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ECOLE NATIONALE DE FORMATION MARITIME (ENFM)

Km 4,5 Bd du Centenaire de la Commune


BP. 1225 – DAKAR -
enfmsn@yahoo.fr

Cours de COSMOGRAPHIE
SECTION : OFFICIER CHEF DE QUART PASSERELLE

M. HANN

2014 -----2015

1
OFFICIER CHEF DE QUART PASSERELLE
ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET PROFESSIONNEL

C0SMOGRAPHIE
Référence :
- Acquérir des notions de cosmographie,
- Observer les mouvements apparents des astres ;
- Préciser les positions des astres ;

COURS

I - INTRODUCTION :
Causes et lois des mouvements des astres

II - SYSTEME SOLAIRE
Les étoiles
Les planètes ;

III - LA TERRE
Les dimensions de la Terre ;
Les mouvements de la terre ;
Les coordonnées géographiques

IV - LA SPHERE CELESTE

V - LA SPHERE LOCALE

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COSMOGRAPHIE
1. GENERALITES

1.1 BUT DE LA COSMOGRAPHIE

Son but est de décrire le monde céleste et d’indiquer les lois qui régissent les
mouvements des astres. C’est la science qui permet de fixer en direction la
position relative des astres à une époque déterminée et fournit l’aspect du ciel en
un lieu quelconque à un instant quelconque.

1.2 CLASSIFICATION DES ASTRES :

On appelle astre, tous les corps célestes lumineux, ils se classent en deux
grandes catégories :
Les astres fixes.
Les astres errants.

1.2.1 ASTRE FIXES:


Ils comprennent : les étoiles et les nébuleuses.
En réalité ces astres ne sont pas fixes, ils ont leurs mouvements propres, mais
étant donné leur distance de la terre, leurs mouvements ne sont pas observables.
Ils sont dits fixes parce qu’ils occupent dans le temps, les uns par rapport aux
autres des positions invariables.
1.2.1.1 ETOILES :
Astres incandescents qui apparaissent sous forme de points lumineux avec des
colorations différentes. Un phénomène atmosphérique fait que les étoiles
scintillent causant de continuelles variations de leur éclat.
Leur distance de la terre est énorme. La lumière qui parcourt 300.000km/sec
met 4 années à nous parvenir de l’étoile la plus proche (à Centaure). L’unité de
distance employée est l’année - lumière.
1.2.1.2 COULEURS DES ETOILES
L’étude a permis d’établir que la coloration des étoiles est liée à leur
température superficielle.
La plupart des étoiles sont blanches ou bleuâtres : Sirius, Régulus, Bellatrix,
Véga (blanches), Rigel, Canopus (bleuâtres).
Quelques-unes sont rougeâtres : Betelgeuse, Aldébaran.
D’autres sont jaunes : Procyon, arcturus, Pollux.

1.2.1.3 CLASSIFICATION DES ETOILES :


Les étoiles ayant des éclats différents, on les a classées par ordre de grandeurs :
cette classification n’est plus employée, elle est remplacée par un nombre qui
caractérise l’éclat, ce nombre est dit MAGNITUDE, plus le chiffre est petit,
plus l’étoile est brillant.

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SIRIUS : -1.6 , CANOPUS : -0.9, ARCTURUS : +0.2, POLAIRE : +2.1.
De plus, les étoiles ont été classées par constellation qui sont des groupes
d’étoiles formant des figures et à qui l’on a donné un nom mythologique.
Chaque étoile portera le nom de sa constellation précédé d’une lettre grecque, la
plus brillante de la constellation porte la lettre α.
Certains très brillantes ont reçu un nom propre.

