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ANNEXE I

PRINCIPES D’EVALUATION DES EAUX USEES ET PLUVIALES

1- Eaux pluviales

Méthode rationnelle

Cette méthode se présente sous la forme :

Qp (T) = C.i (tc’, T).A

C : Coefficient de ruissellement.
i(tc’, T) : Intensité moyenne de la pluie pour un temps de
concentration tc et une période de retour T.
A : Surface de bassin versant.

C’est la notion de temps de concentration (tc) qui est la base de cette


méthode rationnelle, les intensités moyennes étant obtenues à partir
des courbes intensités durée fréquence.

Le temps de concentration du bassin versant considéré est le temps


minimum pour que tout le bassin contribue à l’écoulement vers
l’exutoire. C’est une grandeur fondamentale qui permet de choisir
une intensité moyenne.

L’application de la formule rationnelle est simple mais conduit


généralement à des surestimations de débits. Elle ne tient pas
compte de la capacité du stockage du réseau mais la principale
difficulté de cette méthode réside dans l’estimation du tc.

Méthode superficielle

Pour le calcul des débits de ruissellement résultant d’une averse en


un point d’un bassin versant, on adopte la méthode superficielle
« Modèle de Caquot », recommandée par l’Instruction technique pour
la conception et le dimensionnement des réseaux d’assainissement
(DGCL-Ministère de l’Intérieur 1981).

Cette méthode permet de calculer les coefficients a et b de la formule


de MONTANA (i = atb) déterminés par l’étude de la pluie du projet et
qui seront injectés dans la formule générale du modèle de CAQUOT.

La formule générale est donnée par :


Qp(T) = K (T). Iu(T) . Cv(T) . Aw(T) m (T)

avec :

Q : débit en (m3/s)
T : période de retour
I : pente moyenne du bassin versant (BV)
C : coefficient de ruissellement
A : superficie du BV (en ha)
L : longueur du BV en m.

1
a(t) . b(t) ------------
K(t)= [---------------] 1-f.b(t)
6 ( + )

b(t).c
U(t)= ---------------
1- f . b(t)

b(t) . d + 1 -ε
W(t)= -------------------
1 - f.b(t)

L 0,84.b(t)

m(t) = [--------] -------------

2 A 1- b(t) .f

avec m : coefficient correcteur d’allongement du bassin versant.

Le tableau ci-dessous donne les valeurs des différents paramètres du


modèle selon trois sources françaises :

Evaluation des paramètres de la formule de Caquot

Paramètre  c d f + ε
s 
Nouvelle 0,5 - 0,5 - 1,1 0,0
instructio 0,4 07 0,2 5
n lorifème 1 87
Valeur de 0,6 - 0,5 - 1,1 0,0
desborde 5 0,4 07 0,2 5
s 1 87
Valeurs 1/1 - 0,3 - 1,5 0,1
de la C.G ,09 0,3 67 0,2
1333 63
Il convient de constater que l’équation de base du modèle de Caquot
ne prend en compte que les surfaces imperméables réellement
drainées par le réseau, la contribution des surfaces perméables à
l’accumulation des eaux à l’exutoire est purement et simplement
omise faute de mesures dans ce sens sur des bases expérimentales
sérieuses.

Cette remarque montre, que la méthode superficielle ne peut


s’appliquer que pour des bassins suffisamment homogènes et
urbanisés, d’autant plus que le coefficient « C » est le paramètre qui a
le plus d’influence sur la valeur du débit.

L’instruction française de 1977 définit d’ailleurs clairement les limites


d’application de cette méthode.

20 %  C  100 %
0  A  200 ha
0,002  I  0,05

La limite la plus contraignante pour le concepteur est bien


évidemment celle afférente à la superficie. Il convient de préciser à ce
sujet que les expérimentations réalisées en France ont porté sur des
bassins de 2 à 30 ha. Par ailleurs, un modèle mathématique fondé sur
les équations de Saint-Venant a permis de vérifier la validité de la
formule pour des bassins de moins de 200 ha. La vérification pour un
bassin de 2000 ha a montré que la méthode superficielle sous-
estimait de moitié les débits.

Par prudence et en attendant les résultats de nouvelles


expérimentations, l’Instruction Technique a fixé 200 ha comme limite
supérieure d’application du modèle de CAQUOT. Au delà de cette
limite, le recours à des modèles mathématiques plus complets est
nécessaire.

2- Eaux usées

Le calcul des débits d’eaux usées, pour la vérification de la capacité


du réseau existant et pour le dimensionnement relatif aux différents
horizons considérés est basée sur le calcul d’eaux consommées par
les différents constituants de la typologie urbanistique.

D’une manière générale, chaque collecteur est destiné à desservir


une zone, cette zone est constituée par différentes catégories
d’occupation du sol, et donc engendre des rejets différents en nature
et en débits.

Données de base

Les données de base pour le calcul du débit d’eaux usées sont :

 La dose unitaire journalière de rejet par catégorie à l’horizon du


projet.

 Le nombre d’unités de compte par catégorie à l’horizon du projet


(nombre d’habitant, d’emplois, de logement ou le nombre
d’hectares de zones industrielles ou autres).

Calcul des débits

Pour chaque catégorie d’occupation, on calcule le volume journalier


moyen qi = ni di où di est la dose unitaire de compte.

Le débit moyen journalier de la zone est donné par :

n
qmoy =  qi
i=l

n étant le nombre de catégories d’occupation de la zone.

Ce débit moyen rejeté doit être multiplié par un coefficient de pointe


donné par :

2,5
Cp = 1,5 + ----------- avec qmoy en l/s
(qmoy)0,5

Cp ≤ 3

Soit : Qmax = Cp x Qmoy


Et enfin, on multiplie ce débit Qmax par un coefficient de sécurité qui
est généralement pris égal à 2 pour prévoir les infiltrations d’eaux
pluviales éventuelles dans le réseau.

La difficulté des débits d’eaux usées réside dans les prévisions sur
l’évolution des besoins en eau de la population.

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