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fr samedi 4 février 2017

CORRIGÉ DU DEVOIR SURVEILLÉ N˚05

PROBLÈME 1
Partie I. Théorème de Rolle
1. Soit (a, b) ∈ R2 tel que a < b.
Soit f : [a, b] → R une fonction continue dans [a, b], dérivable dans ]a, b[.
On suppose que f (a) = f (b). Alors il existe c ∈]a, b[ tel que f ′ (c) = 0.
2. Soit (a, b) ∈ R2 tel que a < b. Soit g : [a, b] → R une fonction continue sur
[a, b] et dérivable sur [a, b[. On suppose que g(a) = g(b) = 0 et g ′ (a) = 0.
On introduit la fonction h : [a, b] → R définie par

 g(x)
si x > a
∀x ∈ [a, b], h(x) = −a
 0x = g (a) si x = a

Comme h est continue dans ]a, b], h l’est aussi. ✜ De plus, comme g est ✜ en vue d’appliquer
dérivable en a, h est continue au point a. De plus, comme g est dérivable le théorème de Rolle à
dans ]a, b[, h l’est aussi et h, on vérifie que les
hypothèses sont satis-
′ g ′ (x)(x − a) − g(x) faites !
∀x ∈]a, b[, h (x) =
g(x)2

Finalement, observons que h(a) = h(b) = 0. Nous pouvons conclure à l’aide


du théorème de Rolle à l’existence d’un réel c ∈]a, b[, tel que h′ (c) = 0, ce
g(c)
qui revient à dire que g ′ (c)(c − a) = g(c), soit encore g ′ (c) = . N
c−a
Partie II. Théorème des Accroissements Finis
1. Soit f : [a, b] → R une fonction continue sur le segment non trivial [a, b] et
f (b) − f (a)
dérivable sur ]a, b[. Il existe c ∈]a, b[ tel que f ′ (c) = .
b−a
2. Soit f : R+ → R une fonction dérivable dans R+ . On suppose en outre que
f ′ est strictement décroissante sur R+ et que ∀x ∈ R+ , f ′ (x) > 0.
a. Soit x ∈ [1, +∞[ fixé. On applique le TAF entre x − 1 et x d’une part et
entre x et x + 1 d’autre part. Il en résulte l’existence d’un couple (c, d) ∈
]x − 1, x[×]x, x + 1[ tel que

f ′ (c) = f (x) − f (x − 1) et f ′ (d) = f (x + 1) − f (x)

Par stricte décroissance de f ′ , je déduis de l’encadrement c < x < d que

f ′ (d) = f (x + 1) − f (x) < f ′ (x) < f (x) − f (x − 1) = f ′ (c)


n
X

b. Soit (sn )n∈N la suite définie par ∀n ∈ N ,
⋆ sn = f ′ (k).
k=1
Quelques remarques préliminaires s’imposent :
Tout d’abord, comme f ′ est positive, la fonction f est croissante. D’après
le théorème de la limite monotone✜ , on sait que f admet une limite ✜ pour les fonctions
1
ℓ ∈ R∪{+∞} au voisinage de +∞ et que cette limite est finie si et seulement
si f est majorée.au voisinage de +∞.
D’autre part, soit n ∈ N⋆ fixé. On a sn+1 − sn = f ′ (n + 1) > 0. Par
conséquent, la suite (sn ) est croissante. On sait alors d’après le théorème
de la limite monotone que (sn ) est convergente si et seulement si elle
est majorée. De plus, d’après la question précédente, appliquée à un entier
k ∈ N⋆ , on a

f (k + 1) − f (k) 6 f ′ (k) 6 f (k) − f (k − 1)

Sommons terme à terme ces encadrements lorsque k ∈ [[1, n]], il vient ✜ ✜ télescopage des fa-
milles
f (n + 1) − f (1) 6 sn 6 f (n) − f (0) (1)

Pour conclure, procédons par condition nécessaire et condition suffisante :


