'analyse de la langue.
Cette mémorisation est 1ère, dans l'ordre chronologique comme dans l'ordre hiérarchique,
et il conviendrait de la faire pratiquer systématiquement, eu égard à son rôle prééminent
dans les conduites d'écriture. «Une première familiarité avec quelques mots écrits favorise
l'analyse phonologique »1.
1
AndrésOuzoulias,desméthodespourenseignerl’orthographe,2010,p13
2
(Idem), p15
41
Partie théorique Chapitre II : L’orthographe française
Conclusion
Apprendre à orthographier n’est donc pas une opération réserver pour tout le
monde, chacun d’entre nous à son bagage lexical, sa façon de mémoriser et apprendre les
mots ; malgré certaines remises en cause des méthodes d’apprentissage de l’orthographe,
d’un autre coté la peur d’échouer ou d’écrire d’une manière erronée existe encore chez
certains apprenants. L’orthographe se change depuis le temps, et cette modernisation se
continue, ainsi que nous avons évoqué dans ce chapitre l’erreur qui se considère comme
moyen pour bien acquérir ce dernier, la complexité de l’orthographe française donne toute
fois l’idée que sa maitrise doit à des efforts, des compétences et des stratégies de la part
d’es enseignants pour que l’apprenant puisse l’acquérir.
42
LE TROISIÈME
CHAPITRE
La partie pratique
Partie pratique Chapitre III : L’analyse des copies
Introduction
Dans le FLE, la théorie à elle seule n’a jamais suffi pour appréhender un
quelconque sujet d’étude, une étude de cas par échantillonnage permettra dans une certaine
mesure de découvrir ce que nous cherchons dans notre enquête.
Inculquer les procédés de l’écrit aux apprenants des classes d’examens secondaire
est souvent restreint à l’application des règles grammaticales, lexicales et syntaxiques,
plutôt qu’à l’application de stratégies efficaces tout au long du processus d’écriture.
Le lycée Draa Mohamed Sadik est réputé pour être l’un des meilleurs de la Wilaya
de Jijel, ce dernier a affiché un taux de réussite au baccalauréat de 81 % l’an dernier. Ce
lycée est aussi réputé pour dispatcher les élèves de façon uniforme dans les différentes
classes, c'est-à-dire que la distribution des compétences se fait d’une manière adéquate.
Alors comme objet de recherche ou d’enquête nous avons choisi les apprenants de
la troisième année secondaire.
III.1.1.Objectif à atteindre
Ce document vise à atteindre un objectif multilatéral, en effet nous allons d’une part
analyser les difficultés que pourraient rencontrer les apprenants des classes d’examens
secondaires lors de l’élaboration d’une production écrite et d’autre part identifier la
typologie des erreurs les plus fréquentes du FLE. Nous allons s’intéresser sur la structure
du mot pas la structure de la phrase
Notre souci majeur est de démontrer les difficultés rencontrées en orthographe par
les élèves à l’écrit, de comprendre d’où viennent les erreurs et les difficultés pendant
l’apprentissage de l’orthographe, ainsi, de voir comment, du point de vue didactique,
résoudre les problèmes relatifs à l’appropriation de la compétence orthographique.
45
Partie pratique Chapitre III : L’analyse des copies
Dans ce document, nous avons pris comme modèle d’analyse des copies, la grille
établie par Nina CATACH.
1
HESO : Abréviation de « histoire et la structure de l'orthographe »
2
http://www.ac-caen.fr/ia61/circos/alencon/blog/public/2012-2013/docs/typologie_erreurs.doc (consulté le
01/05/2016 à 00:15)
46
Partie pratique Chapitre III : L’analyse des copies
Nous expliquons les types cités dans la grille par Nina CATACH
47
Partie pratique Chapitre III : L’analyse des copies
48
Partie pratique Chapitre III : L’analyse des copies
30
20
10
0
Copie x1
Copie x2
Copie x3
Copie x 4
Copie x 5
Copie x 6
Copie x 7
Copie x 8
Copie x9
Copie x 10
Copie x 11
Nombre d'erreurs
Copie x 12
Copie x 13
Copie x 14
Copie x 15
Copie x 16
Copie x 17
Copie x 18
Moyenne = 10.83 Nombre d'erreurs
Commentaire :
Nous remarquons à travers cette courbe que le nombre d’erreurs varie d’une copie à
l’autre, nous prendrons alors comme référence le taux d’erreurs moyen par rapport à ces
dix-huit copies.
