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Équations diophantiennes du premier degré

Z, auctore
3 octobre 2007

Résumé
Soient a, b, c trois entiers. Résoudre l’équation diophantienne

ax + by = c.

consiste à déteminer toutes les paires de nombres entiers x et y qui


en sont solution. Dans la suite, on étudie d’abord un exemple particulier
avant de considérer le problème en toute généralité.
On suppose connus la division euclidienne, les notions de pgcd et de
nombres premiers entre eux, les théorèmes de Bachet et de Gauss.

§ 1. Résolution d’une équation particulière. Considérons l’équation

(1) 7x + 12y = 5.

Il est clair que x = −1 et y = 1 est une solution de cette équation puisque

(2) 7 × (−1) + 12 × 1 = 5.

Pour éliminer le terme constant 5, soustrayons (1) et (2) :

7(x + 1) + 12(y − 1) = 0.

On en déduit que

(3) 7(x + 1) = 12(1 − y)

où tous les nombres en jeu sont entiers. Les nombres 7 et 12 étant premiers entre
eux, on voit1 ainsi que 7 divise (1 − y) et que 12 divise (x + 1). Il doit donc
exister deux entiers k et k 0 tels que

x + 1 = 12k et 1 − y = 7k 0 .

Alors, l’égalité (3) devient

7 × 12k = 12 × 7k 0 .

Ceci montre que k = k 0 . Donc pour un certain entier k, on a

x + 1 = 12k et 1 − y = 7k.
1. C’est le théorème de Gauss : si a divise bc, et si a est premier avec b, alors a divise
nécessairement c.

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c’est-à-dire que si x et y sont solution de l’équation (1), alors

x = −1 + 12k et y = 1 − 7k

pour un certain k ∈ Z. Réciproquement, on voit que


7 × (−1 + 12k) + 12 × (1 − 7k) = −7 + 84k + 12 − 84k = 5.

Les solutions sont donc exactement les couples

(4) (x = −1 + 12k ; y = 1 − 7k), k ∈ Z.


Exercice 1. Résoudre l’équation 13x − 8y = 21 en remarquant qu’une solution particulière
est donnée par x = 1, y = −1.

§ 2. Généralisation. L’exemple précédent laisse penser que la connaissance


d’une solution particulière détermine toutes les autres en fonction des coefficients
de l’équation. Ceci est parfaitement général, moyennant une condition sur les
coefficients.

Propriété 1. Soient a et b deux nombres premiers entre eux. Soit (x0 ; y0 )


une solution particulière de l’équation

ax + by = c.

Alors elle possède une infinité de solutions qui sont toutes données par

(x = x0 + bk ; y = y0 − ak), k ∈ Z.

Démonstration. La démarche suit exactement l’exemple de la résolution de l’équa-


tion (1). On suppose que
ax0 + by0 = c.
Si x, y est une autre solution de l’équation, alors on a

ax + by = c

et par différence
a(x − x0 ) + b(y − y0 ) = 0,
c’est-à-dire
a(x − x0 ) = b(y0 − y).
C’est ici que le fait que a et b sont premiers entre eux intervient de façon cruciale :
avec le théorème de Gauss, on en déduit que a est un diviseur de (y0 − y) et que b est
un diviseur de (x − x0 ). On peut donc écrire, pour deux entiers k et k0 convenables

x − x0 = bk et y0 − y = ak0 .

Donc l’égalité a(x − x0 ) = b(y0 − y) devient

abk = bak0

ce qui montre que


k = k0 .

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On en déduit finalement que, pour un certain k entier

x = x0 + bk et y = y0 − ak.

Il reste à vérifier réciproquement que de telles combinaisons fournissent des solutions


de l’équation initiale :

a(x0 + bk) + b(y0 − ak) = ax0 + by0 +abk − bak = c,


| {z }
c

ce qui achève la démonstration.

On peut se demander à quelle condition il est possible de trouver une solution


particulière.

Propriété 2. Soit d = pgcd (a ; b). L’équation ax + by = c possède des


solutions si et seulement si d divise le terme constant c.

En particulier, l’équation ax + by = 1 admet des solutions si et seulement


si a et b sont premiers entre eux.
Démonstration. Supposons que (x0 ; y0 ) soit une solution de l’équation ; alors d divise
bien entendu ax0 +by0 et dans ce cas, d divise c = ax0 +by0 . Réciproquement, supposons
qu’il existe u tel que c = du. On sait d’après le théorème de Bachet2 qu’on peut
trouver deux entiers x1 , y1 tels que

ax1 + by1 = d.