1.2.1.4 NEBULEUSE
Elles sont des amas d’étoiles formant dans le ciel des tâches bleuâtres :
citons la nébuleuse d’ORION.

1.3 ASTRES ERRANTS


Ce sont les astres de notre système qui ont des mouvements par rapport aux
étoiles facilement observables. Le soleil qui est une étoile de dimension modeste
forme le noyau central du système.
Dans les astres errants sont classées :
- Les planètes
- Les satellites
- Les comètes
1.3.1 PLANETES :
Les planètes dont la terre sont des astres éteints du moins à leur surface
et éclairés par le soleil, animés de mouvements au milieu des étoiles. Les
principaux sont : Mercure, Vénus, Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Neptune,
Uranus, Pluton.
En navigation, on utilise quatre planètes : Vénus, Mars, Jupiter, Saturne.

DISTANCES MOYENNE AU SOLEIL DURREES NBRE


NOMS DES DE
REVOLUTIONS SATELLITES
EN KMS PAR RAPPORT A
LA DISTANCE
TERRE-SOLEIL

MERCURE 58 millions 0.4 88 jours 0


VENUS 108 millions 0.7 225 jours 0
TERRE 150 millions 1 1 an 1(lune)
MARS 228 millions 1.5 1an + 322j 2
JUPITER 778 millions 5.2 11ans + 315j 11
SATURNE 1426 millions 9.5 29ans + 167j 10
URANUS 2858 millions 19.2 84ans + 7j 5
NEPTUNE 4494 millions 30 164ans + 280j 2
PLUTON 5920 millions 40 248ans + 157j

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Planète Symbole Distance Diamètre Utiliser en Révolution Révolution Nombre
moyenne navigation sidéral _ T synodique de
au soleil _S Satellites
MERCURE 0.39 0.37 88j 116j

VENUS 0.72 0.97 X 225j 1a + 212j

TERRE 1 1 365j 1

MARS 1.52 0.54 X 1a + 322j 2a + 50j 2

JUPITER 5.20 11 X 11a + 315 1a + 34j 12

SATURNE 9.55 9 X 29a + 167j 1a + 13j 10

URANUS 19.22 4 84a + 7j 1a + 4j 5

NEPTUNE 30.11 4 164a + 1a + 2j 2


280j
PLUTON 39.60 0.5 1a + 2j
249a

1.3.2 LES SATELLITES


ce sont des astres éteints rendus visibles dans les mêmes conditions que les
planètes. Ils sont de moindres importances que la planète principale autour de
laquelle ils tournent et de plus accompagnent la planète dans son mouvement
autour du soleil.
- la lune est le seul satellite de la terre
- Mars en possède deux
- Jupiter en possède onze dont les principaux sont : Jo, Europe,
Ganymède, Callisto.

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1.3.3 COMETES
Les comètes ou astres chevelus sont caractérisées par une traînée lumineuse ou
queue paraissant émanée d’un moyen central brillant appelé tête qui est entourée
d’une chevelure, ces corps célestes brillent en même temps d’une lumière propre
et celle qui reçoive du soleil. Certains sont périodique telle que la comète de
HALLEY qui apparait tous les 76 ans, d’autres n’ont été vues qu’une seule fois.

1.4 Identification des planètes :


a) Jupiter : couleur blanc argenté, éclat comparable à celui de SIRUIS, à la
jumelle on distingue ses 4 satellites.
b) Mars : couleur rougeâtre qui permet de bien la reconnaître.
c) Saturne : Eclat jaunâtre terme, assez difficile à identifier parmi les étoiles.
d) Venus : Elle s’écarte peu du soleil, se lève ou se couche peu de temps
avant ou après le soleil et semble parcourir en 1 année les 13
constellations écliptiques.
Elle est 10 fois plus brillante que Sirius. Elle reste 10 mois étoile du matin et 10
mois étoile du soir.
1.5 Identification des étoiles :
C’est trouver son nom et sa position sur la sphère céleste, ce problème résolue
très facilement au moyen du STARFINDER, mais la méthode la plus pratique
est l’identification à vue au moyen d’alignements.

