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Béton : les nouvelles implications liées à la révision de l’annexe nationale à la norme NF EN 206-1

RÉGLEMENTATION-NORME-DTU
NF EN 206‑1/CN

Décryptage de la réglementation et de la normalisation

Synthèse thématique

REVUE COMPLEMENT TECHNIQUE - N° 34 - Septembre 2013


Plus d'informations

NF EN 206‑1/CN
Les travaux de normalisation européens ont contribué à la publication, en 2004, d’une norme européenne relative au matériau béton, la norme EN 206-1, reprise en France
par la norme NF EN 206-1 [1] qui, outre le texte européen, incluait une annexe nationale précisant les conditions d’application de ce texte sur le territoire français. La
commission française (P18B AFNOR) a engagé dès 2009 des travaux de révision de cette annexe nationale afin d’anticiper le futur texte européen. Cette nouvelle annexe
nationale (qui s’appelle dorénavant complément national) a été publiée en décembre 2012 [2]. Dans cet article, sont passées en revue les évolutions principales de ce
nouveau texte en illustrant par l’exemple les nouvelles implications.
L'essentiel :

En remplacement de la norme française XP P 18-305, la norme NF EN 206-1 et son annexe nationale relatives au béton se sont imposées dans le paysage normatif comme
étant les documents de référence pour ce qui est de la spécification, des performances, de la production et de la conformité du matériau béton. Depuis sa mise en
application, les retours d’expérience ont mis en évidence le besoin de préciser ou de compléter certaines parties du texte. Les travaux européens en cours recensent et
synthétisent ces futures évolutions. La Commission française a souhaité se doter par anticipation d’une nouvelle annexe nationale NF EN 206-1/CN publiée en décembre
2012, qui devient le document de référence français pour le matériau béton. Les principaux points qui ont fait l’objet de modifications concernent :

l’harmonisation avec les nouveaux textes normatifs (bétons autoplaçants et granulats légers) ;
l’utilisation encadrée des granulats recyclés ;
l’utilisation élargie des additions (nouveaux ciments de référence dans le calcul du liant équivalent et introduction de nouvelles additions) ;
la clarification des classes d’exposition (cohérence avec l’Eurocode 2 et avec les fréquences de salage) ;
l’introduction des bétons d’ingénierie ;
le contrôle de production (tolérances de dosage des constituants) ;
l’information producteur/utilisateur (bon de livraison).

Intégration de la norme NF EN 206-9 [3] [4]


Publiée en juin 2010, cette norme vient apporter les règles complémentaires à la norme NF EN 206-1 pour les bétons autoplaçants (BAP) dont la particularité est qu’ils
s’écoulent et se compactent par le seul effet gravitaire (la vibration n’est pas nécessaire) tout en conservant leur homogénéité. Ainsi, si la caractérisation de ces bétons à
l’état durci est identique à celle des autres bétons, leur extrême fluidité a nécessité la mise au point d’essais particuliers lorsqu’ils sont à l’état frais.

Ces essais à l’état frais sont définis par cinq normes européennes :

NF EN 12350-8 relative à l’essai d’étalement au cône d’Abrams (photo 1) ;


NF EN 12350-9 relative à l’essai d’écoulement à l’entonnoir en V ;
NF EN 12350-10 relative à l’essai à la boîte en L (photo 2) ;
NF EN 12350-11 relative à l’essai de stabilité au tamis ;
NF EN 12350-12 relative à l’essai d’écoulement à l’anneau.

Photo 1. Mesure de l’étalement au cône d’Abrams (crédit photo : SNBPE)

09/21/2018 Kheox < Guillaume BLIN / 3597427 >


Photo 2. Principe de mesure de l’aptitude à l’écoulement (crédit photo : SNBPE)
On peut les classer sur la base de trois caractéristiques principales :

la mobilité en milieu non confiné (essai d’étalement au cône d’Abrams selon la norme NF EN 12350-8 [5]) ;
la mobilité en milieu confiné (essai d’écoulement à la boîte en L selon la norme NF EN 12350-10 [6]) ;
la stabilité (essai de résistance à la ségrégation selon la norme NF EN 12350-11 [7]).

Les essais d’écoulement à l’entonnoir en V [8] et d’écoulement à l’anneau [9] ne sont pas d’application courante En France. Pour ce qui est des essais couramment
pratiqués en France, on retiendra les classes définies dans les tableaux suivants (tab. 1, tab. 2 et tab.3).

Tab. 1. Classes d’étalement selon la norme NF EN 12350-8

Classes Étalement (mm)

SF1 550 à 650

SF2 660 à 750

SF3 760 à 850

Tab. 2. Classes d’aptitude à l’écoulement (taux de remplissage) selon la norme NF EN 12350-10

Classes Taux de remplissage

PL1 ≥ 0,80 avec 2 armatures

PL2 ≥ 0,80 avec 3 armatures

Tab. 3. Classes d’aptitude à l’écoulement (part de laitance) selon la norme NF EN 12350-11

Classes Pourcentage de laitance

SR1 ≤ 20

SR2 ≤ 15

Granulats

Nouvelles définitions et références normatives


Elles concernent les sables correcteurs (resp. gravillons intermédiaires) qui sont des sables (resp. gravillons) dont la masse ne dépasse pas 20 % de l’ensemble des sables
(resp. gravillons).