En multipliant par u, on obtient

ax1 u + by1 u = du

c’est-à-dire l’existence de x et y tels que ax + by = c.

D’après cette propriété, il est inutile d’espérer trouver des entiers x et y qui
soient solution de l’équation

21x + 12y = 50

puisque pgcd (21 ; 12) = 3 et 50 n’est pas divisible par 3.

§ 3. Obtention d’une solution particulière. L’expérimentation peut per-


mettre de trouver rapidement une solution particulière d’une équation diophan-
tienne du premier degré. Par exemple, pour l’équation

7x + 5y = 2,

il est facile de voir (dans les tables !) que les nombres 42 et −40 conviennent,
c’est-à-dire que x = 6 et y = −8 conviennent.
De façon plus générale, c’est la « remontée » des égalités de l’algorithme d’Euclide
qui fournit une relation de Bachet entre les entiers a et b : on peut toujours
trouver explicitement deux entiers x, y tels que

ax + by = pgcd (a ; b).
2. il concerne les nombres entiers ; Bezout a étendu ce résultat aux polynômes.

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Exemple. Pour résoudre l’équation diophantienne

(5) 217x + 34y = 2

on cherche le pgcd des nombres 217 et 34.

L’algorithme d’Euclide donne : On part du pgcd 1 et on « remonte » en


remplaçant les restes successifs :
217 = 34 × 6 + 13
1=3−2×1
= 3 − (5 − 3 × 1)
34 = 13 × 2 + 8
=3×2−5
= (8 − 5 × 1) × 2 − 5
13 = 8 × 1 + 5
=8×2−5×3
= 8 × 2 − (13 − 8 × 1) × 3
8=5×1+3
= 8 × 5 − 13 × 3
= (34 − 13 × 2) × 5 − 13 × 3
5=3×1+2
= 34 × 5 − 13 × 13
= 34 × 5 − (217 − 34 × 6) × 13
3=2×1+ 1
d’où la relation cherchée
2 = 1 × 2. 34 × 83 − 217 × 13 = 1

Ainsi, x = −13 et y = 83 forment une solution de l’équation

217x + 34y = 1.

Une solution particulière de l’équation (5) est x = −26, y = 166 :

217 × (−26) + 34 × 166 = 2.

Puisque les coefficients de x et y sont premiers entre eux, on en déduit que toutes
les solutions de cette équation sont données par

(x = −26 + 34k ; y = 166 − 217k), k ∈ Z.

Exemple. Pour l’équation

(6) 544x − 944y = 160

on cherche d’abord le pgcd des nombres 944 et 544.

L’algorithme d’Euclide donne :


944 = 544 × 1 + 400
544 = 400 × 1 + 144
400 = 144 × 2 + 112
144 = 112 × 1 + 32
112 = 32 × 3 + 16
32 = 16 × 2.

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Le pgcd est 16 ; il divise le terme constant 160. On simplifie les coefficients de


l’équation (6), qui devient de façon équivalente

(7) 34x − 59y = 10,

les coefficients 34 et 59 étant maintenant premiers entre eux. Après quelques


calculs3 , on obtient une relation de Bachet :

15 × 59 − 34 × 26 = 1.

L’équation (7) admet donc la solution particulière x = −260, y = −150. On en


déduit toutes les solutions de (7) – et donc de (6) :

(x = −260 + 59k ; y = −150 + 34k), k ∈ Z.

§ 4. Méthode. De façon générale, pour résoudre une équation diophantienne

ax + by = c,

la démarche consiste à
1. déterminer le pgcd d des coefficients a et b et s’assurer qu’il divise le terme
constant c,
2. diviser les coefficients de l’équation par d, pour former l’équation équiva-
lente
a0 x + b0 y = c0 ,
avec a0 , b0 premiers entre eux,
3. en déterminer une solution particulière x0 , y0 , puis toutes les solutions
avec x = x0 + b0 k, y = y0 − a0 k, pour tout k ∈ Z,
C’est la troisième étape qui est la plus délicate, demandant la remontée de
l’algorithme d’Euclide ou l’obtention « à vue » d’une solution particulière.
Exercice 2. Trouver une solution particulière puis résoudre chacune des équations diophan-
tiennes suivantes.
(8) 65x + 104y = 26

(9) 56x − 21y = 105

(10) 14x + 20y = 7.

3. toujours en remontant l’algorithme d’Euclide

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