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I. INTRODUCTION GENERALE :
I.1 Généralités :
Le béton armé est un matériau complexe constitué par la réunion de deux matériaux, le béton
et l’acier, disposés d’une façon à utiliser d’une manière économique la résistance de chacun
d’eux. Cependant le béton seul est défini comme le mélange, dans des proportions
convenables, des éléments suivants :
- liant hydraulique (ciment)
- granulats (sable, gravier,.....)
- l’eau
- l’adjuvant (si il ’est nécessaire)
Dans l’association béton et acier, le béton résiste aux efforts de compression et l’acier résiste
aux efforts de traction et éventuellement aux efforts de compression si le béton ne suffit pas
pour prendre tous les efforts de compression existants.
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CHAPITRE I INTRODUCTION GENERALE
a- Avantages :
Les structures en béton possèdent de nombreux avantages dont les principaux sont les
suivants:
1) Économie :
Certains des coûts associés à une structure surviennent à court terme, c'est le cas notamment
des matériaux et de la main-d’œuvre lors de la construction. D'autres, comme l'entretien,
s'appliquent à moyen et à long terme. Donc, il importe de bien évaluer les coûts d'une
structure en fonction de son temps de construction, de la disponibilité de la main-d’œuvre et
des besoins futurs.
L'économie lors de la construction vient donc plutôt de la standardisation et la simplicité de la
mise en forme que du raffinement exagéré, la section traite plus en détails des règles pratiques
permettant de réduire les coûts de construction.
2) Esthétique :
Le béton armé peut être très esthétique car les surfaces sont lisses et peuvent épouser toutes
les formes voulues, des éléments structuraux apparents sont à la fois esthétiques et
économiques.
3) Résistance au feu :
Les structures en béton armé offrent une protection de 1 à 3 heures sans ajout de matériaux de
protection additionnels, ce qui constitue un avantage économique important, de plus, cela
permet d'avoir un accès visuel aux éléments structuraux lors d'inspections.
4) Rigidité :
Les structures en béton armé sont souvent rigides, lourdes et généralement peu sujettes aux
vibrations. De plus, les dimensions des pièces font en sorte que les problèmes d'instabilité des
membrures sont très réduits, sauf pour les poteaux élancés.
5) Entretien :
L'entretien des structures en béton armé est généralement minimal si certaines règles de bonne
pratique sont respectées, soient :
- l'utilisation d'un béton de qualité avec air entraîné, lorsqu'il est exposé au gel et dégel ;
- une mise en place adéquate ;
- des détails bien conçus et bien réalisés favorisant le drainage.
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CHAPITRE I INTRODUCTION GENERALE
b- Inconvénients :
Malgré les nombreux avantages du béton, le choix de ce matériau s’accompagne de certains
inconvénients qu’il faut connaître, on identifie ici les principaux.
2) Coffrages et étaiements :
La construction requiert une grande utilisation de main-d’œuvre (habituellement en chantier)
car six étapes sont requises lors de la construction, les deux premières étant interchangeables
selon l'application :
- la pose des coffrages et d’étaiement.
- la pose de l'armature.
- la coulée du béton.
- l'enlèvement des coffrages.
- l'enlèvement progressif de l'étaiement.
Une conception soucieuse de cet aspect amènera une réduction des coûts.
4) Changements volumiques :
Le béton est soumis à des changements volumiques provenant principalement de trois
sources: le retrait, le fluage et les variations thermiques.
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CHAPITRE I INTRODUCTION GENERALE
De plus, certains ouvrages existants, construits avec des granulats inadéquats, souffrent
également d’un gonflement dû à une réaction dite alcalis-silice.
- Historique des règles définissant la conception et le calcul des ouvrages selon leur
chronologie d’application est comme suit :
L'application des règles BAEL 83 s'impose depuis le 1er janvier 1985, date à laquelle les
règles précédentes CCBA 68 ont été abrogées après une période de coexistence. L’usage
systématique du BAEL 83 a révélé quelques imperfections suffisantes pour motiver une
révision. Cependant, la parution prochaine des eurocodes rendait inopportune une remise en
cause profonde des prescriptions en vigueur, dans ces conditions, les modifications proposées
répondant aux buts suivants :
- Améliorer et compléter certaines rédactions mal comprises ou considérées comme peu
claires, et par conséquent susceptibles d'être interprétées de façon erronée.
