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Être responsable HSE

PARIS – MARS 2011

Objectifs de la formation
Les Enjeux
Connaître les enjeux HSE
Les acteurs
Connaître les principaux acteurs HSE

Réglementation Connaître les principales obligations réglementaires et


savoir piloter la réglementation

Missions du Connaître les outils d’évaluation des risques


responsable HSE
Identifier les missions du responsable HSE

Connaître les bases des systèmes de management HSE


et savoir amorcer leur mise en place

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Table des Matières
Les enjeux HSE diapo 5

Les Acteurs de la Prévention diapo 53

Identifier et comprendre les exigences réglementaires diapo 66

Piloter la réglementation diapo 144

Rôles et missions des Responsables HSE diapo 147

Le phénomène Accident diapo 152

Les systèmes de management diapo 165

La sécurité et
l’environnement , c’est
l’affaire de tous mais surtout
de chacun !

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Les Enjeux HSE

L’enjeu humain

Les accidents du travail


Statistiques

Année 2010 2011 2012 2013 2014 2015

AT avec arrêt 658 847 669 914 640 891 618 263 621 111 624 525

AT avec IP 41 176 40 986 40 136 39 078 36 895 36 046

AT mortels 529 552 558 541 530 545

* IP : Incapacité Permanente

540 accidents mortels en moyenne par an

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Source: INRS – Statistiques 2015

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L’ enjeu humain
Les principales causes d’accident en France

Les Enjeux

L’ enjeu humain

Les Enjeux Les indicateurs sécurité classiques

Nombre d’accident du travail avec arrêt * 1 000 000


Taux de fréquence =
Nombre d’heures travaillées

Nombre de journées d’arrêt * 1 000


Taux de Gravité =
Nombre d’heures travaillées

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Les indicateurs de sécurité
CTN IF TF TG IG
Métallurgie 30,8 19,8 1,1 13

BTP 61,9 40,3 2,8 34

Transports, Livre, 42,6 28,9 2 19,5


Communication
Alimentation 46,6 29,6 1,7 12,8

Chimie, caoutchouc, 25,3 16,9 1 10


Plasturgie

Bois, textile, Vêtements 42,7 27,4 1,7 21,6

Commerce 22,6 15 1 8,8

Activité de services I 11 7,9 0,4 4

Activités de service II et 46,1 31,7 2,1 15,5


travail temporaire
Total 33,9 22,9 1,4 13,5

Les accidents du travail par Comité Technique National 2015 9


Source: INRS – Statistiques 2015

L’ enjeu humain
Définition de l’accident du travail :
Les Enjeux
Aux termes de l’article L. 411-1 du Code de la sécurité sociale, « est
considéré comme un accident du travail quelle qu’en soit la
cause, l’accident survenu par le fait ou à l’occasion du travail ».
La jurisprudence a défini des conditions plus précises :
 Salarié de l’entreprise
 Action violente et soudaine d’une cause extérieure
 Lésion corporelle
 Au lieu et temps de travail
 Rapport direct avec le travail

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Les accidents de trajets
Lieu de travail
300 décès
par an

Domicile Interruptions de parcours Lieu habituel de


ou détours prise des repas
90 000 liés aux nécessités essentielles
accidents de la vie courante

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Les trajets routiers : quels risques ?

En France, il y a chaque année environ 4 millions de constats


qui sont réalisés ? VRAI

Il y a environ 4000 décès par an sur les routes en France ?


3469 morts en 2016 VRAI

En cas d’événement soudain quand je conduis, je dispose de


2s pour réagir ?
1 seconde FAUX

En cas de choc à 50 km/h, je reçois une pression de 10 tonnes


sur mon corps ?
VRAI

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Les maladies professionnelles
« résultat d'une série
d'évènements à évolution lente
auxquels on ne peut assigner
une origine et une date certaine »

…entrant dans le cadre d’un des 102 tableaux de


maladie professionnelle

La maladie doit présenter toutes les


manifestations énumérées par le tableau

Elle doit apparaître dans un délai donné


(délai de prise en charge)

Elle est provoquée par certains travaux

13

Les maladies professionnelles


N° 98 – Affections chroniques du rachis lombaire provoquées par la
manutention manuelle de charges lourdes

Désignation Délai de prise Liste LIMITATIVE des travaux


des maladies en charge susceptibles de provoquer
ces maladies
Travaux de manutention manuelle habituelle de
charges lourdes effectués :
Sciatique par hernie - dans le fret routier, maritime, ferroviaire,
aérien ;
discale L4-L5 ou L5-S1 - dans le bâtiment, le gros œuvre, les travaux
avec atteinte radiculaire publics ;
de topographie - dans les mines et carrières ;
concordante. - dans le ramassage d'ordures ménagères et
de déchets industriels ;
6 mois - dans le déménagement, les garde-meubles ;
Radiculalgie crurale par
(sous réserve d'une - dans les abattoirs et les entreprises
hernie discale L2-L3 ou d'équarrissage ;
L3-L4 ou L4-L5, avec durée d'exposition - dans le chargement et le déchargement en
atteinte radiculaire de de 5 ans). cours de fabrication, dans la livraison, y
topographie compris pour le compte d'autrui, le stockage et
concordante. la répartition des produits industriels et
alimentaires, agricoles et forestiers ;
- dans le cadre des soins médicaux et
paramédicaux incluant la manutention de
personnes ;
- dans le cadre du brancardage et du transport
des malades ;
- dans les travaux funéraires.

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Les maladies professionnelles

En France, en 2015, 50 960 maladies


professionnelles ont été dénombrées.

381 décès

Les maladies professionnelles les plus


courantes :
 Affections périarticulaires - TMS (44 349 cas, 87%)
 Affections liées à l'amiante (3 696 cas, 7%)
 Affections liées au rachis lombaire (2 926 cas, 6%)
 Affections provoquées par les bruits (799 cas, 1,5%)
…

Source: INRS – Statistiques 2015

Les maladies professionnelles

381 décès en 2015


16
Source: INRS – Statistiques 2015

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Les Enjeux

L’enjeu
environnemental

17

L’enjeu environnemental

Les impacts environnementaux


Les Enjeux
rejets à l’atmosphère odeurs
air, azote
recyclage bruit
Intégration/ interne MP, produits
Paysage intermédiaires
, additifs produits

Sol/sous-sol
eau déchets
énergie
rejets aqueux

faune

flore

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L’enjeu environnemental
Air
Quels gaz sont responsables du
réchauffement de la planète ?
Les gaz à effet de serre

Au cours du XXIème siècle, à quelle hausse


potentielle des températures pouvons-nous assister?
A une hausse de 1,4 à 5,8 °C

D’ici 2100, quel pourcentage des glaciers des Alpes


sont amenés à disparaître?

 50 à 90 %

19

Rappel : les gaz à effet de serre

SANS EFFET DE SERRE

- 18°C

20

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Rappel : les gaz à effet de serre

EFFET DE SERRE NATUREL

Gaz à effet
de serre
15°C = couverture

Gaz présent dans la


troposphère (la basse
atmosphère) et qui intercepte
une partie du rayonnement
terrestre

21

Rappel : les gaz à effet de serre


AUGMENTATION DE
L’EFFET DE SERRE

Gaz à effet
de serre
+ ??°C
++

Hausse de
70% des
émissions de
1970 à 2004

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L’effet de serre
Une partie des rayons solaires L’énergie solaire est transformée
Une partie des rayons solaires est renvoyée dans l’espace en chaleur et transmise à
pénètrent dans l’atmosphère l’atmosphère

Les Enjeux

La destruction des forêts : La pollution atmosphérique Les gaz à effet de serre tels le CO2,
émission de CO2 contribue, elle aussi, piègent une partie du rayonnement
au réchauffement réfléchi

23

L’enjeu environnemental

Les Enjeux
Eau

Dans le monde,1 personne sur 6 n’a pas


accès à une eau potable sûre et abondante

Quel est, en moyenne, la consommation


d’eau d’un français par jour ?
Un français consomme 150 l d’eau par jour

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L’enjeu environnemental
Déchets
En France, on produit 354 kg
Les Enjeux de déchets par an et par habitant
(536 kg si on ajoute les déchets des collectivités
et certaines entreprises)

Énergie
De nos jours, on consomme autant de pétrole en 7
semaines qu'on en consommait en un an en 1950
Sol
Les nitrates et pesticides utilisés dans
l'agriculture s'infiltrent et polluent les nappes
phréatiques en profondeur, les rejets industriels
induisent une pollution métallique des sédiments
25

L’enjeu financier

Les Enjeux

Quels sont les coûts générés par un


accident du travail ?

26

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Le coût des AT/MP
Les coûts directs
Plus de 50 millions de journées perdues en France, soit
l’équivalent du travail de 230 000 salariés à temps plein.
(AT+MP-AT trajet ) (sur la base de 220 jours travaillés)
Coût moyen des accidents du travail :

AT avec arrêt 2 500 € à 3 000 €


AT avec IPP 20 000 € à 73 000 €
AT mortel Environ 400 000 €

Coût moyen des maladies professionnelles

Affections dues à l’amiante 266 785 €


Surdité professionnelle 73 175 €
Troubles musculo squelettiques 18 294 €

La grille des « coûts moyens »


Catégories d'incapacité temporaire (IT) Mini Maxi
Sans arrêt de travail ou arrêts de travail de moins
130 € 392 €
de 4 jours
Arrêts de travail de 4 jours à 15 jours 393 € 584 €
Arrêts de travail de 16 jours à 45 jours 1289 € 1891 €
Arrêts de travail de 46 jours à 90 jours 3610 € 5216 €
Arrêts de travail de 91 jours à 150 jours 6723 € 9739 €
Arrêts de travail de plus de 150 jours 24942 € 35254 €
Catégories d'incapacité permanente (IP) Mini Maxi
IP de moins de 10 % 2014 € 2172 €
IP de 10 % à 19 % 42343 € 52046 €
IP de 20 % à 39 % 81159 € 102248 €
IP de 40 % et plus ou décès de la victime 318913 € 538610 €

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L’enjeu financier
Cotisation AT/MP :
 liée à l’effectif
Les Enjeux  liée au nombre d’AT et MP survenus

EFFECTIF TARIFICATION SIGNIFICATION

A partir de 150 individuelle « je paye ce que je coûte »

« je paye ce que je coûte et ce


De 20 à 149 mixte
que ma branche coûte »
« je paye ce que ma branche
De 1 à 19 collective
coûte »

29

L’enjeu financier
Frais médicaux
Coût Hospitalisation
DIRECT Indemnités journalières
Rentes
Les Enjeux

Remplacement des victimes


Formation
Baisse de productivité
Traitement administratif
Coût
INDIRECT Enquête
= Réparation, renouvellement de matériels
3 à 5 fois Mise en conformité, mise en sécurité
le coût direct Honoraires d'avocat
Amendes

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L’enjeu des responsabilités

Les Enjeux
L’enjeu
des responsabilités

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Les responsabilités
D’un accident
Victime

D’un accident du travail (y compris d’un accident du trajet)


Maladies professionnelles
Préjudice
Mise en danger

Responsabilité civile Responsabilité pénale

Réparer les biens et les personnes Punir une infraction à un code

Infraction au code du travail / Environnement Infraction au code pénal

Manquement au code du travail Code pénal - Homicide et blessure involontaire par


maladresse, inattention, imprudence, négligence ou
La première est constituée par les manquements au code manquement à une obligation de prudence ou de sécurité
du travail. Sans qu’il y ait d’accident, un manquement à imposée par la loi ou les règlement
une obligation de sécurité peut être sanctionné. Dans ce
cas, la responsabilité est alternative (un responsable). Cette infraction est réprimée par le code pénal. Elle
concerne les atteintes involontaires à la vie ou à l'intégrité
physique des personnes. Dans ce cas, la responsabilité peut
être cumulative.

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La responsabilité de l’employeur

« L’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la


sécurité et protéger la santé physique et mentale des
travailleurs de l'établissement, y compris les travailleurs
temporaires. »

La sécurité : une obligation de résultat

33

La responsabilité pénale
 Responsabilité a posteriori :

« Le fait de causer des blessures entraînant une incapacité de


travail ou la mort involontaire d’autrui par maladresse,
imprudence, inattention, négligence ou manquement à une
obligation de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou les
règlements, constitue un délit puni par le code pénal ».

 Responsabilité a priori :

« le délit de mise en danger de la personne ».

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La responsabilité pénale

La maladresse

Défaut de savoir faire dans la conduite d’action

35

La responsabilité pénale
L’imprudence

Elle résulte d’une action où celui qui agit ne se préoccupe


pas du danger ou des conséquences de ses actions sur les
autres.

Exemple :

Un responsable d’agence donne en main propre à un salarié un


matériel non conforme ou endommagé commettrait le délit
d’imprudence, si un accident se produisait.

36

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La responsabilité pénale
L’inattention

C’est un acte de distraction ou d’étourderie.

Exemple :

Un opérateur connaît et pratique de manière habituelle un mode


opératoire. Par distraction, il ne le respecte pas et provoque un
accident. Le délit d’inattention pourrait être retenu contre
l’opérateur.

37

La responsabilité pénale
La négligence

C’est une faute résultant d’un manque de vigilance, d’un


manque de surveillance attentive et soutenue.

Exemple :

Un cadre ou un agent de maîtrise qui ne veillerait pas en


permanence à faire respecter les consignes de son secteur :
l’ordre et le rangement, le port des équipements de protection
individuelle, les protections des machines…, pourrait se voir
mis en examen pour le délit de négligence, en cas d’accident.

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La responsabilité pénale

Le manquement
C’est l’action de manquer à une loi ou à un règlement. C’est
le fait de ne pas appliquer les différentes obligations
imposées par la législation du travail.

Exemple :

 Le fait de ne pas mettre à disposition des équipements de


protection individuelle
 Mise en activité d’une machine non conforme
 Non information des salariés sur les risques

39

La responsabilité pénale
Le manquement délibéré
C’est un acte conscient pris en toute connaissance de
cause. C’est le délit le plus grave !