La moyenne est de 10.83 arrondie à 11 erreurs par copie.C’est une moyenne qui
prouve que les apprenants commettent beaucoup d’erreurs lors d’une rédaction.
49
Partie pratique Chapitre III : L’analyse des copies
50
Partie pratique Chapitre III : L’analyse des copies
51
Partie pratique Chapitre III : L’analyse des copies
Marques d’accord dans le groupe verbal Ont liée, Il parler, le paragraphe parler, la
source est doonne, paragraph parler,
parcequilsdoit, ils doit parle, des bonne
journaliste, il peut amené, non pas lancé, le
journaliste doit s’exscusé, avant qu’elle
devienne appeler, est l’Algérie s’appelle
Numidie, elle était partage, l’Algerie a
conaissée, l’Algérie a faire, voire, elle connais,
l’arrive de les espagnole, article paru de
Quotidien, le journaliste en droit, il composée,
il parlé a la civilisation, il parlé pour, l’auteur
compté, ils ont devoir de fournir, l’importance
à l’ame du travail dit la vérité, ce texte est éxtré,
pour montré, a tous ce qu’il entendu et lire,
assurie, qu’on la fait confience, l’auteur
compté, ils ont devoir de fournir, il dit qu’il, de
journaliste, dans son travail dit la vérité,
l’importance à l’ame du travail dit la vérité, en
organisée, qui sont fait appel, quand on perdu,
la maman regardes, les algériens reveillént , les
algériens mets, la France est sorte, d’Algérie est
retournée, qui sont participé, l’auteur parlé, le
texte est editez.
52
Partie pratique Chapitre III : L’analyse des copies
53
Partie pratique Chapitre III : L’analyse des copies
Remarque :
Nous remarquons à travers ce tableau que nous avons un total de 240 erreurs, ce qui
ne correspond pas au total trouvé sur le tableau N°15 ; cela s’explique par le fait qu’une
erreur peut être classée dans plusieurs types.
Exemple :
54
Partie pratique Chapitre III : L’analyse des copies
segmentation
Phonogrammes
Nous remarquons à travers la figure N° 2, que sur un total de 240 erreurs trouvées
sur 18 copies, les erreurs morphologiques représentent 41.25 % du cercle, cela veut
direqueles erreurs les plus fréquentes sont soit des logogrammes grammaticaux quand
l’apprenant fait une confusion de nature, donnant un exemple déjà rencontré lors de notre
analyse.
Soit des marques d’accords dans le groupe nominal quand l’apprenant omît de
mettre ou ajoute le « e » du féminin, confond « f » ou « v ».
Soit des confusions entre les marques du (pluriel, noms, adjectifs) prenant un
exemple de notre grille.
55
Partie pratique Chapitre III : L’analyse des copies
Soit des marques d’accord dans le groupe verbal, cette dernière est la plus rencontrée
chez les apprenants, c’est quand l’apprenant ne conjugue pas le verbe ou le conjugue
faussement.
Nous remarquons que les erreurs calligraphiques ont elles aussi un taux élevé de
pourcentage qui est de 27.08 %. Cette dernière est très rencontrée lors de notre analyse, ce
sont les erreurs qui touchent la structure du mot, comme l’oubli d’un accent, etc.
Exemple tiré de notre grille il aussi très rencontré : l’Algerie au lieu d’écrire
l’Algérie.
Nous remarquons aussi d’après la figure N°2 qu’ily a des erreurs qui sont moins
fréquentes, ce sont les erreurs de « segmentations » et les erreurs « lexicales, usage » qui
représentent respectivement 1.67 % et 3.75 % du cercle, commençant par la
« segmentation » qui touchent le partage d’un mot.
