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Notions d'apiculture et banques de plans de ruches https://apiculture-familiale.pagesperso-orange.fr/nouvellepage9.

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Le coin de l'apiculteur débutant


Cette page est plus particulièrement destinée à l'apiculteur débutant. Il trouvera ci-dessous un résumé un peu désorganisé
(mais pas tant que cela) des cours d'apiculture que j'ai pu suivre au Rucher du Périgord pendant la saison apicole de 2006.
On y trouvera quelques notions sur la biologie de l'abeille ainsi que quelques indications sur les conditions d'intervention
dans un rucher. On y trouvera également, en fin de page, une banque de plans de ruche et nucléi de fécondation.

Posséder un rucher implique de respecter certaines règles :


Bien choisir son emplacement et le positionner en respectant l’arrêté préfectoral du 6 mars 1961. Vérifier si, sur la commune d’implantation, le
maire n’a pas pris un arrêté plus contraignant.
Déclarer au service vétérinaire (DSV) le nombre de ruches
A partir de 11 ruches, obligation d’en faire la déclaration aux services fiscaux dans le cadre de la déclaration des impôts sur le revenu. 7,65
euros par ruches possédées sont à rajouter à nos revenus, 8,50 euros si nous transhumons (valeur 2006).
Déclaration à faire à la MSA à partir de 40 ruches.
Registre d’élevage apicole où nous devons noter toute maladie, tout traitement, etc…

Vendre son miel implique aussi de respecter certaines règles :


La vente du miel ainsi que l’étiquetage des pots sont soumis à une réglementation. Les associations ou syndicats apicoles connaissent cette
réglementation. Se rapprocher de l'un d'eux pour obtenir ces informations.

Intervention au rucher :
Pour intervenir sur votre rucher, il est impératif d’être bien protégé afin de travailler en toute sécurité. Pour cela il convient de revêtir une
combinaison adaptée, des gants ainsi que des bottes, les abeilles pouvant remonter sous le pantalon si celui-ci n’est pas élastiqué. Eviter les
vêtements foncés, les parfums. Eviter aussi d’intervenir si le temps est orageux.
En cas de piqûres, certains produits sont efficaces pour les personnes réagissant mal : Api Mellifio D15 : 8 granules en une seule prise
(disponible en pharmacie)

La santé des abeilles : Maladie du couvain


La Loque Américaine : c'est une maladie dite du couvain fermé mais qui débute dans le couvain ouvert. Paenibacillus Larvae, bactérie
sporulante, est responsable de cette maladie réputée contagieuse. Dans un premier temps, les spores vont germer, se développer et se reproduire
dans l’intestin de la larve en s’alimentant de la bouillie ingérée par la larve : c’est la forme végétative. En fin de cycle larvaire, l’intestin est
détruit, les bacilles continuent leur multiplication en se nourrissant de l’hémolymphe("sang de l'abeille"). La larve est devenue une bouillie
brunâtre, visqueuse, informe et collante. Lorsque la nourriture est épuisée, les bacilles sporulent : c’est la forme de résistance. Les 2.5 milliards
de spores vont se dessécher et constituer une écaille noire fortement adhérente à la paroi de la cellule. C'est une maladie trés contagieuse qui ne
se résorbe jamais d'elle même. Si vous avez des soupçons sur une colonie, faites appel à la DDCSPP qui missionnera un spécialiste sanitaire
apicole pour vérifier ce qu'il en est. Si les soupçons sont confirmés, une analyse en laboratoire sera réalisée et prise en charge par la DDCSPP.

La Loque Européenne est une maladie bactérienne contagieuse à déclaration obligatoire, causant la mort de la larve et/ou de la nymphe. C’est
une maladie opportuniste principalement liée à une carence en protéines. En général, si la colonie est suffisamment forte, cette maladie
disparaît toute seule, si les carences disparaissent. La cause majeure est une carence en protéines de la colonie. Cette carence est liée à des
pollens trop pauvres, monofloraux ou, selon la saison ou les conditions météorologiques, en quantité insuffisante.

Les mycoses : Une mycose est une maladie à déclaration obligatoire du couvain provoquée par un champignon "Ascophéra apis". Cette
maladie est encore appelée maladie du couvain plâtré, ou encore couvain calcifié ou couvain dur. Elle est exceptionnellement responsable de la
perte de la colonie mais peut freiner son développement et la production de miel. S’il n’est pas rare de rencontrer quelques larves atteintes
évacuées devant la ruche, situation peu inquiétante, il faut la considérer, lors d’atteinte notable, comme un révélateur de mauvaises conditions
de vie pour la ruche.

