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Thème
Tout d’abord, je tiens à remerc ier dieu, le généreux, le tout puissant qui
Ensuite pour les membres du jury qui ont accepté d’évaluer et de juger
mon travail.
des sciences économiques qui m’ont aidée tout au long de mon cursus
universitaire.
Enfin, mes sincères remerciements vont à tous ceux qui ont contribué
OUDJEDOUB Ouahiba
I
Dédicaces
soutien sans faille, sans qui rien n’aurait été possible, tout au long de
toujours eu pour vous. Rien au mond e ne vaut les efforts fournis jour
et nuit pour mon éducation et mon bien être. Ce travail est le fruit de
et de sérénité,
m’aiment
Merci à tous.
OUDJEDOUB Ouahiba
II
Liste des abréviations
III
Liste des abréviations
IV
Sommaire
Introduction générale……………………………………………………………………….01
Chapitre I : Notions théoriques sur le tourisme, aménagement touristique et
développement local ……………………………………………………….. ...06
1. Présentation du secteur touristique .…………………………………….…………………06
2. Le développement local ………………………………………………………..………...21
3. L’aménagement touristique …………………………………………………...…………...27
Conclusion…………………………………………………………………………….……..34
Chapitre II : Tourisme, Aménagement touristique et Développement local
en Algérie …………………………………………………..…………………35
1. Le tourisme en Algérie ………………………………………………..…………………...35
2. L’aménagement touristique en Algérie……………………………….……………………47
3. Le développement local en Algérie………………………………………...………………61
Conclusion…………………………………………………………………………….……...67
Chapitre III : Les effets de l’aménagement touristique sur le développement
local…………………………………………………………………………….68
1. Les effets de l’aménagement touristique sur le développement local………………….…..68
1.1. Les effets positifs………………………………………………………………………...68
1.2. Les effets négatifs…………………………………………………………………..........74
Conclusion……………………………………………………………………………………79
Chapitre IV : Description générale de la commune d’Aokas ……………...80
1. Présentation de la commune d’Aokas………………………………………………..…….80
2. Les potentialités touristiques de la commune d’Aokas…..……………………..……..…..93
Conclusion…...………………………………………………………………...…….……...107
Conclusion générale………………………………………………………………………..134
Bibliographie……………………………………………………………………………….137
Annexes……………………………………………………………………………………..141
V
Introduction générale
Introduction générale
Le tourisme est l’un des secteurs les plus dynamiques et dont la croissance est la plus
rapide dans le monde, son émergence et son développement sont liés historiquement à la
révolution industrielle valorisant le travail par sa mesure (temps de travail) et permettant la
réunion de plusieurs facteurs qui ont préludé à l’avènement du tourisme moderne qui été
accompagner par le développement des moyens de transport, urbanisation, l’amélioration du
niveau de vie engendré par l’accroissement des revenus, aussi la mise en place du temps libre
avec la réduction du temps de travail et l’instauration des congés payés, tout sa, rendant la
pratique du tourisme possible.
Le tourisme occupe aujourd’hui une place importante dans l’économie nationale et les
économies internationales, en tant que source de création d’emploi, d’équilibre extérieur,
d’investissement, ses effets d’entrainement sur les autres secteurs, une source importante de
recettes en devises, protection et valorisation des ressources touristiques, stimulation, ainsi
que le développement économique et social dont les stratégies de développement local
occupent une place de plus en plus cruciale.
Certain pays comme les pays développés ont accordé au tourisme une priorité par rapport à
d’autres secteurs dès ses premiers signes de croissance et comme le premier poste de leurs
rentrées en devise, comme la France (première destination touristique mondiale, l’Espagne,
Etats Unies...) en contre partie, plusieurs autre pays en voie de développement n’ont pas
accordé une priorité au tourisme dans ses plans de développement.
L’Algérie par ses variétés paysagères comme elle dispose de l’un des patrimoines
archéologique les plus riches et diversifiés de tout le bassin méditerranéen, cela explique la
richesse des ressources naturelles et culturelles de l’Algérie et qu’elles offrent de larges
possibilités pour le développement de l’activité touristique. Dans sa stratégie de
développement, l’Algérie accordée la part du lion à l’industrie et la dépendance vis-à-vis des
hydrocarbures (la rente pétrolière) qui représente le moteur de l’économie national avec 98%
des exportations. C’est pour cela, qu’il faut se développer d’autres sources de devises hors
hydrocarbures, et le tourisme l’un des secteurs et sources les plus i mportants et rentables.
1
Introduction générale
L’expression de développement local est bien connu à travers le monde et ses actions
impliquent l’amélioration du niveau de vie d’une communauté donnée par une intégration
harmonieuse des actions entre différents secteurs d’activité. En Algérie, le DL apparait à
partir des années 80 après les réformes inst itutionnelles et économiques qu’a connues.
Le DL est suivi par deux sens dont on trouve la durée : qui doit marquer toute démarche de
développement, et l’espace : qui est le territoire local concerné par cette démarche qui est
analysée comme étant une intervention structurée organisée à vision globale, et «…Continue
dans un processus de changement de la société locale en proie de destruction des
structurations1 ».
Les conséquences du tourisme sont importantes sur l’espace, que se soit l’espace littoral, la
haute montagne, ou pour le centre ville. L’aménagement touristique doit réunir trois objectifs
essentiels et contradictoires à savoir : L’aménagement et le développement touristique au
profit des régions réceptrices et de l’économie nationale, axée sur le tourisme, les vacances et
loisirs, et enfin la protection du patrimoine naturel et culturel.
Problématique
L’activité touristique exerce des effets divers et multiples sur une économie et un territoire
donné, ces effets peuvent être de tout types : économique, social et environnemental. Les
résultats de cette étude représentent une réponse à notre problématique fondamentale
suivante :
Quel est le rôle et l’impact de l’aménagement touristique sur la dynamique
locale, notamment, dans le développement de la commune d’Aokas ?
Pour mieux aborder cette interrogation, il reste donc à porter les éléments de réponses aux
questions soujacentes suivantes:
1. Quelles sont les potentialités touristiques qui favorisent la réalisation d’un tourisme
locale dans la zone d’Aokas ?
2. Le tourisme engendre-t-il des bénéfices économiques, et participe au développement
socioéconomique de la commune d’Aokas ?
3. Quel est le rôle des autorités locales et régionales dans le développement du tourisme ?
autrement dit, quelle sont les actions mis en œuvre par les autorités publics et/ou privés
pour lancer se secteur ?
4. Enfin, le tourisme peut-il être une solution pour développer la commune d’Aokas ?
Hypothèses
Pour répondre à la problématique, il y a lieu de formuler des hypothèses permettant de
développer les axes de recherche retenus dans cette étude :
1. Le tourisme apporte des bénéfices économiques et contribue à la dynamisation
socioéconomique de la commune d’Aokas.
2. La place stratégique de la région d’Aokas et ses aspects naturels, culturels et artisanal
admet la mise en œuvre d’un tourisme local ;
3. Le tourisme constitue un facteur de développement de la région d’Aokas ;
4. La ZET comme outil d’aménagement touristique, dont la ZET peut jouer le rôle de
développement local et durable de la commune d’Aokas.
Méthodologie
Pour la réalisation de ce travail, et répondre donc aux questions posées, on a suivi une
démarche méthodologique comportant deux niveaux d’analyse qui se résumes dans les points
suivants :
Une recherche bibliographique et documentaire : comporte la consultation des
ouvrages, travaux et thèses déjà réalisé sur le sujet, les publications des instances
concernées (ministère du tourisme…), revues et périodiques, sites web pour bien cerner le
sujet de notre étude;
Deux enquêtes de terrain par questionnaire, l’une auprès des établissements hôteliers
pour recueillir des informations sur le fonctionnement et l’organisation de leurs activités
dans la commune, et la deuxième auprès des touristes, population et collectivités locales
pour voir leurs avis, leurs contraintes et attentes dans la région, tout en procédant à des
entretiens avec les dirigeants propriétaires des établissements hôteliers, certain
responsables locaux et même les touristes ;
Pour la collecte d’informations et des statistiques concernant notre sujet, nous avons
3
Introduction générale
sollicité, les services locaux disposant d’informations sur le secteur du tourisme (direction
du tourisme, l’APC d’Aokas, la direction de la programmation et de suivi budgétaire
(DPSB) de Béjaia, et se basant sur le cas d’Aokas en tant que notre zone d’étude;
Une présentation détaillée de notre région d’étude (activité économique, géographique…)
a fin de démontrer les potentialités et les faiblesses de cette zone ;
Après avoir confirmé sa vocation touristique, nous analyserons le cas de cette activité
pour voir es-ce-qu’ils ont exploité ses ressources et ses potentialités touristique, a fin de
mesurer le poids économique du secteur et sa contribution au développement de la
commune d’Aokas.
Pour traiter la problématique posée au début, nous avons opté pour le plan suivant :
1. Nous avons commencé notre travail par le premier chapitre intitulé les fondements
théoriques du tourisme, l’aménagement touristique et le développement local ;
2. Dans un deuxième temps, nous traiterons le tourisme, aménagement touristique et
développement local en Algérie dans le quel on essayera de présenter l’état des trois
concepts (tourisme, aménagement touristique et développement local);
3. Le troisième traitera les effets (positifs et négatifs) de l’aménagement touristique sur le
développement local ;
4. Le quatrième chapitre est consacré à la présentation de la zone d’étude, la commune
d’Aokas : données géographiques, économiques, sociales et touristiques;
5. Enfin, on s’intéressera dans le cinquième chapitre à apprécier l’aménagement touristique
dans notre zone d’étude, et l’analyse des données d’enquête et des entretiens effectués
pour démontrer le rôle et l’impact de l’aménagement touristique exercé sur le DL.
Enfin nous voulons indiquer que certaines contraintes que nous avons rencontrées dans la
collecte d’informations :
Des contraintes liées au temps (juste 1 mois après le mois de ramadan) ;
Manque et ancienneté des ouvrages traitant ce sujet dans la bibliothèque centrale, et
même sur le marché ;
Données statistiques faibles, et dans un certain temps indisponibles.
4
Notion théorique sur le
Tourisme Aménagement
Touristique
et développement local
Chapitre I : Notions théoriques sur le tourisme, aménagement touristique et
développement local
Chapitre I
Dans ce premier chapitre nous procéderons l’accent sur les principaux concepts de base
auxquels nous allons référer dans ce travail. Nous allons donc étudier les différents concepts
clés du tourisme, aménagement touristique et développement local. Ces concepts « permettent
une formulation claire des définitions afin de délimiter la portée des concepts et de cerner le
sens des mots dans un contexte bien précis 1».
Les termes « tourisme » et « touriste » fûrent utilisés officiellement pour la première fois
par la société des nations, organisation internationale apparue après la première guerre
mondiale en 1919 pour instaurer la paix en Europe et qui fût remplacée par l’organisation des
nations unies en 1945.
Le mot tour (du verbe tourner) équivaut vers 1200-qui désigne le voyage, promenade,
circonférence d’un lieu. Depuis 1690, il désigne un circuit accompli par un voyageur. Au XVI
siècle, il a été emprunté par la langue anglaise, au sens du voyage circulaire ; dans cette même
langue, vers 1800, est apparu le mot tourist, rapidement (1803) emprunté par le français sous
la forme de touriste qui a lui-même donné tourisme2.
1
S. BOUMOULA : « la problématique de la décentralisation à travers l’analyse des finances publiques
communales : Cas des communes de la wilaya de Bejaïa », mémoire de magistère, faculté de droit et des
sciences économiques, Université de Bejaïa, 2002, P 15.
2
A.REY, « Dictionnaire historique de la langue française », Ed Le Robert, Paris, 1993.
6
Chapitre I : Notions théoriques sur le tourisme, aménagement touristique et
développement local
Le mot tourisme a été inventé par les anglais, car ces derniers avaient pour habitude
d’envoyer leur fils (du moins ceux de la classe aristocratique) pour effectuer un grand tour sur
le continent européen, pour parfaire leur éducation de gentlemen, ce voyage avait au départ
une valeur d’initiation et de découverte des peuples européens et des civilisations du passé
(Rome, la Grèce…) 3. Mais, en remontant plus loin dans le temps, de tels voyages sont
essentiellement destinés à visiter la Grèce antique, comme ce fut le cas chez les praticiens
romains.
Dès lors jusqu’à nos jours, le voyage et les séjours sont les deux critères fondamentaux du
tourisme. Des premiers voyageurs aux flux touristique de masse, de nombreuses pratiques ont
évolué en fonction des facteurs socioculturels et socioéconomiques.
C’est à partir de 1820-1830 que de nombreuse familles vinrent véritablement s’installer sur
les côtes méditerranéennes essentiellement la Riviera Liguro azuréenne et le Lido vénitien,
avant l’essor d’autres destinations.
La période entre les deux guerres mondiales n’était pas propice au tourisme. Ceci
s’explique par des raisons socioéconomiques liées aux difficultés de reprise après la première
guerre mondiale et la crise des années 1930, et géopolitique avec la montée du fascisme et du
nazisme en Europe.
Après l’apparition du mythe du congés payé en 1936 limité au cas de la France puis
l’allongement de ce phénomène dans la partie de l’Europe occidentale et au japon, il fallut
attendre la fin des hostilités et le reprise économique des trente glorieuses (1950-1980) pour
assister à l’expansion et la mondialisation du tourisme de masse touchant l’ensemble des
classes sociales.
3
HOERNER Jean Michel : « géographie de l’industrie touristique », édition Ellipses, 1997, p21.
4
Rapport publié par L’OMT, le 16 janvier 2012.
7
Chapitre I : Notions théoriques sur le tourisme, aménagement touristique et
développement local
Le tourisme peut être défini de diverses manières. En effet, La commission des statistiques
des Nations unies, en 1993, précise la définition et caractérise le tourisme comme : « le
tourisme est l’ensemble des activités déployées par les personnes au cours de leurs voyages et
de leurs séjours dans des lieux situés en dehors de leur environnement habituel, à des fins de
loisirs, pour affaires et autres motifs non liés à l’exercice d’une activité rémunérée dans le
lieu visité5».
Selon l’OMT alors, « le tourisme est un déplacement hors de son lieu de résidence habituel
pour plus de 24 heures, mais moins de 4 mois, dans un but de loisirs, un but professionnel ou
sanitaire (tourisme d’affaire et tourisme de santé) »6.
Le changement de lieu, la durée et les motifs du séjour, les trois caractéristiques du
tourisme, déterminent ses formes, la classification des touristes et la répartition des nuitées.
Sur cette base, on distingue le tourisme intérieur, le tourisme extérieur (avec franchissement
de frontières) et les motifs. La mesure de l’impact, généralement économique, se fait à partir
des nuitées.
D’après ces définitions, nous pouvons dire que le tourisme est le fait de voyager dans, ou
de parcourir pour son plaisir, un lieu autre que celui où l’on vit habituellement, ce qui peut
impliquer la consommation d’une nuitée auprès d’un hôtelier et éventuellement la réservation
de titre de transport. Initialement uniquement rattaché aux loisirs et à la santé, le tourisme
englobe désormais l’ensemble des activités économiques auxquelles la personne fait appel
lors d’un déplacement inhabituel (transport, hôtels, restaurants, bars...etc.).
5
OMT « Le tourisme un atout à développer », rapport présenter par FRENAUD (Chasse Bourg) 2001, sur le site
internet www.world-tourism.org
6
www.unwto.org/fr
7
Définition selon le ministère du tourisme et de l’artisanat « Analyse du système existant en Algérie », disponible
sur le site internet www.circa.europa.eu
8
Trésor de la langue française informatisé, disponible sur le site http://cnrtl.fr/definition/tourisme et touriste
8
Chapitre I : Notions théoriques sur le tourisme, aménagement touristique et
développement local
« un visiteur temporaire ; séjournant au moins 24 heures dans un autre pays et dont les motifs
du voyage peuvent être groupés en loisirs (vacances, agrément…), mission, affaire, famille ».
La durée du séjour permet de distinguer deux catégories de visiteurs :
Le touriste de séjour : c’est celui qui passe au moins une nuit (au plus un an) hors de
son environnement habituel.
Le touriste international : « toute personne qui passe au moins une nuit dans un pays
autre que son pays de résidence, sans y exercer une activité rémunérée localement 9 ».
Résidents : ce sont, les voyageurs autres que les non résidents et les excursionnistes
en croisières maritime. On notera que tous les nationaux, y compris donc les résidents à
l’étranger sont considérés comme résidents.
Non-résidents : ce sont les touristes, les excursionnistes et les voyageurs en transit à
l’exclusion des excursionnistes en croisières maritimes.
Voyageur : Un voyageur est une personne « qui se déplace entre deux ou plusieurs
pays ou entre deux ou plusieurs localités dans son pays de résidence habituelle10 ».
Tout personne entrant un autre pays a part son lieu de résidence, quel que soit le raison
de son déplacement ou sa nationalité, exception faite des excursionnistes en croisière
maritime11 considérer comme un voyageur.
Visiteurs : « toute personne qui se rend dans un autre pays que celui où elle a son lieu
de résidence habituelle, pour toute autre raison que celle d’y exercer une profession
rémunérée dans le pays même 12».
Le loisir, la détente et les vacances : cohabitent avec les séjours pour des raisons de
santé, les visites à des parents et amis, les manifestations sportives et les pèlerinages 13.
Entrée : on considère comme entrant, un voyageur qui met ces pieds sur un territoire
national, hors de l’air de transit.
Excursionniste : un excursionniste est un visiteur temporaire, dont le séjour ne
dépasse pas 24 heures dans un pays, y compris les voyageurs en croisières maritimes, à
l’exclusion des voyageurs qui juridiquement ne pénètrent pas sur le territoire du même pays,
ainsi que les limitrophes travaillant dans ce pays (l’excursionniste, dont le séjour dans le pays
visité dure moins de 24 heures et qui ne passe pas la nuit sur place
Le tourisme intérieur : qui regroupe le tourisme interne (résidents visitant leurs pays)
et le tourisme récepteur (non-résidents visitant un autre pays que le leur).
Le tourisme national : qui regroupe le tourisme interne et le tourisme émetteur
(résidents d’un pays visitant d’autres pays).
Le tourisme international : le tourisme international inclut les voyages
professionnels en plus des séjours d’agrément, à la condition que l’étranger ne travaille pas
pour une entreprise implantée dans le pays de destination (comprend le tourisme récepteur et
9
OMT
10
Nations Unies, 1993.
11
Les excursionnistes en croisière maritime est tout visiteurs qui arrive et sort sur le même bateau et qui y log
pendant tout la durée de son séjour.
12
Girard GUBILATO ; Ecot ; Ed Delta seps suisse, 1983, cité par TESSA Ahmed : « économie touristique et
Aménagement du territoire » ; Ed o.p.a., Alger 1993, p 30.
13
Pour Stock M., cela revient à « admettre, par exemple, que le pèlerinage des Croisés à Jérusalem serait une
forme de tourisme ! », Stock M. (dir.), 2003, Le Tourisme. Acteurs, lieux et enjeux, Paris, Belin, p13.
9
Chapitre I : Notions théoriques sur le tourisme, aménagement touristique et
développement local
le tourisme émetteur).
Source : OMT ; séminaire d’Abidjan, May 2008, cité par Bougandoura Hamza : « l’impact du tourisme sur le
développement local cas de la côte Est de la Wilaya de Bejaia », 2011. P 8.
10
Chapitre I : Notions théoriques sur le tourisme, aménagement touristique et
développement local
est aussi un package qui se présente comme une séquence de produits et services marchands
(Réservation, transport, hébergement, restauration, visites…) 14.
Le produit touristique est un mélange d’éléments qui présente un tous indivisible, seule la
combinaison des facteurs de l’offre originale et des facteurs de l’offre dérivée permet de
satisfaire des besoins touristique 15.
Un produit touristique est la résultante de la combinaison de plusieurs éléments nécessaires
ou utiles aux touristes : transport, hébergement, location de véhicule, restauration, les activités
artisanales et traditionnelles, prestation de loisirs, prestation de services (guidage…). On parle
généralement de produit touristique ou de package quand on assemble au moins deux de ces
éléments pour les vendre de manière forfaitaire 16.
Schéma 02 : Degré d’intégration des prestations constituant un produit touristique
D’après le Schéma 02, on peut déduire que celui-ci est un produit particulier qui présente
plusieurs caractéristiques, en raison de sa relation étroite avec les données géographiques,
climatiques et historiques, le produit touristique ne peut en aucun cas être expédié. Cette
absence de mobilité a plusieurs conséquences. Le touriste doit se déplacer sur le lieu de la
production du produit touristique pour le consommer. Ce déplacement découle aussi plusieurs
effets associés aux phénomènes touristiques (effets sociaux, culturels et politiques).
La production et la consommation du produit touristique se font au même endroit et au
même moment. Il est donc impossible de stocker le produit touristique, on ne stocke pas les
nuits d’hôtels, les jours ensoleillés ou les places dans les moyens de transport, comme on
stocke les produits agricoles ou manufacturiers. Une infrastructure d’hébergement ou de
14
Lozato Giotart et Balfet : « mangement du tourisme », 2007, p. 71.
15
TESSA Ahmed ; « économie touristique et aménagement du territoire », office des publications universitaire,
Alger, p30.
16
Gerar Guibillato : « Economie touristique », Edition : Delta Spes, Suis, 1983, p.53.
11
Chapitre I : Notions théoriques sur le tourisme, aménagement touristique et
développement local
transport non utilisée pendant une période ne peut être reportée sur une autre période.
Le produit touristique est souvent inélastique, c’est à dire relativement peu adaptable en
cas de changement dans la demande ou en cas de besoin de conversion de ses composantes
vers d’autres secteurs. Cela s’explique par la forte de proportion des investissements matériels
dans le secteur touristique (hôtels, centres de vacance). Le produit touristique est de plus en
plus coproduit par le prestataire et le candidat au tourisme. Le touriste peut aussi construire
lui- même son produit touristique en agençant à sa façon, ses différentes composantes
(transport, animation et hébergement).
1.3.2. Ses composants
En premier lieu, on doit commencer par l’offre touristique, puis nous passerons à la
demande touristique en second lieu.
1.3.2.1. L’offre touristique
C’est l’ensemble de biens et services touristiques pouvant-être présentés sur le marché à un
prix donné et pouvant satisfaire la demande potentielle des consommateurs.
L’offre touristique se compose de plusieurs éléments qui peuvent être regroupés en deux
catégories : l’offre originale, l’offre dérivée.
L’offre originale : elle se compose de toutes potentialités touristiques qui sont les
conditions de base du développement touristique et qui induisent les activités touristiques.
Elle regroupe :
- Les ressources naturelles : elles constituent les disponibilités et les données de la
nature à la société, comme : le climat, soleil, les montagnes, plages, lacs, cascades, faunes,
flores…).
- Ressources crées par l’homme : c’est l’ensemble des monuments historiques et
architecturaux, traditions, coutumes, art culinaire, musiques, la danse, la cité, les musées, les
espaces de détente, les festivals et spectacles, (ressources socioculturelles qui représente tout
éléments de l’activité humaine).
L’offre dérivée : elle se compose de toutes les infrastructures mises en place par
l’homme afin d’exploiter les ressources touristiques. On distingue :
- Les moyens de transport : le tourisme sans voyage n’aura pas de sens. Les moyens
de transport rendent les zones enclavées accessible.
- Hébergement : il existe plusieurs types d’hébergement ; à savoir : L’hôtellerie de
gastronomie, les résidences secondaires, les locations meublées, les gîtes ruraux, les villages
de vacances, les camps de colonies de vacances, les campings et les auberges de jeunes.
- Equipement distractifs : En parallèle à l’hébergement et à la nourriture, le touriste
demande l’animation et l’ambiance des lieux de sa résidence, cette activité est assurée par
groupes d’équipement :
Les équipements sportifs : Stade, sport nautique, jeux terrestres et sports divers.
Les équipements culturels : comme le théâtre, le cinéma et le musée.
Les équipements de divertissements : à titre d’exemple, casinos, bars et
discothèques.
Le produit touristique est composé de biens matériels et de prestations immatérielles. Il
se distingue par plusieurs caractéristiques :
12
Chapitre I : Notions théoriques sur le tourisme, aménagement touristique et
développement local
13
Chapitre I : Notions théoriques sur le tourisme, aménagement touristique et
développement local
culturel définit les produits dont le but est l’enrichissement culturel du voyageur au contact du
pays visité, La visite des musées et la fréquentation des salles de spectacles en sont les formes
traditionnelles, dans le culturel figurent les différentes formes du tourisme fondées sur un
loisir intellectuel ou spirituel puisque il englobe le tourisme religieux, il est également
légitime d’y intégrer les théâtres, cinémas, festivals, certain parc, , monuments, intérêt, pour le
folklore, l’artisanat, la gastronomie et les sites classés.
1.4.3. L’Agrotourisme
«L’agrotourisme est un secteur d’activité qui a une relation étroite et objective avec
l’exploitation agricole. Il comprend une importante offre de prestations ainsi que des produits
de l’exploitation. L’agrotourisme se caractérise de par ses multiples activités dans les
exploitations et permet aux hôtes et visiteurs de participer à la vie agricole et fermière 17».
L‘Agrotourisme est une activité touristique qui est complémentaire à l’agriculture et qui a
lieu dans un espace d’exploitation agricole. Il met en relation des productrices et des
producteurs agricoles avec des touristes et permet à ces derniers de découvrir le milieu
agricole (dans rôle de favoriser la découverte du milieu rural et des produits régionaux, de
mettre en valeur les paysages ruraux…) 18.
1.4.4. Le tourisme industriel
Représente toutes formes de visites d’usines effectuées par des touristes, des étudiants, des
professionnels ou des particuliers, il devient de plus en plus fréquent et attire de plus en plus
de visiteurs.
En effet, plusieurs entreprises introduisent déjà ces journées dans leurs dépenses
mensuelles dans le but de s’ouvrir au monde, et la plus part des étudiants établissent à
l’avance des programmes de visite d’usines pour mettre en pratique leur études théoriques.