En ce qui concerne le choix des granulats, la nouvelle annexe nationale s’est enrichie d’un texte qui concerne les granulats légers [10]. Ainsi, deux normes européennes
sont référencées, complétées par une norme française (fig. 1).

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Fig. 1. Normes applicables en France pour le choix des granulats
L’aptitude à l’emploi des granulats pour un béton conforme à la norme NF EN 206-1/CN met en exergue un certain nombre de spécifications, par exemple :

les granulats peuvent présenter au maximum deux catégories classées D (au sens de la norme NF P 18-545 [12]) ;
dans le cas de bétons soumis à des environnements très agressifs (correspondant aux classes d’exposition XF3 et XA3), les granulats doivent
présenter une absorption d’eau indicée A (sauf justification particulière) et les autres caractéristiques doivent être au minimum indicées B ;
dans le cas de bétons pour lesquels la classe de résistance caractéristique en compression est supérieure ou égale à C35/45 (cas des
environnements de type XS3 ou XD3 par exemple), les granulats doivent présenter des caractéristiques indicées A ou B avec la possibilité d’avoir
deux caractéristiques indicées C ou D si une étude permet de le justifier ;
pour les bétons soumis à des environnements de type XF3 ou XF4 (attaque gel/dégel avec ou sans sel de déverglaçage), les granulats doivent être
non gélifs.

Granulats recyclés
L’introduction des granulats recyclés dans le complément national de la norme béton constitue un des points d’évolution principaux. En effet, l’aptitude à l’usage des
granulats repose sur leur norme de produit [11]. C’est dans cette norme qu’est définie la classification des constituants des granulats recyclés (tab. 4).

Tab. 4. Classification des constituants des granulats recyclés selon la norme NF EN 12620

Constituants Description

Béton, produit en béton, mortier


Rc
Éléments de maçonnerie en béton

Granulats non liés, pierre naturelle


Ru
Granulats traités aux liants hydrauliques

Éléments en argile cuite (briques et tuiles)


Rb Éléments en silicate de calcium

Béton cellulaire non flottant

Ra Matériaux bitumineux

FL Matériau flottant en volume

X Autres : matériaux cohérents (argile, sol), métaux (ferreux et non ferreux), bois, matière plastique et caoutchouc non flottants, plâtre

Rg Verre

En complément de cette classification, on trouve dans la norme NF EN 12620 [11] les diverses catégories de granulats recyclés, basées sur les proportions de ces différents
constituants (tab. 5).

Tab. 5. Catégories de teneurs en constituants de gravillons recyclés

Constituants Teneur (% en masse) Catégories

Rc90
≥ 90
≥ 80 Rc80

≥ 70 Rc70
Rc
≥ 50 Rc50
< 50 RcDéclarée
Non requis RcNR

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Rcu95
≥ 95
Rcu90
≥ 90
Rcu70
≥ 70
Rc + Ru Rcu50
≥ 50
< 50 RcuDéclarée

Non requis RcuNR

Rb10-
≤ 10
≤ 30 Rb30-

Rb ≤ 50 Rb50-

> 50 RbDéclarée
Non requis RbNR

≤1 Rb1-

Ra ≤5 Rb5-

≤ 10 Rb10-

≤ 0,5 XRg0,5-

X + Rg ≤1 XRg1-

≤2 XRg2-

Constituants Teneur (cm 3/kg) Catégories

≤ 0,2 FL0,2-

FL ≤2 FL2-

≤5 FL5-

En France, l’aptitude à l’emploi s’appuie aussi sur la norme française NF P 18-545. Dans cette norme figure la codification des granulats en termes de constituants
principaux et secondaires (tab. 6).
Tab. 6. Codification des granulats recyclés selon la norme NF P 18-545

Code Constituants principaux Constituants secondaires

(NF P 18-545) (NF EN 12620) Catégories (NF EN 12620)

CRB Rcu95 Rb10- Ra1- XRg0,5- FL0,2-

CRC Rcu90 Rb10- Ra10- XRg1- FL2-

CRD Rcu70 Rb30- Ra10- XRg2- FL2-

La figure 2 synthétise la relation entre norme française et norme européenne.

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Fig. 2. Relation entre normes européenne et française
Sur la base de cette classification, l’aptitude à l’emploi dans un béton conforme à la norme NF EN 206-1/CN a mis en avant le besoin de prendre en compte une plus grande
variabilité des matériaux et un plus faible retour d’expérience en comparaison avec d’autres pays européens. Ainsi, les granulats recyclés ne peuvent pas servir pour un
béton précontraint.

La norme NF EN 206-1/CN définit trois types de granulats sur la base de la codification CRB, CRC et CRD :

type 1 : toutes les caractéristiques sont CR B ;


type 2 : toutes les caractéristiques sont CR B ou CR C ;
type 3 : toutes les caractéristiques sont CR B, CR C ou CR D.

En outre, la fréquence des contrôles sur les caractéristiques principales a été renforcée.
Les trois tableaux suivants (tab. 7, tab. 8 et tab. 9) résument, pour les gravillons et les sables, les caractéristiques (sulfates solubles dans l’eau par exemple), les
codifications et catégories selon la norme NF P 18-545 et les fréquences d’essai associées.

