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Cours de COSMOGRAPHIE
SECTION : OFFICIER CHEF DE QUART PASSERELLE
M. HANN
2014 -----2015
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OFFICIER CHEF DE QUART PASSERELLE
ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET PROFESSIONNEL
C0SMOGRAPHIE
Référence :
- Acquérir des notions de cosmographie,
- Observer les mouvements apparents des astres ;
- Préciser les positions des astres ;
COURS
I - INTRODUCTION :
Causes et lois des mouvements des astres
II - SYSTEME SOLAIRE
Les étoiles
Les planètes ;
III - LA TERRE
Les dimensions de la Terre ;
Les mouvements de la terre ;
Les coordonnées géographiques
IV - LA SPHERE CELESTE
V - LA SPHERE LOCALE
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COSMOGRAPHIE
1. GENERALITES
Son but est de décrire le monde céleste et d’indiquer les lois qui régissent les
mouvements des astres. C’est la science qui permet de fixer en direction la
position relative des astres à une époque déterminée et fournit l’aspect du ciel en
un lieu quelconque à un instant quelconque.
On appelle astre, tous les corps célestes lumineux, ils se classent en deux
grandes catégories :
Les astres fixes.
Les astres errants.
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SIRIUS : -1.6 , CANOPUS : -0.9, ARCTURUS : +0.2, POLAIRE : +2.1.
De plus, les étoiles ont été classées par constellation qui sont des groupes
d’étoiles formant des figures et à qui l’on a donné un nom mythologique.
Chaque étoile portera le nom de sa constellation précédé d’une lettre grecque, la
plus brillante de la constellation porte la lettre α.
Certains très brillantes ont reçu un nom propre.
1.2.1.4 NEBULEUSE
Elles sont des amas d’étoiles formant dans le ciel des tâches bleuâtres :
citons la nébuleuse d’ORION.
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Planète Symbole Distance Diamètre Utiliser en Révolution Révolution Nombre
moyenne navigation sidéral _ T synodique de
au soleil _S Satellites
MERCURE 0.39 0.37 88j 116j
TERRE 1 1 365j 1
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1.3.3 COMETES
Les comètes ou astres chevelus sont caractérisées par une traînée lumineuse ou
queue paraissant émanée d’un moyen central brillant appelé tête qui est entourée
d’une chevelure, ces corps célestes brillent en même temps d’une lumière propre
et celle qui reçoive du soleil. Certains sont périodique telle que la comète de
HALLEY qui apparait tous les 76 ans, d’autres n’ont été vues qu’une seule fois.
2. LOIS DE LA COSMOGRAPHIE
Tous les corps et par conséquent les astres attirent les autres corps. Le soleil
reteint les planètes et les planètes et les planètes leurs satellites. Cette force qui
maintient les corps célestes dans leur orbite et qui régit les mouvements est dite
attraction universelle ou gravitation universelle dont la découverte revient à
NEWTON. Cette loi s’énonce de la façon suivante : “les corps s’attirent en
raison directe de leur masse et en raison inverse du carré de la distance qui les
sépare”
1ére loi : “Les planètes décrivent, dans le sens direct, des ellipses dont le soleil
occupe un des foyers. ”
2e loi : “les rayons vecteurs issus d’un foyer balaient des aires (ou surface)
égales en des temps égaux”
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Cette loi des aires indique que la vitesse des planètes n’est pas toujours la
même sur sa trajectoire, l’astre va plus vite lorsqu’il se trouve prés du soleil.
3e loi : “Les carrés des temps de révolution sont proportionnels aux cubes des
demi-grandes axes des orbites”
Cette loi rattache toutes les planètes entre elles et s’écrit :
T2 = T’2 = …………..= constante
a3 a’3
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2.3.1 MOUVEMENTS DE LA TERRE :
La terre est animée d’un très grand nombre de mouvements dont les principaux
sont :
a) Rotation
b) Translation
c) Précession
d) Nutation
2.3.1.1 Mouvement de ROTATION
Ce mouvement est rigoureusement uniforme autour de l’axe des pôles, il
s’effectue dans le sens direct. Il crée le jour et la nuit, sa durée est plus courte
que le jour civil (24 heures). La durée de la rotation est donnée par le jour
sidéral qui est de 23h 56m04,1s.
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2.4 DEFINITION A CONNAITRE :
2.4.2 POLES :
Les pôles sont les points où l’axe de rotation perce la surface terrestres. Le pôle
Nord est le point de la surface terrestre où un observateur aurait la polaire
sensiblement au zénith.
2.4.3 EQUATEUR :
L’équateur est le plan perpendiculaire à la ligne des pôles et passant par le centre
de la terre, c’est donc un grand cercle.
2.4.4 VERTICALE
La verticale est la direction donnée par la direction du fil à plomb toutes les
verticales passent par le centre de la terre. Elles sont donc perpendiculaires à la
surface terrestre c’est à dire à l’horizon.
Deux observateurs diamétralement opposés sont dits des lieux “antipodes”.
