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FBAA2
DEPARTEMENT D’ARCHITECTURE
HISTOIRE ET THEORIE DE
L’ARCHITECTURE MODERNE
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PLAN :
I- Anthony Gaudi
Biographie
II- L’art Nouveau
Historique
Définition
Description
Héritage et influence de l'Art nouveau
Naissance et principe de L’art nouveau
Caractéristiques
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VI- Références
I- ANTHONY GAUDI
Biographie :
Antoni Gaudi est né le 25 juin 1852 à Resus, Catalogne, Espagne.
Il a étudié l'architecture à Barcelone, en Espagne, à l'Escola Tecnica Superior
d'Architectura.
En 1878, Gaudi est officiellement devenu
architecte.
La plupart de ses œuvres sont situées à
Barcelone.
Au cours de sa vie, Gaudi a travaillé dans de
nombreux styles : l'orientalisme, le
néogothique, le renouveau gothique, le
naturalisme et un modernisme global.
Gaudi n'aimait pas les lignes droites et les
angles car ils n'apparaissent pas souvent
naturellement. Au lieu de cela, il a basé le
design sur les courbes tourbillonnantes de la
nature.
Il était connu pour intégrer la céramique, le vitrail, la ferronnerie et la menuiserie
dans ses créations.
Le paysage marin est l'un de ses thèmes d'inspiration préférés
Vous pouvez voir les caractéristiques de l’art nouveau dans le travail de Gaudi.
L'œuvre principale de Gaudi est l'église de Sagrada Familia à laquelle il a
consacré plus de 40 ans de sa vie et qui reste inachevée. Admiré et controversé de
son vivant pour l'audace et la singularité de ses innovations, il jouit aujourd'hui
d'une notoriété indiscutable partout dans le monde, à la fois dans les milieux
spécialisés et dans le grand public.
la sagrada familia
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II- L’ART NOUVEAU
Historique
L'Art nouveau était un style international innovant d'art moderne qui est devenu à
la mode d'environ 1890 à la Première Guerre mondiale.
Définition
Il n'y a pas de définition ou de sens unique de l'Art nouveau. Mais ce qui suit sont des
facteurs distinctifs.
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L'Art nouveau ne voyait en principe aucune séparation entre les beaux-arts
(peinture et sculpture) et les arts appliqués ou décoratifs (céramiques, meubles et
autres objets pratiques).
Dans le contenu, le style était une réaction à un monde de l'art qui était dominé
par la géométrie précise des formes néoclassiques. Il cherchait un nouveau
langage de conception graphique.
Description
L'Art nouveau est généralement considéré comme une question de « style » plutôt
que de philosophie : mais, en fait, des idées distinctives et non seulement des
désirs fantaisistes ont provoqué son apparition.
La volonté de dépasser les limites de l'historicisme était commune à tous les
créateurs de l'Art nouveau les plus cohérents, ce qui exagérait le souci des notions
du passé qui caractérise la majeure partie du design du XIXe siècle : ils
cherchaient, dans une nouvelle analyse de la fonction et une étude attentive des
formes naturelles, une nouvelle esthétique.
Il apparait comme une merveilleuse séquence d'œuvres dans lesquelles le
décoratif et le fonctionnel fusionnent avec un effet nouveau et fascinant. L'Art
nouveau signifie bien plus qu'un simple regard ou une seule humeur : tous issus
de la nature organique : un intérêt dans lequel il faut comprendre comme
procédant d'un sens de l'ordre de vie perdu ou perverti au milieu du stress
industriel urbain.
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Naissance et principe de L’art nouveau :
C’est avec Violet le duc que, grâce à la richesse des illustrations dans ses
ouvrages, une anticipation à L'Art Nouveau a lieu. En effet, ce sont ses dessins
qui donneront l’inspiration au types d'architecture et surtout aux modèles
décoratifs qu'utiliseront les architectes tels que Horta et Gaudi.