Tab. 7. Caractéristiques et fréquences d’essais des gravillons recyclés

Types de fréquence d’essai


Caractéristique Code Catégorie
Temporelle Quantitative (tonnes)

CRB, CRC SS0,2


Sulfate soluble dans l’eau
CRD SS0,7
1 semaine 1/1000
CRB, CRC ≥ 2,0 t/m 3
Masse volumique
CRD ≥ 1,7 t/m 3

CRB A10
Influence sur le temps de début de prise 2 mois 1/2000
CRC, CRD A40

Coefficient d’aplatissement CRB, CRC, CRD Fl40 1 mois 1/4000

CRB, CRC LA40


Los Angeles 1/2 mois 1/8000
CRD LA50

Chlorures solubles dans l’acide 2 mois 1/2000

Absorption d’eau mesurée à 24 h (WA24)


CRB, CRC, CRD À déclarer 1 semaine 1/1000

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Alcalins libérables selon la méthode LPC n° 37 2 mois 1/2000
Tab. 8. Caractéristiques et fréquences d’essai des sables recyclés

Types de fréquence d’essai


Caractéristique Catégorie
Temporelle Quantitative (tonnes)

Sulfate soluble dans l’eau SS0,7


1 semaine 1/1000
Masse volumique ≥ 1,7 t/m 3

Influence sur le temps de début de prise A40


2 mois 1/2000
Chlorures solubles dans l’acide À déclarer

Tab. 9. Codification et fréquences d’essais des granulats recyclés

Constituants secondaires Types de fréquence d’essai


Code Constituants principaux catégorie NF EN 12620
Catégorie NF EN 12620 Temporelle Quantitative

CRB Rcu95 Rb10- Ra1- XRg0,5- FL0,2-

CRC Rcu90 Rb10- Ra1- XRg1- FL2- 2/mois 1/200 tonnes

CRD Rcu70 Rb30- Ra10- XRg2- FL2-

Exemple :
Pour la détermination des sulfates solubles, la norme NF EN 12620 donne une fréquence d’essais mensuelle alors que la norme NF EN 206-1/CN impose une fréquence
d’essais hebdomadaire ou toutes les 1 000 tonnes.

Enfin, l’aptitude à l’emploi des granulats recyclés est fonction de la classe d’exposition du béton. Les taux de substitution autorisés sont donnés dans le tableau 10.

Tab. 10. Taux de substitution par type de granulats recyclés

Classe d’exposition
Type de granulat recyclé
X0 XC1, XC2 XC3, XC4, XF1, XD1, XS1 Autres classes d’exposition

(1)
Gravillon de type 1 60 30 20 0
(1) (1) (1)
Gravillon de type 2 40 15 0 0

Gravillon de type 3 30 5 0 0

Sable 30 0 0 0
1) Pour les bétons de chaussées, un taux de substitution de 20 % est autorisé pour les gravillons provenant de la déconstruction des couches de base et
de roulement des chaussées routières ou aéroportuaires et dont la traçabilité est assurée.
Les gravillons recyclés des types 2 et 3 et les sables recyclés ne peuvent être utilisés que pour des bétons de résistances inférieures ou égales à C25/30.

La figure 3 synthétise les relations entre les divers textes normatifs pour ce qui est de l’utilisation des granulats recyclés.

Fig. 3. Textes normatifs français relatifs aux granulats recyclés


La photo 3 montre la différence entre deux granulats recyclés, l’un correspondant à la catégorie Rcu95 et l’autre à la catégorie Rcu50 (catégorie non autorisée pour du
béton conforme à la norme NF EN 206-1/CN).

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Photo 3. Exemples de deux gravillons recyclés
Remarque :

Le projet national Recybeton, démarré depuis environ un an, est un projet qui vise à améliorer les connaissances sur le recyclage complet du béton. Parmi les axes
identifiés, l’utilisation des granulats recyclés constitue l’une des pistes pour laquelle les résultats obtenus au terme du projet apporteront des précisions sur leur aptitude à
l’emploi. Il réunit tous les acteurs incontournables qui souhaitent positionner une filière qui, actuellement, valorise essentiellement en techniques routières.

Additions

Conditions générales
Les conditions d’utilisation des additions dans les bétons, en particulier au travers du concept de liant équivalent Léq, ont été élargies. Ce concept de liant équivalent Léq est
basé sur le fait qu’il est possible, sous certaines conditions, de remplacer le ciment C par une addition A au travers d’un coefficient k, de telle sorte que : Léq = C + kA.

Le nouveau complément national a étendu la gamme de ciments pouvant être pris en compte. Au-delà des ciments CEM I, il est maintenant possible d’utiliser les ciments
CEM II/A.

Important :

Les ciments CEM II/A sont des ciments Portland composés pour lesquels la quantité de clinker est comprise entre 80 % et 94 % (sauf dans le cas des CEM II/A-M pour
lesquels elle est comprise entre 80 % et 88 %) ; les autres constituants principaux peuvent être des laitiers (CEM II/A-S), des fumées de silice (CEM II/A-D), des cendres
volantes (CEM II/A-V), etc.

Les tableaux NA.F.1 et NA.F.2 donnant les valeurs limites applicables à la composition et aux propriétés des bétons (classe de résistance à la compression, rapport Eef/Léq,
teneur minimale en liant équivalent Léq, ratio maximal d’addition A/A+C), ont été harmonisés pour ce qui est de l’utilisation des additions, que ce soit pour les additions déjà
reconnues ou pour les nouvelles.

