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RESUME BAC SCIENTIFIQUE

Français
MODULE IV : Guerre et paix
Quelques réflexions sur la Guerre et la Paix
GUERRE : N. f. (Art milit. & Hist.) différend[1] entre des princes ou des états, qui se décide par la force
ou par la voie des armes. C'est-là à-peu-près la définition de Grotius, qui dit que la GUERRE est l'état de
ceux qui tâchent de vider leurs différends par la voie de la force. (L’Encyclopédie)
Quelques réflexions sur la GUERRE et la PAIX (Gaëtan Demulier Lycée Louis Bascan, Rambouill) :
Un simple regard sur l’histoire atteste à la fois la constante aspiration à la PAIX et le retour régulier des
conflits. La PAIX ne serait qu’une illusion naïve fréquemment démentie par la réalité qui ne connaît que
les rapports de force. Les GUERRES ne s’interrompraient que momentanément, pour laisser aux Etats le
loisir de fourbir[2] les armes pour la suivante. Toutefois, comme le rappelle Aristote dans l’Ethique à
Nicomaque : « personne ne choisit de faire la GUERRE pour la GUERRE, ni ne prépare délibérément
une GUERRE». La PAIX resterait donc la fin que poursuit pratiquement la GUERRE.
Quelle est la signification de ces notions et la nature exacte des relations qu’elles entretiennent :
s’opposent-elles radicalement ? La guerre est-elle le seul moyen de parvenir à la paix ou la paix suppose-
t-elle l’abolition définitive de la guerre ?
Esquisses de définition
La GUERRE désigne une lutte entre deux partis ayant recours à la force physique et aux armes pour
régler un différend.
Guerre et état de nature
La GUERRE résulte de la conjonction des deux passions qui mettent l’homme en mouvement : 1. le désir
de puissance et de domination absolue, 2. la peur de la mort violente.
Opposition des passions, égalité des forces, défiance mutuelle et droit égal à se défendre par toutes les
voies estimées valables dessinent l’espace sinistre dans lequel se meuvent les hommes en l’absence de
l’Etat. Hobbes appelle cette situation effroyable d’inimitié généralisée où chacun se trouve seul à assurer
sa sécurité « la guerre de tous contre tous ». En GUERE selon une formule extrêmement célèbre
empruntée à Plaute[3] « l’homme est un loup à un autre homme ».
Le concept de GUERRE ne s’applique pas aux particuliers ou aux personnes privées : il ne renvoie pas à
n’importe quel affrontement violent mais désigne la forme politique du conflit, celle qui oppose des Etats,
des sociétés organisées. Comme l’écrit avec force Rousseau dans Du contrat social « la guerre n’est donc
point une relation d’homme à homme, mais une relation d’Etat à Etat, dans laquelle les particuliers ne
sont ennemis qu’accidentellement, non point comme hommes ni même comme citoyens, mais comme
soldats ; non point comme membres de la patrie mais comme ses défenseurs ».
GUERRE et PAIX constituent deux modalités des rapports entre les nations : la GUERRE désigne la lutte
contre des ennemis extérieurs, la PAIX l’entente entre les peuples.
GUERRE et politique
La GUERRE désigne donc une relation entre deux collectivités organisées, entre deux Etats. On appelle
Etat une unité politique indépendante, inscrite dans un territoire aux frontières définies et dont les
membres se regardent comme dotés d’une volonté commune, symbolisée par des lois et une Constitution.
De la pluralité et de l’indépendance des Etats naissent des rapports de concurrence, des conflits d’intérêts
qui les poussent à l’affrontement armé.
La GUERRE constituera alors le règlement d’un conflit entre deux Etats par la confrontation violente
entre les membres de ces collectivités. On peut alléguer[4] une multitude de causes diverses pour
expliquer la GUERRE :
· nécessités démographiques, économiques, désir d’appropriation des ressources, antagonismes
religieux et idéologiques ;
· on peut même comme certains invoquer un instinct belliqueux[5] ou une pulsion de mort.

· La GUERRE vise à préserver l’existence et l’indépendance de la communauté.

La PAIX à l’inverse consistera à entretenir des relations exemptes[6] (dépourvues) de toute violence avec
les nations voisines.
Cela ne signifie pas qu’il n’y existera aucun antagonisme [7], mais qu’il sera réglé par des négociations,
des discussions visant à dégager un compromis.
La PAIX se caractérise par la prédominance de la diplomatie, c’est-à-dire la recherche par la parole
argumentée d’une solution appuyée sur la coopération volontaire.
La PAIX passe par des accords, des traités [8]. Un traité est un contrat par lequel plusieurs Etats
s’engagent mutuellement à respecter leur indépendance et à surmonter leur antagonisme. Toutefois, cela
ne signifie pas nécessairement la disparition de leur inimitié. Rien n’empêche qu’ils soient en désaccord
sur la signification du traité, que l’un comme l’autre tente de modifier discrètement le rapport de forces.
De même, l’aspect versatile [9] de la puissance peut bouleverser la configuration internationale dans un
sens que les parties ne pouvaient pas prévoir et rendre caduques[10] les clauses de l’accord. Surtout, le
respect des traités ne repose que sur la volonté des contractants, volonté qu’ils peuvent modifier à leur
guise. Aussi la GUERRE demeure-t-elle le moyen ultime de vider un différend politique, lorsque les
voies de la discussion ont échoué.
Toutefois, on objectera alors que GUERRE et PAIX, par delà leur opposition apparente, se rejoignent
dans le but poursuivi et ne diffèrent que par la méthode mise en œuvre. Dans les deux cas, il s’agit pour
une communauté politique d’assurer sa conservation et son autonomie, le respect de sa puissance. La
PAIX y concourra par le dialogue, la GUERRE par l’anéantissement et la destruction de l’Etat rival. C’est
le sens des analyses conduites par Clausewitz[11] dans De la guerre. Il y définit la GUERRE comme « un
acte de violence destiné à contraindre l’adversaire à exécuter notre volonté ». Aussi distingue-t-il le but et
la fin de la GUERRE. Le but, c’est le résultat immédiat auquel la guerre veut aboutir ; sa fin, c’est
l’objectif politique qui est visé à travers le but. Son but est par essence purement militaire : il consiste à
désarmer l’ennemi. Sa fin est politique : elle consiste à rendre possible une situation politiquement plus
avantageuse.