CN supposons que (sn ) converge. D’après la Li-Mo, il existe M ∈ R+ tel
que ∀n ∈ N, sn 6 M .
D’autre part, on sait que lim f (x) = ℓ. D’après la caractérisation
x→+∞
séquentielle de la limite, il s’ensuit que lim f (n) = ℓ. Or, pour tout
n→+∞
entier naturel n ∈ N⋆ nous avons d’après (1) f (n+1)−f (1) 6 sn 6 M .
Par passage à la limite dans une inégalité, il s’ensuit que ℓ est finie.
CS supposons que lim f (x) = ℓ ∈ R. Alors f est bornée au voisinage de
x→+∞
+∞✜ : il existe donc un couple (A, M ) ∈ R+ × R+ tel que ∀x ∈ R, ✜ limite finie et bor-
x > A ⇒ |f (x)| 6 M . En particulier, pour tout entier naturel n nitude
supérieur à A, on a d’après (1) sn 6 M −f (0). Ainsi, (sn ) est croissante
et majorée, elle est donc convergente par Li-Mo. N
c. Application :
n n
X 1 X
• soit u la suite de terme général un = 2
= Arctan ′ (k).
k=1
1 + k k=1
Comme la fonction Arctan est de dérivée strictement décroissante et
positive sur R+ , le résultat précédent s’applique : comme lim Arctan (x) =
x→+∞
π
, la suite (un ) est convergente.
2
n n
X 1 X
• On note v la suite de terme général vn = √ = ϕ′ (k), où
1+k
√ k=1 k=1
on a noté pour x > 0, ϕ(x) = 2 1 + x. Comme précédemment, ϕ′
est positive et strictement décroissante sur R+ et nous pouvons donc
appliquer le résultat précédent. Comme cette fois-ci lim ϕ(x) = +∞,
x→+∞
il en résulte que (vn ) est divergente vers +∞. N
Partie III. Formule de Taylor pour les fonctions de classe C n+1
Soit g : R → R une fonction de classe C n+1 et b ∈ R, un réel fixé. On définit
ϕ : R → R par
n
X (b − x)k (b − x)n+1
∀x ∈ R, ϕ(x) = g(b)− g (k) (x)+C , où C est un réel fixé.
k=0
k! (n + 1)!

2
1. Comme g est de classe C n+1 sur R, ses dérivées partielles g (0) , g (1) , . . . , g (n)
existent, sont dérivables et leurs dérivées sont elles-même continues sur R.
D’autre part, les fonctions x 7→ (x − a)k sont polynomiales et donc de classe
C ∞ sur R. Par OPA sur ces fonctions, on déduit que ϕ est de classe C 1 sur
R. De plus, pour tout x ∈ R, on a
n  ′ n
X (b − x)k X (b − x)k (b − x)n

ϕ (x) = − g (k) (x) − g (k+1) (x) − C
k=0
k! k=0
k! n!
n n
X (b − x)k−1 (k) (b − x)k (k+1)
X (b − x)n
= + g (x) − g (x) − C
k=1
(k − 1)! k=0
k! n!
n−1 n
X (b − x)k X (b − x)k (b − x)n
= g (k+1) (x) − g (k+1) (x) − C
k=0
k! k=0
k! n!

Par télescopage dans les deux premières sommes, les termes d’indice k ∈
[[0, n − 1]] se simplifient, et nous obtenons finalement

(b − x)n  (n+1) 
∀x ∈ R, ϕ′ (x) = − g (x) + C
n!
N
2. Soit a ∈ R un réel fixé. Remarquons que pour tout choix de la constante C,
on a ϕ(b) = 0, car pour tout k strictement positif, la fonction x 7→ (x − b)k
s’annule en b. Déterminons donc C de sorte que ϕ(a) = 0.
On obtient
n
(b − a)n+1 X (b − a)k (k)
0=C + g(b) − g (a)
(n + 1)! k=0
k!

, d’où l’on tire la valeur de C,


n
(b − a)k (k)
 
(n + 1)! X
C=− g(b) − g (a)
(b − a)n+1 k=0
k!

Pour ce choix de C, on a ϕ est continue sur R donc sur le segment I


d’extrémités a et b et de classe C 1 à l’intérieur. Comme précisément ϕ(a) =
ϕ(b), il existe, d’après le théorème de Rolle, un élément c, strictement
compris entre a et b tel que ϕ′ (c) = 0. D’après la question précédente, ceci
revient à dire que
g (n+1) (c) + C = 0
Finalement, en remplaçant C par l’expression ci-dessus, il vient :
n
X (b − a)k (b − a)n+1 (n+1)
g(b) = g (k) (a) + g (c)
k=0
k! (n + 1)!