2. LOIS DE LA COSMOGRAPHIE

2.1 LOI DE LA GRAVITATION (NEWTON)

Tous les corps et par conséquent les astres attirent les autres corps. Le soleil
reteint les planètes et les planètes et les planètes leurs satellites. Cette force qui
maintient les corps célestes dans leur orbite et qui régit les mouvements est dite
attraction universelle ou gravitation universelle dont la découverte revient à
NEWTON. Cette loi s’énonce de la façon suivante : “les corps s’attirent en
raison directe de leur masse et en raison inverse du carré de la distance qui les
sépare”

2.2 LOIS DE KEPLER :

1ére loi : “Les planètes décrivent, dans le sens direct, des ellipses dont le soleil
occupe un des foyers. ”

2e loi : “les rayons vecteurs issus d’un foyer balaient des aires (ou surface)
égales en des temps égaux”

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Cette loi des aires indique que la vitesse des planètes n’est pas toujours la
même sur sa trajectoire, l’astre va plus vite lorsqu’il se trouve prés du soleil.

3e loi : “Les carrés des temps de révolution sont proportionnels aux cubes des
demi-grandes axes des orbites”
Cette loi rattache toutes les planètes entre elles et s’écrit :
T2 = T’2 = …………..= constante
a3 a’3

T est la durée de révolution, a est la grandeur du 1/2 grand axe.

2.3 ETUDE DE LA TERRE

Les principales dimensions de la terre sont


- plus grand rayon 6378 km
- plus petit rayon 6356 km
on prendra pour rayon moyen : 6368km
- circonférence 40.000 km
- surface 4Π R2
- son volume 4/3 Π R3
ETUDE DE LA TERRE

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2.3.1 MOUVEMENTS DE LA TERRE :

La terre est animée d’un très grand nombre de mouvements dont les principaux
sont :
a) Rotation
b) Translation
c) Précession
d) Nutation
2.3.1.1 Mouvement de ROTATION
Ce mouvement est rigoureusement uniforme autour de l’axe des pôles, il
s’effectue dans le sens direct. Il crée le jour et la nuit, sa durée est plus courte
que le jour civil (24 heures). La durée de la rotation est donnée par le jour
sidéral qui est de 23h 56m04,1s.

2.3.1.2 Mouvement de TRANSLATION :


Ce mouvement s’effectue autour du soleil suivant les lois de Képler sur une
orbite appelée écliptique, c’est une ellipse dont le soleil occupe l’un des foyers
La translation s’effectue dans le sens direct, suivant la 2e loi de képler, c’est à
dire d’un mouvement non uniforme.
Ce mouvement détermine les saisons, sa durée est d’une année (365,2422js)
L’axe de rotation de la terre PP’ fait l’axe de l’écliptique MM’ un angle de
23.27’

2.3.1.3 Mouvement de PRECESSION :


C’est le mouvement qui fait décrire à l’axe des pôles autour de l’axe de
l’écliptique la surface latéral d’un cône qui a pour angle au sommet 23°27’.
Ce mouvement s’effectue dans le sens rétrograde en 26.000 ans.

La conséquence de ce mouvement est que la polaire qui est actuellement l’étoile


la plus proche du prolongement de la ligne des pôles s’en rapproche encore
mais dans 120siécles ce sera Véga. Une autre conséquence est la rétrogradation
du point Vernal (γ).

2.3.1.4 Mouvement de NUTATION :


L’axe des pôles ne parcourt pas son cercle de précession d’une façon régulier
c’est à dire qu’il oscille autour de sa position moyenne, cette oscillation est
appelée nutation s’effectues sens rétrograde en 18 ans 2/3 avec une amplitude de
18 ”.

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2.4 DEFINITION A CONNAITRE :

2.4.1 LIGNE DES POLES :


C’est un axe imaginaire qui est l’axe de rotation de la terre c’est donc un
diamètre passant par le centre de la terre.

2.4.2 POLES :
Les pôles sont les points où l’axe de rotation perce la surface terrestres. Le pôle
Nord est le point de la surface terrestre où un observateur aurait la polaire
sensiblement au zénith.