Exemples :

 L’inspecteur du travail ou l’ingénieur de la CARSAT fait observer au chef d’entreprise un


danger. A cet endroit, un opérateur fait une chute et se blesse gravement.

 Un opérateur signale un risque à son supérieur. « Il y a un risque de chute de cartons


d’une palette mal conditionnée, stockée sur le haut des racks ». Le responsable ne fait rien.
L’accident se produit. Le responsable serait mis en examen pour le délit de manquement
délibéré.

 Un responsable d’agence rappelle à l’ordre un cariste qui enfreint une règle de conduite
en roulant à une vitesse excessive. Le cariste commet de nouveau la faute et blesse un
collègue. Le cariste serait mis en examen pour le délit de manquement délibéré.

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La responsabilité pénale
Le délit de mise en danger de la
personne

C’est le fait d’exposer directement autrui à un


risque immédiat de mort ou de blessure de
nature à entraîner une mutilation ou une
infirmité permanente par la violation
manifestement délibérée d’une obligation
particulière de sécurité ou de prudence
imposée par la loi ou le règlement.

41

L’enjeu des responsabilités


Les sanctions pénales
Personnes Personnes
Les Enjeux physiques morales
Homicide 3 ans de prison
Max . 228 000 €
involontaire Max . 45 000 €
Incapacité de
2 ans de prison
travail Max . 152 000 €
Max . 30 000 €
> 3 mois
Incapacité de
1 an de prison
travail Max . 76 000 €
Max . 15 000 €
< 3 mois
Mise en danger
Max . 15 000 € Max . 76 000 €
de la personne

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Homicide involontaire
(écrasement dans une
presse à démouler dans
Homicide involontaire
une pâtisserie)
(suite à asphyxie - lors
Défaut de formation de la descente dans une
cuve)
Machine non conforme
Défaut de formation,
absence de consigne,
non condamnation de
l’accès à la cuve.

43
N° 884042

Exposition d’un salarié à l’amiante

Faute inexcusable de l’employeur


Préjudices Physiques 44
Préjudices Moraux

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Faute inexcusable du salarié
Rejet de la demande du salarié par la Cour de cassation

L’enjeu des responsabilités

Les Enjeux
Les responsabilités
environnementales

46

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Loi constitutionnelle
du 1er Mars 2005

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L’enjeu pénal

48
N° 884042

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L’enjeu pénal
Titre Ier : Principes généraux
Article L110-1
I. - Les espaces, ressources et milieux naturels, les sites et paysages, la qualité de l'air, les
espèces animales et végétales, la diversité et les équilibres biologiques auxquels ils participent
font partie du patrimoine commun de la nation.
II. - Leur protection, leur mise en valeur, leur restauration, leur remise en état et leur gestion sont
d'intérêt général et concourent à l'objectif de développement durable qui vise à satisfaire les
besoins de développement et la santé des générations présentes sans compromettre la capacité
des générations futures à répondre aux leurs. Elles s'inspirent, dans le cadre des lois qui en
définissent la portée, des principes suivants :
1° Le principe de précaution, selon lequel l'absence de certitudes, compte tenu des
connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l'adoption de
mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et
irréversibles à l'environnement à un coût économiquement acceptable ;
2° Le principe d'action préventive et de correction, par priorité à la source, des atteintes
à l'environnement, en utilisant les meilleures techniques disponibles à un coût économiquement
acceptable ;
3° Le principe pollueur-payeur, selon lequel les frais résultant des mesures de prévention,
de réduction de la pollution et de lutte contre celle-ci doivent être supportés par le pollueur ;
4° Le principe de participation, selon lequel chacun a accès aux informations relatives à
l'environnement, y compris celles relatives aux substances et activités dangereuses, et le public
est associé au processus d'élaboration des projets ayant une incidence importante sur
l'environnement ou l'aménagement du territoire.

49

L’enjeu des responsabilités


Peines pour
Infractions environnement Récidive
1re infraction
Infractions à la législation des installations classées :
— Mise en service d'une installation de classe A sans A : 75 000 euros A : 150 000 euros
autorisation P : 1 an au plus P : 2 ans au plus
— Mise en service d'une installation de classe D sans A : 1 500 euros au plus A : la même
déclaration
— Non-respect des prescriptions techniques imposées A : 1 500 euros au plus A : la même
— Non-respect des prescriptions techniques au terme A : 75 000 euros A : la même
d'un délai fixé par arrêté de mise en demeure P : 6 mois au plus
— Non-respect de mesures de surveillance ou de remise A : 75 000 euros et/ou A : la même
Cass. Crim, Pourvoi n°J 93-85.158 P, 25 mai 1994
en état du site, au terme d'un délai fixé par arrêté de P : 6 mois au plus
mise en demeure Le gérant d’une société a été déclaré coupable d'avoir exploité une installation classée A sans être
— Omission de déclarer lestitulaire des autorisations administratives exigées par la Législation ICPE. La seule constatation de la
modifications ou extensions A : 1 500 euros au plus A : la même
violation en connaissance de cause d'une prescription légale ou réglementaire implique, de la part de son
— Omission de déclarer lesauteur, l'intention
accidents oucoupable exigée par
incidents de la code pénale.
A : 1Il500
a été condamné
euros au à unplus
an de prison
A : avec sursis et
la même
fonctionnement 50000 F d’amende.

— Exploitation non conforme à un arrêté de mise en A : 75 000 euros


demeure relatif à une installation non classée présentant P : 6 mois au plus
des nuisances graves
— Destruction involontaire d'un bien d'autrui, par l'effet A : 15 000 euros
d'une explosion ou d'un incendie provoqué par P : 1 an au plus
manquement à une obligation de sécurité ou de 50
N° 884042
prudence

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L’enjeu des responsabilités

Exemple
des
déchets

51

Les acteurs
Les acteurs
de la prévention

52

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Les acteurs de la prévention
La
direction

INTERNES
Le service
HSE
L’encadrement

Le
Les acteurs Tous les salariés CHSCT

Le service de
santé au
travail
EXTERNES

L’inspecteur Le préfet /
du travail DREAL

La CARSAT

53

LE CHSCT

La composition du CHSCT

Les acteurs 1. Membres à voix délibérative : (1/2)

Le CHSCT comprend :
 l’employeur,
 une délégation du personnel.

La délégation du personnel dont le nombre est fixé par voie


réglementaire.

54

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LE CHSCT
1. Membres à voix délibérative
Nombre de Nombre de Délégation du personnel :
salariés dans CHSCT Nombre de représentants
l’entreprise

50 à 199 1 3 dont 1 cadre ou agent de maîtrise


Les acteurs
200 à 499 1 4 dont 1 cadre ou agent de maîtrise

1 6 dont 2 cadres ou agents de maîtrise


Le nombre de représentant dépend :
500 à 1499 Plusieurs CHSCT  des risques (nature, fréquence, gravité),
possibles  de la dimension, la répartition et l’effectif des
locaux ou groupes de locaux
1 9 dont 3 cadres ou agents de maîtrise
Le nombre de représentant dépend :
+ de 1500 Plusieurs CHSCT  des risques (nature, fréquence, gravité),
possibles  de la dimension, la répartition et l’effectif des
locaux ou groupes de locaux

55

LE CHSCT
2. Membres à voix consultative

 Le médecin du travail ;

 Le chef du service sécurité ou agent chargé de la sécurité


Les acteurs
et des conditions de travail ;

 Les représentants syndicaux (1 par organisme syndical


dans les établissements de plus de 300 salariés) ;

 Personnes qualifiées dans l’entreprise : Le comité peut


faire appel à titre consultatif et occasionnel au concours de
toute personne de l’établissement qui lui paraît qualifiée ;

 L’inspecteur du travail et l’agent prévention de la CARSAT.

56

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LE CHSCT
Les missions du CHSCT
Le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail
a pour mission de contribuer à la protection de la santé Définition des
physique et mentale et de la sécurité des salariés de missions du
l'établissement et de ceux mis à sa disposition par une CHSCT et
entreprise extérieure, y compris les travailleurs temporaires, personnes
Les acteurs ainsi qu'à l'amélioration des conditions de travail, notamment concernées.
en vue de faciliter l'accès des femmes à tous les emplois et
de répondre aux problèmes liés à la maternité.
 Contrôle
 Analyse des risques et des facteurs de pénibilité au travail
 Inspections
 Enquêtes accidents du travail
 Promotion de la prévention
 Prévention du harcèlement moral et sexuel
 Donner son avis lors des consultations
 Intégrer la Sécurité dans les nouveaux projets en particulier pour
les personnes handicapées

57

Le service de santé au travail


1. Les examens médicaux :

 Tout salarié doit obligatoirement bénéficier d’un examen à l’embauche ;

 Tout salarié doit obligatoirement bénéficier d’examens périodiques, au


moins tous les 24 mois ; le 1er dans les 24 mois après l’embauche et 1 fois
Les acteurs par an pour la surveillance spéciale.

Visite de pré-reprise : incitation pour les arrêts de travail de plus de 3 mois. - À


compter du 1er juillet 2012, pour tout arrêt de travail de plus de 3 mois, le
médecin du travail devra organiser une visite de pré-reprise si cela est
demandé par le médecin traitant ou le médecin-conseil des organismes de
sécurité sociale (c. trav. art. R. 4624-20 modifié).
Visite de reprise : moins souvent en cas de maladie ou d’accident « simples ».
- Un salarié de retour d’un arrêt de travail devra faire l’objet d’une visite de
reprise par le médecin du travail (c. trav. art. R. 4624-22 modifié) :
- après un congé de maternité et un arrêt de travail pour maladie professionnelle (pas de
changement) ;
- après une absence d’au moins 30 jours consécutive à un accident (du travail ou non
professionnel) ou à une maladie non professionnelle.

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Le service de santé au travail

2. Les inaptitudes au poste :

Le médecin du travail est habilité à proposer des mesures


individuelles telles que des mutations ou des transformations
Les acteurs de postes, justifiées par des considérations relatives à l’age, à la
résistance physique

3. Les prélèvements, les mesures, les examens


complémentaires

 Effectuer ou faire effectuer des prélèvements et des mesures


en vue d’analyses (aux frais de l’employeur) ;

 Faire procéder à des analyses ou mesures qu’il estime


nécessaires par un organisme agréé

59

Le service de santé au travail


4. Le rapport d’activité du médecin :

Rapport annuel d’activité propre à l’entreprise si elle compte plus


de 300 salariés et transmis au CHSCT.

Les acteurs 5. Exercice de la mission :

Deux tiers du temps : examens médicaux ;

Un tiers temps : visites d’ateliers, études de postes de travail,


participation aux réunions et travaux du CHSCT, enquêtes sur les
AT/MP, préparation du rapport annuel.

Liberté d’accès aux locaux et services

Membre de droit du CHSCT : membre à voix consultative.

60

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L’inspecteur du travail
Rôle : Contrôler le respect de la réglementation du travail
Moyens
Liberté d’accès
Liberté de regard sur les registres obligatoires :
Les acteurs - Registre des vérifications périodiques
- Registre des dangers graves et imminents
- Registre d'alerte en cas d'atteinte grave à la santé publique
ou l'environnement
Pouvoirs, les prérogatives
Arrêt des opérations, des travaux (chutes de hauteur,
ensevelissements, des opérations de confinement et de retrait de l’amiante)
Mise en demeure
Elle est décidée directement par l’Inspecteur du travail (délai précisé).
Le procès verbal
Immédiatement en cas de danger grave et imminent ;
Si la mise en demeure consignée n’a pas été suivie d’effet ;

61

L’ingénieur conseil de la CARSAT


Rôle
Oriente les entreprises dans leurs prises de
décisions, choix techniques.

La CARSAT
Les acteurs  Fixe les taux de cotisations
 Assure le suivi des statistiques sur les accidents du
travail et maladies professionnelles
 Mène des campagnes de sensibilisation à la sécurité
 Joue un rôle d’information des entreprises.

Le droit de visite
L’injonction
L’augmentation ou la réduction du taux de cotisation

62

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La DREAL
La DREAL: Directions Régionales de l‘Environnement, de
l‘Aménagement et du Logement

Rôle de la DREAL :

 Suivre et contrôler sous l’autorité des préfets les activités industrielles qui peuvent
Les acteurs avoir un impact potentiel important sur l’environnement ;

 Assurer l’inspection des Installations Classées (demandes et suivi) ;

 Prévenir les risques industriels majeurs (dont la maîtrise de l’urbanisation dans les
zones à risques)

 Contrôler les circuits d’élimination des déchets

 Coordonner les services chargés de l’inspection des I.C.

 Coordonner, à l’échelon local, les actions de lutte contre les pollutions


atmosphérique (en particulier l’animation du secrétariat des associations de
surveillance de la qualité de l’air)

63

La DREAL

Dans les entreprises possédant des installations classées


susceptibles de conduire à des accidents majeurs…
Les acteurs
… l'inspecteur de la DREAL :
 doit être prévenu au même titre que l’Inspection du Travail et
la CARSAT cas de danger grave et imminent ;
 doit être prévenu des réunions du CHSCT ;
 peut recevoir les observations écrites des représentants du
personnel, qui sont informés de ses visites par l’employeur

64

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Les exigences légales

Réglementation Identifier et
comprendre les
exigences
réglementaires

65

La Sécurité

Définir les missions de chacun et donner Evaluer les risques


les moyens nécessaires
Manager la sécurité au quotidien Auditer la Sécurité
Planifier les actions
préventives et correctives

Contrôler les équipements

Mettre en conformité des


équipements de travail La Sécurité ? Assurer le suivi médical

Gérer la sécurité Mettre en œuvre les formations


lors des travaux sécurité

Organiser l’accueil des nouveaux embauchés

Information sécurité aux postes de travail


Corriger les anomalies et situations et signalisation des lieux de travail
anormales
Formaliser et appliquer les consignes
Analyser les accidents du travail et les règles
Intervenir soins, accidents, incendie

66
N° 884042 66

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Les exigences légales
Art L. 4121-1 du code du travail

« L'employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la


sécurité et protéger la santé physique et mentale des
travailleurs.

