MEP ELECTRA
GROUPE DE TRAVAIL
BROCHURE THÉMATIQUE N° 209
24 E L E C T R A N°203 - Août 2002
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12•19
LA TENUE
AUX COURTS-CIRCUITS
DES TRANSFORMATEURS
DE PUISSANCE
G R O U P E D E T R AVA I L 1 2 . 1 9
INTRODUCTION
Il a été convenu que 4 groupes d’ac-
tion seraient créés afin de couvrir les sec-
teurs majeurs du domaine, avec deux
groupes d’action affectés à la section
« Revue de conception », l’un pour cou-
vrir les calculs qui étaient considérés
comme étant plus tangibles, l’autre pour
couvrir les présentes procédures de revue
de conception qui devaient être plus
ouvertes.
Le GT a organisé des ateliers dans le
cadre du colloque du CE 12 à Budapest en
CHEF DE FILE :
Jim Fyvie (Royaume-Uni)
CHEF DE FILES
DES GROUPES D’ACTION :
Anders LINDROTH (Suède)
Kees SPOORENBERG (Pays-Bas)
Jim FYVIE (Royaume-Uni)
Ke
John LAPWORTH (Royaume-Uni)
MEMBRES DES GROUPES
DE TRAVAIL :
Serge THERRY (Suisse)
Anatoly PANIBRATETZ (Russie)
Endre MATTHE (Hongrie)
Rafael GONZALEZ (Espagne)
Masami IKEDA (Japon)
Wolfgang KNORR (Allemagne)
Wladislaw PEWCA (Pologne)
1999. Ce sujet a également été étudié
Horoshi MURAKAMI (Japon)
durant la session 2002 du CIGRE tenue Eric CHEMIN (France)
à Paris et le rapporteur spécial a lu beau- Hasse NORDMAN (Finlande)
coup de communications de haute qua- Volodimir ZAITSEV (Ukraine)
lité que le groupe de travail a pris en Victor LAZAREV (Ukraine)
compte au cours des délibérations. Ces Joe FOLDI (Canada)
communications sont citées en référence Willi FELBER (Autriche)
dans le rapport final. Benedikt DAMM (Autriche)
Bob Del VECCHIO (Etats-Unis)
Ce travail a maintenant été achevé et Gerard ROBERT (France)
le rapport final détaillé est disponible sous
Luis CHEIM (Brésil)
Chen KUI (Chine)
la forme d’une brochure thématique
V. PITSURIYA (Thaïlande)
CIGRE. Cet article présente un bref
Tim NOONAN (Irlande)
compte rendu des travaux de chaque Walter WASINGER (Australie)
groupe d’action ainsi que les conclusions
du GT.
© National Grid (United Kingdom)
GROUPE D’ACTION
N° 1 : CONDITIONS
DE SERVICE
L’objectif du groupe d’action dirigé
par Anders Lindroth était de passer en
revue les conditions de service actuelles
pour des considérations liées aux spéci-
fications. Une enquête a été réalisée afin
de faire le point sur les défaillances dues
aux courts-circuits sur les transformateurs
de puissance. La brochure thématique
fournit les détails relatifs au questionnaire
et aux réponses ainsi reçues.
Cette enquête a montré que la fré-
quence des défaillances dues à des courts-
circuits externes dans les transformateurs
de puissance durant la période allant de
1993 à 1997 a été de 1,2 défaillance pour
10 000 transformateurs x années, ceci sur
la base d’une population de trans-
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CONVENOR:
Jim FYVIE (U.K.)
TASK FORCE LEADERS:
Anders LINDROTH (Sweden)
Kees SPOORENBERG (Netherlands)
)
Jim FYVIE (U.K.)
John LAPWORTH (U.K.)
)
WORKING GROUP MEMBERS:
Serge THERRY (Switzerland)
Anatoly PANIBRATETZ (Russia)
Endre MATTHE (Hungary)
Rafael GONZALEZ (Spain)
Masami IKEDA (Japan)
Wolfgang KNORR (Germany)
Wladislaw PEWCA (Poland)
Horoshi MURAKAMI (Japan)
Eric CHEMIN (France)
Hasse NORDMAN (Finland)
Volodimir ZAITSEV (Ukraine)
Victor LAZAREV (Ukraine)
Joe FOLDI (Canada)
Willi FELBER (Austria)
Benedikt DAMM (Austria)
Bob Del VECCHIO (USA)
Gerard ROBERT (France)
Luis CHEIM (Brasil)
Chen KUI (China)
V. PITSURIYA (Thailand)
Tim NOONAN (Ireland)
Walter WASINGER (Austria)
INTRODUCTION
It was agreed that 4 task forces
would be set up to cover major areas of
the scope with two task forces allocated
to the Design review section, one to
cover the calculations, which were seen
to be more tangible, and one to cover the
actual design review procedures which
had to be more open.
Workshops were organised by the
WG within the SC 12 Colloquium in
Budapest 1999. The subject was also a
topic during the 2000 Cigre Session held
in Paris and the Special Reporter read
many high quality contributions which
were considered by the working group in
their deliberations and are referenced in
the final report.
This work has now been completed
and the final detailed report is available
THE SHORT CIRCUIT
PERFORMANCE
OF POWER
TRANSFORMERS
WORKING GROUP 12.19
as a Cigre Brochure. A brief account of
each Task Force is presented in this arti-
cle as well as the WG conclusions.