2.4.3 EQUATEUR :
L’équateur est le plan perpendiculaire à la ligne des pôles et passant par le centre
de la terre, c’est donc un grand cercle.

2.4.4 VERTICALE
La verticale est la direction donnée par la direction du fil à plomb toutes les
verticales passent par le centre de la terre. Elles sont donc perpendiculaires à la
surface terrestre c’est à dire à l’horizon.
Deux observateurs diamétralement opposés sont dits des lieux “antipodes”.

2.4.5 HORIZONS :

Tous les éléments de calcul donnés dans les Ephémérides Nautiques se


rapportent à un observateur considéré au centre de la terre, alors que toutes les
observations sont faites à la surface de la terre.

2.4.5.1 Horizon apparent :


C’est le plan perpendiculaire à la verticale et passant par l’œil de l’observateur.

2.4.5.2 Horizon vrai :


C’est le plan parallèle à l’horizon apparent par le centre de la terre.

2.4.5.3 Horizon visuel :


On appelle horizon visuel le cône qui a pour sommet l’œil de l’observateur et les
tangentes à la surface de la terre. Tous les points de tangence déterminent la
ligne horizon. La calotte intérieure est dite visuel.

2.4.5.4 DEPRESSION VRAIE : (dv)


La dépression vraie est l’angle compris entre l’horizon apparent et l’horizon
visuel. Elle dépend uniquement de l’élévation de l’œil.
dv = 1,93√e

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en réalité, la différence de densité des couches atmosphériques fait que les
rayons lumineux issues de O (observateur) suivent une trajectoire légèrement
courbe. Par suite de cette courbure, l’observateur voit des points plus loin que la
ligne d’horizon théorique, c’est la ligne d’horizon réfractée.

2.4.5.5 DEPRESSION APPARENTE : (da)


C’est l’angle compris entre l’horizon apparent et le tangent rayon lumineux
réfracté.
da= 1,77√e

2.4.5.6 MERIDIENNE GEOGRAPHIQUE ET POINTS CARDINAUX :


La méridienne géographique ou ligne Nv , Sv est l’intersection du plan de
l’horizon apparent avec le méridien du lieu.
Si en un point O, on mène le méridien et le parallèle , on appelle méridienne
géographique la tangente N /S au méridien et ligne E/W la tangente au parallèle
, l’extrémité de ces lignes nous donne le points cardinaux.

2.4.5.7 MERIDIEN :
Grand cercle qui contient les pôles perpendiculaires à l’équateur.

2.4.5.8 PARALELLE :
Petites cercles perpendiculaires au méridien, parallèle à l’équateur .

2.4.5.9 COORDONNEES GEOGRAPHIQUES :


La position de tout point de la surface terrestre sera défini par un ensemble de
deux coordonnées sphérique permettant l’une de placer le méridien, l’autre de
place le parallèle.
Les coordonnées géographiques sont :
1) La latitude (φ)
2) La longitude (G)

2.4.5.9.1 LATITUDE :
La latitude est l’axe de méridien compris entre l’équateur et le parallèle du lieu.
Elle se compte de 0 à 90 N ou S. Elle permet donc de placer le parallèle du lieu.
On peut encore dire que la latitude est l’élévation de l’observateur au-dessus de
l’équateur.
Dans les problèmes de la navigation, on emploie souvent la colatitude (ђ) qui est
le complément de la latitude.
(ђ) = 90 - φ φ = 90 – (ђ)

la colatitude c’est l’arc de méridien compris entre le pôle et le lieu.

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LONGITUDE :
C’est l’arc d’équateur compris entre le méridien d’origine et le méridien du lieu.
Elle se compte se 0 à180 E ou W. par convention une G/W se compte +, une
G/E se compte -.
Le méridien origine choisi est le méridien de Greenwich.

IV . LA SPHERE CELESTE
La sphère céleste ou sphère étoilée est une sphère de rayon arbitraire sur
laquelle les étoiles sont fixées dans des positions invariables les unes par rapport
aux autres d’après leur écartement sphériques. Cette sphère étoilée permet
indépendamment de tout observateur de placer les astres, on obtient ainsi une
sorte de carte du ciel.