Aussi refuser absolument la GUERRE, c’est courir le risque d’être réduit en esclavage par ceux qui
l’acceptent.
La volonté de PAIX, purement morale, reste impuissante devant le déchaînement de la force, lequel ne
peut être arrêté que par une autre force.
C’est ce que résume la célèbre formule latine Si vis pacem para bellum : « Si tu veux la paix, prépare la
guerre ». En ce sens, le pacifisme intégral et inconditionnel néglige que la PAIX POLITIQUE n’est pas
un état de calme entier ni surtout une valeur absolue.
On objectera toutefois que la PAIX peut être maintenue sans que la GUERRE ne s’engage si un Etat
manifeste aux puissances voisines sa capacité de défense. C’est la logique de ce que l’on nomme la
dissuasion[12] : suggérer aux autres nations l’étendue de ses moyens militaires et la fermeté de sa
résolution à en user en cas d’agression. Elle repose sur deux idées.
Premièrement, la menace demeure le moyen le plus approprié de tempérer les ambitions des autres Etats.
Deuxièmement, tout ce qui peut être interprété comme signe de faiblesse nourrit le désir d’appropriation
ou de domination des puissances voisines.
En ce cas, la PAIX se comprendrait comme un certain équilibre entre les puissances dicté par un calcul
d’intérêts.
Objectif 2
Les mouvements pacifistes.
L’art au service de la paix.
La prolifération des armes nucléaires.
Le commerce des armes et l’insécurité.
Guerre froide
La guerre froide (anglais : Cold War, ) est la période de tensions et de confrontations idéologiques et
politiques entre les deux superpuissances que furent les États-Unis et l’Union des républiques socialistes
soviétiques(URSS) et leurs alliés entre 1947 et 1991, année de l'implosion de l'URSS et de la dissolution
du Pacte de Varsovie.
C’est en 1945, sous la plume de l’écrivain anglais George Orwell, que l’expression « Cold War » apparaît
pour la première fois1. Elle est reprise en 1947 par l'homme d’État américain Bernard Baruch2. Elle est
vite popularisée par le journaliste Walter Lippmann3. D'après Raymond Aron, il s'agissait d'une « guerre
limitée » ou « paix belliqueuse » dans un monde bipolaire où les belligérants évitaient l’affrontement
direct4- d'où l'expression : « Paix impossible, guerre improbable ».
De nombreux conflits, depuis la guerre de Corée, la guerre du Viêt Nam jusqu’à la guerre d'Afghanistan,
ont illustré l'opposition indirecte entre Soviétiques et Américains, avec la participation de leurs alliés
respectifs. Les pays du tiers monde tels que l’Inde de Nehru, l’Égypte de Nasser et la Yougoslavie de Tito
formèrent pour un temps le mouvement des non-alignés, proclamant leur neutralité et jouant sur la rivalité
entre les blocs pour obtenir des concessions.

Vocabulaire de la guerre.

1. Qu’est – ce qu’une guerre ?


…………………………………………………………………………………………………………
Quels sont les différents types de guerre ? (Indiquez quatre au moins)
…………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………..

2. Trouvez pour chaque expression son synonyme :

· Homme de guerre = ……………………………………………………………………………..


· Aller au casse –pipe =
……………………………………………………………………………………
· États en conflit (armé) = ………………………………………………………………………
· Lancer l’offensive = …………………………………………………………………………
· L’art de la guerre = ………………………………………………………………………………
· Alliance = …………………………………………………………………………………….

3. Trouvez pour chaque expression son antonyme :

· Guerre juste ≠ ……………………………………………………………………..


· États en paix ≠ …………………………………………………………………….
· Course à l’armement ≠ …………………………………………………………..
· Pro-guerre ≠ ………………………………………………………………………..
· Victoire ≠ …………………………………………………………………………
· Offensive ≠ …………………………………………………………………………

4. Quelle différence y a t - il entre :

· déclarer une guerre et lancer un ultimatum ?


…………………………………………………………………………………………..

· Gagner une guerre et gagner une bataille ?


……………………………………………………………………………………………

· Victoire – capitulation – défaite. ?


…………………………………………………………………………………………………..

5. Classez ces termes en trois groupes du moins fort au plus fort ; distinguez les différents sens :

Génocide – tuerie – carnage – boucherie – anéantissement- hécatombe – massacre – holocauste.

……………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………

Corrigé des exercices.


1. Qu’est – ce qu’une guerre ? Quels sont les différents types de guerre ? (Indiquez quatre au moins)
étym. fin XIe ◊ du francique werra « troubles », « querelle » Lutte armée entre groupes sociaux, et
spécialt entre États, considérée comme un phénomène social.

b. Guerre de propagande, guerre idéologique. Guerre psychologique*. (v. 1940) Guerre des nerfs,
visant à briser la résistance morale de l'adversaire. Guerre froide : état de tension, d'hostilité entre États,
spécialt entre l'U. R. S. S. et les États-Unis. « La guerre froide apparaît, dans la perspective militaire
comme une course aux bases, aux alliés, aux matières premières et au prestige » (R. Aron). (En parlant du
caractère d'un conflit) Guerre juste, injuste. Guerre propre; guerre conventionnelle. Guerre de défense;
guerre de libération (➙ résistance). Guerre de conquête. Guerre de pacification. Guerre d'extermination.
Guerre coloniale. ▫ Guerre locale. Guerre tribale. Guerre mondiale. Guerre planétaire, qui s'étend à une
partie importante de la planète. Guerre ouverte : hostilité déclarée. Guerre totale, qui utilise tous les
moyens pour détruire l'adversaire. Guerre d'usure. Guerre préventive.▫ Guerre de positions, de tranchées.
Guerre de mouvement. Guerre éclair, fondée sur le principe d'une attaque foudroyante. ➙ blitzkrieg.
Guerre terrestre; aérienne; navale; guerre sous-marine. Guerre chimique, bactériologique. Guerre presse-
bouton, qui se fait au moyen de dispositifs automatiques. Guerre atomique, nucléaire. Guerre des étoiles :
système de défense contre les missiles balistiques intercontinentaux.

2. Trouvez pour chaque expression son synonyme :


· Homme de guerre = gens de guerre : soldats de métier
· Aller au casse –pipe = Aller à la guerre, partir pour la guerre
· États en conflit (armé) = États en guerre
· Lancer l’offensive = partir à l’attaque ou à l’assaut. : Ouvrir les hostilités
· L’art de la guerre = stratégie – tactique
· Alliance = coalition.
3. Trouvez pour chaque expression son antonyme :
· Guerre juste ≠ injuste
· États en paix ≠ belligérants/ hostiles /
· Course à l’armement ≠ désarmement
· Pro-guerre ≠ anti guerre / pacifiste
· Victoire ≠ déroute
· Offensive ≠ retraite
4. Quelle différence y a t - il entre :
· déclarer une guerre et lancer un ultimatum ?
· Gagner une guerre et gagner une bataille ?
· Victoire – capitulation – défaite. ?
5. Classez ces termes en trois groupes du moins fort au plus fort ; distinguez les différents sens :
8. Génocide – 1. tuerie – 4. carnage – 3. boucherie – 7. anéantissement- 6. hécatombe – 2. massacre – 5.
holocauste.