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La santé des abeilles : Maladie des abeilles adultes


Nosémose : La Nosémose est une maladie réputée contagieuse de l’abeille due à la prolifération dans les cellules intestinales du parasitaire
"Nosema Apis ". Les spores, après ingestion, arrivent dans l’intestin moyen et lorsque le terrain est favorable se développe en parasitant les
cellules épithéliales*. L’infection des cellules commence à l’extrémité postérieure du ventricule puis se développe dans tout le ventricule et le
rectum. Cette destruction cellulaire associée à la prolifération du parasite est à l’origine de la dysenterie. Les traces de déjection, au printemps,
sur le devant de la ruche ne sont pas forcément synonymes de nosémose mais simplement que les abeilles n’ont pu retenir plus loin leur
ampoule rectale. Si vous avez des soupçons sur une colonie, faites appel à la DDCSPP qui missionnera un spécialiste sanitaire apicole pour
vérifier ce qu'il en est. Si les soupçons sont confirmés, une analyse en laboratoire sera réalisée et prise en charge par la DDCSPP.

Varroa (arrivé en France en 1980 – 1982) : La Varroase est une maladie grave, très contagieuse qui atteint le couvain et les abeilles adultes.
C’est une maladie à déclaration obligatoire. Varroa destructor, petit parasite de 1.6 mm pour la femelle et 0.8mm pour le mâle se nourrit de
l’hémolymphe (0.1mg toutes les 2 heures). La femelle fécondée s’introduit dans l’alvéole juste avant l’operculation et pond de 2 à 8 œufs selon
la saison. Sa durée de vie est de 1 mois en période de reproduction et de 6 mois en hiver. Aujourd'hui, 80% des problèmes que l'on rencontrent
sur nos colonies sont dus à Varroa qui, en piquant la cuticule de l'abeille va créer une lésion qui sera une porte ouverte à toutes sortes d'agents
pathogènes. On comprend donc l'importance des traitements à effectuer pour limiter la prolifération de ce parasite.
Les produits de traitement peuvent être obtenus à des prix trés raisonnables en adhérant au Groupement de Défense Sanitaire Apicole qui a pour buts
de favoriser la promotion de la santé de l'abeille et de contribuer à l'amélioration de l'état sanitaire du cheptel apiaire départemental.

varroa sur abeille varroa sur nymphe

Aethina Tumida : Le petit coléoptère Aethina tumida est un insecte originaire du sud de l'Afrique. Son cycle reproductif se déroule en partie
dans les colonies d'abeilles. Dans les cas graves, il entraîne la perte de la colonie et de la récolte. Il a été classé maladie réputée contagieuse car
un cas a été décelé au Portugal en 2004 mais les autorités sanitaires ont pris toutes les mesures pour l’éradiquer. Il n’est donc pas présent, en
2012, sur notre territoire.

Attention, l’apiculteur peut aussi être la cause de la perte ou du ralentissement de la colonie par la destruction de la reine écrasée par
maladresse par exemple.

Visite de printemps :
Elle est à réaliser entre la fin du mois de mars et la mi avril en fonction de la température qui doit être au minimum de 18° à 20°. Pour cela :

Enfumer le trou d’envol. Retirer le toit.


Soulever légèrement le couvre cadre et enfumer un peu. Attendre quelques secondes.
Enlever le couvre cadre. Enfumer.
Vérifier les cadres en les retirant un à un.
Repérer le couvain et le remettre au milieu de la ruche.
S’assurer de la présence ou non de nourriture (pollen, miel operculé).
Dans tous les cas, remplacer 2 cadres maximum par an et les placer soit à l’extérieur soit entre le couvain et la nourriture (mais plutôt entre le
couvain et la nourriture).
Ne pas laisser la ruche ouverte trop longtemps sous peine de la refroidir. En effet, la température interne est toujours de 32 à 33 degrés et une
ouverture prolongée refroidirait le couvain.
Nourrir avec du sirop de nourrissement si les réserves sont trop faibles.