TASK FORCE # 1
SER VICE
CONDITIONS
The aim of the TF led by Anders
Lindroth was to review actual service
duties for specification considerations. A
survey was also conducted to establish
the position of short-circuit failures on
power transformers. The relevant ques-
tionnaire and responses are detailed in
the Brochure.
This survey has shown that the fail-
ure frequency due to external short-cir-
cuits in power transformers during the
time period 1993-1997 has been 1,2 fail-
ures in 10000 transformer years based
on a fairly large transformer population.
Considering the focus the question on
the short-circuit withstand capabilities
of power transformers has been given in
the discussions during the last few years,
this value must be regarded as surpris-
ingly low. However, countries like China
and India, where we today hear a lot
about problems with short-circuit fail-
ures have not given any contributions to
the survey. Utilities in Russia and
Thailand have participated in the survey
and indicated very few failures during
the time period of the survey but con-
siderably higher failure rates in the time
WORKING GROUP
12•19
TECHNICAL BROCHURE NO. 209
period before 1990. A utility in Russia
reported a 2 % failure frequency due to
short-circuits in the time period 1970-
1989.
From the survey, it has not been pos-
sible to draw any statistically proven
conclusions on the best way to secure the
short-circuit capability of power trans-
formers. Failures have occurred to utili-
ties whatever their practices (Select
trusted supplier, Own design review,
Consultant review, Short circuit test).
On the other hand, there is reason to
believe that the procedure adopted by
most utilities participating in the survey,
i.e. to choose a trusted supplier and
make a design review, is contributing to
the low failure rate.
During the discussions at the SC 12
Colloquium in Budapest 1999 similar
past histories of high rates of trans-
former short circuit failures were report-
ed also from US, Italy and Turkey. A gen-
eral pattern seems to be that many coun-
tries experience this type of problems at
some time in their evolution. Given the
right attention from both utilities and
suppliers, the situation is then normally
drastically improved.
At the same Colloquium Mr Giorgio
Bertagnolli, convenor of IEC TC 14 WG
23, presented a paper titled “Results of
short-circuit tests carried out by high-
power Laboratories” where a study of
the failure frequency of transformers
during Short Circuit test in high-power
laboratories had been studied.
No. 203 - August 2002 E L E C T R A 25
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formateurs vraiment importante. Prenant
en compte l’importance accordée à la
question concernant les capacités de tenue
aux courts-circuits des transformateurs de
puissance au cours de ces quelques der-
nières années, il faut considérer cette valeur
comme étonnamment faible. Des pays
comme la Chine et l’Inde où nous enten-
dons aujourd’hui beaucoup parler de pro-
blèmes liés à des courts-circuits, n’ont tou-
tefois fourni aucune communication. Des
compagnies d’électricité en Russie et en
Thaïlande ont participé à l’enquête et ont
indiqué très peu de défaillances durant la
période concernée par l’enquête, mais par
contre des taux de défauts considérable-
ment plus élevés pendant la période anté-
rieure à 1990. Une compagnie d’électricité
en Russie a rapporté une fréquence de 2 %
pour des défaillances liées à des courts-cir-
cuits dans la période s’étendant de 1970
à 1989.
A partir de l’enquête, il n’a pas été pos-
sible de tirer des conclusions statistique-
ment valables sur la meilleure manière
d’obtenir la capacité pour les transforma-
teurs de puissance à résister aux courts-
circuits. Des défaillances sont survenues
chez des compagnies d’électricité quelles
que soient leurs pratiques (choix de four-
nisseurs dignes de confiance, propre revue
de conception, revue par un consultant,
essai de court-circuit). Il existe d’autre part
des raisons de croire que la procédure
adoptée par la plupart des compagnies
d’électricité ayant participé à l’enquête,
c’est-à-dire de choisir un fournisseur digne
de confiance et de procéder à une revue de
conception, contribue bien à un faible taux
de défaillance.
Durant les discussions lors du col-
loque de 1999 à Budapest, des mentions
similaires de taux élevés de défaillances de
transformateurs dues à des courts-circuits
ont également été rapportés en provenance
des USA, de l’Italie et de la Turquie. Il
semble exister un scénario général suivant
lequel beaucoup de pays sont confrontés
à ce type de problèmes à un moment
donné de leur évolution. Dès que les com-
S U I T E
pagnies d’électricité et les fournisseurs y
accordent ensemble une attention cor-
recte, la situation s’améliore alors norma-
lement de façon considérable.
Au même colloque, M. Giorgio Ber-
tagnolli, chef de file du GT 23 du CT 14 de
la CEI, a présenté un rapport intitulé
« Résultats d’essais de court-circuit effec-
tués par des stations d’essais à grande puis-
sance » dans lequel figure une étude por-
tant sur la fréquence des défaillances
survenues sur des transformateurs lors
d’essais de court-circuit dans ces stations.
Cette étude a indiqué un taux de
défaillance global de 23 % sur un nombre
total d’essais de 3934.
L’apparente contradiction entre les
résultats des essais de court-circuit et la
situation constatée en service, telle qu’elle
résulte de l’enquête du GT a été le facteur
déclenchant d’un débat que l’on peut résu-
mer comme suit.
Est-il nécessaire d’améliorer la tenue
aux courts-circuits des transformateurs ?
