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(a) Montrer
Exercice 2 [Correction]
[ 01162 ]
∀x ∈ E, ∃y ∈ F, d(x, F ) = kx − yk.
Soit K une partie compacte d'un espace vectoriel normé E. (b) Montrer, si F 6= E, qu'il existe u ∈ E tel que d(u, F ) = kuk = 1.
Montrer que si une suite (u ) d'éléments de K n'a qu'une seule valeur (c) Montrer queE est de dimension nie si, et seulement si, la boule unité
d'adhérence alors cette suite converge vers celle-ci.
n
[Correction] (a) Écrire un programme Python qui renvoie la valeur propre de module
Exercice 4 [ 02947 ]
maximal d'une matrice passée en argument.
Déterminer les suites réelles bornées telle que u converge.
n + u2n
(b) Tester ce programme pour dix matrices carrées à coecients pris
aléatoirement dans [1 ; 2[.
2
n≥0
Soit
S = λ ∈ R ∃x ∈ R \ {0}, 0 ≤ x et λx ≤ Ax .
Partie compacte
n
+
Exercice 5 [Correction]
[ 01160 ] (c) Soit λ ∈ S. Montrer qu'il existe x ∈ R tel que n
Montrer que toute partie fermée d'une partie compacte est elle-même compacte.
et .
n
X
0 ≤ x, xi = 1 λx ≤ Ax
Exercice 6 [Correction]
[ 01164 ]
i=1
Soient K et L deux compacts d'un espace vectoriel normé E. (d) Soit λ une valeur propre complexe. Montrer que |λ| ∈ S.
Établir que K + L = {x + y | x ∈ K, y ∈ L} est un compact de E. (e) Montrer que la partie S est majorée et expliciter un majorant.
(f) Montrer que S est une partie compacte.
Exercice 7 [Correction]
[ 01171 ]
(g) Soit α = max S. Montrer que α est une valeur propre de A strictement
Soient E et F deux espaces normés, A une partie fermée de E et B une partie positive associée à un vecteur propre strictement positif.
compacte de F .
Soit f : A → B une application vériant :
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Exercice 10 [Correction]
[ 04950 ] Exercice 13 [Correction]
[ 01176 ]
Soit K une partie compacte d'un espace normé E et (Ω ) une famille d'ouverts Soit K un compact non vide d'un espace vectoriel normé E de dimension nie.
de E recouvrant le compact K , c'est-à-dire vériant On considère une application f : K → K vériant
i i∈I
telle que
1 n
Soient f une application continue de R dans R et I un segment inclus dans
l'image de f .
B(x , α). Montrer qu'il existe un segment J tel que
n
[
K⊂ i
f (J) = I .
i=1
(c) Conclure que l'on peut extraire de la famille (Ω ) une sous-famille nie
recouvrant K .
i i∈I
Exercice 15 [Correction]
[ 03857 ]
Soit K une partie compacte non vide d'un espace vectoriel normé E de dimension
Compacité et continuité
nie.
On considère f : K → K une application ρ-lipschitzienne vériant
[Correction]
i.e.
Exercice 11
∀x, y ∈ K,
f (y) − f (x)
≤ ρky − xk.
[ 01175 ]
Soit E un espace vectoriel normé de dimension nie.
(a) Soit A une partie non vide de E. Montrer que l'application x 7→ d(x, A) est (a) On suppose ρ < 1. Montrer que f admet un point xe.
continue sur E. (b) On suppose ρ = 1 et K convexe. Montrer à nouveau que f admet un point
(b) Soit K un compact non vide inclus dans un ouvert U . xe. On pourra introduire, pour a ∈ K et n ∈ N , les fonctions
Montrer qu'il existe α > 0 tel que
∗
f (x).
a n−1
∀x ∈ K, B(x, α) ⊂ U .
f : x 7→ +
n
n n
` en +∞.
(c) En déduire que f admet un point xe. Démontrer que f est uniformément continue sur [0 ; +∞[.
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Exercice 18 [Correction]
[ 04103 ] Raisonnement de compacité
E désigne un espace vectoriel euclidien et f un endomorphisme de E .
(a) Soit x ∈ E et r > 0. Justier que la boule B (x, r) est compacte. Que dire de Exercice 20 [Correction]
[ 01166 ]
f (B (x, r)) ?
f
Soit K un compact d'un espace vectoriel normé E tel que 0 ∈/ K .
f
(b) Soit x ∈ E et un réel r tel que 0 < r < kxk. On note K = B (x, r) et on On forme F = {λ.x | λ ∈ R , x ∈ K}. Montrer que F est une partie fermée.