Placement des hausses :


La pose des hausses s’effectue uniquement si les cadres du corps sont pleins ou presque pleins. Cette opération ne doit pas s’effectuer trop tôt
mais ne doit pas non plus s’effectuer trop tard car dans ce cas, les abeilles trop à l’étroit, essaimeraient.
Si la hausse est posée trop tôt pour des raisons de disponibilité de l'apiculteur, il est possible d'intercaler entre celle-ci et le corps, une feuille de
papier journal sur laquelle on aura fait un petit trou dans chaque angle. Lorsque les abeilles veulent monter, elles passent par ces trous et
finissent par ronger le papier. Dans cette solution on ne place pas de grille à reine, en tout cas pas au départ.

Deux solutions s’offrent à nous lors de la pose des hausses :

Soit on intercale une grille à reine entre la partie haute du corps et la partie basse de la hausse. L’avantage de cette solution est d’empêcher la
reine de monter et d’obtenir ainsi des cadres de hausse propres et sans couvain. L’inconvénient est d’arrêter la ponte de la reine si l’espace dans
le corps n’est plus suffisant et éventuellement de provoquer un essaimage.
Soit on pose directement la hausse sur le corps. L’avantage de cette solution est d’offrir un nouvel espace à la reine si les cadres de corps sont
occupés. La ponte n’est donc pas arrêtée et le risque d’essaimage limité. L’inconvénient est d’obtenir des cadres de hausse contenant du

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couvain mais cela est une gêne toutefois modérée.

Attention : Il ne doit plus subsister de traitement anti-acarien lors de la mise en place des hausses. Si ces traitements sont effectués au printemps, ils
devront être terminer au moins 15 jours voire 3 semaines avant la pose des hausses. Les traitements de fin d'été seront réalisés dès que les dernières
hausses seront retirées. C'est à cette période que la pression parasitaire est la plus importante.

Plus tard les hausses seront retirées pour extraire le miel mais uniquement si une majorité des cadres sont operculés.

Attention : la récolte du miel de Colza doit être réalisée dès la fin de la floraison ou juste avant, lorsque la dernière partie haute de la fleur s’ouvre. Si
l’on attend trop le miel fige et il est impossible de l’extraire. Les cadres non operculés lors de leur retrait seront extraits séparément et consommés en
priorité. Ceux-ci ont une concentration d’eau trop élevée et le miel ne peut conserver longtemps.

Marquage de la reine :
L’intérêt de marquer une reine est de pouvoir ensuite la repérer rapidement et de connaître aussi son âge. Elle pourra être facilement remplacée tous
les 2 ou 3 ans maximun par une reine issue de greffage. Ceci afin d’avoir toujours une reine très prolifique. Deux méthodes sont utilisées pour
rechercher la reine

1ère méthode :
Placer une hausse sur le corps de ruche. Ne pas mettre de grille à reine. Enfumer abondamment par le trou d’envol et frapper avec deux maillets
pendant 120 secondes sur deux côtés du corps à la cadence de 1 coup par seconde. La colonie va alors monter dans la hausse. Soulever cette dernière
et placer une grille à reine. Enfumer ensuite la hausse. Toutes les abeilles redescendent et la reine est bloquée par la grille. Saisissez-là et marquer-là.

2ème méthode :
Placer sur une ruchette un entonnoir spécial muni à sa base d’une grille à reine. Prenez les cadres de corps l’un après l’autre en les repérant et faire
tomber les abeilles dans l’entonnoir. Enfumer. Comme dans la 1ère méthode, la reine sera piégée par la grille.

Ces deux méthodes semblent assez traumatisante pour les abeilles. Une solution plus sereine pourrait être de marquer la reine lorsque, au hasard
d’une visite de la colonie, on la repère sur un cadre.

Lorsque la reine est repérée, il suffit de la faire entrer dans un tube fermé d’un côté par une sorte de grille permettant de laisser passer le stylo encreur.
La reine étant entrée, un piston refermant le tube permet de pousser la reine vers le fond. Lorsque son dos est tourné vers l’extérieur de la grille
décrite ci-dessus, l’immobiliser en la bloquant légèrement et la marquer sur le thorax. Remettre ensuite la reine dans son corps de ruche.

L’essaimage artificiel
Il existe plusieurs méthodes pour réaliser des essaims. Seules deux méthodes simples sont décrites ci-dessous.

