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1) Algèbre et analyse
1-1) Le second degré
T ( x ) = ax 2 + bx + c trinôme du second degré à coefficients réels avec a ≠ 0 . Discriminant ∆ = b 2 − 4ac
Si ∆ = b 2 − 4ac > 0 , l’équation ax 2 + bx + c = 0 Si ∆ = b 2 − 4ac = 0 , l’équation Si ∆ = b 2 − 4ac < 0 , l’équation
admet deux racines réelles distinctes : ax 2 + bx + c = 0 admet une ax 2 + bx + c = 0 n’admet pas de
−b − ∆ −b + ∆ −b solution réelle (cf complexes)
α= et β = . unique racine « double » γ =
2a 2a 2a
Factorisation : T ( x ) = a ( x − α )( x − β ) Factorisation : T ( x ) = a ( x − γ )
2 On ne peut pas factoriser le trinôme T
dans ℝ .
T ( x ) s’annule lorsque x = γ et T ( x ) a le même signe que le nombre
est du même signe que a ailleurs a et ne s’annule jamais.
- Les opérations entre limites (limite d’une somme, d’un produit, d’un quotient, d’une composée).
En cas de forme indéterminée, on utilise souvent les résultats :
- La limite en ± ∞ d’un polynôme est celle de son terme de plus haut degré
- La limite en ± ∞ d’une fraction rationnelle est celle du quotient simplifié des termes de plus haut degré
- Les limites par croissances comparées (cf paragraphe exponentielle et logarithmes)
Enfin, ne pas oublier la technique de multiplication par la quantité conjuguée
Asymptote verticale Asymptote horizontale Asymptote oblique
Les fonctions affines, polynômes, cosinus, sinus, x ֏ x , exponentielle, puissance réelle sont continues sur ℝ
1
x ֏ x est continue sur [ 0; +∞[ , x ֏ sur ]−∞;0[ et sur ]0; +∞[ , x ֏ ln x sur ]0; +∞[
x
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Les fonctions rationnelles sont continues sur chaque intervalle de leur ensemble de définition
Corollaire du théorème de la valeur intermédiaire et extensions :
Si f est une fonction continue et strictement monotone sur l’intervalle [ a; b ] , alors pour toute valeur k comprise entre f (a)
et f (b) , l’équation f ( x) = k admet une unique solution sur l’intervalle [ a; b ] .
Le théorème s’étend aux cas d’intervalles ouverts, et aux bornes infinies.
Si pour tout x ∈ I , f ′ ( x ) ≥ 0 et f ′ ( x ) = 0 pour un nombre fini de valeurs, alors f est strictement croissante sur I
Enoncé analogue pour f strictement décroissante sur I. Si pour tout x ∈ I , f ′ ( x ) = 0 , alors f est constante sur I
On cherche les extrema locaux parmi les valeurs pour lesquelles la dérivée s’annule en changeant de signe
Equation de la tangente à C f au point A ( a; f (a ) ) : y = f ′ ( a )( x − a ) + f (a )
a a b c b c
On a ∫
a
f ( x) dx = 0 et ∫
b
f ( x) dx = − ∫ f ( x)dx , ainsi que la Relation de Chasles
a
∫
a
f ( x) dx = ∫ f ( x)dx + ∫ f ( x)dx
a b
b b b b b
Linéarité de l'intégrale ∫ ( f ( x) + g ( x) )dx = ∫ f ( x)dx + ∫ g ( x)dx et pour tout réel k, ∫ kf ( x)dx = k ∫ f ( x)dx
a a a a a
b
Positivité de l’intégrale : Si pour tout x ∈ [ a; b ] , f ( x) ≥ 0 , alors ∫ f ( x)dx ≥ 0 . Réciproque fausse
a
b b
Passage aux intégrales dans les inégalités : Si x ∈ [ a; b ] ⇒ f ( x) ≤ g ( x) , alors ∫ f ( x)dx ≤ ∫ g ( x)dx . Réciproque fausse
a a
b
1
Valeur moyenne de f sur un intervalle [a;b] (avec a<b): µ =
b − a ∫a
f ( x)dx
a a
x
Primitive définie par une intégrale : La fonction G définie par G ( x ) = ∫ f (t )dt est la primitive de f qui s'annule en a.
a
Calcul d’aires
Si f ( x) ≥ 0 sur [a ; b], le domaine délimité par C f , l’axe des abscisses, et les
b
droites d’équation x = a et x = b , est donné, en unités d’aires (ua) par ∫ f ( x)dx
a
b
Si f ( x) ≤ 0 sur [a ; b] ∫ f ( x)dx sera égale à l'opposé de l'aire du domaine défini ci-dessus.
a
b
Si f ( x) ≤ g ( x) sur [a;b], l’aire du domaine limité par Cf , Cg, et les droites d’équations x=a et x=b vaut ∫ ( g ( x) − f ( x) ) dx .
a
Limites de suites - On examine le comportement des termes un lorsque n tend vers +∞ (et uniquement dans ce cas)
On dit que ( un ) converge s’il existe un réel l tel que lim un = l . Dans tous les autres cas (si lim un = +∞ ou − ∞ ou si
n →+∞ n →+∞
constante quel que soit l’entier n). Si q ≤ −1 , alors q n’admet pas de limite lorsque n tend vers +∞
n
( )
Pour tout événement A, p A = 1 − p ( A )
Les événements A et B sont indépendants lorsque la réalisation de l’un n’influe pas sur la réalisation de l’autre.