Aussi nous n’avons pas trouvé beaucoup d’erreurs« lexicales, usage » qui contient les
logogrammes lexicaux, confusions entre prépositions et l’auxiliaire ; cela veut dire que les
apprenants ne commettent que rarement ces dernières.
Exemple : des lors au lieu d’écrire dès lors, a l’époque au lieu de dire à l’époque
Ainsi, nous pouvons déduire de cette brève analyse que l’apprenant a des difficultés
importantes au niveau morphologique et calligraphique, ces derniers types doivent être
traités en priorité de la part des enseignants, à l’inverse pour la « segmentation » et « du
lexique et usage », car les erreurs relatives à ces derniers sont rare en général. Ainsi,
l’apprenant doit s’entrainer à écrire à la maison ou bien dans des bibliothèques pour
s’habituer à orthographier correctement.
56
Partie pratique Chapitre III : L’analyse des copies
Comme nous le savons, l’orthographe française est très complexe, mais il y a des
astuces qui peuvent l’améliorer chez les apprenants.
3
(Honvault, 1999, p.29)
57
Partie pratique Chapitre III : L’analyse des copies
Une dernière proposition qui est de faire des séances spécialisées pour les écrits en
suivant les méthodes des ateliers d’écriture, cela aide les apprenants à discuter, débattre et
trouver des mots qui correspondent à leurs idées et ainsi d’assurer la manière dont ils
écrivent un mot sur tout si l’un d’eux oublie la calligraphie ou la structure du mot.
Conclusion
Nous avons pu déterminer à travers ce chapitre et notre analyse, quel type d’erreurs
commet l’apprenant le plus souvent, les lacunes de ce dernier sont au niveau
morphologique et calligraphique, à l’inverse du niveau lexical et segmentation qui sont
rarement commises.
Cela nous permet d’établir le profil de l’apprenant (ses points forts, points faibles)
pour mieux l’orienter à régler ses difficultés, en suivant les consignes de l’enseignant.
58
LE QUATRIÈME
CHAPITRE
Cas Pratique Chapitre IV : L’analyse du questionnaire destiné aux enseignants
Introduction
Nous allons consacrer ce chapitre pour l’analyse du questionnaire, afin obtenir des
réponses rien n’est plus naturel que de poser des questions, pour réaliser une bonne
enquête nous devons poser des questions, dans notre cas le questionnaire est destiné à cinq
enseignants des classes secondaires. Le but de ce questionnaire est d’arriver à connaitre le
niveau orthographique chez leurs apprenants de façon générale, ainsi que quelques
propositions pour y remédier.
Dans le cadre d’un travail de recherche qui s’intéresse aux erreurs orthographiques
rencontrées chez les apprenants dans l’enseignement/apprentissage du FLE à la 3ème année
secondaire, nous proposerons ce questionnaire dont les réponses seront exploitées à des
fins purement scientifiques et de façon anonyme. Ainsi, nous vous prions de bien vouloir
répondre à toutes les questions et nous vous remercions d’avance.
Questions
1. Est-ce que vous enseignez un cours où vous consacrez une séance pour et
seulement l’orthographe ?
- Nous visons d’après cette question à savoir si les enseignants font des séances
spécialisées pour enseigner l’orthographe
2. Le niveau orthographique chez vos apprenants est ?
- Nous avons posé cette question pour avoir une idée du niveau orthographique
des apprenants
3. Les élèves qui sont acceptables en orthographe mémorisent-ils les mots pour bien
maitriser l’orthographe ?
- Nous avons posé cette question pour savoir si la mémorisation des mots a un
appui sur les prérequis
59
Cas Pratique Chapitre IV : L’analyse du questionnaire destiné aux enseignants
4. Quels sont les types d’erreurs les plus rencontrées chez vos élèves lors d’une
production écrite ?son au niveau grammatical lexical ?
- Nous avons posé cette question pour connaitre les types d’erreurs les plus
rencontrées entre la grammaire et le lexique.
5. Est-ce que la pratique des écrits peut aider l’élève à avoir une orthographe
acceptable ?
- D’après cette question nous visons à savoir l’effet de la pratique des écrits sur
l’amélioration du niveau orthographique.