1.4.5. Le tourisme de montagne
Ce type de tourisme est lié à la nature à savoir :
Le tourisme montagnard 19est le tourisme dans les massifs montagneux, ses origines
remontent au 19ème siècle avec l’avènement de la montagne comme lieu de détente. De nos
jours, le tourisme de montagne est le plus souvent associé au tourisme sportif, à cause des
sports d’hiver et d’activités sportives comme le rafting, la course ou la randonnée en été.
Le tourisme de montagne est à double effet, d’un côté grâce au tourisme les habitants de
ces régions peuvent vivre des recettes touristiques et endiguer la migration vers la vallée et
d’un autre côté, il nécessite de contrôler les flux touristique afin de préserver l’environnement.
Selon la TIES (The International Ecotourism Society/Société Internationale de
l’Ecotourisme), le tourisme vert est un voyage responsable dans des environnements naturels
où les ressources et le bien-être des populations sont préservés.
Ce type du tourisme favorise la protection des zones naturelles en procurant des avantages
économiques aux communautés d’accueil et aux organismes qui veillent à la protection des
zones naturelles, et en faisant prendre conscience aux habitants du pays comme aux touristes
de la nécessité de préserver le capital naturel et culturel.
17
MUNZ Gustav : « définition de l’office fédéral de l’agriculture », juin 2009.
18
YVES Tinard : « ou tourisme technique », 1997, p 25.
19
http://www.memoireonline.com/
14
Chapitre I : Notions théoriques sur le tourisme, aménagement touristique et
développement local
Ces dernières années ont été caractérisée par une reprise économique mondiale au point
mort, d’importants évènements, fais et des changements politiques au Moyen-Orient et en
Afrique du Nord, et par des catastrophes naturelles au Japon. De toutes les régions, l’Europe,
au regard de sa position dominante à la fois comme destination touristique et comme région
20
Faite saillants OMT, Edition 2013.
15
Chapitre I : Notions théoriques sur le tourisme, aménagement touristique et
développement local
émettrice de touristes qui à mieux tiré son épingle du jeu par une augmentation de 6% (elle a
accueilli 29 millions d’arrivées de touristes internationaux supplémentaires en 2013, portant
leur total à 563 millions), Les Amériques (+4%) ont vu s’accroître leurs arrivées de 6
millions, à 169 millions et l’Amérique du Sud obtient les meilleurs résultats des sous-régions
avec plus de 10% des arrivées touristique.
En termes relatifs, la croissance a été plus prononcée dans la région Asie-Pacifique (+6%)
où le nombre de touristes internationaux a augmenté de 14 millions pour atteindre 248
millions. L’Afrique (+6%) a attiré trois millions d’arrivées supplémentaires grâce auxquels
elle a marqué un nouveau record de 56 millions). L’Afrique en 2012 s’est maintenue à 50
millions d’arrivées internationales.
Le Moyen-Orient a subi une baisse estimée à 5 millions d’arrivées de touristes
internationaux en 2012, soit une diminution de 2 ,9%, ramenant le total à 52 millions21.
Cependant, des destinations telles que l’Arabie saoudite, Oman et les Émirats arabes unis ont
connues une croissance soutenue.
1.5.1. Arrivées et Recettes Touristiques Internationales durant la dernière décennie
Le secteur du tourisme a poursuivi son accélération d’une année à l’autre dans l’économie
mondiale et notamment au cours de la dernière décade. Le tableau 01 représente le nombre de
touristes atteint en 2012 plus d’un milliard (1.035). le taux moyen de croissance des flux
internationaux s’établit à 4% pendant la période 2000-2010, excepté pour l’année 2009,
durant lequel une diminution a été enregistrée au niveau des arrivées touristiques (-3,9%)
comme des recettes du tourisme (-4,1) à cause de la crise économique mondiale, le secteur a
maintenu sa croissance dans l’économie mondiale. En quelques années, le secteur a compensé
les pertes découlant de la crise.
Tableau 01: Arrivées et Recettes Touristiques Internationales durant la dernière
décennie
Années 2000 2005 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014*
Nombre de touristes 678 807 927 891 949 995 1.035 1.087 1.135
(millions de personnes)
Variation annuelle (%) 8,1 5 ,9 2,0 -3,9 6,5 4,9 4,0 5,0 4-4,5
Recettes du tourisme 475 679 941 853 927 1.030 1.079 1 159 -
(milliards USD)
Variation annuelle (%) - 7,3 6,3 - 4,1 8,2 7,7 4,8 5,0 -
*Prévision
21
Faite saillants OMT, Edition 2013.
16
Chapitre I : Notions théoriques sur le tourisme, aménagement touristique et
développement local
1000
900
800
700 Nombre de touristes (millions de
personnes)
600
500 Variation annuelle (%)
400
Recettes du tourisme (milliards
300
USD)
200
Variation annuelle (%)
100
0
-100
17
Chapitre I : Notions théoriques sur le tourisme, aménagement touristique et
développement local
60
50
Europe
40
Asie et Pacifique
30
Les deux
Amériques
20 Afrique
10
0
2000 2010 2011 2012 2013
18
Chapitre I : Notions théoriques sur le tourisme, aménagement touristique et
développement local
Graphique 04: Les recettes du tourisme international par région (en milliards $)
1000
900
800
700
600
500 Année 2000
400
300 Année 2010
200
100 Année 2011
0 Année 2012
Année 2013
Les recettes du tourisme international, en général, ont connu aussi une tendance croissante.
Comme montre le tableau 03, les recettes du tourisme mondial ont enregistré une croissance
remarquable dans la dernière décennie. En triplant leurs recettes de tourisme en dix ans,
l’Asie Pacifique, l’Afrique et le Moyen Orient ont dépassé la moyenne de performance
mondiale. Les recettes de tourisme en Europe et dans les deux Amériques ont également
augmenté. En dépit de la baisse des recettes de tourisme au Moyen Orient en 2011, ce secteur
a fait preuve d’une légère augmentation en 2012. Conformément à l’OMT, les données
disponibles sur les recettes du tourisme international pour les neuf premiers mois de 2013 ont
fait état d’une tendance positive en matière de recettes de tourisme, laquelle se confirme par
les arrivées touristiques en 2013 22.
En chiffre 23, les recettes des destinations du monde entier ont augmenté de 81 milliards de
$EU (34 milliards d’euros, comparativement moins en raison de la dépréciation du dollar) qui
s’ajoutent aux 1 078 milliards de $EU (839 milliards d’euros) de 2012. L’Europe, qui
absorbe 42% de l’ensemble des recettes du tourisme international, a enregistré la plus forte
croissance en 2013, avec 35 milliards de $EU supplémentaires lui permettant d’atteindre 489
milliards (368 milliards d’euros). Les destinations de l’Asie-Pacifique représentent 31% de
toutes les recettes touristiques ont accru leurs revenus de 30 milliards de $EU, les hissant à
359 milliards (270 milliards d’euros). En Amérique avec une part de 20%, les recettes ont
augmenté de 16 milliards de $EU jusqu’à 229 milliards (173 milliards d’euros). Au Moyen-
Orient une part de 4%, les recettes touristiques totales sont estimées à 47 milliards de $EU
(36 milliards d’euros) et en Afrique (part de 3%) à 34 milliards de $EU (26 milliards
d’euros). En chiffres relatifs, c’est en Asie-Pacifique que les recettes ont le plus vite
augmenté (+8%). Viennent ensuite les Amériques (+6%) et l’Europe (+4%).
22
OMT, Volume du Baromètre du Tourisme, 12 janvier 2014.
23
OMT, Le tourisme international génère des recettes d’exportation de 1,4 billion de $EU, 14 mai, 2014.
19
Chapitre I : Notions théoriques sur le tourisme, aménagement touristique et
développement local
2. Le développement local
Le développement local, est un concept bien documenté et bien connu à travers le monde
et ses actions impliquent l’amélioration du niveau, du cadre de vie d’une communauté donnée
par la participation active, harmonieuse de tous les acteurs locaux d’un territoire donné pour
identifier et réaliser les programmes qui correspondent à la mise en valeur des atouts de ce
territoire.
Dans cette section qui sera consacrée pour le développement local vise à présenter un
aperçue général sur le concept du développement local.
24
OMT, Infographique : Arrivées de touristes internationaux en 2013, édition, 14 mai, 2014.
25
BELLACH. Y, mémoire de magister : « Essai d’évaluation des effets de l’ajustement structural sur le
développement local », Bejaia, 2001, p10.
20
Chapitre I : Notions théoriques sur le tourisme, aménagement touristique et
développement local
26
BELLATAF. M et IDIR. A : « Le développement local : quelques éléments théoriques », le colloque
international, Articulation espace local-espace mondial enjeux, problèmes et perspectives », Bejaia, 2006, p7.
27
Georges Bertin et collaborateur : « développement local et intervention sociale », Ed l’Harmattan 2003, P12.
28
OCDE « Réussir le changement : entrepreneuriat et initiative locales », Ed Paris, 1990, P3.
29
Georges Bertin et collaborateur : « développement local et intervention sociale », Ed l’Harmattan 2003, P15.
21
Chapitre I : Notions théoriques sur le tourisme, aménagement touristique et
développement local
communautaires ».30
De même jean Bonnal31 reconnaisse que le développement local est un phénomène qui se
produit une fois que les acteurs locaux exploitent les opportunités et les ressources offertes
par un territoire donné, pour lui les facteurs économiques, sociaux et culturels doivent être
réunis par ce phénomène (DL) qui exige une synergie entre les citoyens et les élus locaux en
vue d’atteindre la réussite totale. De ce fait, « le développement local est expiration de la
solidarité locale créatrice de nouvelles relations sociale et se manifeste par la volonté des
habitants de microrégion de valoriser les richesses locales se qui créer de développement
économique »32.
Mais pour Greffe 33 la mondialisation et la coordination des ressources et des énergies d’un
territoire donné contribuent à la diversification et à l’enrichissement des activités
économiques et sociales qui constituent la clé de phénomène du développement local. Il sera
donc le produit des efforts de sa population, il métra en cause l’existence d’un projet de
développement intégrant ses composants économiques, sociales et culturelles, il fera d’un
espace contigüité un espace de solidarité active.
Le développement local est le contrat de proximité entre les citoyens et leurs richesses, ce
contrat constitue une condition importante pour la concrétisation de développement local ,
car c’est grâce à cette dernière (transaction ) située à trois rangs34 (régulation politique ;
durant laquelle la décentralisation des politiques d’emploie et les valeurs de la concertation et
de la démocratie anticipent le développement local, intervention sociologique ; où l’économie
solidaire est conduite par le processus de développement local qui est un système d’action et
de création de institutionnelle et la planification économique qui se traduit par un mouvement
créateur de ressource territoriales) que le citoyen s’engage dans des actes permettant de créer
de la valeur.
30
Oens Ndiaye BIRANE : « Rôle des ONG dans la décentralisation pour un développement local », In les
cahiers du congrès, n°1, Janvier 1999, p37.
31
Samba DIAO, Mémoire de magister : « Décentralisation et développement local. Participation populaire au
développement urbain : cas du conseil de quartier », de Diamaguène (commune de Saint-Louis, 2003-2004, p30.
32
Gurgou J L : « Le DL: espoirs et freins, revue correspondance municipale », n°246, mars 1984, p66.
33
Greffe X : « Territoire en France, les enjeux économiques de la décentralisation », Ed Economica, 1984, p96.
34
Pierre-Noel DENIEUIL : « introduction aux théories et quelques pratiques du développement local et
territorial : analyse et synthèse bibliothèque en écho au séminaire de Tanger », 25-27 novembre 1999, p2.
35
Claude JACQUIER : « Les villes européennes face aux enjeux de développement durable », université Pierre
Mendès France, septembre 2005, p4.
22
Chapitre I : Notions théoriques sur le tourisme, aménagement touristique et
développement local
Pour Bernard Pecqueur, « Le développement local, sous ses aspects les plus spontanés,
décrit les modalités d’adaptation et d’initiative autonome des producteurs de biens et services
aux mutations profondes que connaît l’économie mondiale. Ce passage par une
reterritorialisation des stratégies d’acteurs s’accompagne d’une mondialisation des
échanges. Cela tendrait à démontrer que, aujourd’hui, l’internationalisation des marchés
exige comme qualité première la capacité à innover, plus que la seule capacité à produire. Le
territoire devient le creuset des mutations planétaires. Bref, le local et le mondial sont les
deux facettes d’un même mouvement d’ajustement. Le développement local n’est pas une
idéologie en ce sens qu’il ne trace pas de chemin prospectif unique ».37
Vachon, Tremblay, et Gouttebel s’entendent pour dire que « Il n’y a pas de modèle unique
de développement local, celui-ci comporte une dimension territoriale et s’appuie sur une
force endogène et fait appel à une volonté de concertation et la mise en place de mécanismes
de partenariat et de réseaux, il intègre des dimensions aussi bien sociales qu’économiques.
L’approche du développement local implique aussi une stratégie participative et une
responsabilisation des citoyens envers la collectivité ».38Cette définition met l’accent sur
l’importance du facteur humain et la nécessité de mettre en place des mécanismes de
partenariat et de réseaux afin de réussir un développement local.
36
Georges Bertin et collaborateur : « développement local et intervention sociale », Ed l’Harmattan 2003, p192.
37
BERNARD Pecqueur : « Le développement local », Syros, alternatives économiques, 2ème Edition, 2000,
Paris, P 129.
38
PAUL Prévost : « le développement local : contexte et définition », Université de Sherbrooke, P 15.
23
Chapitre I : Notions théoriques sur le tourisme, aménagement touristique et
développement local
c) Un partenariat fort
Elle s’appuie aussi sur une notion forte de partenariat : l’ensemble des acteurs, des réseaux
sont invités à mettre en évidence leurs complémentarités pour conduire le processus, du
diagnostic au déroulement et à l’évaluation, en conjuguant les orientations définies par les
instances supérieures avec les aspirations des groupes locaux.
L’apport et le rôle de la commune pour le développement local est crucial, elle doit se
joindre à tous les domaines (économique, social, environnemental, culturel et artisanal,…).
Pour assurer les fonctions de développement local, les communes entravent des handicapent à
trouvées les moyens et ressources financières à cause de développement et dynamisme
économique.
Ces facteurs qu’énumère X.GREEF 39 se référant à la capacité d’un milieu à innover, c’est-
à-dire les aptitudes d’un territoire à produire son développement, on les présente comme suit:
a) Les facteurs territoriaux : Ce sont des facteurs qui peuvent attirer des nouvelles
entreprises à s’implanter dans le territoire à s’investir.
b) Les facteurs économiques : Ce sont des facteurs indispensables pour le
développement tels le capital, les ressources naturelles, les équipements, les infrastructures de
39
Greffe Xavier, Op, Cite, p38.
24
Chapitre I : Notions théoriques sur le tourisme, aménagement touristique et
développement local
transport et de communication.
c) Les facteurs sociaux : Ces facteurs peuvent générer et porter le développement local,
qu’on ne peut pas faire stimuler les entreprises dans dés ert social et culturel.
40
BRUNET Bernard, jacqueline Mangin dans le guide de « développement local », Harmattan, Paris, 1999, P 02.
25
Chapitre I : Notions théoriques sur le tourisme, aménagement touristique et
développement local
3. L’aménagement touristique
Cette section sera consacré pour l’aménagement touristique proposera d’appréhender les
notions liées au territoire, et son aménagement, ont passera ensuit à étudiera l’aménagement
touristique en tant que l’aménagement touristique l’une des composantes de AT.
L'aménagement est une action volontaire portée sur des territoires à des échelles plus ou
moins grandes: locale, régionale, nationale. Il s'agit d'une politique publique qui renvoie à une
philosophie d'action et non à une philosophie du « laisser-faire ». Ses objectifs consistent à
41
Ressources pour la classe de première des séries générales, « Géographie : Aménagement, développement et
prospective des territoires », France et Europe, BO spécial n°9 du 30 septembre 2010, P1.
26
Chapitre I : Notions théoriques sur le tourisme, aménagement touristique et
développement local
mieux distribuer des activités sur un territoire (réduire les inégalités territoriales) et à
améliorer les performances globales de ces territoires.
Le territoire
Le terme territoire dérivé de nom latin terra, qui signifie l’espace 42 de terre approprie, il est
déjà utilisé dans son sens juridique par CICERON et PLINO pour exprimer une prise de
possession de l’espace grâce à un système administratif et industriel. Plusieurs auteurs ont
définies le territoire comme :
« En toute rigueur, on ne doit pas parler du territoire mais des territoires au pluriel parce
que à la différence de la notion d’espace, celle du territoire a un contenu précis et concret, il
s’agit d’une portion déterminée de l’espace géographique qui a ses c aractéristiques43 ».
Pour Lorthiois « Un territoire est un espace physique dont les limites sont définies par des
critères géographiques, administratifs, historique, économique, humains,…(…) « Or le
territoire doit être considéré comme un facteur vivant, flexible. A l’intérieur d’un projet de
développement global, le territoire pourra être à géométrie variable, selon l’action visée et
les critères fixés pour sa réussite. Il n’existe pas un découpage territorial bon ou mauvais
pour tel ou tel objectif ou action44 ».
45
LIONNEL. Villard : « proximités et développement territorial », Industrie et recherche publique à Grenoble à
travers le réseau des doctorants en convention CIFRE, Master2 « Ville, Montagne et Durabilité », encadré par
BERNARD Pecqueur, septembre 2005, disponible sur le site internet www.reseaches-nanoclusters.eu.
46
DREYFUS Catherine - Signoles : « L’espace touristique », Ed, BREAL, Paris 2002, P9.
47
PARGEP, Projet d’appui au renforcement de la gestion publique en Haïti : « Aménagement du territoire,
enjeux, gouvernance et reconstruction », P3.
27
Chapitre I : Notions théoriques sur le tourisme, aménagement touristique et
développement local
idéologiques, les positionnements d’acteurs sociaux. Donc, le territoire est tout, sauf figé, il
est le produit des rapports sociaux. Chaque territoire recèle par principe un ou plusieurs
potentiels qui ont vocation à être mis en valeur.
L’aménagement du territoire
Selon M. BELATTAF : ‹‹ Il consiste en une politique volontariste, par la quelle l’Etat vise
à corriger les disparités de développement qui proviennent d’un laisser faire 48 ››.
L’aménagement se base sur des actions volontaires des pouvoirs publics, possédant double
caractère, créateur et ordonnateur, dans le but de répondre à des fins sociales et économiques.
L’aménagement du territoire a d’autres caractères ajoutant aux deux précédant :
48
BELATTAF Matouk : « localisation industrielle et aménagement du territoire››, Alger, office des
publications universitaires, Edition n° 4718, 2009, P187.
49
Idem, P 127.
50
PIERRE Marlin : « L’aménagement du territoire », Ed Presses universitaire de France, Paris 2002, P448.
28
Chapitre I : Notions théoriques sur le tourisme, aménagement touristique et
développement local
Les acteurs de l’aménagement du territoire sont tous ceux qui interviennent directement ou
indirectement à accomplir celui-ci à différent niveaux : « dans la création et le fonctionnement
des forces économiques, démographiques, sociale,…ect.et dans l’élaboration et la décision de
la politique de l’aménagement du territoire ; dans son financement et son exécution »51.
3.1.1.1. L’Etat
Les collectivités locales sont les démembrements de l’Etat, mais avec les réformes de la
décentralisation, l’aménagement du territoire est devenu une affaire locale. Elles s’occupent
de l’aménagement régional et urbain, elles s’intéressent à l’espace locale. Cependant les
orientations de l’aménagement régional et local doivent être cohérentes avec la politique
nationale de l’aménagement du territoire. L’aménagement du territoire local doit favoriser le
développement local, lequel doit participer au développement national.
3.1.1.3. L’entreprise
Dans une économie, la production est principalement issue de l’activité d’une entreprise.
Cette dernière représente un acteur principal de l’aménagement du territoire. D’une part elle
contribue au développement du territoire et ce par la création de l’emploi et des richesses, et
d’autre part elle contribue à former son offre.
51
LEDIASCORN Yves : « LA France un territoire à réaménager », « les acteurs de l’aménagement du
territoire », Ed, Marketing, Copyright 1995, P 27.
29
Chapitre I : Notions théoriques sur le tourisme, aménagement touristique et
développement local
dernière est souvent analysée comme un jeu concurrentiel. Un jeu dans lequel les collectivités
chercheraient à attirer le maximum d’entreprises sur leurs sites afin de bénéficier de plusieurs
avantages tels que la création de l’emploi.
Le développement économique
52
BEAUDET. G, Nadeau. R, CAZELAIS.N. p 94.
53
DRYFEUS-SIGNOLES Catherine : « l’espace touristique», ED BREAL, PARIS 2002, P14.
30
Chapitre I : Notions théoriques sur le tourisme, aménagement touristique et
développement local
54
DEWAILLY-Jean-Michel : « tourisme et aménagement en Europe de nord », Ed Masson, Paris 1990, P 155.
31
Chapitre I : Notions théoriques sur le tourisme, aménagement touristique et
développement local
Le Schéma Nationale d’Aménagement du territoire « SNAT » est un acte par lequel l’Etat
affiche son projet territorial. Le SNAT 2030 montre donc comment l’Etat compte assurer,
dans un cadre de développement durable, le triple équilibre de l’équité sociale, de l’effic acité
économique, et de la soutenabilité écologique, à l’échelle du pays tout entier pour les vingt
années à venir.
55
SDAT 2030, « le diagnostic, audit du tourisme algérien », p 09.
56
Extrait du message de Monsieur ABDELAZIZ Bouteflika Président de la République algérienne aux
participants aux assises nationale et internationales sur le tourisme tenues à Alger en 2008 sur le site internet
www.mta.gov.dz
32
Chapitre I : Notions théoriques sur le tourisme, aménagement touristique et
développement local
Le pôle touristique est une combinaison sur un espace géographique donné d’unités
touristiques (équipements d’hébergement et de loisirs) et d’activités touristiques en synergie
avec un projet de développement territorial. Le pôle touristique est multidimensionnel ;
il intègre des logiques sociales (besoins primaires de la population), culturelles,
territoriales, commerciales (prise en compte des attentes du marché). Le périmètre
géographique peut intégrer ou non une ou plusieurs ZET.
Conclusion
Le tourisme constitue l’une des industries les plus florissantes au monde par sont apport
socio-économique. Les pays en développement font de ce secteur un outil de développement
particulièrement prometteur.
57
ALLOUI Linda, AMI Moussa : « cours d’Aménagement touristique », OPU, Ed.2.04.5213, 2O11. P 27.
33
Tourisme Aménagement
Touristique et
développement local en
Algérie
Chapitre II : Tourisme, Aménagement touristique et Développement local
en Algérie
Chapitre II
1. Le tourisme en Algérie
L’histoire de l’Algérie est celle d’un pays riche d’événements qui l’ont marqué et
réputé pour sa situation géographique idéale et parfaite qui donne naissance à de beaux
paysages et endroits féeriques. L’Algérie possède du Nord au Sud et d’Est à l’Ouest,
une nature et un climat spécifique. On trouve au nord la mer méditerranéenne avec ces plages
aux multiples visages et des montagnes qui ont fait rêver de multiples touristes sans oublier le
désert Algérien avec son vaste territoire et multiple sites touristiques et son parc
archéologique. Malgré tous ces avantages naturels culturels et historiques qui peuvent
répondre à une demande variée, ce secteur de l’activité économique et sociale n’a pas été
suffisamment exploité.
Les force du secteur du tourisme Algérien sont nombreuses, mais nous nous arrêtons sur
les quelles qui constituent les éléments attractifs (ressources naturelles et culturelles).
L’Algérien s’étend sur 1622 km de linéaire côtière méditerranéen, et s’enfonce sur plus de
2000 km dans le côtier africain, du cœur du Sahara, elle se caractérise par :
Un nombreux type de climats et de reliefs, et une grande variété paysagère littoral, falaises,
montagnes, rivières, forêts…. 21 aires protégées, et parcs naturels répartie sur l’ensemble du
35
Chapitre II : Tourisme, Aménagement touristique et Développement local
en Algérie
pays et totalisant plus de 53 million d’hectares, le parc national du tassili (Illizi) s’étend sur 8
million d’hectares et qu’il abrite plusieurs espace animales et végétales protégées comme les
gazelles dorcas, l’acacia…etc. Le pays jouit, également d’une grande variété de climats
aussi bien d’Est en Ouest que du Nord au Sud. L’Algérie jouit, par ailleurs, d’un climat à la
fois méditerranéen au nord dans les zones côtières, continental dans les régions de l’intérieur.
Au sud, le climat est sec et tropical avec des écarts de températures très importantes entre le
jour et la nuit. Les mois d’été chauds et humides, avec des températures qui oscillent entre
30° et 38° C sont propices pour les baignades en bord de mer. En hiver, le climat est doux
et se prête aux sports d’hiver dans les montagnes du nord où il neige. C’est également la
période idéale pour visiter les régions du Sahara.
Elle dispose de l’un des patrimoines archéologique les plus riches et diversifiés de tout le
bassin méditerranéen, offrant quelques site parmi les plus manquants dans le monde (Tassili
N’Ajjer, vallée du M’Zab, villes romaines de Timgad, Djemila, Tipaza, Cherchell et aussi, le
berceau de saint Augustin, casbah d’Alger, mosquées…..
La gastronomie en Algérie fait appel à de nombreux produits notamment des produits de
la mer, cependant, elle reste dominée par les céréales.
La cuisine algérienne bénéficie également d’une multitude d’influence étrangère : turques,
françaises…, ils préfèrent les plats ou des repas épicés, parmi les épices qui aiment et utilisent
les algérien en trouve, le cumin ou la cannelle, poivre fort, et poivre noir…
Pour les plats, la cuisine algérienne ne manque pas de recettes, le couscous en est son plat
le plus emblématique (il fait souvent office de plat national dans les grande occasions).
L’artisanat l’une des potentialités culturelles et l’Algérie jouit d’un important Abri
d’artisanat qu’il s’agira de déployer en synergie avec le tourisme. Elle regroupe plusieurs
métiers : tapisserie, bijouterie, poterie, vannerie… qui ont tous des cachets bien spécifiques
aux régions dans les quelles elles sont développés avec un apport artistique unique. Elles
s’expriment aussi, les potentialités de ce secteur à travers les fêtes célébrées (fête du burnous,
de cheval, du tapis, des bijoux…).
