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La couleur

Christian RONSE ─ Icube


mél cronse@unistra.fr ─ tél 03 68 85 45 00
Les couleurs : dans les objets ou dans nos têtes ?

A gauche : le dessin originel. Au milieu : ce dessin reproduit par un « daltonien » (ou dichromate). A
droite : ce dessin reproduit par un patient atteint d'une lésion dans une aire du cerveau traitant les
couleurs.

Questions : que voient-ils et distinguent-ils dans le dessin ? Que ne voient-ils pas et ne


distinguent-ils pas ?
Réponses :

Le spectre électromagnétique : seule une petite partie visible


Voir l'image page suivante : pour une longueur d'onde décroissante,
on trouve successivement :
transmission du courant électrique ─ ondes radio ─ micro-ondes ─
rayonnement infra-rouge ─ lumière visible ─ rayonnement ultra-
violet ─ rayons ionisants (X, gamma, cosmiques).

Le spectre visible :

La longueur d'onde croît de gauche à droite de 380 à 750 nanomètres ;


V = violet, B = bleu, G = vert, Y = jaune, O = orange, R = rouge.

Question : quelles teintes de couleurs n'apparaissent pas dans le spectre ?


Réponse :
« La nuit tous les chats sont gris »
Nous percevons les formes, luminosités et couleurs grâce aux photorécepteurs de la
rétine au fond de l'oeil.

La vision dans l'obscurité (nuit sans lune, pièce fermée sans éclairage) distingue les
différences de luminosité, mais pas les teintes des couleurs. C'est parce qu'elle utilise un
seul type de photorécepteurs, les bâtonnets, qui réagissent tous de la même façon.
Vision diurne trichromatique
La vision dans la lumière (pleine lune, soleil, éclairage intérieur) distingue les différences
de luminosité et les teintes des couleurs. C'est parce qu'elle utilise des photorécepteurs,
les cônes, de trois types réagissant préférentiellement aux lumières de :
1. petites longueurs d'onde (à gauche dans le spectre) ;
2. moyennes longueurs d'onde (au milieu dans le spectre) ;
3. grandes longueurs d'onde (à droite dans le spectre).
On les appelle « court », « moyen » et « long ».
Ils correspondent (+/-) aux sensations du bleu (bleu royal), vert et rouge.
Toutes les sensations de couleurs sont obtenues par combinaisons de leurs réponses.

Echelle du bas : longueur d'onde en nanomètres.


Courbes : en noir, courbe de réponse des bâtonnets ;
en blanc, courbes de réponse des cônes « court », « moyen » et « long ».

Un rayon bleu excite beaucoup les « court », un peu les « moyen », pas les « long ».
Un rayon vert excite beaucoup les « moyen », un peu les « court » et « long ».
Un rayon rouge excite beaucoup les « long », un peu les « moyen », pas les « court ».

Entre bleu et vert dans le spectre, on a cyan (turquoise).


Un rayon cyan excite plus les « court » et « moyen » que les « long ».
On a (à peu près) le même effet en mélangeant deux rayons bleu et vert.
Donc un mélange de rayons bleu + vert simule le cyan.

Entre vert et rouge dans le spectre, on a jaune.


Un rayon jaune excite plus les « moyen » et « long » que les « court ».
On a (à peu près) le même effet en mélangeant deux rayons vert et rouge.
Donc un mélange de rayons vert + rouge simule le jaune.

Un mélange de rayons bleu + rouge simule la couleur magenta (mauve).

Questions : quels cônes la couleur magenta excite-t-elle le plus ? Pourquoi la couleur


magenta n'apparaît-elle pas dans le spectre ?
Réponses :
Le blanc correspond à un mélange
équilibré de rayons du spectre
visible, il est obtenu par exemple
avec la lumière du jour ou celle
d'une lampe à incandescence
(ampoule « non économique »). Le
blanc excite fortement les
« court », « moyen » et « long ». On
peut donc simuler le blanc par
mélange de rayons
bleu + vert + rouge,
par exemple dans la lumière d'un
néon ou d'une lampe fluorescente
(ampoule « économique »).

Le noir correspond à l'absence de lumière.


On peut représenter la synthèse des couleurs
à partir des couleurs primaires bleu, vert et
rouge par 3 disques de ces couleurs dont les
intersections donnent les combinaisons, ou
bien par un cube, où les déplacements à partir
du coin noir donnent les ajouts de couleurs
primaires : à droite pour le bleu, en haut pour
le vert, en arrière pour le rouge.

Intensités et mélanges variables


On obtient une couleur plus sombre en diminuant la concentration des rayons lumineux
(cela correspond à mélanger avec du noir), par exemple :
bleu marine = ½ × bleu ;
gris moyen = ½ × blanc = ½ × bleu + ½ × vert + ½ × rouge.
On peut également faire des mélanges variables, par exemple :
orange : moitié rouge et moitié jaune (= vert + rouge)
= ½ × vert + 1 × rouge ;
rose : moitié rouge et moitié blanc (= bleu + vert + rouge)
= ½ × bleu + ½ × vert + 1 × rouge.

Question : mon blue jean délavé est moitié bleu, moitié gris moyen ; cela fait combien de
bleu, de vert et de rouge ?
Réponse :

Contrastes
Notre cerveau fait la différence entre un objet clair faiblement illuminé et un objet
sombre fortement illuminé, même si le second reflète plus de lumière.
Voir l'image page suivante !
Il le fait grâce au contraste de luminosité entre les objets et leur entourage.
Le « blanc » au centre du O est en fait plus sombre que le « noir » en haut du S.

C'est pareil pour les couleurs : la couleur de l'objet est comparée à celle de son entourage.

Dans les 4 carrés, les points verts ont


toujours la même couleur, même si
celle-ci semble légèrement varier en
fonction de la couleur du fond.

Chaque couleur a son opposé pour le contraste :


bleu <-> jaune ; vert <-> magenta ; rouge <-> cyan.
Quelques petits problèmes…
Faut-il examiner la couleur des vêtements à la lumière du jour, d'une lampe à
incandescence, d'un néon ou d'une lampe fluorescente ?

Pourquoi voit-on le ciel bleu et le soleil jaune ?

Parce que les atomes d'oxygène et d'azote dans l'air de l'atmosphère dispersent beaucoup
plus les rayons de petite longueur d'onde (violet, bleu, cyan) que ceux de grande longeur
d'onde (jaune, orange, rouge).

Pourquoi au coucher le soleil devient-il rouge et donne-t-il des reflets rouges sur les
nuages ?

Au coucher, le soleil est plus bas sur l'horizon, donc sa lumière traverse l'atmosphère sur
une plus grande longueur, et ainsi la dispersion devient plus importante, notamment
pour les rayons de moyenne longueur d'onde (vert), et seuls les rouges ne sont pas
dispersés. Comme le soleil se trouve à un niveau plus bas que les nuages (dans la haute
atmosphère), ses rayons rouges non dispersés se reflètent sur ces nuages.

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