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- soit par apport direct de chaleur de combustion dans les fours des unités (combustibles)
- soit par utilisation d’un fluide intermédiaire (vapeur d’eau, huile chaude) pour les besoins de
réchauffage, de rebouillage
Les besoins en énergie mécanique sont quant à eux, satisfaits essentiellement par l’électricité et la
vapeur au travers des moteurs électriques et turbines à vapeur.
Le combustible représente une source d’énergie que l’on peut généralement stocker (sauf excès de
gaz combustible) et qui est donc disponible à la demande.
La vapeur quant à elle, a des origines diverses : centrale thermoélectrique, générateurs de vapeur
dans les unités, turbines à gaz, … L’essentiel de la production provient généralement de la centrale où
la production de vapeur s’accompagne souvent de génération d'électricité.
Si toute la vapeur doit être nécessairement produite au sein de l’usine, il n’en n’est pas de même de
l’électricité que l’on peut acheter à l’extérieur, en l’occurrence à Électricité de France.
MOTEURS
EDF ÉLECTRICITÉ ÉLECTRIQUES
TURBINE ÉNERGIE
CENTRALE MÉCANIQUE
À VAPEUR
VAPEUR
GÉNÉRATEUR RÉCHAUFFEURS ÉNERGIE
DE VAPEUR REBOUILLEURS THERMIQUE
EN UNITÉ
D MTE 2144 A
Outre son rôle particulier dans la distribution d'énergie (vapeur de réchauffage, entraînement de
turbines), la vapeur d'eau intervient dans les procédés (réactif chimique, vapeur de dilution, de
stripage, etc.) et constitue un élément de sécurité (vapeur d'étouffement). Les chaudières ou
générateurs de vapeur sont donc indispensables dans une usine pour assurer de manière fiable le
fonctionnement des unités de production.
Selon que l'eau ou les fumées circulent à l'intérieur d'un faisceau tubulaire dans les
chaudières conventionnelles, on distingue les chaudières à tubes d'eau et les chaudières
à tubes de fumées.
TIMBRE
- répartition suivant la pression % du parc
(bar)
100
PRODUCTION
- répartition selon la production horaire % du parc
(t/h)
100
TYPE DE
- répartition suivant le type de chaudières % du parc
CHAUDIÈRE
100
Les chaudières à tubes d'eau assurent 82 % de la production totale de vapeur avec une production
moyenne par chaudière de 35 t/h.
Ces résultats statistiques montrent que les chaudières à tubes d'eau équipant les usines de l’industrie
lourde se distinguent particulièrement du parc national parleurs puissances et leurs timbres.
D MTE 1058 A
Ces parois délimitent le volume dans lequel les gaz de combustion circulent le long des surfaces
d'échanges.
La photo ci-dessous montre une chaudière monobloc dans son atelier de montage. Les schémas
suivants en montrent une vue de face et une coupe dans un plan horizontal.
D MTE 2164 A
On distingue :
A l'extrémité de la chambre de
combustion des tubes sont déformés en
A
sorte que, disposés en quinconce, ils
permettent l'accès des fumées à la zone
de convection.
J
Dans le premier parcours (C) se trouvent
placés les surchauffeurs E et F. Le E
deuxième parcours D achève la
récupération de chaleur sur les fumées.
Le schéma suivant montre un autre exemple de chaudière à tubes d'eau dans lequel le trajet des
fumées dans la zone d'échange par convection s'effectue du haut vers le bas.
- la chambre de combustion dont les parois sont chauffées par le rayonnement des
flammes.
Les brûleurs, insérés dans les parois entre des tubes dévoyés, peuvent être situés au milieu
des panneaux (chauffe en façade) ou dans les angles (chauffe tangentielle) pour donner
une turbulence importante aux flammes au centre de la chambre de combustion.
L'air de combustion, poussé par un ventilateur est distribué aux brûleurs par un large
caisson d'air permettant d'en assurer une bonne distribution.
- le surchauffeur non soumis au rayonnement des flammes mais chauffé par convection
grâce aux gaz de combustion qui le traversent.
Pour parfaire la récupération de chaleur sur les fumées, les chaudières à tubes d'eau peuvent encore
être équipées de zones d'échange complémentaires
- un réchauffeur d'air pour lequel deux types sont rencontrés : statistiques et régénératifs.
Les réchauffeurs d'air statiques fonctionnent sur le principe des échangeurs de chaleur par
surface interposée entre l'air et les fumées. Ils comportent un faisceau tubulaire dans lequel
circule le plus généralement l'air de combustion, les fumées circulant à l'extérieur.
Les réchauffeurs régénératifs comportent des masses mobiles (stator constitué de lamelles
de tôle, tapis métallique) circulant alternativement dans les fumées qui les réchauffent et
dans l'air auquel elles cède la chaleur acquise.
La circulation de l'eau dans la zone de vaporisation est le plus souvent naturelle dans le cas des
chaudières industrielles dont la pression est inférieure à 190 bar. Pour des pressions supérieures, la
circulation est assurée par une pompe qui en impose le débit.
Dans le cas de la circulation naturelle, le ballon supérieur constitue le point de départ de la circulation
de l'eau.