Tableau 04: Les principales manifestations organisées en Algérie
36
Chapitre II : Tourisme, Aménagement touristique et Développement local
en Algérie
1
Ministère des Travaux Publics : rubrique domaine d’activité, secteur routier. Disponible sur le site:
www.mtp.gov.dz
2
Ministère de l’Industrie, de la Petite et Moyenne Entreprise et de la Promotion de l’Investissement : « Bulletin
d’information statistique de la PME n°20, données2011 », mars 2012, p. 17.
3
ONS : « Enquête de l’emploi auprès des ménages 2011», Collections Statistiques N° 173, Série S :
Statistiques Sociales, Alger, juillet 2012, p. 31. Disponible sur : www.ons.dz
37
Chapitre II : Tourisme, Aménagement touristique et Développement local
en Algérie
prix, sécurité, dédoublement des voix, l’extension vers le sud, etc. Car pour les touristes, faire
le trajet dans des meilleures conditions de confort et de sécurité est essentiel.
L'infrastructure portuaire dans sa globalité compte au total 45 ports dont : deux ports
spécialisés pour les hydrocarbures (ports pétroliers) ; un port de plaisance à Sidi Fredj ;
31 ports et abris de pêche dont six à l’intérieur des ports de commerce ; onze ports de
commerce mixtes (commence, pêche et hydrocarbures). Le transport maritime peut même
constituer une motivation supplémentaire pour une certaine catégorie de touristes qui
préfèrent voyager avec leurs voitures ou leurs motos. Malheureusement en Algérie, ce mode
de transport ne joue pas son rôle.
Les agences de tourisme et de voyages sont représentées par le secteur public dont 30
agences de l’ONAT, ainsi que les 25 agences du Touring Club et par 755 a gences privées. Les
agences de voyages, en Algérie, sont scindées en 2 catégories :
Les obstacles qui freinent le développement du tourisme sont nombreux mais pas
insurmontables, dans la mesure où des thérapeutiques appropriées et des moyens suffisant
sont mobilisés pour faire bouger le secteur. Parmi les handicaps qui placent l’Algérie parmi
les plus faibles destinations touristiques en dépit des grandes capacités qu’elle possède ou
dans la majorité inexploitées on trouve :
Un parc hôtelier insuffisant, 92 377 lits en 20104 et en qualité et quantité, et pour classé un
pays qualifié touristique il doit possède les 130 000 lits. Le manque de qualification et de
professionnalisme des personnels caractérisent les établissements et les services touristiques
4
Selon le Ministère du Tourisme et de l’Artisanat.
38
Chapitre II : Tourisme, Aménagement touristique et Développement local
en Algérie
et hôteliers, l’absence de la différenciation des produits pour d’attractivité, les prestations qui
sont chères même pour la population locale, et de mauvaise qualité pour la concurrence
internationale, dire alors que l’hôtellerie pourrait être un facture de blocage de développement
du tourisme et un menace pour le sensible Algérie par son déficit en lits, et surtout avec une
gestion en perdu avec un secteur hôtelier de plus en plus innovent.
Le rapport qualité / prix représente la motivation du touriste et son influence sur le choix
d’une destination. Les prix constituent un des éléments de la compétitivité touri stique, mais en
Algérie les prix sont élevés sans pour autant offrir une bonne qualité de service, certaine coûts
sont très chère et en augmentation comme les transports avec l’absence des politiques de
tarification adéquates, la comparaison de touts prix (prix d’hôtelier, transport, restauration..),
avec ceux d’autres pays, ont confirment que le produit Algérien est vendu à un prix chère, ce
qui explique la non compétitivité du produit touristique algérien sur le marché international.
A l’international, les problèmes de visa et les formalités d’entrée excessives au niveau des
plates-formes d’entrée sur le territoire, les prix des transports et l’insécurité, contrôle
d’immigration, contrôle de la demande, touts ses fonctions principales accentuent la difficulté
à impulser le secteur touristique. Plusieurs touristes dirent que la politique Algérienne des
visas est un obstacle à l’expansion du tourisme, de même, les agences de voyages ont perdu
d’importantes marchés cause de la difficulté pour les européens d’obtenir facilement leur
visas, aussi, les procédures de délivrance demandent un grande effort. De se fait, son
obtention prend le temps (plus d’un mois), ce qui fait que les agences étrangères délivrer des
visas à leur clients et les orientés vers les pays voisins où l’entrés s’obtiennent facilement.
Le secteur comporte plusieurs autres domaines, tels que (les services financiers et
bancaires, les assurances, la santé, la sécurité, les transports, et communication…) qui
s’impliquent le plus souvent dans le tourisme. Le secteur serve pour plusieurs domaines qui
sont :
39
Chapitre II : Tourisme, Aménagement touristique et Développement local
en Algérie
Banques et services financiers inadaptés et insuffisante qui ne peut pas satisfaire les
demandes et exigences des clients (touristes), la majorité des banques sont publique qui
souffrent d’une absence/ faible technique de payement et de spécialisation dans les crédits
touristique ce qui décourages les étrangers de venir a l’Algérie (soit touriste ou
investissement).
En Algérie, l’accès au foncier constitue un entrave pour certain entreprise notamment les
entreprise privées qui ont rencontre des difficultés pour trouver des fonciers, l’acquisition des
terrains (complexe et lent…) surtout dans les espaces urbains à cause de la concentration des
habitants et l’exode rural, Le coût élevé aussi, suivi du lieu (éloignement, inadéquation aves
l’activité, etc.), et de la non-disponibilité du terrain, vient ensuite les problèmes administratifs
(cadastre, acte de propriété, etc.) ce qui bloquent tout les activités, en particulier l’activité
touristique.
5
KHELADI Mokhtar: « Réflexion sur les préalables à un développement par le tourisme », s. d .n. l. Cité par :
ADLI Lakehal : « les tourismes en Algérie: réalité et perspective», mémoire de magistère soutenu à l’université
de Bejaïa, p.96.
40
Chapitre II : Tourisme, Aménagement touristique et Développement local
en Algérie
C’est l’offre et la demande qui évolue la concurrence du marché et qui affirment les
potentialités et les forces d’un pays en termes de développement touristique, par
l’investissement dans le secteur. C’est ainsi que nous allons aborder l’offre et la demande
touristiques.
l’offre touristique en Algérie est représentée par les ressources naturelles, culturelles et
gastronomiques, par les transports, les hébergements et la restauration, par les agences
de voyages et du tourisme et les produits de l’artisanat .
L’un des handicapes du tourisme est le déficit en infrastructures d’accueil (le parc
hôtelier). Le pays n’offre qu’une capacité limité et en majorité de basse catégorie. En 2010, le
parc hôtelier est de 92 377 lits, dont 52 085 pour l’hôtellerie urbaine et 31 322 pour le
balnéaire, d’hôtellerie (saharien, thermal et climatique) n’offrent que 8970. Le pays ne
dispose que de 13 hôtels classés 5 étoiles (un chiffre fixé depuis 2006) sur un total de 1152, et
39 classés 4 étoiles et 77 classés 3 étoiles. Soit un chiffre au total de 1 152 hôtels
répartis entre hôtels classés (259) et non classés (893)7. En outre, 9 hôtels sur 10 ne
répondent pas aux normes internationales.8
Elle a été de 399 en 2000, en 2005 arrivées au 660, ensuite, 783 en 2006, pour s’élevées
jusqu’au 841 agences en 2007. Ces agences répartie par wilayas, la part du lion c’est pour
Alger avec 284 agences, la seconde place pour Tamanrasset 78 agences, en troisième classe
on trouve Oran avec 53 agences de voyage et du tourisme. On remarque alors, une dynamique
en termes de création d’agences de voyage caractérise ces dernières années, expliquant la
place privilégiée qu’occupe le secteur des voyages dans l’économie nationale. De point de
vue économique, ces agences créent d’emploi mais leur activités sont du caractère saisonnier,
sont beaucoup plus nombreux que les emplois permanents assurés.
1.3.1.3. La restauration
La restauration joue un rôle crucial dans touts les secteurs (l’agriculture, la pêche,
l’industrie agroalimentaire mais aussi dans le tourisme). En Algérie, dans la restauration
touristique, les structures sont des restaurants classés entre 1 et 4 étoiles. L’autre forme
de restauration commerciale existe incluant la restauration rapide (ou les fast-foods), les
gargotes ou les cafétérias mais leurs services sont limité s à produire des plats légers et
6
ADLI Lakehal : « les tourismes en Algérie: réalité et perspective», mémoire de magistère soutenu à l’université
de Bejaïa, p.96.
7
Office National des Statistiques (ONS). Données 2006/2010.
8
Fabrice Hatem : « La filière tourisme dans les pays méditerranéens ». Rapport ANIMA, n°17, mai 2006, p. 29.
41
Chapitre II : Tourisme, Aménagement touristique et Développement local
en Algérie
rapides. La plupart sont implantés dans des endroits inappropriés, d’autres ne respectent pas
les règles d’hygiène ou utilisent un espace réduit et souvent inadéquat pour un meilleur
exercice de cette activité.
9
OMT : « Faits saillants du tourisme», édition 2012, p.13.
42
Chapitre II : Tourisme, Aménagement touristique et Développement local
en Algérie
500 490
428,4
380,7 394,5 400 430
500 370 400
400
300 218,9 222 229,6 Recettes
215,3
184,3
200 Dépenses
100
0
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
En terme de revenus, les recettes touristiques bien que modestes accusent une haut
progression constante en passant de 229,9 millions de dollars US en 2009 à 430 millions de
dollars US en 2011, cette hausse s’explique par le faite que l’Etat algérien commence
à donner de l’ampleur au secteur du tourisme à travers les différents politiques de
développement touristiques mise en place a partir de l’an 2000. Ce chiffre correspond
néanmoins à près de 30% du total des exportations hors hydrocarbures, ce qui indique
le potentiel de croissance de ce secteur d’activité comparativement aux autres secteurs
de l’économie nationale. En dépit de l’accroissement des entrées touristiques ces dernières
années, le montant en devises dépensé par les nationaux à l’étranger reste supérieur à celui
des devises générées par les flux d’entrées des non-résidents. Cela s’explique par le faite
que l’Algérie né pas une destination touristique appart entière qui attires chaque années
des millions de touristes, malgré l’existence d’un potentiels de qualité, ce résultat est
l’effet aussi d’une comptabilisation non exhaustive des recettes touristiques faut au non
maitrise des devises dépensées par les touristes ou le change est effectué généralement
au marché parallèle, notamment pour les algériens résidents à l’étranger.
43
Chapitre II : Tourisme, Aménagement touristique et Développement local
en Algérie
national, soit dans l’environnement international. Nous allons voir l’évolution de l’emploi
dans la branche hôtels, restaurant, café dans le Graphique suivant :
Source : établi par nous-mêmes à partir des données publiées par l’ONS.
A partir de ce graphique, nous remarquant une nette progression dans les emplois crée, au
cours des trois dernières années avec un passage de 370 000 emplois crées en 2009 à 420000
emplois crées en 2011 soit une croissance de 14%, cette progression peut être expliqué par la
volonté de l’Etat de développée le tourisme créateur d’emplois notamment a travers le
développement de l’infrastructure touristique : hôtels, cafés, restaurants sachant que
entre 2008 et 2011 plus de 560 ont été réalisé, afin de portée la qualité des prestations de
services au niveau des critères et des normes internationaux.
La part du secteur du tourisme dans le PIB en Algérie est présentée dans le tableau
suivant :
44
Chapitre II : Tourisme, Aménagement touristique et Développement local
en Algérie
tourisme dans le PIB, s’explique par la hausse de la part des hydrocarbures dans le
même PIB qui est de 40 % grâce aux augmentations des prix du baril. La très faible
contribution du secteur du tourisme dans la structure de la valeur ajoutée des secteurs
productifs résulte des effets du désinvestissement en matière d’équipements touristiques liés
aux questions sécuritaires qu’a connues le pays qui ont engendré une cessation
d’activités traduite à travers le changement de vocation et de destination de certaines
structures à vocation hôtelière, de restauration et de services, fermeture de certains
hôtels à l’instar de l’hôtel Grand Erg de Béni Abbés, transplantation de beaucoup
d’agences de voyages vers les pays frontalières et voisines, et location des équipements
de transport à certaines entreprises opérant dans le sud du pays. Le défi du tourisme
est de rehausser sa place et son poids dans la structure du PIB ceci est possible à
condition d’accorder dans les faits, au tourisme une priorité nationale.
Assurer un revenu ;
Développée les moyens d’existence de la population (améliorer le cadre de vie) ;
Développé l’économie local, régional et rural.
2,5
2
1,5
1 PIB
0,5
0
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
45
Chapitre II : Tourisme, Aménagement touristique et Développement local
en Algérie
d’hébergement de 65 000 lits, tous ses projets comptent créer 26 000 emplois directs. Les
hôtels existants actuellement disposent d’une capacité de 97 000 lits (en 2011), cette dernière
va atteindre 157 000 lits à l’horizon 2014, concernant les stations thermales un budget de 12
milliards de dinars à été alloué pour la réhabilitation et rénovation de huit principales
stations thermales comme Hammam Salihine à(Biskra), Hammam Meskoutine à (Guelma),
Hammam Bouhnifa à (Oran), centre de thalassothérapie (sidi Fredj). Concernant les ZET,
l’Algérie totalise 205 ZET qui occupent une superficie de 53 132,63 ha répartie sur le
territoire national comme suit : 155 zones balnéaires, 30 zones sahariennes 11 zones
climatiques et 9 zones thermales. Au cours de ses dernières années il ya eu plusieurs
investissement dans certaines ZET, ces dernières ont été exploité d’une manière anarchique
sans qu’il ait au préalable un plan d’aménagement touristique. Les zones touristiques
ne comptent pas uniquement les hôtels et les restaurants, pour construire un vrai
tourisme il faut des équipements collectifs complémentaire tel que pharmacies,
librairies, artisanat. Plusieurs mesures incitatives ont été prises par l’État pour attirer les
investisseurs par l'octroi de crédits à long terme pour une période c’est aller jusqu'à vingt ans,
avec un taux d'intérêt de 3% pour les projets réalisés au nord du pays et 4,5 % pour les projets
réalisés au sud.
En Algérie, la capacité des établissements hôteliers reste toujours insuffisante malgré les
encouragements et les aides de l’Etat en l’investissement touristique, sachant que seul 20% de
parc hôteliers répondent aux normes internationale, l’Algérie doit améliorer la qualité des
prestations et services, la formation du personnel et diminuer les prix pratiquer car les tarifs
appliqués sont extrêmes et même exagérer par rapport aux services rendus.
Dans cette section, nous avons essayé de voir la contribution du secteur du tourisme à
l’économie national, en termes de création d’emplois, PIB, balance des payements, ces
agrégats macroéconomique sont les indicateurs qui indiquent la performance d’un secteur
économique dans le monde. Le secteur du tourisme en Algérie à fait quelques progrès en
46
Chapitre II : Tourisme, Aménagement touristique et Développement local
en Algérie
termes d’infrastructure touristique, mais sa reste toujours insuffisants par rapport aux services
offerts par les concurrents maghrébins et étrangers.
L’Algérie à opté depuis toujours pour un développement limité du tourisme. En effet, une
des principales orientations que nous avons pu relever est le programme d'extension de
l'équipement touristique existant établi à travers le plan de Constantine en 195710 qui
consistait en la création de 17 200 chambres d’hôtellerie urbaine et 1130 dans des stations
balnéaires, thermales et climatiques.
10
Belkacem Heddar: « Rôle socio-économique du Tourisme : cas de l’Algérie », coédition OPU/ENAL,
Alger, 1988.p. 48.
11
Arnaud Berthonnet : « Le tourisme en Algérie de 1880 aux années 1940 : Une histoire à écrire». In Revue
Tourisme, Mai 2006 ; p 16.
12
HEDDAR Belkacem .Op. Cit. ; P.48.
47
Chapitre II : Tourisme, Aménagement touristique et Développement local
en Algérie
pour accueillir les premiers investissements du secteur et enfin la mise en place des
premières structures de gestion et d'organisation du secteur. Reconnaitre que les objectifs
fixés durant cette période (1962 à 1965), et leurs concrétisations sur le terrain est totalement
différent. Ceci a amené les autorités concernées à élaborer et lancer une deuxième politique
pour combler les lacunes constatées et qui sont de différentes natures.
L’activité touristique n’a jamais été considérée comme un atout réel au développement
économique. C’est à partir de l’année 1966, que l’Etat élabore différents textes officiels et
plans de développement nationaux, dans lesquels s’intègre la politique du tourisme. La
charte du tourisme promulguée en 1966 a défini les bases de l’activité touristique dans une
perspective de long terme, et fixé trois objectifs : l’apport en devises ; la création, d’emploi et
l’intégration de l’Algérie dans le marché international du tourisme. L’Etat a également donné
place aux investissements privés, mentionnées par « la loi du 26 juillet 1963 » et «
l’ordonnance du 15 septembre 1966 » pour accroitre au maximum les capacités productives
nationales. Seulement, leur participation s’est montrée très faible à l’exception de la
réalisation de deux projets à Annaba et Oran ; de même les investissements de la part des
étrangers, ont été pratiquement nuls.
2.1.1.2. Le premier plan quadriennal (1970-73): a repris cette orientation et donné la priorité
à la promotion du tourisme international, au détriment du tourisme intérieur, considéré
comme un besoin secondaire. Les motivations essentielles dans cette phase de développement
reposaient sur deux éléments fondamentaux ; les recettes en devises et la création d’emplois
susceptibles d’être générées par ce secteur, et enfin, l’intégration de l’Algérie dans le marché
international du tourisme. Parmi les mesures prises pour réaliser les objectifs, le premier
plan quadriennal 1970-1973 avait déjà fixé l’objectif de réaliser 70 000 à 90 000 lits avant
1980, pour plus d’un million de touristes attendus. Et dans l’objectif de compléter et
achever le programme antérieur (le plan triennal 1967-1969) avec un budget de 700 millions
13
Rapport du Conseil National Economique et Social, commission perspectives de développement économique
et social : contribution pour la redéfinition de la politique nationale du tourisme, Novembre 2000.P 28, 29.
14
Rapport du CNES, Op. Cite. P30. Cité par : OUAZENE Riadh : « Agriculture et Tourisme synergies ou
conflits ? Cas de la wilaya de Bejaia ; 2013, P33.
48
Chapitre II : Tourisme, Aménagement touristique et Développement local
en Algérie
de dinars15. En plus du budget de 120 millions de dinars prévus pour un programme thermal
de 08 stations. A la fin de ce plan, seulement 9000 lits ont été réalisés, ce qui donne un déficit
de 26000 lits qui restent non réaliser.
2.1.1.3. Le deuxième plan quadriennal : s’étale sur une période de quatre ans de (1974-
1977), il s’agit de l’amélioration du niveau de vie des algériens en relation avec la conjoncture
favorable des hydrocarbures, de poursuivre les aménagements touristiques non réalisés
durant la période antérieure (l’objectif de la réalisation des 50 000 lits) et engager la
réalisation d’équipements supplémentaires pour un programme nouveaux de 25 000 lits,
dans le but d’attendre une capacité de 60 000 lits avant l’année 1980. Les objectifs assignés
visent d’une part à combler les insuffisances constatées qui empêchent le développement
accéléré et d’autre part, à assurer les conditions de relance par de nouvelles bases.
L’enveloppe budgétaire allouée au secteur touristique était de 1 500 millions de dinars16
auxquels s’ajoutent 30 millions de frais de renouvellement. Au cours de cette période il
s’agissait également d’organiser et d’encourager les initiatives privées. En termes de
réalisation physique, 41% des objectifs ont été atteints, soit une relative amélioration
par rapport aux taux de réalisation enregistrés au cours du plan triennal 1967-1969, et du
premier plan quadriennal 1974-1977, qui étaient respectivement de 20% et de 33%, mais qui
restent faibles au regard du niveau des objectifs.
2.1.1.4. Le premier Plan Quinquennal (1980-1984) : était lancé après la faiblesse en matière
d’infrastructure d’accueil montré dans le bilan sur le secteur du tourisme. A la lumière de ce
déficit, une promotion touristique et une nouvelle stratégie de développement touristique
aux collectivités locales ont été définies, reposant sur les recommandations suivantes :
L’actualisation du bilan thermal, les études rationalisées des hôtels, des relais et
des campings à mettre à la disposition des collectivités l ocales à titre d’assistance.
L’achèvement des programmes en cours mentionnées dans les précédents plans ;
Le recensement et la protection des potentialités touristiques nationales pour
pouvoir établir une carte des implantations touristiques en Algérie et renforcement de la
15
Premier plan quadriennal (1970-1973). « Rapport général».
16
Rapport CNES : « Contribution pour la redéfinition de la politique nationale du tourisme », Alger, 2003. Cité
par Belkacem Heddar: « Rôle socio-économique du Tourisme : cas de l’Algérie », coédition OPU/ENAL,
Alger, 1988.p. 49.
49
Chapitre II : Tourisme, Aménagement touristique et Développement local
en Algérie
Sur les 3,4 milliards de dinars alloués au secteur en 1980, un montant de 1,8 milliard devait
couvrir les investissements des nouvelles actions Parmi ces actions, nous relèverons:
l’extension des campings pilotes et l’aménagement de deux ou trois zones pilotes d’expansion
touristique pour servir de modèle à des actions plus importantes de la part de l’État, des
collectivités locales et du secteur privé. De même quatre entreprises de gestion
spécialisées par type de tourisme à développer.
2.1.1.5. Le deuxième PQ (1985-1989) : Dans ce plan, l’attention à été accordé aux touristes
interne et avec une mise en ouvre de programme particulier pour l’accueil des touristes
étrangers. Un ministère de la culture et du tourisme est créé en 1985, réorganisé en 1988, puis
remplacé en 1988. Le secteur s'est également doté, en 1988, d'une nouvelle structure : l'Office
National du Tourisme (ONT) dont la mission est d’élaborer et proposer la politique de
développement du tourisme, du thermalisme et du climatisme et d’en organiser la mise en
œuvre, la poursuit de la politique d’aménagement touristique ; l’office est également chargé
de réaliser ou de faire réaliser les études générales de détermination des (ZET) dans le cadre
du plan national d’aménagement du territoire. L’objectif de ce plan consiste à mettre l’accent
sur la décentralisation des investissements et la diversification des opérateurs tels que les
collectivités locales, le secteur privé, et d’autre organisme publics ; Concernant les
investissements, les dépenses de ce deuxième plan sont estimées à 1800 millions de
dinars17, pour un programme évalué à 3500 millions de dinars.
17
Deuxième plan quinquennal (1985-1989) « rapport général ».
50
Chapitre II : Tourisme, Aménagement touristique et Développement local
en Algérie
2.2. Les différentes stratégies adoptées par l’Etat pour rattraper le développement
touristique
Ce n’est qu’à partir de 2001 que l’Etat algérien à décider de relancer le secteur du
tourisme. La période de 2001 à 2005 se caractérise par une volonté de faire lancer le secteur a
travers une nouvelle vision sectorielle est une planification des actions à moyen et long terme.
Cette vision s’appuie sur les études d’aménagement d’une vingtaine de nouvelles ZET
à travers le pays et un programme de privatisation des entreprises publiques. A partir de
2005, le développement des activités touristiques s’inscrit dans le cadre du plan quinquennal
de soutien à la croissance (2005-2009). Il est prévu pour cette période la réalisation d’un
programme portant sur : l’appui à l’aménagement de 42 ZET sur tout le territoire national
ainsi que la réalisation de nouvelles ZET. Enfin les crédits prévus pour le financement du
programme projeté se montent à 3,2 milliards de DA.
L’émergence d’une véritable industrie touristique basée sur la valorisation des potentialités
naturelles et culturelles du pays s’articule autour d’objectifs réalistes et quantifiables et
dispose d’instruments institutionnels, organisationnels et de financement appropriés et de
sources diverses. Quant au rôle du gouvernement dans la mise en œuvre de cette nouvelle
politique, il se définit dans la promotion de l’image touristique de l’Algérie à l’extérieur,
l’attraction de l’investissement, du savoir-faire, des marchés, et de l’intégration du produit
touristique national dans les circuits commerciaux mondiaux.
18
Ministère du Tourisme et d’Artisanat.
51
Chapitre II : Tourisme, Aménagement touristique et Développement local
en Algérie
Il est une composante du « SNAT 2030 » Le quel montre comment l’État compte assurer,
dans un cadre de développement durable le triple équilibre : de l’équité sociale, de l’efficacité
économique et de la soutenabilité écologique à l’échelle du pays tout entier pour les vingt ans
à venir. Il constitue ainsi, l’acte par lequel l’État affiche son projet touristique territorial à
l’horizon 2030. Il est de ce fait, un instrument qui traduit la volonté de l’État de valoriser le
potentiel naturel, culturel et historique du pays et de le mettre au service de la mise en
tourisme de l’Algérie afin de la hisser au rang de destination d’excellence dans la région euro
méditerranéenne. Il donne aussi, pour l’ensemble du pays ainsi que pour chacune des parties
du territoire national, les orientations stratégiques d’aménagement touristique dans le cadre
d’un développement durable. Ce qui suppose la mise en place d’un plan stratégique qui met
en œuvre cinq dynamiques essentielles.
Les cinq dynamiques du SDAT basent sur une nouvelle stratégie d’aménagement
touristique à l’horizon 2030. Sont le levier de la mise en tourisme du pays organisée autour
d’un nouveau concept du tourisme algérien. Elles tendent :
53
Chapitre II : Tourisme, Aménagement touristique et Développement local
en Algérie
Faire du tourisme l’un des moteurs de la croissance économique par une économie
alternative et de substitution aux hydrocarbures ; Organiser l’offre touristique en direction du
marché national ; Donnée à l’Algérie une envergure touristique internationale et en faire une
destination d’excellence-phare du bassin méditerranéen appuyée sur ces atouts.