Réglementation Ces mesures comprennent :


1° Des actions de prévention des risques professionnels et de
la pénibilité au travail ;
2° Des actions d'information et de formation ;
3° La mise en place d'une organisation et de moyens
adaptés.

L'employeur veille à l'adaptation de ces mesures pour tenir


compte du changement des circonstances et tendre à
l'amélioration des situations existantes.»

67

Les principes généraux de prévention

Art. L. 4121-2 du code du travail

1°) Éviter les risques ;


2°) Évaluer les risques qui ne peuvent pas être évités ;
3°) Combattre les risques à la source ;

Réglementation 4°) Adapter le travail à l'homme, …

5°) Tenir compte de l'état d'évolution de la technique ;

6°) Remplacer ce qui est dangereux par ce qui n'est pas dangereux
ou par ce qui est moins dangereux ;
7°) Planifier la prévention …

8°) Prendre des mesures de protection collective en leur donnant la


priorité sur les mesures de protection individuelle ;

9°) Donner les instructions appropriées aux travailleurs.

68

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Les 9 principes généraux de
prévention en image

69

Les 9 principes généraux de


prévention en image

70

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Les 9 principes généraux de
prévention en image

71

Emanation de
produits toxiques

EVITER LES
RISQUES
Remplacer
Risque par un
produit moins
dangereux
Si cela n’est pas possible
Réglementation PROTECTION
COLLECTIVE
Extraire
les
Risque vapeurs
toxiques
Système d’extraction
Si cela n’est toujours pas possible à la source

PROTECTION
INDIVIDUELLE Porter des
protections
Risque individuelles

72

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Les exigences légales

Art. L. 4122-1 du code du travail

« Conformément aux instructions qui lui sont données par


l'employeur, dans les conditions prévues au règlement intérieur
Réglementation pour les entreprises tenues d'en élaborer un, il incombe à
chaque travailleur de prendre soin, en fonction de sa
formation et selon ses possibilités, de sa santé et de sa
sécurité ainsi que de celles des autres personnes
concernées par ses actes ou ses omissions au travail.
Les instructions de l'employeur précisent, en particulier lorsque la nature
des risques le justifie, les conditions d'utilisation des équipements de
travail, des moyens de protection, des substances et préparations
dangereuses. Elles sont adaptées à la nature des tâches à accomplir. »

73

Les exigences légales

Les exigences fondamentales à connaître en


matière de Santé et Sécurité au Travail

…un extrait des quelques milliers d’exigences !

74

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Évaluation des risques

Exigences et
Réglementation

Évaluation des outils associés


risques

75

L'évaluation des risques


Les points clefs A retenir

Obligation de traçabilité : Il présente les résultats tenus à jour de


le Document Unique l’évaluation des risques professionnels.

Fondée sur un inventaire (exhaustif) des


Une approche par unité de travail risques
Idéalement pour tout événement important
Mise à jour périodique (au moins
ou pour tenir compte d’informations
annuelle) obligatoire nouvelles.
Sert à établir le programme annuel de
Un outil pour l’employeur prévention
Mise à disposition des travailleurs , des
représentants du personnel (DP, CHSCT)
Obligation de communication et du médecin du travail, de l’inspection
du travail et de la CARSAT (ex-CRAM).

Sanction : amende 1500 € Pour absence de document unique ou de


(doublée en cas de récidive) mise à jour.

Un avis affiché à côté du règlement intérieur indique 76


les modalités d’accès au Document Unique.

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Évaluation des risques

Des évaluations spécifiques

 l'évaluation du risque chimique ;


 l'évaluation des risques liés aux agents cancérogènes,
Réglementation
mutagènes, toxiques pour la reproduction (CMR) ;
Évaluation des  l'évaluation du risque biologique ;
risques
 l'évaluation du risque lié aux manutentions manuelles ;
 l'estimation et le mesurage du bruit subi pendant le
travail ;
 le diagnostic pénibilité ;

77

Évaluation des risques Non exhaustif…

Risque de chute de plain-pied Divers risques de choc Risque lié à l’éclairage

Risque de chute avec dénivellation Risque lié aux outils (cutter, Risque lié à l’utilisation
appareils portatifs, …) d’écran
Risque de chute de hauteur Risque de coupure Risque lié aux ambiances
climatiques
Risque de chute d’objets / Risque et nuisance liés au Risque lié aux rayonnements
d’effondrement bruit ionisants
Risque lié à la manutention Risque de brûlure Risque lié aux rayonnements
manuelle non ionisants
Évaluation des Risque TMS (certains gestes et Risque lié à l’utilisation de Risque lié à l’utilisation de
risques postures) produits chimiques agressifs laser
Risque de choc avec des masses Risque lié à l’utilisation de Risque d’infection biologique
en mouvement (convoyeurs, produits chimiques toxiques
portes automatiques,…) et nocifs
Risques liés aux déplacements et Risque d’incendie Risques liés à l'utilisation
à la circulation d’un véhicule
Risque lié à la conduite d’appareil Risque d’explosion Risque lié à la charge
de levage et manutention mentale
Risque lié aux machines outils Risque lié à l’électricité Risque de projection

78

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Évaluation des risques
Importance des conséquences si Combinaison de la fréquence
l’évènement non souhaité venait à d’exposition et du retour d’expérience
se dérouler.

RISQUE
Évaluation des
risques
Maîtrise

Ensemble des moyens humains, organisationnels et techniques qui permettent


de supprimer, maîtriser, protéger collectivement ou individuellement des risques.

79

Pénibilité : de quoi parle-t-on ?


Définition réglementaire

La pénibilité est caractérisée par le législateur :

La pénibilité au travail est caractérisée par le fait d’être ou d’avoir été


exposé au cours de son parcours professionnel à des risques
professionnels liés à
• des contraintes physiques marquées,
• à un environnement physique agressif ou
• à certains rythmes de travail

susceptibles de laisser des traces durables, identifiables et


irréversibles sur la santé du travailleur.

80

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Pénibilité : de quoi parle-t-on ?
Contraintes • Manutentions manuelles
Exposition à physiques • Postures pénibles
des facteurs marquées • Vibrations
définis

Susceptibles de
laisser des
traces Environnement • Agents chimiques dangereux
physique • Bruit
DURABLES agressif • Températures extrêmes
IDENTIFIABLES • Milieu hyperbare
IRREVERSIBLES

sur la santé
Certains • Gestes répétitifs
rythmes de • Travail de nuit
travail • Equipes successives
alternantes
Réglementation

81

Pénibilité : de quoi parle-t-on ?


Les facteurs de risques réglementaires : Réglementation

1) Au titre des contraintes physiques marquées :


« a) Les manutentions manuelles de charges définies à l’article R. 4541-2 ;
« b) Les postures pénibles définies comme positions forcées des articulations ;
« c) Les vibrations mécaniques mentionnées à l’article R. 4441-1 ;

2) Au titre de l’environnement physique agressif :


« a) Les agents chimiques dangereux mentionnés aux articles R. 4412-3 et R. 4412-60, y compris
les
poussières et les fumées ;
« b) Les activités exercées en milieu hyperbare définies à l’article R. 4461-1 ;
« c) Les températures extrêmes ;
« d) Le bruit mentionné à l’article R. 4431-1 ;

3) Au titre de certains rythmes de travail :


« a) Le travail de nuit dans les conditions fixées aux articles L. 3122-29 à L. 3122-31 ;
« b) Le travail en équipes successives alternantes ;
« c) Le travail répétitif caractérisé par la répétition d’un même geste, à une cadence contrainte,
imposée ou non par le déplacement automatique d’une pièce ou par la rémunération à la pièce,
avec un temps de cycle défini. »

82

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Pénibilité : de quoi parle-t-on ?
Pour toutes les entreprises sans condition d’effectif ,
l’employeur doit :
 Identifier la présence des facteurs de pénibilité dans l’entreprise
et les évaluer (ou appliquer les accords de branche étendu)
 Déterminer la proportion des salariés exposés à chaque facteur
de pénibilité (annexe au document unique)
 Le cas échéant, mettre en place les fiches de prévention des
expositions
 Le cas échéant, déclarer les expositions
 Prévenir la pénibilité
Réglementation  Mission du CHSCT élargie à l’analyse et la prévention de la
pénibilité
 Modification du bilan et programme
En fonction de l’effectif et de l’exposition

MAJ  Conclure un accord pénibilité ou mettre en place un plan


2015 d’action

Pénibilité : de quoi parle-t-on ?


Critères pour obligation d’accord pénibilité
Entreprise de moins de 50 Pas d’accord ni plan d’action mais
salariés et n’appartenant
pas à un groupe de + de 50 Modification du document unique ;
salariés Mise en place des fiches d’expositions ;
Détermination des
effectifs de
l’entreprise Moins 50% des salariés sont exposés à l’un
ou plusieurs des facteurs de pénibilité

Entreprise de + de 50
salariés ou appartenant à Plus de 50% des salariés sont exposés
un groupe de + de 50 aux facteurs de pénibilité
salariés

Effectif < 300 salariés Effectif > 300 salariés


(entreprise ou groupe) (entreprise ou groupe)

Accord de branche étendu


Modification
document Application de l’accord de branche
A défaut : pénalité unique
financière = 1%MS max. Obligation de mettre en place un accord ou
Fiches plan d’action qui repose sur un diagnostic
d’exposition préalable des situations de pénibilité
MAJ 84
2015

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Pénibilité : de quoi parle-t-on ?
Qui déclare les expositions ?
L’employeur déclare les expositions avant le 31 janvier de l’année n+1

Quelles expositions doit-on déclarer ?

Uniquement les expositions supérieures au seuils


À partir du 1er janvier 2015, les 4 facteurs suivants sont applicables :
 Activités exercées en milieu hyperbare
 Travail de nuit
 Travail en équipes successives alternantes
 Travail répétitif

À partir du 1er janvier 2016 (1er juillet 2016):


 Les 4 + 6 autres facteurs de risques : manutention, postures, bruit,
vibration, agents chimiques, températures

Comment déclarer les expositions ?


Via la DADS à l’aide des logiciels de paye.

Pénibilité : de quoi parle-t-on ?


SEUIL
FACTEUR DE RISQUES
Durée
PROFESSIONNELS Action ou situation Intensité minimale
minimale
Lev er ou porter Charge unitaire de 15 kilogrammes
Pousser ou tirer Charge unitaire de 250 kilogrammes
Déplacement du trav ailleur av ec la
Manutentions manuelles de 600 heures
charge ou prise de la charge au sol ou
charges définies à l'article R. Charge unitaire de 10 kilogrammes
à une hauteur située au-dessus des
4541-2
épaules
120 jours par
Cumul de manutentions de charges 7,5 tonnes cumulées par jour
an

Postures pénibles définies Maintien des bras en l'air à une hauteur située au-dessus des épaules ou
900 heures
comme positions forcées des positions accroupies ou à genoux ou positions du torse en torsion à 30 degrés
par an
articulations ou positions du torse fléchi à 45 degrés

Valeur d'exposition rapportée à une


Vibrations transmises aux mains et aux
période de référence de 8 heures de
Vibrations mécaniques bras
2,5 m/ s2 450 heures
mentionnées à l'article R.
Valeur d'exposition rapportée à une par an
4441-1 Vibrations transmises à l'ensemble du
période de référence de 8 heures de
corps
0,5 m/ s2

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Pénibilité : de quoi parle-t-on ?
SEUIL
FACTEUR DE RISQUES
Durée
PROFESSIONNELS Action ou situation Intensité minimale
minimale

Le seuil est déterminé, pour chacun des agents


chimiques dangereux, par application d'une grille
Exposition à un agent chimique
Agents chimiques d'év aluation prenant en compte le type de
dangereux relev ant d'une ou plusieurs
dangereux mentionnés aux pénétration, la classe d'émission ou de contact de
classes ou catégories de danger
articles R. 4412-3 et R. 4412- l'agent chimique concerné, le procédé d'utilisation ou
définies à l'annexe I du règlement (CE)
60, y compris les poussières de fabrication, les mesures de protection collectiv e
n° 1272/2008 et figurant dans un arrêté
et les fumées ou indiv iduelle mises en œuv re et la durée
du ministre chargé du trav ail
d'exposition, qui est définie par arrêté du ministre
chargé du trav ail et du ministre chargé de la santé

60
Activ ités exercées en milieu
interv entions
hyperbare définies à Interv entions ou trav aux 1 200 hectopascals
ou trav aux
l'article R. 4461-1
par an

Température inférieure ou égale à 5 degrés Celsius ou au moins égale à 30 900 heures


Températures extrêmes
degrés Celsius par an
Niv eau d'exposition au bruit rapporté à une période de référence de huit 600 heures
Bruit mentionné à l'article R. heures d'au moins 81 décibels (A) par an
4431-1 Exposition à un niv eau de pression acoustique de crête au moins égal à 135 120 fois par
décibels (C) an

Pénibilité : de quoi parle-t-on ?


SEUIL
FACTEUR DE RISQUES
Durée
PROFESSIONNELS Action ou situation Intensité minimale
minimale
Trav ail de nuit dans les
120 nuits par
conditions fixées aux Une heure de trav ail entre 24 heures et 5 heures
an
articles L. 3122-2 à L. 3122-5

Trav ail en équipes Trav ail en équipes successiv es alternantes impliquant au minimum une heure 50 nuits par
successiv es alternantes de trav ail entre 24 heures et 5 heures an

Trav ail répétitif caractérisé


par la réalisation de Temps de cycle inférieur ou égal à 30 secondes : 15 actions techniques ou plus

trav aux impliquant 900 heures


l'exécution de mouv ements Temps de cycle supérieur à 30 secondes, temps de cycle v ariable ou absence par an
répétés, sollicitant tout ou de temps de cycle : 30 actions techniques ou plus par minute
partie du membre supérieur,

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Réglementation formation
Au niveau de l’accueil de tout nouveau

Une formation obligatoire et « pratique et appropriée » doit


être dispensée aux intérimaires (Art. L4141-2, 3 et 4)

Au niveau de l’accueil des intérimaires et CDD

Réglementation La liste des « postes à risques »


l’appel à des intérimaires et CDD peut se faire mais ils doivent
bénéficier d’une formation renforcée sur les risques.