Lecture 1 :

La Débâcle - Emile Zola : une scène de guerre

...Les flammes ronflèrent, la voix cessa, on ne distingua plus que les hourras assourdissants des
vainqueurs. Mais, par-dessus les bruits, par-dessus les clameurs, un cri terrible domina. C’était Henriette
qui arrivait et qui venait de voir son mari, contre le mur, en face d’un peloton préparant ses armes. Elle se
rua à son cou.
-mon dieu ! Qu’est-ce qu’il y a ? Ils ne vont pas te tuer !
Weiss, stupide, la regardait. Elle !Sa femme, désirée si longtemps, adorée d’une tendresse idolâtre ! Et un
frémissement le réveilla, éperdu.
Qu’avait-il fait ? Pourquoi était-il resté, à tirer des coups
de fusil, au lieu d’aller la rejoindre, ainsi qu’il l’avait juré ?
Dans un éblouissement, il voyait son bonheur perdu, la séparation violente, à jamais. Puis, le sang qu’elle
avait au front, le frappa ; et la voix machinale, bégayante :
-est-ce que tu es blessée? ...
c’est fou d’être venue... d’un geste emporté, elle l’interrompit.
-oh ! Moi, ce n’est rien, une égratignure... mais toi, toi ! Pourquoi te gardent-ils ? Je ne veux pas qu’ils te
tuent ! L’officier se débattait au milieu de la route encombrée, pour que le peloton eût un peu de recul.
Quand il aperçut cette femme au cou d’un des prisonniers, il reprit violemment, en français :
-oh ! Non, pas de bêtises, hein ! ... d’où sortez-vous ? Que voulez-vous ?
-je veux mon mari.
-votre mari, cet homme-là ? ... il a été condamné, justice doit être faite.
-je veux mon mari.
-voyons, soyez raisonnable... écartez-vous, nous n’avons pas envie de vous faire du mal.
-je veux mon mari.
Renonçant alors à la convaincre, l’officier allait donner l’ordre de l’arracher des bras du prisonnier,
lorsque Laurent, silencieux jusque-là, l’air impassible,
se permit d’intervenir.
-dites donc, capitaine, c’est moi qui vous ai démoli
tant de monde, et qu’on me fusille, ça va bien. D’autant plus que je n’ai personne, ni mère, ni femme, ni
enfant... tandis que monsieur est marié... dites, lâchez-le
donc, puis vous me réglerez mon affaire... hors de lui, le capitaine hurla :
-en voilà des histoires ! Est-ce qu’on se fiche de moi ? ... un homme de bonne volonté pour emporter cette
femme! Il dut redire cet ordre en allemand. Et un soldat s’avança, un bavarois trapu, à l’énorme tête
embroussaillée de barbe et de cheveux roux, sous lesquels on ne distinguait qu’un large nez carré et que
de gros yeux bleus. Il était souillé de sang, effroyable, tel qu’un de ces ours des cavernes, une de ces bêtes
poilues toutes rouges de la proie dont elles viennent de faire craquer les os. Henriette répétait, dans un cri
déchirant :
-je veux mon mari, tuez-moi avec mon mari.
Mais l’officier s’appliquait de grands coups de poing dans la poitrine, en disant que, lui, n’était pas un
bourreau, que s’il y en avait qui tuaient les innocents, ce n’était pas lui. Elle n’avait pas été condamnée, il
se couperait la main, plutôt que de toucher à un cheveu de sa tête. Alors, comme le bavarois s’approchait,
Henriette se colla au corps de Weiss, de tous ses membres, éperdument.
-oh ! Mon ami, je t’en supplie, garde-moi, laisse-moi mourir avec toi... Weiss pleurait de grosses larmes ;
et, sans répondre, il s’efforçait de détacher, de ses épaules et de ses reins, les doigts convulsifs de la
malheureuse.
-tu ne m’aimes donc plus, que tu veux mourir sans moi... garde-moi, ça les fatiguera, ils nous tueront
ensemble.
Il avait dégagé une des petites mains, il la serrait contre sa bouche, il la baisait, tandis qu’il travaillait pour
faire lâcher prise à l’autre.
-non, non ! Garde-moi... je veux mourir...
enfin, à grand-peine, il lui tenait les deux mains. Muet jusque-là, ayant évité de parler, il ne dit qu’un
mot :
-adieu, chère femme. Et, déjà, de lui même, il l’avait jetée entre les bras du bavarois, qui l’emportait. Elle
se débattait, criait, tandis que, pour la calmer sans doute, le soldat lui adressait tout un flot de rauques
paroles. D’un violent effort, elle avait dégagé sa tête, elle vit tout. Cela ne dura pas trois secondes. Weiss,
dont le binocle avait glissé, dans les adieux, venait de le remettre vivement sur son nez, comme s’il avait
voulu bien voir la mort en face. Il recula, s’adossa contre le mur, en croisant les bras ; et, dans son veston
en lambeaux, ce gros garçon paisible avait une figure exaltée, d’une admirable beauté de courage. Près de
lui, Laurent s’était contenté de fourrer les mains
dans ses poches. Il semblait indigné de la cruelle scène, de l’abomination de ces sauvages qui tuaient les
hommes sous les yeux de leurs femmes. Il se redressa,
les dévisagea, leur cracha d’une voix de mépris :
-sales cochons !

