Matière : Economie Touristique

PLAN

Introduction

Section I : La Demande Touristique : Définition, intérêt et évolution.

I.1 : Définition de la demande touristique

I.2 : Intérêt accordé à la demande touristique
I.3 : Evolution à l’échelle internationale de la demande touristique

Section II : Les caractères de la demande touristique

II.1 : Concentration de la demande touristique
II.2 : Régionalisation de la demande touristique

Section III : Les paramètres de mesure de la demande touristique

III.1 : Au niveau National
III.2 : Au niveau International

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Section IV : Les facteurs de la demande touristique
IV.1 : Socio-économiques
IV.2 : Psychosociologiques
IV.3 : Divers à détailler

Conclusion

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INTRODUCTION

Depuis la nuit de temps, comme cela est connu de nous tous, l’homme se déplace et s’est
toujours lancé dans la conquête de nouvelles espaces et la contemplation de paysages divers.

Ainsi donc, avec l’avènement du tourisme, la majorité de chercheurs et experts oeuvrant dans
ce domaine ont essayé d’expliquer le phénomène tourisme en se basant sur le sujet touristique, pour
ainsi dire « la demande touristique » afin de servir aux fins statistiques.
Il va sans dire que l’Organisation Mondiale de Tourisme qui se charge de toutes les statistiques du
secteur touristique semble porter ces dernières sur la base des études opérées en terme de la clientèle
touristique, d’où l’intérêt pour nous de réfléchir sur ce sujet et le mettre en confrontation avec
l’environnement dans lequel il se situerait.
Afin de nourrir notre curiosité en ce qui concerne quelques questions que la majorité d’entre nous se
pose, notamment celles relatives à la demande touristique :

- Qu’est- ce que la demande touristique ? En quoi nous est-t-elle utile ?

- Quel sens lui accorder afin de mieux cerner l’activité touristique en générale et les statistiques en
particulier ?
- Cette demande touristique, a-t-elle de paramètres de mesure ? quels sont ses caractéristiques ?
quels sont les facteurs qui pourraient la déterminer ? Evolue-t-elle dans le temps et dans
l’espace ?

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Telles sont les questions auxquelles nous essayerons de répondre tout au long de notre travail selon
le plan qui suivra ;

CHAP- I : DEFINITION DE LA DEMANDE TOURISTIQUE.

I.1  : Définition de la Demande touristique.

La demande touristique peut être définie comme étant le déplacement des personnes d’une place à une autre
et ainsi que leur consommation.
Dans un large perspectif, par Demande touristique, nous pourrions estimer la mesure de la clientèle touristique qui
se déplace périodiquement et de façon temporaire en dehors de son environnement habituel pour des motifs de
voyage touristique autre que pour exercer une activité rémunérée.

I.2  : Intérêt accordé à la demande touristique

Il est à signaler ici que la notion de la demande touristique est l’une de base sur laquelle les experts de
l’OMT et d’autres Institutions publiques ainsi que les professionnels de centre de recherche et de statistiques se
sont référés afin d’avoir une idée sur le fait touristique et de mieux appréhender ce phénomène, à la fois complexe
et pluridisciplinaire.

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 La demande touristique, comme nous le verrons par la suite et surtout internationale, d’après l’Organisation
Mondiale du Tourisme, est approché en terme de flux touristiques.
Nous reviendrons sur ces flux dans le point suivant afin de mieux cerner l’importance de cette notion surtout
aux fin statistiques et d’études de certains phénomènes en Marketing international.

I-3 la demande touristique à l’échelle mondiale :

La demande touristique est l’ensemble des flux monétaires (dépenses) et des flux physiques (les
déplacements) qui permettent d’évaluer la demande touristique international par contre la demande touristique
national on ne peut pas tout comptabilisé .c’est très difficile sauf pour les nuitées, les autres dépenses sont difficile
à estimer.

