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Bâtiment Durable :
ENERGIE
Bruxelles Environnement
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Plan de l’exposé
● Exigences de confort
● Répartition des consommations
● Valoriser les ressources énergétiques naturelles
● Le refroidissement naturel
● La production de chaleur
● La production de froid
● Comparaison des alternatives
● La biomasse
● Les systèmes d’émission
● La ventilation hygiénique
● La distribution d’énergie
● La gestion des installations
● …
3
Concevoir des installations
performantes
Concept Coût
Rationalité €
Sobriété
+/-
Efficacité €
Energies
renouvelables €
Sobriété : exigences de confort
Tout type d’occupation possible ?
Ventilation: classe de confort selon EN13779 ?
15 kWhprimaire.an-1.m²brut
15 kWhprimaire.an-1.m² brut Sans prendre en compte les la consommation lié à
Consommation chaud d’un bâtiment l’humidification ou la déshumidification de l’air
passif
Sobriété : exigences de confort
Consigne d’humidité ?
• Pas d’humidification
• Consigne d’humidification : minimum 40% ou 50%
Besoin net d'énergie pour chauffer et humidifier une crèche passive (kWh.m -2brut.an)
35
30
25
20
15
33
10 21
5 12
0
Pas de consigne Consigne HR 40% Consigne HR 50%
h/m_/an
Chauffage
12 kWh/m_/an Refroidissement
Eclairage
Auxiliaires
7
Valoriser les ressources énergétiques
naturelles de l’environnement
h/m_/an
Chauffage
12 kWh/m_/an Refroidissement
Eclairage
Auxiliaires
Refroidissement
Eclairage naturel naturel
Augmenter le niveau d’isolation diminue le besoin de chaleur mais augmente le besoin de froid.
source: energie+
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FREECOOLING NOCTURNE ou
NIGHTCOOLING
● Utilisation de l’air frais extérieur durant la nuit
● Production
► ventilation intensive avec air extérieur
► stockage dans l’inertie du bâtiment
● Conditions
► bâtiment pas utilisé la nuit
► environnement pas pollué
► gestion risque intrusion
► insectes
source: energie+
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FREECOOLING : contraintes
Maîtriser le besoin de refroidissement Impact
architectural
Minimiser les charges internes (bureautique, éclairage)
Minimiser les charges externes (taille maximale des fenêtres, protections solaires)
ROSE = %vitrage x FS. Exemple : ROSE = 0,3 pour atteindre la limite de confort pour un bureau au sud.
Correspond à un pourcentage de vitrage de 0,3 / 0,4 = 75% avec du vitrage sélectif (FS = 40%).
FREECOOLING : contraintes
● Inertie thermique
► limitation faux plafonds
► absence tapis
► sol, plafond et/ou murs lourds
► Gestion de l’acoustique
source: energie+
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FREECOOLING : contraintes
● Ouvertures
► Débits importants 3 à 6 vol/h : pas via la ventilation hygiénique
► fenêtres ouvrantes ou grilles avec ouverture manuelle
intervention des occupants) automatiques/manuelles
► fenêtres ouvrantes ou grilles avec ouverture automatiques
(étanchéité de l’enveloppe)
► Incidence architecturale (organisation des locaux / façade)
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FREECOOLING : contraintes
Les dispositifs de ventilation naturelle comme éléments architecturaux verts
Impact architectural
● Dimension des ouvertures ?
FREECOOLING : contraintes
● Notion de confort d’été
Exemple :
Norme hollandaise ISSO : le confort d’été est assuré si la température intérieure ne
dépasse pas :
• 25,5°C pendant plus de 100 h/an
• 28°C pendant plus de 20 h/an
• Pour un été moyen ou un été caniculaire (à trancher par le MO)
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REFROIDISSEMENT NATUREL D’UN
RESEAU D’EAU PAR l’AIR : free chilling
Lorsqu’un besoin de refroidissement se fait sentir en mi-saison ou hiver : bureaux, salles
informatiques, ….
By-passer le groupe de
froid pour refroidir
naturellement le réseau
d’eau froide avec un
aérorefroidisseur (Text
max = 8°C) ou une tour
de refroidissement (Text
max = 15°C)
source: energie+ 23
Forages géothermiques
Installation géothermique
Avec un refroidissement par géocooling :
Impact architectural
17°C 17,9°C
Hiver
6,4°C
24.6°C 18°C
Eté
18°C
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Puits canadien
Vu l’investissement très lourd, le problème de condensation, les pertes de charges
supplémentaires et l’entretien, le puits canadien/provençal n’est pas une priorité.