LECTURE 2 :
Article « Paix »
L'article " Paix " renvoie à l'article " Guerre " et lui l'ait écho dans une même dénonciation de la violence
et des caprices des conquérants. Sous le prétexte de parler de la paix. Damilaville souligne à quel point la
guerre apparaît comme une entreprise contre la nature et contre la raison. Elle est condamnée parce
qu'elle s'oppose aux intérêts des citoyens et au bonheur de l'homme.
La guerre est un fruit de la dépravation[1] des hommes ; c'est une maladie convulsive[2] et
violente du corps politique ; il n'est en santé, c'est-à-dire dans son état naturel, que lorsqu'il jouit de la
paix ; c'est elle qui donne de la vigueur aux empires ; elle maintient l'ordre parmi les citoyens ; elle laisse
aux lois la force qui leur est nécessaire ; elle favorise la population, l'agriculture et le commerce ; en un
mot, elle procure au peuple le bonheur qui est le but de toute société. La guerre, au contraire, dépeuple
les États ; elle y fait régner le désordre ; les lois sont forcées de se taire à la vue de la licence qu'elle
introduit ; elle rend incertaines la liberté et la propriété des citoyens ; elle trouble et fait négliger le
commerce; les terres deviennent incultes et abandonnées. Jamais les triomphes les plus éclatants ne
peuvent dédommager une nation de la perte d'une multitude de ses membres que la guerre sacrifie ; ses
victoires même lui font des plaies profondes que la paix seule peut guérir.
Si la raison gouvernait les hommes, si elle avait sur les chefs des nations l'empire qui lui est dû, on
ne les verrait point se livrer inconsidérément aux fureurs de la guerre ; ils ne marqueraient point cet
acharnement qui caractérise les bêtes féroces. Attentifs à conserver une tranquillité de qui dépend leur
bonheur, ils ne saisiraient point toutes les occasions de troubler celle des autres ; satisfaits des biens que la
nature a distribués à tous ses enfants, ils ne regarderaient point avec envie ceux qu'elle a accordés à
d'autres peuples ; les souverains sentiraient que des conquêtes payées du sang de leurs sujets ne valent
jamais le prix qu'elles ont coûté. Mais, par une fatalité déplorable, les nations vivent entre elles dans une
défiance réciproque perpétuellement occupées à repousser les entreprises injustes des autres ou à en
former elles- mêmes, les prétextes les plus frivoles leur mettent les armes à la main. Et l'on croirait
qu'elles ont une volonté permanente de se priver des avantages que la Providence ou l'industrie leur ont
procurés. Les passions aveugles des princes les portent à étendre les bornes de leurs États; peu occupés du
bien de leurs sujets, ils ne cherchent qu'à grossir le nombre des hommes qu'ils rendent malheureux. Ces
passions, allumées ou entretenues par des ministres ambitieux ou par des guerriers dont la profession est
incompatible avec le repos, ont eu, dans tous les âges, les effets les plus funestes pour l'humanité.
L'histoire ne nous fournit que des exemples de paix violées, de guerres injustes et cruelles, de champs
dévastés, de villes réduites en cendres. L'épuisement seul semble forcer les princes à la paix ; ils
s'aperçoivent toujours trop tard que le sang du citoyen s'est mêlé à celui de l'ennemi ; ce carnage[3] inutile
n'a servi qu'à cimenter l'édifice chimérique de la gloire du conquérant et de ses guerriers turbulents ; le
bonheur de ses peuples est la première victime qui est immolée[4] à son caprice ou aux vues intéressées
de ses courtisans[5].
Damilaville, Encyclopédie, article " Paix ".

LECTURE METHODIQUE
PRÉSENTATION DU TEXTE
La réflexion sur la guerre constitue un thème récurrent de la pensée philosophique du XVIII e siècle.
Montesquieu (Lettres persanes, " Apologue des Troglodytes "), Voltaire (Micromegas, Candide,
Dictionnaire philosophique), Jaucourt (article " Guerre " de l'Encyclopédie en ont déjà dénoncé les
méfaits. Damilaville, à son tour, reprend l'analyse dans l'article " Paix ", montrant par ce choix à quel
point les deux notions ne peuvent se définir que l'une par rapport à l'autre.
Ce qu'ils dénoncent est l'arbitraire, l'horreur, les dévastations causées par la guerre, la manière dont sont
bafoués les droits les plus élémentaires des populations civiles. Mais, comme bien souvent, leur critique
va plus loin et vise directement ceux qui décident les guerres : les princes. Leurs passions, leurs
ambitions, leur manque de raison, le souci constant de leurs intérêts personnels au détriment du bonheur
de leurs peuples sont sévèrement stigmatisés par les philosophes qui font ainsi la critique du pouvoir
politique.
L'extrait de l'article " Paix " donné ici est surtout consacré à la guerre. Chacun des deux paragraphes est
construit sur un double jeu d'oppositions : opposition guerre/paix dans le premier, à partir d'une
métaphore qui fait de la guerre une maladie et de la paix un état d'équilibre et de bonne santé, opposition
hypothèse/réalité dans le second. Dans les deux cas, sont longuement étudiées les conséquences
catastrophiques de la guerre sur les pays engagés dans des conflits. La dénonciation de la guerre s'inscrit
dans une réflexion générale sur la politique mise au service du bonheur des nations et des individus.
STRUCTURE DU TEXTE
La division de l'extrait en deux paragraphes correspond à une double approche des problèmes posés par
l'absence de paix, c'est-à-dire par l'état de guerre (ce terme est d'ailleurs le premier du premier
paragraphe).
Premier paragraphe
Ouverture sur une sorte de définition de la guerre et développement de l'état de paix en une métaphore
filée tout au long du paragraphe (guerre = " maladie ", paix = santé). Une articulation centrale (" la guerre,
au contraire ", l. 5) fait apparaître, sous forme contradictoire, les images désastreuses de la guerre. Le
paragraphe entier est construit à partir des deux notions antithétiques, l'une fortement valorisée, l'autre
nettement dénoncée.
Deuxième paragraphe
Il évolue lui aussi en deux étapes. La première (l. 11-17) est entièrement construite sur une hypothèse
(emploi récurrent de " si " et du conditionnel) qui souligne un irréel du présent. L'auteur envisage une
situation utopique dans laquelle les hommes seraient raisonnables. La deuxième étape, qui commence
avec l'expression d'une opposition (" mais ", l. 17), est une analyse de la conduite réelle des princes. Cette
conduite est envisagée non pas de manière historiquement contemporaine, mais dans le déroulement de
l'Histoire.
ÉTUDE DU PREMIER PARAGRAPHE : LA MÉTAPHORE DE LA MALADIE,
L'OPPOSITION GUERRE/PAIX
La métaphore de la maladie
Dès le début du texte la guerre est présentée sous une forme métaphorique (" c'est une maladie ", l. 1)
reprise et complétée au cours du paragraphe à travers tout un champ lexical de la maladie. L'image est
favorisée par l'assimilation de la nation à un " corps politique ". Le choix du terme " corps " légitime
l'utilisation du vocabulaire médical. On peut en effet récapituler les termes suivants : " santé " (l. 2), "
vigueur " (l. 3), " membres " (l. 9), " plaies " et " guérir " (l. 10). La guerre est ainsi présentée comme un
état de trouble, de perturbation, d'anormalité destructrice, pouvant, comme la maladie, conduire à la mort.
Certaines caractérisations, comme " convulsive " et " violente " (l. 1) s'inscrivent dans le même registre en
soulignant le caractère incontrôlable et peut-être imprévisible de la maladie. On voit apparaître à travers
cette formulation l'idée, chère à Rousseau, qu'il s'agit, dans la violence et la destruction, d'une
détérioration de la nature humaine, non portée originellement à détruire.
L'opposition guerre/paix
Damilaville oppose un état anormal et maladif à un état naturel et utile, efficace. D'un côté, il situe la
destruction, le désordre, la détérioration, de l'autre, la prospérité dans tous les domaines. La reprise de
certains termes renforce la double idée de parallélisme et d'opposition entre les deux notions et les
situations qu'engendrent respectivement la guerre et la paix. On peut représenter le jeu des oppositions
dans le tableau suivant :