L’opinion générale a été qu’il n’y a pas
de nécessité d’améliorer la situation pour
les nouveaux transformateurs dans la plu-
part des pays pour lesquels les taux de
défaillance élevés en exploitation relèvent
du passé. Pour les pays en voie de déve-
loppement qui ont aujourd’hui des taux
de défaillances élevés, il faut naturellement
entreprendre des actions. Il existe une pré-
occupation générale pour les transforma-
teurs anciens sur de nombreux marchés
du fait de leur vieillissement, des
contraintes accumulées et, parfois, en rai-
son du manque d’expérience d’un four-
nisseur à l’époque de la livraison. Il a été
recommandé d’utiliser des méthodes fai-
sant appel à des essais de diagnostic.
Pourquoi existe-t-il une telle différence
entre les essais de court-circuit et la situa-
tion constatée en exploitation ?
L’opinion a nettement été que la rai-
son principale résidait dans la sévérité de
l’essai de court-circuit dont les contraintes
se situent largement au-dessus de ce que
la plupart des transformateurs subissent
en service. Il pourrait aussi exister une dif-
férence entre la fréquence des défaillances
enregistrées et les dommages réels du fait
des inspections de contrôle limitées en
service par rapport aux procédures de dia-
gnostic des stations d’essais de court-
circuit. Les fournisseurs tirent des ensei-
gnements de l’expérience recueillie au
cours des essais de tenue aux courts-
circuits.
Comment les compagnies d’électricité
voient-elles l’utilisation des revues de
conception ?
La revue de conception est considérée
comme étant un outil très important pour
vérifier l’aptitude d’un transformateur à
résister aux contraintes des courts-circuits.
Beaucoup de participants ont cependant
exprimé des inquiétudes en ce qui
concerne la compétence dont disposent les
compagnies d’électricité pour effectuer
une revue détaillée. Le besoin de conseils
a été exprimé et de grands espoirs sont pla-
cés dans les résultats des travaux du GA
n° 3 de ce GT.
GROUPE D’ACTION
N° 2 : CALCULS
L’objectif de ce groupe d’action dirigé
par Kees Spoorenberg était de passer en
revue les calculs de conception liés à la
tenue aux courts-circuits et de proposer
une méthode normalisée avec des critères
de performances.
Les méthodes utilisées pour calculer
les efforts dans les enroulements dus au
passage des courants de court-circuit ont
été passées en revue. Une réalisation
détaillée ayant subi avec succès un essai de
court-circuit a été offert par la Russie en
tant que modèle de référence (Figure 1).
Chacun des 7 participants a entré les
détails de cette réalisation dans son propre
programme informatique et a calculé ces
efforts. La brochure fournit tous les
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C O N T I N U E D W O R K I N G G R O U P 12•19

TECHNICAL BROCHURE NO. 209

The study indicated an overall failure
rate of 23 % for a total of 3934 tests.
The apparent contradiction between
the results of the short circuit tests and
the situation in operation as indicated by
the WG survey has been the trigger for a
discussion which can be summarised as
follows.
Is there a need to improve the short
circuit performance of transformers ?
The general opinion was that there is
no need to improve the situation for new
transformers in most countries, which
have the high failure rates in operation
behind them. For developing countries,
which have high failure rates today,
actions must naturally be taken. There
was a general concern for old transform-
ers on many markets due to ageing, accu-
mulated stresses and in some cases inex-
perienced supplier at the time of deliv-
ery. It was recommended to use the
diagnostic test methods.
TASK FORCE # 2
CALCULATIONS
The aim of the TF led by Kees
Spoorenberg was to review short circuit
strength design calculations and to pro-
pose a standard calculation with perfor-
mance criteria.
The methods used to calculate the
forces in windings due to the passage of
SC currents were reviewed. A detailed
design which had passed a SC test was
offered by Russia as a benchmark (
Figure 1 ). Each of the 7 contributors fed
the details of this design into their own
computer programs and calculated the
forces. All the results are given in the
Brochure. They show a good agreement
with respect to the axial leakage field and
the corresponding radial forces, which
are bending and buckling, one of the
major discussion points ( Figure 2 ). The
radial field and therefore axial forces
however were not in good agreement (
Figure 3 ) and were very sensitive to the
boundary conditions of the models used.
After much discussion equations to
determine the various forces and stresses
were agreed, and calculation for the crit-
ical levels for each condition were also
given.

Why is there such a difference

between short circuit tests and situation
in operation ?
It was a clear opinion that the main
reason is the severity of the short circuit
test the stresses of which are far above
what most transformers ever see in oper-
ation. There might be also a difference
between the recorded failure frequency
and the actual damages due to limited
inspections performed in service versus
SC station diagnostic procedures.
Suppliers are learning from the experi-
ences gained in the SC tests.
(a) (b) (c) (d)
FIGURE 1 : REPRÉSENTATIONS TYPIQUES DE FIGURE 1 : TYPICAL MAGNETIC FIELD PLOTS:
CHAMPS MAGNÉTIQUES “ + ” tap position : original arrangement
(a) : position prise « + » : disposition origi- (b) : “ + ” tap position : HV shifted 20mm
nelle (c) : “ - ” tap position : original arrangement
(b) : position prise « + » : HT déplacée de 20 (d) : only upper axial LV system in operation
mm
(c) : position prise « - » : disposition origi-
nelle
(d) : système BT axial supérieur en fonction-
nement

How do the Utilities view the use of

design reviews ?