Viollet-le-Duc initiera aussi une nouvelle méthode qui avait pour objectif de
libérer l'architecture des contraintes de l'académisme et de l'historicisme.
Les principes essentiels légués par Viollet-le-Duc au mouvement Art Nouveau étaient
les suivant :
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Caractéristiques :
En tant que mouvement, l'Art nouveau partage certaines caractéristiques avec le
romantisme, les préraphaélites, les symbolistes et le mouvement des arts et
métiers, bien que chacun diffère de différentes manières.
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III- RELATION ENTRE GAUDI ET L’ART NOUVEAU
Il expose à Paris des dessins préparatoires pour une nouvelle colonie comprenant
des logements et une, un programme trahissant l'idéologie de Renaixenca dans
son sentiment paternaliste et l'influence de l'idéologie sociale.
Il était attiré par des mouvements d'avant-garde français en raison des relations
importantes entre Barcelone et la France. De nouveaux mouvements comme les
préraphaélites, les arts et l'artisanat (arts and crafts), le renouveau gothique,
l'impressionnisme et l'Art nouveau ont été discutés dans la société intellectuelle
moderniste.
Gaudi a atteint à travers son travail un état de personnalité élevé et il est devenu
de plus en plus isolé, construisant l'œuvre de sa vie : la "Sagrada Familia".
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L’un des premiers bâtiments
du mouvement Art nouveau, la Casa
Vicens fut la première maison conçue
par Antoni Gaudí. La maison
commandée par le propriétaire d'une
fabrique de briques et de tuiles, a lancé
un nouveau chapitre de l'histoire de
l'architecture moderne.
Plus peut-être qu'aucun de ses contemporains, Gaudí mit en pratique une des
théories de l'Art nouveau qui
insistait sur l'unité dans l'art
et tentait de resserrer la
collaboration entre l'artiste et
l'artisan. Dans cette tâche, à
partir de 1904, un jeune
confrère l'assista en
permanence : José María Jojo
(1879-1949). La modestie de
ce disciple, que Gaudí
considéra bientôt comme un
fils, avait longtemps occulté
son rôle auprès du Maître.
Des études plus récentes lui
ont rendu, entre autres, la
céramique du Parc Guelle et
de la Casa Ballon, de
nombreux meubles, ainsi
qu'une participation active à l'édification de la Sagrada Familia.
Or, chez lui, rien de plus éloigné que l'idée d'une renaissance, que la volonté d'un
« art nouveau » telles qu'elles s'exprimaient avec force à la fin du siècle dans
toute l'Europe, notamment à Barcelone, pointe avancée du modernisme en
Espagne.
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IV- LA CASA MILA / LA PADRERA
Historique
Située au cœur du quartier de l'Eixample, sur le Passeig de Gràcia, la Casa Milà,
également connue sous le nom de La Pedrera, est l'un des monuments les plus
audacieux et les plus intrigants de Barcelone, et probablement le meilleur exemple de
l'Art nouveau catalan.
Barcelone 1900
En 1900, le Passeig de Gràcia était l'avenue la plus importante de Barcelone. C'est là
que des bâtiments emblématiques ont commencé à germer, et les meilleurs théâtres et
cinémas, et les boutiques, restaurants et cafés les plus exclusifs ont ouvert.
C'était aussi le boulevard sur lequel les membres les plus riches et les plus ambitieux de
la bourgeoisie ont décidé de construire leurs maisons, rivalisant de manière audacieuse
et exhibitionniste en chargeant les architectes les plus éminents de l'époque
d'entreprendre leurs projets.
Une maison pour Père Milà et Roser Segimon
En 1905, le père Milà et Roser Segimon se sont mariés. Attirés par la renommée du
Passeig de Gràcia, ils ont acheté une maison individuelle avec jardin située sur un
terrain de 1 835 mètres carrés et ont chargé l'architecte Antoni Gaudi de construire leur
nouvelle propriété. L'étage principal de ce nouveau bâtiment, Casa Mila, devait être leur
maison et ils loueraient les autres appartements.