Métakaolin [13]
C’est une nouvelle addition couverte par la norme NF EN 206-1/CN. Elle se présente sous forme d’une poudre de grande surface spécifique obtenue par calcination d’une
argile (la kaolinite). Elle est constituée principalement de particules de silicates d’alumine amorphes possédant des propriétés pouzzolaniques, et est à ce titre considérée
comme une addition de type II. La composition chimique doit être telle que la somme des teneurs en silice (SiO2) et alumine (Al2O3) soit d’au moins de 90 % en masse.

La norme NF P 18-513 définit les caractéristiques mécaniques, physiques et chimiques des métakaolins, permettant de les classer. En particulier, on différencie deux types
de métakaolins en fonction de leur activité :

le type A à forte activité ;


le type B à activité moyenne.

Remarque :

L’activité est mesurée par l’indice d’activité à 28 jours (i28) et s’exprime comme le ratio des résistances à la compression de deux mortiers dont la partie liante est constituée
pour l’un de 85 % de ciment d’essai et de 15 % de métakaolin, et pour l’autre de 100 % de ciment d’essai.

Le tableau 11 donne les critères sur les indices d’activité permettant la classification des métakaolins.

Tab. 11. Exigences minimales des indices d’activité à 28 jours

Exigences minimales
Critère
Type A Type B

i28 100 % 90 %

La norme NF P 18-513 indique deux autres critères permettant de classer les métakaolins :

la finesse exprimée par le pourcentage massique de passant au tamis de 0,063 mm (tab. 12) ;
la demande en eau exprimée comme le rapport des quantités d’eau nécessaires à l’obtention de consistances normalisées de deux pâtes
constituées pour l’une de 85 % de ciment d’essai et de 15 % de métakaolin, et pour l’autre de 100 % de ciment, permet de définir deux
catégories (tab. 13).

Tab. 12. Caractérisation des métakaolins selon la finesse

Exigences minimales
Critère
FH FM

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% 90 % 70 %

Remarque :

Il n’y a pas de relation avérée entre l’indice d’activité à 28 jours et la finesse.

Tab. 13. Caractérisation des métakaolins selon la demande en eau

Exigences
Critère
WH WM

% > 1,15 ≤ 1,15

Ainsi la dénomination normalisée d’un métakaolin conforme à la norme NF P 18-513 se présente sous la forme de la figure 4.

Fig. 4. Exemple de désignation normalisée d’un métakaolin


Conditions d’utilisation des métakaolins dans les bétons. Seuls les métakaolins de type A peuvent être utilisés comme addition et, dans ce cas, le coefficient de prise
en compte vaut 1 (k = 1).

Pour ce qui est du béton coulé en place, le tableau 14 résume les valeurs retenues pour toutes les classes d’exposition.

Tab. 14. Récapitulatif des taux de substitution des métakaolins

Avec CEM/I Avec CEM/IIA

Rapport A/(A+C) maximal 0,15 0,10

Remarque :

Les ciments de type CEM II/A-D (fumée de silice), CEM II/A-Q (pouzzolane) ou CEM II/A-M (composé) contenant des fumées de silice ou des pouzzolanes naturelles
calcinées ne peuvent être utilisés comme ciments de référence.
Exemple :

Pour un béton relevant de la classe d’exposition XF1 (Léq ≥ 280 kg/m 3), réalisé avec un ciment CEM I, la composition limite correspondrait à :

C = 238 kg/m 3 et A = 42 kg/m 3.

Additions calcaires [14]


C’est une addition qui était déjà couverte par la norme NF EN 206-1. La révision de la norme de référence, NF P 18-508, a permis de définir plus précisément l’addition
calcaire : ainsi, ne sont couverts par cette norme que les produits naturels provenant de gisements de roches calcaires et dolomitiques.

Les additions calcaires sont classées sur la base de trois critères : la teneur en carbonate de calcium CaCO3, la propreté et la finesse (tab. 15).

Tab. 15. Teneur en carbonate de calcium et carbonates totaux

Catégories A B

Teneur en carbonates CaCO3 (%) > 95 ≤ 65

CaCO3 + MgCO3 (%) > 95 ≤ 90

Propreté VB (g/kg) <3 < 10

Finesse Blaine (m²/kg) > 300 > 220

La granularité exprimée sous divers pourcentages massiques est une caractéristique complémentaire des additions calcaires (tab. 16).

Tab. 16. Granularité des additions calcaires

Catégories FM FH

Pourcentage massique au passant de 0,063 mm (%) > 70 100

Pourcentage massique au passant de 0,125 mm (%) > 85 100

Pourcentage massique au passant de 2 mm (%) 100 100

Diamètre médian (µm) – <5

L’indice d’activité meusré à 28 jours (i28) doit être supérieur à 0,71.

Remarque :

Dans le cas des additions calcaires, l’indice d’activité est le ratio des résistances à la compression de deux mélanges dont la partie liante est constituée pour l’un de 75 % de
ciment d’essai et de 25 % d’addition calcaire, et pour l’autre de 100 % de ciment d’essai.

Ainsi la dénomination normalisée d’une addition calcaire conforme à la norme NF P 18-508 se présente sous la forme de la figure 5.