COORDONNEES EQUATORIALES OU CELESTES :


Sur la sphère céleste, si l’on veut placer un astre indépendamment de tout
observateur, on se servira d’un système de coordonnées fixes dont le principal
repaire est l’équateur.
L’une des coordonnées permettra de placer le parallèle diurne (trajectoire),
l’autre son méridien.
La position de l’astre sera définie par deux coordonnées principales : la
Déclinaison (D) et l’ascension droite (ARa).
Ces deux coordonnées sont fixées pour une étoile dans tous les lieux
d’observations de plus sont pratiquement invariables pendant un certain
intervalle de temps (sauf pour les astres du système solaire).

1) DECLINAISON :
La déclinaison est l’arc de méridien compris entre l’équateur et l’astre, elle
permet de placer le parallèle diurne de l’astre qui est un petit cercle sur lequel
l’astre reste au cours de son mouvement diurne.
Elle compte de 0 à 90 N ou S.
Pour les étoiles, elle est pratiquement fixe, il n’en est pas de même pour le soleil,
la lune et les planètes.
Dans les calculs de navigations, on remplace parfois D par la distance polaire Δ
qui est l’arc de méridien compris entre le pôle élevé et l’astre.
Pour l’astre A, φ, et D sont de même nom Δ = 90 – D
Pour l’astre A, φ et D sont de noms contraires Δ = 90 + D
Si D = 0, l’astre parcourt l’équateur, si D = 90, l’astre est au pôle, c’est
sensiblement le cas de la polaire.
ASCENCION DROITE : ARa
C’est l’arc d’équateur compris entre le point vernal γ et le pied du méridien
céleste de l’astre. Elle se compte de 0 à 24 ou 0 à 360 dans le sens direct.
Le point origine choisi pour compter les Ara est le point vernal γ qui est la
rencontre de l’équateur et de l’écliptique, c’est le point ou se trouve le soleil le

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jour de l’équinoxe de printemps. On a compté les Ara sens direct afin que dans
le mouvement diurne les étoiles se succèdent au méridien dans l’ordre des Ara
croissantes.
Dans les calculs, on remplace Ara par l’ascension verse Ava qui est l’arc
d’équateur compté sens rétrograde de 0 à 360 à partir du point γ jusqu’au pied
du méridien de l’astre.

V . SPHERE LOCALE

La sphère locale est aussi une sphère étoilée de rayon arbitraire mais elle est liée
à la terre et entraînée avec elle dans son mouvement de rotation. Si sur la sphère
céleste les astres sont fixées, sur la sphère locale, l’observateur les verra se
déplacer dans le sens rétrograde (de l’est vers l’ouest).
La position des astres sur la sphère locale dépendra de la position de
l’observateur et de l’heure de l’observation.
Les repères qui serviront à tracer la sphère locale sont la vertical du lieu et
l’horizon.
La latitude φ sera l’élévation de l’observateur au-dessus de l’équateur, sur la
sphère locale nous aurons QZ = φ
Nous retrouvons φ en Pn N et l’on pourra dire sur la sphère locale, la ligne des
pôles Pn Ps sera placée avec f élévation du pôle au-dessus de l’horizon .
Le pôle élevé sera celui situé au-dessus de l’horizon.

VERTICAL :
Le vertical d’un astre est le demi grand cercle contenant la ligne Z n et passant
par l’astre. Il est donc perpendiculaire à l’horizon.
ALMICANTARAT :
C’est un petit cercle parallèle à l’horizon passant par l’astre donc
perpendiculaire au vertical.

DEFINITIONS DE LA SPHERE LOCALE :

ZENITH :

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Si l’on prolonge la vertical, le point ou cette droite perce la sphère locale est
dite Zénith, point au-dessus de l’horizon. Le point qui lui est diamétralement
opposé est dit Nadir.