La construction (1906-1912)
Gaudi était déterminé à répondre aux besoins de la
vie moderne « sans que la nature des matériaux ou
leur résistance ne soit un obstacle qui limite sa
liberté d’action », et il décrivait la structure des
colonnes comme une innovation qui se traduirait
par de grandes et des espaces bien éclairés.
Il a basé son concept sur les souhaits du client et a
conçu un bâtiment unique à tous égards, allant de
sa structure en piliers, qui offrait une polyvalence
totale d'aménagement, à ses ascenseurs, qui
permettaient d'accéder directement aux différents appartements depuis l'entrée. Son hall
et ses cours, qui étaient grandes, hygiéniques, bien ventilées et bien éclairées. Le
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bâtiment est formé de deux blocs d'habitations avec des entrées séparées, qui sont
organisées, respectivement, autour de deux grandes cours intérieures interconnectées.
La construction du bâtiment, achevé en 1912, était complexe et était lourde de
problèmes financiers et juridiques. Il n'était pas non plus exempt de controverse. Gaudi
n'a cessé de changer ses projets pour façonner l'apparence des structures du bâtiment au
fur et à mesure de l'avancement des travaux. Il a bien dépassé le budget prévu et n'a pas
respecté les codes du bâtiment du conseil municipal : le volume construit était illégal ;
le grenier et le toit ont dépassé les maximums autorisés
; et l'un des piliers de la façade occupait une partie de
la chaussée du Passeig de Gràcia.
Lorsque Gaudi a découvert qu'un inspecteur était venu
alerter le constructeur de ces illégalités, il a laissé des
instructions très précises. Si l'inspecteur revenait et que
la colonne devait être coupée, Gaudi ferait apposer une
plaque indiquant "la section de colonne manquante a
été coupée sur ordre du conseil municipal".
Le pilier qui a causé les plaintes
En fin de compte, la Commission a certifié que le
bâtiment était un monument de nature et n'avait pas
besoin de se conformer strictement aux règlements municipaux. Malgré cela, les Milàs
ont dû payer une amende de 100 000 pesetas pour légaliser le bâtiment.
Les Milàs se sont disputés avec Gaudi au sujet de son salaire et ils sont même allés au
tribunal à leur sujet. Gaudi a remporté l'affaire et Roser Segimon a dû hypothéquer Casa
Mila pour payer l'architecte, qui a fait don de l'indemnité à un couvent de religieuses.
En 1946, Roser Segimon, qui était désormais veuve depuis six ans, a vendu le bâtiment
à la société immobilière, même si elle a continué à vivre dans l'appartement du rez-de-
chaussée jusqu'à sa mort en 1964.
Histoire récente
Connu sous le nom de La Pedrera (carrière de pierre) car il ressemble à une carrière
ouverte en apparence, le bâtiment présente des formes tirées de la nature.
C'était la dernière œuvre d'architecture civique de Gaudi et représentait une rupture avec
les conventions de son époque.
« Le livre gratuit, toujours ouvert et que vous devez vous efforcer de lire, est celui de la
nature. » (Antoni Gaudi)
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Après de nombreuses années de négligence, la Casa Mila, connue sous le nom de La
Pedrera et déclarée site du patrimoine mondial en 1984 par l'UNESCO, a été restaurée
et ouverte au public en 1996.
Depuis janvier 2013, le bâtiment abrite la Fondation Catalunya La Pedrera et un
important centre culturel réputé à Barcelone pour la gamme d'activités qu'il organise et
les différents espaces et salles de musée à usage public qu'il propose.
Faits Généraux :
L’un des bâtiments les plus célèbres du
modernisme catalan ou de la période
Art nouveau catalan et l'un des travaux
les plus ambitieux de l'architecte Gaudi
qui transmet le rythme de l'intérieur.