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Fig. 5. Exemple de désignation normalisée d’une addition calcaire
Conditions d’utilisation des additions calcaires dans les bétons. Les additions calcaires sont des additions de type I. Les additions calcaires de type A peuvent être
utilisées avec un ciment CEM I ou un ciment CEM II/A. Les additions calcaires de type B ne peuvent être utilisées qu’avec les ciments CEM I. Le coefficient de prise en
compte vaut 0,25 (k = 0,25).
Pour ce qui est du béton coulé en place, le tableau 17 résume les valeurs retenues en fonction des classes d’exposition.

Tab. 17. Récapitulatif des taux de substitution des additions calcaires

X0, XC, XD1, XF1 XS, XD2, XD3, XF4 XF2, XF3 XA

Catégorie A 0,30 0,05 0,25 –


Rapport A/(A+C) maximal Avec CEM/I
Catégorie B 0,25 0,05 0,25 –

Avec CEM/IIA Catégorie A 0,10 – – –

Exemple :

Pour un béton relevant de la classe d’exposition XC3 (Léq ≥ 280 kg/m 3), réalisé avec un ciment CEM I et une addition de type A, la composition limite correspondrait à :

C = 253 kg/m 3 et A = 108 kg/m 3.

Additions siliceuses [15]


C’est aussi une addition qui était déjà couverte par la norme NF EN 206-1. La révision de la norme de référence, NF P 18-509, a aussi permis de définir plus précisément ce
qu’est une addition siliceuse : ainsi, ce sont des produits naturels obtenus à partir de quartz lavé séché (Qz) ou de cristobaliste calcinée (Cb). Leur teneur en silice SiO2 doit
être supérieure à 96 % en masse ; la valeur au bleu (VB) doit être inférieure à 3 g/kg.

On classe ces additions en deux catégories (tab. 18).


Tab. 18. Caractéristiques des additions siliceuses

Catégories FM FH

Pourcentage massique au passant de 0,063 mm (%) > 70 > 95

Pourcentage massique au passant de 0,125 mm (%) > 85 > 100

Pourcentage massique au passant de 2 mm (%) 100 100

Diamètre médian (µm) – 0,015

Surface massique Blaine (m²/kg) > 300 > 600

i28 > 0,71 > 0,80

Remarque :

Dans le cas des additions siliceuses, l’indice d’activité est le ratio des résistances à la compression de deux mélanges dont la partie liante est constituée pour l’un de 75 %
de ciment d’essai et de 25 % d’addition siliceuse, et pour l’autre de 100 % de ciment d’essai.
Ainsi la dénomination normalisée d’une addition siliceuse conforme à la norme NF P 18-509 se présente sous la forme de la figure 6.

Fig. 6. Exemple de désignation normalisée d’une addition siliceuse


Conditions d’utilisation des additions siliceuses dans les bétons. Les additions siliceuses sont des additions de type I. Seules les additions siliceuses de la
minéralogie Qz peuvent être utilisées et ceci avec un ciment CEM I. Le coefficient de prise en compte vaut 0,25 (k = 0,25).

Pour ce qui est du béton coulé en place, le tableau 19 résume les valeurs retenues en fonction des classes d’exposition.

Tab. 19. Récapitulatif des taux de substitution des additions siliceuses

X0, XC, XD1, XF1 XS, XD2, XD3, XF4 XF2, XF3 XF4 XA
Rapport A/(A+C) maximal
Avec CEM/I Qz 0,25 0,15 0,20 0,05 0,00

Exemple :

Pour un béton relevant de la classe d’exposition XC4 (Léq ≥ 280 kg/m 3), réalisé avec un ciment CEM I et une addition de minéralogie Qz, la composition limite
correspondrait à :

C = 258 kg/m 3 et A = 86 kg/m 3.

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Laitiers moulus de haut fourneau [16]
Les laitiers moulus ne sont pas une nouvelle addition. Les travaux ont porté sur l’harmonisation des tableaux NA.F.1 et NA.F.2 et ont aussi intégré la publication de la norme
NF EN 15167-1 (en remplacement de la norme française NF P 18-506). Cette norme qui conduit au marquage CE spécifie que ces produits relèvent d’un marquage CE de
niveau 1+ (au même titre que les ciments).

Les laitiers conformes à leur norme de produit doivent avoir une surface massique supérieure à 275 m 2/kg, et un indice de basicité (CaO + MgO)/SiO2 supérieur à 1. En
outre, les indices d’activité à 7 jours (i7) et à 28 jours (i28) doivent vérifier :

i7 ≥ 0,45 et i28 ≥ 0,70.

Remarque :

Dans le cas des laitiers moulus, l’indice d’activité est le ratio des résistances à la compression de deux mélanges dont la partie liante est constituée pour l’un de 50 % de
ciment d’essai et de 50 % de laitier moulu, et pour l’autre de 100 % de ciment d’essai.

Conditions d’utilisation des laitiers moulus dans les bétons. Le nouveau complément national définit trois classes de laitiers en fonction de critères comme la finesse
Blaine, les valeurs de i7 et i28 (tab. 20).

Tab. 20. Les 3 classes de laitiers selon la norme NF EN 206-1/CN

Classe Finesse Blaine (m²/kg) Indice de basicité i7 i28

A ≥ 420 ≥ 1,2 ≥ 0,65 ≥ 0,85

B ≥ 325 ≥ 1,0 ≥ 0,65 ≥ 0,85

C ≥ 275 ≥ 1,0 ≥ 0,45 ≥ 0,70

Le laitier est une addition de type II et le coefficient k dépend de la classe de laitier :

laitiers de classe A ou B : k = 0,9 ;


laitiers de classe C : k = 0,6.