The design review was regarded as a
very important tool to assess the ability of
a transformer to withstand short circuit
stresses. However many participants
expressed concerns regarding the available a) b)
flambage forcé = flexion vers l’intérieur flambage libre = instabilité de la forme
competence of the utilities to make a entre réglettes axiales free buckling = form instability
forced buckling = inword bending between axial strips
detailed review. A need for guidance was
expressed and great hopes were put on the FIGURE 2 : EFFORTS RADIAUX DUS AU CHAMP AXIAL
FIGURE 2 : RADIAL FORCES DUE TO AXIAL FIELD
results from the work of TF # 3 of this WG.

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résultats. Ces derniers montrent un bon
accord en ce qui concerne le champ de
fuites axial et les efforts radiaux corres-
pondants qui sont la flexion et le flambage,
un des points majeurs des débats (Figure
2). Le champ radial et par conséquent les
efforts axiaux ne montraient toutefois pas
un bon accord (Figure 3) et étaient très
sensibles aux conditions aux limites des
modèles utilisés. Après beaucoup de dis-
cussions, on est parvenu à un accord sur
des équations destinées à déterminer les
divers efforts et contraintes ainsi que sur
le calcul des niveaux critiques pour chaque
condition.
GROUPE D’ACTION
N° 3 : REVUES DE
CONCEPTION
L’objectif du groupe d’action dirigé
par Jim Fyvie était d’étudier et de recom-
mander des procédures appropriées de
validation d’une conception prenant en
compte des conditions de service prévues.
Les revues de conception se font de
manière habituelle dans l’industrie réali-
sant les transformateurs et sont utilisées
en tant qu’outils du contrôle qualité. Les
différents fabricants ont leurs propres pro-
cédures « maison » pour spécifier les divers
types de revues qu’ils effectuent. Ces revues
peuvent examiner des problèmes tech-
niques, des questions commerciales, des
problèmes financiers, des questions de ges-
tion de projet et reposent sur les exigences
de l’ISO 9001. La procédure de revue de
conception décrite dans ce document a été
spécialement ciblée pour examiner l’apti-
tude d’un transformateur à résister aux
efforts dynamiques qui sont engendrés par
les courants de court-circuit traversant les
enroulements. Il devrait être fait référence
aux spécifications CEI 60076-5 et CEI
60076-8.
Il est bien connu que l’industrie
demande toutes sortes de types et de tailles
S U I T E
a)
position normale
normal position
FIGURE 3 : EFFORTS AXIAUX DUS AU CHAMP RADIAL
FIGURE 3 : AXIAL FORCES DUE TO RADIAL FIELD
différents pour les transformateurs de
puissance, ceci allant des transformateurs
de distribution de faible puissance infé-
rieure à 1000 kVA avec une disposition
simple à deux enroulements aux unités à
haute tension de très grande puissance
dépassant les 1000 MVA.
On dispose ainsi d’une grande diver-
sité de technologies pour les circuits
magnétiques et les conducteurs ainsi que
pour les conceptions (prises, régulation,
etc.). La diversité correspondante des cul-
tures est infinie et qui sait à quoi ressem-
bleront les modèles de l’année prochaine.
Lorsque l’on recommande une procé-
dure de revue de conception, il est par
conséquent opportun de tenir compte de
trois cultures principales correspondant
aux puissances faibles, moyennes et
grandes.
Les transformateurs de distribution de
faible puissance sont normalement ache-
tés par grandes quantités. La philosophie
de conception repose usuellement sur l’ex-
périence recueillie. La preuve de l’aptitude
à résister aux courts-circuits s’obtient habi-
tuellement par des essais de tenue aux
courts-circuits effectués sur un ou deux
appareils de la commande en nombre. Ces
b)
conducteurs inclinés
tilted conductors
appareils peuvent être décuvés et modifiés
très rapidement et le coût de l’essai de
tenue aux courts-circuits est relativement
faible comparé au montant de la com-
mande en nombre. La catégorie I de la CEI
va jusqu’à 2500 kVA.
Les transformateurs de moyenne puis-
sance ne sont normalement pas achetés en
grandes quantités. Le coût des essais de
tenue aux courts-circuits commence à
avoir une influence sur les frais globaux de
commande. Ceci engage à entreprendre
davantage d’efforts pour « faire bien du
premier coup ». La catégorie II de la CEI
s’étend jusqu’à 100 MVA.
Les transformateurs de grande puis-
sance ne peuvent normalement pas être
soumis à des essais de tenue aux courts-
circuits, soit du fait du manque de moyens
d’essai, soit du fait de l’éloignement d’une
station d’essai appropriée. C’est pourquoi,
il est essentiel que les fabricants de ces
grandes unités puissent prévoir avec exac-
titude leur aptitude à résister aux courts-
circuits. La catégorie III de la CEI s’étend
aux puissances supérieures à 100 MVA.
L’aptitude du transformateur à résis-
ter à ces efforts sera évaluée par le
29
MEP ELECTRA
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fabricant. Cette évaluation peut être sui-
vie d’une revue de conception en interne
ou en externe. Cette section de la brochure
décrit une telle procédure de revue de
conception pour des transformateurs de
grande puissance.
GROUPE D’ACTION
N° 4 : DIAGNOSTIC
ET SUR VEILLANCE
L’objectif du groupe d’action dirigé
par John Lapworth était de passer en revue
l’état actuel de développement des tech-
niques de diagnostic et de surveillance des
caractéristiques de tenue aux courts-cir-
cuits pour des transformateurs en service.