N
2
3. de classe C . On′′ suppose que f
Application : soit f : R → R une fonction
et f sont bornées et on pose M0 = sup f et M2 = sup f .
′′
R R

3
a. Soit x ∈ R fixé. Soit h ∈ R. On applique la formule de Taylor ci-dessus
(avec n = 2) entre x et x + h d’une part, et x et x − h d’autre part. Il en
résulte l’existence d’un couple (c, d) de réels strictement compris entre x et
x + h d’une part et entre x − h et x d’autre part ✜ tel que ✜ on ne sait pas dans
quel ordre sont rangés
h2 x, x + h et x − h ! tout
f (x + h) = f (x) + hf (x) + f ′′ (c)

2 dépend du signe de h
′ h2 ′′
f (x − h) = f (x) − hf (x) + f (d)
2
On en déduit alors que

h2 ′′
−f (x) = −f (x + h) + hf ′ (x) + f (c)
2
h2 ′′
6 M0 + hf ′ (x) + f (c)
2
h2
6 M0 + hf ′ (x) + M2
2
h2
f (x) = f (x − h) + hf ′ (x) − f ′′ (d)
2
2
h
6 M0 + hf ′ (x) + M2
2
h2
Ainsi, on a bien établi que −f (x) 6 M0 + hf ′ (x) + 2
M2 et f (x) 6 M0 +
2
hf ′ (x) + h2 M2 . N
b. Soit x ∈ R fixé. D’après la question précédente, on sait que pour tout réel
2 2
h, −f (x) 6 M0 + hf ′ (x) + h2 M2 et f (x) 6 M0 + hf ′ (x) + h2 M2 , ce qui
revient à dire que
h2
|f (x)| 6 M0 + hf ′ (x) + M2
2
2
En particulier, la fonction polynomiale h 7→ M0 + hf ′ (x) + h2 M2 étant
positive, elle ne peut admettre deux racines distinctes. Son discriminant est
donc négatif, ce qui revient à dire que (f ′ (x))2 − 2M0 M2 6 0, soit encore
p
|f ′ (x)| 6 2 M0 M2

Ceci étant vrai pour tout réel


′ x, on a bien établi que f ′ est bornée sur R et
2
que si l’on note M1 = sup f , on a M1 6 2 M0 M2 .
N
R

EXERCICE 1

1. f est continue sur [0, 1] comme quotient de telles fonctions. En outre, elle
est rérivable dans ]0, 1[ et pour tout x ∈]0, 1[, on a
1 √
√ √
( x + 1 − x) − x 2√1 x − √1−x
1


′ 2 x
f (x) = √ √
( x + 1 − x)2
1
= √ √ √ √
2 x 1 − x( x + 1 − x)2

4
On en déduit le tableau de variation suivant
1
x 0 2
1
f (x)

+ +
1
ր
1
f (x) 2
ր
0
h(x) + 0 −

En particulier, on observe que l’intervalle [0, 1] est stable par f , en conséquence,


la suite (un ) est bien définie à valeurs dans [0, 1].
2. Soit x ∈ [0, 1]. On a
√ √ √ √
x x − x( x + 1 − x)
f (x) − x = √ √ −x= √ √
x+ 1−x x+ 1−x
√ √ √ √
(1 − x) x − x 1 − x x 1−x √ √ 
= √ √ =√ √ 1−x− x
x+ 1−x x+ 1−x
√ √
Ainsi, h(x) > 0 ⇐⇒ 1 − x − x ⇐⇒ x < 12 .
3. Les limites possibles pour la suite (un )n∈N sont les points fixes de f dans
[0, 1], à savoir, 0, 12 , 1.
4. On suppose que u0 ∈] 21 , 1[.
• L’intervalle ] 12 , 1[ est stable, donc (un ) ∈] 21 , 1[N .
• h 6 0 sur cet intervalle, donc (un ) est décroissante.
• Finalement, (un ) est Li-Mo convergente vers sa borne inférieure. Comme
1 n’est pas un minorant, (un ) converge vers 12 .
5. On suppose que u0 ∈]0, 21 [.
• L’intervalle ]0, 12 [ est stable, donc (un ) ∈]0, 21 [N .
• h > 0 sur cet intervalle, donc (un ) est croissante.
• Finalement, (un ) est Li-Mo convergente vers sa borne supérieure. Comme
0 n’est pas un majorant, (un ) converge vers 12 .
Enfin, si u0 ∈ {0, 12 , 1} alors la suite est stationnaire égale à u0 (point fixe
de f .) Dans tous les cas, on a bien établi la convergence de (un ) vers l’un
des points fixes de f . N

EXERCICE 2
Partie I. le petit théorème de Fermat
Soit p ∈ P un entier premier.
1. questions de cours
a. soit k ∈ n[[1, p − 1]]. D’après la petite formule, on a kp = p p−1
 
k k−1
, soit
encore k kp = p k−1p−1
 
. N
p  
p p
X p
b. d’après la formule du binôme, 2 = (1 + 1) = . N
k=0
k

5
2. Soit k ∈ [[1, p − 1]], alors k et p sont premiers entre eux. Par conséquent le
théorème de Gauss s’applique :
p−1
= k kp
   
p | p k−1 p
⇒p |
P GCD(p, k) = 1 k

Ainsi kp est divisible par p.



