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EDITION EN FRANÇAIS

Comment l’orgueil empoisonne l’âme


MAI 2, 2016  |  Sam Storms
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BIBLE & THÉOLOGIE

Ce qui est le plus important à comprendre, à propos de l'orgueil, c'est que Dieu le déteste. De peur que vous
pensiez qu'il me faudrait adoucir mes propos, je vous invite à considérer ces textes :

“Il y a six choses que l'Eternel déteste, et même sept dont il a horreur : les yeux hautains, la langue menteuse,
les mains qui versent le sang innocent, le cœur qui médite des projets injustes, les pieds qui se dépêchent de
courir au mal, le faux témoin qui dit des mensonges, et celui qui provoque des conflits entre frères.” (Prov.
6:16-19)

“Tous ceux dont le cœur est orgueilleux font horreur à l'Éternel. C'est certain, il ne resteront pas impunis.”
(Prov. 16:5)

Vous pouvez observer, dans Proverbes 16:5, que ce n'est pas seulement le péché d'orgueil qui est une
abomination pour l'Éternel ; la personne orgueilleuse elle-même lui est en horreur.

Si vous preniez le temps de chercher la source de votre péché, vous ne manqueriez pas de découvrir, au fond
du fond, les ossements pourris de l'orgueil et de l'arrogance.

De tout ce que Dieu hait, de tout ce qui lui est en abomination, qu'y a-t-il en premier sur la liste ? Des regards
hautains, ce qui signifie des regards pleins d'orgueil, d'arrogance. Il ne s'agit pas de savoir comment le regard
d'une personne se pose sur les autres, mais comment une personne se voit elle-même et voit les autres. Il les
considère comme étant inférieurs à lui-même, sans valeur véritable. Il est arrogant et gonflé de son
importance.

Le mot haine est un mot déplaisant, généralement nous demandons à nos enfants de l'éviter. Il est menaçant,
venimeux et destructeur. Lorsque nous éprouvons de la « haine », cela signifie généralement que nous
détestons certaines choses, nous cherchons à les éviter, nous voudrions les détruire, nous en disons du mal,
et nous les rejetons. Nous faisons tout notre possible pour les oublier. La haine dans le cœur de Dieu est une
haine juste, pure, une aversion et une répulsion entières et absolues. Dire que quelque chose est une «
abomination » pour Dieu signifie qu'elle est une puanteur dans ses narines. C'est ainsi que Dieu ressent
l'orgueil : il le hait ; c'est une abomination absolue pour lui.

Vous connaissez Jacques 4:6 – “Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles.” Jacques ne dit
pas que Dieu se contente d'ignorer les orgueilleux ou de les éviter ou de prendre ses distances avec eux. Non,
il leur résiste. Il oeuvre en opposition ouverte avec eux. Il leur fait la guerre et les contrecarre. L'orgueil
provoque la colère et l'indignation de Dieu ; il l'irrite, le fait réagir et lui déplaît plus que les mots ne pourraient
l'exprimer.

A la racine de tout péché 

L'Ecriture enseigne aussi que l'orgueil est un précurseur de toutes les autres formes de péché. L'orgueil est le
sol dans lequel toute espèce de péché germe et grandit. Considérez Proverbes 16:18-19 : “l'arrogance
précède la ruine, et l'orgueil précède la chute. Mieux vaut être humble avec les gens modestes que de
partager un butin avec les orgueilleux.” Je pourrais citer encore un grand nombre de versets qui disent
sensiblement la même chose au sujet de l'orgueil. D'abord vient l'orgueil, puis la destruction de la personne
orgueilleuse.

L'orgueil est la partie laide de votre cœur qui vous


amène à être plus préoccupé par vous-même et votre
propre réputation que vous ne l'êtes par Christ et sa
renommée. 

Est-il exagéré de dire que l'orgueil est la cause sous-jacente de tout péché ? Je ne le crois pas. Si vous preniez
le temps de chercher la source de votre péché, vous ne manqueriez pas de découvrir, au fond du fond, les
ossements pourris de l'orgueil et de l'arrogance. De nombreux péchés sont les retombées directes de l'orgueil
:

La jalousie. La jalousie est la conscience amère d'un avantage dont jouit un autre, un avantage dont vous êtes
convaincu qu'il devrait légitimement être le vôtre. Mais pourquoi le succès ou la promotion ou l'éloge de
quelqu'un d'autre provoque-t-il la jalousie dans nos cœurs ? Pourquoi pas de la joie, plutôt ? La réponse est
que nous ne voulons pas que d'autres semblent être mieux que nous-mêmes; nous sommes convaincus que
nous sommes plus dignes d'estime et que nous méritons plus que l'autre ce dont il bénéficie.