L’échangeur géothermique
27
Puits canadien
● Réalisation
► Profondeur > 2m
► Pente (écoulement condensat) + pompe de relevage
► Vitesse d’air (flux non laminaire)
► Accessibilité (contrôle, entretien)
source: Cenergie
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Valoriser le froid naturel
Choix de la source de froid naturel en fonction des contraintes
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Stockage thermique
Avec la géothermie : besoin de recharge saisonnière du sol : puiser le chaud en hiver et le
froid en été.
14.0
10.0
tem pérature après 20 ans
sans besoin de froid
8.0
4.0
JAN FEB MAR APR MAY JUN JUL AUG SEP OCT NOV DEC
32
Energie primaire
« Energie
primaire »
1
Choix de la production de froid
Exemple catalogue :
puissance frigorifique / puissance
absorbée
= 3,6 kW / 1,3 kW = 2,8 = COP froid
+ 1°C de T eau
= + 3% de consommation
électrique
Comparaison des alternatives
● Installation traditionnelle : chaudière gaz à condensation + groupe de froid à
compression + free chilling
● Pompe à chaleur air/eau électrique + chaudière gaz d’appoint + groupe de froid
à compression + free chilling
● Pompe à chaleur air/eau gaz + chaudière gaz d’appoint + groupe de froid à
compression + free chilling
● Chaudière bois + groupe de froid à compression + free chilling
● Pompe à chaleur sol/eau + chaudière gaz d’appoint + free chilling + géocooling
+ groupe de froid à compression d’appoint
● Chaudière gaz à condensation + free cooling
● Pompe à chaleur air/eau électrique + chaudière gaz d’appoint + free cooling
● Pompe à chaleur air/eau gaz + chaudière gaz d’appoint + free cooling
● Chaudière bois + free cooling
Exemple : installation de 120 kW dans un immeuble de bureaux :
► Soit 1 chaudière de 120 kW
► Soit 1 PAC électrique de 34 kW + 1 chaudière de 90 kW
► Soit 1 PAC gaz de 35 kW + 1 chaudière de 90 kW
35
Consommation en énergie primaire (kWh/m²/an)
Emission de CO2 (TCO2/an)
Facture énergie (€/an)
Biomasse ?
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Biomasse ?
Très bon bilan CO2
Emissions locales polluantes problématiques en ville
Investissement, encombrement, maintenance,
Risque industriel lié à la chaudière recours au tiers-investisseur
dépend principalement de la qualité du combustible – pas d’agrément des fournisseurs locaux, malgré
l’existence récente de normes
Comparaison des émissions de polluants ramenés à l’unité d’énergie entrante dans les
petites installations du secteur domestique (CITEPA, 2003)
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Biomasse ?
Très bon bilan CO2
Emissions locales polluantes problématiques en ville
Investissement, encombrement, maintenance
Risque industriel lié à la chaudière recours au tiers-investisseur
dépend principalement de la qualité du combustible
pas d’agrément des fournisseurs locaux, malgré l’existence récente de normes
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Systèmes d’émission
● Chauffer via la ventilation hygiénique
► Attention aux surdébits : le calcul de la puissance de chauffe
s’effectue selon la norme NBN EN 12831 qui impose des
puissances souvent supérieures à ce que peut transporter le débit
hygiénique.
► La relance se fait en air neuf
► Impossibilité de régulation local par local en fonction des apports
gratuits. Sauf si des batteries locales sont installées.
► uniquement si:
› débits de ventilation proches des débits de refroidissement (salle
conférence, salle réunion)
› besoin d’air et de refroidissement toute l’année (locaux aveugles)
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Systèmes d’émission
● Chauffer via la ventilation hygiénique ?
Exemple pour un appartement (source : étude MATRIciel) :
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Systèmes d’émission
● Règles générales
► Réseau d’eau ou tout air ?
› Transporter de l’énergie avec de l’air = 20% de consommation de
transport (attention aux poutres dynamiques)
› Transporter de l’énergie avec de l’eau = 2% de consommation de
transport
● Intérêt
► Inertie du système : réduction de la
puissance des équipements de
production
► Fonctionnement à haute température en
refroidissement et basse température en
chauffage : optimalisation du rendement
de production, notamment en cas de
géothermie
► Absence d’unité terminale visible
La dalle active ou slab cooling
● Inconvénients
► Absence de faux-plafond et/ou plancher
techniques
► Difficulté de gestion :
› Zonage difficile, impossibilité de gérer des
locaux cloisonnés ou à apports différents
(ensoleillement, bureautique, densité
d’occupation, …)
› Risque important de surchauffe en hiver :
déconseillé en mode « chauffage »,
nécessité de dédoubler les systèmes
chaud/froid
› Risque de destruction d’énergie
► max 35/20 W/m² bas/haut
Systèmes d’émission
● Alternative compatible avec une installation avec production géothermie :
les îlots rayonnants.