Une formation sécurité renforcée dans le cadre de « poste à


risques ».

Au niveau de l’appel des intérimaires et des CDD

La liste des travaux interdits

89

Réglementation formation

Accueil et formation des nouveaux

Qu’appelle-t-on « nouveaux »?
Réglementation

 Nouvel embauché (CDD,CDI, Intérimaires, stagiaires)


 Toute personne qui change de poste de travail

90

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Réglementation formation

Art. L. 4141-2.

«- L'employeur organise une formation pratique et appropriée à la


sécurité au bénéfice :
Réglementation 1° Des travailleurs qu'il embauche ;
2° Des travailleurs qui changent de poste de travail ou de technique ;
3° Des salariés temporaires, à l'exception de ceux auxquels il est fait
appel en vue de l'exécution de travaux urgents nécessités par des
mesures de sécurité et déjà dotés de la qualification nécessaire à cette
intervention ;
4° A la demande du médecin du travail, des travailleurs qui reprennent
leur activité après un arrêt de travail d'une durée d'au moins vingt et un
jours. »

91

Réglementation formation
Contenu de la formation :
Formation liée à la circulation des engins et des personnes
(R. 4141-11 du Code du Travail)

 Les règles de circulation des véhicules et engins de toute


Réglementation nature sur les lieux de travail et dans l'établissement ;
 Les chemins d'accès aux lieux dans lesquels il est appelé à
travailler ainsi qu'aux locaux sociaux ;
 Les issues et dégagements de secours à utiliser en cas de
sinistre ;
 Les consignes d'évacuation, en cas notamment d'explosion,
de dégagement accidentel de gaz ou liquides inflammables ou
toxiques, si la nature des activités exercées le justifie..

92

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Réglementation formation
Contenu de la formation (suite) :

Formation liée à l'exécution du travail


(R. 4141-13 du Code du Travail)

Réglementation
 Les comportements et les gestes les plus sûrs en ayant
recours, si possible, à des démonstrations ;
 Les modes opératoires retenus s'ils ont une incidence sur
sa sécurité ou celle des autres travailleurs ;
 Le fonctionnement des dispositifs de protection et de
secours et les motifs de leur emploi.

93

Réglementation formation
Contenu de la formation (suite et fin) :
La conduite à tenir en cas d'accident ou d'une intoxication
sur les lieux du travail
(R. 4141-17 et 4141-20 du Code du Travail)

Réglementation

 La formation à la sécurité sur les dispositions à prendre en cas


d'accident ou de sinistre a pour objet de préparer le travailleur à
la conduite à tenir lorsqu'une personne est victime d'un
accident ou d'une intoxication sur les lieux du travail

Elle est dispensée dans le mois qui suit l'affectation du salarié


à son emploi.

94

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Réglementation formation
• Salariés concernés par cette formation lorsqu'ils sont
affectés à des tâches comprenant pour tout ou partie :

 Emploi de machines portatives ou non ;


 Manipulations ou l'utilisation de produits chimiques ;
Réglementation  Opérations de manutention ;
 Opérations d'entretien, de maintenance des matériels et des
installations de l'établissement ;
 Conduite de véhicules, d'appareils de levage ou d'engins de
toute nature ;
 Travaux mettant en contact avec des animaux dangereux ;
 Utilisation de certains équipements de protection individuelle
nécessitant une formation et un entraînement spécifiques

95

Réglementation formation
Au niveau de l’accueil des intérimaires et CDD

Un Intérimaire ou un CDD est destiné à travailler sur un poste


figurant sur la liste des postes à risque

Réglementation
Formation renforcée

Qu’est-ce que la liste des postes à risques ?

Qu’est-ce que la formation renforcée ?

96

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Réglementation formation
Extrait du Code du Travail

Art. L. 4142-2 (Loi n° 76-1106 du 6-12-76).

« Les salariés titulaires d'un contrat de travail à


Réglementation durée déterminée et les salariés temporaires affectés
à des postes de travail présentant des risques
particuliers pour leur santé ou leur sécurité
bénéficient d'une formation renforcée à la sécurité,
dans les conditions prévues à l'Article L4154-2. »

97

Réglementation formation

Exemple de liste de poste à risque


Nombre de
Nature du salariés
Secteur Risques SMS
poste concernés ou
nom

Réglementation

Essayons de le remplir ensemble, prenons par exemple une


entreprise de mécanique.

Quels travaux sont alors concernés ?

98

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Réglementation formation
Circulaire DRT n°18/90 du 30 octobre 1990

Deux catégories de postes de travail paraissent devoir figurer sur la liste


 les travaux habituellement reconnus dangereux et qui nécessitent
une certaine qualification :
- conduite d'engins
- travaux de maintenance
Réglementation
- travaux sur machines dangereuses
 les travaux exposant à certains risques :
- travaux en hauteur
- produits chimiques tels que benzène, chlorure de vinyle
- substances telles que l'amiante
- nuisances : bruit (niveau sonore supérieur à 85 dB (A) en moyenne
quotidienne ou niveau de crête supérieur à 135 dB), vibrations

99

Formations spécifiques obligatoires (liste non exhaustive))

Formations spécifiques obligatoires Formations spécifiques obligatoires


pour les postes de travail nécessitant pour les postes de travail exposant
des compétences particulières à des risques particuliers

Intervention « électrique »,
intervention à proximité de pièces Les risques liés aux nuisances
nues sous-tension, habilitation sonores
électrique

Les risques liés aux produits


Utilisation de nacelle
dangereux

Les risques liés aux écrans de


Intervention sur « chaudière »
visualisation

Utilisation d’appareil de levage Utilisation, exposition à des agents


(gerbeurs, potence, pont) et de cancérogènes, mutagènes,
manutention (transpalettes,…) toxiques pour la reproduction

Utilisation de chariot automoteur Les risques liés aux manutentions


et autorisation de conduite manuelles

100

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Réglementation formation
Circulaire DRT n°18/90 du 30 octobre 1990
Parmi ces travaux figurent ceux qui font l'objet d'une réglementation
particulière, ainsi :

 certains des travaux soumis à surveillance médicale renforcée

Réglementation  les travaux exposant à des substances dangereuses étiquetées ;

 les travaux pour lesquels une formation particulière est prévue par la
réglementation

 les postes de travail ayant été à l'origine d'un accident du travail ou d'une
maladie professionnelle, ou d'incidents répétés ;

 les postes et travaux issus de l'analyse des bilans d'hygiène et de


sécurité présentés chaque année au CHSCT

101

Réglementation formation
Liste des travaux interdits : Il ne peut être fait appel aux salariés des
entreprises de travail temporaire pour les travaux énumérés ci-dessous.
1 - Les travaux comportant l'exposition aux agents suivants

- fluor gazeux et acide fluorhydrique ;


- chlore gazeux, à l'exclusion des composés ;
- brome liquide ou gazeux, à l'exclusion des composés ;
- iode solide, vapeur, à l'exclusion des composés ;
Réglementation - phosphore, pentafluorure de phosphore, phosphure d'hydrogène (hydrogène phosphoré) ;
- arséniure d'hydrogène (hydrogène arsénié) ;
- sulfure de carbone ;
- oxychlorure de carbone ;
- dioxyde de manganèse (bioxyde de manganèse) ;
- dichlorure de mercure (bichlorure de mercure), oxycyanure de mercure et dérivés alkylés du
mercure ;
- béryllium et ses sels ;
- tétrachlorométhane (tétrachlorure de carbone) ;
- amines aromatiques suivantes : benzidine, ses homologues, ses sels et ses dérivés chlorés,
- 3,3'diméthoxybenzidine (dianisidine), 4-aminobiphényle (amino-4 diphényle) ;
- béta-naphtylamine, N,N-bis (2-chloroéthyl)-2-naphtylamine (chlornaphazine), o-toluidine ;
- chlorométhane (chlorure de méthyle) ;
- tétrachloroéthane.

102

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Réglementation formation
Liste des travaux interdits : Il ne peut être fait appel aux salariés
des entreprises de travail temporaire pour les travaux énumérés ci-
dessous.

2 - Les travaux suivants

Réglementation - les travaux exposant à l'inhalation des poussières de métaux durs ;


- métallurgie et fusion du cadmium ; travaux exposant aux composés minéraux
solubles du cadmium ;
- polymérisation du chlorure de vinyle ;
- activités de fabrication ou de transformation de matériaux contenant de l'amiante,
opérations d'entretien ou de maintenance sur les flocages ou calorifugeages
contenant de l'amiante, activités de confinement, de retrait de l'amiante ou de
démolition exposant aux poussières d'amiante ;
- fabrication de l'auramine et du magenta.

Un arrêté a complété cette liste notamment sur le travail sur et à proximité des
rayonnements ionisant

103

Réglementation formation
Au niveau des formations spécifiques

Conduite d’engin • Rayonnement ionisant


Habilitation électrique • Machines
Utilisation des produits • Montage échafaudage
Réglementation chimiques • Travail sur écran
Manutention manuelle • Conseiller à la Sécurité
Laser • Formation autres issus de
Bruit l’Arrêté Préfectorale :
Incendie – ESI
SST
CHSCT
Utilisation des EPI

104

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Réglementation :
Entreprises extérieures

Quels sont les différents


moyens de prévention?

Opérations de bâtiment
et de génie civil
Opérations d'entreprises
extérieures
(Code du travail –
Article R4512-6 à 12)

Opérations de chargement /
déchargement
(Code du travail –
Article R4515-4 à 11)

105

Réglementation
Entreprises extérieures
Etapes de la gestion de la sécurité lors d’opérations réalisées par des EE

Inspection préalable commune (R4512-2)

EU

Analyse Interférence non


de Activités, installations Pas de dispositions
risques matériels particulières

EE
oui

non Travaux non Accord sur


Réglementation Opération
Dangereux dispositions
400 h sur 12 mois
(R4512-7) (R4512-7) préventives

oui oui

Plan de prévention écrit


(R4512-7 et 8)
106

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Réglementation
Entreprises extérieures
La gestion de la prévention : les plans de prévention

Le COEUR du Plan de prévention :


Réglementation  Analyse des activités
 Identification des risques liés à la coactivité et
aux risques d’interférence
 Adoption de mesures de prévention et de
protection

107

Réglementation : Entreprises extérieures


Arrêté du 19 mars 1993 Travaux dangereux
1. Travaux exposant à des rayonnements ionisants.
2. Travaux exposant à des substances et préparations explosives, comburantes, extrêmement inflammables, facilement
inflammables, très toxiques, toxiques, nocives, cancérogènes, mutagènes, toxiques vis-à-vis de la reproduction, au sens de
l'article R. 231-51 du Code du travail.
3. Travaux exposant à des agents biologiques pathogènes.
4. Travaux effectués sur une installation classée faisant l'objet d'un plan d'opération interne en application de l'article 17 du
décret no 77-1133 du 21 septembre 1977 modifié.
5. Travaux de maintenance sur les équipements de travail, autres que les appareils et accessoires de levage, qui doivent faire
l'objet des vérifications périodiques prévues à l'article R. 233-11 du Code du travail, ainsi que les équipements suivants :
véhicules à benne basculante ou cabine basculante, machines à cylindre, machines présentant les risques définis aux
deuxième et troisième alinéas de l'article R. 233-29 du Code du travail.
6. Travaux de transformation au sens de la norme NF P82-212 sur les ascenseurs, monte-charge, escaliers mécaniques,
trottoirs roulants et installations de parcage automatique de voitures.
7. Travaux de maintenance sur installations à très haute ou très basse température.
8. Travaux comportant le recours à des ponts roulants ou des grues ou transstockeurs.
9. Travaux comportant le recours aux treuils et appareils assimilés mus à la main, installés temporairement au-dessus d'une
zone de travail ou de circulation.
10. Travaux exposant au contact avec des pièces nues sous tension supérieure à la TBT.
11. Travaux nécessitant l'utilisation d'équipements de travail auxquels est applicable l'article R. 233-9 du Code du travail.
12. Travaux du bâtiment et des travaux publics exposant les travailleurs à des risques de chute de hauteur de plus de 3
mètres, au sens de l'article 5 du décret no 65-48 du 8 janvier 1965.
13. Travaux exposant à un niveau d'exposition sonore quotidienne supérieure à 90 dB (A) ou à un niveau de pression
acoustique de crête supérieure à 140 dB.
14. Travaux exposant à des risques de noyade.
15. Travaux exposant à un risque d'ensevelissement.
16. Travaux de montage, démontage d'éléments préfabriqués lourds, visés à l'article 170 du décret n° 65-48 du 8 janvier
1965.
17. Travaux de démolition.
18. Travaux dans ou sur des cuves et accumulateurs de matière ou en atmosphère confinée.
19. Travaux en milieu hyperbare.
20. Travaux nécessitant l'utilisation d'un appareil à laser d'une classe supérieure à la classe 3 A 108
21. Travaux de soudage oxyacétylénique exigeant le recours à un « permis de feu ».
108

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Opérations de chargement / déchargement

Qu'est ce qu'une opération de chargement /


déchargement?

Activité concourant à la mise en place sur ou dans un engin


Réglementation
de transport routier, ou à l'enlèvement de celui-ci, de
produits, fonds et valeurs, matériels ou engins, déchets,
objets ou matériaux de quelque nature que ce soit.

Du dépotage de produits chimique, à l’enlèvement des


déchets en passant par le livreur de courrier…

109

Opérations de chargement / déchargement

Qu'est ce qu'un protocole de sécurité?