Impulser par un effet d’entrainement les autres secteurs économiques, comme
(Agriculture, Industrie, Artisanat, service), envisager le tourisme dans le cadre d’une
approche transversale qui intègre différents facteurs (transport, urbanisme, environnement,
organisation locale, formation) et qui prenne en compte les logiques de tous les
opérateurs privés (Algérien mais aussi étrangers) et publics.
Combiner entre promotions du tourisme et environnement, Par l’intégration de la
notion de durabilité dans toute la chaîne du développement touristique (conjonction du social,
de l’économique et de l’environnemental), c’est le décret19 fixant les modalités de
rétrocession ou de concession des terrains situés à l’intérieur des zones d’expansion et sites
touristiques ; en deuxième lieux, c’est le décret20 fixant les conditions d’utilisation et
d’exploitation des eaux thermales. Ces textes réaffirment la volonté de contribuer à la
préservation de l’environnement, à l’amélioration du cadre de vie et à la valorisation du
potentiel naturel, culturel et historique du pays).
Valoriser le patrimoine historique, culturel, qui sont les éléments constitutifs du
patrimoine du pays (humain, naturel, climatique, historique, etc.…) et qui fondent son
image, son attractivité, son positionnement et sa production.
Améliorer durablement l’image de l’Algérie, qui est un programme vise à opérer un
changement dans la perception qu’ont les opérateurs internationaux du marché algérien
dans la perspective d’en faire un marché important et non accessoire avec toute la
nouvelle collection de produits et de capacités offertes, qui correspondent aux besoins
des consommateurs internationaux.
Ainsi, les pouvoirs publics ont fixé quatre objectifs quantitatifs à atteindre en 2015 :
(1) Le nombre de touristes internationaux doit passer entre 2007 et 2015 de 1,7 à 2,5 millions;
(2) Le PIB du tourisme doit passer de 1,7 % du PIB national en 2007 à 3 % en 2015 ;
(3) Augmenter l’emploi dans le tourisme de 200 000 (2007) à 400 000 emplois en 2015 ;
(4) Augmenter les recettes touristiques de 215 à 1 500 / 2 000 millions $ entre 2007 et 2015.
19
N° 07 – 23 du 28 janvier 2007
20
N° 07 – 69 du 19 février 2007
54
Chapitre II : Tourisme, Aménagement touristique et Développement local
en Algérie
touristiques et des filières les plus représentatives des potentialités touristiques et les adapter
de la meilleure façon qu’il soit à la demande du marché.
Réparties entre les six wilayas à savoir : Skikda, Guelma, Annaba, El Tarf, Souk Ahras et
Tébessa. Il est limité au Nord par la mer méditerranée, à l’Est par la Tunisie, à l’Ouest par les
wilayas de Sétif, Bejaïa et Batna et au Sud par Oum El Bouagui et la Tunisie. Ce pôle d’étend
sur une superficie de l’ordre de 30347 Km 2 et abrite une population estimée à 3 612 000
habitants. Ce pôle, se caractérise par plus de 300 Km de côte et de 874 000 ha de forêt,
constitue un atout pour un développement touristique de niveau régional à dominance
balnéaire et de fortes potentialités pour le développement du tourisme de montagne.
Est constitué encor de dix wilayas : Alger, Tipasa, Blida, Boumerdes, Chlef, Ain Defla,
Médéa, Bouira, Tizi Ouzou et Bejaïa. Il se caractérise par sa position centrale et une façade
méditerranéenne s’étalant sur 615 Km, soit 51% du littoral algérien. Sur une superficie totale
de 33.877 Km 2, où se concentre une population de 11.131.000 habitants, représentant 1/3 de
la population algérienne avec une densité de 328 ha/Km 2, auxquels s’ajoutent des flux de
population saisonniers principalement estivale du a une des vocations touristiques du pôle. Le
pôle limité par la mer méditerranéenne au Nord, à l’Est par la wilaya de Jijel, Sétif, et Bordj
Bou Arreridj, à l’Ouest par la wilaya de Mostaganem, Relizane et Tissemsilt, et enfin au Sud
par les wilayas de Msila et Djelfa.
Ce pôle regroupe sept wilayas : Oran, Ain Témouchent, Tlemcen, Mostaganem, Mascara,
Sidi Bel Abbés et Relizane. Il est limité au Nord par la mer méditerranéenne, à l’Est par
Chlef, à l’Ouest par le Maroc et au Sud par les wilayas de Tiaret, Saida et Naama. Le pôle
occupe une superficie de 35.000 Km 2 pour les 6.000.000 d’habitants, avec les potentialités
naturelles et touristiques, et son patrimoine matériel et immatériel riche que recèle le pôle,
permettant la fabrication d’un produit touristiques très compétitifs et une destination de choix
dans la carte touristique de notre pays et à jouer un grand rôle dans la promotion de la
destination Algérie.
55
Chapitre II : Tourisme, Aménagement touristique et Développement local
en Algérie
Le pôle touristique d’excellence Sud-est « Oasien » est constitué de trois wilayas à savoir :
Ghardaïa, Biskra et El Oued. Il est limité au Nord par Laghouat, Djelfa, M’sila, Batna,
Khenchla et Tébessa, à l’Est par la Libye, les wilayas de Adrar et El Bayadh par le l’Ouest, au
Sud ce limite par les wilayas de Illizi et Tamanrasset. Ce pôle s’étend sur une superficie de
l’ordre de 160.000 Km2 et abrite une population estimée à environ 1,5 million d’habitants.
Constitué de deux wilayas : Adrar et Bechar, il est limité au Nord par Naama, El Bayedh, à
l’Est par Tamanrasset et Ghardaïa, à l’Ouest par le Maroc et Tindouf Sud par le Niger et la
Mauritanie. Ce pôle s’étend sur une superficie de 603.000 Km 2 et abrie une population
estimée à 900.000 habitants.
Se situe essentiellement dans la wilaya d’Illizi, il est limité par Ouargla et Ghardaïa au
Nord, à l’Est par la Libye, à l’Ouest par Tamanrasset et au Sud par le Niger et le Mali. Ses
richesses naturelles (parc national du Tassili), culturelles et archéologiques (des abris de
peintures rupestre de haute valeur historique), représentent les principaux atouts qui permettre
son développement. Il s’étend sur une superficie de 284.618 Km 2 soit 1/9 Km 2 et abrite une
population de 40.000 habitants. Donc est un pôle patrimonial de dimension mondiale.
Les ZET comprend une multitude d’aspect en termes de nature du sol, de potentialités
économiques nationale, culturelle pour un aménagement rentable et rationnel. Il a été pris en
considération du SDAT un certain nombre de critères pouvant avoir un impact sur ces ZET :
Cette étude générale relative aux ZET traite des plans suivant :
Le relief : les éléments du relief ayant une étroite liaison avec la détermination des
zones propices au tourisme (balnéaire, saharienne, montagneuse…) et la nature des
terrains (plages, montagne, plateaux, plaines…) ;
Le climat : Le choix de la température relative à chaque saison ainsi que la meilleure
saison touristique pour le nord et le sud, qui dure généralement du mois de Mai au
mois de Septembre pour le nord et du mois de Septembre au mois de Mars pour le sud.
La faune et la flore : Sa situation géographique stratégique conviennent aux espèces
animales et végétales les plus rares, offrant par conséquent une diversité de curiosités
et d’attraits.
Les potentialités culturelles : Les potentialités culturelles héritées de différentes
civilisations, qui se sont succédées en Algérie, laissant derrière elles en plus des
vestiges et monument historiques, une culture riche et propice à chaque région
concernant l’artisanat, le folklore, la gastronomie, et touts les autres traditions et
coutumes.
Les infrastructures de base à savoir:
57
Chapitre II : Tourisme, Aménagement touristique et Développement local
en Algérie
58
Chapitre II : Tourisme, Aménagement touristique et Développement local
en Algérie
22
Rapport National Algérie pour le sommet mondial du développement durable, rapport de mise en œuvre de
l’agenda 21 en Algérie, Johannesburg, 2002.
59
Chapitre II : Tourisme, Aménagement touristique et Développement local
en Algérie
La loi N° 03-03 du 17 février 2003 relative aux ZEST, une ZET « toute région ou
étendue de territoire jouissant de qualités ou de particularités naturelles, culturelles,
humaines ou récréatives propices au tourisme, se prêtant à l’implantation ou au
développement d’une infrastructure touristique, et pouvant être exploitée pour le
développement au moins d’une ou sinon plusieurs formes rentables de tourisme ». Cette
loi affirme que le développement et l’aménagement des ZET doivent être compatibles avec
les législations relatives à la protection de l’environnement et du littoral et celle relative à la
protection du patrimoine culturel. Avec cette stratégie, il est évident que le tourisme en tans
que facteur de développement économique peut contribuer à la relance économique de
l’Algérie et peut représenter une alternative efficace aux hydrocarbures.
En 2013, l’Algérie est occupée la 132e classe sur 140 pays dans le domaine du voyage et
tourisme, contre la 113 e place sur 139 pays étudiés en 2011 24. L’Algérie est très loin derrière
le Maroc qui gagne sept places par rapport à 2011 en se classant 71e avec une note de 4,03/10.
En raison d’un manque de données, la Tunisie et la Libye ne figurent pas dans ce rapport.
L’Egypte perd dix places en 2013 en raison de la situation de crise politique qui dure depuis
plus de deux ans, en arrivant au 85 e rang mondial, avec une note de 3,88 contre la 75e place en
2011, est portant un grand pays de riche vocation touristique.
L’Algérie dispose de 1 350 hôtels à travers le territoire national, dont 4000 à 5 étoiles et
1000 à 4 étoiles. Certaine de ces établissement souffrent de négligence qui se répercute sur la
qualité de service. Dans se cadre, l’Algérie établit un Plan Qualité Tourisme (PQT) dont la
priorité est d’augmenter le niveau d’équipement et de prestation de l’hôtellerie. Seuls les
680 000 touristes fréquentent le territoire Algérien en 2012, dont 240 000 touristes européens
et le reste sont des algériens bien sûr mais aussi des étrangers. Ce qui est loin des prévisions
des publics qui escomptent sur le chiffre de 2,5 millions de touristes en 2015.
Les recettes touristiques de l’Algérie accusent une progression en passant de 218,9 million
de dollars US en 2007 à 400 million de dollars en 2012. Ce chiffre montre le potentiel de
croissance de ce secteur d’activité comparativement aux autres secteurs de l’économie
23
Journal Officiel de la République Algérienne N°11, loi N° 03-01 du 17 février 2003 relative au développement
durable du tourisme, article 05.
24
Rapport du Forum Economique Mondial (FEM) consacré à "L'indice de compétitivité voyage et tourisme,
comparaison 2013/2011.
60
Chapitre II : Tourisme, Aménagement touristique et Développement local
en Algérie
La première décision, réservait aux programmes spéciaux lancés en 1966 dans les régions
défavorisées. Ces derniers, ont été destinés à réduire les inégalités manquées entres les régions
dans le domaine infrastructurel, des équipements collectifs ainsi que dans la création
d’industries locales 27. Cependant, cette politique corrective initiée par les pouvoirs publics n’a
pas atteint ces buts faut d’inadaptation de ces programmes aux particularités des régions
visées. En plus, de l’incapacité du cadre d’aménagement du territoire lors de la prise de
décisions par l’Etat. 28
25
Office National du Tourisme (ONT), 2012.
26
CHERIF Mustapha (maitre de conférence): « zone industrielle et développement local : quelles
perspectives ? », Université de Tlemcen, 2010, p55 téléchargé de site rcweb.luedld.net.
27
Idem, p56.
28
BELLACH. Y, mémoire de magister : « Essai d’évaluation des effets de l’ajustement structural sur le
développement local », Bejaia, 2001, p23.
61
Chapitre II : Tourisme, Aménagement touristique et Développement local
en Algérie
La deuxième initiative, enveloppe les programmes d’Equipement Local (PEL) lancés par le
décret exécutif N°73/139 DE 09/08/1973 à l’occasion de l’élaboration et le lancement du
premier plan quadriennal (1970-1973). Ces programmes, visaient le développement des
infrastructures économiques et sociales et la création de nouveaux postes d’emploie. Par cet
arrêté, les collectivités locales ont été incluses pour la première fois dans la prise de décision
(les programmes ont été placés sous les tutelles des Walis). 29
Crédit de Plein Emploi (C.P.E) : avait pour objet la création des emplois dans le
domaine d’agriculture et d’infrastructure.
Déploiement d’Equipement collectifs (D.E.C) : il s’agit notamment
d’assainissement, l’électrification rurale, d’infrastructures sociales et spécialement
l’alimentation en eau potable.
Développement Economique et Rural (D.E.R) : visant la soutenance et la promotion
de secteur agricole.
La mise en valeur des ressources naturelles locales et la contribution à la satisfaction
des exigences locales.
Le freinage de l’exode rural et l’évolution des revenus ruraux non -agricoles.
La décentralisation de la décision économique et autonomie des collectivités locales.
3.1.3. Les plans communaux de développement et les programmes des industries locales
Sont venues pour but de compléter les PCD par la réalisation de ses projets qui touchent le
secteur de l’industrie, ils reposent sur les principes suivants :
- Chaque région doit doter d’un ensemble de petites d’industrie en relation avec les ressources
locales ;
29
ABDELMALKI. L et COURET. C : « les nouvelles logiques du développement ». Ed Harmattan, Paris, 1996,
p338.
62
Chapitre II : Tourisme, Aménagement touristique et Développement local
en Algérie
- Avec l’industrie locale qu’elle engendre des poste d’emplois locaux constitue un facteur
crucial pour limiter l’exode rural et les disparités régionales ;
On peut dire que du point de vue d’aménagement du territoire, ces plans à participé à réduire
les inégalités régionales. Mais encore une fois, l’insuffisance des ressources, manque
d’expériences et des moyens propres aux collectivités locales ont trop limité la réussite de
l’ensemble des actions menées dans ces programmes. La politique du développement local,
durant toute la période d’économie planifiée, était pensée, conçue et financée par l’Etat
centrale.
Dés le début des années 80, l’Algérie se trouve caractérisée par un grand échec
économique et social (déséquilibres intersectoriels, marginalisation de l’agriculture, déficit
chroniques des entreprises publiques). Ce qui a exigé l’Etat Algérien a opté pour les principes
de l’économie de marché comme remède à ce problème.
Les réformes institutionnelles, ont pour but la modernisation des établissements de service
public, la mission de régulation de contrôle et de consultation, la fonction publique et
politique des ressources humaines.
Ces changements dans le processus de planification ont reconnu une exploration avec le
décret 88/02 du 12 janvier 1988 et deux codes des collectivités locales (la Wilaya et la
commune), ces deux codes sont destinés à coder les nouveaux rapports entre l’Etat et la
périphérie 30. Ce décret, développe les rôles et les domaines d’intervention de collectivités
locales citées dans les deux articles 19 et 20, qui précisent que « les collectivités locales
30
Khaled SOLTEN, mémoire de poste graduation : « l’investissement local et dynamique des territoires : cas de
Constantin », 2006, p8. Téléchargé de site htpp://bu.umc.edu.dz/theses/economie.
63
Chapitre II : Tourisme, Aménagement touristique et Développement local
en Algérie
Les deux lois de 1990 constituent les fils conducteurs de la réforme du niveau national vers
le niveau local. Ces codes insistent d’une façon explicite à la participation des collectivités
locales dans le processus de développement local. En plus, ce code a donné un nouveau rôle à
la commune en la chargeant de la mission de favoriser et impulser le développement sur son
territoire. Ce rôle est clairement définit par l’article 88 de la loi 90-80 qui stipule « la
commune initie toute action et toutes mesures propres à favoriser et impulser le
développement d’activités économique en relation avec ses potentialités et son plan de
développement. Elle met en œuvre toute mesure de nature à encourager et favoriser
l’intervention de l’operateur »34.
31
ABDELMALIKI. L et COURET.C, Op Cite. p343.
32
Idem, p343.
33
Idem, p344.
34
BELLACHE. Y, Op Cit, p33.
35
Khaled SOLTANE, Op. Cit, p8.
36
Idem, p12.
64
Chapitre II : Tourisme, Aménagement touristique et Développement local
en Algérie
Suite au processus de désengagement de l’Etat à partir 1980, entrainé par la crise due à la
chute des produits des hydrocarbures et par les événements d’octobre 88. Le secteur privé, à
bénéficié d’une concentration particulière avec la promulgation de la loi 82-11 du 12 Aout
198237. Néanmoins, par ce premier code, les initiatives privées sont sommé à un contrôle et
un encadrement obligatoire. Le deuxième code produit la loi 88-25 du 12 janvier 1988 visait
à soutenir le développement du secteur privé et remédier aux limites et aux insuffisances de la
première loi. Par conséquent, les résultats de ces deux codes se sont écoulés par leurs
importances en termes de création d’entreprises privés (20554 entreprises dont l’effectif varie
entre 0 et 9 employés).
La libération du commerce
Dans une politique de réforme économique, la libération du commerce fait partie des axes
fondamentaux visant à prix libre soldé par la suppression des prix administrés, dû le recul de
l’état providence des importations ont permis de libérer le commerce en quelque année.
Cependant, le tarif douanier va subi une réduction de 60% en 1996 à 40% en 2001 pour se
trouvé en 2001 avec trois taux : 5% matières premières, 15 % semi fins et 30% produits
finis38.
capital social et l’autonomie financière. Ceci, signifie que l’entreprise publique peut conclure
des accords et des conventions selon ses propres intérêts, ainsi loin d’être rigide par les codes
de marché public. Cette nouvelle législation a transformé 350 350 entreprises nationales sur
450 persistantes aux entreprises publiques économiques auxquelles la liberté de gestion est
accordée40.
A partir de l’année 2000 l’Algérie adopte trois plans quinquennaux (à savoir : le PQ 2000-
2004, le deuxième PQ 2005-2009, et en fin le troisième PQ 2010-2014) en faveur de
développement local et qui visent à :
le réseau routier est long de 112 696 km (dont 85 360 km revêtus ; plus de 2 600 km
d’autoroutes/voies express) ; il se décompose en 29280 km routes nationales ; 23
771 km chemins de wilayas et 59 645 km chemins communaux en 2011 43 ;
35 aéroports dont 15 internationaux répartis sur tout le territoire national ;
40
MADOUI.M Op.cit, p174.
41
Bougandoura Hamza : « l’impact du tourisme sur le développement local cas de la côte Est de la Wilaya de
Bejaia », 2011. P68.
42
Ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement.
43
Ministère des Travaux Publics : rubrique domaine d’activité, secteur routier. Disponible sur le site:
www.mtp.gov.dz
66
Chapitre II : Tourisme, Aménagement touristique et Développement local
en Algérie
45 ports dont : deux ports spécialisés pour les hydrocarbures (p orts pétroliers) ; un
port de plaisance à Sidi Fredj ; 31 ports et abris de pêche dont six à l’intérieur des
ports de commerce ; onze ports de commerce mixtes (commence, pêche et
hydrocarbures) ;
30 agences de l’ONAT (L’Office National Algérien du Tourisme), ainsi que les 25
agences du Touring Club et par 755 agences privées ;
Une capacité des barrages de 7.1 milliards de m 3 d’eau avec un projet de réalisation de
dix neuf barrages seront réalisés entre 2010 -2014 et permettant une mobilisation de
9.1.milliards de m3 d’eau.
Conclusion
L’Etat a élaboré un instrument d’aménagement : le SDAT qui défini clairement les bases
de la nouvelle stratégie d’aménagement touristique à horizon 2030, et qui permet de
développer la capacité contributive du tourisme à l’économie nationale dans lequel l’Etat
définit et crée des ZET.
En effet, l’Algérie souffre de plusieurs carences malgré les potentialités touristique énorme
qu’elle dispose et qui ne demande qu’à être exploité pour qu’il puisse contribuer d’une façon
consistantes au développement de toutes les régions du pays, en générant des emplois et en
créant de la valeur ajoutée.
67
Les effets du
l’aménagement
touristique sur le
développement local
Chapitre III : Les effets de l’aménagement touristique sur le développement
local
Chapitre III
Le tourisme est un secteur composé de différentes branches, il occupe une place croissant
dans les activités de service. L’activité touristique exerce des effets multiples et considérables
sur les économies, sur les sociétés et les cultures et même sur l’environnement des pays. Le
présent chapitre sera consacré à la distinction de ces effets sur le développement local qu’ils
soient positifs ou négatifs.
68
Chapitre III : Les effets de l’aménagement touristique sur le développement
local
Quelques attractions touristiques sont aussi des lieux de culte et d’intérêt culturel pour les
populations locales, ce qui peut aboutir à des conflits entre les communautés locales et
l’industrie du tourisme.
L’apparente richesse des touristes peut vus en possession de biens matériels comme
des appareils photos, des appareils électroniques, des vêtements à la mode, etc. Les touristes
paraissent mener une vie insouciante et divertissante, une impression accentuée par le fait que
les gens en vacances se comportent de façon moins responsable et plus décontractée qu’ils ne
le feraient chez eux. Ceci peut développer un complexe d’infériorité chez les populations
locales, particulièrement chez les jeunes qui en viennent à changer leurs valeur et styles de vie
en imitant le comportement et les modes de consommations des touristes.
Bien que l’industrie touristique soit un très gros employeur, les métiers réservés aux
employés locaux sont souvent peu qualifiés et peu rémunérés, alors que les métiers de
direction sont réservés aux expatriés. Dans ce cas, le tourisme ne contribue pas à améliorer les
capacités et les conditions de vie locales. Afin de faire face à ce problème, beaucoup de
destinations touristiques ont établi une législation visant à limiter l’emploi des expatriés ;
Alors que le tourisme entretient le marché des arts traditionnels, il est accusé
d’encourager le développement d’un pseudo-art, qui fait tort à et dévalue l’artisanat et la
culture traditionnels. Il est aussi dit que les pratiques traditionnelles présentant le plus
d’intérêt pour les touristes sont souvent les moins importantes et les moins significatives pour
les cultures locales ;
Le succès d’une telle visite dépendra de la position des habitants locaux, c’est -à-dire si,
sachant s’affirmer, ils ont eux-mêmes maîtrise et le contrôle de la situation. Les touristes
devraient aussi être préparés à participer à un échange culturel réciproque, bien qu’il soit
important de rappeler que certaines communautés ne sont pas intére ssées par un échange
69
Chapitre III : Les effets de l’aménagement touristique sur le développement
local
culturel avec les gens venant de l’extérieur.1 Ces échanges ont généralement pour effet de
sensibiliser les visiteurs, élargir leur horizon de pensée sur le monde et les aider à mieux
comprendre la conservation ;
Les changements culturels amenés par le tourisme peuvent être positifs ou négatifs.
Beaucoup de visiteurs ne veulent pas que les populations autochtones changent, désirant que
leurs cultures soient préservées. D’autres personnes venant de l’extérieur perçoivent les
autochtones comme autant de nouveaux marchés à influencer et désirent ainsi leur
changement et diversification.
Les populations autochtones elles mêmes ont des sentiments mitigés. Certains désirent
moderniser leur culture et recherchent par conséquent activement les changements. D’autres
recherchent de nouveaux moyens de développement économique et acceptent tout simplement
les changements culturels qui l’accompagnent. D’autres encore ne soient pas de raison de
changer et ne sont pas prêts à modifier leurs tradi tions et coutumes.
Les changements culturels apportés par le tourisme surviennent généralement sans que les
communautés aient une chance de décider si elles désirent changer ou non. Le rapport de
forces est souvent déséquilibré entre les touristes et les habitants locaux. Sans le vouloir, les
touristes peuvent être à l’origine de changements subtils qui se produisent sans l’accord des
habitants, ce qui peut créer des sources de conflits au sein des communautés ou dans le
rapport des communautés avec les touristes, les communautés non préparées et sans les
moyens de refouler le tourisme sont particulièrement protées à être le théâtre d’impacts
culturels négatifs. Les programmes d’écotourisme permettent aux communautés de s’informer
correctement sur les bénéfices et les coûts de l’écotourisme afin qu’elles puissent elles-mêmes
décider du degré de changent auquel elles sont prêtes à se soumettre. Considérations clés pour
le développement de l’écotourisme au niveau de la communauté.
1
Bougandoura Hamza : « l’impact du tourisme sur le développement local cas de la côte Est de la Wilaya de
Bejaia », 2011, P28.
2
Jean Michel Hoerner : « géographie de l’industrie touristique », édition : Ellipses, 1997, p 16. Cité par
Bougandoura Hamza : Op cite; 2011, P29.
70
Chapitre III : Les effets de l’aménagement touristique sur le développement
local
Les nouvelles sources des revenus peuvent se générer en percevant des droits d’accès aux
parcours, grâce à l’hébergement et aux services de guide, à la préparation et vente de
nourriture, de produits d’artisanat, ….etc. Il est probable que ces revenus réduiront la
dépendance par rapport à des activités non durables telles que la coupe de bois. Néanmoins, il
est important que ce projet de planification évite de créer une trop forte dépendance envers le
tourisme, ce qui pourrait conduire à une érosion de la qualité des attractions naturelles et
culturelles des communautés ainsi qu’à une forte vulnérabilité économique face aux
fluctuations économiques du marché qui outrepassent leur contrôle.
Créateur d’emplois
L’indicateur d’estimation des emplois générés par l’activité touristique, est celui du
nombre de lits en exploitation. Les rations adoptés par l’OMT font qu’un lit réalisé, génère
0.5 emploi direct et 1.5 emplois indirects : ces emplois dits « induits » sont crées en
connexion directe avec les premiers. Ce sont par exemple les agences de voyages, les guides,
les chauffeurs, mais également les douaniers, les policiers, nombreux dans les aéroports
…..Etc. En Algérie par exemple, en 2013 et sur la base d’un volume additionnel de 115 000
lits aux capacités d’hébergement, font ressortir les chiffres suivants : 57 500 emplois directs et
172 500 emplois indirects induits : sont un total de 230 000 emplois3.
L’apport du tourisme dans une économie nationale se mesure non seulement par les
activités crées, mais aussi par la nature des recettes générées sous forme de devises. Cette
forme est essentielle pour les pays qui connaissent les difficultés souvent durables d’équilibre
de la balance de paiement. Selon le rapport de l’OMT sur le développement du tourisme dans
le monde, pour de nombreux pays, le tourisme constitue une source indispensable de devise, il
en est même la première source pour 38% des pays 4.