- Corriger les articles ayant fait l'objet de critiques, soit en précisant ou modifiant leur
domaine d'application, soit en apportant les retouches nécessaires pour obtenir, dans tous les
cas visés, des résultats satisfaisants.
-Domaine d'application :
Les présentes règles de calcul, dites Règles BAEL 91, sont applicables à tous les ouvrages et
constructions en béton armé, soumis à des ambiances s'écartant peu des seules influences
climatiques, et dont le béton est constitué de granulats naturels normaux, avec un dosage en
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CHAPITRE I INTRODUCTION GENERALE
ciment au moins égal à 300 kg pour 1m3 de béton mis en œuvre. Le dosage ici indiqué n'est
bien entendu valable que pour les ciments Portland habituels comportant peu de constituants
secondaires. Elles sont considérées en béton armé les pièces qui sont encore aptes à jouer leur
rôle dans la structure dont elle fait partie, lorsque la résistance à la traction par flexion de leur
béton constitutif est supposée nulle. Ceci conduit habituellement à prévoir un pourcentage
minimal d'armatures. Ils restent en dehors du domaine des présentes règles :
- les constructions en béton non armé.
- les constructions en béton constitué de granulats légers.
- les constructions en béton caverneux ou cellulaire armé.
- les constructions en béton de résistance caractéristique supérieure à 60 MPa.
- les éléments armés de profilés laminés et les structures mixtes acier-béton.
- les éléments soumis en service à des températures s'écartant sensiblement de celles qui
résultent des seules influences climatiques.
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CHAPITRE I INTRODUCTION GENERALE
L'association offre la certification des produits testés en outre de ses activités d'élaboration de
normes. Pour assurer l'intégrité de son processus de certification, l'association CSA inspecte et
contrôle régulièrement et sans cesse ses produits qui portent la marque CSA.
En plus de son siège social et complexe de laboratoires à Toronto, CSA possède des bureaux
régionaux dans les grands centres partout au Canada et à l'inspection et des organismes d'essai
dans huit pays. Depuis 1919, l'Association a développé l'expertise nécessaire pour répondre à
sa mission d'entreprise.
La CSA est un organisme de service indépendante dont la mission est de fournir un forum
ouvert et efficace pour les activités qui facilitent l'échange des marchandises et de services
grâce à l'utilisation de normes, des certifications et des services liées pour répondre aux
besoins nationaux et internationaux.
Les normes CSA sont codifiées "CSA - XXXX – année", Si la norme est une norme nationale
au Canada, alors elle est codée "CAN / CSA - XXXX – année", nous pouvons citer par
exemple, la norme relative au calcul des ouvrages en béton CAN/CSA-A23.3-04, les normes
CSA rédigée en français s’identifie par la présence de la lettre F, ainsi cette même norme
rédigée en français est codée : CAN/CSA-Z1000-F06.
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CHAPITRE I INTRODUCTION GENERALE
- Chapitre I :
Ce chapitre comprend des généralités sur le béton armé et la définition des deux codes BAEL
et CSA.
- Chapitre II :
Ce chapitre comporte l’étude des caractéristiques des matériaux, acier et béton, établies par
les deux codes CSA et BAEL.
- Chapitre III :
Dans ce chapitre on analyse les actions et calcul des sollicitations et les combinaisons
d’actions aux états limites ultimes (ELU) et aux états limites de service (ELS) selon les deux
codes.
- Chapitre IV :
Ce chapitre est consacré à étudier les résistances des sections à la flexion et les calculs des
ferraillages à l’ELU et à l’ELS selon les deux codes CSA et BAEL.
- Chapitre V :
Ce chapitre présente une étude comparative entre les prescriptions réglementaires des codes
considérés BAEL et CSA pour les calculs à la flexion, celle-ci est illustrée également par un
exemple numérique suivi par les principales conclusions obtenues de cette étude, clôturées par
des propositions et recommandations générales comme contribution pour une éventuelle
révision du code Algérien (CBA).