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DROIT INTERNATIONAL

Introduction

Remarques préliminaires :
- La vie économique contemporaine est marquée par l’internationalisation
croissante des échanges
1 cause : Désarmement tarifaire : l’OMC, l’Union Européenne, l’Association des
ère

nations d’Asie du sud est.


2ème cause : Le développement les nouvelles technologies et le développement de
transports maritimes et aérien.
3ème cause : La tendance des grandes entreprise des états industrialisés à délocaliser
leur production sur le territoire des pays en voie de développement.

- Les produits qui ont le plus profité sont les produits manufacturés et services.

I. Les critères du contrat international

Il y a deux critères :
- Le critère juridique : selon ce critère, est international le contrat qui se
rattache à des normes juridiques émanant de plusieurs états.
- Le critère économique : selon ce critère, le contrat est international quand son
exécution implique un mouvement de biens, de services, ou un paiement à
travers les frontières, soit parce que ce transfère constitue l’objet du contrat
(ex : importations ou exportations de biens ou de services), soit parce que ce
transfère constitue le but final (ex : contrat de sous traitante conclus entre
deux entreprises de même nationalité mais destiné à permettre à l’une d’elle
d’exécuter le marché principal à l’étranger.

II. Les conséquences de l’internationalité du contrat

- Le propre du contrat international est de faire naître un conflit de lois, c'est-


à-dire qu’il impose de déterminer la dois applicable au contrat pour résoudre les
éventuelles différents. Cette caractéristique est particulière aux contrats
internationaux car les partis ont des contrats purement internes sont obligé
d’appliquer la lois de l’ordre juridique à laquelle elle appartiennent.
- Les contrats internationaux font parfois l’objet d’une réglementation
spécifique qui s’impose directement à eux. Cette réglementation peut être de
source internationale ou interne.
III. Les conflits des lois

La méthode de conflit de lois est le principal procédé de réglementation. Elle consiste à


déterminer la loi applicable à l’accord des partis. Dans certains pays, les juges sont
tenus d’appliquer d’office les règles de conflits, ex : l’Allemagne, l’Autriche, l’Espagne, la
Grèce, l’Italie et la Suisse.

IV. Les textes conventionnels

Les textes qui régissent les contrats sont :


- Le code civil
- La convention de la Haye du 15 juin 1955 qui a pour objet de déterminer la loi
applicable à tous les contrats de vente mobilière entre consommateurs,
professionnelle, personnes privées ou publiques.
- La convention de la Haye du 14 mars 1978 qui vise toutes les hypothèses ou une
personne, l’intermédiaire, a le pouvoir d’agir pour le compte d’une autre
personne, le représenter.
- La convention de Rome du 19 juin 1980 conclue dans le cadre de la CEE. Ce
texte communautaire tend à unifier les règles de conflit des lois des états
membres relatives à toutes les obligations contractuelles.

V. Les règles de droit commun :

En France, il y a un système dualiste, c'est-à-dire que la loi applicable au contrat, en ce


qui concerne leur formation, leur effet et leurs conditions est celle que les parties ont
adopté. A défaut de déclaration expresse, il appartient au juge de rechercher quelle est
la loi qui doit régir les rapports des contractants.

a) Le principe d’autonomie :

- Signification : la loi applicable au contrat est par principe celle qui a été choisie
par les parties. Par conséquent, elles ont la faculté de désigner, d’un commun
accord, la loi contractuelle.
- L’objet du choix :
 il doit être une loi étatique, c'est-à-dire l’ensemble des règles de droit en
vigueur dans l’Etat en cause. Ex : les règlements, les lois, la jurisprudence et
les coutumes. Est-ce que les parties peuvent désigner une loi neutre ? Oui,
car c’est la logique même du principe d’autonomie.
 Le dépeçage : les contractants ont la faculté de soumettre certains
éléments de leur accord à une loi déterminée et de faire régir par un droit
différent les autres dispositions du contrat. Ils peuvent également choisir
certaines règles d’une loi. Il est possible d’agir comme cela car aucune limite
ne devrait entraver la liberté des parties.
 Contrat sans loi – choix négatif : on ne peut ni avoir un contrat sans loi ni un
choix négatif dans les contrats.