+
suppose f (K) ⊂ K .
f
Justier que (y ) est une suite d'éléments de K et que f (y ) − y tend Exercice 22 [Correction]
[ 01174 ]
vers 0 . En déduire qu'il existe un vecteur w ∈ K tel que f (w) = w. Soient K et L deux compacts non vides et disjoints. Montrer
n n≥1 n n
E
(c) On reprend les notations précédentes et on suppose toujours f (K) ⊂ K . d(K, L) = inf ky − xk > 0.
Montrer que 1 ∈ Sp f et Sp f ⊂ [−1 ; 1]. x∈K,y∈L
(d) À l'aide d'un exemple choisi en dimension 3, montrer que f n'est pas
nécessairement diagonalisable. Exercice 23 [Correction]
(e) Dans cette dernière question, on choisit dim E = 3, B = (e , e , e ) base
[ 01168 ]
Soit F une partie fermée non vide d'un espace vectoriel normé de dimension nie
orthonormée de E et E.
1 2 3
Exercice 24 [Correction]
[ 02772 ]
Exercice 19 [Correction]
[ 04993 ]
Soient f une fonction de R dans R et
Soit A ∈ M (R) (avec n ≥ 2). On souhaite établir qu'il existe une matrice
P ∈ O (R) telle que les coecients diagonaux de P AP soient tous égaux.
n Γf = (x, f (x)) x ∈ R
−1
n
.
n−1
X
δ(M ) = |mi+1,i+1 − mi,i |
[Correction]
i=1
Exercice 25
Montrer que la fonction ϕ : P ∈ O (R) 7→ δ P n
−1
AP
présente un minimum. [ 03274 ]
Soit A une partie bornée non vide d'un R-espace vectoriel de dimension nie E.
(c) Conclure. (a) Montrer qu'il existe une boule fermée de rayon minimal contenant A.
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(b) On suppose l'espace E euclidien, montrer l'unicité de la boule précédente.
Exercice 26 [ 03305 ][Correction]
(a) Soit F une partieSfermée d'un K-espace vectoriel E de dimension nie.
L'ensemble F = B(x, 1) est-il fermé?
0
Exercice 27 [Correction]
[ 02776 ]
Soient E et E deux espaces vectoriels normés réels, f une application de E
dans E telle que pour tout compact K de E , f (K) soit un compact de E .
1 2 1
−1
Exercice 28 [Correction]
[ 01179 ]
Soit F un sous-espace vectoriel d'un espace vectoriel normé E.
(a) On suppose E de dimension nie. Montrer que F = F .
(b) On ne suppose plus E de dimension nie, montrer qu'il est possible que
F 6= F .
(caractérisation usuelle des intervalles) Si (u ) possède une valeur d'adhérence a autre que 0 alors, pour tout k ∈ N,
(−2) a est aussi valeur d'adhérence. Or ceci est impossible car (u ) est bornée.
n
0
∀n ≥ N , |a − a | ≤ ε. Exercice 4 : [énoncé]
Posons ` = lim et v = u − ` de sorte que ε .
n+1 n
n
v2ϕ(n) = 2εϕ(n) − 2vϕ(n) −−−−−→ −2a
Cet ensemble E est une partie de N, non vide (carp ∈ E) et majoré (parq). Cet n→+∞
ensemble admet donc un plus grand élément r. Nécessairement r < q car a ≥ γ. donc −2a est aussi valeur d'adhérence de (v ).
Puisque r ∈ E et r + 1 ∈/ E, a < γ ≤ a et donc |γ − a | ≤ |a − a | ≤ ε. En reprenant ce processus, pour tout p ∈ N, (−2) a est valeur d'adhérence de (v ).
q n
p
Si p > q, un raisonnement semblable conduit à la même conclusion. Or la suite (u ) est bornée, la suite (v ) l'est donc aussi et ses valeurs d'adhérence
r r+1 r r+1 r n
∀N ∈ N, ∀ε > 0, ∃r ≥ N, |γ − a | ≤ ε. La suite (v ) est bornée et 0 est sa seule valeur d'adhérence donc elle converge
vers 0 (car si tel n'était pas le cas, il existerait une innité de termes de la suite
r n
On peut donc armer que γ est valeur d'adhérence de a et conclure. (v ) en dehors d'un intervalle [−ε ; ε], ε > 0, et de ces termes bornés on pourrait
extraire une suite convergente d'où l'existence d'une valeur d'adhérence non nulle).