1ère méthode :
Diviser une colonie forte en deux parties égales dont la moitié restera dans sa ruche d’origine et l’autre moitié sans abeilles sera déposée dans une
ruchette. Vérifier que du couvain de moins de 3 jours (l’idéal serait moins de 24 heures) soit présent dans la ruchette. Placer là, sans fond, sur le corps
de ruche en intercalant une grille à reine. Fermer les parties du corps que la ruchette ne couvre pas. Attendre le lendemain. Des abeilles monteront
dans la ruchette, mais pas la reine, bloquée par la grille, et vous n’aurez alors plus qu’à placer un fond, et à emporter cette ruchette à 3 km ou bien à la
fermer avec une porte d’entrée pendant 2 jours. A ce stade elles perdent la mémoire et ne risquent pas de revenir dans la colonie d’origine.

2ème méthode :

Cette méthode se pratique avec 2 colonies fortes. Elle a l’avantage de ne pas trop les affaiblir et de vous procurer un essaim nouveau.

Tout d’abord considérons la colonie à diviser en 2 que l’on appelle A, la 2ème colonie forte que l’on appelle B, un emplacement libre que l’on
appelle C.

Diviser A en deux parties égales. Vérifier qu’il y a du couvain de moins de 3 jours sur les deux parties, sur une seule partie si vous avez repéré
où se trouve la reine.

Déplacer B sur l’emplacement C. Installer la nouvelle colonie, issue de A, sur l’emplacement d’origine de B. Que se passe-t-il ?

La ruche A qui reste à son emplacement va conserver ses butineuses. La nouvelle colonie va récupérer les butineuses de la ruche B puisqu’elle a pris
sa place. La ruche B est simplement amputée de ses butineuses qui seront rapidement remplacée par la ponte de la reine. Cette ruche B peut être
déplacée à 3 km ou bien fermée pendant 2 jours avec une porte d’entrée.

Bien sur quelque soit la méthode, il convient de nourrir abondamment au sirop pendant au moins 8 jours de façon à accélérer le redémarrage des 3
colonies.

Elevage des reines et différentes façons de le réaliser :


L’objectif de l’élevage est de sélectionner les meilleures souches. Attention toutefois aux phénomènes de cosanguinité si on sélectionne toujours sur
les mêmes colonies.

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Deux types de sélections sont possibles :

sélection sur la race pour assurer la conservation du patrimoine génétique,


sélection massale (meilleure colonie)

La sélection sur la race est relativement compliquée et réservée aux scientifiques. Il s’agit de sélection par ADN et de sélection par morphométrie
(mesure sur plusieurs points des nervures de l’aile et comparaison avec des mesures officielles).

La sélection massale sera réalisée sur les meilleures colonies. Ces colonies seront considérées les meilleures en fonction de critères que l’apiculteur
se fixera. Cela pourra être des critères de :

bonne production de la colonie


précocité
bon hivernage
bonne hygiène
douceur
tendance à ne pas trop essaimer

Biologie de l’abeille

Une reine est une abeille ordinaire dont la larve a été élevée exclusivement à la gelée royale (G.R.). Elle atteint sa maturité sexuelle 6 jours après son
émergence (naissance) alors que le mâle ne l’atteint que 12 à 15 jours après. Si la reine n’est pas fécondée 20 jours après son émergence, elle ne
pourra plus l’être et la colonie se trouve alors orpheline.

Une larve peut, jusqu’à 48 h, devenir une reine car à ce stade, elle est nourrie à la gelée royale. Cette gelée royale a le pouvoir de provoquer la
métamorphose de l’abeille qui se transformera en reine.

La meilleure période pour l’élevage des reines est au mois de mai et juin. On peut toutefois le réaliser jusqu’en septembre mais la réussite est plus
aléatoire car les mâles peuvent manquer dans les colonies. Cet élevage se fera toujours sur des colonies que l’on aura orphelinées.

Plusieurs méthodes permettent d’obtenir des cellules royales :

Méthode 1 : Faire un essaim artificiel et récupérer les cellules royales que la nouvelle colonie a élevées.

Méthode 2 (méthode Miller) : Introduire un cadre neuf avec cire gaufrée, muni de deux fils de fer, en partie haute uniquement, à l’intérieur du corps
d’une colonie que l’on a choisie de sélectionner. Après que le cadre soit bâti, la reine y déposera des œufs. On le retirera alors et on le découpera
comme indiqué sur le schéma ci-dessous. On pourra alors placer ce cadre dans une colonie orpheline qui élèvera des cellules royales sur la partie
basse découpée. Cette colonie orpheline pourra être une colonie forte que l’on aura dédoublée et dans laquelle il n’y aura pas de reine. Attention
toutefois, ces CR devront être protégées par des protections adaptées afin d’éviter que les abeilles ne les détruisent.

