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1) OBJECTIF.......................................................................................................................3
42) DERIVEE TEMPORELLE D’UN VECTEUR MOBILE PAR RAPPORT A UN REPERE. ............................ 5
43) DERIVEE TEMPORELLE D’UN VECTEUR UNITAIRE MOBILE PAR RAPPORT A UN REPERE............ 5
431) Cas particulier d'un repère ayant une direction commune par rapport au repère de référence.5
432) Cas général................................................................................................................................ 6
44) RELATION ENTRE LES DERIVEES TEMPORELLES D’UN VECTEUR PAR RAPPORT A DEUX REPERES :
FORMULE DE BOOR. .................................................................................................................... 6
1) Objectif.
Étudier les mouvements des solides (parties opératives telles que bras de robot, manège…)
indépendamment des causes qui les produisent.
2) Référentiel (espace-temps).
21) Notion de référence spatiale.
Référence spatiale.
Soit un voyageur assis dans un wagon roulant.
Nous remarquons que :
- le voyageur est au repos PAR RAPPORT au wagon,
- le voyageur est en mouvement PAR RAPPORT à la terre.
Par conséquent nous pouvons dire qu’un solide est en mouvement, si auparavant nous avons défini une
référence spatiale.
Une référence spatiale sera définie par un repère spatial = origine spatiale + base orthonormée directe.
0 t1 t2 t(s)
34) Vecteur accélération d’un point : M /1 .
dV
Le vecteur accélération du point M dans un repère R1 d’origine O1 , à la date t est le vecteur : M /1 M /1
dt 1
(Unité de la norme du vecteur accélération : m.s-2)
Il faut donc savoir calculer les dérivées de vecteurs unitaires par rapport à un autre repère…
d sin x cos y
d y1 d y1
dt R
0
dt
0
0 0
cos x sin y cos x sin y
0 0 x1
dt R
0
R0 0
Si vous avez oublié le cas particulier page précédente, la formule du cas général fonctionne tout le temps :
d x1
1/0 x1 z0 x1 y1
dt R
0
d y1
1/0 y1 z0 y1 x1
dt R0
d z1
1/0 z1 z0 z1 0
dt R
0
Formule de Boor qui n'est pas à connaître, mais qui sera uniquement utile
comme élément de cours pour démontrer d’autres relations…
5) Cinématique du solide.
51) Définition du solide indéformable.
Tous les solides se déforment lorsqu’ils subissent des charges. Ces déformations dépendent des charges,
des dimensions et de la matière. Définir le mouvement d’un solide déformable est un problème complexe.
Dans de nombreux cas les déformations sont suffisamment petites pour que l’on puisse les négliger. Afin de
simplifier l’étude, on associe alors au solide réel S le modèle simplifié du solide indéformable tel que :
t , A S, B S, AB Cte .
Les solides dont la fonction est de se déformer (ressorts, barres de torsion, …) sont exclus de cette définition.
On acceptera dans ce cours le terme de solide pour solide indéformable.
La cinématique d’un solide indéformable en mouvement, possède des particularités qui permettent
une étude simplifiée du mouvement global sans avoir à étudier chaque point individuellement
(comme pour la cinématique du point).
Pour déterminer une trajectoire, il faut avant tout connaître le mouvement entre les 2 solides étudiés.
Exemples :
Trajectoires de points appartenant à un solide en mouvement de translation rectiligne.
Les trajectoires sont des segments de droite.
Trajectoires de points appartenant à un solide en mouvement de rotation autour d’un axe fixe.
(exemple : balai d’un essuie-glace de voiture ci-dessous)
Les trajectoires sont des arcs de cercle de même centre (dans le plan) ou de même axe (dans l’espace).
Déterminer TM 2/1 signifie d’obtenir TM /1 en considérant que « M 2 » (même si ce n’est pas le cas dans
la réalité). Ceci peut entraîner fictivement le blocage de certain mouvement (voir TD09).
532) Relation du champ des vecteurs vitesses des points appartenant à un solide.
Soit un solide 1 en mouvement par rapport à un repère R0.
Soit A et B deux points du solide 1.
d AB d AB
On a 1/0 AB (formule de Boor) avec :
dt 0 dt 1
d AB
AB fixe dans R1 donc 0
dt 1
d AB dO0 B dO0 A
AB AO0 O0 B O0 B O0 A donc VB /0 VA /0
dt 0 dt 0 dt 0
On obtient : VB /0 VA /0 1/0 AB
Pour bien spécifier que cette relation n’est valable que pour des points appartenant au même solide
indéformable, ici le solide 1, on note : VB1/0 VA1/0 1/0 AB
ou VB1/0 VA1/0 BA 1/0
Cette relation qui traduit l’équiprojectivité du champ des vecteurs vitesses sera utilisée uniquement lors
de l’utilisation de méthodes graphiques pour étudier le comportement cinématique des systèmes (voir
partie 835).
MPSI-PCSI Sciences Industrielles pour l’Ingénieur S. Génouël 11/11/2010
Cours 05 - Cinématique du solide indéformable Page 9/16
dU dU
En ajoutant membre à membre, il vient :
dt R dt R
2/1 1/0 U
0 2
dU dU
Or, on peut également écrire que 2/0 U (formule de Boor entre les solides 0 et 2)
dt R0 dt R2
Par identification, on déduit la relation de composition des vecteurs vitesses de rotation : 2/0 2/1 1/0
Attention :
pour sommer des torseurs, ces derniers doivent être exprimés au même point.
la composition de mouvement peut faire intervenir n repères intermédiaires :
V V ... V .
n /0 n / n1 1/0
Si B " B 2" n’apporte dO0B
appartient aucune condition VB2/0 VB /0
Par dérivation vectorielle réellement à 2 supplémentaire dt 0
dBA d 1/0
Soit B1/0 A1/0
1/0 BA 1/0 BA
dt
1 dt 0
AB est fixe dans R1.
d 1/0
D’où B1/0 A1/0 1/0 BA 1/0 BA
dt 0
Le champ des vecteurs accélérations des points appartenant à un solide ne peut pas être décrit par un torseur
car ce n’est pas un champ de moment ( MB M A BA R , ici B1/0 A1/0 BA 1/0 ).