n
Exercice 2 : [énoncé]
Soit (u ) une suite d'éléments de K qui n'ait qu'une seule valeur d'adhérence `. Exercice 5 : [énoncé]
Par l'absurde supposons que (u ) ne converge par vers `. On peut écrire Soit F une partie fermée d'un compact K . Si (x ) est une suite d'éléments de F ,
n
alors c'est aussi une suite d'éléments de K et on peut donc en extraire une suite
n n
∃ε > 0, ∀N ∈ N, ∃n ≥ N, |u − `| > ε. n ) convergeant dans K . Cette suite extraite est aussi une suite convergente
d'éléments du fermé F , sa limite appartient donc à F . Au nal, il existe une suite
(xϕ(n)
Par conséquent il existe une innité de termes de cette suite tels que |u − `| > ε. extraire de (x ) convergeant dans F .
À partir de ces termes on peut construire une suite extraite de (u ) qui étant une
n
n
suite d'éléments du compact K possèdera une valeur d'adhérence qui ne peut être
n
K + L.
θ(n)
car pour λ 6= 0
Autre démonstration K + L est l'image du compact K × L de E par l'application 2
kλx − yk y ∈ F =
λ(x − y )
y ∈ F .
continue (x, y) 7→ x + y.
n
0
o
0
On pose F = {u | p ≥ n}. La suite (F ) est une suite décroissante de fermés non Il ne reste plus qu'à trouver y ∈ F tel que kx − yk = 1. Le vecteur y ∈ F
vides. Posons G = f (F ). La suite (G ) est une suite décroissante de fermés non
n p n
vériant d(x, F ) = kx − yk convient. Le vecteur u = x − y est alors solution.
vides. On peut considérer y ∈ G . La suite (y ) possède une valeur d'adhérence (c) Si E est de dimension nie, la boule B est compacte car fermée et bornée en
n n n
d(u , Vect(u , . . . , u )) = ku
n+1 0 n k = 1.
n+1
Exercice 8 : [énoncé] Cette construction est possible par l'étude qui précède car E est supposé de
(a) Par dénition dimension innie.
La suite (u ) ainsi dénie est une suite d'éléments du compact B, on peut
d(x, F ) = inf kx − yk y ∈ F . donc en extraire une suite convergente (u ). Puisque cette suite converge
n
ϕ(n)
Soit
n ∈ N . Le réel
d(x, F ) + 1/(n + 1) ne minore par l'ensemble
kx − yk y ∈ F et donc il existe y ∈ F tel que
ku −u
ϕ(n+1) k→0
ϕ(n)
or
n
)) ≥ 1.
d(x, F ) ≤ kx − y k < d(x, F ) +
1
. ku −u k ≥ d(u
ϕ(n+1) ϕ(n) , Vect(u , . . . , u
ϕ(n+1) 0 ϕ(n+1)−1
C'est absurde.
n
n+1
kx − y k → d(x, F ).
n Exercice 9 : [énoncé]
Cette suite est bornée et évolue dans l'espace vectoriel normé F qui est de (a) import numpy as np
dimension nie, elle admet donc une valeur d'adhérence y dans F pour import numpy.linalg
laquelle on obtient def eigmax(A):
d(x, F ) = kx − yk. eig = numpy.linalg.eigvals(A)
(b)
j=1
import random as rnd
(f) La partie S est bornée dans un espace de dimension nie, il sut d'établir
def generematrice(n): qu'elle est fermée pour pouvoir armer qu'elle est compacte.
A = np.zeros((n,n)) Soit (λ ) une suite d'éléments de S de limite λ . Pour tout p ∈ N, on peut
introduire x ∈ R à coecients positifs de somme égale à 1 et vériant
p ∞
for i in range(n): n
(c) Soit . Il existe non nul à coecients positifs tel que λx ≤ Ax. En
λ∈S ϕ(q) ϕ(q)≤ Ax
armer que λ est élément de S. La partie S contient les limites de ses
λ x ϕ(q) ∞ ∞ ∞
(d) Soit λ une valeur propre complexe et z = (z , . . . , z ) le vecteur propre (g) La compacité de S permet d'introduire son élément maximal α. Soit aussi
associé. Pour tout i ∈ J1 ; nK, x ∈ K tel que αx ≤ Ax. Si αx 6= Ax, le vecteur y = Ax − αx est à coecients
1 n
Le vecteur x = (|z |, . . . , |z |), est un vecteur réel non nul vériant 0 ≤ x et ce qui contredit la dénition de α. On en déduit αx = Ax et, comme souligné
|λ|x ≤ Ax. On en déduit |λ| ∈ S .
