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Le jardinier et son jardin

Un jour il y avait un jardinier qui avait planté sur sa propriété toutes sortes d'arbres, de plantes.
L’ensemble était d'une grande beauté.
Chaque jour, il s'y promenait : c'était pour lui une joie et une détente. Il aimait s’asseoir sur son
vieux tronc d’arbre et contempler sa création pendant de longs moments.
Un jour, il dut partir en voyage. A son retour, il s'empressa d'aller marcher dans le jardin.
Il fût surpris en constatant que les plantes et les arbres étaient en train de se dessécher.
Cherchant à savoir le pourquoi, il s'adressa au pin, autrefois majestueux et plein
de vie, et lui demanda ce qui s'était passé. Le pin lui répondit :
"J'ai regardé le pommier habillé de ses milliers de fleurs et je me suis dit que jamais je ne produirais
les bons fruits qu'il porte. Je me suis découragé et j'ai commencé à sécher."

Le jardinier alla trouver le pommier : lui aussi se desséchait... Il l'interrogea et il dit :


"En regardant la rose et en sentant son parfum, je me suis dit :
"la robe printanière dont je suis paré ne sera jamais aussi harmonieuse que le dessin de ses pétales et mes fruits
n’auront jamais la suavité de son doux parfum.
je me suis mis à sécher."

Comme la rose elle-même était en train de dépérir, il alla lui parler et elle lui dit :
"Comme c'est dommage que je n'ai pas l'âge du pin qui est là-bas et que mes feuilles se décolorent à
l'automne. Dans ces conditions, à quoi bon vivre et faire des fleurs?
Je me suis donc mise à dessécher."

Abasourdi par ce qu’il venait d’entendre, le jardinier alla s’asseoir sur son vieux tronc d’arbre.
Au pied de celui-ci ; il aperçut la petite fleur qu’il avait planté avant son voyage. Elle était magnifique.
Il lui demanda comment il se faisait qu'elle soit si épanouie. La petite fleur lui répondit :
"j’ai failli me dessécher, car au début je me désolais. Jamais je n'aurais la majesté du pin, qui garde sa verdure
toute l'année; ni le plaisir s’offrir des fruits bien mûr comme le pommier ni le raffinement et le parfum de la
rose. Et j'ai commencé à mourir mais j'ai réfléchi et je me suis dit :
"Si le jardinier, qui lui détient le savoir, la sagesse, et qui a dessiné, organisé ce jardin, avait voulu quelque
chose d'autre à ma place, il l'aurait planté.
Si donc, il m'a plantée, c'est qu'il me voulait, moi, tel que je suis même si je dois vivre moins longtemps que le
saule.
Et à partir de ce moment, j'ai décidé d'être la plus belle possible!"

_____

Quand lui, quand moi ...

Quand lui n'achève pas son travail, je me dis, il est paresseux.


Quand moi, je n'achève pas mon travail, c'est que je suis trop occupé, trop surchargé.
Quand lui parle de quelqu'un, c'est de la médisance.
Quand je le fais, c'est de la critique constructive.
Quand lui tient à son point de vue, c'est un entêté.
Quand moi je tiens à mon point de vue, c'est de la fermeté.
Quand lui prend du temps pour faire quelque chose, il est lent.
Quand moi je prends du temps pour faire quelque chose, je suis soigneux.
Quand lui est aimable, il doit avoir une idée derrière la tête.
Quand moi je suis aimable, je suis vertueux.
Quand lui est rapide pour faire quelque chose, il bâcle.
Quand moi je suis rapide pour faire quelque chose, je suis habile.
Quand lui fait quelque chose sans qu'on le lui dise, il s'occupe de ce qui ne le regarde pas.
Quand moi je fais quelque chose sans qu'on me le dise, je prends des initiatives.
Quand lui défend ses droits, c'est un mauvais esprit.
Quand moi je défends mes droits, je montre du caractère

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