Paix Guerre
« santé » « Maladie convulsive et violente »
« Etat naturel « Dépravation »
« vigueur »
« Ordre » social « Désordre », «  licence »
Force des lois « Lois…forcées de se taire »
Développement de la population « Dépeuple les états »
Développement de l’agriculture « Les terres deviennent incultes et abandonnées »
Développement du commerce « Fait négliger le commerce »
« Elle procure….. le bonheur » « Elle rend incertaines la liberté et la propriété »

On voit ainsi apparaître d'un côté tous les aspects positifs, constructifs et louables de la paix :
développement économique, liberté et bonheur et de l'autre tous les aspects destructifs et néfastes de la
guerre, ruine, désordre social, privation de liberté ou liberté effrénée[6], désastre économique. La
conclusion du paragraphe rappelle que les éventuels succès guerriers n'offrent jamais de compensation
assez grande pour justifier les horreurs commises. Là encore, des termes antithétiques soulignent
l'absence totale d'équilibre entre ce qu'apporte la guerre et ce qu'elle fait disparaître : " triomphes les plus
éclatants " / " perte d'une multitude de ses membres " ; " victoires " / " plaies profondes " (l. 8→10).
La négation catégorique qui sépare les éléments opposés marque leur caractère irréductible : il y a
incompatibilité entière, totale et irréversible entre eux d'après Damilaville. C'est d'ailleurs ce que
souligne aussi l'opposition entre les champs lexicaux auxquels appartiennent ces termes (succès d'un côté,
souffrance et destruction de l'autre).
ÉTUDE DU DEUXIÈME PARAGRAPHE : ANALYSE DU COMPORTEMENT DES PRINCES
Une situation hypothétique
Dès le début du deuxième paragraphe, Damilaville suppose une situation caractérisée par la domination
de la raison (" si la raison gouvernait les hommes ", l. 11) et en envisage les conséquences sur le plan de
la guerre et de la paix. La série de verbes au conditionnel qui suivent l'énoncé de l'hypothèse énumère, de
manière négative, des actes destructifs qui sont précisément ceux auxquels se livrent les " chefs des
nations " (l. 11). Le choix de formulations négatives (" ils ne marqueraient point cet acharnement... ", l.
12-13) permet à l'auteur d'évoquer de manière très efficace, très " parlante " parce que faciles à se
représenter et très évocatrices, des attitudes guerrières. La dénonciation est plus efficace que si les
formulations avaient été affirmatives.
Les images évoquées sont en effet très représentatives de l'état de violence qui transforme les êtres
humains en êtres inhumains : comparaison avec les " bêtes féroces " (l. 13), avidité de se battre (" ils ne
saisiraient point... ", l. 14), allusion à la folie sanguinaire (" fureurs de la guerre ", l. 12).
Parallèlement, parce que le point de départ de l'article est le mot " Guerre ", Damilaville fait constamment
allusion aux bienfaits de l'état opposé par l'utilisation d'un champ lexical de la tranquillité : " tranquillité "
(l. 13), " bonheur " et " satisfaits " (l. 14). On voit, là encore, se mettre en place un jeu d'oppositions entre
la violence (" fureurs ", l. 12; " acharnement ", l. 13 ; " envie ", l. 15) et la réflexion née de la raison ("
attentifs ", l. 13 ; " les souverains sentiraient... ", l. 16).
La réalité
Le conditionnel traduit une situation d'irréel du présent (action non réalisée), renforcée par l'opposition de
la ligne 17 (" Mais "). L'utilisation du " Mais " souligne un retour à une réalité différente, celle de princes
non gouvernés par la raison. On trouve donc dans cette deuxième partie de paragraphe, de manière
affirmative et à l'indicatif, ce qui était exprimé au conditionnel et de manière négative dans la première.
Damilaville s'intéresse d'abord aux nations, puis aux princes.
Le comportement des nations : il est violemment dénoncé à travers l'expression d'une attitude irréfléchie,
irresponsable et négative. L'emploi du présent généralise l'observation, ce qui est accentué par l'emploi de
l'adverbe " perpétuellement " (l. 18). Le verbe pronominal " se priver " (l. 20) met en relief un
comportement de refus de confiance et de quasi autodestruction.
Les princes : Damilaville met en relief une attitude intéressée, dictée par une soumission aux passions et
aux ambitions. Les termes " passions aveugles " (l. 21, repris à la ligne 23), " étendre les bornes " (l. 21),
nettement dépréciatifs, insistent sur l'absence de raison (voir l'importance du mot à la ligne 11) et sur le
manque d'intérêt pour le bonheur des sujets (" peu occupés du bien de leurs sujets ", l. 22). La guerre est
présentée ici comme le moyen utilisé par les princes pour satisfaire des caprices territoriaux personnels ("
étendre les bornes de leurs États ", l. 21-22). Il faut ajouter à cette attitude déraisonnable et peu digne des
" princes " la responsabilité de l'entourage (" ministres ambitieux ", " guerriers ", l. 24).
La dernière partie de l'extrait est consacrée à une observation critique de l'Histoire dans son déroulement :
multiplicité des guerres et refus de la paix. Damilaville trouve des accents lyriques et éloquents pour
stigmatiser (blâmer, condamner, dénoncer) des comportements répétitifs qui ne conduisent, pour des
rêves de gloire, qu'au malheur des peuples. Il met ainsi en relief l'idée que pour les princes la paix n'est
apparemment pas un état naturel tandis que la guerre se révèle comme l'expression d'une passion
conduisant à la réalisation des plus grandes ambitions personnelles. Le côté imagé du langage et des
formulations (" champs dévastés ", " villes réduites en cendres ", " carnage inutile ", " édifice chimérique
", " guerriers turbulents ", " victime ", " sang ") sont de nature à frapper l'imagination, à susciter
l'indignation. Les formules frappantes et réductrices font apparaître responsables et victimes en une sorte
de face à face dramatisé qui souligne l'irresponsabilité ambitieuse et puérile des uns et l'horreur du
malheur des autres.
CONCLUSION
L'efficacité dénonciatrice et polémique du texte vient de la constante opposition entre les résultats
dévastateurs de la guerre et les effets bénéfiques et constructifs de la paix. Les deux tableaux alternés ou
mêlés font apparaître chacun des deux états selon un rapprochement tantôt valorisant tantôt dénonciateur.
La critique virulente (violente) des princes dans le déclenchement des guerres s'inscrit dans le projet
général du siècle philosophe, qui est de combattre toutes les formes d'arbitraire et de mettre en relief les
vertus d'un bon prince. On comprend alors l'importance des allusions à la raison, l'insistance sur la
responsabilité de ceux qui dirigent et l'image de la guerre présentée comme une déviation de la nature
humaine. Ce sont beaucoup plus les princes que les hommes qui sont ici visés.