Les informations présentées reposent sur
des rapports publiés et sur des discussions
entre experts lors du colloque du CE 12 en
1999 à Budapest.
On s’attend à ce qu’un transformateur
subisse et survive à un certain nombre de
courts-circuits durant son temps de service,
mais à plus ou moins bref délai, un tel évé-
nement provoquera un petit déplacement
de l’enroulement et l’aptitude du transfor-
mateur à survivre à des courts-circuits ulté-
rieurs sera alors sévèrement diminuée. Un
autre facteur essentiel est qu’un maigrisse-
ment important de l’enroulement peut sur-
venir avec l’âge, ceci conduisant à une réduc-
tion des pressions de serrage et de la tenue
aux courts-circuits. Il est par conséquent
souhaitable d’être en mesure de vérifier
périodiquement durant leur temps de ser-
vice l’état mécanique des transformateurs.
Il est improbable que les techniques
classiques de surveillance de l’état des
matériels tels que l’analyse des gaz dissous
[DGA, Dissolved Gas Analysis] soient en
mesure de détecter un dommage de nature
mécanique avant qu’il ne se soit trans-
formé en un défaut diélectrique ou ther-
mique. Une technique spécialisée s’impose
ainsi nettement pour la surveillance et
l’évaluation de cet état mécanique.
S U I T E
Une grande diversité de techniques est
utilisée pour détecter le déplacement d’un
enroulement dans les transformateurs. Les
deux raisons les plus probables en sont l’in-
formation inadéquate dans le domaine
public sur l’efficacité des variantes
employées et les contraintes économiques
empêchant l’utilisation de l’équipement
d’essai onéreux nécessaire pour ces tech-
niques plus modernes. Il est clairement
nécessaire de clarifier et de confirmer les
relations existant entre les diverses tech-
niques utilisées et d’examiner les avantages
d’en promouvoir une en tant que méthode
CIGRE. Après avoir choisi une méthode, il
est nécessaire de l’optimiser et de clarifier
les effets de tous les autres facteurs tels que
les connexions d’essai et les raccordements.
Enfin, il faut déterminer la sensibilité de la
technique choisie pour des formes géo-
métriques typiques et les modes de
défaillance correspondants.
La technique la plus prometteuse
semble être l’analyse des réponses en fré-
quences « FRA » [Frequency Response
Analysis] (Figure 4), un développement de
l’essai à impulsions basse tension [LVI, Low
Voltage Impulse], avec beaucoup de rap-
ports récents faisant état d’applications cou-
ronnées de succès. Malheureusement, plu-
sieurs variantes différentes de l’ARF sont
actuellement utilisées. Il existe présente-
ment deux camps : méthodes à impulsions
et méthodes à fréquence de balayage. Il
devrait être possible d’obtenir le même
résultat par l’une ou l’autre méthode et les
connexions d’essai ne devraient pas avoir
d’influence significative sur les mesures,
pourvu que des précautions aient été prises
lors de leur réalisation, mais malheureu-
sement ceci n’a pas toujours été le cas.
D’une plus grande importance peut-être
est la nécessité de déterminer parmi les
diverses mesures effectuées (admittance
d’entrée, transfert de tension entre enrou-
lements ou atténuation entre extrémités des
enroulements), celle qui donne la meilleure
sensibilité de détection.
Les difficultés rencontrées dans l’in-
terprétation des réponses « FRA » ont joué
un rôle dissuasif jusqu’à maintenant. Ces
inquiétudes ont été récemment apaisées
par un nombre toujours croissant
d’exemples documentés de détection
d’une diversité de défauts dus à des dépla-
cements d’enroulements. Les perspectives
d’élaboration d’un guide raisonnablement
exhaustif destiné à l’interprétation des
résultats « FRA » sont maintenant bonnes.
Les techniques « FRA » offrent la pers-
pective d’être non seulement capables de
diagnostiquer les défaillances d’enroule-
ments, mais aussi d’être en mesure de détec-
ter le déplacement mineur d’un enroule-
ment avant l’apparition d’un défaut.
L’expérience montre en outre que les enrou-
lements peuvent être « cassés » par des
courts-circuits mais ne pas présenter de
défaut jusqu’à ce qu’un autre court-circuit
se produise. Par conséquent, un schéma
d’évaluation de la condition du transfor-
mateur du type à trois états (comme les feux
de signalisation vert/orange/rouge) semble
être le plus approprié. Les difficultés prin-
cipales d’application d’un tel schéma seront
de trouver un accord sur le passage « cri-
tique » d’un état « défectueux » (orange) à
un état « en défaut » (rouge) et de décider
quelles sont les actions appropriées à entre-
prendre si l’on suspecte le déplacement
mineur d’un enroulement.
Il y a des arguments pour continuer
à effectuer des mesures plus traditionnelles
afin de compléter les essais « FRA », au
moins jusqu’à ce que cette dernière tech-
nique soit complètement acceptée. Bien
que les mesures des capacités entre enrou-
lements puissent être plus sensibles dans
certains cas, seules des mesures réactance
de fuite / impédance de court-circuit peu-
vent être recommandées pour des appli-
cations de caractère universel. Il est néces-
saire toutefois d’apprécier les limitations
de cette technique (faibles variations à
détecter, critères de défaillance incertains
et besoin de résultats de référence prove-
nant du transformateur en question).