- Modalités du choix :
 Moment du choix : en général, le choix de la loi intervient au moment de la
conclusion du contrat. Toutefois, rien n’empêche un choix tardif, c'est-à-
dire lors de l’exécution du contrat ou au moment du procès. Mais la
prudence commande de s’engager mutuellement après s’être accordé sur une
loi, afin d’éviter les incertitudes.
 Forme du choix : en principe, le choix de la loi peut être exprimé sous une
forme quelconque. Le plus souvent, on passe par la rédaction d’un écrit, ce
qui est vivement conseillé car cela facilite la preuve. Toutefois, elle ne
s’impose pas et les parties peuvent se prévaloir d’un accord verbal, qu’il faut
établir devant témoin.

b) Localisation objective :

- Signification : la loi applicable doit être celle de l’Etat avec lequel le contrat
entretient les liens objectifs les plus étroits. Elle est utilisée quand les parties
n’ont pas choisi expressément leur loi.
- Les indices de la localisation :
 Le lieu de conclusion du contrat, généralement considéré aujourd’hui comme
un indice de localisation de faible importance. En effet, il est très
difficilement identifiable lorsque le contrats est conclu par correspondance.
En plus, il est souvent fortuit. De plus, il n’est pas représentatif des
intérêts à régir. Le lieu d’exécution du contrat indique de façon
relativement sûre le siège réel des intérêts des parties. Toutefois, ce
critère n’est pas utilisable, comme dans le cas où le lieu d’exécution s’étant
sur plusieurs pays. Ex : une licence d’exploitation d’une œuvre
cinématographique pour toute l’Europe.
 Nationalité et établissement des parties : la nationalité des contractants
est souvent prise en considération par les tribunaux, surtout lorsqu’elle est
commune. Ce critère est souvent surajouté à celui du domicile des
contractants. On lui substitue le lieu où se trouve l’établissement des
contractants lorsque les parties ou l’une d’elle est une personne morale.
 Les indices tirés de l’objet du contrat : la monnaie dans lequel le prix est
exprimé et le lieu où sont situés les biens corporels, sont l’objet de l’accord,
surtout lorsqu’on ne peut pas les déplacer (ex : on soumet en général les
contrats portant sur un immeuble à la loi de l’Etat sur le territoire duquel il
se trouve)
 Les indices tirés de la forme du contrat : la langue utilisée par les parties
pour rédiger leur contrat (indice très peu significatif) ; la conformité de
l’accord à un modèle ou à un contrat type en usage dans un pays déterminé,
il s’agit d’un indice important.
 Les indices fondés sur la teneur des lois en conflit : lorsqu’une loi ignore ou
contient des dispositions inadaptées aux spécificités d’un contrat donné, sa
compétence peut être écartée (Ex : éviction d’une loi saoudienne pour un
contrat pour la construction d’une route en Arabie Saoudite, car elle n’était
pas appropriée aux accords des parties). Les tribunaux sont parfois inspirés
du souci de favoriser la validité du contrat. Par conséquent, ils peuvent
exclure la compétence d’une loi dont l’application aboutirait à l’annulation du
contrat.
 La clause attributive de juridiction : la clause par laquelle les parties
conviennent de soumettre les éventuels litiges aux tribunaux d’un pays
déterminé. C’est l’un des indices les plus significatifs, car les parties
choisissent le système juridique de tel ou tel pays.

- la portée de la localisation :
 Statut de la loi identifiée au moyen de la localisation d’un contrat : les
indices de localisation ont une portée dissemblable. Le lieu de conclusion ou
d’exécution de l’accord ou encore le lieu de résidence des parties traduisent
un rattachement objectif au contrat. En revanche, la plupart des autres
critères constituent des indices de la volonté implicite des contractants.
 Le caractère aléatoire de la localisation : on ne peut jamais prévoir, dans un
cas donné, lesquels de ces indices seront jugés déterminants par les
tribunaux devant statuer. Ex : si une société française s’engage par un
contrat conclu à Paris à effectuer à Londres une certaine prestation au
profit d’une entreprise britannique. On pourra penser que le droit qui sera
déclaré applicable sera soit le droit anglais, soit le droit français. Toutefois,
on ne pourra pas s’assurer que celui-ci sera préféré à celui-là. Il est aussi
probable que la solution retenue par les tribunaux britanniques soit
différente de celle retenue par un juge français. Certaines tendances ont
pu être dégagées :
1. le contrat de travail est souvent soumis à la loi du lieu où le
salarié est employé
2. le contrat portant sur les immeubles sont soumis à la loi du lieu où
se trouve l’immeuble en question.

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