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TIZI-WWUCCEN Méthode audio-visuelle de langue berbére (kabyle - 1°" niveau) Aselmed amezwaru n tmaziyt (taqbaylit) EDISUD La Calade 13090 Aix-en-Provence TRANSCRIPTION Nous donnons ici, selon ordre alphabétique du lexique, la transcription adoptée dans la méthode. Pour plus de précisions phonétiques, nous renvoyons a Tintroduction du Dictionnaire DALLET, p. XXVI et suiv. Noter, cependant, une option différente de celle du Dictionnai- re pour les consonnes spirantes et occlusives : dans celui-ci les rantes n'ont pas de signes diacritiques alors que les occlusives en ont (b, 4, t, K, g). Ici au contraire les occlusives n’ont pas de signes mais les spirantes ont un _ sous la lettre (b, d, t, k, g)- a aman, Veau b baba, papa bb Ibajata, pomme de terre ; asebbi, cuisson c fr. ch acu? quoi? ¢ fr. teh e¢g, mange qd adfel, neige a dadda, mon grand frére ad | emph. spir. | adar, pied f afus, main a asigna, nuage ; yeftagi, il refuse eb argaz, homme ; yugad, il a peur. ho far. g dihin, \a-bas h are | aheffaf, coiffeur i | iyimi, repos j jeddi, mon grand-pére j fr. dj Hiran, les voisins kk aksum, viande ; aRer, voler, dérober. kk ayefki, lait ; lemkahel, fusils \ iles, langue (organe) mm mimi, mon fils n hanna, ma grande soeur WSK gE ERE Fae oe ar, (ghy ar. fr. ts emph. fr. ts emph. ocg], fr. ou ar. c (kh) fr. dz emph. arg | tyes, os ; Iferba, Pexil aqcic, gargon ; ameqran, grand arrac, garcons ; Fransa, la France isem, un nom ihesseb, il compte gsabun, savon tislit, jeune mariée xalti, ma tante maternelle seffi, ma grand mére imetti, larme uccen, chacal awal, parole axxam, maison ; edma, le travail yiwen, un zik, autrefois Layer, Alger aidan, doux, sucré gemmi, mon oncle paternel a) Les voyelles : « Le systéme vocatique kabyle (et berbere Nord) est extrémement simple puisqu’il se réduit aux 3 voyelles fondamentales : a, i, u (= ou frang.). Quel que soit le timbre effectit rencontré -et les variations sont nombreuses- on le raménera a Nune des trois voyelles ci-dessus. » « Il existe par ailleurs une voyelle neutre (un e muet) trés fré- quent ct irés instable. » Elle apparait pour éviter la constitution de groupes consonantiques imprononcables. Au niveau pratique c'est un « minimum vocalique » qui facilite le décodage ; par exemple xdem et non xdm ; txedmemt et non txdmmt... Pour les débutants, elle aide 4 marquer le rythme syllabique : xedmey / xdemy-as ; txedmem / texdemm-as... On évite cependant de la multiplier inuti- Jement. 15 b) Vemphase est un phenomene fondamental dans le systeme berbére. Ainsi il ne faut pas confondre : azekka, demain, avec azekka la tombe ; izi, la mouche avec igi, la bile ; terwid, ta as mélangé avec terwid, tu es rassasié. Les emphatiques qui ont une valeur phonologique sont notées par un point sous la letire: d, {, % §, t- Mais quand une emphatique est conditionnée par Je contexte (proximité de certaines consonnes : y, q, ft par ex. ou d'une autre emphatique) on ne note pas Pemphase ; ainsi on écrit agerru et non agerru, l'emphase du r étant due a Pinfluence du q ; adar et non adar, etc. On notera cependant Rebbi, Ijar, Fransa, car rien dans le con- texte du mot ne nécessite Femphase, (A remarquer que h (arabe), bien que noté avec un point, n'est pas une emphatique.) c) Les