Document écrit entre EU et EE précisant:

Réglementation Les informations et indications utiles à l'évaluation des


risques de toute nature générés par l'opération

Les mesures de prévention et de sécurité qui doivent


être observées à chacune des phases de sa réalisation

110

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Opérations de chargement / déchargement

Informations et indications utiles à l'évaluation des risques :

Pour EU :
Les consignes de sécurité et particulièrement celles qui concernent
l'opération de chargement / déchargement
Lieu de livraison ou de prise en charge, modalités d'accès, de
Réglementation stationnement (plan et consignes de circulation)
Matériels et engins spécifiques utilisés pour le chargement /
déchargement
Moyens de secours en cas d'accident ou incident
Identité du responsable de l'EU (chef entreprise ou délégation
conforme)
Pour EE :
Caractéristiques, aménagements et équipements du véhicule
Nature, conditionnement de la marchandise
Précautions particulières (ex: TMD)

111

Opérations de chargement / déchargement

Echange préalable des informations entre les entreprises:

Distinction de 3 situations :

à chaque opération
Réglementation
pour les opérations à caractère répétitif = un seul
protocole, sans limite de durée (si aucun changement)

prestataire inconnu: échange d'informations sur le site


d'accueil avec des moyens tels que son accueil à l'entée
de l'établissement, la transmission des consignes, remise
des documents sur les risques, les quais de
déchargement…

112

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Chantiers clos et indépendant
10000hom.j et > 10 ent. Non 500 hom. /j ou Non
bâtiment ou 5 en génie civil ?
E > 20 hom. et Chantier > 30 j ouv ?

oui oui
Désignation Coordinateur Cat 1 Désignation Coordinateur Cat 2

CISSCT Déclaration préalable IT


oui Travaux à risques
Min 1 fois / trimestre
particuliers ?
Présidé par Coordinateur
Non
Désignation
Coordinateur
PGC-SPS Cat 2 ou 3
Règlement
Registre (OJ, PV, Travaux > 1 an
décisions) Archivés 5 ans oui
Ou
Affichages E > 50 hom. et > 10 j ouv. ?
Registres- PP-SPS par
journal entreprise
E : effectif à un moment donné
DIUO
Ouv : jours ouvrés

113

Chantiers clos et indépendant


Le coordonnateur

Les trois niveaux de compétence de coordonnateur en matière


de sécurité et de protection de la santé sont (C.Trav., art. R4532-23) :

1° Niveau 1 : aptitude à coordonner toutes opérations;

2° Niveau 2 : aptitude à coordonner les opérations de CATEGORIE


2 et 3

3° Niveau 3 : aptitude à coordonner les opérations CATEGORIE 3

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Chantiers clos et indépendant
Le coordonnateur-Compétences
Les compétences requises pour la phase de réalisation (Art. CdT
R4532-26) Attention des compétences spécifiques sont requises dans
les phases de conception (Art. CdT R4532-25 ) :

Est réputée compétente, pour exercer la fonction de coordonnateur durant la phase de


réalisation de l'ouvrage la personne physique qui justifie à la fois :

1° Soit d'une expérience professionnelle en matière de contrôle des travaux,


d'ordonnancement, de pilotage et de conduite des travaux ou de maîtrise de chantier
ou en tant que coordonnateur ou agent en matière de sécurité, d'une durée minimale de
cinq ans pour la compétence de niveaux 1 et 2 ou de trois ans pour la compétence de
niveau 3, soit d'un diplôme de niveau au moins égal à la licence en architecture ou dans
le domaine de la construction, du bâtiment et des travaux publics ou de la prévention
des risques professionnels, pour la compétence de niveau 3 ;

2° D'une formation spécifique de coordonnateur en matière de sécurité et de


protection de la santé adaptée, d'une part, à l'expérience professionnelle ou au diplôme
du candidat et, d'autre part, au niveau de compétence défini à l'article R. 4532-23. Cette
formation est actualisée tous les cinq ans, dans l'année civile qui suit l'échéance de la
dernière attestation de compétence prévue à l'article R. 4532-31.

Chantiers clos et indépendant


Le PGCSPS
Le maître d'ouvrage fait établir par le coordonnateur un PGCSPS (plan
général de coordination en matière de sécurité et de protection de la santé)

Quand ?
pour les chantiers soumis à la déclaration préalable
pour les chantiers nécessitant l'exécution des travaux inscrits sur
une liste de travaux comportant des risques particuliers

Le maître d'ouvrage mentionne dans les documents remis aux entreprises


que le chantier sera soumis à l'obligation du PGCSPS (C. trav., art. R4532-
42).

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Chantiers clos et indépendant
Le PGCSPS
Contenu du PGCSPS (C. Trav. art. R4532-44)

1°) Les renseignements d'ordre administratif intéressant le chantier, et notamment ceux


complétant la déclaration préalable ;
2°) Les mesures d'organisation générale du chantier arrêtées par le maître d'œuvre en
concertation avec le coordonnateur ;
3°) Les mesures de coordination prises par le coordonnateur ;
4°) Les suggestions découlant des interférences avec des activités d'exploitation sur le
site à l'intérieur ou à proximité duquel est implanté le chantier ;
5°) Les mesures générales prises pour assurer le maintien du chantier en bon ordre et
en état de salubrité satisfaisant ;
6°) Les renseignements pratiques propres au lieu de l'opération concernant les
secours et l'évacuation des personnels ainsi que les mesures communes
d'organisation prises en la matière ;
7°) Les modalités de coopération entre les entrepreneurs, employeurs ou travailleurs
indépendants.

Chantiers clos et indépendant


Le PPSPS- Champs d’application
Obligation d’établir un PPSPS (Plan particulier de sécurité et
protection de la santé)

L'entrepreneur doit remettre au maître d'ouvrage un PPSPS :

travaux effectués d’une durée > 1 an


ou travaux nécessitant, à un moment quelconque, plus de 50
salariés pendant plus de 10 jours ouvrés consécutifs
ou opération est soumise à l'obligation du PGCSS

Art. R4532-56.- L'entrepreneur tenu de remettre un plan


particulier de sécurité et de santé au coordonnateur ou au
maître d'ouvrage en application du premier alinéa de l'article
L. 4532-9 dispose de trente jours à compter de la réception
du contrat signé par le maître de l'ouvrage pour établir ce
plan.

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Chantiers clos et indépendant
Le PPSPS- Objectifs généraux

1°) Analyse les procédés de construction et d'exécution ainsi


que les modes opératoires retenus dès lors qu'ils ont une incidence
particulière sur la santé et la sécurité des travailleurs occupés sur le
chantier ;

2°) Définit les risques prévisibles liés :


aux modes opératoires,
aux matériels, dispositifs et installations mis en œuvre,
à l'utilisation de substances ou préparations,
aux déplacements du personnel,
à l'organisation du chantier

3°) Indique les mesures de protection collective ou, à défaut,


individuelle, adoptées pour parer à ces risques. Il précise également
les conditions dans lesquelles sont contrôlés l'application de ces
mesures et l'entretien des moyens matériels qui s'y rattachent.

Equipements de travail

Définition

Réglementation
« Machine : ensemble de pièces ou d’organes liés entre
eux dont au moins un est mobile et , le cas échéant,
d’actionneurs, de circuits, de commande et de
puissance réunis de façon solidaire en vue
d’application définie telle que notamment la
transformation, le traitement ou le conditionnement
de matériaux et le déplacement avec ou sans
changement de niveau »

120

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Equipements de travail
Directive 89-392
modifié par Dir. 91368 Décret n°92-765
Définition et champs
d’application des équipements

Décret n°92-766
Décret n°92-767
Procédure CE
Règles techniques

Réglementation
Auto certification
Un fabricant ou un importateur
déclare, sous sa responsabilité, Article R. 4312-1 du
que l’exemplaire est conforme CT
aux règles techniques qui sont
applicables Examen CE de Type
R. 4313-2, R. 4313-48, R. 4313-51 Un organisme habilité constate
et atteste qu’un modèle de
machine satisfait aux règles
Appareils de levage techniques le concernant

Ascenseurs R. 4313-2, R. 4313-20, R. 4313-49 Normes


Accessoires de levage Les PEMP > 3m
Ponts de véhicules

121

Equipements de travail
Respect des procédures de certification

 autocertification CE : par le fabricant ou l'importateur

 certification CE de type : par un organisme habilité d'un


modèle
Réglementation
 déclaration de conformité : remise au preneur par le
fabricant ou l'importateur ou le responsable de la mise sur le
marché

 marquage CE : marquage de conformité constitué par le


sigle CE, apposé de manière distincte, lisible et indélébile

 documentation technique : relative aux moyens mis en


œuvre pour assurer la conformité

122

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Equipements de travail

La protection individuelle est le dernier rempart


pour prévenir le risque

Réglementation Les EPI doivent être :

adaptés aux risques ;


mis à disposition des salariés ;
entretenus par l’employeur ;
portés obligatoirement par les salariés.

123

Travaux en Hauteur Points forts

Création d’une sous-section 6 dans le code du travail


« Mesures complémentaires relatives à l'exécution de travaux
Textes temporaires en hauteur et aux équipements de travail mis à
disposition et utilisés à cette fin »
Décret n° 2004-924 du 1er septembre 2004 relatif à
l'utilisation des équipements de travail mis à disposition Priorité au garde-corps
pour des travaux temporaires en hauteur
Précisions concernant l'utilisation des échelles,
Arrêté du 21 décembre 2004 relatif aux vérifications des
escabeaux et marchepieds
échafaudages
Utilisation d’échafaudages

Champs d’application Utilisation de cordages


Décret du 1/09/04 : travaux temporaires en hauteur
Vérification des échafaudages
Vérification des échafaudages : tous les échafaudages
Des noms aux différents examens (un examen d’adéquation,
Définition « échafaudage » : équipement de travail, un examen de montagne et d’installation, un examen de l’état
composé d’éléments montés de manière temporaire en de conservation)
vue de constituer des postes de travail en hauteur et Les différentes vérifications : vérification avant mise ou
permettant l’accès à ces postes ainsi que l’acheminement remise en service, vérification journalière, Vérification
des produits et matériaux nécessaires à la réalisation des trimestrielle, vérification par un organisme agréé (sur demande
travaux. de l’inspection du travail)
Ajout des vérifications journalières (+ traçabilité des actions
correctives en découlant)
Échéances Précision du contenu des examens de conservation
Précision des modalités de vérifications des échafaudages
 Application : Immédiat (préparation des vérifications)
Description des situations de « remise en service d’un
échaudage »
124
N° 884042 124

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Evolution de l'étiquetage

Réglementation

ATTENTION DOUBLE ETIQUETAGE INTERDIT


Système préexistant :
valable jusqu’au 1er décembre 2012 Nouveau système – règlement CLP :
si dérogation (pour les substances) Obligatoire à partir du 1er décembre 2012
Société CHEMSO
Société CHEMSO
2, rue des molécules
2, rue des molécules
75000 PARIS
75000 PARIS
01 75 75 75 75
n 01 75 75 75 75
Xn - nocif F – Facilement
Inflammable
ATTENTION
SOLVAX SOLVAX
R20 – Nocif par inhalation Nocif par inhalation
R11 – Facilement inflammable Liquides et vapeurs facilement inflammable
S16 – Conserver à l’écart de toute flammes Conserver à l’écart de toute flammes ou
ou sources d’étincelles – ne pas fumer sources d’étincelles – ne pas fumer
S37/39 – Porter des gants appropriés et un Porter des gants appropriés et un appareil
appareil de protection des yeux/du visage de protection des yeux/du visage

125

Les nouveaux pictogrammes

Peuvent Peuvent Peuvent Gaz sous pression


exploser s’enflammer provoquer ou (comprimés,
Réglementation aggraver un dissous…)
incendie

Causent nausée, Irritations,


Corrosifs C.M.R. Dangereux pour
maux de tête, perte allergies,
allergies l’environnement
de connaissance, somnolence et
respiratoires… aquatique
mort vertiges

126

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Prévention du risque chimique
Points forts
Evaluation du risque chimique (lien avec le DU)

Synoptique de Prévention du risque chimique (principe d’action à la source)

Renforcement de l’information (appropriée et actualisée) des travailleurs exposés


Textes
Formation des salariés
Décret n°2003-1254 Vérification périodique et entretien des protections collectives
du 23 décembre 2003,
Prévention du risque Entretien des vêtements de travail et EPI
chimique
Mesures d’hygiène (interdiction de manger, boire, fumer dans les zones concernées)

Mesures de concentrations et procédures en cas de dépassement - VLEP réglementaire


et indicative (voir arrêté du 30/06/2004)

Limitation des accès aux zones concernées

Système d’alarme et évacuation du personnel (procédure écrite, réalisation de tests)

Notice de sécurité à chaque poste de travail concerné

Obligation de tenir à jour une liste des personnes exposées et une fiche d’exposition
individuelle (pour les agents T+, T, Xn, C, Xi, sensibilisants, CMR) => inclus dans la fiche d’exposition « pénibilité »

Examen médical préalable et actualisation la fiche d’aptitude

Rôle du médecin du travail (examens, collaboration avec l’employeur, information du salarié exposé, suivi d’un
dossier médical)

127
N° 884042 Délivrance de la fiche d’exposition dès le départ du salarié exposé 127

La réglementation ICPE

Qu’est ce qu’une ICPE?


Article L511-1 du code de l’environnement (janv. 2011)
« Sont soumis aux dispositions du présent titre les usines,
Réglementation ateliers, dépôts, chantiers et, d'une manière générale, les
installations exploitées ou détenues par toute personne
physique ou morale, publique ou privée, qui peuvent
présenter des dangers ou des inconvénients soit pour la
commodité du voisinage, soit pour la santé, la sécurité, la
salubrité publiques, soit pour l'agriculture, soit pour la
protection de la nature, de l'environnement et des
paysages, soit pour l'utilisation rationnelle de l'énergie,
soit pour la conservation des sites et des monuments
ainsi que des éléments du patrimoine archéologique. »

128

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La réglementation ICPE

Le classement des ICPE

Activité
Réglementation
Seuil
Rubrique de la
De
nomenclature
Classement

Substance

129

La réglementation ICPE
• Niveau 1 : Aucune déclaration à la
DREAL  Non classé

• Niveau 2 : Soumis à Déclaration


Et Soumis à déclaration avec contrôle

Réglementation • Niveau Intermédiaire : Enregistrement

• Niveau 3 : Soumis à Autorisation


– Niveau 3.1 Autorisation « classique »

– Niveau 3.2 Autorisation Seveso


« Seuil bas »

• Niveau 4 : Seveso « Seuil haut »

130

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La réglementation ICPE
Les différentes catégories de la nomenclature
des ICPE
Relatif aux substances
Exemple : Remplissage aérosols inflammable catégorie 1 ou 2
Réglementation
1421 : de 0 à 1000 unités/jour NC
sup. à 1000 unités/jour Autorisation

Exemple : Stockage/emploi de solides inflammables.