1 n
au-dessus, z = Ax est un vecteur à coecients strictement positifs ce qui
(e) Soit λ ∈ S et x ∈ R non nul tel que 0 ≤ x et λx ≤ Ax. Considérons i l'indice
n entraine α > 0 et x à coecients strictement positifs.
tel que x soit maximal parmi x , . . . , x . On a
i 1 n
Exercice 10 : [énoncé]
a x.
n n
(a) Par l'absurde supposons qu'un tel α > 0 n'existe pas. Pour tout n ∈ N, en
X X
λx ≤
i a x ≤
i,j j i,j i
j=1 j=1
considérant α = 1/(n + 1) > 0, il existe un élément x ∈ K tel que
En simpliant par x (qui est strictement positif car 0 ≤ x et x non nul), il
n n
i ∈ I tel que x est élément de Ω . Or Ω est une partie ouverte, on peut donc d(x, A) − kx − x k ≤ d(x , A).
i i∈I
0 0
introduire α > 0 tel que B(x, α) ⊂ Ω . Cependant, pour n assez grand, on a à Ainsi d(x, A) − d(x , A) ≤ kx − x k et par symétrie
i i
0 0
) ⊂ B(x, α) ⊂ Ω .
d(x, C U ) atteint en x ∈ K .
B(x ,αϕ(n) ϕ(n) i
C'est absurde puisque cela contredit (??). Si α = 0 alors x ∈ C U or C U est fermé et donc x ∈/ U or x ∈ K .
α = min x∈K E 0
(b) Par l'absurde supposons qu'une telle famille nie n'existe pas et construisons Nécessairement α > 0 et alors
0 E E 0 0
Par compacité de K , on peut extraire de la suite (x ) une suite convergente. Exercice 12 : [énoncé]
En notant x sa limite, on peut déterminer dans (x ) des termes
n
(a) Supposons que f possède deux points xes x 6= y.
arbitrairement proches de x. En particulier, on peut trouver x et x avec
n
L'hypothèse de travail donne
n ∈ N et p ∈ N vériant
n n+p
∗
f (x) − f (y)
< kx − yk
kx − xk <
n
α
2
et kx − xk < .
α
n+p
2 ce qui est absurde si f (x) = x et
f (y) = y.
Ceci entraîne kx − x k < α et donc x est élément de la boule de centre (b) On introduit la fonction δ : x 7→
f (x) − x
dénie sur K .
La fonction δ est continue sur le compact K , elle admet donc un minimum en
x et de rayon α. Ceci est absurde car contredit le protocole suivi pour
n+p n n+p
choisir x .
n
un c ∈ K et alors
(c) Partant de la suite nie (x , . . . , x ) qu'on peut introduire grâce à la question (c) Par l'absurde, si f (c) 6= c alors∀x ∈ K, δ(x) ≥ δ(c).
n+p
et ainsi on peut conclure que le compact K peut être recouvert par une Exercice 13 : [énoncé]
sous-famille nie de la famille d'ouverts (Ω ) . i i∈I Unicité : Si x 6= y sont deux points xes distincts on a
d(x, y) = d(f (x), f (y) < d(x, y) .
Exercice 11 : [énoncé] C'est exclu et il y a donc unicité du point xe.
(a) Soient x, x ∈ E. Existence : Considérons la fonction réelle g : x 7→ d(x, f (x)) dénie sur K . Par
composition g est continue et puisque K est une partie compacte non vide, g
0
ce qui contredit la dénition de x . Nécessairement f (x ) = x ce qui résout le compact non vide, elle admet donc un minimum en un certain x ∈ K .
problème. Puisque
0 0 0 0
Soient a, b ∈ R des antécédents de α, β respectivement. Malheureusement, on ne (b) Par la convexité de K , on peut armer que f est une application de K vers
peut pas déjà armer f ([a ; b]) = [α ; β] car les variations de f sur [a ; b] sont K.
n
inconnues. De plus
Posons
A = x ∈ [a ; b] f (x) = α et B = x ∈ [a ; b] f (x) = β .
n − 1
fn (y) − fn (x)
=
f (y) − f (x)
≤ ρn ky − xk
Considérons ensuite
n
avec ρ < 1.