Diverses techniques de diagnostic en
service destinées à détecter le dépla-
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TASK FORCE # 3
DESIGN REVIEW
The aim of the TF led by Jim Fyvie
was to consider and recommend appro-
priate design validation procedures tak-
ing into account anticipated service con-
ditions.
Design reviews are common place in
the transformer manufacturing industry
and are used as Quality Control Tools.
The individual manufacturers have their
own in-house procedures to specify the
various types of reviews that they con-
duct. These reviews can look at technical
issues, commercial issues, and financial
issues and project management issues
and are based on ISO 9001 requirements.
The design review procedure described
in this paper has been specifically target-
ed to address the ability of a transformer
to withstand the dynamic forces that are
generated due to through fault currents
in the windings. Reference should be
made to the specifications IEC 60076-5
and IEC 60076-8.
It is known that the industry requires
all different types and sizes of power
transformers ranging from small distri-
bution transformers < 1000 KVA with a
simple two winding arrangement, to
very large high voltage units in excess of
1000 MVA.
A great variety of core and conduc-
tor technologies is available . and
designs ( taps, flux regulation…).
The relevant variety of cultures is
endless and who knows what next year’s
models will look like.
When recommending a design
review procedure it is therefore advisable
to take account three main cultures :
small, medium and large.
Small distribution transformers are
normally purchased in bulk. The design
philosophy is usually based on experi-
ence. The proof of SC ability is usually by
C O N T I N U E D
SC testing one or two of units of a bulk
order. The units can be un-tanked and
modified very quickly and the SC test
cost is relatively small compared to the
bulk order cost. IEC Category I is up to
2500 KVA.
Medium size transformers are not
normally purchased in bulk . The cost of
SC testing starts to have an influence on
the total order charges. . It calls for more
effort to “get it right first time”. IEC
Category II is up to 100 MVA.
Large transformers cannot normally
be SC tested due to either the lack of test
facilities or the remoteness of a suitable
testing station. It is therefore essential
that manufacturers of these large units
can predict the SC ability accurately. IEC
Category III is above 100 MVA.
The ability of the transformer to
withstand these forces will be assessed by
the manufacturer. This assessment may
be followed by an internal or external
design review. This section of the
Brochure describes such a design review
procedure for large power transformers.
TASK FORCE # 4
DIAGNOSTIC AND
MONITORING
The aim of the TF led by John
Lapworth was to review the present state
of development of diagnostic and moni-
toring techniques for SC performance
monitoring of transformers in service.
The information presented is based on
published papers and discussions of
experts at the 1999 SC12 Colloquium in
Budapest.
It is expected that a transformer will
experience and survive a number of
short circuits during its service life, but
sooner or later one such event will cause
some slight winding movement, and the
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TECHNICAL BROCHURE NO. 209
ability of the transformer to survive fur-
ther short circuits will then be severely
reduced. Another important factor is
that significant winding shrinkage can
occur with age, leading to a reduction in
clamping pressure and short circuit
withstand strength. It is therefore desir-
able to be able to check the mechanical
condition of transformers periodically
during their service life.
Conventional condition monitoring
techniques such as dissolved gas analysis
(DGA) are unlikely to be able to detect
mechanical damage until it develops into
a dielectric or thermal fault, so a special-
ist technique is clearly required for the
monitoring and assessment of mechani-
cal condition.
A wide variety of techniques are
being used to detect winding movement
in transformers. The two most likely
reasons for this are inadequate informa-
tion in the public domain about the
effectiveness of alternatives and econom-
ic constraints preventing the use of the
expensive test equipment required for
the newer techniques. There is clearly a
need to clarify and confirm the relation-
ships between the various techniques
used and consider the benefits of pro-
moting one as a CIGRE method. Having
selected one, the method then needs to
be optimised and the effects of all other
factors, e.g. test leads and terminations,
clarified. Finally, the sensitivity of the
chosen technique needs to be deter-
mined for typical geometry’s and rele-
vant failure modes.
The most promising technique
appears to be frequency response analy-
sis (FRA) ( Figure 4 ), a development of
the low voltage impulse (LVI) test, with
many recent reports of successful appli-
cations. Unfortunately, several different
variations of FRA are currently being
used. There are presently two main
camps: impulse and swept frequency
methods. It should be possible to
No. 203 - August 2002 E L E C T R A 31
MEP ELECTRA
BROCHURE THÉMATIQUE N° 209 GROUPE DE TRAVAIL 12 •19
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cement d’un enroulement sont en cours
de développement, mais on n’a pas recueilli
suffisamment d’expérience en exploitation
pour être en mesure d’en recommander
une en particulier pour le moment.
RÉSUMÉ DE
L’ACTIVITÉ DES GA ET
RECOMMANDATIONS
CORRESPONDANTES
DU GT
En tant que chef de file du GT, il me
faut remercier les membres du groupe de
travail pour tous leurs efforts et pour
l’énergie qu’ils ont insufflée au groupe.
Sans leur enthousiasme, cela aurait été une
tâche beaucoup plus ardue. Je dois remer-
cier en particulier les responsables des
groupes d’action qui ont marqué le docu-
ment de leur touche personnelle et y ont
ajouté leur expérience.
Comme cela a été mentionné précé-
demment, nous avons décidé de répartir
ce travail suivant quatre tâches, d’abord
pour identifier l’ampleur des problèmes.