1) Les causes de la guerre:


la guerre qui s'explique par un conflit armé opposant au moins deux parties ne date pas d'aujourd'hui .en
effet elle est aussi vieille que l'humanité et elle peut se déclencher pour plusieurs raisons: *En premier
lieu, maintes guerres se sont déclenchées pour des causes religieuses. Et de nos jours, la défense de l'islam
continue à intéresser les mouvements de " fath" et "hamas" en Palestine et en Liban et à allumer des
guerres.
*En deuxième lieu, certaines guerres s'allument dans le monde vu que les richesses sont mal partagées
dans l'univers. En fait, plusieurs pays se noient dans les puits de pétrole, d'autres marchent sur des terres
qui fourmillent d'or, diamants..
*En troisième lieu, certaines pays déclarent la guerre contre leurs ennemis pour des raisons militaires.
*Finalement; plusieurs guerres ont commencé pour des raisons géopolitiques. EN d'autres termes, ce sont
des stratégies dictées par les grandes puissances qui cherchent à subdiviser le monde selon leurs intérêts
économiques consistant à contrôler les richesses mondiales.
2) Les conséquences de la guerre:
* D'abord les guerres ravagent des pays, détruisent des villes de fond en comble réduisent des villages en
cendre, des sociétés, des ateliers, des écoles. Par ailleurs, la destruction des richesses privées et nationales
tels que les banques, les centres de recherches tuent toute une nation.
*Ensuite, la plupart des victimes de la guerre sont des enfants, des vieux, et des femmes faibles et
innocents. En plus, la guerre est source de famine, de pauvreté, de maladies. En effet, les enfants privés
très tôt des établissements scolaires, de la nourriture, des soins médicaux sombreront dans la misère et le
malheur.
*En outre, plusieurs gens qui ont vécus des moments de guerre sont touchés par la mort de leurs proches.
*Enfin, les troubles psychologiques à savoir la phobie ; les dépressions, les complexes des gens qui ont
assisté à la guerre sont irréversibles
# Français :
Module ; « guerre »
depuis un temps immémorial, les hommes se sont entretués sans cesse, cela a eu bien entendu dans
l'histoire humaine des répercutions affreuses sur tous les plans : humaines, matériels et naturelle, voyons
alors quels peuvent être les dangers de la guerres :
- la guerre tue : c'est un vrai crime contre l'humanité, elle n'épargne personne, ni enfants, ni femmes, ni
vieux qui sont tous des victimes innocentes.
- la guerre entraine le désordre économique, la destruction de l'infrastructure freine toute possibilité de
développement.
- elle provoque aussi le désordre social : orphelinat, veuves, handicapés blessés de guerre , vole ,viole
banditisme....bref il n'y a plus de sécurité et on a peur de tout
- les cultures, les arts et les sciences sont menacés : il est très difficile en période de guerre d'assurer le
développement de ces domaines
- la guerre bloque aussi toute forme d'échange nationaux ou internationaux,¬ en effet , la peur des
citoyens et la destruction de l'infrastructure font que les gens ne peuvent plus faire des échanges en toute
sécurité
- la guerre c'est aussi l'apologie de la haine et de la vengeance . En fait, les citoyens en guerre ou les pays
qui s'entretuent ne peuvent pas du tout être solidaire les uns avec les autres
- en fin, on voit clairement pour toutes ces raisons que la guerre c'est l'enfer , puisque on vit dans la
terreur personne ne souhaiterai vraiment un seul jour de guerre
Thème guerre et paix
La guerre permet aussi de lever des budgets colossaux pour des recherches sur les armes, la biologie, les
transports,
budgets qui ne seraient pas admis en temps de paix.
la guerre a des conséquences graves sur la santé des individus et l'environnement:
-la santé: blessures, cicatrices, handicap, déformation du corps, mutilation, parfois des problèmes
respiratoires à cause de la pollution de l'air.
-l'environnement: Désastres écologiques, catastrophes humanitaire, pollution, mort des animaux, manque
des espaces du pâturage, la biodiversité décline....
* destruction de l'infrastructure, pauvreté, mort des innocents, séparation des membres de la famille,
handicap, corps mutilés, l'effondrement économique , le terrorisme, la torture, les crimes, vols, la
pollution, les terres sont conquises ou perdues, des tensions internationales naissent, des peuples souffrent
Avantages:
La guerre devient nécessaire et vitale quand les économies intérieures sont saturées, ainsi par la guerre un
pays peut compter sur la conquête de nouveaux marchés en exportant son capital financier par la force des
armes et trouver ainsi de nouveaux débouchés.
La guerre permet aussi de freiner la surcroissance de la population, et après une guerre, il faut tout
reconstruire: donc elle permet aussi une fois finie une relance de l'économie.

LANGUE :
Exprimer des rapports logiques variés en parlant de la guerre de Sécession.
La guerre de Sécession est une guerre civile en Amérique entre les États du sud e les États du nord.
Exercices.
1. L’opposition entre les Nordistes et les Sudistes.
· Les États du sud étaient esclavagistes ………………… les États du nord étaient abolitionnistes
( partisans de l’abolition (suppression) de l’esclavage.
· Les États du sud savent que les États du nord sont plus riches, plus armés et plus fort …………….
………………………………. ils leur ont déclaré la guerre.
Corrigé.
Par contre / alors que (opposition) ------- pourtant / Bien que + subjonctif ( concession)
2. Les causes de la guerre de Sécession.
§ La guerre de Sécession a été déclarée. …………… il ya conflit d’intérêt qui a duré quatre décennies.
§ Cette guerre a éclaté. ……………. Les États du Sud ( La Confédération ) voulaient maintenir le
système esclavagiste.
§ Les États du Sud faisaient travailler de près de quatre millions d’esclaves………….. ils n’étaient pas
des humains et qu’ils n’avaient pas d’âmes.
§ ……….. armes, les Sudistes ont perdu la guerre.
Corrigé.
Car ------------ puisque --------- sous prétexte que ----------------- faute de.
3. Le but de la Confédération.
§ Les États du Sud ont déclaré la guerre ………….. les abolitionnistes ne les rejettent de l’Union.
§ Les sept États ( le Caroline du sud, le Mississipi, la Floride, l’Alabama,la Géorgie, la Louisiane et le
Texas ont commencé les hostilités …………défendre leurs intérêts communs.
Corrigé.
De peur que -------------- pour
4. Les conséquences de la guerre.
§ Les États du Nord avaient plus d’homme, plus d’argent, plus de matériel …….. ….. ils ont gagné la
guerre et …….. les Sudistes rendent les armes le 26 mai 1865.
§ Les abolitionnistes tenaient ……… aux libertés……. Ils ont aboli l’esclavage.
§ La médecine n’a pas encore connue de grands progrès …………………… 620 000 sont morts pendant
cette guerre, d’épidémie et de maladie plus que sur le champ de bataille.
§ Ce conflit armé est fini par l’union de tous les États …………….. Les États – Unis sont devenus une
grande puissance.
Corrigé.
De sorte qu’ ------------- par conséquent ------------ si bien que --------- alors