1450: > 50 Kg < 1tonne Déclaration
sup. ou égale 1tonne Autorisation

131

La réglementation ICPE
Les différentes catégories de la nomenclature
des ICPE
Puissance des installations
Exemple : combustion
Réglementation 2910 : de 2 à 20 MW Déclaration C
sup. à 20 MW Autorisation
Exemple : fabrication chaussures, maroquinerie
2360: de 40 à 200 kW Déclaration
sup. 200 kW Autorisation
Exemple : Refroidissement évaporatif
2921: moins de 3000 kW Déclaration C
sup. à 3000 kW Enregistrement

132

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La réglementation ICPE
Activité IED (Industrial Emission Directive) : prévention
de la pollution de l’air, l’eau, les sols.

exemple: combustion de combustibles.

Réglementation 3110 : Installation puissance thermique nominale


totale égale ou supérieur à 50 MW Autorisation

exemple: Raffinage de pétrole ou de gaz.


3120 : Autorisation

133

La réglementation ICPE
Substances SEVESO 3

exemple: Méthanol (Numéro CAS 67-56-1)


4722 : quantité présente dans l’installation
Sup ou égale à 500 tonnes Autorisation
Réglementation
Sup ou égal à 50 tonnes <500 t Déclaration

134

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La réglementation ICPE
Déclaration Autorisation

Dépôt d'un dossier Dépôt d'un dossier de demande


de déclaration d'autorisation d'exploiter
(Étude de danger et Étude d’impact)

Réglementation Transmission au Préfet


3 exemplaires Transmission au Préfet 7 ex.
Enquête publique
Examen du dossier par la DREAL
CODERST

Arrêté type Arrêté d'autorisation


Prescriptions générales Prescriptions particulières

135

La réglementation Environnement
Plans
PRQA (plan régional pour la
Lois sur l’air Qualité de l’Air)
Décret n°98-362 du 6 mai
Loi n°96-1236, du 30 1998, relatif aux plans
décembre 1996, sur l'air et régionaux pour la qualité de l'air Dispositif de traitement des effluents permettant de
l'utilisation rationnelle de Prescriptions des Zones respecter les valeurs limites
l'énergie (dite Loi LAURE) spéciales ( qui tendent à être
remplacer par les Plans de Respect des seuils de l'arrêté préfectoral
Protection de l’Atmosphère) Mesures des différents paramètres des effluents
Décret n°2001-449 du 25 mai
2001 (plans de protection de Hauteur des cheminées
l’atmosphère)
interdiction d‘émettre dans l'atmosphère des
fumées, poussières ... susceptibles d'incommoder
le voisinage, de nuire à la santé ou à la sécurité
Loi n° 76-663 publique
du 19 juillet 1976 Arrêté « type »
Réglementation relative aux ICPE Captation à la source et canalisation des fumées,
poussières,…

Mise en oeuvre de mesures de précautions pour


AIR limiter les émissions diffuses de poussières lors
des chargement et déchargement ou du transfert
de produit.

Substance appauvrissant
la couche d’ozone - Interdiction de dégazage
Règlement (CE) n° 2037/2000
du 29 juin 2002 Entretien réalisé par des personnes qualifiées (société
Décret 7 mai 2007 sur les enregistrée en préfecture)
frigorigènes utilisés dans les
équipements frigorifiques et Contrôle annuel d’étanchéité
climatiques.
Législations Mise en œuvre des fiches d’intervention
spécifiques selon les Récupération et élimination en centre spécialisé des
polluants, impacts ou fluides usagés
installations. Installations de combustion
- chaudières Utilisation de fluide autorisé

136

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La réglementation Environnement
Loi n°75-633 du 15 juillet 1975
modifiée par la loi 92-646 du 13
juillet 92 relative à l'élimination
des déchets et à la récupération
des matériaux

Code de
DECHETS l’environnement

Réglementation
Loi n° 76-663 du 19 juillet 1976
relative aux ICPE

Textes spécifiques selon les


déchets

137

LES DECHETS

Les déchets non dangereux

Les DND comprennent les déchets des


activités de toute nature, dès lors qu’ils ne
sont ni inertes, ni dangereux.
Déchets Inertes
Exemples : verre, métaux, plastiques,
papiers, carton, textile, bois, caoutchouc, Ils ne brûlent pas, ne se
matériaux composites, … décomposent pas; ils n’ont
aucune réaction physico-
chimique sur l’environnement.

Déchets Dangereux

Ils présentent des propriétés dangereuses pour l'homme et


son environnement : ce sont des déchets toxiques, nocifs,
corrosifs, inflammables ou explosibles, ainsi que des
déchets polluants.

Exemples : solvants, bains d’acide, peintures, piles


contenant du mercure, accumulateurs au plomb, tubes
fluorescents contenant du mercure…

138
N° 884042 138

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La réglementation Environnement
Tenue d’un registre pour les
déchets dangereux
Décret du 30 mai 2005 Fiche d’identification des déchets
Décret n°2002-540 du 18 avril 2002, relatif à la

DECHETS
classification des déchets Mise en œuvre des BSDD
Transparence – Décret n°98-679 du 30 juillet 1998
Conformité du relatif au transport par route, au négoce et au courtage de Déclarations périodiques aux
déchets administrations
circuit Arrêté du 2 février 1998 – Législation ICPE
d’élimination Preuves de la conformité du circuit
d’élimination (collecteur,
destinataire)
Code de l’environnement
Déchets
Décret n°96-1009 du 18 novembre 1996 relatif aux plans Élimination dans des installations
dangereux d’élimination des déchets industriels spéciaux + PREDIRA
spécialisées
Non mélange avec des déchets non
Réglementation Code de l'environnement
dangereux
Décret n°96-1008 relatifs aux Plans d’élimination des
déchets ménagers et assimilés Suivi et traçabilité et collecte
Déchets non Plan départemental d'Elimination (arrêté Préfectoral du 16 sélective
dangereux et octobre 1998)
déchets Décret n°94-609 du 13 juillet 1994 relative à l'élimination
d’emballage - des déchets et à la récupération des matériaux et relatif,
Valorisation des déchets
notamment, aux déchets d'emballage dont les détenteurs ne
Obligation de sont pas les ménages d’emballage
valorisation Non mélange des déchets
Décret n°79-981, du 21 novembre 1979, portant valorisables
réglementation de la récupération des huiles usagées et Valorisation maximum des DND
Arrêté du 28 janvier 1999
Décret n°99-374 du 12 mai 1999, relatif à la mise sur le
marché des piles et accumulateurs et à leur élimination
Décret n°2002-1563 du 24 décembre 2002, relatif à
l'élimination des pneumatiques usagés et
Obligation de valorisation
Réglementations Arrêté du 8 décembre 2003 (pneumatiques, D3E)
spécifiques pour Décret du 20 juillet 2005 relatif à la composition des
équipements électriques et électroniques et l'élimination des Éliminer les déchets selon des
certains déchets
déchets issus de ces équipements modalités précises (ramasseurs
agréés, prestataires agréés,…)

139

La réglementation Environnement
Loi n°92-3 du 3 janvier
1992 dite « Loi sur l'eau »
Décret n°93-743 du 29 mars 1993
(nomenclature eau)
Décret n°93-742 du 29 mars 1993
(procédures d'autorisation et de déclaration)

Législation ICPE
Réglementation Eau Loi n° 76-663 du 19 juillet 1976
relative aux ICPE
Décret du 7 juillet 1992 (Nomenclature
ICPE)
Décret n° 77-1133 du 21 septembre
1977 pris pour l'application de la loi n°
76-663 du 19 juillet 1976 relative aux
installations classées pour la protection
de l'environnement

Code de la Santé publique


Règlement Sanitaire Départemental

140

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Les eaux pluviales

Parmi les eaux pluviales, il faut distinguer :


- les eaux pluviales non souillées (eaux de ruissellement des toitures, qui ne sont pas souillées et
qui peuvent être rejetées dans le milieu naturel soit directement, soit par l'intermédiaire du réseau
pluvial de la collectivité)
-les eaux de ruissellement sur les parkings et les zones de stockage extérieures qui peuvent être
souillées et qui sont, à ce titre, assimilées à des eaux industrielles. Les eaux pluviales souillées ne
doivent pas être mélangées aux eaux pluviales non souillées et doivent être raccordées à un
séparateur à hydrocarbures si elles ruissellent sur des surfaces chargées en hydrocarbures.

Les eaux industrielles

Exemple : Garage Auto. Les eaux dites "industrielles" rassemblent les


eaux des installations de lavage et les rejets du garage. Elles peuvent
contenir des substances dangereuses telles que des hydrocarbures,
des détergents, des huiles, des lubrifiants, … .

Les eaux domestiques

Les eaux domestiques


correspondent aux eaux usées
issues des sanitaires et lavabos.

141

Qu’est ce qu’un réseau séparatif ?

Réseau
Eaux pluviales non souillées collectif (Eaux
pluviales de
la Ville)

Eaux sanitaires, eaux vannes

Réseau
Eaux pluviales souillées collectif
d’eaux usées

Pré traitement
Réseau
spécifique
Eaux « dites industrielles » (eaux de
lavage,…)

Réseau entreprise
142
N° 884042 142

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La réglementation Environnement
Résistance au feu des
murs
Moyens d’extinction
Loi n° 76-663
du 19 juillet 1976 Arrêté « type » Rétention des eaux
relative aux ICPE d’extinction
Mise à la terre des
installations
Capteurs
etc
Risques
Industriels
Réglementation
Incendie Zonage ATEX

Explosion Mise en conformité


Réglementation ATEX technique et
organisationnelle

Moyens incendie
Réglementation Organisation incendie
Code du travail incendie
Exercice et formation du
personnel

Réglementation sur les Vérification périodiques


appareils à pression
Epreuve et requalification

143

La réglementation Environnement

Stockage sous rétention

Loi n° 76-663
Arrêté « type »
du 19 juillet 1976
relative aux ICPE

Réglementation Prévention des risques de


Code de dissémination de produit
l’environnement dangereux dans
Produits l’environnement
dangereux

Suivi des FDS


Notice de sécurité
Code du travail
Évaluation des risques
Procédure d’urgence

144

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Piloter la
réglementation
• Évaluation de la conformité
Missions du
responsable HSE
• Veille réglementaire

145

Piloter la réglementation
LES ETAPES COMMENT FAIRE ?

• Ressources humaines : expert interne, expert


Identification des externe
textes réglementaires applicables • Documentation juridique : Codes, CD Rom de
aux activités + autres exigences veille réglementaire

• En « décortiquant » les exigences de chaque


Identification des exigences texte applicable
applicables aux activités • Regrouper les textes par thème (Bruit,
Produits chimiques, Formations obligatoires,
Vérifications périodiques obligatoires…)

Evaluation de la conformité aux • Rencontre avec les experts internes (resp.


Missions du exigences applicables maintenance, formation, sécurité…)
responsable HSE • Remplissage d’une matrice de conformité

• Chaque non-conformité est identifiée et une


Planifier la mise en conformité ou des actions sont planifiées pour la lever

146

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Piloter la réglementation

Missions du
responsable HSE

147

Missions HSE

Rôles et missions
du responsable
Missions du
responsable HSE HSE

148

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Les acteurs en relation
avec moi Les instances administratives

Les prestataires extérieurs


Médecin du travail

Experts, formateurs
Resp HSE CARSAT

Inspection du Travail
Organismes de contrôle

DREAL
Clients

Entreprises extérieures

Les acteurs de votre entreprise

Fournisseurs

Missions du Ressources humaines Compta


Qualité
responsable HSE
Direction Salariés
Achat

CHSCT et DP Chefs de service Maintenance

Production

149

Les axes des fonctions HSE


Effectuer la liaison
entre les acteurs Sensibiliser
Former

Contrôler

7 axes Amélioration
continue

Missions du Effectuer des actions Organiser et Informer


responsable HSE de suivi et de veille
Analyser
(AT, équipements, etc.)

150

Être responsable HSE EFE / AQSE Conseil Formation © 2017 / G. BARDIN 75


5. Organiser la prévention dans l’entreprise

Identifier l’ensembles des missions SST


et les attribuer clairement aux acteurs

Étape fondamentale !