Autrement dit, p A ( B ) = p ( B ) ou pB ( A ) = p ( A ) , ce qui se traduit en pratique par p ( A ∩ B ) = p ( A) × p ( B )
( )
Propriété (formule de Koenig) V ( X ) = E X 2 − E ( X ) = p1 x12 + p2 x22 + .... pn xn2 − E ( X )
2 2
3-3) Coefficients binomiaux, triangle de Pascal, formule du binôme de Newton, loi binomiale
Si n ∈ ℕ , alors « factorielle n », n ! = n × ( n − 1) × ( n − 2 ) × ... × 3 × 2 × 1 est le produit des n premiers entiers ≠ 0 .
n n!
En convenant que 0! = 1 , le coefficient binomial = (avec 0 ≤ k ≤ n ) désigne le nombre de manières
k ( n − k )!k !
d’effectuer un choix simultané de k éléments pris parmi n.
Une épreuve de Bernoulli est une expérience aléatoire à deux issues possibles :
« Succès » et « Echec ». Si on note p la probabilité d’un succès, alors la probabilité d’un échec est égale à q = 1 − p .
Si on répète n fois de manière indépendante une épreuve de Bernoulli, de succès de probabilité p, et d’échec de probabilité
q=1-p , et si on note X la variable aléatoire désignant le nombre de succès obtenus au cours de ces n répétitions, on dit que la
variable aléatoire X suit la loi binomiale de paramètre n et p , notée B(n,p)
n
Alors pour tout entier k, tel que 0 ≤ k ≤ n , p ( X = k ) = p k (1 − p )
n− k
. On a E ( X ) = np et V ( X ) = np (1 − p )
k
3-4) Lois continues
- Une densité de probabilité sur un intervalle I = [ a; b ] (respectivement I = [ a; +∞[ ) est une fonction f continue et positive
b x
sur I, et telle que ∫
a
f (t )dt = 1 (respectivement lim
x →+∞ ∫ f (t )dt = 1 )
a
- Une variable aléatoire X suit sur I une loi de probabilité p de densité f ssi :
p ( c ≤ X ≤ d ) = p ( c < X ≤ d ) = p ( c ≤ X < d ) = p ( c < X < d ) = ∫ f ( t ) dt et p ( X > d ) = 1 − p ( X ≤ d )
d
4) Complexes
4-1) Définition, opérations :
Un nombre complexe z est de la forme z = x + iy (écriture « algébrique »), avec x ∈ ℝ , y ∈ ℝ , et i 2 = −1
x = Re ( z ) est la partie réelle de z, y = Re ( z ) est la partie imaginaire. ℂ est l’ensemble des complexes.
Les opérations algébriques de ℝ (développement, factorisations, identités remarquables) se prolongent au corps ℂ
Conjugué : Si z = x + iy , avec ( x, y ) ∈ ℝ , alors z = x − iy (conjugué du complexe z)
z z
()
n
On a : z + z ′ = z + z ′ , z × z ′ = z × z ′ , z n = z , = ( z ′ ≠ 0 ) , z ∈ ℝ ⇔ z = z et z imaginaire pur z = − z
z′ z ′
4-2) Plan complexe, affixes, module et arguments
Dans le plan muni d’un repère orthonormé ( O; u ; v ) , on fait correspondre à tout complexe z = x + iy , avec ( x, y ) ∈ ℝ , le
point M de coordonnées ( x, y ) . On dit que z est l’affixe de M
L’axe des abscisses est l’axe des réels, celui des ordonnées est l’axe des imaginaires purs.
α z A + β zB
L'affixe de AB est égale à z B − z A , l'affixe du barycentre G de (( A,α ), (B, β )) vaut zG = (α + β ≠ 0 )
α +β
Si z = x + iy , avec ( x, y ) ∈ ℝ , le module de z est le réel positif égal à z = x 2 + y 2 = z z
z z
On a : z = z ; − z = z ; z × z ′ = z × z ′ ; z n = z ; = ( z ′ ≠ 0 ) et z + z ′ ≤ z + z ′ (inégalité triangulaire)
n
z′ z′
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Si M est le point du plan complexe d’affixe z, alors z = OM . De plus AB = z B − z A
Si M est le point du plan complexe d’affixe z ≠ 0 , on appelle argument de z toute mesure en radians de l’angle u, OM ( )
x y
Si on note arg ( z ) = θ [ 2π ] , alors cos (θ ) = et sin (θ ) = .
z z
L’écriture z = z ( cos (θ ) + i sin (θ ) ) est appelée forme trigonométrique de z.
() z
On a : arg z = − arg( z ) [ 2π ] ; arg( z × z ′) = arg( z ) + arg( z ′) [ 2π ] ; arg = arg( z ) − arg( z ′) [ 2π ]
z′
d −c
( )
(
)
Soit A,B,C,D quatre points, d'affixes a,b,c et d. Alors u ; AB = arg ( b − a ) [ 2π ] et AB; CD = arg
b−a
[ 2π ]
( )
On a : eiθ = 1 ; arg eiθ = θ ( 2π ) ; eiθ ⋅ eiθ ′ = e
i (θ +θ ′)
( )
et eiθ
n
= einθ ;
eiθ
e iθ ′ ( )
= ei(θ −θ ′) et eiθ = e−iθ
barycentres des points A et B. De plus G appartiendra au segment [AB] ssi a et b sont de même signe.
{( A; a ) ; ( B; b ) ; ( C; c )} ⇔
b c
Si a + b + c ≠ 0 , G = Bar aGA + bGB + cGC = 0 ⇔ AG = AB + AC
a+b+c a+b+c
Le plan (ABC) est constitué de l’ensemble de tous les barycentres possibles du triplet (A,B,C)
1 1
Volume d’un tétraèdre : V = ( aire du triangle de base ) × ( hauteur ) = ( base ) × ( distance sommet-plan de base )
3 3