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LA GOUVERNANCE

Selon Mme Isabelle GUISNEL (1), « Gouvernance : la manière dont s’exerce, l’autorité
politique économique et administrative dans la gestion des affaires, c’est le processus par
lequel une société se pilote et se dirige »

Il est clair qu’il s’agit d’une qualification du mode de gestion d’une manière générale. Ce
qualificatif peut être attribué à toute activité ou déroulement (politique, économique,
administrative, sociale, technique, militaire …)

La connotation qualitative donnée à la gouvernance laisse penser à une quantification qui


pourrait faciliter des comparaisons et des ententes entre personnes ou groupes de
personnes ou gouvernements.

De là vient la notion d’indicateur : un indicateur est un moyen de mesure d’une activité ou


d’un processus. Un indicateur devrait être indépendant et quantifiable autant que possible
et relatif à l’activité ou au processus ou bien à un aspect déterminé. Dans ce dernier cas il est
nécessaire de disposer de plusieurs indicateurs.

Il est important de ne pas confondre un indicateur avec un critère : Le critère est un


qualificatif utile en analyse.

La gouvernance locale, « urbaine » renvoie à une autorité locale qui détient les politiques et
le pouvoir local. Ce terme est lié également aux organisations et aux politiques publiques.

Les origines de ce concept sont la prolifération de sous systèmes dans la société et


d’organisations de différentes formes et objectifs qui ont rendu la gouvernance centrale,
rôle du gouvernement, très difficile.

La problématique de la gouvernance est en relation avec le « partage du pouvoir » entre le


gouvernement et la société du notamment à un manque de coordination, conflit d’intérêts…

Le concept de gouvernance locale laisse suggérer la prise en compte du rôle du secteur privé
au coté du secteur public.

Voir site : http//www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsp_

Patrick Le Galès, Revue française de science politique, 1995, Vol45, Issue1, pp57-95

(1)Isabelle GUISNEL chef du bureau de la coopération administrative. Direction générale de la


coopération et du développement. Ministère des affaires étrangères. Réunion sur La
gouvernance vue du Sud du 9 au 11 juillet COTONOU, BENIN
INDICATEURS

Un indicateur est un moyen de mesure. Il sert particulièrement à comparer. Les


caractéristiques d’un bon indicateur sont :
- ciblé
- plausible
- indépendant
- vérifiable (en ce qui concerne la dépense de temps et les coûts).

- Préciser le contenu en tenant compte autant que possible des paramètres suivants:

· dimension qualitative

· dimension quantitative

· dimension spatiale

· dimension temporelle

· dimension sociale

- Mesurer la situation de départ

- Fixer des normes.

Il existe plusieurs types d’indicateurs selon l’étape du processus dans lequel il est utilisé :

Indicateur d’activité, utilisé très couramment, notamment pour mesurer la productivité


administrative

Exemple : réalisation d’une activité d’un programme de bonne gouvernance : une table
ronde sur les droits du citoyen.

Indicateur de résultat, son rôle est notamment pour justifier l’utilisation de fonds ou pour
définir les programmes / objectifs politiques, ou bien pour vérifier la conformité

Exemple : Suppression de l’autorisation préalable pour constituer une association

Indicateur d’impact, il détermine à posteriori les changements conséquents d’un objectif


supposé atteint. Il est utilisé en évaluation.

Exemple : Nombre de poursuites suite au contrôle de gestion des fonds publiques, lois
proposées par l’opposition et votées

Les critères à la base des indicateurs de gouvernance peuvent être résumés dans ce qui suit :
La capacité d’atteindre les objectifs en matière d’économie, de santé, éducation, bien
être,…. En intégrant tous les acteurs.

De là peuvent découler des indicateurs qui mesurent ces éléments selon leur perception :
-Croissance du PIB (BM, OCDE)

-PIB par habitant (BM, OCDE)

-Taux de chômage (OIT)

-Taux de mortalité infantile (UNICEF)

Il est important de s’intéresser aux sources de l’information à l’origine des indicateurs, et


aussi au danger de leur mauvaise utilisation et généralisation.

Les informations collectées pour les indicateurs posent beaucoup de problèmes de nos jours.
En effet ces sources doivent êtres suffisamment nombreuses, fiables, représentatives, non
biaisées et réalistes. Ces différents éléments sont parfois très difficiles à garantir

Par ailleurs, l’utilisation d’indicateurs de gouvernance peut être très hasardeuse, si ces
derniers ne sont pas adaptés à la situation et au pays en question. Leur généralisation fait
d’eux des outils dangereux. C’est de là que vient le dilemme de la comparaison possible ou
non.

La mesure de la gouvernance – OECD

www.oecd.org/fr/dev/46124344.pdf

Indicateurs et gouvernance mondiale, Pierre Calame, 1999, IRG.

www.institut-gouvernance.org/fr/analyse/fiche-analyse-41.html

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