2.4.5 HORIZONS :
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en réalité, la différence de densité des couches atmosphériques fait que les
rayons lumineux issues de O (observateur) suivent une trajectoire légèrement
courbe. Par suite de cette courbure, l’observateur voit des points plus loin que la
ligne d’horizon théorique, c’est la ligne d’horizon réfractée.
2.4.5.7 MERIDIEN :
Grand cercle qui contient les pôles perpendiculaires à l’équateur.
2.4.5.8 PARALELLE :
Petites cercles perpendiculaires au méridien, parallèle à l’équateur .
2.4.5.9.1 LATITUDE :
La latitude est l’axe de méridien compris entre l’équateur et le parallèle du lieu.
Elle se compte de 0 à 90 N ou S. Elle permet donc de placer le parallèle du lieu.
On peut encore dire que la latitude est l’élévation de l’observateur au-dessus de
l’équateur.
Dans les problèmes de la navigation, on emploie souvent la colatitude (ђ) qui est
le complément de la latitude.
(ђ) = 90 - φ φ = 90 – (ђ)
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LONGITUDE :
C’est l’arc d’équateur compris entre le méridien d’origine et le méridien du lieu.
Elle se compte se 0 à180 E ou W. par convention une G/W se compte +, une
G/E se compte -.
Le méridien origine choisi est le méridien de Greenwich.
IV . LA SPHERE CELESTE
La sphère céleste ou sphère étoilée est une sphère de rayon arbitraire sur
laquelle les étoiles sont fixées dans des positions invariables les unes par rapport
aux autres d’après leur écartement sphériques. Cette sphère étoilée permet
indépendamment de tout observateur de placer les astres, on obtient ainsi une
sorte de carte du ciel.
1) DECLINAISON :
La déclinaison est l’arc de méridien compris entre l’équateur et l’astre, elle
permet de placer le parallèle diurne de l’astre qui est un petit cercle sur lequel
l’astre reste au cours de son mouvement diurne.
Elle compte de 0 à 90 N ou S.
Pour les étoiles, elle est pratiquement fixe, il n’en est pas de même pour le soleil,
la lune et les planètes.
Dans les calculs de navigations, on remplace parfois D par la distance polaire Δ
qui est l’arc de méridien compris entre le pôle élevé et l’astre.
Pour l’astre A, φ, et D sont de même nom Δ = 90 – D
Pour l’astre A, φ et D sont de noms contraires Δ = 90 + D
Si D = 0, l’astre parcourt l’équateur, si D = 90, l’astre est au pôle, c’est
sensiblement le cas de la polaire.
ASCENCION DROITE : ARa
C’est l’arc d’équateur compris entre le point vernal γ et le pied du méridien
céleste de l’astre. Elle se compte de 0 à 24 ou 0 à 360 dans le sens direct.
Le point origine choisi pour compter les Ara est le point vernal γ qui est la
rencontre de l’équateur et de l’écliptique, c’est le point ou se trouve le soleil le
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jour de l’équinoxe de printemps. On a compté les Ara sens direct afin que dans
le mouvement diurne les étoiles se succèdent au méridien dans l’ordre des Ara
croissantes.
Dans les calculs, on remplace Ara par l’ascension verse Ava qui est l’arc
d’équateur compté sens rétrograde de 0 à 360 à partir du point γ jusqu’au pied
du méridien de l’astre.
V . SPHERE LOCALE
La sphère locale est aussi une sphère étoilée de rayon arbitraire mais elle est liée
à la terre et entraînée avec elle dans son mouvement de rotation. Si sur la sphère
céleste les astres sont fixées, sur la sphère locale, l’observateur les verra se
déplacer dans le sens rétrograde (de l’est vers l’ouest).
La position des astres sur la sphère locale dépendra de la position de
l’observateur et de l’heure de l’observation.
Les repères qui serviront à tracer la sphère locale sont la vertical du lieu et
l’horizon.
La latitude φ sera l’élévation de l’observateur au-dessus de l’équateur, sur la
sphère locale nous aurons QZ = φ
Nous retrouvons φ en Pn N et l’on pourra dire sur la sphère locale, la ligne des
pôles Pn Ps sera placée avec f élévation du pôle au-dessus de l’horizon .
Le pôle élevé sera celui situé au-dessus de l’horizon.
VERTICAL :
Le vertical d’un astre est le demi grand cercle contenant la ligne Z n et passant
par l’astre. Il est donc perpendiculaire à l’horizon.
ALMICANTARAT :
C’est un petit cercle parallèle à l’horizon passant par l’astre donc
perpendiculaire au vertical.
ZENITH :
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Si l’on prolonge la vertical, le point ou cette droite perce la sphère locale est
dite Zénith, point au-dessus de l’horizon. Le point qui lui est diamétralement
opposé est dit Nadir.
LIGNE E/W
Cette ligne est déterminée par la rencontre de l’horizon et de l’équateur faisant
face au Nord, nous aurons l’E à droite et l’W à gauche.
MERIDIEN SUPERIEUR-INFERIEUR
Le méridien supérieur est le demi grand cercle Pn Ps contenant le Zénith.
Le méridien inférieur est le demi grand cercle Pn Ps contenant le Nadir.
PREMIER VERTICAL
C’est le demi grand cercle contenant la ligne Z n et passant par les points
cardinaux E ou W.