LIGNE E/W
Cette ligne est déterminée par la rencontre de l’horizon et de l’équateur faisant
face au Nord, nous aurons l’E à droite et l’W à gauche.

MOUVEMENT DIURNE APPARENT :


Si l’on observe pendant un certain temps, un astre sur la sphère locale de
l’observateur, on s’aperçoit qu’il se déplace. Certains toujours visibles semblent
tourner autour d’un point proche de la polaire, d’autres se lèvent aux environs de
l’Est, montent dans le ciel pour atteindre une hauteur maximum puis
redescendent pour se coucher aux environs de l’W. Ce mouvement qui
s’effectue dans le sens rétrograde de l’Est vers l’W est appelé mouvement
diurne apparent.
Il s’explique par le mouvement de rotation de la terre sens direct, l’observateur
inconscient de sa rotation sens direct se croit fixe et voit tourner tous les astres
dans le sens rétrograde.
Si l’observateur change de latitude, le mouvement reste le même mais il verra
plus ou moins d’astres.
S’il change de longitude, rien n’est changé mais il verra les astres plus tôt ou
plus tard.
Le mouvement diurne apparent concerne tous les astres.

AXE DU MONDE EN UN LIEU :


L’axe du monde en un lieu est la droite Pn Ps passant par l’œil de l’observateur
et c’est autour de cet axe que semble tourner toute la sphère locale dans le sens
rétrograde.
L’équateur QQ sera perpendiculaire à l’axe des pôles et sur la sphère locale la
position de la ligne des pôles sera fixée par la latitude φ.

MERIDIEN SUPERIEUR-INFERIEUR
Le méridien supérieur est le demi grand cercle Pn Ps contenant le Zénith.
Le méridien inférieur est le demi grand cercle Pn Ps contenant le Nadir.

PREMIER VERTICAL
C’est le demi grand cercle contenant la ligne Z n et passant par les points
cardinaux E ou W.
Quand un astre se trouve au premier vertical l’azimut est 90 ou 270.
MERIDIEN, PARALLELESCELESTES :
Le méridien céleste est le demi grand cercle contenant la ligne des pôles passant
par l’astre. Ce méridien est mobile et accompagne l’astre dans son mouvement

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diurne. On l’appelle encore cercle horaire de l’astre est perpendiculaire à
l’équateur.
Le parallèle céleste est dit parallèle diurne, c’est un petit cercle parallèle à
l’équateur sur lequel l’astre reste pendant toute la durée de son mouvement. Se
rappeler que la Déclinaison (D) permet de placer ce parallèle diurne.

CONSTRUCTION DES SPHERES LOCALES

Quatre cas de figures seront à envisager :

Pôle Nord, Pôle élevé :

EST en avant
Ouest en avant

Pôle Sud, Pôle élevé :

EST en avant
Ouest en avant
Pour tracer les sphères locales, il conviendra de procéder toujours dans
le même ordre:

Tracer un cercle qui représente le méridien du lieu ( MS + MI ), puis tracer le


diamètre vertical en plaçant le point Z en haut et le point N en bas. Tracer le
diamètre horizontal qui représente la trace de l’horizon. Tracer l’horizon.

Ici marquer un temps d’arrêt et reprendre les données pour savoir si l’astre est
dans l’EST ou dans l’W c’est à dire quel point cardinal doit être en avant du
tableau :le doute sera levé par le Zv ou AHag.

Les points cardinaux N et S placés, tracer la ligne des pôles PnPs (ou inverse )
qui fait Avec l’horizon un angle égal à φ.
Si φ est N, Pn sera le pôle élevé au-dessus de l’horizon. Si φ est S, Ps sera le
pôle élevé.

Tracer l’équateur céleste ┴ à la ligne des pôles. La rencontre avec l’horizon


donnera le point cardinal E ou W.
Dès que la sphère locale est tracée et afin d’éviter toute erreur, sur l’équateur au
moyen d’une flèche indiquer le sens rétrograde du mouvement diurne en se
rappelant que les astres tournent de l’E vers W.