spirantes sont affectées d'un trait sous Ja lettre : bhaakt ceci contrairement au systéme du Dictionnaire DALLGT (qui laisse les spirantes sans signe diacritique et marque les occlusives par un point suserit : b, d, 8, k, (), et contrairement aussi a option actuelle qui est de ne plus noter ce phénoméne. En effet la spirantisation n'est pas fondamentale ; elle n’existe pas dans tous les dialectes, Pour une lecture courante, il n'est sans doute pas nécessaire de la noter (sauf peut-étre pour des mots rares ou régionaux). Cependant, étant donné son importance en kabyle et la diffi- culté & lacquérir pour celui qui est étranger A la langue, nous Vavons notée dans les textes d'étude et dans le lexique : ceci par motif pédagogique délibérément temporaire. Cette notation, desti- née a guider l'étudiant & ce premier niveau d'acquisition, sera abandonnée par la suite. Elle ne se trouve pas dans les textes Wexercices structuraux qui ne sont donnés aux étudiants qu’en enregistrement ; les textes écrits étant uniquement destinés au professeur, (A noter pour les emphatiques dentales : d est spirant ; 1 est occlusif. I! n'y a pas de confusion possible car le ¢ occlusif et le { spirant n’existent pas en kabyle.) d) Les semi-occlusives ou affriquées sont des « occlusiv dentales suivies de fagon trés immédiate par un appendice sifflant ou chuiniant. » Nous les transcrivons ainsi : 15,8) 4 72 (= 2, dada) po (= t6, tC) j, jj (= di, ddl) Cependant i est parfois noté s5 quand il est le résultat d'une tension de s. Par exemple ihesseb, intensif du verbe hseb, compter. Ce cas est rare. Le plus souvent t$ provient de la rencontre d_t qui aboutit a ff: d_taqcict — { faqcict. 16 ¢) La labio-vélarisation est un phénoméne secondaire et régio nal. Ainsi dans la région de Bgayet, il n’existe pas. De plus 'analyse phonologique atteste bien qu'il ne s'agit pas d'une consonne verita ble mais « d'une résonance avant larticulation consonantique pro- prement dite » ou aprés elle. Nous la notons par le signe * au dessus de la letire : b, 8 & kh Gs % Niveaux d'articulation de consonnes : liszjer - Qry cavité nasale rkkge 4:kk ge B:yq 6:ehx Tih cordes vocales Points d’articulation du r et du y : noter la position de Ja langue sur ces 2 schémas : 7 o NOTES GRAMMATICALES I. LE VERBE PRESENTATION: Le verbe kabyle comport 4) Un aoriste simple qui est le theme de Vimpérati, b) Un suriste intensif qui exprime une nuance dintensité de action ou de Vétat exprimé par le verbe (habitude, prolongation, répétition). Tl sert de plus & exprimer I défense ot le futur négatif, ©) Un prétérit qui exprime généralement un sens passé s'il s‘agit d'une action, présent ou passé s'il s'agit d'un état d) Un ou plusieurs noms verbaux : noms abstraits expri mant Faction ou état. Remarques : La notion de TEMPS n'est pas exprimée par les aoristes. Cest le contexte, ou une particule jointe au verbe, ou un adverbe de temps qui indiqueront s'il s'agit @'un passé, d'un présent ou d'un futur. Exemples + atan itetf ou la itetf- il est en train de manger. yejji tura iteyf ~ il est guéri, iT mange mainte nant. zik ite aksum = autrefois ill mangeait de la viande. tura ad yeagel ad iteyp = M mettre a bien manger. Dans Pétat actuel de la langue, Vaoriste simple est d'un emploi rare & l'état pur, mais trés fréquent avec les PARTI- CULES DU FUTUR ad/a et ara, aor! aussi avec ces particules. 