Ainsi, pour déterminer une accélération, nous serons obligés à chaque fois de dériver le vecteur
vitesse.
P roue
P sol
Ex : Lorsqu’une roue se déplace sur le sol, au point
de contact P entre la roue et le sol, on distingue :
- P sol : c’est le gravillon fixe du bitume, sa trajectoire par rapport au sol est un point.
- P roue : il est attaché à la roue, sa trajectoire par rapport au sol est une cycloïde.
- P : point géométrique de contact, sa trajectoire appartient au sol (elle représente les positions successives
prises par le point géométrique de contact entre la roue et le sol).
Ainsi, pour déterminer la trajectoire d’un point géométrique de contact dans un repère quelconque, on
détermine d'abord son vecteur position dans ce repère.
De même, pour calculer une vitesse en un point géométrique de contact, il ne faudra JAMAIS utiliser la
définition (cinématique du point avec les conditions " P S1 " ou " P S 2 "), car il est impossible de
traduire ces conditions. Deux méthodes peuvent être alors utilisées pour calculer cette vitesse :
VP2/1 VP2/0 VP1/0 utilisation de la cinématique du solide (composition des vecteurs vitesses, suivie de la
relation du champ des vecteurs vitesses des points appartenant à un solide – Voir partie 54)
VP2/1 VP /1 VP /2 (décomposition, puis calcul de VP /1 et VP /2 par la cinématique du point)
7) Mouvements particuliers.
71) Mouvements de translation.
Un solide S2 est en mouvement de translation par rapport à un repère R1 si et seulement si son vecteur rotation
2/1 est nul.
Selon la loi du champ des vecteurs vitesses, ceci implique que tous les points du solide ont même vecteur
vitesse à l’instant t. Mais attention : ce vecteur vitesse n’est pas nécessairement constant dans le temps.
0
La forme du torseur cinématique sera donc : (quelque soit le point de réduction) 2/1 V
P VP2/1
2/1 0 signifie aussi que B1=B2 (même orientation), mais attention R1R2 car les origines se déplacent.
Les vecteurs vitesses de points situés à une même distance de ( ) La norme est proportionnelle à la
ont même norme distance séparant M de C
8) Cinématique plane.
81) Mouvement plan sur plan.
811) Définition du mouvement plan sur plan.
Soit deux solides S1 et S2 en mouvement l’un par rapport à l’autre. Le mouvement de S2 par rapport à S1
est dit plan, ou plan sur plan, s’il existe un plan 2 lié à S2 qui reste constamment en coïncidence avec un
plan 1 lié à S1. Ce plan est appelé plan de glissement.
Le torseur cinématique du mouvement plan sur plan de S1 par rapport à S0 parallèlement au plan ( x, y )
s’écrit :
0 xO1 0 xM
1/0 .z
V
1/0
VO11/0 xO1.x yO1.y
0 yO1
0 y M
0
O1 0
O1 ( x,y ,z ) M ( x,y ,z )
Conclusions :
le vecteur rotation est perpendiculaire aux plans 0 et 1 .
les vecteurs vitesses sont tous parallèles aux plans 0 et 1 .
le mouvement plan sur plan est la combinaison d’une translation et d’une rotation.
B
VC1/ 0 VB1/ 0
VC1/ 0
C C
VC'1/ 0
0 C’
NB : La composition n’est pas l’équiprojectivité : les vecteurs composantes ne sont pas forcément
orthogonaux.
Notons I2/1 ou I1/2 le point d’intersection entre l’axe instantané de rotation et le plan de l’étude.
I2/1 est alors appelé centre instantané de rotation (CIR) du mouvement de 2/1.
Propriétés du CIR.
1) I2/1 I1/2 centre instantané de rotation VI2/12/1 0 (vitesse nulle au centre de rotation)
2) VP2/1 VI2/12/1 PI2/1 2/1 VP2/1 PI2/1 2/1 VP2/1 et PI2/1 perpendiculaires
3) VP2/1 PI2/1 . 2/1 .R (car PI2/1 2/1 ) VP2/1 est proportionnelle à PI2/1
5/ La dernière méthode consiste à utiliser le théorème des 3 plans glissants (voir page suivante).
3/1 I I
Conclusion : Les CIR des mouvements relatifs I2/1 , I3/2 et I3/1 sont alignés et 2/1 3/2
3/2 I2/1I3/1
Exemple : I2 / 0
I1/ 0 I3 / 0
0 0
835) Équiprojectivité.
Si on connaît : - 1 vecteur VC1/0 , Si on connaît : - 2 vecteurs VC1/0 et VD1/0 .
- 1 direction (VB1/0 ) .
Alors on peut déduire VB1/0 :
Alors on peut déduire VB1/0 : On trace (BC) et (BD).
En appliquant 2 fois l’équiprojectivité,
On trace (BC).
VB1/0 .BC VC1/0 .BC et VB1/0 .BD VD1/0 .BD
On construit la projection de VC1/0 sur (BC)
on construit 2 projections de VB1/0 que l’on peut déduire.
On en déduit VB1/0 car : VB1/0 .BC VC1/0 .BC
( VB1/0 a la même projection sur (BC) que VC1/0 )
B
C
C