Réduit la pauvreté
La forte identité des patrimoines naturels, culturels et historiques des PED constitue un
avantage important ;
Le caractère récent du développement touristique dans de nombreux PMA leur permet
d’intégrer les meilleures options de développement durable ;
La diversité de la demande touristique et les aspects saisonniers permettent à la plupart
des acteurs d’un territoire d’offrir des produits spécifiques susceptibles d’intéresser un
3
OMT 2013.
4
Idem.
71
Chapitre III : Les effets de l’aménagement touristique sur le développement
local
segment de clientèle, qui, même infime, peut constituer une source de revenus
complémentaires et un catalyseur important localement ;
Economie de synthèse de cinq grandes activités humaines (industrie, artisanat,
agriculture, transports, services), il est générateur d’offres de travail pour un large
éventail d’emplois, de très qualifiés à non qualifies, et d’opportunités de création de
nombreuses petites ou micro-entreprises ;
Le tourisme permet de valoriser les patrimoines culturels et naturels et d’en faire des
atouts économiques, de contribuer à la protection et à la conservation des ressources
naturelles et de conscientiser et responsabilisé sur ces sujets.
Du fait de la saisonnalité de la consommation touristique, le tourisme peut s’adapter plus
facilement aux économies rurales et participer à une diversification des activités
agricoles.
Pour que le tourisme soit un moteur de développement durable, il convient non seulement
d’accroître la fréquentation mais simultanément, de faire en sorte qu’une part croissante des
dépenses soit réalisée au niveau local, en particulier au bénéficie des populations les plus
pauvres. Il est pour cela nécessaire d’élargir la diversité des produits offerts sur place aux
touristes et d’en améliorer la qualité. Cela concerne en particulier les dépenses personnelles
des touristes, et par conséquent, les filières artisanales et agroalimentaires dont la qualité
spécifique liée au terroir est porteuse de valeur ajoutée. Le comportement des entreprises
touristiques peut être à cet égard grandement favorisé par des politiques publiques dans les
pays d’accueil.
A travers les différents postulats du tourisme, il semble essentiel de lui accorder une place
dans le développement de certains territoires. Actuellement, dans les espaces souvent peu
touristiques les acteurs se tournent vers le tourisme lorsque le territoire est en crise. Il est
considéré alors comme une activité de dernière chance. Dans un territoire dynamique la
présence du tourisme valorise l’image et le mouvement des lieux. Le tourisme entre, donc,
dans les principales politiques de développement territorial et les collectivités misent sur la
réussite de ce secteur pour revitaliser les campagnes en crise.
5
TESSA Ahmed, op. Cit. P. 84.
72
Chapitre III : Les effets de l’aménagement touristique sur le développement
local
La présence des ZET dans un territoire valorise l’image et l’animation des lieux, le
tourisme donc, entre dans les principales politiques de développement territorial et les
collectivités misent sur la réussite de ce secteur pour revitaliser les campagnes en crise.
La présence des ZET aussi signifie la présence d’un bon réseau de transport, qui est un
élément primordial pour garantir la liberté de déplacement des personnes et des biens, et pour
assurer le fonctionnement et le développement de l’économie. Leur création, qui est une partie
importante dans l’aménagement du territoire en générale et touristique en particulier,
nécessite le plus souvent des investissements lourds, cela explique qu’elles soient le plus
souvent prises en charge par la puissance publique.
L’Europe est le meilleur exemple au monde pour la conservation de patrimoine à des fins
touristiques, avec son riche patrimoine et la diversité de ses monuments, de ses églises, de ses
cités, et de ses villages,….etc. Non seulement le tourisme à-t-il initié la défense de
l’environnement, mais il fournit aussi des revenus pour y parvenir.
Contributions financières
Les recettes générées par les ventes de billets et d’autres sources similaires peuvent être
réintroduites spécifiquement dans la protection et la gestion des zones environnementalement
sensibles. Une participation spéciale aux frais d’exploitation peut également être demandée
aux touristes et tour-opérateurs.
En théorie au moins, une large partie des recettes sur des sites culturels et des parcs
naturels est réintroduite dans l’aménagement de l’environnement. Les fonds issu du tourisme
peuvent être également utilisés pour la rénovation de vieux bâtiments, qui pourraient servir
plus tard à des infrastructures touristiques et hôtelières. Les bâtiments de taille importante
peuvent être aménagés en hôtels, en musées ou en centres de conférence, alors que de plus
petites maison, caves ou entrepôts peuvent être convertis en gîtes, chambres d’hôtes, bars et
restaurants. Les vieux sites industriels (moulins ou usines par exemple) et historiques
(maisons célèbres, prisons, châteaux) sont autant de lieux d’attrait pour les visiteurs.
73
Chapitre III : Les effets de l’aménagement touristique sur le développement
local
6
Bougandoura Hamza : Op cite; 2011, P33.
7
Jean Michel Hoerner, op, cit.p23.
74
Chapitre III : Les effets de l’aménagement touristique sur le développement
local
Quelques solutions sont possibles afin de remédier à cette inflation. La première consiste à
appliquer un système de prix à deux vitesses (l’un pour les habitants locaux, l’autre pour les
visiteurs). Les vendeurs de biens et de services peuvent alors profiter de la richesse relative
des visiteurs tout en respectant la faculté de payer des habitants locaux. Il peut s’avérer
difficile d’établir et de faire fonctionner deux systèmes de prix, mais cela permettra d’arriver à
un équilibre équitable entre les niveaux de revenus des deux groupes.
Une solution similaire souvent choisie par les communautés consiste à créer des biens et
des services exclusivement destinés aux touristes. Certains aliments ou produit d’artisanat
sont seulement produits en vus d’être achetés par les touristes. Les prix étant fixés en
conséquence. Ou bien (autre solution) est l’augmentation de l’offre en biens services, par ce
que les touristes ne sont pas uniquement des concurrents, ils représentent aussi des nouveaux
marchés.
Le tourisme peut aussi faire monter les prix des terrains et de l’immobilier, ce qui aura un
effet désastreux pour les habitants locaux. Lorsque les visiteurs découvrent de nouveaux
endroits impressionnants, ils veulent parfois acheter un terrain sur place, surtout compte tenu
de la différence des prix par rapport à leur pays d’origine.
Dispersion économique
Comme toutes les industries, le tourisme a un impact sur l’environnement. Il est un grand
consommateur de ressources naturelles telles que le sol, l’eau, le pétrole, l’électricité, et la
nourriture, et génère des quantités importantes de déchets et de rejets atmosphériques. On
estime à 1,035 milliards le nombre de touristes internationaux pour l’année 2012 et ce chiffre
ne cesse d’augmenter d’année en année, pouvant même aller jusqu’à 1.500 millions d’ici 2020
selon une estimation de l’OMT. L’impact environnemental de cette industrie est de toute
75
Chapitre III : Les effets de l’aménagement touristique sur le développement
local
Un environnement propre et sain est vital pour le succès du tourisme. Partout dans le
monde, la dégradation de l’environnement provoquée par le tourisme continue de générer des
pertes financières. Personne ne veut aller sur des plages dont les eaux sont polluées, ni voir
des paysages bétonnés, ni se promener dans des parcs couverts de déchets et d’emballages. La
chute du nombre de visiteurs entraîne celle des prix puis des profits. Les prix baissent d’autant
plus que la concurrence entre opérateurs est rude. Les fonds disponibles pour l’entretien, les
réparations ou la gestion des déchets ne sont alors pas suffisants et les impacts sur
l’environnement continuent d’aggraver la situation. De piètes installation et une faible qualité
de service réduisent l’attractivité des destinations et la demande continue de chuter pour
mettre un terme à ce cercle vicieux, l’amélioration de la qualité de l’environnement devient
vitale.
Les émissions gazeuses de l’aviation, en particulier d’oxydes d’azote, ont un impact encore
plus important car produites à haute altitude. Les retards aériens, les encombrements dans les
aéroports, et les largages de carburant (même s’ils sont rares) contribuent également à la
pollution de l’air.
L’eau, et en particulier l’eau potable, est une des ressources naturelles les plus sensibles.
L’industrie du tourisme fait en règle générale une trop grande consommation d’eau pour les
hôtels, les piscines, les terrains de golf, et la consommation en eau des touristes eaux mêmes.
76
Chapitre III : Les effets de l’aménagement touristique sur le développement
local
Ceci peut donner lieu à des pénuries d’eau et à une baisse ou dégradation des réserves, tout en
générant simultanément une plus grande production d’eaux usées.
Le tourisme peut générer de grands pressions sur les ressources locales telles que
l’énergie, la nourriture, et d’autres matières premières qui ne sont souvent que disponibles en
quantité limitée. L’augmentation de l’extraction et du transport de ces ressources accentue les
effets néfastes associés à leur exploitation. Etant donné la nature saisonnière de l’industrie du
tourisme, de nombreuses destinations voient leur population se multiplier par dix en pleine
saison. La pression exercée sur les ressources est alors particulièrement forte afin de couvrir
les besoins de confort, souvent élevés, des touristes (chauffage, eau chaude, etc.).
Les récifs coralliens et les mangroves forêts sont en plus exploités comme source
d’approvisionnement en matériaux de construction. Tout cela mène à la dégradation des sols
et à la perte de biodiversité. Des conflits relatifs à l’utilisation des terres peuvent être observés
dans beaucoup de régions côtières, où les industries de la pêche se sont opposées avec
véhémence au développement touristique.
Une mauvaise gestion des sols associée à un choix de sites et modes de construction et de
conception peu durables ou mal pensés, provoque l’érosion des sols, des glissements de
terrains et des inondations, par exemple, dans beaucoup de régions côtières, les équipements
touristiques en front de mer ont fait augmenter ces risques suite à la disparition des
protections naturelles, notamment les dunes et le couvert végétal. Des murs et barrages ont
souvent été construits dans le but de stopper l’érosion, mais ces structures n’ont fait
qu’aggraver les problèmes qu’elles entendaient combattre. Par ailleurs, la construction de
décharges enfouies pour l’élimination des déchets peut provoquer la contamination des sols.
La dégradation de la végétation
8
http://www.uneptie.org/pc/tourism
77
Chapitre III : Les effets de l’aménagement touristique sur le développement
local
végétale, accentuant l’érosion et le lessivage des sols. L’ampleur des dégâts dépend de la
fragile et de la pression exercée sur l’écosystème. Dans les régions plates dont les sols
compacts portent un grand nombre d’espèces de plantes vivaces, les effets peuvent être
minimes ; mais sur les collines et les dunes la végétation est beaucoup plus fragile.
Le transport par les airs, la route, et le chemin de fer ne cesse d’augmenter en réponse à
l’accroissement du nombre de touristes et leur plus grande mobilité. On estime que le
tourisme serait responsable de 53 % des émissions de gaz à effet de serre issues de l’activité
humaine et 90 % de cette valeur provient du transport. Les émissions liées au transport et à la
production et à l’utilisation de l’énergie sont en corrélation directe avec les pluies acides, le
réchauffement climatique et la pollution photochimique.
Les nuisances provoquées par les avions, les voitures, les cars, et les autres véhicules à
fonction récréative tels que scooters des neiges et jet-ski sont un problème récurrent de la vie
moderne. Autre l’irritation, le stress, et même les pertes auditives qu’elles peuvent causer
chez certains personnes, les nuisances sonores perturbent également la vie généré par les
scooters des neiges peut altérer le comportement naturel des animaux.
Les embouteillages et le bruit dus à une concentration importante, qu’ils soient en ville,
dans les parcs naturels, dans les parcs d’attraction ou sur les voies navigable, peuvent
provoquer un stress considérable tant sur l’environnement que sur la population.
Les constructions de grande dimension caractéristique de certaines stations n’ont pas leur
place dans un environnement naturel, leurs architectures aux styles très hétéroclites
contrastant souvent lourdement avec l’architecture locale. L’effet visuel des installations
touristiques inclut aussi l’affichage de panneaux publicitaires. De plus, en l’absence de
schémas directeurs et de moyens de contrôle, les infrastructures touristiques ont tendance à
s’étendre de façon tentaculaire le long des côtes, des vallées, et des routes. Arrivent alors les
détritus, les problèmes de gestion des eaux usées et des déchets solides, et les embouteillages
de la circulation routière qui contribuent à la pollution de l’air, de l’eau, et des sols (les trois
quarts des dunes de sable de la côte méditerranéenne ont disparu en raison de l’urbanisation
touristique).
entrepreneurs n’agissent pas seuls et que le contrôle des impacts environnementaux requiert
un gouvernement local fort.
Le tourisme donc, à des effets négatives sur l’agriculture ; pratiquement toutes les terres du
littoral, où sont localisées les ZET sont a vocation agricoles. Le secteur peut cependant
engendrer des impacts favorables sur la production de l’agriculture en stimulant la
consommation des produits locaux.
Concernant ces incidences hydrauliques : La demande en eau potable est très fore
notamment en période estivale, demande qui n’est pas forcement satisfaite, mais il faut
connaitre les dotations réelles pour avoir une idée sur le taux de satisfaction.
L’urbanisation illicite, l’un des impacts négatifs de la ZET : Cela concerne plus
précisément les constructions qui se sont implantés sur des terraines réservés aux ZET, ces
ZET continuent à être construites, saccagées, enfin utilisées à des fins non touristiques. Elles
ont ainsi perdu leur véritable vocation, au profit des résidences secondaires, elles sont
supposées être protégées par la loi car créées d’abord par décrit de novembre 1988 portant
déclaration des ZET ensuite en février 2003, la loi relative au tourisme durable.
Effet provoqué par le phénomène du trafic automobile dans les centres côtiers
Dont les principaux sont : les problèmes de stationnement, les nuisances sonores, et la
pollution de l’air.
Conclusion
De nombreuses actions peuvent être entreprises pour optimiser les avantages du tourisme
et en limiter les effets négatifs. Les sites touristiques nécessitent des opérations de restauration
afin de les protéger de la dégradation naturelle. Et pour luter contre les effets ravageurs de
l’homme, il est recommandé de clôturer les sites historiques, les doter de gardiens et y
interdire tout projet de construction.
Pour les promoteurs du tourisme, le développement des activités touristiques peut jouer le
rôle d’un vecteur d’aménagement des territoires, autour du quels se relancent les activités
comme annexes. Le tourisme étant essentiellement une activité internationale, une
coordination doit s’instaurer à l’échelle internationale pour atteindre certains objectifs.
79
Présentation générale
de la commune d’Aokas
Chapitre IV : Présentation générale de la commune d’Aokas
Chapitre IV
Introduction
Nous avons choisi de nous intéresser au cas de cette région (commune d’Aokas) afin de
donner un exemple parmi d’autres des intentions des pouvoirs publics d’encourager le
tourisme en Algérie. Ces intentions sont exprimées dans les divers textes visant la promotion
des régions jugées à haut potentiel touristique. Dans ce présent chapitre introductif à la région
d’étude est indispensable pour qu’on puisse avoir une vision globale sur l’état des lieux dans
la commune d’Aokas dont on va présenter cette dernière sous l’angle géographique,
démographique, social, culturel, jeunes et sport, ainsi qu’économique. Une fois la présentation
des atouts touristique dont dispose cette région est faite, l’on passera à l’analyse de l’état du
contexte touristique (l’offre et la demande touristique).
Dans cette section, on présentera cette région (commune d’Aokas) sous plusieurs angles :
Historique, géographique, démographique, social, culturel, jeunes et sport, ainsi
qu’économique.
Aokas est le nom berbère du requin, dont une espèce aurait échoué, dans un temps
lointain, dans cette belle contrée. Muslobio, à l’époque romaine, Aokas, actuellement. Cap
Aokas, au temps des français et Oued Marsa lorsqu’elle englobait cette kyrielle de grands
aarouchs allant de Ziama et de Kherrata à Bgayet en passant par Barbacha devenus entre
temps autonomes, en une grande commune mixte. La fleur de la Kabylie de l’Est, a changé
d’appellations au fil des civilisations. C’est une véritable beauté naturelle rarissime. Créée
en tant que Douar en 1869 puis commune mixte en 1938, Aokas est habitée par une
vingtaine de milliers d’âmes et sept aarouchs dits Ait M’hand, les autochtones, la
constituent. Sa création remonte au 15 e siècle de l’ère chrétienne lorsque deux chefs,
riches et vénérés, l’un Targui et l’autre Kabyle de la région de Jijel, appelés tous les deux
M’hand, vinrent s’établir, dans cette région vierge.
Situation
80
Chapitre IV : Présentation générale de la commune d’Aokas
La commune d’Aokas se situe au Nord de la région centre de Bejaia, elle est située à 25
kms du chef lieu de Bejaia, c’est une commune côtière qui s’ouvre sur la mer méditerranée
avec une façade maritime de plus de 4 Km, alternant criques rocheuse et plage sables fin. Elle
a des limites administratives avec 04 communes: Tichy à l’Ouest ; Souk El Tenine à l’Est et
Tizi n’Berber et Taskriout au Sud.
Relief
La commune d’Aokas marque une grande diversité de paysage avec une prépondérance
des reliefs montagneux et pleine littorales. La zone montagne occupe prés de70 % de la
superficie totale de la commune, soit 1950,9 Km 2. Il s’agit de la chaine montagneuse de
Tabellout, Ait aissa et alliouenne. Cette zone est caractérisée sur toute son étendue, par
des pentes qui dépassent 35 %.
1.2.2. Superficie
la commune d’Aokas se caractérise aussi par une certains fertilité de ses sols (pleines
côtières et une petite vallée de la région d’Ait aissa ) qui confère au secteur de
l’agriculteur des aptitudes à une exploitation faible dans le domaine des maraichages, des
agrumes, des fourrages des élevages bovins laitiers et avicoles. La région n’a vraiment pas
valorisée ces activités qui pourrait satisferai facilement les besoins local en matière de
l’agriculture et qui pourrait aussi renforcer le développement de l’industrie agroalimentaire
en lui fournir les intrants qui constituent son aval.
1.2.3. Climatologie
81
Chapitre IV : Présentation générale de la commune d’Aokas
de 5 à10 jours. Avec une telle dotation, la commune d’Aokas est une des mieux arrosées de
wilaya ; ce que lui vaut un réseau hydrographique important. Les hivers, dans la région, sont
doux, particulièrement sur le littoral, avec des températures variant entre 7 et 16 0C, et des
étés chauds, prolonges et bien ensoleillés. Le taux d’humidité atteint 78 % par an.
Source : Annuaire statistique de la wilaya de Bejaia ; DPSB (résultat 2013, édition 2014).
La population totale de la commune d’Aokas est estimée à 16 595 habitants dont 50,64%
sont de sexe masculin et 49,35% sont de sexe féminin.
Source : Annuaire statistique de la wilaya de Bejaia ; DPSB (résultat 2013, édition 2014).
La répartition de la population fait ressortir que 45,44% des habitants vivent dans les
chefs-lieux, 39,69% dans les agglomérations secondaires et le reste (14,85%) dans les zones
éparses. Le territoire de la commune est inégalement occupé par la population (concentration
forte dans le chef lieu de la commune).
Source : Annuaire statistique de la wilaya de Bejaia ; DPSB (résultat 2013, édition 2014).
La population totale est estimée à 16 595 habitants d’où la densité de 595 habitants/Km2.
Source : Annuaire statistique de la wilaya de Bejaia ; DPSB (résultat 2013, édition 2014).
82
Chapitre IV : Présentation générale de la commune d’Aokas
Le parc logement de la commune est estimée à la fin 2013, à 5 049 unités, soit une part
égale à 23 % du totale de la côte Est de la wilaya de Bejaia. Pour le taux d’occupation par
logement (TOL) est de 4,6 personne/logement. C’est une situation assez confortable si on la
compare au TOL de tous la côte Est de la wilaya qui est de 5,08 et celui de total de la wilaya
et de 5,5. En effet, il existe même des habitations inoccupées qui sont destinées à être louées
surtout en saison estivale. On enregistre également la réalisation en cours de 304 unités parmi
les 538 unités à Aokas 1.
La formation professionnelle et l’éducation
On présentera dans ce point, la situation de la formation professionnelle et de l’éducation
dans la commune d’Aokas.
La formation professionnelle
Le secteur de la formation dispose d’une carte de formation professionnelle à même de
répondre favorablement à la demande exprimée. Ainsi les établissements publics, avec une
capacité totale de 200 places dont :
Stagiaire en formation résidentielle : 170 dont 88 filles ;
Stagiaire en formation d’apprentissage : 243 dont 80 filles.
Ces stagiaires sont encadrés par 20 enseignants soit une moyenne d’un enseignant pour
20,65 stagiaires.
Tableau 12 : Etablissements relevant du secteur de la formation professionnelle
Commune Capacité Nombre Formation Formation
d’enseignant Résidentielle Apprentissage
Effectif Diplôme Effectif Diplôme
Total F. Total F.
Aokas 200 20 170 88 44 243 80 131
Source : Annuaire statistique de la wilaya de Bejaia ; DPSB (résultat 2013, édition 2014).
Cet établissement est l’un des quatre établissements hors secteur de la formation
professionnelle et la seule école paramédicale qui détient la wilaya de Bejaia. On peut dire
que notre zone d’étude est bien équipée en matière des établissements relevant ou bien hors
secteur de la formation professionnelle.
L’éducation
Tableau 13 : Taux de scolarisation des enfants âgés de 6 ans, 6-15 ans et 16-19 ans, pour
l’année scolaire 2013/2014
Commune Taux de scolarisation Taux de scolarisation Taux de scolarisation
des 6 ans des 6-15 ans des 16-19 ans
Aokas 97,13 96,0 96,1
Source : Annuaire statistique de la wilaya de Bejaia ; DPSB (résultat 2013, édition 2014).
1
DPSB (résultat 2013, édition 2014).
83
Chapitre IV : Présentation générale de la commune d’Aokas
Le taux de scolarisation des enfants âgés 6 ans est de 97,13% et celui des 6-15 ans et de
l’ordre de 96%. Pour les adolescents, le taux de scolarisations et baisser par rapport a celui
des 6 et 6-15 dont on enregistre un taux de l’ordre de 96,1%.
La santé
Les établissements publics de santé de proximité (EPSP) sont constitués d’un ensemble de
polycliniques et salle de soins couvrant un bassin de population.
T de la côte 01 88 00 00 04 01 10 23 02 16
Est
Source : Annuaire statistique de la wilaya de Bejaia ; DPSB (résultat 2013, édition 2014).
On remarque alors, l’absence des EHS dans la commune et dans tous la côte Est (que 02
établissements au niveau de la wilaya).
Aokas 02 06 04 04
Source : Annuaire statistique de la wilaya de Bejaia ; DPSB (résultat 2013, édition 2014).
84
Chapitre IV : Présentation générale de la commune d’Aokas
La zone d’étude à une moyenne de 01 médecin généraliste pour 2765 habitants. Le nombre
de chirurgiens dentistes s’élève à 04, soit 01 pour 4148 habitants. On remarque cependant la
faiblesse du nombre de médecins spécialistes, dont le nombre est de 02, soit 01 médecin
spécialiste pour 11063 habitants, ainsi que le manque remarquable en termes d’agents
paramédicaux dont il existe que 04, soit 01 pour 4148 habitants.
La protection sociale
Source : Annuaire statistique de la wilaya de Bejaia ; DPSB (résultat 2013, édition 2014).
Dans la commune d’Aokas, un centre culturel disponible avec une capacité totale de 150
places, soit une part égale à 0,25% du totale de la côte Est (600 places avec 150 a Tichy, 300
au niveau de Souk El Tenine). Donc la commune d’Aokas souffre de manque en matière de
centres culturels, pour une population de 16 595 habitants.
La zone dispose d’une salle de cinéma, crée depuis 19812avec une capacité d’accueil de
330 places, mais selon de DPSB la capacité de la salle est de 400 place. On peut dire que cette
commune à la moyenne en matière de salle de cinéma, pour une population de 16 595
habitants, mais depuis 2009 la salle est fermé.
Aokas 01 01 02 01 01 _ _
Source : Annuaire statistique de la wilaya de Bejaia ; DPSB (résultat 2013, édition 2014).
2
APC d’Aokas ;service technique ; 2014.
85
Chapitre IV : Présentation générale de la commune d’Aokas
Seulement un (01) stade communale et un (01) voute que possède la commune. Concernant
les aires de jeux on trouve que 02 (02 aires de jeux qui ont été fermés), 01 C.S.P et 01 maison
de jeune. D’une manière générale, on peut noter que notre zone d’étude est bien dotée en
termes d’infrastructure sportives et de jeunes, même si l’équité spatiale entre les communes
de la côte Est n’est pas respectée (Par exemple : la commune de Boukhlifa ne dispose que
d’une voute).
1.5.1. L’emploi
A la fin de l’année 2013, la population totale de la commune d’Aokas est estimée à 16 595.
Concernant le taux d’occupation, population actives et le taux du chômage, le manque de
données sur chaque commune et l’existence des données sur toute la wilaya d’une façon
globale, nous a empêchés d’avoir les donnés relative à ces taux dans notre zone d’étude.
Même si ces donnés existent, elles ne seront pas vraiment crédible des pourcentages proposé ;
popu active : 85% ; mais dans la saison estivale les 100% de la population sont actives)3 car il
existe toujours le secteur informel qui rend difficile toute initiative à mesurer le taux de
chômage surtout dans un espace géographique.
1.5.2. L’agriculture
Source : Annuaire statistique de la wilaya de Bejaia ; DPSB (résultat 2013, édition 2014).
La superficie total de la commune d’Aokas est de 2787 ha dont 1183 sont des superficies
agricoles utiles (SAU) (soit 42,44%), 1,26% sont des pacages et des parcours, 0,36% sont des
Terres improductives des exploitations et 54,14% Superficies forestières. Plus 1,79% de la
superficie totale est occupé par des terres improductives, non affectées à l’agriculture.
3
Ibid.
86
Chapitre IV : Présentation générale de la commune d’Aokas
D’après ce tableau qui expose les principaux produits dont dispose la commune d’étude.