La Casa Mila a été construite en deux
blocs d'appartements avec des entrées
indépendantes reliées par deux grandes
cours intérieures et une sinueuse Casa
Mila commune, populairement connue
sous le nom de « La Pedrera ».
Le bâtiment a marqué une rupture avec le langage architectural du travail de
Gaudi en termes d'innovation tant dans les aspects fonctionnels que constructifs
et ornementaux.
La Casa Mila a été réalisée dans un style Art nouveau. C'est un style d'art et
d'architecture qui embrasse des formes décoratives vives et préfère les courbes
aux lignes droites.
La Casa Mila est l'un des bâtiments les plus fascinants du monde.
La Casa Mila a un toit spectaculaire.
Gaudi a conçu la Casa Mila exclusivement avec des formes naturelles, de sorte
qu'aucun angle droit ne peut être trouvé.
Les deux salles sont entièrement polychromes avec des peintures à l'huile sur la
surface en plâtre, montrant un répertoire éclectique de références à la mythologie
et aux fleurs.
Les zones ouvertes au public sont le grenier, le toit et le dernier étage.
L'appartement du dernier étage donne aux visiteurs une idée de ce à quoi
ressemblait l'intérieur au début du XXe siècle.
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L'étage principal est l'ancienne résidence des Mila.
Il a été inauguré comme salle d'exposition en 1992.
Gaudi a installé des ascenseurs tous les 2 étages parce qu'il voulait que les
personnes qui habitaient dans les appartements apprennent à se connaître, l'idée
était que les personnes des différents étages devraient communiquer entre elles.
Il a un total de cinq étages, plus une salle de stockage entièrement dégagée avec
des arcs caténaires et le toit, ainsi que deux grandes cours intérieures et plusieurs
plus petites.
Les appartements spacieux sont disposés autour de la façade et de deux
circulaires intérieures.
Gaudi a conçu une maison aux formes ondulantes et vivantes, faisant allusion à la
mer et aux motifs végétaux.
L'onde sinusoïdale confère un mouvement unique à la façade en pierre
absolument continue contournant les coins, représentant la mer.
Les différents espaces sont définis en divisant les partitions non structurelles, ce
qui offre une grande flexibilité pour modifier les espaces au lieu de changer les
partitions ou de les supprimer complètement.
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L'immeuble fait 1 323 m2 par étage sur un terrain de 1 620 m2.
Gaudi a réalisé les premiers croquis dans son atelier de la Sagrada Familia.
Il a conçu la maison comme une courbe constante, à l'extérieur comme à
l'intérieur, incorporant une géométrie réglée et des éléments naturalistes.
La Casa Mila se compose de deux bâtiments, qui sont structurés autour de deux
cours qui éclairent les neuf étages : sous-sol, rez-de-chaussée, mezzanine, étage
principal (ou noble), quatre étages et un grenier.
Le sous-sol devait être le garage, le rez-de-chaussée la résidence des Mila (un
appartement de 1 323 m2) et le reste réparti sur 20 appartements.
La disposition résultante a la forme d'un "8" asymétrique en raison des différentes
formes et tailles des cours.
Le grenier abritait la buanderie et les zones de séchage, formant un espace isolant
pour le bâtiment et déterminant simultanément les niveaux de la toiture.
Enveloppe : Chaque enveloppe de fonction revêt une qualité sculpturale
autonome qui fait désormais partie du bâtiment lui-même.
Les escaliers étaient destinés aux entrées de service, avec l'accès principal aux
appartements par ascenseur, à l'exception du rez-de-chaussée, où Gaudi a ajouté
un escalier intérieur proéminent.
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Structure De Casa Mila :
Open space
Les 4 appartements de l’étage qui chacun a une
section de la façade principale.
La distribution d'un sol typique se
distingue par sa géométrie irrégulière et
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son organisation interne bien définie, destinée à tirer le meilleur parti de la façade
principale exposée plein sud.