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Méthode 3 (méthode Alley) : Faire pondre sur un cadre et découper ensuite une bande où se trouveront des larves de moins de 3 jours. Cette bande
sera collée à la cire sur un cadre comme indiqué sur le schéma ci-dessous. Deux cellules sur trois seront supprimées. Pour éviter que ce cadre et donc
cette bande ne soit alvéolés des 2 côtés, on peut monter sur le cadre à pondre 2 cires gaufrées l’une contre l’autre de façon à ce que les abeilles ne
batissent qu’un côté des cires.

Méthode par greffage (picking)

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Matériel pour greffage. A droite, protection utilisée dans les méthodes Miller et Alley. Cupules pour greffage

Le greffage consiste à :

récupérer le jour J0 le ou les cadres à pondre placés, dans une colonie sélectionnée, le jour J – 6/7. Ces cadres seront sans abeilles.

à l’aide d’un petit pinceau ou d’un picking (les chinois vont très bien) retirer une larve de moins de 36 heures et la placer, dans le même sens
dans une cupule (voir ci-contre)au fond de laquelle on aura préalablement déposé une goutte de gelée royale. Il est difficile d’apprécier l’âge d’une
larve mais pour ne pas trop se tromper, les prendre le plus petite possible, sachant qu’une larve n’est pas un oeuf. L’œuf est un batonnet droit
alors que la larve forme un petit croissant.

recommencer l’opération autant de fois que vous voulez de cellules royales.

Positionner ensuite vos barrettes de cupules à l’intérieur d’une colonie éleveuse en positionnant les cupules vers le bas. Voir schéma ci-dessous.

Trois jours après vérifier l’évolution du greffage et si, à ce stade, des CR sont déjà operculées, les détruire. En effet ces CR operculées avant les
autres avaient été greffées, vraisemblablement, avec des larves trop vieilles et donneraient inévitablement de mauvaises reines.

Dés que les CR sont operculées, placer des "bigoudis" de protection.

récupérer les cellules royales le jour J + 10.

Quelque soit la méthode d’élevage la récupération des cellules royales peut se faire de plusieurs façons :

dès que la C.R. est operculée, mais dans tous les cas jamais au-delà de 2 jours après operculation et 2 jours avant l’émergence, la découper au
cutter (suffisamment large) et la loger sur un cadre, que l’on aura découpé à l’identique, d’une colonie ou d’un essaim sans reine. Cette façon
de loger la C.R. permet de ne pas l’abîmer lorsqu’on repositionne le cadre.

Si l’élevage est fait par greffage, introduire la CR dans un "bigoudi" fermé par du candi ou du miel épais.

dès que la C.R. est operculée, la placer dans un nucléi de fécondation, une ruchette mini plus (voir détails de ces éléments ci-dessous)

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Protéger la C.R. avec du papier aluminium jusqu’à 5 mm du bas, hors méthode par greffage, ou avec du matériel adapté qui semble plus efficace
(voir détail Miller ou Alley).

Placer aussi quelques abeilles avec la C.R. : 0,25 litre pour le nucléi à un peu plus selon le modèle retenu. Placer aussi 2 à 3 cadres de couvain si vous
choisissez la ruchette 3 cadres. Nourrir au sucre ou au candi.

Lorsque la reine naîtra, elle devra attendre 6 jours avant d’être à maturité sexuelle. Elle sera alors fécondée et on le vérifiera lorsque du nouveau
couvain apparaîtra, cette reine pourra être alors utilisée selon vos besoins.

Avec la méthode par picking, on peut attendre l’éclosion des C.R. si l’on a pris soin, dès l’operculation, de les placer à l’intérieur d’un " bigoudi ",
ceci afin que la première née ne tue pas les autres.

Si ces C.R. sont destinées à remplacer des reines existantes, elles seront placées simplement dans un nucléï de fécondation le temps d’être fécondées
et introduites ensuite dans la nouvelle colonie, après marquage, à l’aide d’une cage d’introduction.