● Ventilation hybride
► Arrêter le système de ventilation mécanique en dehors de la saison de
chauffe. Le relancer en période caniculaire : communication nécessaire aux
occupants.
Ventilation hygiénique
● rationaliser le traitement de l’air neuf
► Définition :
► L’humidité relative de l’air = l’image de la capacité de l’air à absorber de l’eau sous
forme de vapeur(100%HR = brouillard) = image du caractère « asséchant » de l’air.
► En hiver, chauffer l’air extérieur augmente cette capacité : l’humidité relative de l’air
diminue et l’air devient asséchant.
► RGPT :
► « Dans les locaux de travail fermés pourvus de tels dispositifs ou installations, une
humidité relative de l'air de 40 à 70 % doit en outre être maintenue, sous réserve
d'impératifs technologiques. »
► Ordres de grandeur :
► Humidification de l’air de ventilation en hiver = 25% de la consommation liée au
traitement de l’air
► Passer d’une consigne d’humidité de 40% à une consigne de 50% = doubler la
consommation liée à l’humidification
► Déshumidifier l’air en été (consigne de 50 .. 60%) = engendrer une destruction
importante d’énergie
► xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Régime
Régime d’eau
d’eau 17/20°C
17/20°C
Ventilation hygiénique
● Récupérer la chaleur et l’humidité rejetée avec l’air vicié
► Récupérateur de chaleur sur l’air extrait à haut rendement (> 75 .. 80%)
► Récupérateur d’humidité : roue hygroscopique
Ventilation hygiénique
● Cas particulier des écoles
► Comparaison
Surface équivalente
Pertes en ligne
Longueur de boucle - 100 m de capteurs solaires
(accessoires Pertes annuelles
T° boucle - T°ambiante = 40°C (Production solaire
compris)
500 kWh/m²)
Pas isolée
5.700 W 50.000 kWh 100 m²
Peu isolée
1.500 W 13.500 kWh 27 m²
Bien isolée
h/m_/an
Chauffage
12 kWh/m_/an Refroidissement
Eclairage
Auxiliaires
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Distribution
● Valoriser la vitesse variable
► Des pompes : régulations avec vannes 2 voies
► Des ventilateurs : actions des régulations sur la vitesse des ventilateurs
(détection de présence, CO2, besoin de rafraîchissement, …)
Distribution
● Valoriser la vitesse variable
► Des pompes : régulations avec vannes 2 voies
► Des ventilateurs : actions des régulations sur la vitesse des ventilateurs
(détection de présence, CO2, besoin de rafraîchissement, …)
► Gestion traditionnelle :
► Volets de mélange réglés sur débit hygiénique
► Débit pulsé correspondant aux besoins de refroidissement
► Gestion proposée :
• EN HIVER
• Hzvent = Hzvent_min
• %AN = 100%
• Vroue = 100%
Distribution
● Valoriser la vitesse variable
► Exemple : rafraîchissement de bureaux avec un système tout air
► Gestion proposée :
• EN MI-SAISON
• HZVENT = HZVENT_MIN
• %AN = 100%
• VROUE = 100%
► Gestion proposée :
• EN ÉTÉ
• HZVENT = HZVENT_MIN
• %AN = 100%
• VROUE = 100%
-22 %
Gestion des installations
► CONSOMMATION = BESOIN / rendement
RENDEMENT = production x distribution x émission x régulation
23°C
VENTILATION NATURELLE :
Outils
VENTILATION NATURELLE
ventilation nocturne et freecooling
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VENTILATION NATURELLE
ventilation nocturne et freecooling
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VENTILATION NATURELLE
ventilation nocturne et freecooling
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Outils et sites internets intéressants
● Energie+ (http://www.energieplus-lesite.be/)
● Guide bâtiment durable
http://guidebatimentdurable.bruxellesenvironnement.be/fr/accueil?IDC=3
► Fiche G_ENE03: Diminuer les pertes par transmission
► Fiche G_ENE07: Appliquer une stratégie de refroidissement
passif
► Fiche G_ENE08: Choisir le meilleur mode de production et de
stockage pour le chauffage et l'eau chaude sanitaire
► Fiche G_ENE10: Garantir l'efficience des installations de
chauffage, d'eau chaude sanitaire et de refroidissement
● Bâtiments Exemplaires
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Ce qu’il faut retenir de l’exposé
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Contact
Fabrice DERNY
Responsable de projets
MATRIciel
: 010/24 15 70
E-mail : derny@matriciel.be
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