En fait, tout les donnés concernant la demande touristique international sont relative aux arrivées et non en
nombre effectif de personne qui voyage.
A vrai dire la demande touristique international a connu une évolution très rapide depuis 1950, comme on peut le
remarquer dans le tableau suivant qui donne la distribution des arrivées touristiques :

Distribution des arrivées touristiques internationales suivant les grands ensembles régionaux  (en %) (P : Prévision) (Source :
O.M.T)

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L’OMT a divisé le monde en groupe régionaux de nombre de 6 régions : EUROPE, l’AMERIQUES, ASIE DU
SUD, MOYEN ORIENT, ASIE EST/PACIFIQUE. Le tableau suivant donne le nombre d’arrivées internationales
dans les 6 régions par million depuis 1985

Finalement, les recettes mondiaux n’ont pas cessé d’augmenter surtout pour : L’EUROPE, L’ AMERIQUE, ASIE
EST / PACIFIQUE.
Chose du aux changements radicales du comportement des touristes qui sont devenus plus depensifs .le tableau
suivants montre le classement des 15 pays les plus depensif dans le monde :

CHAP –II- Les caractéristiques de la demande touristique

II-1 Concentration :

II-1-1 Dans L’espace :

L’Europe et l’Amérique du nord reçoivent environ 90% de cette demande et ce sont aussi les continents les plus importants en
matière d’émission de touristes.

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II-1-2 Le temps :

La Saisonnalité de la demande touristique ; dans les nombreux pays , la demande touristique a un

comportement saisonnier , c’est- à–dire qu’elle est concentrée dans quelques mois de l’année.
On trouve l’origine de ce phénomène dans une série de facteurs historiques sociaux et culturels qui sont aussi
ceux qui ont favorisé le développement du tourisme.
La disponibilité de temps libre et le désir de jouir de ce temps de non-travaille durant un intervalle climatologique
et environnemental adéquat ont entraîné ce phénomène de saisonnalité, renforcé, d’ailleurs, par les normes du
calendrier scolaire et des habitudes industrielles.
Il est évident que la saisonnalité concerne essentiellement le tourisme de vacances, et non pas le tourisme
pour d’autres motifs comme ceux d’affaires. C’ est pourquoi on parle de Non –étalement des vacances. Quant il
s’agit de déplacement pour des motivations différentes (famille, religion, sport…), le facteur climatique ne joue pas
en priorité.
La saisonnalité, qui est une préoccupation constante des administrations nationales et des professionnels européens,
est devenue l’objet de programme précis pour être limitée .On cherche ainsi à capter des segments de population
qui peuvent partir en vacances en dehors de la saison estival : les congressistes, les retraites, les jeunes de 18 à 30
ans sans famille.
Pour ce faire, on propose à ces clientèles soit des prix réduits (les tarifes de transport ou d’hébergement sont
établis alors à partir des seuls coûts fixes d’exploitation), soit des faveurs spéciales (comme deux à trois jours de
vacances gratuites supplémentaires).
Enfin depuis quelques temps l OMT essaye de convaincre toutes les populations à grand renfort de campagne
de promotion et de publicité.
Cependant, les résultats de telles campagnes ne sont pas totalement satisfaisants,  même si Léon Blume commence
à entrevoir une généralisation du fractionnement des vacances (une partie en été, l’autre, en général, en hiver).

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 La multiplication de vacances de courtes durée lors des « ponts » et des week-ends longs .Les habitudes
tendent à se consolides, et la propre dynamique socio-économique des années 80 semble devoir les renforcer, en
raison de la diminution de la journée de travaille, l’extension du travaille à temps partiel et l’introduction de
l ‘année sabbatique

II-2 La régionalisation  :

Le tourisme intra-regional est la composante principale des flux touristiques internationaux. Des études par l
OMT montrent que plus des deux tiers de la demande touristique international consiste en déplacements entre pays
d’un même continent.
Dans le cas des deux Amériques, le pourcentage du tourisme intra-regional est de 80% du total des mouvements
touristiques .Par contre : en Afrique, il serait de moins de 25% ; la raison essentielle de cette situation serait l’état
du développement des pays de ce continents et les possibilités réduites de l’offre touristique en Afrique

CHAP-III- Les paramètres de mesures de la demande touristique :

La demande touristique peut être mesurer grâce à des indicateurs, des agrégats physiques ou monétaires.

III-1-Au plan national  :

Dans son expression physique, la demande touristique se traduit par des déplacements de population (flux
physiques), il s’agit de calculer la propension à voyager de cette population.

On utilise généralement 3trois principaux paramètres de mesure :

 Le taux net de départ :

Il se calcule de la façon suivante :
* Taux net de départ = nombre de partants *100

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 Population totale donnée

Il permet de mesurer le nombre de personnes ayant effectués au moins un voyage au cours de l’année, rapporté à la
population donnée.