De la même manière que pour les précédentes additions, les conditions d’utilisation dépendent de la classe d’exposition au travers du rapport maximal de substitution
A/A+C (tab. 21).
Tab. 21. Récapitulatif des taux de substitution des laitiers moulus pour le béton coulé en place

X0, XC, XS, XD, XF1, XF2, XF3, XA XF4

Rapport A/(A+C) maximal Avec CEM/I 0,30 0,15

Avec CEM/IIA 0,20 0,00

Exemple :

Pour un béton relevant de la classe d’exposition XD2 (Léq ≥ 330 kg/m 3), réalisé avec un ciment CEM I et un laitier moulu de classe A, la composition limite correspondrait à :

C = 238 kg/m 3 et A = 102 kg/m 3.

Le tableau 22 synthétise quelques exemples d’utilisation des diverses additions pour un béton relevant de la classe d’exposition XF1 (Léq = 280 kg/m 3).

Tab. 22. Exemples de compositions limites correspondant à un béton XF1

Métakaolin Addition calcaire Addition siliceuse Laitier moulu


Addition
(type A) (type A) (minéralogie Qz) (classe A)

k 1 0,25 0,25 0,9

CEM I 238 253 258 202

A 42 108 86 87

CEM II/A 252 272 280 229

A 28 30 0 57

Classes d’exposition
La définition des classes d’exposition a été clarifiée. Les classes d’exposition relatives à la carbonatation (XC) ont été harmonisées avec celles définies dans la partie 1‑1 de
l’Eurocode 2 (NF EN 1992-1-1 et son annexe nationale NF EN 1992-1-1/NA). Ainsi, sauf dispositions particulières, on classe en :

XC1, les parties de bâtiments à l’abri de la pluie, à l’exception des parties classées en XC3 (1) ;
XC2, les parties de bâtiments au contact de l’eau à long terme (cas notamment des fondations en zone humide, des réservoirs, des bassins de
piscines, etc.) ;
XC3, les parties de bâtiments à l’abri de la pluie mais non closes, ou exposées à des condensations importantes à la fois par leur fréquence et leur
durée ;
XC4, les parties aériennes d’ouvrages d’art et les parties extérieures des bâtiments non protégées de la pluie, comme les façades, les pignons et les
parties saillantes à l’extérieur (2) , y compris les retours de ces parties concernés par les cheminements et/ou rejaillissements d’eau.

Pour les classes d’exposition relatives à la corrosion induite par les chlorures ayant une origine autre que marine (XD), les classes à retenir par défaut sont les suivantes :

XD1 : les surfaces modérément humides exposées à des chlorures transportés par voie aérienne ;
XD2 : les piscines ou les parties exposées aux eaux industrielles et contenant des chlorures ;
XD3 : les parties d’ouvrages soumises à des projections fréquentes et très fréquentes et contenant des chlorures, et sous réserve d’absence de
revêtement d’étanchéité assurant la protection du béton (cas des parties supérieures des dalles et rampes de parcs de stationnement de véhicules
ne comportant pas de revêtement pouvant assurer la protection du béton pendant la durée de vie du projet).

On retiendra surtout que les classes XF2 et XF4 couvrent les risques de corrosion liés aux chlorures véhiculés par les sels de déverglaçage, et qu’il n’est donc pas
nécessaire de leur combiner les classes XD pour s’en prémunir.

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La démarche est analogue pour les classes d’exposition liées à la corrosion induite par les chlorures présents dans l’eau de mer (XS). Par défaut, on retient les classes
suivantes :

XS1 : les éléments de structures, non en contact avec l’eau de mer et non exposés aux embruns mais directement exposés à l’air salin (ce sont des
éléments situés à moins de 1 km de la côte) ;
XS2 : les éléments de structures marines immergés en permanence ;
XS3 : les éléments de structures marines en zone de marnage et/ou exposés aux embruns (ce sont en général ceux situés à moins de 100 m de la
côte).

Remarque :

Les distances précédentes peuvent être augmentées en fonction des conditions topographiques.

Enfin, les éléments en béton non armé situés en zone de marnage et/ou exposées aux embruns (ce sont en général ceux situés à moins de 100 m de la côte) sont à
classer en XA1 afin de prendre en compte l’agressivité chimique de l’eau de mer.
Pour les classes d’exposition relatives au gel/dégel avec ou sans sels de déverglaçage (XF), la nouveauté du complément national vient de la prise en compte des
fréquences de salage dans la détermination des classes XF2 et XF4. Cette fréquence est extraite du guide LCPC de décembre 2003 [17] (tab. 23).

Tab. 23. Classes d’exposition en fonction de l’intensité du gel et la fréquence de salage

Salage
Gel
Aucun Peu fréquent Fréquent Très fréquent

Faible ou modéré XF1 XF1 XF2 XF2

Sévère XF3 XF3 XF4 XF4

Ainsi, les classes d’exposition sont déterminées en fonction des cartes du fascicule de documentation FD P 18-326 [18] qui définit les zones de gel en France, et du
guide LCPC de 2003 (fig. 7).