Ici se joue le déploiement efficace du SMSST dans toute


l’organisation. Les missions SST ne doivent pas toutes reposer
sur les chargés de sécurité. Responsabilisation des différents
acteurs

Outils : identification des missions, description de poste

151

Matrice Qui fait Quoi

+
Inscrire les
missions
dans les
descriptions
de postes
des
personnes
concernées

152

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Maintenance

de direction
Assistante
Animateur
Directeur

sécurité
d'atelier
SECURITE

Resp

Chef
Définir une Politique, des objectifs sécurité - Bâtir et suivre un programme Santé et Sécurité V R
Organiser la sécurité – rédiger les fiches missions (rôle des services, implication de la ligne
V R
hiérarchique…)
ORGANISATION
PLANIFICATION Évaluer les risques et suivre le Document Unique V V V R
Piloter sa conformité réglementaire et organiser la veille réglementaire R
Assurer une veille technologique R
Animer le CHSCT, informer et consulter le personnel R R
Impliquer le personnel - Communiquer (promotion de la Prévention,…) R
Organiser les formations sécurité – gérer les habilitations R R
FORMATION
INFORMATION Accueillir les nouveaux R R R

Qui fait CONSULTATION


COMMUNICATION Former et donner les instructions (consignes sécurité, fiches de poste, règles, procédures
terrain)
V V V R

quoi en S'assurer du respect des règles et consignes (port des EPI,…)


Traiter les suggestions du personnel (prise en compte des demandes)
R R R
R

sécurité ? ACHAT
Gérer les interventions des entreprises extérieures
Acheter les équipements de travail (conformément à la Législation du travail), organiser la
R

CONCEPTION R R
procédure de réception machine
ENTREPRISES
EXTERIEURES Intégrer la sécurité à la conception des lieux de travail R
Acheter les produits dangereux R R
Gérer administrativement les accidents et maladies Professionnelles R
AT / MP Organiser la surveillance médicale et gérer les relations avec la médecine du travail R
SURVEILLANCE
MEDICALE Analyser les accidents, incidents (enquête)
Organiser la conduite à tenir en cas d'accident (consigne accident) V R
Mettre en conformité les installations (réalisation technique de mise en conformité) R
Gérer les EPI (achat, distribution, stock) R
TECHNIQUE
Signaler les risques et lieux de travail R R R
Organiser les contrôles et vérifications périodiques R R
Gérer le Risque chimique : suivi des produits dangereux, inventaire, information du
R
personnel, gestion du stockage
MAÎTRISE DES
Gérer le risque incendie : plan d'évacuation, localisation extincteurs,… R
V : valider RISQUES
R : réaliser Organiser et sécuriser les déplacements et circulations des engins et personnes : ordre et
R R R
rangement, balisage,…
153
N° 884042 INSPECTION Organiser et réaliser les inspections et audits R
CONTRÔLE Assurer les relations avec les administrations (tenue des registres obligatoires,…) R

Le phénomène
Accident
Missions du
responsable HSE

154

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Analyse des accidents et des incidents

Pourquoi faire
• Pour supprimer les causes des AT
• Pour répondre à la réglementation
• Pour communiquer et réduire l’impact psychologique d’un AT

Comment faire ?
Différentes méthodes existent :
Missions du
responsable HSE • Recueil des faits : QQOQCP, ITMAMI, ISHIKAWA
• Pour l’analyse : arbre des causes…

155

Analyse des accidents et des incidents


Accident mortel
Pyramide 1
de Byrd Accidents graves
50

Accidents avec arrêt


500

2500 Accidents sans arrêt

Actions et situations
Missions du 5000 dangereuses
responsable HSE

!!!! C’est là que ça se passe !!!


Participer, Encourager, féliciter les remontées d’informations

156

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Comportements sécurité

Sécurité : agir sur les


comportements

Comportements
HSE

157

Principes de compréhension de l’accident

Dynamique de rupture d’objectif

1er rupture
Objectif initial: tâche
opérationnelle prévue et définie
2er rupture
Objectif 2: tâche opérationnelle
initiale légèrement modifiée
3er rupture
Objectif 3: tâche opérationnelle
modifiée encore légèrement
modifiée
…et ainsi de suite

DANS 80% DES CAS, UN ACCIDENT


SURVENANT APRES LA 3ème RUPTURE EST
UN ACCIDENT GRAVE !

158

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Principes de compréhension de l’accident
Syndrome de la grenouille

Jours après jours, l’habitude de


travailler avec des ruptures….

…fait perdre peu à peu


les repères des bonnes
pratiques….

…jusqu’à ne plus
avoir du tout
conscience des
dangers.

159

Connaissance du risque
Conscience de la prise de risque Citez les différentes causes
OUI d’une « Prise de risque ».
Existence d’une règle La non application
OUI
d’une règle : Pourquoi ?
NON Connaissance de la règle

Problème OUI
d’analyse, de
communication, NON
NON Règle « adaptée » (collectivement
formation ou Hypothèse forte : la
information ? acceptée)
règle en question est
OUI applicable.
Problème de planification, Problème
formalisation, organisation? d’information
NON
Règle Collectivement respectée
Problème d’autonomie ou
jugement en matière de
sécurité ? Dérive collective
OUI
Risque sous estimé ? NON
Problème d’analyse (la règle Rentabilité de la règle jugée négative
n’est pas bonne) ? (rapport contraintes / gain)? Problème individuel de
Problème de communication ? comportement sécurité ?
Problème de surveillance ?
Problème d’implication ou Défaut de surveillance ?
Problème de culture prévention (problème
consultation du personnel? au niveau du comportement collectif) ? Défaut dans le cursus
La règle est jugée inutile. 160
individuel de formation?
N° 884042 Problème des règles « parallèles » créées
sur le terrain ( notamment par la routine)

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Agir sur le comportement
Ce que la personne fait
réellement

Incitant la personne
à agir
Comportement
Antécédents

Modèle ACC
Ce qui se passe après
l’action (gain –sanction)

Conséquences

161

LES CONSEQUENCES
D’UN COMPORTEMENT
PEUVENT ETRE…

Probabilité Gain

CERTAINES POSITIVES
Temps
INCERTAINES NEGATIVES
IMMEDIATES

FUTURES

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POSITIVE IMMEDIATE CERTAINE

NEGATIVE IMMEDIATE CERTAINE

POSITIVE IMMEDIATE INCERTAINE


comportement sûr

POSITIVE FUTURE CERTAINE


Adoption d’un

NEGATIVE IMMEDIATE INCERTAINE

NEGATIVE FUTURE CERTAINE

POSITIVE FUTURE INCERTAINE

NEGATIVE FUTURE INCERTAINE

Comprendre les comportements vis-à-


vis de la sécurité
Antécédents Conséquences

1. Blâme, sanction Incertain Futur -


1. Non disponible
2. Pression des pairs Incertain Futur -
Ne porte pas ses lunettes de sécurité

2. Blessure
3. Trop pressé
4. Moment du jour 3. Temps gagné Certain Immédiat +
5. Exemple reçu
6. Peu de formation 4. Confort Certain Immédiat +
7. Peu ou pas de conscience du
5. Production accrue Certain Immédiat +
risque
COMPORTEMENT:

8. Personne ne le fait
9. Confiance en soi 6. Approbation Certain Immédiat +
des collègues
10. Rayée, sale
7. Sentiment
11. Pression de la production Certain Immédiat +
d’efficacité
8. Bonne vision Certain Immédiat +

164

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Les systèmes de
management
HSE
Systèmes de
management
HSE

165

Les systèmes de management HSE

Pour améliorer les performances


santé sécurité environnement de
l’entreprise

Systèmes de
management
HSE

166

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Les systèmes
de management HSE
Des modèles de management de la prévention fondés sur le principe bien
connu du PDCA

1 2
PLANIFIER FAIRE

4 3
REAGIR VERIFIER

Systèmes de
management
HSE

167

Les systèmes
de management HSE
Stades de
maturité
Mode d’action : Déploiement de la
Mode d’action : assurer de façon politique
respecter les souvent centralisée
Responsabilisation
principales les actions SST du mangement
obligations légales essentielles
Performances SST

Motivation des
collaborateurs
Management santé
Gestion de la santé
Réglementation -
code du travail

- sécurité

sécurité

Systèmes de
management Temps
HSE

168

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Les systèmes de management HSE
Candidature auprès d’un organisme certificateur
Le processus de
certification
Etude de la candidature – proposition de contrat
Manuel
Procédures Revue documentaire
enregistrements Rapport
Audit sur le site
d’audit
Rapport d’audit Actions correctives si remarques ou NC
Levée
Audit complémentaire si nécessaire
des NC
Levée des NC et
preuves Décision de certification par l’organisme

Systèmes de
Audit de suivi N+1
management
HSE 3 ans
Audit de suivi N+2

Audit de renouvellement du certificat 169


N° 884042 169

Les systèmes de management


HSE

OHSAS 18001
V 2007
Occupational Health and
Systèmes de Safety Assessment System
management
HSE

170

Être responsable HSE EFE / AQSE Conseil Formation © 2017 / G. BARDIN 85


OHSAS 18001 : champs d’application

Quel est le champ d’application de la santé et la sécurité


au travail ?

Eliminer ou réduire au minimum les


risques pour le personnel et les autres
parties intéressées qui pourraient être
exposés à des risques pour la santé et
la sécurité au travail liés aux activités de
l’organisme
OHSAS 18 001

Systèmes de
Exclusion du champ : sécurité informatique (virus), confidentialité des données,
management
HSE mesures prises contre le vol…

171

L’architecture des systèmes HSE


Planifier
Réagir AMELIORATION
4.1 Exigences générales
CONTINUE
4.2 Politique santé-sécurité au
travail, environnement
4.6 Revue de direction

4.3 Planification
4.3.1 Évaluation des risques, analyse
environnementale
Vérifier 4.3.2 Exigences légales et autres
4.3.3 Objectifs et programmes
4.5 Vérification
4.5.1 Mesure et surveillance de performance
4.5.2 Evaluation de conformité
4.5.3 Recherche d’incidents, non-conformité, Faire
actions correctives et préventives
4.5.4 Maîtrise des enregistrements 4.4 Mise en œuvre et fonctionnement
4.5.5 Audit interne 4.4.1 Ressources, rôles, responsabilités, obligations
de rendre compte et autorités
Systèmes de 4.4.2 Compétence, formation e sensibilisation
4.4.3 Communication, participation et consultation
management 4.4.4 Documentation
HSE 4.4.5 Contrôle des documents
4.4.6 Contrôle des opérations, Maîtrise opérationnelle
4.4.7 Prévention des situations d’urgence et capacité
à réagir

172
N° 884042 172

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Le point de départ des
systèmes
Programme(s) de
management

Politique, objectifs

Identification des
Identification des dangers et
exigences légales
des activités polluantes,
SST et environnement
évaluation des risques et des
et autres
impacts

173
N° 884042 173

Les « piliers » du système

Politique
Engagement
Objectif / Programmes /
Plan de progrès

SMSST

RISQUES EXIGENCES
(ex : DUER) Légales et
autres

174

Être responsable HSE EFE / AQSE Conseil Formation © 2017 / G. BARDIN 87


4.3.1 Identification des dangers, évaluation des
risques et mesures de contrôle

L'organisme doit établir, mettre en oeuvre et Les activités des sous traitants et
tenir à jour des procédures pour identifier les des visiteurs doivent être prises en
dangers, évaluer les risques, et mettre en compte.
oeuvre les mesures de contrôle nécessaires.

Les procédures d'identification des dangers


et d'évaluation des risques doivent prendre
en compte : Le comportements et les
a) les activités de routine et les activités compétences doivent être prises en
ponctuelles ; compte. Cela peut se faire dans la
cotation des risques; on peut
b) les activités de toutes les personnes ayant
imaginer une prise en compte
accès au lieu de travail (y compris les sous- également dans les principes
traitants et visiteurs) ; d’analyse : par exemple, des
c) le comportement, les compétences et protections peuvent être shuntées
autres facteurs humains ; par les opérateurs..
d) les dangers identifiés, ayant une origine
extérieure au lieu de travail, susceptibles
d'avoir un impact négatif sur la santé et la Il s’agit des risques d’interférences
sécurité des personnes sous le contrôle de avec d’autres postes de travail ou co-
Systèmes de l'organisme sur le lieu de travail ; activités avec les sociétés
management extérieures intervenantes.
HSE

175

4.3.1 Identification des dangers, évaluation des


risques et mesures de contrôle

e) les dangers créés dans le voisinage du lieu


de travail par des activités professionnelles
sous le contrôle de l'organisme ;

NOTE 1 Il peut être plus approprié pour de tels dangers d'être


pris en compte comme un aspect environnemental.

f) les infrastructures, équipements et matériaux


sur le lieu de travail, qu'ils soient fournis par Il faut avoir une vision large des
l'organisme ou d'autres ; risques, en tenant compte des
risques industriels (effet domino par
exemple). Ces risques peuvent être
pris en compte avec l’ISO14001
(notamment dans la description du
milieu - § 4.3.1 de la Nome
ISO14001)
« ou d’autres »
On doit prendre en compte les
Systèmes de infrastructures et équipements des
management sous traitants, propriétaires ou
locataires ou dans la cadre de la
HSE location de matériel

176

Être responsable HSE EFE / AQSE Conseil Formation © 2017 / G. BARDIN 88


4.3.1 Identification des dangers, évaluation des
risques et mesures de contrôle

Les obligations légales doivent être


prise en compte, dans la cotation
g) les modifications ou modifications des risques ou leur description, par
proposées apportées à l'organisme, ses exemples.
activités, ou matériaux ;

h) les modifications apportées au système


de management de la SST, y compris les
modifications temporaires, et leurs impacts
sur les opérations, processus et activités ;

i) toute obligation légale applicable se L’analyse des risques doit


rapportant à l'évaluation des risques et à la s’articuler au processus
mise en oeuvre des contrôles nécessaires conception.
(voir également la NOTE au point 3.12) ;

j) la conception d'espaces de travail,


processus, installations,
machinerie/équipement, procédures
Systèmes de d'exploitation et organisation de travail, y
management compris leur adaptation aux compétences
HSE humaines.

177

4.3.1 Identification des dangers, évaluation des


risques et mesures de contrôle

La méthodologie de l'organisme pour La distinction danger et risque est


identifier les dangers et évaluer les risques fondamentale; les deux
doit : composantes doivent apparaître
dans les enregistrements.
a) être définie en tenant compte de son
champ d'application, de sa nature et du
temps nécessaire pour lui assurer un
fonctionnement proactif plutôt que réactif ;
et
b) permettre l'identification, la hiérarchisation
et la documentation des risques, ainsi que
l'application des mesures de contrôle, selon
les besoins.