 Taux brut de départ :

Cet indicateur permet de mesurer le nombre de voyages effectués par les personnes parties en voyage au cours
de l’année rapporté à la population totale d’ou :

*Taux brute de départ = nombre de voyages *100

Population totale

Ce taux peut atteindre 100% surtout pour les pays développés ou les partants déjà nombreux, effectuent plusieurs
voyages au cours de l’année.

 Taux de fréquence de départ :

Elle mesure le nombre moyen de voyages effectués par chaque participant au tourisme pendant une année donnée,
c’est à dire le nombre de voyages par personne partie.
Elle se mesure de la façon suivante :

*Fréquence de départ = Nombre de voyages

Nombre de partants
III-2-Au plan international :

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 La demande touristique internationale (séjours supérieurs à 24 h dans un état étranger) peut être
appréhendée à travers les indicateurs suivants :
 Dans son expression physique, par le nombre d’arrivées, qui est mesuré généralement par 2
méthodes :
 Border check : consiste a évaluer les arrivées touristiques aux niveau des frontières.
 Accommodation records : consiste a évaluer les arrivées touristiques au niveau des moyens
d’hébergement.
 Dans son expression monétaire, par les recettes touristiques (la dépense de touristes).

Exemple :
Ensemble de l’année 1989
1. Population totale 55,5 millions
2. Nombre de personne parties en 33,7 millions
voyage
3. Taux net de départ % 60,7 %
4. Nombre de séjours 64 millions
a) En France 52,6

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 b) A l’étranger 11,4
5. Taux brute de départ 115,3 %
a) En France 94 ,8 %
b) A l’étranger 20,5 %
6. Fréquence de départ 1,9

Taux net de départ = nombre de partant *100

Population totale
= 33,7 = 60,7 %
55,5
Taux brute de départ = nombre de voyages *100
Population totale
= 64 = 115,3 %
55,5
Fréquence de départ = nombre de voyages
Nombre de séjours
= 64 = 1,9
33,7

CHAP-IV- les principaux facteurs de la demande touristique :

De nombreux facteurs conditionnent l’évolution et les tendances de la demande touristiques

.l’interdépendance qui relie beaucoup d ‘entre eux rend souvent complexe leur étude. C’est pourquoi, afin de
rendre plus lisibles nos propos, nous les avons regroupés en trois catégories :
*les facteurs socio-économiques,
*les facteurs psychosociologiques,

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IV-1-facteurs socio-économiques de la demande touristique  :

Il s’agit d’un ensemble de variable extérieur à l’individu et agissant sur sa propension à voyager. Dans la
réalité il existe des corrélations entre ces différentes variables tant il est difficile d’agir sur l’une d’elle sans l
‘autre.
Les variables en question sont : la démographie, le temps libre, le revenue et la catégorie socio-professionnelle, le
prix, et le facteur urbanisation :

IV-1-1.la démographie  :

Trois variables sont à retenir :

a)-le lieu de résidence principale : il apparaît nettement une corrélation entre le mouvement croissant
d’urbanisation constaté depuis 1945.
b)- l’age : il influence sur le choix des produits touristiques et sur les évolutions futures de la demande
(évolution de la structure par age de la population compte tenu de la diminution des naissances et de l’allongement
de la durée de vie.
c)-la structure des ménages : son évolution modifie profondément la demande en suscitant une

segmentation plus grande de la clientèle .la dernière décennie a vu :

 le couple bi actif avec enfant(s) est devenu le modèle dominant de la population (au détriment de celui avec
la femme inactif et 2 enfants)

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 le nombre de personnes seules, de familles monoparentales, de couples sans enfant, de ménages inactifs
s’accroître fortement.

IV-1-2 le temps libre  :

La diminution du temps libre de travail (grâce à l’allongement des congés payés et à la diminution de la
durées hebdomadaire du travail ), la diminution de la vie de travail ( scolarité croissante des jeunes ,avancent
de l’age de la retraite ), l’augmentation de l’espérance de vie , ont contribué à dégager un temps « libéré »
plus étendu ,utilisable pour les activités de loisirs et de tourisme , malgré l’extension des « temps contraints » 
(déplacements résidentce-travail, formation permanente et recyclage, taches entretien et « d’auto
-construction »  dans la maison …) constatée aujourd’hui dans les société développées.

IV- 1-3 le revenu et la catégorie socio-professionnelle  :

Il apparaît nettement une corrélation entre niveau de revenue et taux de départ en vacance.de même, des
rapports étroits existants entre l’appartenance à une catégorie socio-professionnelle, le taux net de départ, la
durée, le contenu des prestations touristiques.
Ainsi, les cadres supérieurs, les cadres moyens et les employés connaissent des taux de départ supérieurs, à
l’inverse de toutes les autres catégories
Socio –professionnelles.