Il a été rapporté que la tenue aux courts-
circuits des transformateurs était très
médiocre et que des unités tombaient par-
tout en panne. Nous avons alors lancé une
enquête afin de chiffrer tout cela et nous
avons été très surpris du résultat. Du point
de vue des fabricants, le résultat a été très
encourageant et, à un certain moment,
nous avons été tentés de renoncer à ce GT
du fait que le problème se révélait être
minimal et que l’industrie pouvait s’en
accommoder. Nous avons cependant
décidé que si nous pouvions améliorer les
techniques actuelles des revues de concep-
tion, nous pourrions par là-même amé-
liorer de manière générale l’intégrité des
transformateurs sur le long terme et four-
nir un produit encore meilleur.
Il a été convenu à ce moment que nous
ne referions pas les travaux antérieurs du
S U I T E
CIGRE qui avaient élaboré les calculs fon-
damentaux, mais que nous prendrions en
compte la manière dont ceux-ci avaient été
développés dans la pratique. La deuxième
tâche a été d’examiner les différents déve-
loppements des solutions mathématiques
originelles, telles que celles de Rabins, et à
comparer les résultats provenant de divers
modèles. Il a été noté que les différences
principales étaient dues à l’interprétation
des conditions aux limites. La technique
de symétrie par rotation utilisée pour
convertir un problème à trois dimensions
en un problème à deux dimensions consi-
dère le circuit magnétique dans différentes
positions. Ceci a conduit à des débats ulté-
rieurs pour savoir quelles étaient les
meilleures hypothèses. Les résultats ont
indiqué que les différences les plus impor-
tantes portaient sur les efforts axiaux, les
résultats relatifs aux efforts radiaux étant
très proches.
Les nombreuses discussions qui ont
eu lieu ont indiqué que le GT n’arriverait
pas à un consensus rapide pour les don-
nées initiales fournies. Il devint bientôt évi-
dent que l’industrie des transformateurs
est en quelque sorte multiculturelle et
couvre une énorme gamme de produits,
chaque produit exigeant une approche dis-
tincte et chaque fabricant présentant une
construction différente. Il y a eu de nom-
breuses discussions pour définir quelle
approche par le calcul nous devrions uti-
liser. A un certain moment, nous étions
très près d’enlever toutes les formules et
de traiter simplement le problème par de
longs développements. Hasse Norman vint
alors à la rescousse et la brochure détaille
un grand nombre de formules.
La troisième tâche a été de combiner
le calcul proposé à une procédure de revue
de conception qui permettrait aux divers
fabricants de défendre individuellement
leurs raisons de faire les choses de manière
différente. Cela encouragerait aussi des
rapports ouverts avec leurs clients et per-
mettrait aux fabricants de développer des
différentiels techniques et de conserver une
certaine forme de concurrence. Cette
philosophie a reçu le soutien des membres
qui ont participé à l’atelier de Budapest.
Cette section a fait la liaison avec les tra-
vaux effectués par le GT 12.22 sur les
revues de conception.
La quatrième tâche a été de passer en
revue les méthodes qui ont été ou qui
pourraient être utilisées pour surveiller,
durant sa durée de vie, l’état de santé d’un
transformateur pour ce qui concerne la
résistance aux courts-circuits. Ceci s’est
révélé être l’une des plus importantes sec-
tions de ce rapport et couvre une large
gamme de dispositifs de surveillance, fai-
sant ainsi la liaison avec les travaux réali-
sés par le GT 12.18 sur la gestion de la
durée de vie.
Les travaux futurs destinés à amélio-
rer les techniques de calcul engloberont
sans nul doute des calculs en trois dimen-
sions qui élimineront la nécessité de modé-
liser des conditions synthétiques aux
limites et permettront au concepteur de
tenir compte de cuves et de fixations posi-
tionnées correctement, mais ceci ne sera
pas largement disponible pendant un cer-
tain temps.
L’amélioration de la méthode « FRA »
est quelque chose d’intéressant à dévelop-
per, car cela peut fournir une indication
de caractère non destructif d’un déplace-
ment d’enroulement et un avertissement
précoce qu’un problème est en train
d’apparaître.
Les stations d’essais de court-circuit
sont présentement en train de s’efforcer de
mesurer les efforts sur les structures et les
enroulements et ceci devrait être encou-
ragé afin de rassembler davantage d’in-
formations sur les efforts réels. Il faut éga-
lement signaler qu’un simple essai du type
« réussi/non réussi » est extrêmement ris-
qué pour des transformateurs onéreux de
très grande puissance, particulièrement
dans la situation actuelle où le coût initial
d’une unité de grande puissance revêt une
importance primordiale. ■
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C O N T I N U E D W O R K I N G G R O U P 12•19

TECHNICAL BROCHURE NO. 209

obtain the same result by either method
and test leads should not have any signif-
icant effect on the measurements, pro-
vided care has been taken with the
implementation, but unfortunately this
has not always been the case. Perhaps of
greater importance is the need to deter-
mine which of the different measure-
ments made (e.g. input admittance, volt-
age transfer between windings or attenu-
ation across windings) gives the best
detection sensitivity.