2 Exemples : ad yeddu = il iva; melmi ara yeddu? « quand ira-til? ad iteddu = il ira habituellement ou souvent. ad as-iniy on a s-iniy ~ je hui di Dans le lexique, chaque verbe est do ratit (qui est la forme la plus simple du verbe) ; suit l'aoriste intensif 4 la Be pers. du mase. sg, ; puis le prétérit également & la 3e pers. masc. sz. avec ses variantes quand il y a lieu ; et un nom verbal. CLASSIFICATION DES VERBES : Elle est fondée a) sur Tabsence ou la présence de voyelles & limpératif et au prétérit, b) pour les verbes ayant des voyelles, sur Ja place de ces voyelles par rapport aux consonnes et sur leurs alter- nances entre Fimpératif et le prétérit. Voici les groupes les plus importants : 1-Verbes & voyelle zéro : ce groupe comprend tous les verbes sans voyelles : gen pret. igen —_dilitére & radicales bréves xdem —_prét. yexdem trilitére a radicales bréves ddem — prét. yeddem_ bilitére A 1ére radicale longue Kemmel prét. ikemmel wititére a 2e radicale longue i -Verbes a voyelle pleine ou constante : c'est a dire qui est la méme a l'impératif et au prétérit ban prét. iban —voyellea gaim —prét. yeggim voyelle i fu pret. yeu voyelle w TIL - Verbes a alternances vocaliques entre prétérit : a) ames (fut. ad yames) prétérit yumes voy. altern pré-radicale ali (futead yali) —prétérit yuli_— voy. altern, pré-radieale it yeceur voy. altern, intra-radicale ‘impératif et te b) gear (fut.ad yeggar) prét ©) heggi (fut. ad iheggi) prétérit ihegea voy. altern, post-radicale ece (fut. ad yeee) prétérit yoga byw (futcad yebyu) pré voy. altern post-radicale a ii (fut.ad yili)—_préverit yelta it inuda double alternance vocalique aru (futead yaru) prétérit yura double aiternance vocalique hadi (fut. ad inadi) _pré VERBES DERIVES : D'un usage tres fréquent, ils se for- ment par affectation d'un préfixe aux verbes simples. Ce sont alors de nouveaux verbes qui ont chacun : impératif, intensif, prétérit et noms verbaux. Nous indiquons ici seulement trois formes fréquentes de dérivation : 4) Le préfixe s donne aut verbe simple un sens actif ou fac sitif: sseww 3 yessewway ; yesseww -asewwi = Cuisiner, faire cuire. Faire marir. (vb. simple eww, étre cuit. Etre mir.) sers ; yesrusuy) ; yessers -asras = Poser. (vb. simple ers, Fire posé. Descendre.) ssege + ccere ; yeccegeay ; yeccege -acegei ~ Faire manger ; inyiter a manger. Empoisonner. (vb. simple e¢¢, manger.) ») Le préfixe m/my donne au verbe simple soit un sens réciproque soit un sens passif : mger ; yeqmezra ; yemzer -timezriwt = Se voir vé ment. Etre vu. (vb. simple zer, voir.) mmece ; yefmecca ; yemmoge -amegci ~ Etre mangé. Dispa- raitre. (vb. simple egg, manger.) ©) Le préfixe /4f ou ftu/pe ow fwi/pwa donne au verbe simple un sens passif : sfubeddel ; yeppubeddal; yetfubeddel -ajubeddel = Etre changé. pwibeddel ; yorwabeddal ; yepwabeddel -apwabeddel ~ Btve cchangé. (vb: simple beddel, changer.) iproque- LA CONJUGAISON se i Vaide de préfixes et de suffixes, Impératif : il n'a que les deuxiémes personnes, sing, et plurs: fialirat (a) variante régionale :---m: xedmem, atim, ffalim was © 142 Prétérit/aoristes : conjugaison unique pour tous les Verbes : On a opté de commencer par la 3e personne (il) car c'est elle