Hall Et Cour :
Le bâtiment utilise une
solution totalement
originale pour résoudre le
problème d'un hall trop
fermé et trop sombre. Ses
cours ouvertes et aérées
offrent un lieu de transit
et sont directement
visibles pour ceux qui
accèdent au bâtiment.
Il y a deux patios du côté
du Passeig de Gracia et de
la rue Provence.
Patios, structurellement, sont
essentiels pour supporter des
charges de façades intérieures.
Le sol de la cour est soutenu par
des piliers en fonte.
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Dans la cour, il y a des poutres et poutres elliptiques traditionnelles mais Gaudi a
appliqué une solution ingénieuse en utilisant deux poutres cylindriques
concentriques avec des poutres radiales étirées, comme les rayons d'une
bicyclette.
Ils forment un point à l'extérieur de la poutre à deux points au-dessus et en
dessous, faisant de la fonction de la poutre centrale une clé de voûte et travaillant
simultanément en traction et en compression.
Cette structure supportée a douze pieds de diamètre est considérée comme "l'âme
du bâtiment" avec une ressemblance claire avec les cryptes gothiques.
La pièce maîtresse a été construite dans un chantier naval par Josep Maria
Carandell qui a copié un volant, interprétant l'intention de Gaudi de représenter la
barre du navire de la vie.
Porte Intérieure :
L'accès est protégé par un portail en fer massif avec un design attribué à Jujol.
Il était à l'origine utilisé par les personnes et les voitures, car l'accès au garage se
fait au sous-sol, aujourd'hui un auditorium.
Les deux salles sont entièrement polychromes avec des peintures à l'huile sur les
surfaces en plâtre, avec des références éclectiques à la mythologie et aux fleurs.
Pendant la construction, il y avait un problème, y compris un sous-sol comme
garage pour les voitures, la nouvelle invention qui passionnait les bourgeois à
l'époque.
Gaudi a accepté de retirer un pilier sur la rampe qui menait au garage afin que
Felix, qui établissait des ventes et une usine à Walls of Valles, puisse se rendre
aux deux endroits avec sa voiture de La Pedrera.
Pour les sols de la Casa Mila, Gaudi a utilisé un modèle de formes de sol en bois
carré avec deux couleurs et les pièces hexagonales de pavage hydraulique de
motifs bleus et marins qui avaient été initialement conçues pour la maison Batlo.
Grenier
Le dernier étage, le grenier est traité par son créateur comme le couronnement de
La Pedrera, tant du point de vue plastique que fonctionnel, de manière à ce que
cet étage soit doté de son propre système architectonique et de formes originales
clairement définies.
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Il s'agit d'une construction indépendante des autres étages. Une structure sur une
autre structure et un espace avec une tâche et une personnalité différentes.
Gaudi a conçu le grenier comme une sorte de chambre qui abritait le bâtiment des
températures extrêmes, en été ou en hiver, un régulateur thermique inspiré du
modèle du grenier catalan. Commun dans les fermes et les maisons ancestrales.
Comme à Casa Batlo, Gaudi montre l'application de l'arc caténaire comme
structure de support pour le toit, une forme qu'il avait déjà utilisée peu de temps
après avoir obtenu son diplôme dans les charpentes en bois de la coopérative de
Mataro connue sous le nom de L'Obrera Mataronense.
Cependant, au lieu de construire cette
chambre isolante avec des murs et des poutres de
manière traditionnelle, l'architecte a conçu 272 arcs
de briques caténaires, de différentes hauteurs et
largeurs, mais tous paraboliques, en d'autres termes,
similaires à une courbe ouverte et symétriques par
rapport à un axe.
En outre, ces arches, Sur laquelle repose la
terrasse, créez une séquence ondulante qui génère
une sensation de mouvement dans le grenier créant
une topographie variée. Le toit ressemble à la fois aux côtes d'un énorme animal
et à un palmier, donnant au toit-terrasse une forme très peu conventionnelle
semblable à un paysage de collines et de vallées.