IV-1-4. Le facteur prix  :

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 S’agissant de la demande touristique il paraît que la sensibilité au prix et à sa variation n’est pas aussi
directe .autrement dit un touriste ne comporte pas toujours de la même façon rationnelle, comme il le fait
lorsqu’il s’agit de l’achat d’un bien ou d’un service ordinaire.

Dans le domaine touristiques un ensemble de facteurs peuvent rendre la demande inélastique par rapport
au prix pour mieux nuancé il faut dire qualité car si le prix augmente et que la qualité baisse l’élasticité
jouera pleinement.
Il s’agit des facteurs suivants :

a- inertie (habitude) :
Dans ce cas un touriste habitué a occupé une chambre dans un hôtel détermine aura toujours tendance a
y revenir en dépit d’une légère augmentation des prix.

b- l’effet d’imitation :
En voulant s’identifier à une classe sociale supérieure certains touristes tendent à étaler leurs richesses par des
dépenses ostentatoires en se procurant des biens et des services. Touristiques à des prix prohibitifs (très élevé).

c-le manque de transparence :

La mauvaise information touristique conduit souvent un touriste à subir des prix très élevés, soit parce qu’il
n’a pas cherché l’information la ou il fallait, se contentant du bouche à oreille (la propagande chuchotée) soit
qu’il est habitué à une destination touristique et dans ce cas il ne peut pas établir des comparaison entre les
prix des autres destinations qui pourraient se relever plus avantageux.

c- l’effet de l’exception :
Les prix élevés sont acceptés par les touristes lorsqu’il s’agit de dépenses exceptionnelles et privilégié .exp.
pèlerinage ou voyage de noce.

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 En général ,le comportement du touriste face à la contrainte prix vise plus la structure de la demande
touristique, en réduisant la durée du séjours et la quantité du bien touristiques , qu’on avait l’habitude de
ramener d’un voyage (cadeaux, objet d’artisanat…) plutôt que la demande touristique qui reste elle
inélastique face à l’augmentation des prix .

IV-1-5.le facteur urbanisation  :

L’urbanisation est une conséquence directe des concentrations industrielles autour de certains pôles de
développement qui connaissent un accroissement démographique important.
L’urbanisation exerce donc un attrait sur les zones de peuplements surtout ruraux en quête d’un travail bien
rémunéré dans l’industrie ou les services.
En effet, dans les pays industrialisé il a été possible grâce à la revenue élevée dans l’industrie et les services,
pour les populations urbaines de partir en vacances. Ainsi on a enregistré dans ces pays des populations vers
les vacances et les loisirs.
Ce phénomène s’est d’autant plus concentré  avec l’apparition de la nuisance de la pollution, des tensions
d’ordre social comme la violence ou d’ordre psychique comme le stress.

IV-2- Les facteurs physiologiques et psychosociologiques  :

Ces facteurs sont subjectifs, car ils dépendent de l’individu, donc diffèrent d’un individu à un autre.
D’un côté, on trouve :

IV-2-1- Le besoin d’équilibre  :

Car le tourisme est toujours présenté comme un univers imaginaire, d’où le thème des publicités touristiques du
genre : « Fuir la monotonie et la morosité de la vie quotidienne, vers un monde idéal pour retrouver son équilibre
bio psychologique ».

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Dans cette rubrique, on trouve :
 le besoin de nature et détente : qui est apparenté à la nature comme cadre touristique, car le contact direct
avec la nature libère l’individu des contraintes de la vie quotidienne et crée chez lui un état de détente. En
effet ; la détente est l’un des principaux motifs des vacances et du tourisme.

 le besoin de jeux et de divertissement : car le jeu est une activité sans responsabilité, contrairement au travail.
Ce dernier a pour but la satisfaction du plaisir et de divertissement, tout en valorisant le tourisme en vacances
qui ont un sens.
Nous avons plusieurs domaines ou le besoin de jeux et de divertissement se fait sentir. Parmi ces derniers on
trouve :
 le mouvement : le sport
 la vie sociale : à travers le brunch et buffet meals en musique et les parties pour les enfants.
 les activités créatives : le dessin, peinture, photographie.
 Educations et découverte : les cours de langue, concerts.
 aventure : escalade, plongée.
 tranquillité et la découverte de soi : yoga, musique classique.