The perceived difficulties of inter-

preting FRA responses has been a deter-
rent up to now. However, these concerns FIGURE 4 : SIGNATURE « FRA » TYPIQUE
L’enroulement de la phase C a été endommagé [rapport 12-111 Session CIGRE 2002 à Paris]
have been eased recently by an ever-
increasing number of documented FIGURE 4 : TYPICAL FRA SIGNATURE
examples of the detection of a variety of The C phase winding was damaged [ paper 12-111 Cigre 2002 Paris Session ]

winding movement faults. The

prospects of producing a reasonably
comprehensive guide to the interpreta-
tion of FRA results are now good.
FRA techniques offer the prospect of
not only being able to diagnose winding
failures, but also of being able to detect
minor winding movement prior to fail-
ure. Furthermore, experience shows that
windings can be ‘broken’ by short circuit
events, but may not fail until a further
short circuit event occurs. Therefore a
three state ( green / amber / red ‘traffic
light’ ) type of condition assessment
scheme appears to be the most appropri-
ate. The main difficulties in applying
such a scheme will be in agreeing the
‘critical’ transition from a ‘defective’
(amber) to a ‘failed’ (red) condition, and
deciding what appropriate action is to be
taken if minor winding movement is
suspected.
There are arguments for continuing
to carry out more traditional measure-
ments to complement FRA testing, at
least until the latter technique is fully
accepted. Although measurements of
interwinding capacitances may be more
sensitive in some instances, only leakage
reactance / short circuit impedance mea-
surements can be recommended for uni-
versal application. However, the limita-
tions of this technique ( small changes to
be detected, uncertain failure criteria and
the need for reference results from the
transformer in question ) need to be
appreciated.
Various on-line techniques for
detecting winding movement are being
developed, but there is not sufficient
operating experience to be able to rec-
ommend any particular one at the
moment.
TF ACTIVITY
SUMMARY AND
RELEVANT WG
RECOMMENDA-
TIONS
As WG convenor I must thank the
members of the working group for their
efforts and the energy that they put in to
this group, without their enthusiasm, it
would have been a much greater task. In
particular I must thank the Task Force
Leaders who gave that little extra and
added their own personality and experi-
ence to the document.
As previously stated, we decided to
tackle the work in four tasks, firstly to
identify the magnitude of the problem. It
had been reported that the short circuit
performance of transformers was very
poor and units were failing all over the
place. We initiated a survey to put some
numbers on this and we were very sur-
prised at the result. From the manufac-
turers point of view the result was very
encouraging, at one point we were
tempted to abandon the WG since the
evidence indicated that the problem was
minimum and the industry could live
with it. We decided however that if we
could improve the current design review
techniques, we would in turn improve
the long term integrity of the transform-
ers in general and provide an even better
product.
It was agreed at this time that we
would not repeat the earlier work of
Cigre which had produced the funda-
mental calculations, but we would con-
sider how these had been developed
practically. The second task considered
the different developments of the

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original mathematical solutions, such as
Rabins, and compared the results from
various models. It was noted that the
main differences were due to the inter-
pretation of the initial boundary condi-
tions. The rotational symmetry tech-
nique used to convert a three dimension-
al problem into a two dimensional prob-
lem considers the iron circuit in different
positions. This led to further discussions
on which were the best assumptions. The
results indicated that the biggest differ-
ences were in the axial forces, the results
of the radial forces being very close.
The many discussions held soon indi-
cated that the working group would not
reach a simple quick fit for the initial brief
given. It soon became apparent that the
transformer industry is multicultural and
covers an enormous range of products,
each product requiring a separate
approach and each manufacturer having
a different building. There was a lot of dis-
cussion on which calculating approach we
should use. At one point we became very
close to removing all the formulae and
C O N T I N U E D
simply addressing the problem with long-
winded discussion. Hasse Nordman came
to the rescue at this point and many for-
mulas are detailed in the Brochure.
The third task was to combine the
proposed calculation with a design
review procedure that would allow indi-
vidual manufacturers to defend their
reasons for doing things differently. It
would also encourage an open rapport
with their customers and allow the man-
ufacturers to develop technical differen-
tials and retain some form of competi-
tion. This philosophy was also supported
by the members attending the Budapest
workshop. This section linked in with
the work carried out by WG12.22 on
Design Reviews.
The forth task was to review the
methods that were or could be used to
monitor the short circuit health of a
transformer during its life. This turned
out to be one of the largest sections in the
report and covered a wide range of mon-
itoring, linking in with the work carried
out by WG12.18 on life management.
© BHK (Cigre)
W O R K I N G G R O U P 12•19
TECHNICAL BROCHURE NO. 209
Future work to improve the calcu-
lating techniques will no doubt involve
three dimensional calculations which
will eliminate the need to model syn-
thetic boundary conditions and will
allow the designer to take account of
correctly position tanks and clamps, but
this will not be widely available for
some time.
The improvement in FRA is some-
thing that is worth developing as it can
give a non-destructive indication of
winding movement, and an early indica-
tion of a developing problem.
The short circuit testing stations are
at present making an effort to measure
the forces on structures and windings
and this should be encouraged in order
to collect more information on actual
forces. It must be stated that a simple
pass/fail test is extremely risky for very
large expensive transformers, particular-
ly in the present situation where initial
cost for a large unit is of prime impor-
tance. ■
BROCHURE 209
(en anglais seulement)
(in English only)
En vente au Bureau Central
On sale at the Central Office
Prix Membres
Member Price :
13 €
Prix non-Membres
Non-Member Price :
26 €
Mme POLJAKOVIC
Fax +33 (1) 53 89 12 99
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