Par conséquent, cette zone apparaît comme ouverte et continue, sans murs ni
colonnes pour entraver la fluidité, dont les arches évoquent un espace organique
ressemblant à l'intérieur d'un grand animal et les arches sont la cage thoracique.
Beaucoup de gens croient que le grenier symbolise le squelette d'un python, en
raison de ses couloirs sinueux. Cela n'a jamais été confirmé. Chaque arc diffère
en hauteur, ce qui explique le sol inégal et les marches sur le toit.
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À l’origine, le grenier était utilisé pour abriter des installations communes, telles
que la buanderie du résident, des cordes à linge et des machines pour les
ascenseurs d’origine. Cependant, il a également servi de chambre isolante et a
joué un rôle dans l’efficacité énergétique du bâtiment.
Gaudí pensait que « les bâtiments devraient avoir une double couverture ». Le
grenier devait être le chapeau et le toit le parapluie.
Canaleta a indiqué l'ouverture de chaque arc et Bay a mis un clou à chaque point
de départ de l'arc en haut du mur. De ces clous était suspendue une chaîne de
sorte que le point le plus bas coïncide avec la déviation de l'arc.
La forme et l'emplacement des cours rendent les arcs plus hauts lorsque l'espace
est rétréci et plus bas, lorsque l'espace se dilate.
Premièrement, la face d'un large mur a été remplie de mortier et enduite.
Il ajoute un axe longitudinal de briques reliant les voûtes à leur clé de voûte.
Gaudi, comme il l'avait fait à Casa Batlo ; meubles conçus spécifiquement pour le
rez-de-chaussée.
Cela faisait partie de l'illustration conceptuelle elle-
même faisant partie intégrante du modernisme dans
laquelle l'architecte a assumé la responsabilité des
problèmes mondiaux tels que la structure et la façade,
ainsi que tous les détails du décor, en concevant des
meubles et des accessoires tels que des lampes, des
jardinières, des sols ou plafonds.
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C'était un autre point de friction avec Segimon, qui s'est plaint qu'il n'y avait pas
de mur droit pour placer son piano Steinway.
Le résultat de ces désaccords a été la perte de l'héritage décoratif de Gaudi, car la
plupart des meubles ont été enlevés en raison du changement climatique et des
changements qu'elle a apportés au rez-de-chaussée à la mort de Gaudi.
D- Extérieur Du Bâtiment :
Façade :
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Grâce à la nouvelle conception du bâtiment, les impressionnantes façades en
pierre (qui ont donné naissance au nom populaire de La Pedrera - la carrière de
pierre) ne sont pas structurelles contrairement aux façades des édifices
traditionnels, offrant ainsi une liberté de composition dans laquelle les fenêtres,
les balcons et les baies vitrées sont placées dans un agencement remarquable, ce
qui fait que l'apparence des façades change tout au long de la journée au fur et à
mesure que le soleil se déplace sur son passage.
Les innovations structurelles de Gaudi comprenaient la séparation du bâtiment en
structure et peau. La façade est autoportante, ce qui permet aux planchers d'être
exempts de murs porteurs.
Dans un acte de rébellion architecturale brillante qui est très typique de sa
personnalité, Gaudí a dissous la géométrie du coin de rue chanfreiné.
1. Mur-rideau
Avec sa façade ondulée et son toit sculptural surréaliste, la Casa Milà d'Antoni
Gaudi apparaît plus organique qu'artificielle (la courbe de la façade principale
présente une qualité lourde et texturée de l'organique.), comme si elle était taillée
directement dans le sol. Le bâtiment a été inspiré par le mouvement moderniste,
la version espagnole de l'Art nouveau.
Les lignes courbes symbolisent les mouvements naturels de l'eau. L'intention était
que le bâtiment ressemble à une « mer de pierre ».
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Il y a trois types de pierre dans la façade : le calcaire du Garraf dans les parties
inférieures et dans certains éléments structuraux ; pierre de Vilafranca del
Penedès pour la majeure partie de la façade ; et le calcaire d'Ulldecona pour
certaines caractéristiques (les cadres de certaines fenêtres).