On remarque alors que l’agriculture dans cette commune est une agriculture vivrière et son
taux de rendement reste faible, aussi on constate la prédominance des cultures maraichères
avec 42 589 Qx, ce qui fait une portion égale à 20,84% de total de la côte Est de la wilaya de
Bejaïa, suivi par les agrumes avec 8 800 Qx (32,52% de total de la côte Est) et les oliviers
7 260 Qx (36,14% de total de la côte Est), le rendement des autres produits reste très faible
alors que la région possède touts les conditions nécessaires en termes des surfaces agricoles
utiles ou bien en termes des ressources hydriques et climatiques pour l’augmentation de
rendement de ces produits agricoles.
Tableau 20 : L’occupation des sols selon les produits agricole dans la commune d’Aokas
en 2012/2013
Occupation des sols HA
Céréales Légume Fourrage Agrume Cultures Vigne Oliviers Figuiers Culture
sec Maraichères de Industrielle
table
T. de la 0 0 50 76 173 12 366 200 0
Z.E
Source : Elaboré par moi-même à partir des données publiées dans l’Annuaire Statistique de la wilaya de Bejaia ;
DPSB (résultat 2013, édition 2014).
Ce tableau montre l’occupation des sols selon les produits agricoles dans la commune
d’Aokas. On remarque que 74,13 % de SAU dans la commune est non cultivée, sachant que la
SAU dans cette zone est estimée à 1183 has.
87
Chapitre IV : Présentation générale de la commune d’Aokas
Les oliviers occupent la grande part des sols avec 366 has, soit une portion égale a 26,97
% de total de la côte Est, alors que les oliviers ne donne que 7 260 Qx. Par contre les cultures
maraichères qui donnent 42 589 Qx n’occupent que 173 has mais avec une portion égale a
28,38 % de total de la côte Est.
La culture industrielle, légumes secs et les céréales qui n’occupent aucune superficie des
sols à cause de son faible rendement qui est justifié par la non-maitrise des techniques de
production. Pour toutes ces raisons, le peu de l’agriculture qui se sont aventurés dans cette
branche ont fini par l’abandonner pour s’orienter vers d’autres cultures offrant des rendements
plus attrayants et ne nécessitant pas des techniques de productions complexes 4.
1.5.3. L’industrie
La zone d’étude possède uniquement d’une seule unité industrielle du secteur public qui se
représente par l’EPE Liège Aggloméré Spa Aokas qui se spécialise dans la transformation de
liège. Cette unité engendre 109 postes d’emploi.
Pour le secteur privé, qui à connu une évolution importante dans la région et qui est due à
une privatisation des entreprises publiques, la commune d’Aokas dispose d’une unité
industrielle privé qui est : SARL Littoral Agrégats Aokas réservée pour la production des
matériaux de construction (calcaires pour agrégats).
Une évolution remarquable et importante en termes des PME et les unités artisanales crées,
dont on enregistre 47 PME et 229 unités artisanales cette année (2014), dans 40 unités
spécialisent dans le domaine artisanal dar et traditionnelle, 36 unités active dans les différents
produits (poterie…), et les 143 représentent les plombiers, les mécaniciens…etc. Le centre
artisanal d’Aokas comporte 12 ateliers ont été distribué dont i :
4
MIRADI Ouari : « Essai d’analyses de la dynamique de l’aménagement du territoire en espace littoral : Cas
de la wilaya de Bejaïa-Défis et perspectives », Mémoire de magister, Université de Bejaïa, Avril 2008, P. 154.
88
Chapitre IV : Présentation générale de la commune d’Aokas
Bijouterie (01) ;
Fabrication de fleurs, fruits et animaux artificiels (03)
Céramique d’Art (02 ;
Poterie (02 ;
Gâteaux traditionnel (01) ;
Habit traditionnel (02).
Cette évolution s’explique par la volonté de l’Etat pour l’encouragement de l’industrie par
ces deux moyens à travers la création des différents dispositifs au profit des jeunes comme
l’ANSEJ qui reste le plus important a l’échelle nationale. L’activité artisanale de cette
commune et caractérisée par une production diversifiée et de haute qualité, 229 unités
artisanales enregistrées jusqu’au 2014. Les principales activités artisanales de la région est :
La poterie, tissage et sculpture sur bois, vannerie, tapisserie, elles rendent ses racines dans la
culture locale très riche en activités artistiques, activités traditionnelles de production et de
service. Ces activité est considérée comme des activités décorative ; source de création de
richesse et d’emplois, comme elles participent à renforcer l’attra ctivité de la région.
1.5.4. La pêche
89
Chapitre IV : Présentation générale de la commune d’Aokas
Source : Elaboré par moi-même à partir des données publiées dans l’Annuaire Statistique de la wilaya de Bejaia ;
DPSB (résultat 2013, édition 2014).
Le nombre des forages existants est de 06 avec un débit de L/S dont 02 sont exploités
avec un volume d’exploitation de 1674 M3. La commune totalise 13 réservoirs avec une
capacité de 3870 M3. Ces ressources hydriques mobilisées par le bais des forages, des puis et
des sources sont affectés surtout pout l’alimentation en eaux potable des populations, pour
l’irrigation et pour les besoins du secteur industriel.
Le transport et le réseau routier
La commune d’Aokas dispose d’un réseau routier constitué de 73Km dont 9,58% de routes
nationales, 5,47% de chemins de wilaya et 84,93% de chemins communaux.
Source : Annuaire statistique de la wilaya de Bejaia ; DPSB (résultat 2013, édition 2014).
Source : Annuaire statistique de la wilaya de Bejaia ; DPSB (résultat 2013, édition 2014).
90
Chapitre IV : Présentation générale de la commune d’Aokas
Source : Annuaire statistique de la wilaya de Bejaia ; DPSB (résultat 2013, édition 2014).
C’est routes communaux qui sont entretenues avec 40 Km en bon état et 22 Km dans un
mauvais état. Les 100% des chemins de wilaya sont en mauvaise état, pour ces deux routes
nationales sont en bon état a 100%. Dans la saison estivale, la commune connait des flux
touristique importantes se qui engendre des dégâts pour la population locale comme :
L’embouteillage, accidents, pollution atmosphérique et sonore, etc.
14 02 62 10
Source : Annuaire Statistique de la wilaya de Bejaia ; DPSB (résultat 2013, édition 2014).
Le parc de transport communal dans la zone d’étude est enregistrer la présence de 14 taxi
qui sont réparties sur 02 stations, et qui donnent une moyenne d’un taxi pour chaque 1185,53
habitant. Pour les bus TPV, on enregistre la présence de 62 Bus qui sont réparties sur 10
lignes et qui donnent une moyenne d’un Bus pour chaque 1659,5 habitant. Un parc de
transport assez important qui offre une situation suffisamment confortable pour la population
locale, mais le problème c’est que, dans la saison estivale un sur peuplement que connait la
région a cause des touristes qui viennent visitent la région, ce qui engendre un manque et des
problèmes de transport.
91
Chapitre IV : Présentation générale de la commune d’Aokas
En plus des infrastructures de base dont dispose la commune, elle a bénéficié de certains
projets et programme pour relancer et renforcer son développement local.
On trouve :
92
Chapitre IV : Présentation générale de la commune d’Aokas
Dans le cadre de l’actualisation de l’état concernant les sites naturels, des fiches
d’informations relatives aux zones humides au niveau de la wilaya ont été élaborées et
transmises aux services Ministère de l’Environnement.
• PDAU intercommunal (phase I – Etat des lieux) des communes de Souk El Tenine,
Aokas, Melbou et Tizi N’berber ;
L’un des atouts majeurs qui donne à la commune d’Aokas sa vocation touristique est
l’hétérogénéité de son relief (mer, montagne, forêts) , la région se développe des forêts et
végétation très denses favorisées par les quantités importantes de pluie que reçoit la région,
ajouter à cela une zone côtière (04 Km) avec de véritables curiosités, constituent des
potentialités touristiques certaines. un arrière pays bondé de sites naturels d’un attrait
touristique, un patrimoine artisanal ancestral et une population avec des coutumes et traditions
millénaires. Mais pour l’offre hôtelière de la commune reste insuffisante au regarde de la
demande exprimée en saison estivale. Les potentialités naturelles.
93
Chapitre IV : Présentation générale de la commune d’Aokas
Son hydrologie
La commune d’Aokas se caractérise par une richesse hydraulique importante ; ses belles
plages et ses oueds.
Les plages
Tableau 28 : Les plages de zone d’étude
Commune Désignations des plages Longueur (m) Superficie en (m 2)
Une façade maritime/ littorale qui s’étend sur une distance d’environ 04 Km presque d’un
seul tenant entre cap d’Aokas et les falaises articulées naturellement en criques et ancres qui
abritent de magnifiques plages de sable fin ou de galets polis. La plage est équipée pour la
balnéation, avec des petites aires de parkings surveillées par des postes de police, et qui ne
sont pas aménagées.
La superficie de la ZET résultant par décret est de 61 hectares, mais la réelle surface
cadastrale considérée est de 37 hectares environ, recensés par le bureau du service cadastral
de la Wilaya de Bejaia. Dans la commune d’Aokas, les travaux concernant l’élargissement de
l'axe principal sont finis, le versant ouest de la ville avec l'élargissement routier sur la zone
domaniale en frontière avec la plage en cours d’aménagement.
Et pour que le touriste rejoint toutes les plages de la le ZET, il est dans l’obligation soit, de
prendre des bus de passage qui desservent de leurs part la région de Souk El Tenine par
exemple via Aokas, où de faire un arrêt de bus dans l’itinéraire qui va vers le centre ville et de
rejoindre les plages à pied, avec un distance minimale de 500 m .
Les plages de la ZET d’Aokas ont des voies de raccordements par rapport à l’axe principal,
mais l’état de ses dernier est vraiment mauvaise, et pareil pour les parkings. Ses der niers n’ont
pas encor connues aucune action en termes d’aménagement, malgré que la ZET d’Aokas à
bénéficie de programme ministérielle du tourisme, qui consiste à l’aménagement et de
viabilisation de la ZET.
05 plages autorisées à la baignade : Sidi Rihane, Oued Tablout, Aokas centre, Oued
Zitouna et Oued Djemaa et 02 plages non autorisées à la baignade: Acherit (1000 m) et
Carrefour Aokas (700 m). Ces derniers sont interdites a la baignade en raison; Existance
d’une décharge publique, abcence d’accès et de poste de secours.
94
Chapitre IV : Présentation générale de la commune d’Aokas
Les Oueds
- Oued Zitouna ;
- Oued Tabellout ;
- Oued Djemaa.
La faune et la flore
La région est d’une richesse faunistique et floristique importante dont on trouve les arbres
de l’olivier, du figuier, du caroubier, du câprier, du peuplier, des chênes, (liège, zen, afars et
Vert) et autres pins d’Alep, cèdre et sapin de Numidie. Quant à la faune, plusieurs espèces
vivent dans la région dont en trouve :
Les sites naturels variés et diversifiés de la commune d’Aokas rends cette zone brille et
unique. La conjoncture de ces attributs naturels et les spécificités traditionnelles et culturelles
de la région confèrent à la ville plein de charme, et en font une destination hors commun.
Parmi la panoplie des sites touristique que la région offre à ses visiteurs, nous citerons : Dans
la même commune, et moins de 2 km vers l’Est de château de la comtesse, nous tombons sur
un autre site connu par son forte attractivité par rapport à d’autre sites existants dans la région.
Le site est sous le nom de :
Formées au cours des siècles passés, un véritable trésor naturel et d’une splendeur dont
seul dame nature possède le secret, la grotte merveilleuse est faite de mystérieuses formes
brillantes de matière cristalline. Découverte en 1962 lors de l’ouverture du tunnel de la RN 9.
Les touristes qui viennent à la région, n’on pas vraiment le courage de résister face à la
beauté de ce musée naturel de sculpture, il suffit de visiter la caverne pour se rendre vite
compte qu’il n’est nullement démesuré tant les yeux ne cessent de s’écarquiller devant l’éclat
d’une naturelle beauté rarissime ! Ce site est considéré comme une porte pour accéder à la
petite ville d’Aokas, alors la majorité entres eux passent par là avant de quitter la région.
95
Chapitre IV : Présentation générale de la commune d’Aokas
Le cap d’Aokas
La place panoramique du cap d’Aokas située sur la colline qui domine la petite ville, on
aperçoit la grande étendue de sable du littoral de la ZET en question. On distingue que la
plage est en partie structurée de constructions destinées surtout au tourisme; celles-ci sont
dans un vaste maquis de végétation qui représente la seule zone verte du littoral.
Les curiosités historiques sont reconnues comme une des raisons qui renforce l’attractivité
touristique ver un pays, et font l’existence et le développement de nouvelles thématique
autours. L’implantation de l’homme à la commune d’Aokas est plus marquante (les Milliers
d’années) avant notre ère. Des ruines romaines vestige des remparts, grandes cisternes,
sépultures et tombes (l’kser Ouarab, Aa Mesbah Et Kefrida). Le port romain de Sidi Rihane,
Cimetière chrétien d’Azemmour, ya aussi le centre de torture ex Domaine MERDJANE, en
rajoute aussi, Mausolées de Sidi Rihane de Sidi Abderrahmane, de Sidi Mohand Aghrib, de
Sidi Mohand Akhliaou et finalement celui de Sidi L’hadj. Dans la même rubrique on trouve
aussi, les huileries traditionnels au plateau de au tabelout.
Les villages d’Ighil Wireme : qui est resté toujours intact pour dire haut et fort, Agni
Irouel et Ighil Ouis sont de véritables patrimoines architecturaux à préserver.
Le village traditionnel d’Aokas : c’est un ensemble de maisons construites avec des
pierres et de la boue, avec ces matériaux qui ont l’air dérisoires et primitifs et
qui témoignent de l’architecture kabyle.
5
SDAT de la wilaya de Bejaïa, Mission 02, « Les potentialité touristique par commune », URBACO, 2013.
96
Chapitre IV : Présentation générale de la commune d’Aokas
• Le Château de la Comtesse
La commune d’Aokas dispose d’un seul ZET qui est la ZET d’Aokas plage avec une
superficie de 61 Ha, et dans le domaine de l’Etat est de 35,3245 ha.
Les études de la ZET d’Aokas ont été confiées au bureau d’étude espagnole ARO-MAO
dont les résultats comme suit : Seul 21,31 ha de la superficie aménagée avec une capacité de
1316 lits qui va engendrer 993 emplois.
L’un des projets ambitieux est la réalisation d’une nouvelle zone d’expansion touristique
d’Oued Zitouna à Aokas avec une superficie totale égale à 90,50 6 ha. Cette ZET se localisera
comme suit :
6
SDAT de la wilaya de Bejaïa, Mission 02, « Les potentialité touristique par commune », URBACO 2013.
97
Chapitre IV : Présentation générale de la commune d’Aokas
Au Sud : par la RN 09 ;
A l’Est : Le Méridien Lambert ;
A l’Ouest : Oued Djemaa.
2.4. L’offre touristique dans la commune d’Aokas
L’offre touristique dans cette région recouvre deux acception différents, à savoir les
potentialités touristiques et les différents infrastructures mise par l’homme afin d’explorer ces
ressources.
Les quatre hôtels de la zone d’étude offrent une capacité de 249 lits, une capacité très
insuffisante par rapport au nombre de touriste fréquentant la région (plus de 100.000
touristes). Un nouveau hôtel a été offert ces service dernièrement (ouvrait ces portes le 03
Décembre 2013) sous le prénom « La Roseraie », avec une capacité de 96 lits (48 chambre).
Le tableau suivant résume l’offre d’ébergement dans la commune d’Aokas.
Source : Etablie par l’autour à partir des données de la DTA de la wilaya de Bejaïa.
Les camps de toiles qui sont installés dans la commune sont de nombre de 11 camps
capacité de 12057 lits, une capacité très importante, mais ils s’ouvrent leurs portes qu’à la
saison estivale car les camps de toiles sont constituent de tentes qui sont fragiles au vent et à
la pluie et il ya juste les bungalows qui peuvent résister à ces contraintes mais ils n’existe pas
dans cette commune, il faut encourager alors la création de ce type de village de vacances
pour assurer une ouverture permanente et qui va être pro fitable pour toute la commune.
98
Chapitre IV : Présentation générale de la commune d’Aokas
Tableau 31 : Etat des camps de toile exploités dans la commune d’Aokas pour l’année
2013
N° Camps Commune N.J.T Exploitant Capacité Superficie
en lits M2
01 Aokas plage 01 Aokas Communal O.S 540 12362
SONATRACH
02 Aokas plage 02 Aokas Communal Mr djahnine 180 3685
Le Beau soleil Hakim (Ex
Assirem
Tours)
03 Aokas plage 03 Aokas Communal Mr 400 4643,70
Camping Touth HAMMADI
Amin
04 Beau Séjour Aokas Communal FOSC 186 13292
n°04 Sonelgaz Sétif
05 Bande Boisée Aokas D.P.E/Z.E.T O.S Sonatrach 1840 41541
02 Camp n°02 camp n°02
06 Bande Boisée Aokas D.P.E/Z.E.T O.S Sonatrach
02 camp 03 camp n°03
07 Bande Boisée Aokas D.P.E/Z.E.T O.S Sonatrach
02 camp 04 camp n°04
08 Le Cyprès Aokas D.P.E/Z.E.T O.S Forêts 288 15000
09 Le Dauphin Aokas Privé KERKAR 120 1,896
A/Hamid
10 SABRINAL Aokas Communal SMAIL Hamid 240 2251
Tour (Bouhala
Salah)
11 Oued Zitouna Aokas Communal O.S Sonatrach 225 5356
03 camp n°03
4019 98132,596
Source : Direction du tourisme et d’artisanat de la wilaya de Bejaïa, 2013.
Tableau 32 : Etat des camps de toile non exploités dans la commune d’Aokas pour
l’année 2013
N° Camps Commune N.J.T Exploitant Capacité Superficie
en lits M2
7
Direction de Tourisme et de l’Artisanat de la wilaya de Bejaïa.
99
Chapitre IV : Présentation générale de la commune d’Aokas
D’après ce tableau, en remarque que la moitié des camps (06) de la commune sont non
exploités, les deux campings (Bande Boisée 01 et 03) ont arrêtées juste cette année (2013) par
contre les autres camps sont non exploités de puis longtemps, et sa pour des raisons
administratives, la capacité totale de ses camps et de 6339 lits, ce qui fait qu’une perte
importante pour la commune en termes de création d’emploi (saisonniers) et d’accueil des
touristes. Il faut réglés touts ses problèmes pour qu’un intérêt po ur les exploitants ainsi pour la
commune et les touristes.
Ces équipements constitués par les équipements culturels et les infrastructures sportives
qu’on a vus déjà (voir les tableaux 17, 18, 19), ainsi que les équipements divertissement, qui
regroupent les salles de jeux, les casinos, les discothèques, les bars,…etc.
La demande touristique désignera seulement la demande potentielle qui va être évaluée par
le nombre d’arrivées aux frontières et au niveau des structures d’hébergements.
Les quatre hôtels de la commune d’Aokas ont une capacité d’accueil estimé à 249 lits (à
l’exception de l’hôtel de sable d’Or qui été fermé pour des raisons également administratives
depuis 2012 (capacité d’accueil de 34 lits). Concernant arrivées et nuitées il n’existe pas des
statistiques pour cette région, mais les touristes qui fréquentent les hôtels et même touts la
région entre résidents et étrangers indique la dominance du tourisme interne.
100
Chapitre IV : Présentation générale de la commune d’Aokas
Les étrangers représentent qu’un petit nombre et pourcentage de leurs arrivées et nuitées,
parmi les étrangers on trouve la France est le pays le plus émetteur à destination de cette
région a cause de l’histoire commune entre les deux pays (Algérie et France), par contre les
résidents, on trouve la fréquentation des touristes des 48 wilayas (les touristes du Sud et du
Est du pays se présentent en force dans la région.
Durant la saison estivale de l’an 2013, le nombre des estivants dans les campings que
dispose la commune Aokas est estimé à 12057 estivants. Ces campings ont une capacité de
4019 lits. Etant donné que la durée moyenne d’un séjour est de 10 jours, le nombre total des
arrivées au niveau des campings donne 120570 estivants qui et un chiffre supérieur à celui
enregistré dans les hôtels. Les prix modérés et l’importance de la capacité d’accueil
encouragent les touristes notamment ceux de moyen revenu, de passer leurs vacances dans ces
camps.
L’activité de la location des maisons dans la région d’étude reste cantonné dans l’informel,
il reste difficile de compter le nombre des arrivés dans la région.
Source : SDAT de la wilaya de Bejaïa, Mission 02 (les potentialités touristiques par commune URBACO 2013.
101
Chapitre IV : Présentation générale de la commune d’Aokas
Située sur la côte Est de la région de Bejaia (se trouve à 2 Km de la ville d’Aokas et 25 Km
de Bejaïa), la ZET d’Aokas fait partie de la commune d’Aokas, daïra d’Aokas. Située entre la
mer et la route nationale RN 09, son emplacement lui offre un avantage majeur, la ZET est à
environ 15 à 20 de l’aéroport et d’environ 30 minutes du port et de la ville de Bejaïa. La
superficie totale de la ZET est de 61 ha dont 20,06 ha de superficie aménageable.
La plage est définie comme « une étendue plate et basse d’un rivage où les vagues
déferlent et qui est constituée de dépris minéraux plus ou moins fins (sable, galet) 8». Elle
comprend :
8
Projet d’établissement d’un lieu d’enfouissement technique aux Iles- de-là Madeleine sur le site internet
www.bape.gouv.qc.ca
102
Chapitre IV : Présentation générale de la commune d’Aokas
Dotée de 05 plages (voire le tableau 28) qui sont toutes de type sable fin qui facilitent la
sécurité et la surveillance des baigneurs, l’accès aux plages, la baignade ainsi que
l’aménagement touristique.
Cela dit, si on se réfère au décret exécutif 07-86 du 11 Mars 2007 fixant les modalités
d’établissement du plan d’aménagement touristique des ZET, les normes de ce décret n’ont
pas été respectées à savoir :
103
Chapitre IV : Présentation générale de la commune d’Aokas
Une décharge publique où l’APC n’a pas encor trouvé une solution pour la déplacé, et
excès de touristes, et par conséquent une mauvaise gestion et une dégradation de
l’environnement ;
Une surexploitation des ressources ;
Une occupation anarchique.
Cette plage se situe à l’extérieur de la ville d’Aokas le définissant comme une plage prisée
pour son calme. Elle est délimitée entre deux cours d’eau (coté Est & Ouest) par la mer au
Nord et par des terres agricoles au sud. Nous notons uniquement un poste de protection civile,
c’est une plage non aménagée et non viabilisée, elle est desservie par une voie divisant l’aire
d’étude en deux parties. Sa superficie total à estimée a 6,20 ha, mais la ligne côtière quant à
elle est constamment en déplacement en déplacement ce qui implique que la longueur de la
plage est variable selon l’état de la mer et selon les marées (cas des océans) et les saisons.
9
Direction du Tourisme et d’Artisanat, Etude d’aménagement des plages de la côte Est-Bejaïa, plage Oued El
djemaa-commune d’Aokas-Rapport. 2013.
104
Chapitre IV : Présentation générale de la commune d’Aokas
Afin d’aménager une plage, il est indispensable de connaitre certains paramètre relatifs à
l’utilisation des plages tel que la superficie, la densité, la capacité,….etc.
La densité
La densité admise sur une plage est la base de calcul de la capacité qui servira pour la
détermination de la taille des équipements nécessaires et utiles pour les baigneurs.
Pour les plages urbaines, il a été retenue une densité de saturation de 05 m 2 par
baigneur soit 2000 personnes par hectare ;
Pour les plages éloignées, il a été retenue une densité de saturation de 07 m2 par
baigneur soit 1500 personnes par hectare ;
Pour station balnéaires, il a été autorisé une densité allant de 10 à 30 m2 de plage par
personne.
La capacité
La capacité d’une plage (C) est déterminée par le produit de la superficie utilisable (S), par
sa densité (D), cela nous amène à donner la formule suivante :
C=SxD
La bande limitrophe
C’est la bande située derrière la côte, le long de la limite côtière, sa largeur est déterminé
suivant les factures tel que le relief, la nature de sol…, elle est destinée à recevoir uniquement
des équipements à usage publique, tel que : Des aires de stationnement pour les véhicules ;
des espaces verts et des aires de jeux ; des sanitaires, douche vestiaires ; des stands de location
de parasols, chaises longues et en fin, des kiosques, boutiques pour diverses activités
commerciales.
Les plages peuvent être le théâtre d’activités de loisir diverses telles que la baignade, la
navigation, bain de soleil, jeux d’équipe…etc. Selon l’Entreprise Nationale des Etudes
Touristiques, la compatibilité de différentes activités pouvant s’exercer sur la plage ou sur la
mer est : La pêche, canotage, navigation à voile, pédalos et ski nautique, qui sont des activités
qui s’exercent sur la mer.
105
Chapitre IV : Présentation générale de la commune d’Aokas
Nombre d’espace - 16
consommation
Esplanades et terrasses sur 9000 M2 -
mer
Nombre de blocs sanitaires - 02 blocs (24 unités)
Aire de jeux - 02
Nombre de places espaces - 1300
musique
Superficie totale - 6,20
Source : Direction du tourisme et d’artisanat de la wilaya de Bejaïa, 2013.
106
Chapitre IV : Présentation générale de la commune d’Aokas
Conclusion
Il parait clairement, en comparant ce qui a été prévu à ce qui a été réalisé sur le terrain en
termes d’aménagement touristique que la région d’Aokas ne va pas acquérir de sitôt la qualité
d’une ZET modèle, notamment lorsqu’elle est comparée aux standards d’autres pays
touristiques comme la Tunisie et le Maroc. La réussite d’une telle tâche nécessitera
l’implication de tous les acteurs : pouvoirs publics, associations, citoyens,…pour aider à
instaurer graduellement une vraie culture touristique dans la région.
107
Chapitre IV : Présentation générale de la commune d’Aokas
108
L’aménagement
touristique et
développement local
Chapitre V : L’aménagement touristique et développement local
Chapitre V
La zone d’étude a un grand potentiel touristique qui peut constituer un avantage en faveur
d’un développement local consolidé par une relance de l’activité touristique.