Par l'étude ci-dessus, la fonction f admet un point xe x . La suite (x ) est
n
∆ = |y − x| x ∈ A, y ∈ B
une suite du compact K , il existe donc une suite extraite (x ) convergeant
n n n
est une partie de R non vide et minorée. On peut donc introduire sa borne vers un élément x ∈ K . La relation
ϕ(n)
Autrement dit, on a dénit des antécédents des extrémités de I dans [a ; b] les plus Exercice 16 :
(a) L est l'image d'un compact par une application continue donc L est compact.
proches possibles.
Pour xer les idées, supposons x ≤ y et considérons J = [x ; y ]. (b) Supposons f non continue : ∃y ∈ L, ∃ε > 0, ∀α > 0, ∃y ∈ L tel que
−1 0
On a α, β ∈ f (J) et f (J) intervalle (car image continue d'un intervalle) donc |y − y| ≤ α et f (y ) − f (y) > ε.
∞ ∞ ∞ ∞
0 −1 0 −1
I ⊂ f (J).
Posons x = f (y) et en prenant α = dénissons y ∈ L puis x = f (y )
−1 1 −1
Soit γ ∈ f (J). Il existe c ∈ J tel que f (c) = γ. . Comme f est continue, y = f (x ) → f (a) or y → y
ϕ(n)
Si γ < α alors en appliquant le théorème de valeurs intermédiaires sur [z ; y ], on donc par unicité de la limite y = f (a) puis a = f (y) = x. Ceci est absurde
a = lim x ϕ(n) ϕ(n) ϕ(n) n
et alors (c) 0 ∈/ K et donc w 6= 0 . L'égalité f (w) = w assure que 1 est valeur propre de
(*). f.
E E
∀x, y ∈ [A ; +∞[, f (y) − f (x) ≤ ε
De plus, f est continue sur [0 ; A] donc uniformément continue et il existe α > 0 Soit λ une valeur propre de f et v un vecteur propre associé avec kvk < r.
tel que Le vecteur x + v est élément de K et donc ses itérés f (x + v) = f (x) + λ v
n n n
Soit x, y ∈ R avec |y − x| ≤ α. On peut supposer x ≤ y. (d) Choisissons l'endomorphisme f de R canoniquement représenté par
Si x, y ∈ [0 ; A], on a f (y) − f (x) ≤ ε en vertu de (**)
+ 3
alors A = 0 0 1 .
f (x) − f (y) ≤ f (x) − f (A) + f (A) − f (y) ≤ 2ε.
0 0 0
Quitte à adapter le ε de départ, on obtient ce que l'on veut. L'endomorphisme f n'est pas diagonalisable et cependant, en choisissant
x = (1, 0, 0) et r = 1/2, la condition f (K) ⊂ K est remplie.
Autre méthode : on introduit g = f ◦ tan dénie sur [0 ; π/2[ que l'on prolonge par
continuité en π/2. Ce prolongement est continue sur un segment donc (e) Puisque f (K) = K , les vecteurs e /a, e /b et e /c sont des valeurs prises par
uniformément continue. Puisque f = g ◦ arctan avec arctan lipschitzienne, on f . On en déduit que l'endomorphisme f est nécessairement bijectif.
1 2 3
obtient f uniformément continue! Soit λ une valeur propre de f et v un vecteur propre associé. Quitte à réduire
la norme de v, on peut supposer v ∈ K . On a alors f (v) = λ .v ∈ K pour
n n
|λ| = 1.
(a) B (x, r) est une partie fermée et bornée en dimension nie donc compacte. Enn, en dimension impaire, un endomorphisme réel admet nécessairement
L'application linéaire f étant continue (car au départ d'un espace de une valeur propre!
f
(b) La partie K est convexe et donc f (K) aussi car f est linéaire. Les vecteurs
f (a) étant tous éléments de K , la combinaison convexe dénissant y
[énoncé]
k
détermine un élément de K .
n
Exercice 19 :
Après simplication (a) Introduisons les coecients de la matrice A
f (a) − a .
1 n
f (y ) − y =
n n
n
a b
Enn, la suite (y ) évolue dans le compact K , elle admet donc une valeur et recherchons P ∈ O (R) sous la forme d'une matrice de rotation
2
d'adhérence w ∈ K :
n n≥1
avec t ∈ R à choisir.
cos(t) − sin(t)
yϕ(k) −−−−−→ w P =
k→+∞ sin(t) cos(t)
/ K donc
n n n n n
avec
β = b cos2 (t) − c sin2 (t) + (d − a) sin(t) cos(t)
α β 0∈
−1
P AP =
γ δ γ = c cos2 (t) − b sin2 (t) + (d − a) sin(t) cos(t)
.