qui est donnée quand on présente un verbe. (voir Lexique). Bepesgem | i ib) yewalt | ara yini an fetal [ara tini phm 8 alin [ara inin f at | heggant | ddment | itint | ara inine 2ensge| 1d | thegged |teddmed | teyatig [ara ting plm. | ¢—-m | thegeam | teddmem | teftatim | ara sinim f. | ¢ me} thexgame | yedémemt | tefjatime | ara tinime hheggay | ddmey | yualty | ara iniy nheggs | neddem | tteyait | ara nini i (ihegga, igen, ixeddem) passe a ta semi-voyelle y au contact d'une voyelle (yuraes, ad yames, ad yini) ou d'un appui vocalique nécessité par 2 conson: nes (ou une consonne tendue) : yexdem, yeddem, yew. Mais Ja structure syllabique peut varier beaucoup si le mot ne contient pas de voyelle pleine ; ainsi on aura yexdem mais ixednv-it ; texdem mais wedm-it, Cette nota tion phonétique est importante pour V'étudiant car elle guide le rythme syllabique. Fle sera secondaire dans une écriture usueile courante. Participe ou forme impersonnelle : Il se met quand le sujet Gu verbe est un pronom en fonction de velatif, exprimé ou non. Sa forme est invariable quant a la personne, au genre et au nombre ; mais elle différe a V'affirmatif et au négatif. affirm. “=m iheggan —yeddmen—yeytalin ara yinin négatif m= _nhegga _neddim {e) neffali__ur neqgar (d) homme exemples : argaz yulin ; ¢amettut yutin ; arrac yulin qui est monte ; la femme qui... | les gargons qu argaz ur neffali ara; tametfut ur neffali ara... = homme qui ne montera pas ; la femme qui ne montera pas. (c) pour la présence de cet i négatif au prétérit, voir ci dessous n. 8. (a) un futur négatif utilise toujours VAoriste Intensif (v. n° 1). ” eo REMARQUES SUR LE PRETERIT 1/ Alternances vocaliques dans la conjugaison méme de certains prétérits : Cette alternance concerne des verbes usage trés courant dont voiet les principaux types : impérau reverie eee yeeca, eeiy fk yefka, tkiy byw yebya. yi i [yell iy Be pe sg. £ plea yous yeeea tee sega ean i f sont Bepage | 4 tegeld {—am/in tegeam/teccim (var. répionale) (amy iy 2/ «i» négatif aw prétérit : les verbes appartenant aux groupes suivants, ont une forme en i en phrase négative : verbes & voyellexéro a) type gen prét.: igen / ur igin yy kro Db) type xdem prét.: yexdem / ur yerdim bro 0) type ddem pret: yeddem / ur yeddim » alter. prérad. d) typeames prét,: yumes / ur yumis + altern. postrad. ¢) typrege pret: yecea /ur yee + altorn. postrad, A) ype eth — pret: yefla /ur yetki + altern: postrad. gh type byw prt: yebya / ur yeti y+ altern. posterad, fi) type ili peat. yella / ur yell On trouvera au Lexique, pour chaque verbe concerné, les indications de ces deux particularités. ° 410) an II. LE NOM : SUBSTANTIF ET ADJECTL A/ LE GENRE : Il y a deux genres : masculin et féminin, Je masculin se reconnait habituellement par une vo- yelle initiale a, i, u, ov par un w initial : argaz, arrac, amellal ; ikervi, irgazen ; uccen, ulawen, wigi, wayed. Le féminin se reconnait par un ¢ texdeg ; timeltalin ; tagi, tayed. Le féminin d'un objet, d'un membre du corps, d'un fruit ou légume, etc., exprime un diminutif ov te nom @uni {6 : axxam, maison ; taxxamt, maisonnette, chambre ; aqer Tuy, (te ; tagerruyt, petite téte, téte d'enfant ; azemmur, oli- ves, oliviers (collectif) ; tazemmurt, un olivier : Ibafafa, porn- mes de terre (coll.) ;tabafafag, une