Dans ce présent travail, on s’est basé sur trois axes qui apparaissent essentiels, afin
d’apprécier le tourisme dans la commune d’Aokas et s’approcher de la réalité : la population
locale, les touristes et les structures d’ébergement. A travers cette section on présentera
l’objectif de l’enquête et la méthodologie utilisée.
Il consiste dans l’étude de tourisme dans la commune d’Aokas et de chercher le rôle que
l’aménagement touristique peut jouer dans le développement local. A fin de compléter les
données collecter sur le territoire étudié, il a était essentiel de réaliser les enquêtes auprès des
touristes et les autres acteurs du territoire (population, collectivités locales structures d’accueil
…etc.).
Cette enquête c’est déroulée dans la commune d’Aokas. La méthode utilisée est la méthode
d’échantillonnage en vue d’étudier le thème du développement local par l’aménagement
touristique dans la commune d’Aokas, nous avons choisis au hasard un nombre des touristes,
population locale et les hôtels. On a choisis au hasard certaines populations dont on a essayé
de toucher les différentes tranches (travailleurs, chômeurs et étudiants). Pour les touristes, on
avait des interviews directes avec eux, ainsi que les données recueilli à l’intermédiaire de la
population locale et les hôtèls.
108
Chapitre V : L’aménagement touristique et développement local
Dans cette enquête, on s’est basé sur trois axes qui apparaissent essentiels, afin d’apprécier
le tourisme dans la commune d’Aokas: la population locale, les touristes et les structures
d’hébergement.
Avant de mener notre enquête, nous avons réalisé un recueil de donnés sur un échantillon
dans la commune d’Aokas, l’accueil de données nos oriente dans le choix des différents
acteurs à interroger.
109
Chapitre V : L’aménagement touristique et développement local
Après avoir présenté la méthodologie de notre enquête de terrain, nous arrivons à l’analyse
des informations recueillies, cela consiste dans l’interprétation des différents axes des deux
questionnaires, ainsi nos entretiens. Cette étape va nous permettre de confirmer nous
hypothèses et de répondre à la problématique posée.
La population locale constitue un acteur principal qui nous permet d’apprécier la variété
des potentialités touristiques dans la commune d’Aokas. Dans ce point, on présentera les
caractéristiques de l’échantillon, ainsi que les différents résultats sur la population locale à
travers l’étude par un questionnaire destiné à cette dernière. (Voir annexe 1).
D’après le tableau 35, on constate que le taux de 62,5 % des interrogés est de sexe
masculin contre un taux de 50 % qui représente le sexe féminin, c’est un échantillon assez
représentatif car dans la région d’étude le sexe masculin dépasse légèrement le sexe féminin
(50,64 % de la population totale sont de sexe masculin et 49,35 % sont de sexe féminin 1).
D’après ce tableau, on remarque que la majorité de l’échantillon sont des jeunes qui sont
âgés entre 20 à 40 ans avec un Taux de 70 %. La zone d’étude peut profiter de cette jeunesse
comme étant une main d’œuvre par une politique d’encouragement dans l’emploi.
1
DPSB, 2014.
110
Chapitre V : L’aménagement touristique et développement local
Ce tableau, indique que 67,5 % des interrogés sont des universitaires, donc la région peut
profiter de ces diplômés pour occuper des postes d’encadrements et de contribuer au
développement de la région.
Ce tableau permet de constater que la plus grande part de l’échantillon, sont des étudiants
avec 52,5 % actuellement ces étudiants sont considérés comme une population inactive, mais
la région va profiter de cette catégorie des futurs diplômés comme étant une main d’œuvre
qualifiée qui va promouvoir le développement dans la région.
D’après ce tableau, on constate que 67,5 % des interrogés habitent dans des zones urbaine
contre un taux de 32,5 % représente la population rurale. Ce qui confirme que la population
de la zone d’étude est dans sa globalité urbaine. La ville a toujours exercée sa force
d’attraction sur la compagne en raison de ces multiples opportunités qu’il offre (travail, soins,
éducation, loisirs,...etc.).
Avant de parler sur l’état des lieux de développement et de l’aménagement touristique ainsi
que la relation entre eux dans la commune d’Aokas, on a d’abord voulu connaitre le point de vu
de la Population locale sur cette question et on a obtenu les réponses suivantes :
111
Chapitre V : L’aménagement touristique et développement local
64,25 % des individus jugent que le tourisme dans la région est de l’impact positif, contre
un taux de 37,5 % qui jugé qu’il est négatif. Pour ceux qui jugent positif, 76 % parmi eux le
jugent pour des raisons économiques (apport de revenus, création de l’emploi,…etc.). Contre
24 % pour des raisons sociales (échanges, relations, animations,…etc.). Pour ceux qui le
jugent négatif, 27,5 % parmi eux le jugent pour des raisons environnementales (dégradation
des plages et des forêts,…etc.). Contre 7,5 % pour des raisons sociales et culturales
(augmentation des agressions, vols, comportements en dégradation avec la culture
locale,…etc.). Le taux de 2,5 % le juge pour des raisons économiques (inflation, insuffisance
des produits,…etc.).
112
Chapitre V : L’aménagement touristique et développement local
Pour le mode de vie, les 100 % de l’échantillon disent que le tourisme transforme le mode
et le niveau de vie de la population locale, mais à condition que les touristes qui visitent la
région sont des touristes de classe, où ils peuvent influencer d’une façon positive sur la
culture, le comportement et le développement de la population locale.
113
Chapitre V : L’aménagement touristique et développement local
Le tourisme balnéaire est le seul type de tourisme dans lequel la région peut
s’investir d’avantage
L’objectif est de savoir si les enquêtés sont conscient des potentialités touristiques de leur
territoire. 93,75 % de la population enquêtés affirment que le tourisme dans cette région se
limite au seul type (balnéaire), par contre que les 6,25 % voient qu’il existe autre forme de
tourisme dans lequel peut s’investir d’avantage (tourisme de montagne comme Imma
Thadrarth et Adrar Mesbah, le cap d’Aokas et les forêts (parc d’attraction et de loisir). On
peut confirmer que, au-delà du tourisme balnéaire, la commune d’Aokas peut promouvoir sa
destination. Des différents problèmes qui entravent la visite de ces sites on distingue:
D’après ces entraves, on peut illustrer le rôle primordial des autorités concernées pour
développer le tourisme local par :
114
Chapitre V : L’aménagement touristique et développement local
Création des offices touristiques au niveau local, création des centres de formation
pour le secteur touristique;
De cette figure, on constate que la majorité (66,25%) des enquêtés classent les secteurs
économiques de la commune comme suite : tourisme en première position suivie de
l’agriculture et en fin l’industrie. Cependant, les 33,75% classent aussi le tourisme en
première position, mais en deuxième lieu on trouve l’industrie puis l’agriculture enfin. On
remarque donc que le tourisme occupe la première position pour tous la population enquêtée.
En plus du classement des secteurs cité plus haut, d’autres branches aussi importantes les
une des autres sont soulignées. Il s’agit notamment de l’aménagement urbain, la santé, le
bâtiment, l’éducation, qui profitent aussi bien de différents projets de développement.
115
Chapitre V : L’aménagement touristique et développement local
Plus de 52,5 % des touristes qui fréquentent la région sont des groupes de touristes (élèves
de lycée, étudiants et travailleurs célibataires), âgés entre 18-35 ans, suivis par les familles par
un taux de 36,25 % (travailleurs 25% et retraités 11,25%), le reste des touristes (11,25) sont
des hommes d’affaire et des passagers.
116
Chapitre V : L’aménagement touristique et développement local
Même si on trouve les touristes de la plus part des wilayas de notre pays dans les
communes de l’Est et Ouest du pays les touristes du sud se présentent en force dans la région
avec plus de 46,25 % du total des touristes.
Urbaine 43 53,75%
Rural 37 46,25%
Totale 80 100%
D’après ce tableau, on constate que notre échantillon se répartie par un pourcentage un peu
proche entre les touristes venus des zones urbaine et rurales. 53,75 % des touristes résident
dans les zones urbaines, que la minorité (46,25) venus dans les zones rurales. La forte
présence de la catégorie des jeunes se justifie principalement par la présence des bars et des
discothèques dans la région.
117
Chapitre V : L’aménagement touristique et développement local
D’après cette figure, on remarque que plus de 35% des touristes qui fréquentent la région
(et représentent les groupes de jeunes et touristes) séjournant en dehors les structure
d’hébergements passent leurs nuits dans ou accoté (des trottoirs ou bien sur la terre
directement) de leur propre véhicules ou bus d’excursion...) et cela pondant 15 à 1 mois, et
jugent que les prix d’hébergement ainsi des biens et services sont très chères, suivis par un
taux de 36,25% de ceux qui séjournent dans les campings (les familles) et qui voient que ces
prix sont adorables (se son des touristes de moyen budget), 13,75 % des touristes louent des
appartements ou chez leurs familles séjournant entre une semaine à 15 jours. Il nous reste les
11,25% des touristes qui occupent les hôtels entre les hommes d’affaire et les passagers et qui
passent entre 1 et 3 jours, indique que les prix sont raisonnables (se sont des touristes de haut
budget).
La plupart des séjours ont une durée de 15 à 1 mois, cette catégorie visite la région pour
la baignade, se sont des touristes de basse et moyens budget (élèves et étudiants,
fonctionnaires) donc ils dépensent peu d’argent au cours de leur séjour et qui vont limités
leurs sorties et activités payantes, les séjours les plus court, les hommes d’affaires et les
passagers, qui recherchent le calme, le soleil et la découverte de l’environn ement local.
Pour l’environnement, les 100 % des touristes indiquent que l’environnement à Aokas
n’est pas du tout propres (les ordures et décharges partout…), 51,25% des enquêtés disent que
118
Chapitre V : L’aménagement touristique et développement local
l’accueil dans cette commune et bon, par contre le reste (48,75%) voient que l’accueil est
médiocre (que se soit pour la population locale, les commerçants..).
Concernant le déplacement, 81,25% des touristes utilisent des bus urbain malgré qu’ils
possèdent des véhicules mais ils préfèrent de les garés dans les parkings et prennent les bus
pour évité la circulation routière.
47,5% des enquêtés ont visités la région pour la première fois aux raisons suivantes :
Le calme et la sécurité ;
La détente, découvrir la région et loisir ;
La baignade, visités les plages et la merveilleuse grotte d’Aokas découverte en 1962,
ainsi que le cap d’Aokas.
Le reste (52,5%) ont visités la région déjà plus de 02 ou 03 fois à cause de leurs relation
avec la population local (amis, familles ou c’est là où ils trouvent le lieu de séjour (campings,
appartement…etc.).
Les touristes qui viennent à la commune d’Aokas ne restent pas uniquement dans cette
région, ils se déplacent et visitent des sites en dehors de la région. Concernant les sites visités
en dehors de la zone d’étude, les touristes ont répondu comme suit :
57,5% des touristes jugent que le tourisme dans cette commune est d’effet positive pour
des raisons économiques (apport de revenus, création de l’emploi,…etc.) et sociales
(échanges, relations, animations,…etc.). Par contre 42,5 % pour des raisons concernant
l’environnement (dégradation de la situation des plages, des sites touristique et des
forêts,…etc.), sociales et culturels (augmentation des fléaux sociaux, comportements en
dégradation avec la culture locale,…etc.).
50% des enquêtés disent que cette commune n’a pas les moyens pour accueillir les
touristes, et cela s’explique par le manque des structures d’hébergement (hôtels de moyen
gamme, petite maison qui assemble avec leurs budgets, manque de campings de toile, ainsi
que la cherté des produits dans cette saison, les restaurants familiale…etc.). Par contre les
50% restantes sont les hommes d’affaires qui ont des moyens et un haut budget, et les groupes
de touristes (étudiants et élèves, passagers), où ils trouvent ils résident l’essentielle est de
passé leurs vacances et de revenir chez eux, ont demandent aussi des structures
119
Chapitre V : L’aménagement touristique et développement local
d’hébergements qu’il s’adapte avec leur situation et moyens comme les campings et village de
vacance, pour les jeunes célibataires.
Les 52,5% des touristes déclarent que sa sera une prochaine visite pour cette région en
raison des points cité avant (la région de leurs amis et familles, ici où ils ont trouvés le lieu de
résidence, la place du cœur qu’occupe la commune par rapport au d’autres, et sa proximité des
autres sites situant dans les autres commune…etc.), le reste (47,5%) qui ont visités la région
pour la première fois souhaite une prochaine visite.
L’objectif de cette enquête auprès des hôtels, est l’appréciation de la capacité et la qualité
de l’offre et de la demande touristique, ainsi que le type de la clientèle qui fréquentent ces
établissements. Dont nous avons intéressons aux raisons de choix de projet, l’intégration de
l’aspect environnemental dans la gestion de ces hôtels.
Dans la sélection de cet échantillon, en plus du type des hôtels et la zone de localisation,
nous avons pris en considération le critère de classement par catégorie où nous avons opté
pour un seul hôtel classé 03*(le nouveau hôtel la Roseraie) et classé sans étoiles (le cap). La
répartition par catégorie met en lumière le faible nombre d’hôtels classés et l’abcence des
hôtels de haute gamme (4 et 5 étoiles). Parmi les fondements de la politique de
développement du tourisme en Algérie le classement des établissements hôteliers. Ce
classement a pour objectif la transparence sur le marché et la modernisation du secteur
touristique.
120
Chapitre V : L’aménagement touristique et développement local
Tableau 44 : Nombre des hôtels qui ont suivi une formation en tourisme
Nombres réponses La formation suivie en tourisme La formation suivie hors
en tourisme
01 Non - Restauration
02 Non - Exploitant électronique
03 Oui Tourisme en général -
Source : établi par nous-mêmes a partir des données recueillies de l’enquête.
Ce tableau montre qu’un seul propriétaire qui à suivi une formation dans le domaine
touristique, cette dernière permet le bon fonctionnement de leur établissement.
Le financement de projet
Tableau 45 : Le financement des projets
Nombre d’hôtels Apport personnel Association Crédit bancaire
01 X - -
02 X - X
03 - X X
Source : établi par nous-mêmes a partir des données recueillies de l’enquête.
D’après ces résultats, en remarque que lors de la construction ces établissements qu’un seul
hôtel qui à financé leur projet par son apport personnel, les deux autres ont faites appelle au
crédit bancaire par jugement que le système fiscal Algérien et stimulant (en raison de la
politique de l’Etat qu’elle facilite et encourage l’investissement dans le domaine touristique).
Choix d’investissement
03 X - -
Le choix de lieu
121
Chapitre V : L’aménagement touristique et développement local
de la mer et l’autre par terrain hérité. Donc les potentialités touristiques et la proximité de la
mer sont les facteurs déterminants du choix du lieu de localisation dans cette commune.
La sale de banquets - - -
Salon de thé X - X
Cafétéria X - X
Bibliothèque - - -
Boutique Pour - - -
l’exposition
Parking X - X
Ascenseur X - -
Terrasse - X X
Piscine - - X
Jardins - X X
Terrains de sport - - -
Bar - X X
Dancing - - -
Discothèque - - X
X = oui ;
- = non.
122
Chapitre V : L’aménagement touristique et développement local
Nombre de chambres 40 13 97
Télévision X - X
Internet X X X
Climatiseur X -
Téléphone X - X
Salle de bain X X X
WC+lavabo X X X
D’après ces 02 tableaux, on remarque que 02 parmi les 03 structures qui sont bien équipées
(Chambre tout option et équipée presque de toutes commodités telle que restaurant, Bar,
discothèque ….etc.). La navette à l’aéroport assuré par 01 hôtel parmi 03.
Le fonctionnement de l’établissement
02 13 03
03 44 16
Total 77 19
Ce tableau montre qu’à l’exception d’un seul hôtel, les autres établissements recrutent des
employés temporaires (durant la saison estivale généralement). Ces établissements
n’accordent pas une place importante à la formation de son personnel malgré le rôle crucial
que joue la formation des employés dans l’amélioration des services et le bon fonctionnement
de l’établissement.
123
Chapitre V : L’aménagement touristique et développement local
Les 03 hôtels ne participent pas à la formation de leurs employés, et témoigne sur leurs
excellence et expérience malgré qu’ils voient qu’un déficit importante en matière de
formation en tourisme et induite par le manque les écoles spécialisés dans le secteur tourisme
et hôtellerie. Le service de restauration dans toutes notre l’échantillon d’étude se spécialisent
dans les deux types (traditionnelle et moderne) pour satisfaire les demandes de leur clients.
Concernant la programmation des sorties et excursion, aucun hôtel n’a organise ces derniers.
Relations et contactes
01 X X - -
02 X X X -
03 - - - -
Concernant la clientèle, le nouveau hôtel (la roseraie) qui commencé leur fonctionnement
le 03/12/2013 à été enregistré 150 arrivées pondant cette période (03 trimestres), 01 de cet
échantillon accueillent plus de 6000 touristes par an, pour l’autres sans repenses, cette
fréquentation dépasse la capacité d’accueil de cette établissement et ne détient pas des
services demandés par ces clients, ce qui prouve l’insuffisance en infrastructures d’accueil
dans la commune d’Aokas.
La répartition des touristes qui fréquentent les hôtels entre étrangers et en dehors wilaya
montre la dominance du tourisme interne pour lequel la commune d’Aokas doit orienter sa
stratégie de développement touristique.
124
Chapitre V : L’aménagement touristique et développement local
Genre de touristes
Homme d’affaire - X -
Passagère X X X
Touristes individuel - - -
Délégation sportive - -
Délégation culturelle - - -
Ces clients visitent la grotte féerique d’Aokas, cascade de Kefrida plus les aigouants et le
mont de Gouraya en dehors de cette commune. On peut rajouter aussi que toutes ces
établissements possède un propre site internet à la disposition de leurs clients. Le site internet
constitue un contact direct avec le client, il permet non seulement aux hôteliers de fidéliser
leur clients, mais de servir comme outil de v ente efficace.
Les principaux entravent qui gênent l’activité de ces hôtels est principalement l’abcence de
la culture touristique; le non respect des lois sur le tourisme et l’hôtellerie (décharge sauvage,
les touristes installent où ils veulent et où ils trouvent (sauvagement) avec sont propre tentes
et baraques…) ce qui contribue à la dégradation de l’image de la région en particulier et du
tourisme en général.
La totalité des structures d’accueil n’ont pas bénéficié des aides par l’Etat pour leurs
Project, mais elles souhaitent par les autorités :
Extension des complexes existant (sa sera avec des salles des conférences, piscines,
aires de jeu pour les enfants…
Réduire les impôts, réaménagement et entretien des espaces naturels (plages et forêts,
restauration de touts les sites historiques qui montrent la riche sse notre histoire).
125
Chapitre V : L’aménagement touristique et développement local
Le rôle principale que joue ces établissement dans le processus de développement local est
l’investissement dans hôtellerie ce qui attire des visiteurs, amélioré l’image de la région par la
diversification de leur offre…etc. Mais cette commune nécessite plus et plus d’amélioration et
d’investissements touristique, et même dans les autres secteurs comme l’industrie (ce qui
attire des touristes de classe « homme d’affaire »).
02 sur 03 des structures d’hébergement indiquent que parmi les conditions nécessaire pour
la réussite des projets de développement local est l’amélioration du cadre juridique (facilite la
délivrassions des papiers, changer certain lois…etc., Tendis que l’autre voie qu’il faut
développer les modes de financement.
Le 100% des structures enquêtés ont accordées une place importante pour
l’environnement et cela par l’initiation de leurs employés aux questions environnementales,
intégration par la gestion des déchets hôteliers (triage de déchets), création des espaces verts
et la sensibilisation du personnel aux impacts de l’activité touristique sur l’environnement.
Les collectivités locales ont un rôle important à jouer dans de développement local et
touristique, dans la mesure où la partie importante de l’opérationnalisation des stratégies de
développement du secteur touristique repose sur les communes, notamment celles situées
dans les zones littorales. Cela concerne en particulier les aspects lies à la gestion de
l’environnement (assainissement, ressource en eaux, la gestion des déchets, aménagement des
plages et protection des paysages). Durant notre enquête au près de la commune d’Aokas,
nous avons essayé d’apprécier la place accordée au secteur touristique dans la stratégie de
développement pour cette commune.
La commune d’Aokas est une commune littorale, et le tourisme balnéaire l’un des secteurs
générateurs de richesse notamment en période estivale, de ce fait, cette commune lui
accordent une place dans leur stratégie de développement. Concernant la définition des
stratégies touristiques, les acteurs locaux participent, mais le manque et parfois l’abcence de
coordination entre les élus et les administrations a conduit au blocage de beaucoup de projets
126
Chapitre V : L’aménagement touristique et développement local
Les autorités locales de cette commune littorale à bénéficiée d’un budget du wilaya avec
150 million pour se préparaient la saison estivale, ainsi que des recettes importantes comme :
la location des espaces pour des parkings, concession des camps de toiles, taxes de séjour, la
location des grottes féeriques, il ya aussi les commerçants qui attirent des recettes a cause de
la forte demande sur leurs biens et services.…etc.), et qu’elle attire des bénéfices
considérables à travers les terraines de camping (11 camps de toiles) durant la même période.
De plus le secteur touristique par son utilisation intensive du facteur de travail, il contribue à
la création d’emploi.
Pour mener à bien les stratégies de développement touristique, les collectivités locales ont
besoin d’importants moyens financiers et matériels, mais aussi d’un personnel qualifié pour la
mise en œuvre des actions proposées par la stratégie de développement local durable.
Dans ce point, on présentera le poids du tourisme dans la commune d’Aokas, ainsi que l es
atouts et les entraves de développement local et touristique.
127
Chapitre V : L’aménagement touristique et développement local
L'industrie du tourisme fait en règle générale une trop grande consommation d'eau pour les
hôtels, les piscines…, et la consommation en eau des touristes eux-mêmes. Ceci peut donner
lieu à des pénuries d'eau et à une baisse ou dégradation des réserves, tout en générant
simultanément une plus grande production d'eaux usées (l'utilisation de l'eau dans la région
est multipliée par trois en saison estivale).
Le tourisme peut générer aussi de grandes pressions sur les ressources locales telles que
l'énergie, la nourriture, et d'autres matières premières qui ne sont souvent que disponibles en
quantité limitée.
128
Chapitre V : L’aménagement touristique et développement local
Les problèmes liés à l'occupation des sols l’un des entravent majeurs de l’aménagement
touristique, l'hôtellerie est souvent tenue pour responsable de l'expansion urbaine désordonnée
et de l'utilisation pour son développement d'espaces naturels intacts, comme les montagnes,
les forêts et même les plages. Les équipements touristiques en front de mer ont fait augmenter
les risques de l'érosion des sols, des glissements de terrains, et des inondations suite à la
disparition des protections naturelles, notamment les dunes et le couvert végétal.
129
Chapitre V : L’aménagement touristique et développement local
130
Chapitre V : L’aménagement touristique et développement local
131
Chapitre V : L’aménagement touristique et développement local
Conclusion
Ce chapitre à été consacré à l’étude de l’état de développement local et touristique dans la
commune d’Aokas, où nous avons présenté en premier lieu la méthodologie de notre enquête
menée auprès des différents acteurs (hôtels, population local, APC d’Aokas, direction du
tourisme et d’artisanat), la deuxième partie consiste dans l’analyse des informations et
résultats de l’enquête.
échange culturel et amélioration de cadre de vie). Donc il est nécessaire de développer cette
activité pour qu’elle constitue une source de développement local ;
La commune d’Aokas dispose des potentialités touristiques important mais sous
exploité ;
Le développement local et touristique dans cette région et très faible, et il ne répond
pas aux exigences du développent durable ;
Nous avons procédé à une récapitulation de différents problèmes qui entravent le
développement local et touristique de cette commune ;
Toutes les données qu’on a rassemblées, les mesures sur lesquelles la commune peut
agir (tous les objectifs à atteindre pour un aménagement touristique contribuant au
développement local) pour faire face aux différents problèmes et faire du tourisme un secteur
contribuant au développement local de la commune d’Aokas.
133
Conclusion générale
Conclusion générale
Le tourisme est devenu aujourd’hui une activité économique à part entière avec ces effets
sur les équilibres économiques (emploi, investissement, balance des paiements, et ces effets
d’entrainements par plusieurs secteurs économiques c’est indéniablement), un facteur de
développement, générateur d’importantes recettes fiscales et en diverses et grand générateurs
d’emploi, en plus, le tourisme permet l’aménagement et l’organisation spatiale. Ces effets
positifs sont accompagnés par d’autres effets qui peuvent être néfastes sur l’environnement
notamment la pression sur les ressources naturelles (eau, sol, énergie, pollution….), tous cela
a poussé les acteurs locaux à envisager une nouvelle approche qui se fera dans une logique de
développement local et durable.
134
Conclusion générale
et garantir un développement durable et harmonieux, ceci indique que l’Algérie a bien défini
son positionnement vis-à-vis du tourisme et veut le placer parmi les secteurs de
développement économique prioritaires. La nécessité de promouvoir ce secteur se réalise
difficilement sur le terrain, la destination Algérie reste toujours à la traine et nous avons
constaté que tous ces efforts qui ne peuvent que militer en faveur de la consécration d’un
développement touristique effectif, ne sont pas encore mis à profit de l’économie nationale et
restent à ses débuts.