∃α > 0, B(0, α) ⊂ C K E
opposée en t = π/2, par le théorème des valeurs intermédiaires, on peut d(K, L) = inf d(x, y) = lim d(xn , yn ) .
armer que cette fonction s'annule ce qui détermine un réel t pour lequel les (x,y)∈K×L n→∞
tous égaux.
Par l'absurde, supposons ϕ(P ) > 0. Il existe k ∈ J1 ; n − 1K tel que les Exercice 22 : [énoncé]
coecients diagonaux d'indices k et k + 1 de M = P AP soient diérents. −1
L'application x 7→ d(x, L) = inf ky − xk est une fonction réelle continue sur le
Considérons alors la sous-matrice de taille 2 correspondant à ces indices compact K donc admet un minimum en un certain a ∈ K . Or y 7→ ky − ak est une
y∈L
[énoncé]
Ik−1
R= Q
(0)
. Exercice 23 :
(0) In−k−1 (a) Posons d = d(x, F ).
La matrice R est orthogonale et les coecients diagonaux de R M R sont −1
. 1
ceux de M sauf pour les indices k et k + 1 où ces coecients sont égaux. On ∀n ∈ N∗ , ∃xn ∈ F, kx − xn k ≤ d +
n
a donc δ R M R < δ(M ) soit encore ϕ(P R) < ϕ(P ) avec P R ∈ O (R).
−1
Cela permet de dénir une (x ) bornée, elle admet donc une sous-suite
C'est absurde.
n
converge vers (x , y ). Puisque y = f (x ), on obtient à la Par la caractérisation séquentielle des bornes inférieures, il existe une suite
n n n≥0 f
R → R.
parties fermées.
f
an
On a alors
) → (a, b).
kan k ≤ kx0 k + kx0 − an k ≤ kx0 k + Rn → kx0 k + R
ce qui permet d'armer que la suite (a ) est bornée. Puisque dim E < +∞,
(x ,y
ϕ(n) ϕ(n)
Or il s'agit d'une suite d'éléments du graphe Γ qui est supposé fermé. On en on peut extraire de (a ) une suite convergente (a ) dont on notera a la
n
limite.
n ϕ(n)
1/x si x 6= 0
et donc A ⊂ B(a, R).
Enn, par construction, B(a, R) est une boule de rayon minimal contenant la
(
f (x) =
0 si x = 0. partie A (en s'autorisant de parler de boule fermée de rayon nul dans le cas
Le graphe de cette fonction est fermée car réunion de deux fermés où R = 0).
(b) On suppose ici l'espace E euclidien.
Supposons B(a, R) et B(a , R) solutions et montrons a = a .
0 0
Posons
(x, y) xy = 1 ∪ (0, 0)
d'introduire appliquée à
R = sup kx − ak x ∈ A . et β = a −2 a
0
a α=x−b
x∈A
R ≤ R − kβk . f (K), on peut donc en extraire une suite convergeant dans la partie
p 1 n
2 2 −1
[énoncé]
−1 −1
N ∞ N
Exercice 26 :
(a) Soit (u ) une suite convergente d'élément de F de limite u . 0 x ∈
∞
T
f (K ) = f−1
T
N K −1
. Or T K = {y } donc
N N ∞
n f (x ) = y .
ku − x k ≤ 1.
∞ ∞
n n
Puisque la suite (u ) converge, elle est bornée et donc la suite (x ) l'est aussi. [énoncé]
Puisque l'espace E est de dimension nie, on peut extraire une suite Exercice 28 :
n n
convergente de la suite (x ). Notons-la (x ). La limite x de cette suite (a) Si E est de dimension nie alors F est fermé car tout sous-espace vectoriel de
extraite appartient à F car F est une partie fermée.
n ϕ(n) ∞
dimension nie est fermé. On en déduit F = F .
Pour tout n ∈ N, on a (b) Il sut de considérer un sous-espace vectoriel dense comme par exemple
ku −x k≤1 l'espace des fonctions polynômes de [a ; b] vers K dense dans celui des
donc à la limite fonctions continues de [a ; b] vers K normé par k · k .
ϕ(n) ϕ(n)
∞
ku − x k ≤ 1 ∞ ∞
et donc u ∈ F . 0
Posons
X n∈N .
n+1
n ∗
F =
n
Pour tout n ∈ N 1 n+1
Pn = Xn = Xn − Xn ∈ F 0
et
n n
k · k1 0
P −−−→ 0 ∈
/F n