IV-2-2-Le besoin de communication et de fête  :

Vu le stress crée par les sociétés industrialisées, l’individu cherche d’autres domaines pour se manifester et
s’exprimer, afin de se débarrasser du stress et des charges de l vie quotidienne.
Ce besoin permet à l’individu de sortir de son cloisonnement en le poussant à avoir un esprit d’équipe, donc créer
une société sans classe, surtout dans le cas de touristes en compagne.

IV-2-3-Le besoin de différenciation  :

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 Lorsque l’individu cherche à se forger une image vis à vis des autres membres de la société, par le biais du
tourisme.
Dans ce sens, plusieurs auteurs ont fait ce constat ; comme l’a fait thorstein Veblen (1857/1929) qui a constaté que
le loisir est avant tout un Symbole de classe. D’ou il a critiqué la classe bourgeoise américaine de la fin du 19 ème
siècle, qui voulaient se distinguer à tout prix des autres membres de la société.
Une autre constatation a été faite par le sociologue français JEAN BAUDRILLARD, qui a insisté sur la notion
« valeur signe » c’est à dire le besoin de différenciation. Donc ; l’individu touriste cherche à affirmer un statut
social distingué par la consommation de certains biens et services.
Une troisième thèse est celle des auteurs anglo-saxons, qui ont développé dans le cadre d’une pyramide de la
consommation touristique, la notion Trickling Down qui veut dire infiltrer ou tirer vers le bas.

TRICKLING DOWN

TOURISME DE LUXE
ELITE

MINORITE TME CLASSE MOYENNE

VISILANTE

ME DE MASSE
CONSOMMATEURS RECENTS

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D’où, la consommation touristique tend à s’élargir au fil des années, en gagnant sans cesse une clientèle plus large,
qui finit par chasser les catégories supérieures de la pyramide. Celle-ci par besoin de différenciation choisit d’autres
destinations touristiques.

IV-3/ Divers à détailler :

ARRIVEE

HOTEL

CONSOMMATION

VISITE

DEPART

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 CONCLUSION

Sommes toutes, la demande touristique reste un phénomène déterminant dans l’activité touristique
permettant ainsi aux agents et responsables de ce secteur de bien pouvoir appréhender et canaliser le marché
touristique s’avérant comme nous l’avions signalé plus haut, complexe et particulièrement exigeant du fait de son
apport quantitatif (voire statistiques) et qualitatif (prévisions de services et stratégie marketing).

Dans un contexte un peu soutenu du rapport effectué par l’OMT, dans « ses Recommandations sur les
statistiques du tourisme ; Nations-Unies, New York, 1994, » on pourra lire : «  le concept de tourisme se repartit de
la notion traditionnelle selon laquelle le tourisme est limité au marché de vacances à l’échelle mondiale dans le
cadre plus général de la mobilité des populations ».

Ce passage illustre que le tourisme ainsi que sa demande est en évolution et la mobilité de population nous
renvoie à la notion de flux physiques ( arrivées aux postes frontières…) , les flux monétaires sous entendus ( les
dépenses de touristes…).
Ainsi donc, apparaît l’importance de facteurs qui conditionnent la demande touristique ou plutôt la clientèle
touristique qui sont d’ordre socio-économique et psychosociologique, poussant les touristes à voyager soit à
l’extérieur de leur pays soit à l’intérieur de leur pays et région (notion de la régionalisation et de l’intra -
régionalisation, à laquelle s’ajoute celle de la concentration de cette clientèle s’expliquant par le rapprochement de
culture, l’infrastructure de pointe…).
Aussi pourrions – nous apprécier le travail effectué par les statisticiens en matière de calcule de taux brut de
départ, taux net ainsi que le taux de fréquentation de départ, qui servent beaucoup dans les estimations pondérées
de mobilité de cette clientèle touristique.

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 La clientèle touristique reste une variable très significative pour la compréhension de certains phénomènes
dus aux événements spéciaux ou à des tendances plus au moins évolutives ou régressives d’un marché touristique
quelconque.
Encore faudrait- il analyser cette clientèle touristique afin d’apporter des ajustements nécessaires et entreprendre
des stratégies marketing prévisionnelles pouvant contribuer à la promotion d’une destination ou autres objectifs.

Toute demande soit s’estimer par l’offre afin de poser une analyse fondée sur les équilibres de marchés selon leurs
provenances en parlant de clientèles (marché français, espagnol,…) pour mieux cerner ses mécanismes.

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