Le conditionnel et le subjonctif.
Rappel.
· Ils ont affirmé qu’ils feraient tout pour la paix. (Futur du passé = ils affirment qu’ils feront tout
pour la paix = conditionnel temporel.) Si le verbe de la principale est au présent, on dira : Il affirme qu'il
fera tout pour la paix
· Je voudrais bien que les guerres cessent. ( Atténuation de la volonté, désir, souhait = conditionnel
modal)
· Le sida ! Que le Dieu nous préserve de cette maladie. ( Le verbe " préserve" est au subjonctif
dans une proposition indépendante. Le subjonctif permet d'exprimer le souhait. )
· Qu'il vienne. ( Le verbe " vienne " est au subjonctif dans une proposition indépendante. Le
subjonctif permet d'exprimer l'ordre. )
· Il faut qu'il vienne. ( Le verbe " vienne " est au subjonctif dans une proposition subordonnée
conjonctive. Le subjonctif est employé dans la subordonnée à cause du verbe d'obligation " faut " dans la
principale. )
· Je souhaite qu'il vienne. ( Le verbe " vienne " est au subjonctif dans une proposition subordonnée
conjonctive. Le subjonctif est employé dans la subordonnée à cause du verbe de sentiment " souhaite "
dans la principale. Tous les verbes de sentiments sont suivis du subjonctif sauf le verbe espérer est suivi
de l'indicatif : J'espère qu'il vient ou viendra.)
Kropp, lui, est un penseur. Il propose qu'une déclaration de guerre soit une sorte de fête populaire avec
des cartes d'entrée et de la musique, comme aux courses de taureau.
Puis, dans l'arène, les ministres et généraux des deux pays, en caleçons de bain et armés de gourdins,
devraient s'élancer les uns sur les autres. Le pays de celui qui (resterait debout le dernier serait le
vainqueur.
Ce serait un système plus simple et meilleur que celui où ce ne sont pas les véritables intéressés qui
luttent entre eux. E. M. Remarque, A l'Ouest,
rien de nouveau.
Question :
Relevez le verbe conjugué au subjonctif et les verbes conjugués au conditionnel. Justifiez l'emploi du
mode.
Corrigé.
Le subjonctif : " soit " : un fait éventuel, envisagé dont la réalisation est possible.
Le conditionnel : " devraient ... resterait ... serait ..." : un fait imaginaire opposé au fait présenté comme
réel grâce à l’emploi de l’indicatif.

Exercice 4.
Si Napoléon [...] n'avait pas fait avancer ses troupes, il n'y aurait pas eu de guerre; mais si tous les
sergents avaient refusé de rengager, la guerre n'aurait pas non plus pu avoir lieu. De même, la guerre
aurait été impossible sans les intrigues de l'Angleterre...
Tolstoï, Guerre et Paix.
Corrigé.
L’emploi du conditionnel est lié à une condition, il exprime l’irréel du passé.
Exercice 5.
Dans un conflit nucléaire, ce sera le sort de tous les hommes que de subir sans comprendre. Ils n'auront à
être ni courageux, ni héroïques, ni intelligents. Des ordinateurs fermeront des contacts, des fusées
s'élanceront, des charges exploseront, et tous les hommes disparaîtront, sans qu'aucun ne sache même la
cause de ce suicide définitif. Le temps des « vertus guerrières » est révolu. Il est urgent d'en célébrer
d'autres. Albert Jacquard

Question
Remplacez dans cet extrait le futur par le conditionnel et dites quel changement de sens cela introduit.
Corrigé.
Le futur exprime la probabilité, mieux la certitude. Quant au conditionnel, il exprime plutôt l’incertitude.
( Au conditionnel : serait ... airaient ...fermeraient ...s'élancerait ... disparaîtraient ... )
Exercice 9
Repérez tous les verbes au subjonctif et justifiez chaque fois l'emploi de ce mode.
Extrait 1
J'attends qu'on nous montre, en cette belle année 1933, ce que quelqu'un a gagné à la guerre. De tout ce
qu'elle a achevé de bouleverser, il n'est rien qui n'eût pu être mis en ordre par les réflexions et les
discussions d'hommes seulement un peu plus intelligents, plus attentifs, plus présents. Il nous faut avoir le
courage de ces vérités, si nous voulons enfin mériter la paix.
Jean Guéhenno
Le premier emploi du subjonctif est déterminé par l’emploi dans la principale du verbe « attendre »
donc le fait d montrer est seulement envisagé. Le second emploi dans la relative est dicté par l’emploi de
la négation dans la principale, négation de la réalité qui entraîne l’emploi du subjonctif.
Extrait 2
Je déboutonne sa veste pour le panser, si c'est possible. De toute façon, il faut que je le fasse, afin que, si
je venais à être fait prisonnier, ceux d'en face voient bien que j'ai voulu le secourir et ne me massacrent
pas. [...] Mais au moment où je me mets à taillader la chemise, ses yeux s'ouvrent encore une fois et de
nouveau, il y a en eux une expression de terreur insensée et comme des cris, de sorte que je suis obligé de
les refermer et de murmurer : « Mais je veux te secourir, camarade. » Et j'ajoute, maintenant, en français :
« Camarade... Camarade... Camarade... » en insistant sur ce mot-là, pour qu'il comprenne.
Érich-Maria Remarque, A l'Ouest, rien de nouveau.

Corrigé.
L’idée d’obligation puis l’idée de but dictent l’emploi du subjonctif.
Extrait 3
En attendant, il est permis de penser qu'il y a quelque indécence à célébrer ainsi une découverte, qui se
met d'abord au service de la plus formidable rage de destruction dont l'homme ait fait preuve depuis des
siècles. Que dans un monde livré à tous les déchirements de la violence, incapable d'aucun contrôle,
indifférent à la justice et au simple bonheur des hommes, la science se consacre au meurtre organisé,
personne sans doute, à moins d'idéalisme impénitent, ne songera à s'en étonner.
CAMUS
Corrigé.
Le superlatif dans la principale dicte l’emploi du subjonctif dans la relative.
Essai 1:
« Les discordes virulentes entre les hommes ont, de tout temps, dégénéré en conflits sanglants et des
guerres désastreuses », affirment certaines voix pessimistes. Partagez-vous ce point de vue ?
Rédigez un texte argumentatif illustré d'exemples précis tirés de vos lectures et de la réalité quotidienne