La façade en pierre n'a aucune fonction porteuse. Les poutres en acier avec la
même courbure supportent le poids de la façade en se fixant à la structure. Cela a
permis à Gaudi de concevoir la façade sans contraintes structurelles, et a
finalement permis sa conception d'une façade incurvée en continu.
2. La ferronnerie ouvragée :
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Gaudí a construit 33 balcons sur La Pedrera avec des rampes torsadées en fer
forgé pour représenter les algues. Les grilles en fer forgé ont été fabriqués à partir
de ferraille provenant d'autres chantiers de construction de la ville.
L’utilisation ingénieuse et sophistiquée
du fer : Les grilles en fer forgé
complexes et expressives des balcons de
La Pedrera ont été fabriquées à partir de
feuilles de ferraille, de barres et de
chaînes dans une accumulation
inhabituelle mais remarquablement
efficace qui complète l'architecture et
fournit un élément décoratif. Ils sont
considérés comme les précurseurs de la
sculpture abstraite du XXe siècle. Les différentes parties des grilles sont réunies
par des vis et des rivets.
L'intention d'Antoni Gaudi avec ces portes était de faciliter l'entrée dans le bâtiment
et la sortie dans la rue pour les véhicules et les personnes.
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Gaudi et souvent recours à la nature pour concevoir ses créations. C’est pourquoi
Certains auteurs voient dans les portes de LA Pedrera la carapace d'une tortue, les
ailles d’un papillon ou un tissu cellulaire.
Gaudi combina le fer forgé et le verre afin que les portes fassent office de grille et
garantissent en même temps l'éclairage naturel des vestibules. L'architecte plaça
les plus petits carreaux en bas des portes, là où le risque de rupture est majeur ; en
haut des portes, il posa des carreaux plus grands pour apporter davantage de
lumière.
Les Portails des deux axes de La
Pedrera sont établis pour servir
de système de protection de
l'édifice mais sans empêcher
complètement la communication
avec l'extérieur.
Cette structure agit comme une
grille et une porte qui peut être
ouverte au milieu pour permettre
aux véhicules de passer à travers et sur les côtés pour les personnes à pied.
Ces détails fonctionnels répondent la volonté de Gaudí de créer des conceptions
innovantes proches de la sculpture moderne. Comme les balustrades des façades,
les portails sont considérés comme des œuvres qui anticipent des traits de l'art
abstrait au vu des formes qui renvoient également au monde organique.
Sous-sol :
Gaudi a anticipé les besoins de la vie moderne et dans le sous-sol de Casa Mila a
construit un garage pour autocars et voitures,
le premier dans un immeuble résidentiel.
Il a utilisé des colonnes de fer minces, ainsi
qu'une structure métallique innovante
rappelant une roue de vélo, pour soutenir le
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sol de la cour au-dessus. L'utilisation du fer lui a permis de réduire le volume
construit et de gagner de l'espace de manœuvre.
Cours De Ventilation :
L'utilisation du vide : Le Système de cours
de La Pedrera montre l'importance du vide
dans l’Œuvre. A travers la conception de
grands espaces creux, l'architecte à créer des
structures harmonieuses qui compensent la
sensation de densité proximité par
l'utilisation de matériaux comme la pierre.
Gaudi a introduit une innovation majeure
dans le type de bâtiments antérieurs. En plus
de petits puits de ventilation, il a construit deux grandes cours pour améliorer
l'éclairage et la ventilation des appartements tout en regroupant la circulation
autour des différents étages du bâtiment.
Les différentes formes et tailles des cours donnent à la disposition la forme d'un
asymétrique.
Les deux grandes cours du bâtiment assurent une ventilation suffisante pour
contrebalancer le gain de chaleur de la façade sud du bâtiment. C'est une exigence
classique pour les bâtiments méditerranéens et l'interprétation incurvée et
sinueuse de Gaudi de cette tradition est l'une des choses qui rendent ce bâtiment
très spécial.