Nucléi de fécondation : petite boite comprenant un petit nourrisseur, 3 ou 4 cadres réduits et dans lesquels on introduit un petit paquet d’abeilles
(0,25 litre) et une reine vierge ou une C.R. à J + 10. Si l’on introduit une reine vierge il conviendra de placer ce nucléï à l’ombre, à la cave, à l’abri de
la lumière et de la chaleur le temps que la reine soit mise en condition. Trois jours après, placer ce nucléï dans votre rucher de fécondation.

La ruche miniplus est composée comme le nucléi mais les cadres, au nombre de 6, sont de moitié des cadres de hausse. Ce modèle est pratique pour
démarrer un essaim.

La ruche éleveuse de C.R. peut être réalisée selon le schéma ci-dessous et sur une ruche forte de façon à ce que la quantité d’abeilles soit suffisante
pour assurer l’élevage des reines. Il n’est donc pas nécessaire dans ce cas de faire élever par une colonie orpheline.

L’introduction des reines fécondées doit être effectuée à l’aide d’une cage d’introduction. Elle sera garnie de candi et d’une reine. Pendant 24 h
cette cage sera introduite sans avoir retiré l’opercule de sortie n° 1. Puis cette opercule sera retirée, du candi ou du miel épais sera introduit et les
abeilles pourront consommer ce candi ou ce miel et libérer la reine. Ce laps de temps permet à la reine d’être acceptée par la colonie.

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Visite d’automne :
La visite d’automne est à effectuer au mois de septembre et en fonction de la météorologie. Lors de cette visite, vérifier :

l’état du couvain de façon à repérer une absence éventuelle de reine. Si tel était le cas, il conviendrait de rassembler la colonie orpheline à une
colonie non orpheline, après avoir pris soin d’éliminer les abeilles pondeuses.
Vérifier aussi l’aspect du couvain, tester éventuellement grâce à un objet fin (brindille) l’état des larves de façon à repérer la présence possible
de loque.
Vérifier les quantités de nourriture.
Traiter ensuite les colonies contre le varroa. Ce traitement peut être réalisé par des lanières (type Apivar). Ces lanières ne doivent pas être
retirées avant 8 semaines lors d’une après-midi favorable peuvent attendre la visite de printemps.

Ce traitement devrait être renouvelé au printemps même si on laisse les lanières moins de 8 semaines. En effet on ne peut traiter bien avant le mois de
mars et il est impératif de supprimer ces traitements lorsque les hausses seront mises en place. Mais traiter, par exemple 4 semaines, est tout de même
mieux que de ne pas traiter.

On peut aussi lors de cette visite stimuler la colonie par l’administration de sirop de nourrissement (1 petit nourrisseur) qui aura pour effet
d’augmenter la ponte de la reine, qui croit à une nouvelle miellée, et à obtenir ainsi une colonie plus forte qui affrontera l’hiver dans de meilleures
conditions et redémarrera peut être plus facilement au printemps.

Si une colonie est faible, utiliser une partition qui est un cadre fermé avec du polystyrène et une plaque de contreplaqué du côté des abeilles (le
contreplaqué empêche les abeilles de ronger le polystyrène). Cette partition est utilisée pour réduire le volume de la ruche et favoriser ainsi la
température interne. Bien sûr il conviendra de nourrir cette colonie du fait de sa faiblesse.

Banque de plans :

1.1 Plan de ruche de type Dadant 10 cadres

1.2 Plan du plateau d'envol de ruche de type Dadant 10 cadres

2.1 Plan de ruchette de type Dadant 6 cadres

2.2 Plan du plateau d'envol de ruchette de type Dadant 6 cadres

3.1 Plan de ruchette ou nucléi de fécondation

3.2 Plan de cadron (petit cadre) pour nucléi

4.1 Plan de cadre de corps Dadant

4.2 Plan de cadre de hausse Dadant

Pour une impression plus aisée ces plans ont été réalisés sur des formats A4. Les cadres de corps ou de hausse sont délicats à fabriquer. Il peut être
plus simple de les acheter (0.85 euros l'unité en 2011). Pour la protection du toit des ruches, vous pouvez utiliser des plaques d'aluminium "offset"
utilisées dans l'imprimerie et disponibles pour pas très cher dans une entreprise de récupération de métaux. L'avantage de ces plaques réside dans leur
souplesse d'utilisation, l'inconvénient est leur manque de robustesse mais globalement cela reste très intéressant.

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