Pour la gestion des modifications, l'organisme Avant tout projet de


doit identifier les dangers pour la SST et les modification, une analyse des
risques pour la SST liés à ces modifications au risques et des dangers doivent
Systèmes de sein de l'organisme, du système de être réalisée.
management de la SST, ou de ses activités,
management avant d'introduire de telles modifications.
HSE

178

Être responsable HSE EFE / AQSE Conseil Formation © 2017 / G. BARDIN 89


4.3.1 Identification des dangers, évaluation des
risques et mesures de contrôle

L'organisme doit veiller à ce que les résultats de ces


évaluations soient pris en compte lors de la détermination La Norme rappelle
l’application des principes
des mesures de contrôle.
généraux de prévention
Lors de la détermination des mesures de contrôle, ou s'il (article L 230-2 du code du
est envisagé de modifier les mesures de contrôle travail).
existantes, il faut veiller à réduire les risques selon la
hiérarchie suivante : Il est conseillé de
a) élimination ; documenter les analyses
prouvant l’application des
b) substitution ;
principes généraux de
c) contrôles d'ingénierie ; prévention (étude de
d) signalisation/avertissements et/ou contrôles substitution de produit, par
administratifs ; exemple).
e) équipement de protection individuelle.
L’évaluation des risques
L'organisme doit documenter et tenir à jour les résultats de doit être formalisée (lien
l'identification des dangers, de l'évaluation des risques et avec le Document Unique)
des mesures de contrôle établies.

L'organisme doit veiller à ce que les risques pour la SST et Il est conseiller de décrire dans
les mesures de contrôle établies soient pris en compte une instruction ou guide
Systèmes de dans l'établissement, la mise en oeuvre et la tenue à jour
détaillé, l’ensemble des
principes, critères et éléments
management de son système de management de la SST. pris en compte, en prouvant la
HSE conformité au § 4.3.1.

179

Le référentiel ISO 14 001

Systèmes de
management
HSE

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Le référentiel ISO 14 001
rejets à l’atmosphère

odeurs
Air -
Intégration/ recyclage COV bruit
Paysage interne MP, produits
intermédiaires,
additifs
produits

Prélèvement Sol/sous-sol
d’eau déchets
énergie
rejets aqueux

Systèmes de faune
management
HSE
flore

Le référentiel ISO 14 001- principes


 Nécessite l’engagement de la direction au plus haut niveau
 N’établit pas d’exigences en terme de performance environnementale
 Nécessite l’engagement de se conformer à la réglementation
 Nécessite la mise en œuvre du principe d’amélioration continue (la
Systèmes de structure repose sur le cycle du PDCA, appelée également la roue de
management DEMING)
HSE  Implique la prévention des pollutions, l’analyse des opportunités, des
risques. Approche SWOT.
 La norme dans sa version 2015 à une structure HLS harmonisée avec la
norme ISO 9001 V2015 pour faciliter l’intégration des systèmes.
 Ajout dans la version 2015 des parties concernées, ce qui oblige
l’organisme à définir tous les organismes externes ayant un impact sur
son système de management de l’environnement.
 La norme facilite donc l’intégration des systèmes  renforcement du
principe de systèmes de management intégrés (SMI).

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Le référentiel ISO 14 001- Le système.
Politique
Engagement
Objectif / Programmes /
Plan de progrès

SME

Systèmes de
management ASPECTS
HSE EXIGENCES
ENVIRONNEMENTAUX
(Analyse
Légales et
environnementale) autres- Parties
intéressées

4.2 Compréhension des besoins et


attentes des parties intéressées.

4.2 Compréhension des besoins et attentes des parties


intéressées

L’organisme doit déterminer:


a) les parties intéressées qui sont pertinentes dans le cadre du
système de management environnemental;
b) les besoins et attentes pertinents (c’est-à-dire les
exigences) de ces parties intéressées;
c) lesquels de ces besoins et attentes deviennent ses
Systèmes de obligations de conformité.
management
HSE

184

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Évaluation des aspects
environnementaux
Qu’appelle-t-on impact environnemental ?
Production de déchets
Pollution de l’eau (fonctionnement normal)
Risque de pollution de l’eau (fonctionnement dégradé)
Pollution de l’air (fonctionnement normal)
Risque de pollution de l’air (fonctionnement dégradé)
Pollution du sols ou nappe (fonctionnement normal)
Risque de pollution du sol ou nappe (fonctionnement dégradé)
Consommation d’eau
Consommation d’énergie (combustible, gaz, électricité)
Nuisances sonores
Incendie & explosion
Trafic
Pollution visuelle
Odeur
Systèmes de
management L'aspect environnemental est la cause de l'impact
HSE Penser aux situations normales de fonctionnement, mais aussi aux situations
dégradées et accidentelles prévisibles

185

Évaluation des aspects


environnementaux
Les critères d’évaluation des aspects environnementaux peuvent être
nombreux.
Données environnementales :
L'occurrence de l’AE (probabilité d’occurrence pour les situations
dégradées, fréquence pour les situations normales)
La sévérité de l’AE (dépendant à la fois de données quantitatives et
qualitatives : combien de produit rejeté ? dangerosité ou toxicité des
produits rejetés ?)
La sensibilité de milieu vis-à-vis de tel ou tel impact ( prise en compte du
milieu environnant)
La maîtrise opérationnelle et les barrières de prévention et de
protection

Données économiques :
La contrainte réglementaire
Le coût d'un changement d'impact
L'effet d'un changement sur les autres activités et procédés
Systèmes de
Les inquiétudes des parties intéressées
management
L'effet sur l'image de marque de l'organisme
HSE
Détermination du seuil d’AE Significatif ? C’est à vous de choisir !

186

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5.2 Politique environnementale.
5.2 Politique environnementale

La direction doit établir, mettre en œuvre et tenir à jour une politique environnementale qui,
dans le domaine d’application défini de son système de management environnemental:
a) est appropriée à la finalité et au contexte de l’organisme, y compris la nature, la
dimension et les impacts environnementaux de ses activités, produits et services;
b) fournit un cadre pour l’établissement d’objectifs environnementaux;
c) inclut un engagement en matière de protection de l’environnement, y compris la
prévention de la pollution et d’autres engagements spécifiques pertinents pour le
contexte de l’organisme;

NOTE Les autres engagements spécifiques en matière de protection de l’environnement peuvent inclure l’utilisation de
ressources durables, l’atténuation et l’adaptation au changement climatique, et la protection de la biodiversité et des
écosystèmes.

d) inclut l’engagement de satisfaire à ses obligations de conformité;


e) inclut l’engagement pour l’amélioration continue du système de management
environnemental afin d’améliorer la performance environnementale.

La politique environnementale doit:


- être tenue à jour sous la forme d’une information documentée;
Systèmes de - être communiquée au sein de l’organisme;
management - être disponible vis-à-vis des parties intéressées.
HSE

6.1.2 Aspects environnementaux.


Dans le domaine d’application défini du système de management environnemental, l’organisme doit
déterminer les aspects environnementaux de ses activités, produits et services qu’il a les moyens de
maîtriser et ceux sur lesquels il a les moyens d’avoir une influence, ainsi que leurs impacts
environnementaux associés, dans une perspective de cycle de vie.

Lors de la détermination des aspects environnementaux, l’organisme doit prendre en compte:


a) tout changement, y compris les évolutions nouvelles ou planifiées et les activités,
produits et services nouveaux ou modifiés;
b) les conditions anormales et les situations d’urgence raisonnablement prévisibles.

L’organisme doit déterminer quels aspects ont ou peuvent avoir un impact environnemental
significatif, c’est-à-dire les aspects environnementaux significatifs, au moyen de critères établis.

L’organisme doit communiquer ses aspects environnementaux significatifs aux différents niveaux et
fonctions de l’organisme, de façon appropriée.

L’organisme doit tenir à jour des informations documentées sur:


- ses aspects environnementaux et les impacts environnementaux associés;
- ses critères utilisés pour déterminer les aspects environnementaux significatifs;
- ses aspects environnementaux significatifs.

NOTE Les aspects environnementaux significatifs peuvent entraîner des risques et opportunités liés soit à des
impacts environnementaux négatifs (menaces), soit à des impacts environnementaux bénéfiques (opportunités).

Systèmes de
management
HSE

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8.1 Planification et maitrise opérationnelle
Notion de cycle de vie

En cohérence avec la perspective du cycle de vie, l’organisme doit:


a) établir des moyens de maîtrise, de façon appropriée, pour s’assurer que son ou ses
exigences environnementales sont prises en compte dans le processus de conception et
de développement du produit ou service, en prenant en considération chaque phase de
son cycle de vie;
b) déterminer son ou ses exigences environnementales relatives à l’acquisition de
produits et services, de façon appropriée;
c) communiquer son ou ses exigences environnementales pertinentes aux
fournisseurs externes, y compris les sous-traitants;
d) prendre en considération la nécessité de fournir des informations sur les impacts
environnementaux significatifs potentiels liés au transport ou à la livraison, à l’utilisation,
au traitement en fin de vie et à l’élimination finale de ses produits et services.

L’organisme doit tenir à jour des informations documentées dans une mesure suffisante
pour avoir l’assurance que les processus ont été réalisés comme prévu.

Systèmes de
management 189
HSE

8.2 Préparation et réponse aux situations d’urgence


L’organisme doit établir, mettre en œuvre et tenir à jour les processus nécessaires pour se
préparer et répondre aux situations d’urgence potentielles identifiées en 6.1.1.
L’organisme doit:

a) préparer sa réponse en planifiant des actions pour prévenir ou atténuer les impacts
environnementaux négatifs dus aux situations d’urgence;
b) répondre aux situations d’urgence réelles;
c) entreprendre des actions pour prévenir ou atténuer les conséquences des situations
d’urgence, appropriées à l’ampleur de l’urgence et à l’impact environnemental potentiel;
d) soumettre périodiquement à essai les actions de réponse planifiées lorsque cela est
réalisable;
e) revoir et réviser périodiquement le ou les processus ainsi que les actions de réponse
planifiées, notamment après la survenue de situations d’urgence ou la réalisation d’essais;
f) fournir des informations et des formations pertinentes relatives à la préparation et à la
réponse aux situations d’urgence, de façon appropriée, aux parties intéressées pertinentes, y
compris les personnes effectuant un travail sous le contrôle de l’organisme.

L’organisme doit tenir à jour des informations documentées dans une mesure
suffisante pour avoir l’assurance que le ou les processus sont réalisés comme prévu.

Systèmes de
management 190
HSE

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Analyse SWOT Risques-Opportunités. Un outil de prévention
et de stratégie.

Systèmes de
management
HSE

191

Les systèmes de management


HSE

La maitrise
des objectifs

Systèmes de
management
HSE

192

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Fixer et transmettre des objectifs
OBJECTIFS de résultats – exemples

Diminuer le taux de fréquence de 15 % en 20??


Accidents Diminuer le taux de gravité de 10 % en 20??

Diminuer de 30 % la fréquences des AT des EEX sur


site
Augmenter le niveau de maîtrise
pour 50% de nos risques classés majeur & AES
Risques
Supprimer l’utilisation du plomb

Atteindre 80 % de bennes bien triés entre DIB et DD


Systèmes de Déchets
management Trier et eliminer spécifiquement les DEEE
HSE

193

Fixer et transmettre des objectifs

OBJECTIFS de moyens - exemples

Réalisation de 95% des PdP en 20??


EEX
Auditer 25 % des EEX en 20??

Risques 0 NC récurrente sur rapports d’audit

Réaliser toutes les semaines par équipe


Organisation une réunion,
petit dej Sécurité Environnement

Être conforme à 90% à son arrêté Préfectoral


Systèmes de Réglementation
management Réaliser 100 % Accueil des nouveaux
HSE

194

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Fixer et transmettre des objectifs
Transmission des OBJECTIFS - exemples
Diminuer le taux de fréquence de 15 %
en 20??
AT Diminuer le taux de gravité de 10 % en
20??
Objectifs individuels 20??
Diminuer de 30 % la fréquences des AT
des EEX sur site Fonction : Resp maintenance travaux
Augmenter le niveau de maîtrise
pour 50% de nos risques classés majeur
Objectifs :
Supprimer l’utilisation du plomb
Risques
0 NC récurrente sur rapport d’audit - 0 NC récurrente sur rapport d’audit
- 100% des PdP avec les prestataires travaux
- Auditer 90 % des EEX
- Réaliser une causerie sécurité hebdomadaire
avec compte rendu
Réalisation de 95% des PdP en 20??
EEX Auditer 75 % des EEX en 20??

Systèmes de
Réaliser toutes les semaines par équipe
management Com.
une réunion
HSE

195

Fixer et transmettre des objectifs

Objectifs individuels 20??


Fonction : Tech Chargé de travaux
Objectifs individuels 20?? Objectifs :

- 0 NC respect des consignes sécurité


- Participer activement à la remonté des anomalies
Fonction : Resp maintenance travaux - Réaliser un état des état des lieux PdP

Objectifs :

- 0 NC récurrente sur rapport d’audit


- 100% des PdP avec les prestataires
travaux
- Réaliser une causerie sécurité Objectifs individuels 20??
hebdomadaire avec compte rendu
- proposer un poste aménagé à chaque Fonction : Tech Maintenance
ATAA
Objectifs :

- 0 NC respect des consignes sécurité


- Participer activement à la remontée des
Systèmes de anomalies
- Etat des lieux complets sur les VGP
management
HSE

196

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Fixer et transmettre des objectifs

DES OBJECTIFS SMART


 fixés par la direction en lien avec les grandes orientations définies
par la politique HSE
 Ils sont déclinés tout au long de la chaine hiérarchique et
fonctionnelle, les objectifs sont :

Spécifique : Il doit être Spécifique à un collaborateur ou une équipe et ne


pas dépendre d'éléments dont il n'a pas la maîtrise.
Mesurable : Il doit être Mesurable, les indicateurs chiffrés devant être
incontestables et reconnus comme tels par le(s) collaborateur(s).
Atteignable : Refléter le potentiel de développement réel.
Réaliste ou Réalisable : Il doit être Réalisable et ne reposer que sur la
Systèmes de
motivation du collaborateur ou être réajusté si le contexte change.
management
HSE Temporellement défini : Il doit être inscrit dans le Temps, avec une date de
fin et éventuellement des points intermédiaires.
voire
Evaluable ou Révisable

Dis-moi et j’oublierai,
Enseigne-moi et je me souviendrai,
Implique-moi et j’apprendrai.

Confucius
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