L'eau liquide du ballon supérieur est dirigée vers le ballon inférieur dans des canalisation non
chauffées (colonnes d'alimentation extérieures) ou les moins chauffées de la chaudière (tubes de
descente localisés en fin de trajet des fumées). Du ballon inférieur, l'eau liquide est distribuée dans les
différents faisceaux de vaporisation lui permettant de remonter vers le ballon supérieur. Sous l'effet de
l'apport de chaleur, l'eau se vaporise partiellement dans ces faisceaux et remonte sous la forme d'une
émulsion eau-vapeur de plus en plus chargée en vapeur au fur et à mesure de l'absorption de chaleur.
La différence des masses volumiques entre l'eau liquide et l'émulsion conduit sur l'ensemble de la
hauteur de la chaudière à la création d'une charge motrice permettant la circulation naturelle de
l'eau. Cette charge motrice est consommée en pertes de charge par le débit d'eau en circulation.
A C Écrans vaporisateurs
Tube
d'alimentation
Circulation
d'eau
Air + combustible
D MTE 196 A
La séparation des phases liquide et vapeur est réalisée dans le ballon supérieur, ce qui se traduit par
un interface dans ce ballon. La séparation naturelle sous l'effet de la différence de masse volumique
des deux phases est favorisée par l'emploi de dispositifs comme les cyclones et sécheurs.
Sortie vapeur
u r vers surchauffeur
e
-vap
é e eau crans
é
Arriv nt des
a
ven
2 3 1
Eau venant
de l'économiseur
Niveau
normal
1 Primaire
2 Secondaire
3 Sécheur
D MTE 1056 A
La vapeur saturée sèche est ensuite admise au surchauffeur placé dans le circuit des fumées à la
sortie de la chambre de combustion. Selon l'allure de chauffe, la nature du combustible ou l'excès d'air
de combustion, les conditions de l'échange de chaleur entre les fumées et la vapeur conduisent, en
l'absence de réglage, à une température variable de la vapeur surchauffée.
Le contrôle de la température de vapeur surchauffée s'effectue dans les chaudières industrielles par
désurchauffe par injection d'eau ou par surface d'échange.
Dans le cas de la désurchauffe par injection d'eau, celle-ci est réalisée dans le désurchauffeur qui se
trouve de ce fait diviser en deux parties : surchauffeur primaire en amont de la désurchauffe et
surchauffeur secondaire en aval. L'intérêt de cette disposition est de garantir que la vaporisation de
l'eau injectée est complète avant la mise sur le réseau de la vapeur.
La désurchauffe par surface consiste à refroidir la vapeur dans un échangeur auxiliaire qui peut être
indépendant ou intégré dans la chaudière. Le plus souvent, les tubes dans lesquels circule la vapeur
baignent dans l'eau du ballon inférieur.
3- CARACTÉRISTIQUES DE FONCTIONNEMENT
Les caractéristiques de fonctionnement d’une chaudière sont les suivantes :
• à charge minimum
- pressions :
• du ballon à la MPC
- température de surchauffe
Le schéma ci-dessous présente la vue éclatée d'une chaudière à tubes de fumées sur laquelle on peut
distinguer :
D T 2271 A
L'alimentation en eau est effectuée à la partie inférieure de la calandre, le faisceau tubulaire étant entièrement
noyé dans l'eau liquide.
Certaines chaudières comportent dans une boite de fumées un échangeur permettant de surchauffer d'une
dizaine de degrés la température de la vapeur produite, ceci afin d'éviter l'apparition de condensats lors du
transport de la vapeur de la chaudière à son utilisation.
IV - CHAUDIÈRES DE RÉCUPÉRATION
La technologie est spécifique et plus ou moins éloignée de celle des chaudières conventionnelles comme le
montrent les exemples suivants :
- chaudières de récupération sur les fumées d’un four de reformage primaire d’une usine
d’ammoniac
Réchauffeur
d'air de combustion
980°C 160 °C
D MTE 2162 A
Surchauffeur Brûleur Économiseur
procédé d'appoint
La chaleur sensible des fumées à 980°C ne suffisant pas à produire le débit de vapeur
nécessaire à l’atelier, la chaudière est équipée de brûleurs additionnels.
- chaudières de récupération sur les gaz de procédé d’un atelier d’acide nitrique
190
Ballon
850 Catalyseur
Faisceau
de surchauffe
Faisceau
de vaporisation
Pompe de
circulation 470
D MTE 2163 A
D MTE 2161 A
Le gaz nitreux NO2 servant à la fabrication d’acide nitrique est obtenu par oxydation
catalytique de l’ammoniac.
Les gaz d’échappement des turbines à gaz sont à une température voisine de 500°C et
contiennent environ 16 % volume d’oxygène. Ils transportent donc une grande quantité
d’énergie qui peut être utilisée pour produire de la vapeur.
Cheminée
Ballon de chaudière
Économiseur Arrivée
d'eau
Ramoneur Évaporateur
Départ
vapeur
Surchauffeur
Brûleurs
Pompes de
circulation
fra Ver
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7,50 m
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Brû aroi ur
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de Va aufé
7,80 m
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surc
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ur
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8,5 Va lution
D MTE 138 C
0m
0m di
2,6
m me
Fla ta
ph
Na
Les effluents chauds (environ 800°C) d’un four de vapocraquage doivent être refroidis
rapidement pour interrompre les réactions de pyrolyse. Cette opération est réalisée dans un
chaudière de trempe qui produit de la vapeur à des pressions de l’ordre de 80 à 120 bars.
Sortie
gaz craqués
Vapeur haute
pression
Collecteur
vapeur
Tube intérieur
D MTE 137 A
Tube extérieur
Eau liquide
D MTE 136 A
Effluent four
(sortie zone de radiation)