porme de torre. ial : tamernut, tik B/ LE NOMBRE : il y a deux nombres : singulier et pluriel. La formation du pluriel est diverse et s'apprend par Vusage (voir Lexique). Voici quelques exemples : argaz/ing zen ; axxam/ixxamen ; amellal/imellalen ; taxxamt/tixxamis tamdint/timdinin ; tamellalt/timellalin ; tawwurvAiwwura ; tale/iliwa ; ameawaru/imezwura ; (amazirvtimizar ; taser. walt/tiserwuta ou tiserwalin, C/ LANNEXION : L'état d'annexion est une modification que snbit Ia premidre voyelle d'un nom dans certains cas. Le lexique donne pour chaque nom, entre parenthése, sa forme d’annexion : (wa), (we), (uw), (wu), (veh, (yi), (i) + (eh (a), (0 En général les mots commengant par ta et ti perdent leur voyelle Vannexion. Certains mots d'usage courant font exception ; ils s'apprennent par Vusage. Ainsi fala, tad- dart, tii... pardent toujours leur voyelle Les noms pluriels commengant par a font leur anne: aay xion en wa ; par exemple aman/waman ; arrac/warrac ; atmiqen/watmaten. Certains singuliers le font aussi et s'ap prennent par Vusage : ass/wass ; asif/wasif ; aggur/waggur, et Caetera, Les noms en u font, tous et toujours, n/wuccen ; ussan/wussan, Les noms en i composés dune ou deux syllabes font leur annexion en yi: id/vid : isem/yisem ; itij/vitij: ifer/yifer. Pour les autres noms en i (composés de trois syllabes), et les noms en a (sauf les exceptions indiquées ci-dessus), il ya des consiantes qu'il est utile de connaitre : a) quand la voyelle initiale est suivie de 2 consonnes (ou d'une consonne tendue), Vannexion se fait en we on ye : angar/wergaa ; adrar/wedrar ; axxam/wexxam. ingazen/yergazen ; isli/yesli ; ixxamen/yexxamen. 4) quand la voyelle initiate est suivie d'une consonne bré- ve, Fannexion se fait en w oui: azermmur/uzemmur ; afus/ufus + aqerruy/ugerruy 5 amez- waru/umezwaru. imawlan/imawlan ; ifassen/ifassen ; idurar/idurar ; imez- wura/imenwura, nexion en wu: CAS D'ANNEXION : Voici les principaux : a) Sujet placé aprés le verbe : Ilan waman ; iruh wemyar ; yella uzemmur ; tedda temyart ; ruhen yergazen, En inver: sant, on aurait : aman lan ; amyar iruht ; azemmur yella ; tamyart tedda ; irgazen ruhen. De méme si la proposition est sans verbe, on aura : d amerbuh weqeie! ism-is teqcictagi? et en inversant : ageicagi d amerbuht! taqeictagi ism-is? Egalement aprés le démonstratif atan (etc.) (v. n° 26), ow une expression contenant Maffixe direct (it, iter...) + atan weqeic ; atnan warrae ; ack-it webrid-agit wi filan teqcict? b) Aprés une préposition d/yakd + d wergaz, { fmeptut/t_tmegut s + sufus, s tmacint yer/ar : yer temdint, yer wasif yur/ur + yur temyart am am ceslit yet/at/t + yet tebrat deg/e/di: di tmurt/deg tmurt seg/g/si : si unurt/seg tmurt n 1 ntemyart an Remarques sur quelques cas d'assimilation devant les noms commencant par une voyelle: 1) avee am et yef il y a assimilation de Ia semi-voyelle w: am waman —samm_aman yet wakal > yeff_akal am wergaz —amm_ergaz yef weksum —> yefl_eksum am wulac -samm_uiac yefwul > yelf-ul 2) De mame deg et seg, devant les 2 semi-voyelles w ety: deg wexxam > degg_wexxam deg wussan + degg_ussan seg wass-enni > sege wass-enni deg weemmur — deg_zemmur deg yexxamen —> degg_exxamen deg yid — dege_id deg ifassen > deg_fassen 3) la préposition n ; il y a des ditiérences régionales