6. Quels seront les besoins des élèves pour bien acquérir l’orthographe ?
- Cette question vise à connaitre les besoins qui doivent être présents, pour bien
acquérir l’orthographe.
7. Est-ce que la dictée est l’une des bases pour acquérir l’orthographe française ?
- Pour savoir si la dictée joue un grand rôle ou donne plus d’aide à
l’apprenant.
8. Comment peut-on améliorer le niveau orthographique chez les apprenants ?
- Cette question vise à savoir ce que l’enseignant peut proposer pour améliorer
l’orthographe.
9. Dans le cadre de la nouvelle réforme, pensez-vous que l’orthographe est
suffisamment prise en compte par les concepteurs du programme ?
- Pour savoir si le programme prend en compte suffisamment l’orthographe.
10. Une question personnelle pour l’enseignant et qui va aider l’apprenant à comment
faire, aussi à quoi se référer : quand vous avez un doute sur l’orthographe que
faites-vous ?
Pour connaitre, comment l’enseignant réagit devant un tel cas, ainsi de quoi il se
réfère.
60
Cas Pratique Chapitre IV : L’analyse du questionnaire destiné aux enseignants
IV.2L’analyse du questionnaire
IV.2.1 L’échantillon
Nous avons distribué le questionnaire sur cinq (5) enseignants des classes de
terminale, âgée entre 27-50 ans, de sexe mixte comme il est décrit dans les tableaux
suivants :
Tableau 17: représente les années d’expérience des enseignants par catégories ainsi
que leurs sexes.
Nous remarquons d’après ce tableau que 4/5 enseignants ont plus de 5ans d’expériences,
cela donne une meilleure crédibilité aux réponses données
Commentaire :
Les informations fournies dans le tableau sont données à titre d’information.
Enseignant 01 02 03 04 05
Question 1 OUI OUI OUI OUI OUI
61
Cas Pratique Chapitre IV : L’analyse du questionnaire destiné aux enseignants
IV.2.3 Commentaires :
62
Cas Pratique Chapitre IV : L’analyse du questionnaire destiné aux enseignants
Suite à cette analyse qui nous a donné quelques informations pour bien
inculquer l’orthographe et sur laquelle nous allons nous appuyer pour donner
quelques recommandations afin d’améliorer l’orthographe française.
63
Cas Pratique Chapitre IV : L’analyse du questionnaire destiné aux enseignants
collective peut graver les mots dans la mémoire de l’apprenant, et qui sera un
entrainement, une gymnastique intellectuelle. Elle peut être considérée comme le meilleur
moyen d’évaluation orthographique.
La lecture aussi a une grande relation avec l’écriture comme le soussigne
Honvault :
« L’écriture du français utilise 86% d’unités en relation avec les sons de l’oral. » 1
Ces deux actes écrire/lire ont une relation dialectique où chacun des deux complète l’autre
sans aucune dépendance entre les deux.
Donc pour bien acquérir l’orthographe l’apprenant doit utiliser la mémorisation
des mots qui se fait par lecture sera un avantage pour lui, lors d’une rédaction, cet
apprenant quand il mémorise les mots il peut écrire d’une manière correcte, il peut se
tromper, mais pas autant qu’un apprenant qui ne mémorise pas, d’une autre part il faut
habituer les apprenants à relire leur rédaction, cela permet a ces derniers de ne pas
commettre des erreurs remarquables telles que l’accent, la calligraphie, etc.
L’enseignant doit conseiller ses apprenants à noter les erreurs souvent rencontrées
et de consulter le dictionnaire, cela permet à l’apprenant d’éviter la répétition des mêmes
erreurs.
Une dernière proposition qui est de faire des séances spécialisées pour les écrits en
suivant les méthodes des ateliers d’écriture, cela aide les apprenants à discuter, débattre et
trouver des mots qui correspondent à leurs idées et ainsi d’assurer la manière dont ils
écrivent un mot sur tout si l’un d’eux oublie la calligraphie ou la structure du mot.