N
p

3. D’après les questions précédentes, p divise k pour tout entier k ∈ [[1, p−1]].
En particulier, il doit diviser leur somme :
p−1   p      
X p X p p p
p| = − − = 2p − 2.
k=1
k k=0
k 0 p

N
4. La preuve sera par récurrence sur n ∈ N.
• Initialisation : lorsque n = 0, 0 = 0 × p est bien divisible par p.
• Hérédité : soit n ∈ N tel que np − n est divisible par p. On a alors
p  
p
X p k
(n + 1) − (n + 1) = n −n−1
k=0
k
 
p
X p k
= n −n+ p−1 n
k=1
k

p−1  
X p
Or d’après la première question nk est divisible par p comme
k=1
k
somme de tels nombres tandis que np − n est divisible par p par hy-
pothèse de récurrence. Ainsi, (n+1)p −(n+1) est divisible par p comme
somme de tels nombres.
• Conclusion : par récurrence, on a montré que pour tout entier naturel
n ∈ N, np − n est divisible par p. N
Partie II. Application
On souhaite établir l’existence d’une infinité de nombres premiers de la
forme 4n + 1. Pour cela, nous allons raisonner par l’absurde en supposant
qu’il n’existe au contraire que k nombres premiers de la forme 4n + 1.

On les note p1 , p2 , . . . , pk et on pose a = p1 p2 . . . . .pk et N = a2 + 1


1. Soit q un diviseur premier de N . On suppose que q = 4n + 3, où n ∈ N.
a. Par l’absurde, supposons au contraire que q divise a. En ce cas, q divise a2
et q divise aussi N = a2 + 1. Par suite q doit diviser leur différence, à savoir
1. Ce qui contredit le fait que q est un nombre premier. N
b. q étant premier, il divise aq − a d’après le Petit Théorème de Fermat.
Comme q = 4n + 3, il s’ensuit que q divise a4n+3−a = a(a4n+2 − 1). Or q et
a sont premiers entre eux d’après la question 1.a. D’après le théorème de
Gauss, il en résulte que q divise a4n+2 − 1.

D’autre part, on a a4n+2 − 1 = (a2 − 1)a4n + a4n − 1. Or d’après l’identité


géométrique a4n − 1 est divisible par a4 − 1, donc par N = a2 + 1, et donc

6
a fortiori par q. Ainsi q divise a4n − 1 et a4n+2 − 1 : il doit donc diviser leur
différence, c’est-à-dire (a2 − 1)a4n . Comme a et q sont premiers entre eux,
il découle du théorème de Gauss que q divise a2 − 1.
Finalement, comme q divise a2 + 1 et a2 − 1, il divise leur différence, à savoir
2, ce qui est absurde vu que q s’écrit sous la forme q = 4n + 3.
En conclusion : les facteurs premiers de N sont 2 ou de la forme 4n + 1 N
2. On observe que pour tous nombres entiers (ℓ1 , ℓ1 ), (4ℓ1 + 1) × (4ℓ2 + 1) =
4(ℓ1 + ℓ2 + 4ℓ1 ℓ2 ) + 1. Autrement dit, le produits d’entiers de la forme
4ℓ + 1 est encore de cette forme. Par conséquent, a étant le produit d’entiers
de type 4ℓ + 1, il est lui-même de la forme a = 4a′ + 1. Par suite a2 =
16(a′ )2 + 16a′ + 1 = 4A + 1, d’où l’on tire que N = 4A + 2. Il s’ensuit que
N est divisble par 2 mais pas par 4. N
3. On sait que k est au moins égal à 3 car 5, 13, 17 sont des entiers premiers
de la forme 4n + 1. En conséquence, N est un entier strictement supérieur
à 2, divisible par 2 mais pas par 4. Il admet donc un diviseur premier p
différent de 2. D’après ce qui précède, p est nécessairement de la forme
4n + 1. Pourtant, p ne saurait appartenir à {p1 , p2 , . . . , , pk } car N = (P1 ×
· · · × pk )2 + 1. Ce qui contredit le fait que les seuls nombres premiers de la
forme 4n + 1 sont p1 , p2 , . . . , , pk . N

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