Ceci fait, et après l’analyse des résultats de l’enquête nous pouvons dire que les résultats
obtenus nous permettent de répondre à notre problématique et affirment nos hypothèses
proposées. Portant tout ce potentiel dont regorge la région est mal exploitée et parfois pas du
tout exploité, le cas de la ZET d’Aokas est un exemple vivant, parmi tant d’autres, qui illustre
parfaitement la faiblesse de ce secteur. Effectivement, nous pouvons lire dans les résultats que
le secteur du tourisme contribue au développement local dans la commune d’Aokas malgré la
mise en valeur de ces potentialités touristiques n’est pas faite d’une manière à donner
naissance à une véritable industrie du tourisme qui contribue à son tour au développement
économique local ;
La commune d’Aokas n’est pas une région à vocation agricole ni industrielle, mais
elle possède des potentialités touristiques ;
L’offre touristique dans cette région est insuffisante par rapport a la demande exigée
par la clientèle cela justifier par le manque d’infrastructure d’accueil et du
professionnalisme (la qualité de l’offre) ;
Les politiques touristiques menées par la commune d’Aokas ne sont pas à la hauteur
des atouts touristiques dont elle dispose ;
La demande et l’activité touristique dans cette région est en majorité interne et
saisonnière qui entraine des effets néfastes sur l’environnement mais aussi, la
dominance d’un seul type de tourisme (balnéaire) et l’absence d’autre type (le
tourisme montagnes….) ;
La ZET est un outil d’aménagement touristique et contribue au développement local et
touristique de la région, où ils se développent plusieurs activités dont l’objectif est de
satisfaire les demandes de la clientèle, a condition si une fois cette ZET est aménagé,
bien équipée et exploitée. Mais ces ZET n’ont pas joué pleinement leurs rôles à cause
de plusieurs problèmes à savoir : l’absence du capital privé et la dominance de
l’intervention de l’Etat, l’absence d’une politique claire concernant la gestion et le
contrôle de foncier touristique, la pollution et l’urbanisation anarchique…etc.
135
Conclusion générale
Malgré les opportunités que le secteur offre pour le développement de la région mais il
n’est pas suffisamment exploité et plusieurs obstacles freinent leur développement.
136
Bibliographie
Ouvrages
- ABDELMALKI. L et COURET. C : « les nouvelles logiques du développement ». Ed
Harmattan, Paris, 1996.
- A.REY : « Dictionnaire historique de la langue française », Ed Le Robert, Paris, 1993.
BELATTAF Matouk : « localisation industrielle et aménagement du territoire››, Alger,
office des publications universitaires, Edition n° 4718, 2009.
- BERNARD Pecqueur : « Le développement local », Syros, alternatives économiques, 2ème
Edition, Paris, 2000.
- BERTHONNET Arnaud : « Le tourisme en Algérie de 1880 aux années 1940 : Une
histoire à écrire». In Revue Tourisme, Mai 2006.
- BIRAME Owens Ndiaye: « Rôle des ONG dans la décentralisation pour un
développement local », In les cahiers du congrès, n°1, Janvier 1999.
- BRUNET Bernard, jacqueline Mangin dans le guide de « développement local »,
Harmattan, Paris, 1989.
- DEWAILLY-Jean-Michel : « tourisme et aménagement en Europe de nord », Ed Masson,
Paris 1990.
- DRYFEUS-SIGNOLES Catherine : « l’espace touristique», ED BREAL, PARIS 2002.
- BERTIN Georges et collaborateur : « développement local et intervention sociale », Ed
l’Harmattan, 2003.
- GREFFE Xavier : « Territoire en France, les enjeux économiques de la
décentralisation », Ed Economica, 1984.
- Greffe Xavier : «La décentralisation», Ed la découverte, Pris, 1986.
- GUBILATO Girard : Ecot ; Ed Delta seps, suisse, 1983.
- HEDDAR Belkacem: « Rôle socio-économique du Tourisme : cas de l’Algérie »,
coédition OPU/ENAL, Alger, 1988.
- HOERNER Jean Michel : « géographie de l’industrie touristique », édition Ellipses :
1997.
- LORTHIOIS J. : « Le diagnostique local des ressources », ASDIC- Edition W.1996.
- JACQUIER Claude : « Les villes européennes face aux enjeux de développement
durable », université Pierre Mendès France, septembre 2005.
- LEDIASCORN Yves : « LA France un territoire à réaménager : les acteurs de
l’aménagement du territoire », Ed, Marketing, Copyright, 1995.
- LEDIASCORN Yves : « LA France un territoire à réaménager », « les acteurs de
l’aménagement du territoire », Ed, Marketing, Copyright 1995.
- LOZATO Giotart et Balfet : « mangement du tourisme », 2007.
- MUNZ Gustav : « définition de l’office fédéral de l’agriculture », juin 2009.
- Noel DENIEUIL Pierre : « introduction aux théories et quelques pratiques du
développement local et territorial : analyse et synthèse bibliothèque en en écho au
séminaire de Tanger », 25-27 novembre 1999.
- PAUL Prévost : « le développement local : contexte et définition », Université de
Sherbrooke.
- PIERRE Marlin : « L’aménagement du territoire », Ed Presses universitaire de France,
Paris 2002.
137
Bibliographie
138
Bibliographie
139
Bibliographie
Sites internet
- www.world-tourism.org
- www.unwto.org/fr
- www.circa.europa.eu
- http://cnrtl.fr/definition/tourisme et touriste
- http://www.memoireonline.com/
- http://om.ciheam.Org/
- www.reseaches-nanoclusters.eu.
- www.mta.gov.dz
- www.mtp.gov.dz
- www.ons.dz
- rcweb.luedld.net.
- htpp://bu.umc.edu.dz/theses/economie.
- http://www.memoireonline.com/
- http://fr.wikipedia.org/wiki/%c3%89cotourisme.
- http://www.uneptie.org/pc/tourism
- http://www.memoironline.com
- www.bape.gouv.qc.ca
140
Annexe 01
Thème
L’aménagement touristique et développement local
Cas de la commune d’Aokas
Dans le cadre de la préparation d’un mémoire de master II en Aménagement du
Territoire et Développement, nous vous prions de bien vouloir répondre à ce questionnaire
qui à pour but de recueillir des informations sur l’aménagement touristique, afin de
déterminer son rôle et son implication dans développement local dans la commune d’Aokas.
Remarque : tout les informations recueillies lors de cette enquête ne feront aucun objet de
publication, et resteront strictement anonymes.
Nous comptons sur votre collaboration pour mener à bien notre travail de recherche et nous
vous remercions d’avance pour votre réponse et coopération.
2013/2014
141
Annexe 01
Touristes
1- Données personnelles :
Sexe : Masculin Féminin
Age : ………………ans.
- Lieu de votre résidence ? willaya de Bejaia hors wilaya étranger
- Zone de résidence :
Urbain Rural
- Niveau d’instruction :
Primaire Moyen Secondaire Universitaire
- Situation envers l’emploi :
Etudiant Chômeur Travailleur Retraité
- Votre catégorie est de :
Homme d’affaire Touriste individuel
Passagère Délégation sportive
Groupe des Touristes Délégation culturelle
Autre : …………………………………
2- Hébergement :
- Lieu de séjours: hôtels villas camping Appartements
- La durée des séjours : une nuit 15 jours une semaine
Autre :………………….............
- Vous dit quoi sur les prix d’ébergement ?
Chère très chère moyen
- Comment vous singez les prix des biens et des services dans la région ?
Chère très chère moyen ce n’est pas chère (raisonnable)
- Comment vous trouvez l’accueil à Aokas ?
Formidable Bon Médiocre
- Comment trouvez-vous l’environnement de cette région ?
Propre Bon (moyen) Pas du tout propre
3- Transport :
- Est-ce que vous trouvez des difficultés dans le parking pour garer vos véhicules dans
la ville ou dans les différents sites touristiques ?
142
Annexe 01
143
Annexe 01
144
Annexe 01
………..………………………….……………………………………….…………………
………………..…………………………………………………………..……
- Le tourisme transforme-t-il le mode de vie ? Comment ?
…………………………………………………………..…………………………………...
....................................................................................... .......................................................
- Pensez- vous que le tourisme balnéaire (Tourisme de mer) est le seul type de
tourisme dans lequel la région d’Aokas peut s’investir davantage ?
Oui Non
Si non, existe-t-il d’autres activités touristiques qui peuvent contribuer au
développement de la région?
Oui Non
- Quelles sont les domaines dans les quels la commune d’Aokas peut se développée ?
Agriculture tourisme Industrie
Autres : …………..…………………………………
- Selon vous, ace que les citoyens participent au processus de développement local et
touristique?
Oui Non
Si oui comment ?
……………………………………………………………..………………………………
…………………..…………………………………………………………..………………
- Les dispositifs de participation des habitants aux politique de développement local
sont le plus souvent à l’échelle de :
Quartier Village Commune Intercommunale
Autres : …………..…………………………………………………………..…
- Y a-t-il dans votre région des potentialités touristiques qui peuvent attirer des
touristes, mais qui sont encore inexploitées ?
Oui Non
Si oui, lesquelles ?
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
- D’après vous, quels sont les problèmes qui entravent le développement de ces
activités ?
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
- Dans quels domaines les autorités peuvent intervenir pour développer le tourisme
local ?
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
- Pensez-vous que la population locale peut être un facteur contribuant au
145
Annexe 01
développement touristique ?
Oui Non
Si oui comment ?
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
- Existe-t-il dans votre région des organismes à caractère touristique ?
Oui Non
Si oui, ces organismes organisent- ils des campagnes pour sensibiliser la population ?
Oui Non
- Ces campagnes portent sur :
Protection de l’environnement
Visite des sites touristiques
Bonne image pour la région
Préservation du patrimoine culturel et historique
Autres à préciser : ………………………………………………………………………
- Avez-vous participé ou assisté à ce genre de campagnes ?
Oui Non
- Autres remarques, commentaire à rajoutées ?
…………………………………………………………..…………………………………
………..………………………….……………………………………….…………
146
Annexe 02
Remarque : tout les informations recueillies lors de cette enquête ne feront aucun objet
de publication, et resteront strictement anonymes.
Nous comptons sur votre collaboration pour mener à bien notre travail de recherche et
nous vous remercions d’avance pour votre réponse et coopération.
2013/2014
147
Annexe 02
3. Le fonctionnement de l’établissement
- Nombre d’employés : Permanents : …………………………………
: Temporaires :…………………………………
- Quelle est la spécialité de votre service de restauration ?
Moderne Traditionnelles Les deux
- Comment juger-vous la qualification de vos employés ?
…………………..………………………………………………………………………
- Vos employées ont-ils de l’expérience dans le domaine ?
Oui Non
- Pensez-vous qu’il existe un déficit en matière de formation en tourisme ?
…………………..………………………………………………………………………
- Selon vous, quels sont les programmes de formation qui seraient nécessaire
pour l’amélioration de l’attractivité du secteur touristique ?
…………..………………………………………………………………………………
- Participez-vous à la formation de vos employées ?
…………..………………………………………………………………………………
- Avez-vous des contactes avec :
Agences de voyages
Associations touristiques
Autres structures d’hébergement
Collectivités précisé
4. La clientèle
- Combien de touristes accueillez-vous dans votre hôtel durant :
Année 2010 :…… Année 2012 :…………
149
Annexe 02
150
Annexe 02
Suffisante Insuffisante
- Avez-vous bénéficié des aides par l’Etat pour crée ou développée votre projet ?
Oui Non
Si c’est oui comment ?
……………..……………………………………..……………………………………
……………………………………..……………………………………..……………
- Souhaitez-vous recevoir des subventions et des aides de la part de l’Etat ?
Oui Non
Si oui, quelles initiatives attendez-vous des autorités?
La promotion de destination La valorisation du secteur touristique
Diversification de l’offre touristique
Autres :……..…………………………………………………………..…………………
……….………………………..……………………………………..……………………
…………………………………………………………………..…………………
- Faites-vous des promotions touristiques ? De quels sites et actions ? Et
comment (annonce et livret, conseils, Avis ou autres..) ?
…………………………………………………………..………………………………
- Le développement local est-t-il conciliable avec l’aménagement touristique ?
Oui Non
- Comment jugez-vous l’état de développement de la région ?
Très bon Bon Moyen En phase de développement
Mauvaise Pas du tout développée
- Les motivations des acteurs concernés pour les projets de développement est elles :
Primordiales Très importantes Moins importantes
Importantes Négligeables Autres : ……………
- Avez-vous bénéficié d’un projet de développement local ?
Oui Non
- Avez-vous un rôle à jouer dans le processus de développement local ?
Oui Non
Si oui le quel ? (Réalisateur de projet par exemple)
…………..………………………………………………………………………………
- A votre avis, la commune d’Aokas nécessite-t-elle plus de projets de
développement ?
Oui Non
Si oui, dans quels secteurs ?
…………………………………………………………..………………………………
…………..………………………….……………………………………….……………
151
Annexe 02
- Quelle sont les conditions nécessaires pour réussir les projets de développement
local ?
Améliorer le cadre juridique et règlementaire Développer les modes de
financement
Autres :…………………………………………………………..………………………..
…………………..………………………….……………………………………….…….
- De quelle façon participent les plans communaux de développement, et les
programmes de développement ?
…………………………………………………………..………………………………
………………………………..…………………………………………………………..
……………………………………..……………………………………..………………
………………………………………………..…………………………………………
- Selon vous, quels sont les problèmes qui rencontrent ces plans dans leurs mises en
œuvre ?
…………………………………………………………..………………………………
……………………………………..……………………………………..………………
………………………………………………..………………………………………
- Comment intégrez-vous la question de l’environnement dans la gestion de votre
établissement ?
…………………………………………………………..………………………………
…………..………………………….……………………………………….……………
……………………..…………………………………………………………..…………
- Pensez-vous qu’il est possible de développer l’activité touristique sans aucun
impact sur l’environnement ?
…………………………………………………………..………………………………
……..…………………………………………………..…………………………………
- Comment estimez-vous l’avenir de votre établissement ?
……..…………………………………………………..…………………………………
………………………..…………………………………………………..………
- Autres remarques ou commentaire à rajoutées ?
…………………………………………………………..………………………………
…………..………………………….……………………………………….……………
……………………………………..……………………………………………………
152
Annexe n O4
153
Annexe n O4
Le complexe touristique du Sahel les déchets et ordures causés par les visiteurs au niveau des plages a
Aokas.
Ordures au niveau des trottoirs d’Aokas * Les eaux usées au niveau de la plage* Ordures dans le parking en face
l’hôtel de Sable d’Or
Ordures causés par les visiteurs au niveau des campings de la ZET d’Aokas et au (Cap Aokas).
154
Annexe n O4
L’activité commercial sur les plages Vus sur les plages de la ZET par Cascade de Tizi N’berber à Aokas
Aménagement de carre entre les tunnels*L’état actuel de la Plage Oued Djemaa*L’état finale de l’aménagement
155
Index1 Liste des tableaux
156
Index1 Liste des tableaux
44 Nombre des hôtels qui ont suivi une formation en tourisme 121
45 Le financement des projets 121
46 Raison de choix de type d’investissement 121
47 Caractéristiques des équipements 122
48 Les caractéristiques des cambres 123
49 Le nombre des employés dans les hôtels 123
50 Relations et contactes des hôtels 124
51 Le genre des touristes qu’ils reçoivent ces établissements 125
157
Index 2 Liste des graphes, des schémas et cartes
158
Table des matières
Remerciements……………………………………………………………………...………I
Dédicaces……………………………………………………………………...…….……....II
Liste des abréviations……………………………………………………...…….……........III
Sommaire……………………………………………………………………...…….……....V
Introduction générale……………………………………………………………………....01
Chapitre I : Notions théoriques sur le tourisme, aménagement touristique et
développement local…………………………………………………………………….......06
1. Présentation du secteur touristique……………………………………………………..06
1.1. Historique de phénomène du tourisme……………………………………………......06
1.2. Essai de définition…………………………………………………………………….08
1.3. Le produit touristique, ses composants et ses caractéristiques……………………......10
1.3.1. Définition et caractéristique de produit touristique…………………………………...11
1.3.2. Ses composants…………………………………………………………………….......12
1.3.3. Les différentes formes du tourisme……………………………………………..........13
1.3.4. Le tourisme balnéaire…………………………………………………………………13
1.3.5. Le tourisme culturel…………………………………………………………………..14
1.3.6. L’Agrotourisme…………………………………………………………………….....14
1.3.7. Le tourisme industriel ……………………………………………………………..….14
1.3.8. Le tourisme montagne et le tourisme vert………………………………………….....14
1.3.9. Le tourisme d’affaire……………………………………………………………….....15
1.4. Evolution des arrivés de touristes internationaux à l’échelle mondiale de 1950 -2013.
……………………………………………………………………...……………..……….....15
1.4.1. Arrivées Touristiques Internationales et Recettes Touristiques durant la Dernière
Décennie………………………………………………………………...……………………16
1.4.2. Présentation des arrivés de touristes internationaux par région ………………………17
1.4.3. Les recettes du tourisme international par région………………………………….....19
1.4.4. Les perspectives de l’OMT…………………………………………………………...20
2. Le développement local…………………………………………………………………21
2.1. Bref historique de développement local………………………………………………….21
2.1.1. Origine et émergence du concept………………………………………………………21
2.1.2. Quelque élément à définir……………………………………………………………...22
2.1.3. Les piliers et facteurs du développement local………………………………………...24
2.2. Les objectifs de développement local …………………………………………………...25
2.3. Conditions de réussite de développement local.……………………………….………..26
3. L’aménagement touristique……………………………………………………………...27
3.1.L’Aménagement du territoire………………………………………………………..……27
3.1.1. Les acteurs de l’aménagement du territoire.……………………………...…………..30
3.2. L’aménagement touristique………………………………………….….……….….……31
3.2.1. Les acteurs de l’aménagement touristique……………………………….…….………31
3.2.2. Les instruments de l’aménagement touristique …………………………………...…...32
Conclusion…………………………………………………………………………….……..34
Chapitre II : Tourisme, Aménagement touristique et Développement local
en Algérie……………………………………………….………….………….35
1. Le tourisme en Algérie……………………………………………….………….…….....35
1.1. Les atouts touristiques de l’Algérie ……………………………………………………..34
1.1.1. Les potentialités naturelles…………………………………………………………….35
1.1.2. Les potentialités culturelles et artisanales de l’Algérie………………………………..36
1.1.3. Transports et tourisme en Algérie……………………………………………………...37
1.1.4. Le secteur de voyage…………………………………………………………….…….38
1.2. Obstacles du développement du tourisme en Algérie………………………………...38
1.2.1. Un parc hôtelier insuffisant………………………………………………………….....38
1.2.2. La faiblesse et l’insuffisance de l’information…………………………………………39
1.2.3. Des prix majorés et une qualité de services très modeste…………………….………..39
1.2.4. La difficulté d’obtention d’un visa d’entré pour l’Algérie………………………….....39
1.2.5. Une mauvaise qualité en termes de services dans le secteur du tourisme……………..39
1.3. L’offre et la demande touristique en Algérie…………………………………………….41
1.3.1. L’offre touristique en Algérie……………………………………………………….....41
1.3.2. La demande touristique en Algérie…………………………………………………....42
1.4. Le tourisme comme secteur dans l’économie……………………………………………42
1.4.1. Le tourisme et la balance des payements………………………………………………42
1.4.2. Création d’emplois……………………………………………………………………..43
1.4.3. Contribution du tourisme dans le (PIB) …………………………………………….....44
1.4.4. Les investissements dans le secteur touristique……………………………………......45
1.4.5. Le nombre des touristes fréquentent les frontières Algérienne…………………….......46
2. L’aménagement touristique en Algérie…………………………………………….........47
2.1. Les politiques d’aménagement et de développement touristique adoptées par Le
gouvernement Algérienne depuis l’indépendance……………………………………………47
2.1.1. Les différents plans d’aménagement touristique en Algérie…………………………...48
marché………………………….………………………………...……………..………….....50
2.2. Les différentes stratégies adoptées par l’Etat pour rattraper le développement touristique
…………………………………………………..…………………………………………….51
2.2.1. Le Schéma Directeur d’Aménagement Touristique (SDAT), nouvelle politique du
développement et du renforcement de l’industrie touristique………………………………...52
2.2.2. Les pôles touristique d’excellences « POT » ……………………………………….....55
2.2.3. Les Zones d’Expansions touristiques « ZET » ………………………………………...56
2.2.3. Les Zones d’Expansions touristiques « ZET » ………………………………………...57
2.2.3.1. Les critères de choix des ZET …………………………………………..……………57
2.2.4. Tourisme et développement durable en Algérie…………………………………….....58
2.2.5. Actualité du l’industrie touristique en Algérie…………………………………………60
3. Le développement local en Algérie………………………………………………………61
3.1. Première phase : Le développement local dans le contexte de la planification……….....61
3.1.1. Programmes Spéciaux (PS) ……………………………………………………………61
3.1.2. Programmes d’Equipement Local (PEL) ………………………………...……………62
3.1.3. Les plans communaux de développement et les programmes des industries locales.....62
3.2. La deuxième phase : Le développement locale dans le contexte des réformes……….....63
3.2.1. Les réformes institutionnelles et le développement local……………………………...63
3.2.2. Les réformes économiques et le développement local………………………...………64
3.2.3. L’état actuel de développement local en Algérie………………………………………66
Conclusion…………………………………………………………………………….……...67
Chapitre III : Les effets de l’aménagement touristique sur le développement
local……………………………………………………….P68
1. Les effets du l’aménagement touristique sur le développement local…………………68
1.1. Les effets positifs………………………………………………………………………..68
1.1.1. Les effets socioculturels………………………………………………………………..68
1.1.2. Les effets économiques………………………………………………………………...70
1.1.3. L’aménagement des ZET comme une clé du développement…………………………72
1.1.4. Les effets sur l’environnement…………………………………………………………73
1.2. Les effets négatifs…………………………………………………………………….....74
1.2.1. Les effets socioculturels………………………………………………………………..74
1.2.2. Les effets économiques………………………………………………………………...74
1.2.3. Les effets sur l’environnement…………………………………………………………76
Conclusion……………………………………………………………………………………79
Chapitre IV : Présentation générale de la commune d’Aokas…………......80
1. Donnés générales de la commune d’Aokas ………………..……………………………80
1.1. Aperçu historique………………………………………………………………………...80
1.2. Le cadre géographique…………………………………………………………………...80
1.2.1. Situation et relief…………………………………………………………………….....80
1.2.2. Superficie………………………………………………………………………………81
1.2.3. Climatologie……………………………………………………………………………81
1.3. Les données démographiques et sociales………………………………………………...82
1.4. Le cadre culturelle, jeune et sport………………………………………………………..85
1.5. Les données économiques……………………………………………………………......86
1.5.1. L’emploi………………………………………………………………………………86
1.5.2. L’agriculture………………………………………………………………………......86
1.5.3. L’industrie…………………………………………………………………………….88
1.5.4. La pêche………………………………………………………………………………89
1.5.5. Les travaux publics…………………………………………………………………...89
2. Les potentialités touristiques de la commune d’Aokas………………………………..93
2.3. Les ressources touristiques………………………………………………………….........93
2.4. Les potentialités patrimoniales matérielles et socioculturelles………………………......96
2.4.1. Potentialités immatérielles………………………..………………………..................97
2.5. Les Zones D’expansion Touristique…………………………………………….....….....97
2.5.1. Les ZET étudiées………………………………………..………………...……….....97
2.5.2. Les nouvelles ZET…………………………………………………...…………….....97
2.4. L’offre touristique dans la commune d’Aokas………………………............................ ..98
2.4.1. L’offre hôtelière ………………………………………………………...………….....98
2.4.2. L’offre dans les camps de toile dans la zone d’étude ………………………...............98
2.4.3. L’offre dans les résidences secondaires ………………………………..…...……......100
2.4.4. L’offre dans les équipements de distraction et de loisir ………………………..........100
2.2. La demande touristique ………………………………...………………………..….....100
2.3. La demande touristique ……………………………………………..……...………......100
2.5.1. La fréquentation des hôtels ………………………………...….....……………….....100
2.5.2. La fréquentation dans les campings ……………………………...……………….....101
2.5.3. La fréquentation dans les résidences secondaires ………………..……………….....101
2.6. L’investissement et l’aménagement touristique ………………………………...….......102
2.6.1. Aménagement de la ZET d’Aokas ……………..…………………...…………….....102
2.6.2. L’aménagement touristique des plages …………………………………..………….104
Conclusion …...………………………………………………………………...…….……..107
Chapitre V : L’aménagement touristique et développement local ………108
1. Objectif et méthodologie de l’enquête de terrain…………………………...…………108
1.1. Objectif de l’enquête de terrain ……………..………………………………………….108
1.2. Méthodologie de l’enquête de terrain …………..……………………………………...108
1.2.1. Champ et échantillon d’étude ……………..…………………………………………108
1.2.2. La technique de l’enquête ……………..……………...……………………………...109
1.3. Déroulement de l’enquête ……………..………………..……………………………..109
2. Présentation et analyse des résultats de l’enquête ……………..………………….....110
2.1. La population locale …………..………………..………………………………………110
2.2. Les touristes ……………..………………..………………………………………........116
2.3. La stratégie de développement touristique des collectivités locales …………..…….....126
2.4. Diagnostic du territoire et mesures à prendre en faveur du tourisme et de son imp act sur le
développement local …………..………………..…………………………………………..127
2.4.1. L’apport socio-économique du l’Aménagement touristique dans la commune d’Aokas
…………..………………..…………………..………………..…..………………………...127
2.4.2. L’apport social …………..………………..……………………..…………………...128
2.4.3. Impact sur l’environnement …………..………………..……………………………128
2.5. Les contraintes de développement et de l’aménagement touristique durable dans la
commune d’Aokas …………..………………..……………………………………………129
3. Les objectifs à atteindre pour un aménagement touristique contribuant au développement
local………………..………………..……………………………..………………..……………….130
3.1. Collaboration entre les acteurs touristiques …………..………………..…………………….....130
3.2. Adapter une démarche qualité dans l’activité touristique …………..………………..…………130
3.3. Les interventions de collectivités locales …………..………………..………………………….131
3.4. Diversifier l’offre touristique …………..………………..………………………………………131
3.5. Les propositions d’aménagement et de réhabilitation pour un développement local durable…...132
Conclusion…………………………………………………………………………………….……..132
Conclusion générale..…………………..………………..…………………………………134
Bibliographie………..………………..……………...……………………………..………137
Annexes..…………..……………………….…….……………..…………………………..141
Résumé
Le développement local et touristique une démarche qui implique tous les acteurs
(administrateurs, investisseurs, politiciens, société civile…) et rassemble toutes les disciplines
et compétences. Une approche systémique et territoriale du développement local et touristique
est donc nécessaire pour la réussite de tout projet de développement.