importantes quand cette préposition se trouve devant un mot a voyelle initiale a, 7 ow w: afas n waman devient dans la région de Bgayet afas wwaman ct en Grande Kabylie afas bbaman. Voici un exemple des différents cas d'annexion : afus wwergaz (bbergaz) ; tizi wwuccen (bbuccen) ; cepel yyergazen (ggergazen) ; aas yyifer (geiter) tamurt wzemmur (n uzenmur) ; agerruy ikerri (n ikerri). Ul. LE PRONOM PERSONNEL Lesystéme des pronoms personnels comprend : ~ Les PRONOMS INDEPENDANTS. Les AFFIXES de NOMS Les AFFIXES de PREPOSITIONS — Les AFFIXES de VERBES régime INDIRECT Les AFFIXES de VERBES régime DIRECT (15) 1. PRONOMS INDEPENDANTS : Be pers. sg.m. nefta nefiat pl m, —nuini/nitni/ndmi f. mutentifnitenti 2e pers. gm. kege/kegei/keggini f. kemm/kemmi/kemmini plm. kunwi f. kunnemti Te pers. sg. com. nekk/nekki/nekkini phim. nekni/nukni/nekni f. nekkenti/nekkenti (16) 1, TABLEAU DES DIVERS AFFIXES : denoMs | de PRED. DIRECES sris; ines |-s as/ yas. A sen. sen ‘asen/ yasen fiten/ ten sent sent asent/_yasent_fifent/ tent “kik; inek |-¥ aks yak x mim sine | am/ yam fkem/ kem | : fe ken nfent/nwent aéem/ yakent |ikent/ /awent /yawent|kent/ kent Te pose. 6. |-w/iws i yy iyi phe, [nner ner sy/enayiyey fav’ _ yay a a8) a9) 20) IIL, REMARQUES SUR LES AFFIXES : a) Les affixes de noms de paremté en a ef en i ont au pho riel des affixes spéciaux t 3e pers. pl. m. -tsen baba-tsen t -isent jeddi-tsent weltma-twen f. yelli-tkent le pers, pl. e. yemnia-ney Employés sans affixes, ces noms de parenté sont attri bués un possesseur premiére personne : baba, mon pere ; vyelli, ma fille 2e pers. pl. m. b) Principales prépositions qui s’emploient avec les affixes indiqués dans le tableau ci-dessus : yer vers yur chen deg dans seg par, venant de yid/did, avec, en compagnie de yis/sis avec, au moyen de n, de, appartenant i, se trouve inclus dans les aff xes de noms : inu (nw, mon, le mien (celui de moi) risen (n sen), leur. i, a pour, stemploie avec des noms ou les pronoms independants. Son sens est exprimé par laffixe de verbes régime indirect qui est souvent employé en pléonasm in-as i mmick dislui 4 ton fils fkan-as idrimen i neva, ils Iwi donnérent argent a tui ©) Les affixes directs, placés aprés un verbe, ont un i dans le seul cas oit ils suivent une consonne radicale du verbe: ixedm-it, il Pa fait. xedmey-t je Vai fait. netthiken, nous Cavons prise. ffen-kem, ils tont prise. d) Place des affixes de verbes ; Ils se placent aprés le verbe : miy-ak, sauf dans les conditions suivantes 00 ils passent devant le verbe + 1/ avec les particules du futur ad/a et ara : a metent-id-awiy, je te les apporterai (mais wwiy-am- tentid) ; a kem-awiy yer Lzayer, je Cemménerai A Al ger (mais wwiy-kem) ; | fibexsisin ara s-awiy, ce sont des figues que je Ini poriera 2/ avec ta négatis ur amfenvid-wwiy ara/u mvtenvid... je ne te les ai pas apportées. ur (-kkat ara! ne le frappe pas! 3/ dans tes phrases relatives + d isyaren i m-d-ewwiy, est du bois que je Cai apporté. byir i cufiy, je Pai trouvé en bonne santé. (en inversant, on aurait : wwiy-am-d isyaren ¢ ufiy-t bain). 