Enfin selon les données on pourra tracer :


 Le vertical

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 Le méridien
 Le parallèle diurne
 L’almicantarat
On pourra donc placer l’astre.

COORDONNEES HORIZONTALES :

Pour placer un astre sur la sphère locale, on pourra prendre comme repère
l’horizon et le vertical du pôle élevé, pour cela on se servira des coordonnées
horizontales qui sont : La Hauteur (H) et l’Azimut (Z)

LA HAUTEUR : H
C’est l’arc de vertical compris entre l’horizon et l’astre. Elle permet de tracer
l’almicantarat. Elle se compte de 0 à 90
H = 0 pour un astre à l’horizon
H = 90 pour un astre au zénith
Dans les problèmes de navigations H est souvent remplacée par la distance
Zénithale N
N = 90 – H
H = 90 – N
L’AZIMUT :Z

L’azimut est l’arc de l’horizon compté de 0 à 360, sens rétrograde à partir du


point cardinal nord jusqu’au pied du vertical de l’astre. On emploie parfois à sa
place le Z compte de 0 à 90 du N ou du S vers l’W ou vers l’Est.
Z = S40W = 220 Z = S40E =140

Dans certains calculs, on emploie l’Amplitude A qu est l’arc d’horizon compris


entre l’E ou l’W et le pied du vertical de l’astre vers le N ou vers le S.
Z = 90 +/-A
Z = 130 ou Z = S50E ou A = E40S
l’azimut et l’amplitude permettent de placer le vertical de l’astre en fournissant
la position du pied.
REMARQUE :

Ces coordonnées qui sont des coordonnées locales varient constamment, elles
dépendent donc de la position de l’observateur et de l’instant de l’observation.
Elles ont cependant l’avantage d’être facilement observables.

COORDONNEES HORAIRES
Par suite du mouvement diurne apparent, l’angle du cercle horaire de l’astre,
c’est à dire son méridien et du méridien supérieur du lieu, varie constamment
d’environ 15° par heure.

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Sur une même sphère, traçons les repères de la sphère locale et de la sphère
céleste.
La position d’un astre sera alors définie par la rencontre de son méridien et de
son parallèle diurne.
Le parallèle diurne sera placé en fonction de la Déclinaison et le méridien en
fonction de l’angle horaire Ahag .

ANGLE HORAIRE : Ahag


C’est l’arc d’équateur compte d 0° à 360° dans le sens rétrograde à partir du
méridien supérieur Q jusqu’au pied du méridien de l’astre.
Astre dans l’Est : Ahag > 180°
Astre dans l’W : Ahag < 180°
Au PMS, Ahag = 0 au PMI, Ahag =180°

ANGLE AU POLE : P
L’angle au pôle remplace l’angle horaire dans certains calculs c’est à dire c’est
l’arc d’équateur toujours inférieur à 180° ou 12h, compris entre supérieur et le
méridien de l’astre.
Astre dans l’Est : P = 360 – Ahag
Astre dans l’W : P = Ahag
Au PMS : P = 0 au PMI : P=180°

TABLEAU DES COORDONNEES

SPHERES COORDONNEES OBSERVATIONS

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SPHERE LATITUDE φ 0 à 90° N ou S
TERRESTRE 0 à 180° E ou W
COORDONNEES LONGITUDE G Est (-) W( +)
GEOGRAPHIQUES
SPHERE DECLINAISON D 0 à 90° N ou S
CELESTE DISTANCE POLAIRE Δ Δ = 90 + /- D
COORDONNEES ASCENCION DROITE Sens direct 0 à 24h ou
EQUATORIALES Ara 0 à 360°
ASCENCION VERSE sens rétrograde de 0° à 360°
Ava
SPHERE LOCALE HAUTEUR : H 0 à 90°
COORDONNEES DISTANCE N = 90 - H
HORIZONTALES ZENITHALE : N 0 à 360°
AZIMUT : Z 0 à 90° A = 90 – 2N (en
AMPLITUDE A cadran)

SPHERE LOCALE ANGLE HORAIRE : 0 à360°, sens rétrograde


COORDONNES Ahag 0 à 180° Astre dans l’W
HORAIRES 180° à 360° Astre dans l’E
ANGLE AU POLE : P P = 360 – AHag (Est)
P = AHag ( W)

VI . TRIANGLE DE POSITION :

Considérons la sphère locale d’un observateur et sur cette sphère un astre A.,
traçons son méridien et son vertical.