Il est probablement plus exact de désigner ces cours comme des atriums (ou, au
pluriel latin, des oreillettes), une cour intérieure utilisée dans l'architecture
romaine antique. Voyez la façon dont ils apportent la lumière dans le bâtiment.
Voir aussi les tourbillons de peinture teintée de vert et de violet, suggérant une
végétation sous-marine ou jungle.
La Toiture-Terrasse
« Les bâtiments doivent avoir un
double toit, tout comme les gens
ont un chapeau et un parasol. »
Antoni Gaudi
Le toit en escalier de La
Pedrera, appelé "le jardin
des guerriers" par le poète
Pere Gimferrer parce que les
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cheminées semblent protéger les puits de lumière, a subi une restauration
radicale, supprimant les cheminées ajoutées dans les interventions après Gaudi,
les antennes de télévision et d'autres éléments qui a dégradé l'espace.
D'un point de vue formel et esthétique, l'intention principale de Gaudi était que la
terrasse du toit s'harmonise avec les rythmes ondulants qui caractérisent la façade.
Au-dessus du bâtiment se trouve une
masse tout en courbes sur laquelle se
perchent des sculptures
anthropomorphes surréalistes qui
transcendent l'architecture et
transforment cette section dans une
œuvre d'art à part entière. Leur
présence contribue au dynamisme
presque fluide de l’esthétique du
bâtiment. La terrasse du toit est recouverte de tuiles en terre cuite.
Le toit de la Casa Mila scelle non seulement le bâtiment contre les éléments, mais
révèle également trois des préoccupations de Gaudi : l'isolation, l'éclairage et la
ventilation.
Le toit est vibrant d'énergie créative et sans rapport avec quoi que ce soit d'autre
dans l'architecture de son temps. Avec leurs profils sinueux en harmonie avec la
forme et le rythme de la façade principale, les éléments de cet espace, adoptent
des formes dynamiques et symboliques librement interprétées, et remplissent des
fonctions utilitaires.
La structure soutenant le toit permet
également une géométrie organique. Composée
de 270 arches paraboliques en brique de hauteur
variable, la structure nervurée en forme de
colonne vertébrale crée une topographie variée
au-dessus.
Le sol du toit est inégal avec des marches
qui enroulent les murs comme les
forces de la nature - terre, eau, feu et
air. Vous devenez complètement
immergé dans l'atmosphère en
entendant les éléments tout en
admirant les cheminées.
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1. Escaliers du grenier au toit
Pour adoucir les volumes de ces constructions, Gaudi a utilisé des formes
courbes, toutes dérivées d'une géométrie régie qui,
en raison de leur concavité et de leur convexité et
de leur forme conique, atténuent l'effet des
éléments construits.
3. Les cheminées
Certaines cheminées sont des constructions
individuelles indépendantes, tandis que d'autres sont
réunies en groupes de trois ou quatre. Ils tournent
autour de leurs propres axes, suivant une ligne
intérieure et extérieure qui correspond au déplacement
aérodynamique de la fumée qui en émane.
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L'une des cheminées était garnie de morceaux de verre - on a dit que Gaudi l'avait
fait le lendemain de l'inauguration du bâtiment, profitant des bouteilles vides de
la fête.
V- Conclusion
Antoni gaudi conçut la casa Mila a l’image de la nature de telle sorte que la structure
interne imite l’adaptabilité des êtres vivants alors que l’extérieur reflète leur
mouvement. Avec ses formes courbes, l’édifice ondule comme un paysage naturel et
suscita bien des théories quant aux sources d’inspiration de l’architecte. Pour certains, il
s’inspira des montagnes de Montserrat et d’autre de la mer du dessin de katsushika
hokusai, en vogue à l’époque de gaudi.
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VI- Références :
https://www.lapedrera.com/en/la-pedrera
http://www.portalgaudi.cat/en/buildings/la-pedrera/
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