Fig. 7. Carte des zones de salage en France


Une évolution d’importance est à souligner en ce qui concerne la spécification des bétons devant répondre à la classe d’exposition XF2 : le béton devra soit avoir une teneur
en air occlus d’au moins 4 %, soit répondre aux exigences de la classe d’exposition XD3 (permettant dans ce cas de s’affranchir de la teneur minimale en air occlus).

Pour les classes d’exposition couvrant les attaques chimiques, le liant est choisi sur la base des dispositions du fascicule de documentation FD P 18-011 [19].

Bétons d’ingénierie
Les dispositions décrites dans les tableaux NA.F.1 et NA.F.2 correspondent à l’approche prescriptive des bétons : ces tableaux donnent les valeurs limites pour la
composition et les propriétés des bétons en fonction de la classe d’exposition. En complément de cette approche qui peut montrer ses limites pour certains types d’ouvrage,
la commission de normalisation a jugé pertinent de définir une classe particulière de bétons : les bétons d’ingénierie. Ils sont définis comme des « bétons destinés à un
ouvrage donné ou un ensemble d’ouvrages et dont la formulation résulte d’une étude préliminaire réalisée sous la responsabilité du prescripteur avant le début de
l’opération de construction considérée et acceptée par le producteur et l’utilisateur du béton ».
Ils peuvent être :

des bétons d’ingénierie à propriétés spécifiées (BIPS) : dans ce cas, le producteur garantit les propriétés (résistance, consistance et durabilité) après
validation de la composition par l’essai initial ;
des bétons d’ingénierie à composition prescrite (BICP) : dans ce cas, le prescripteur garde la responsabilité de la composition.

Il découle de la définition précédente qu’un béton d’ingénierie :

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a une composition spécifiquement étudiée pour un projet et une période donnés ;
ne répond pas à tous les critères de l’approche prescriptive ;
fait l’objet de dispositions particulières en termes d’essai initial et de contrôle.

Le complément national définit deux cas où le concept de béton d’ingénierie peut s’appliquer :

l’utilisation de laitiers moulus à des taux de substitution accrus (jusqu’à 50 % avec des ciments CEM I et 35 % pour des ciments CEM II/A) ; c’est ce
qui a conduit à la création de deux nouveaux tableaux NA.F.3 et NA.F.4 qui sont les équivalents des tableaux NA.F.1 et NA.F.2 pour les bétons
d’ingénierie ;
l’utilisation d’un mélange de deux ciments provenant du même fournisseur et dont l’un est un ciment CEM I, aucune addition n’étant autorisée pour le
calcul de la teneur en liant équivalent Léq.

Important :

Le deuxième cas correspond par exemple à la situation où l’on utilise un ciment CEM I et un ciment CEM III pour développer des propriétés de résistance au jeune âge
(ciment CEM I) et limiter les élévations de température (ciment CEM III).

Contrôle de production
Les tolérances de dosage des constituants ont été détaillées dans le nouveau complément national (tab. 24).

Tab. 24. Tolérances de dosage des constituants

Pour 90 % des charges Pour 100 % des charges

Ciment ±3% ±5%

± 3 kg/m 3 si le dosage de l’addition est inférieur à ± 5 kg/m 3 si le dosage de l’addition est inférieur à
30 kg/m 3 30 kg/m 3

Addition utilisée en liant équivalent et/ou en ± 5 kg/m 3 si le dosage de l’addition est compris entre à ± 8 kg/m 3 si le dosage de l’addition est compris entre à
correcteur granulaire 30 kg/m 3et 100 kg/m 3 30 kg/m 3et 100 kg/m 3

± 5 kg/m 3 si le dosage de l’addition est supérieur à ± 8 kg/m 3 si le dosage de l’addition est supérieur à
100 kg/m 3 100 kg/m 3

Addition + ciment ±3% ±5%

Eau d’apport ±3% ±5%

Sable (sauf correcteur) ±4% ±8%

Gravillon (sauf intermédiaire) ±4% ±8%

Sable correcteur (NA.3.1.48) ± 11 % ± 22 %

Gravillon intermédiaire (NA.3.1.49) ± 11 % ± 22 %

Ensemble de granulats (1) ±3% ±5%

Adjuvants et ajouts ±5% ±5%


1) Les granulats récupérés ne sont à prendre en compte qu’au niveau de l’ensemble des granulats.

Information entre le producteur et l’utilisateur


Un certain nombre de points présents dans le protocole signé en 2009 par le SNBPE, la FFB, l’UMGO, EGF.BTP et la FNTP ont été repris dans le nouveau complément
national. Ils concernent :

la fourniture par le producteur, sur demande de l’utilisateur, du code des granulats (au sens de la norme NF P 18-545) et de leur nature ;
la fourniture par le producteur de la composition nominale et des bons de pesées lorsqu’un défaut de propriétés du béton devient récurrent
(consistance et résistances) ou lorsqu’un défaut sur le béton dans l’ouvrage est constaté, par exemple bullage trop important.

Remarque :

On entend par composition nominale le dosage, le type et la classe de résistance du ciment, le dosage et la nature des granulats, des adjuvants et des ajouts, et de l’eau
efficace.

En outre, le bon de livraison doit indiquer :

le type et la classe de résistance du ciment ;


la nature des additions utilisées, le cas échéant ;
la mention BICP ou BIPS dans le cas de bétons d’ingénierie.