Remarques conclusives
À partir des résultats obtenus durant ce chapitre, nous avons constaté que les
difficultés les plus rencontrées chez les apprenants d’examen secondaire sont au niveau
grammatical, aussi il est nécessaire pour l’apprenant de pratiquer la lecture en premier lieu,
cela lui permet de mémoriser des mots, ainsi que l’écriture en deuxième lieu qui l’aide
s’améliorer, en consultant le dictionnaire en cas de doute ou de confusion. La dictée sera
d’avantage un outil pour bien acquérir l’orthographe.
Donc pour améliorer le niveau orthographique, l’apprenant doit impérativement
passer par la lecture, l’écriture, la dictée et la consultation du dictionnaire.
1
(Honvault, 1999, p.29)
64
CONCLUSION
GÉNÉRALE
Conclusion générale
Le modeste travail présenté ici s’inscrit dans le cadre de la didactique, intitulé « les
difficultés orthographiques rencontrées par les apprenants dans les productions écrites ». Il
se base principalement sur l’analyse combinée d’une série de copies d’examen (bac blanc)
et sur l’analyse d’un questionnaire destiné aux enseignants.
Pour bien traiter notre sujet, nous avons discuté dans la partie théorique quelques
notions concernant la production écrite dans le premier chapitre tel que l’alphabet et l’écrit,
et nous avons évoqué dans le deuxième chapitre l’orthographe française et son évolution à
travers l’histoire, ainsi que ses types erreurs, la nouvelle réforme orthographique.
Nous avons traité dans la deuxième partie de ce travail, les erreurs trouvées dans les
copies lors d’une production écrite en suivant une typologie de Nina CATACH, visant à
classer les erreurs trouvées et les analysées par la suite.
Nous avons remarqué à travers l’analyse des copies que les difficultés
orthographiques rencontrées par les apprenants de la troisième (3ème) A.S du lycée Draa
Mohamed Sadik Jijel, avec un grand pourcentage sont au niveau morphologique et cela
conformément aux hypothèses établies lors de l’introduction générale.
Nous avons remarqué que le manque orthographique réside chez les apprenants et
cela est dû au cruel manque de pratique de la lecture et de l’écriture.
Finalement, pour remédier à ces difficultés, nous avons proposé une série de
recommandations visant à améliorer le niveau orthographique de l’apprenant à travers la
lecture, l’écriture, la mémorisation des mots et la dictée.
66
Bibliographie
Bibliographie
Ouvrages
- Andrés Ouzoulias, des méthodes pour enseigner l’orthographe, 2010.
- Cornaire. C, Raymond. P.M, 1999, La production écrite
- G.Vigner, 1982, Ecrire : éléments pour une pédagogie de la production écrite, Paris,
CLE international.
- Maurice Grevisse, André Goosse,La force de l'orthographe, édition 2004,
Bruxelles.
- Robert, geanperre, dictionnaire pratique de didactique du FLE, paris, l’essentiel
français, édition 2008.
- S.Moirand, Situation d’écrit, compréhension / production en français langue
étrangère.
67
Bibliographie
Dictionnaires
Sitographies
- http://www.univ_rouem.fe/civiic/méoiresmastericf/textes/TDE.BAUGE.PDF.
(consulté le 16/03/2016 à 17:10)
- http://correspo.ccdmd.qc.ca/Corr4-1/Lizotte.html (consulté le consulté le
21/04/2016)
- http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/C3%A9critu-re (consulté le
12/03/2016, 14 :27)
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Rectifications_orthographiques_du_fran%C3%A7
ais_en_1990. (consulté le 12/04/2016, à 21 :30)
- http://www.ac-caen.fr/ia61/circos/alencon/blog/public/2012-
2013/docs/typologie_erreurs.doc (consulté le 2/05/2016, 00 :15)
68
ANNEXES
Annexes
70
Annexes
71
Annexes
72
Annexes
73
Annexes
74
Annexes
75
Annexes
76
Annexes
77
Annexes
78
Annexes
79
Annexes
80
Annexes
81
Annexes
82
Annexes
83
Annexes
84
Annexes
85
Annexes
86
Annexes
87
Annexes
88
Annexes
89
Annexes
90
Annexes
91
Annexes
92
Annexes
93
Annexes
94
Annexes
95
Annexes
96
Annexes
97