Quand un astre se trouve au premier vertical l’azimut est 90 ou 270.
MERIDIEN, PARALLELESCELESTES :
Le méridien céleste est le demi grand cercle contenant la ligne des pôles passant
par l’astre. Ce méridien est mobile et accompagne l’astre dans son mouvement
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diurne. On l’appelle encore cercle horaire de l’astre est perpendiculaire à
l’équateur.
Le parallèle céleste est dit parallèle diurne, c’est un petit cercle parallèle à
l’équateur sur lequel l’astre reste pendant toute la durée de son mouvement. Se
rappeler que la Déclinaison (D) permet de placer ce parallèle diurne.
EST en avant
Ouest en avant
EST en avant
Ouest en avant
Pour tracer les sphères locales, il conviendra de procéder toujours dans
le même ordre:
Ici marquer un temps d’arrêt et reprendre les données pour savoir si l’astre est
dans l’EST ou dans l’W c’est à dire quel point cardinal doit être en avant du
tableau :le doute sera levé par le Zv ou AHag.
Les points cardinaux N et S placés, tracer la ligne des pôles PnPs (ou inverse )
qui fait Avec l’horizon un angle égal à φ.
Si φ est N, Pn sera le pôle élevé au-dessus de l’horizon. Si φ est S, Ps sera le
pôle élevé.
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Le méridien
Le parallèle diurne
L’almicantarat
On pourra donc placer l’astre.
COORDONNEES HORIZONTALES :
Pour placer un astre sur la sphère locale, on pourra prendre comme repère
l’horizon et le vertical du pôle élevé, pour cela on se servira des coordonnées
horizontales qui sont : La Hauteur (H) et l’Azimut (Z)
LA HAUTEUR : H
C’est l’arc de vertical compris entre l’horizon et l’astre. Elle permet de tracer
l’almicantarat. Elle se compte de 0 à 90
H = 0 pour un astre à l’horizon
H = 90 pour un astre au zénith
Dans les problèmes de navigations H est souvent remplacée par la distance
Zénithale N
N = 90 – H
H = 90 – N
L’AZIMUT :Z
Ces coordonnées qui sont des coordonnées locales varient constamment, elles
dépendent donc de la position de l’observateur et de l’instant de l’observation.
Elles ont cependant l’avantage d’être facilement observables.
COORDONNEES HORAIRES
Par suite du mouvement diurne apparent, l’angle du cercle horaire de l’astre,
c’est à dire son méridien et du méridien supérieur du lieu, varie constamment
d’environ 15° par heure.
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Sur une même sphère, traçons les repères de la sphère locale et de la sphère
céleste.
La position d’un astre sera alors définie par la rencontre de son méridien et de
son parallèle diurne.
Le parallèle diurne sera placé en fonction de la Déclinaison et le méridien en
fonction de l’angle horaire Ahag .
ANGLE AU POLE : P
L’angle au pôle remplace l’angle horaire dans certains calculs c’est à dire c’est
l’arc d’équateur toujours inférieur à 180° ou 12h, compris entre supérieur et le
méridien de l’astre.
Astre dans l’Est : P = 360 – Ahag
Astre dans l’W : P = Ahag
Au PMS : P = 0 au PMI : P=180°
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SPHERE LATITUDE φ 0 à 90° N ou S
TERRESTRE 0 à 180° E ou W
COORDONNEES LONGITUDE G Est (-) W( +)
GEOGRAPHIQUES
SPHERE DECLINAISON D 0 à 90° N ou S
CELESTE DISTANCE POLAIRE Δ Δ = 90 + /- D
COORDONNEES ASCENCION DROITE Sens direct 0 à 24h ou
EQUATORIALES Ara 0 à 360°
ASCENCION VERSE sens rétrograde de 0° à 360°
Ava
SPHERE LOCALE HAUTEUR : H 0 à 90°
COORDONNEES DISTANCE N = 90 - H
HORIZONTALES ZENITHALE : N 0 à 360°
AZIMUT : Z 0 à 90° A = 90 – 2N (en
AMPLITUDE A cadran)
VI . TRIANGLE DE POSITION :
Considérons la sphère locale d’un observateur et sur cette sphère un astre A.,
traçons son méridien et son vertical.
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On a ainsi forme un triangle sphérique dit triangle de position .
Ses angles :
En Z, l’azimut Z
En Pn , l’angle au pôle P
En A, l’angle a l’astre
Dans ce triangle , au moyen de 3 formules, on pourra relier entre elles toutes les
coordonnées.
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Cotangente côté extrême par sinus côté moyen moins cotangente angle extrême
par sinus angle moyen égalent le cosinus des sinus ou des moyens.
Calcul de φ :
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Nous voyons que :
QZ = φ , ZA = N , QA = D
Nous avons : φ + N + D = 180
D’ou φ = 180 – ( N + D) arithmétiquement
Obligatoirement nous aurons des astres avec φ et D de même nom et D > h . La
formule n’est pas algébrique, c’est à dire qu’on additionne Net D et l’on
retranche cette somme de 180°.
L’observation se fait toujours face au pôle élevé.
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