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On a ainsi forme un triangle sphérique dit triangle de position .

Ses sommets : Ses côtés :


Le zénith Z - sur le MS : h = 90 - φ
Le pôle élevé Pn ou Ps - sur le méridien :Δ = 90 +/- D
L’astre A - sur le vertical : N = 90 – H

Ses angles :
En Z, l’azimut Z
En Pn , l’angle au pôle P
En A, l’angle a l’astre

Dans ce triangle , au moyen de 3 formules, on pourra relier entre elles toutes les
coordonnées.

1ére FORMULE : dite FONDAMENTALE

Dans cette 1ère formule, on fait rentrer 3 côtés et un angle.


Le cosinus d’un côté = cosinus des 2 autres côtés + sinus de ces mêmes côtés
par le cosinus de l’angle opposé à ce côté.

Cos N = cos h . cosΔ + sin h .sin Δ .cos P


Cos Δ = cos N . cos h + sin N . sin h . cos Z
Cos h = cos Δ . cos N + sin Δ . sin N . cosA

2ème FORMULE : dite ANALOGIE DES SINUS

sin Z sin P sin A


sin Δ sin N sin h

3ème FORMULE :dite DES COTANGENTES ou des 4 éléments consécutifs


2côtés et 2 angles. Il y aura donc des extrêmes et des moyens.

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Cotangente côté extrême par sinus côté moyen moins cotangente angle extrême
par sinus angle moyen égalent le cosinus des sinus ou des moyens.

Cotg Δ .sin h - cotg Z sin P = cos h . cos P

Cotg N. sin h - cotg P. sin Z = cos h. Cos Z

Cotg h . sin Δ - cotg A .sin P = cos Δ . cos P

VII . PASSAGE AU MERIDIEN SUPERIEUR : PMS

3 cas à envisager : Calcul de φ

cas de l’astre A : passage entre Q et Z


nous savons que QZ = f, nous aurons donc QZ = QA +AQ
QZ = φ , QA = D , AZ = N
Nous aurons donc :
φ = D +N
Pour cet astre , nous voyons que f et D même nom avec observation face au pôle
abaissé c’est à face au Sud.
1) cas de l’astre B : passage entre Q et S
QB = D , BZ = N
QZ = BZ – QB donc φ = N –D
Pour cet astre , l’observateur se fera face au pôle abaissé c’et à dire face au Sud ,
mais ici f et D sont de nom contraire.
2) cas de l’astre C : passage entre Z et Pn
QC = D ZC = N
QZ =QC - ZC donc φ = D – N
Pour cet astre, f et D sont de même nom mais D> φ . le PMS se fait face au pôle
élevé donc dans ce cas face au Nord.
Pour donner à la formule toujours la même forme, on la dira algébrique .
φ = D - N (algébrique)
pour cela , il suffit de prendre D avec son signe N ou Set de donner à N distance
zénithale, le nom du pôle auquel on tourne le dos pendant l’observation.

PASSAGE AU MERIDIEN INFERIEUR (PMI)

Calcul de φ :

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Nous voyons que :
QZ = φ , ZA = N , QA = D
Nous avons : φ + N + D = 180
D’ou φ = 180 – ( N + D) arithmétiquement
Obligatoirement nous aurons des astres avec φ et D de même nom et D > h . La
formule n’est pas algébrique, c’est à dire qu’on additionne Net D et l’on
retranche cette somme de 180°.
L’observation se fait toujours face au pôle élevé.

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