Conclusions
Les travaux de révision de l’annexe nationale de la norme béton ont abouti à la publication, en décembre 2012, du nouveau texte de référence, la norme NF EN 206-1/CN.
Les nouveautés ont porté sur l’homogénéité et une meilleure prise en considération des constituants que sont les granulats (utilisation des granulats recyclés) et les
additions (ciment CEM II/A comme ciment de référence, nouvelles additions comme le métakaolin, harmonisation pour les additions existantes comme les additions
calcaires, siliceuse et les laitiers moulus).

Les bétons d’ingénierie sont venus élargir la palette des bétons couverts par cette norme. Ils permettent, dans des conditions précisément définies, d’utiliser un mélange de
deux ciments ou d’utiliser des laitiers à des taux de substitution plus importants que l’approche classique.

Des précisions relatives aux classes d’exposition ont amélioré de manière significative leurs définitions, en particulier par l’intégration des fréquences de salage pour les
classes d’exposition XF, et par l’introduction de la classe XD3 comme alternative à la classe XF2.

Les tolérances de dosage des constituants ont été affinées et ont inclus celles correspondant aux gravillons correcteurs et sables intermédiaires.

L’information producteur/utilisateur au travers des nouveautés du bon de livraison a été rendue plus transparente.

Références

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[1] NF EN 206-1 (avril 2004 – indice de classement : P 18-325-1) : Béton – Partie 1 : Spécification, performances, production et conformité.

[2] NF EN 206-1/CN (décembre 2012 – indice de classement : P 18-325-1/CN) : Béton – Partie 1 : Spécification, performance, production et conformité – Complément
national à la norme NF EN 206-1.

[3] NF EN 206-9 (juin 2010 – indice de classement : P 18-325-9) : Béton – Partie 9 : Règles complémentaires pour le béton autoplaçant.

[4] Recommandations pour l’emploi des bétons autoplaçants (janvier 2008) – AFGC.
[5] NF EN 12350-8 (novembre 2010 – indice de classement : P 18-431-8) : Essai pour béton frais – Partie 8 : Béton autoplaçant – Essai d’étalement au cône d’Abrams.

[6] NF EN 12350-10 (novembre 2010 – indice de classement : P 18-431-10) : Essai pour béton frais – Partie 10 : Béton autoplaçant – Essai à la boîte en L.

[7] NF EN 12350-11 (novembre 2010 – indice de classement : P 18-431-11) : Essai pour béton frais – Partie 11 : Béton autoplaçant – Essai de stabilité au tamis.

[8] NF EN 12350-9 (novembre 2010 – indice de classement : P 18-431-9) : Essai pour béton frais – Partie 9 : Béton autoplaçant – Essai d’écoulement à l’entonnoir en V.

[9] NF EN 12350-12 (novembre 2010 – indice de classement : P 18-431-12) : Essai pour béton frais – Partie 12 : Béton autoplaçant – Essai d’étalement à l’anneau.

[10] NF EN 13055-1 (décembre 2002 – indice de classement : P 18-603-1) : Granulats légers – Partie 1 : Granulats légers pour bétons et mortiers.

[11] NF EN 12620 + A1 (juin 2008 – indice de classement : P 18-601) : Granulats pour béton.
[12] NF P 18-545 (septembre 2011 – indice de classement : P 18-545) : Granulats – Éléments de définition, conformité et codification.

[13] NF P 18-513 (août 2012 – indice de classement : P 18-513) : Additions pour béton hydraulique – Métakaolin : Spécifications et critères de conformité.

[14] NF P 18-508 (janvier 2012 – indice de classement : P 18-508) : Additions pour béton hydraulique – Additions calcaires : Spécifications et critères de conformité.

[15] NF P 18-509 (septembre 2012 – indice de classement : P 18-509) : Additions pour béton hydraulique – Additions siliceuses : Spécifications et critères de conformité

[16] NF EN 15167-1 (septembre 2006 – indice de classement : P 18-512-1) : Laitier granulé de haut-fourneau moulu pour utilisation dans le béton, mortier et coulis –
Partie 1 : définitions, exigences et critères de conformité.

[17] Recommandations pour la durabilité des bétons durcis soumis au gel (décembre 2003) – Guide technique LCPC.

[18] FD P 18-326 (novembre 2004 – indice de classement : P 18-326) : Béton – Zones de gel en France.
[19] FD P 18-011 (décembre 2009 – indice de classement : P 18-011) : Béton – Définition et classification des environnements chimiquement agressifs : recommandations
pour la formulation des bétons – 2e tirage mars 2010.

Wilfried Pillard
Docteur ingénieur, Wilfried Pillard est directeur technique de l’Union de la maçonnerie et du gros œuvre de la Fédération française du bâtiment (UMGO-
FFB). Il intervient dans les diverses commissions de normalisation relatives au béton. Il est aussi l’animateur du GEF 8, groupe d’experts français sur les
normes d’essais du béton.
1) C’est le cas notamment de certaines parties d’ouvrages industriels, de buanderies, de papeteries, de locaux de piscines.

2) Une peinture ou un simple enduit ne constitue pas une protection suffisante. Seuls peuvent être pris en compte les revêtements adhérents justifiés vis-à-vis de la
pénétration des agents agressifs pendant la durée d’utilisation de projet.

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