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iLETTRE À M O I-M E M E ...

J’aime « la vie »... j ’aime aimer, j ’aime écrire, j ’aime


avoir des enfants et j ’aime une belle manifestation de
rue, un bal de 14 juillet, j ’aime être en colère et trans­ Entrée en matière
portée de joie, j ’aime boire, et manger trop. J’aime na- l À la question « Qu’aimez-vous ? », quelle serait
5 ger et marcher dans le vent, faire des scènes et pleurer
votre réponse ?
au cinéma. J’aime par-dessus tout les fêtes, les longs
repas prémédités, les bougies dans le chandelier en bois
coloré, trop de fruits dans un énorme plat, trop de vin Ve lecture
dans les cruches en terre, trop de gens, trop de fumée, 2 Qu’est-ce qui différencie le second paragraphe
10 une tarte gigantesque, la surexcitation des enfants, une du premier ?
gifle donnée à la hâte, des crêpes fumantes, les boules
brillantes de l’arbre de Noël et je voudrais me couper 2e lecture
moi-même en tranches comme le pain de seigle sur la 3 Dans tout ce que l’auteur aime, observez-vous
table de bois, et me distribuer à tous ceux qui sont là.
des différences ? Si oui, lesquelles ?
15 J’aime mes parents parce qu’ils sont mes parents, mes
4 Pourquoi l’auteur aime-t-elle l’idée de la mort ?
enfants parce qu’ils sont mes enfants, j ’aime mon mari
et moi-même, mon travail, mes amis, le monde et les
hommes... Vocabulaire
J’aime « la vie» donc. Dirais-je: je l’aimais? Et 5 Cherchez dans le texte un équivalent de :
20j’aimais, j ’aime l’idée de mort qui met un terme conve­ a | se mettre en colère d Iles pichets
nable à cette aventure qu’il ne conviendrait pas de b | sans aucune spon- e I une claque
poursuivre indéfiniment. Ce que je n’aime pas, c’est tanéité f | l’empressement
cette tendance (la mienne autant que celle des autres) à c| le bougeoir g l la céréale noire
se noyer dans cette vie, à s’y perdre, à en faire une mort
25 prématurée, même si ce n’est qu’une « petite mort ».
Françoise M allet-J oris , Lettre à moi-même, PRODUCTION ÉCRITE
Julliard, 1963. 6 Et vous, qu’aimez-vous dans la vie ? A la manière
de Françoise Mallet-Joris, écrivez à votre tour un
texte dans lequel vous passerez de l’humoristique
au grave et du futile au profond. Faites preuve
d’originalité.
Exemple : J'aime ce qui est mélancolique, mais
j'aime le rire de ma voisine, comme j'aime les
pêches, les joues de ma grand-mère, parler la
langue de Molière mais aussi celle de Goethe,
et j'adore la fourrure de mon chat qui ronronne
sur moi...

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