Rédaction
Nombreux sont ceux qui adoptent une vision très pessimiste sur l'avenir de l'humanité à cause « des
discordes virulentes entre les hommes (qui) ont, de tout temps, dégénéré en conflits sanglants et des
guerres désastreuses ». Hélas ! Tout ce qui s'est passé et ce qui se passe encore, un peu partout dans les
quatre coins du monde, à cause de ces « cassures » irréparables dans les relations humaines ne peut que
donner raison à ces gens noyés dans un profond océan de désespoir amer.
En effet, il semble que, depuis la nuit des temps, la contagion des « discordes virulentes » entre les
humains a été si grande et si rapide que la première étincelle a fait un grand embrasement en gagnant, à
une vitesse de croisière, toutes les maison, tous les pays et tous les continents mettant ainsi l'univers tout
entier en grand danger. D'ailleurs, il y a eu toujours de nouvelles guerres atroces qui ont ravagé les villes
et décimé les innocents : Guerre de cent ans, Guerre de Trois Jours, guerre de Ceylan. Première Guerre
Mondiale ; puis une deuxième, plus cruelle. Guerre « éclair », Tempête du désert. Des conflits sanglants
ont déstabilisé les nations : Guerre civile en Algérie, en Irak et au Soudan,...Par conséquent, des milliers
de personnes ont été massacrées à Hiroshima, en Palestine et au Rwanda...Mais qui saura, ma foi, arrêter
le chiffre exact des dégâts matériels et humains ? Des milliers d'handicapés et de blessés au Vietnam, au
Liban et au Zimbabwe... Des milliards de dollars, d'euros ou de dinars, chacun sa devise- ont été dilapidés
pour envenimer les désaccords et semer la mort! Puis, -quelle folie- le double ou le triple est gaspillé pour
reconstruire et restaurer!
Pire encore, en échouant continuellement à désarmer les rancunes féroces des mortels, le spectre d'une
troisième guerre planétaire n'arrête point d'hanter les esprits! Pourtant, quelle absurdité ! Le monde entier
continue à chanter la même litanie : « vengeance, vengeance, vengeance », sans répit !
Pourquoi donc tant de cruautés et de barbaries ? Pourquoi autant d'animosités et de boucheries ? L'homme
est-il devenu à ce point affamé de guerre et de sang ? L'homme doit-il demeurer ainsi l'éternel ennemi de
son semblable ?
Quand commencera-t-on à apprendre à nos enfants « le vol des insectes, les couleurs du ciel et les
douceurs de l'eau » ? Qui leur composera une chanson d'amour et de paix ? Car, de nos jours plus que
jamais, la responsabilité de la guerre « a cessé d'être l'affaire exclusive des mâles et des mâles adultes »,
comme l'a bien expliqué Maurice DURON dans son œuvre Lettres d'un Européen. Dorénavant, elle ne
fera plus de distinction entre les sexes et les âges. En fait, elle concerne aussi bien les hommes que les
femmes, aussi bien les pères que les mères qui ne doivent plus tarder à apprendre à leurs progénitures les
valeurs de l'altruisme, de la tolérance et du respect mutuel, seuls garants de vivre dans la Paix et la
Dignité. Voici l'unique voix de la délivrance.
Hâtons-nous donc de nous engager dans cette voix si l'on veut vraiment freiner cette exécrable
métamorphose de l'homme en redoutable « loup pour l'homme » et éviter de sombrer dans une « nuit
apocalyptique que n'abolirait aucun jour »?
ESSAI 2 :
La guerre est souvent présentée comme une pratique glorieuse.
Partagez-vous ce point de vue ?
Développez votre point de vue sur la question en vous appuyant sur des arguments et des exemples
précis.
 
        La guerre  est un fléau répandu dans le monde entier  .Néanmoins, les attitudes vis-à-vis ce
phénomène ne cessent pas de se multiplier, ils se balancent entre l'approbation in conditionnée et le refus
incontestable.
Donc qui croire ?
 
        Certes, la guerre peut procurer la gloire et le respect pour le pays vainqueur. En effet, elle est faire
valoir des groupes    et des nations .Les grandes nations inspirent leur pouvoir et leur poids d'après ce
qu’elles possèdent. Autrement dit , faire la guerre est le garant du pouvoir et de la puissance pour eux
.Les pays développés sont accablés par un besoin ardent :celui de posséder encore plus , de dominer le
monde , d'absorber les richesses des peuples soumis et fragiles , et d'exploiter ,sans cesse ,  leurs
fortunes dans le seul but: celui de préserver leur force et leur dominance dans tous les domaines . Et  à
travers la guerre que ces pays bien solides imposent l'autorité et laissent leurs empreintes dans l’histoire.
Le pays qui jouie d'une armée puissante et qui peut déclencher la guerre à tout moment est celui qui
digne du respect et de vénération puisqu'en surcroît aucune nation n'ose s'opposer à ses ordres. C'est
l'exemple des Etats-Unis cette puissance qui grâce à la colonisation, elle  parvenue de conquérir
d'autres pays et de dissuader les ennemis en donnant une image valorisante et intimidante de soi .Et par
conséquent, les guerres amènent souvent le respect et la considération aux yeux des peuples.
 
 
      Toutefois, la guerre a des conséquences néfastes et désastreuses. Sur le plan national, elle détruit le
pays victime de colonisation. En effet les guerriers ôtant leur penchant humanitaire et deviennent des
monstres cruels capables d’assassiner, de tuer, de violer, de massacrer de torturer sans grâce En un
mots, il deviennent des êtres abrutis et froids .Ainsi, ils pourraient accomplir des actes à la fois atroces et
terribles. Quoi de plus douloureux que de voir une mère entrain de sangloter en tenant son fils agonisant
des ses bras ? Quoi de plus féroce et vulgaire que d'abattre des enfants  innocents, qui n'ont rien fait du
mal ? Quoi de plus désastreux que de mettre un pays à feu et à sang ? D'où , la guerre passe pour être
une boucherie , elle n'est autre qu'un pillage ,qu'un enfer .Son rôle n'est autre que semer le mal  et la
terreur dans les cœurs des êtres de le vice sur terre .Rappelons dans ce cadre le massacre décrit par
Voltaire dans son roman "Candide ", là où  il a mis l'accent sur les effets atroces de la bataille entre les
Bulgares et les Abares afin de  scandaliser la guerre ,une pratique odieuse et honteuse contre  le genre
humain .
 
      En guise de conclusion et à la lumière de ce qui précède, il est bel et bien clair que la guerre peut
parfois être le garant du pouvoir et de domination, mais cela ne saurait nous faire nier ses effets
désastreux et alarmants puisqu’elle, de toute évidence, ruine et ravage le pays qui en est victime et cause
du mal pour les êtres humains.

 
 

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