4/ avec la plupart des mots interrogatifs, conjonctifs, etc., comme par exemple wi qui, qui? anida/anda, ot anwa/aniwa lequel? emi? quand? acu quoi? mi quand acimifiwacu, pourquoi? amek? comment? wi k-yefkan idrimen? qui ta donné de melmi s-tennig? quand lui as-tu dit? gent? en ey ea 150 IV. LES DEMONSTRATIFS A/_ APPIXES INVARIABLES : a/-agi/-agikana/ayi/ayini, ce, cette, ces (objet & proximité) ahin/ihin/-ahinna/ihinna/-inna, co, cette, ces (objet éloigné mais visible). ni, le, la les (objet dont il a été question). Adverbes de lieu correspondant a ces affixes : da/dagi/dagikana/dayi/dayini ici (proche) dahin/dihin/dahinna/dihinna/dahikana, 1a (6loigné) din/dinna licbas (absent) sya/syagi ici, par ici (proximité) syahin/syihin/syihinna de li, par ki (éloignement) syenna/syinna Ge Ia, par Ia (absence) B/ PRONOMS VARIABLES : a) wa/wagi/wagikana/wayi/wayini celui-ci (proximité) twiiagiAagikana/tayi/tayini —celle-ci_(proximité) wi/wigi/wigikana/wiyiAwiyini —ceux-ei (proximité) tiftigi/tigikana/tiyi/tiyini celles-ci (proximité) b) wahin/wahinna/wahikana celui tahinftahinna/tahikana cell (loignement) (éloignement) wihiden/wihidak ceux: (éloignement) Uihiden/tihidak celles-la (6loignement) ©) win/winna celui-la (absence) tin/tinna celle-la (absence) wid/widen/widak ceuxli (absence) tid/iden/tidak — celles-1a (absence) sy 25) ny ©) INYERROGATIFS VARIABLES anwa/aniwa? — lequet? anwi/aniwi? —lesquels? ania/anite? laquelle? anti/aniti?__‘lesquelles? D/ PRONOMS INVARIABLES : i/ay/a que, ce qui, co que. boxir i Hlan, ils vont bien aay (s-d-yewwi, il lui a apporté beaucoup. bxir {_gella (pour i yelia), il va bien. di tmurt i_gxeddem (pour i ixeddem), il tra- vaille au pays. wi celui, celui qui, quiconque ; 4) ayen ce qui, ce que. aya/ayagi ceci, cola. /Lmploi particutier de aya/ayagi/yagi pour exprimer un temps passé : aqas aya, il y a longtemps; aggur aya, il y aun mois./ acu quoi ; ce que, ce qui ; quoi E/ COMPLEXES PRESENTATIES 4 indices personnels (de 3e pers. sg. et pl). ata/atan le voici /objet visible et proche/ afa/affan Ya voici agnan/atnad/atnah/atnin/atnid/atnih les voiei (masc.) ajentan/atentad/atentah /atentin/atentid/atentih les voici (fém,) atan weqcie, voici le garcon, atnan wakraren, voici les moutons. Quand Tobjet présenté est lointain mais visible, les complexes précédemts sont préfixés enh: hata, haffan, hatnin, hatentid Quand Tobjet présenté atan din ou atan dahin, il est 1 t proche mais non visible : as, F/ LA PARTICULE 4, appelée de reetion ou d’approche ou orientation, accompagne le verbe et lui donne une préci sion de sens plus ou moins perceptible : approche vers la personne qui parle ou dont on parle, démarche intention nelle iruly i est parti; iruleed, il est venu. awi akraren, emméne les moutons (a la maison) ; awi-d aman, apporte de eau (ici) 4dlen waman, Peau est partie, il n'y a plus d'eau ddlend waman, Veau est revenue. La place de cette particule suit les mémes régles que celles des affixes de verbes (v, ci-dessus n.* 20) : awi-d, apportel ur d-flawi ara! n'apporte pas. Quand il est accompagné d'atfixes, il se place toujours apres eux : wwiy-am-terid, je te les ai apportés, a m-ten-id-awiy, je te les apporterai. réponds-lui. ffarra ara, ne lui réponds pas. ‘Transformation phonétique de cette particule quand elle se trouve devant un t préfixe verbal : daya i d-tewwid, se dira i ddewwid ou i tewwid selon les régions. a d-tawid aman, se diva a ddawig ou a ttawid selon les régions,

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