L'amertume. L'amertume est ce sentiment amer dans nos âmes lorsque quelqu'un nous a offensé, escroqué
ou n'a pas réussi à nous remettre ce que nous pensions qu'il nous devait. Mais pourquoi cela provoque-t-il
notre amertume ? Parce que cela nous fait mal paraître aux yeux des autres, ou cela nous prive de quelque
chose que nous pensons mériter.

Le conflit. Le conflit vient d'un désir de compétition pour être le numéro un, le désir d'être reconnu par les
autres, la volonté de puissance, d'autorité et d'éloge. 

La tromperie. Pourquoi mentons-nous, trompons-nous les autres et parlons-nous en employant des termes


vagues plutôt que francs et directs ? Généralement, c'est parce que nous espérons gagner quelque chose
pour nous-mêmes que nous pensons mériter, ou bien nous le faisons pour cacher quelque chose dont nous
craignons qu'elle puisse nous faire mal paraître aux yeux des autres. 

L'hypocrisie. Nous avons tendance à prétendre être quelqu'un que nous ne sommes pas parce que nous
craignons d'être vus et connus pour ce que nous sommes réellement.

La calomnie. Pourquoi parlons-nous négativement des autres ? Pourquoi médisons-nous sur eux ? Peut-être
parce que nous avons été nous-mêmes blessés et voulons notre revanche, ou encore nous voulons nous faire
accepter par d'autres personnes de qui nous avons besoin d'obtenir la faveur ou le respect, et nous n'avons
pas trouvé d'autre moyen que de les abaisser à leurs yeux.

L'avidité. L'avidité, à sa base, est le désir de faire plus que ce que Dieu veut ou permet, pour notre propre
bénéfice. Et l'orgueil est le tisonnier qui attise les feux du matérialisme. Nous ne supportons pas l'idée que
des personnes pensent que nous n'avons pas autant de succès que d'autres, que nous ne sommes pas aussi
riches, talentueux, méritants, raffinés que d'autres.

Le cœur orgueilleux est imperméable à la réprimande et


insensible à la condamnation.

Chacun de ces péchés se développe sur la même racine mortelle : l'orgueil. Pour le dire en quelques mots
simplement, l'orgueil est la partie laide de votre cœur qui vous amène à être plus préoccupé par vous-même
et votre propre réputation que vous ne l'êtes de Christ et de sa renommée.

La grâce déracine l'orgueil 


Dans Proverbes 26:12, se trouve ce qui est peut-être le condensé et le plus tranchant à propos de l'orgueil : “Si
tu vois un homme qui se croit sage, il y a plus à attendre d'un homme stupide que de lui”. Pourquoi y a-t-il si
peu à attendre de lui ? Parce que l'orgueil rend aveugle la personne sur son besoin de recevoir l'instruction. Le
cœur orgueilleux est imperméable à la réprimande et insensible à la condamnation. Voilà pourquoi il y a
moins à espérer de lui que d'un homme stupide.

Alors, comment pouvons-nous déraciner l'orgueil de nos cœurs ? Comment pouvons-nous le surmonter pour
annihiler son influence insidieuse ? Il y a beaucoup de réponses, mais celle qui est la plus utile, nous la
trouvons dans 1 Corinthiens 4:7. Paul demande aux Corinthiens qui se croient supérieurs aux autres, “Qui est
celui qui te distingue ? Qu'as-tu que tu n'aies pas reçu ? Et si tu l'as reçu, pourquoi faire le fier comme si tu ne
l'avais pas reçu ? “

Il est difficile pour la personne qui comprend la souveraineté de la grâce de Dieu d'être rempli d'orgueil, à
moins bien sûr qu'il ne s'attribue le mérite de la comprendre. L'orgueilleux attribue à lui-même le mérite pour
ce que Dieu a fait. Etre convaincu que tout ce que nous avons est grâce, que tout ce que nous avons
expérimenté et aimé est une expression de la bonté de Dieu et ne nous appartient pas, savoir que tout ce qui
est en notre possession – à commencer par notre salut – vient de la main de Dieu, est un préalable pour
vaincre et détrôner l'orgueil de nos cœurs.

Note de la rédaction : cet article a d’abord été publié en anglais sur le blog de Sam Storms, “Enjoying God”

Traduction : Anne D.

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Sam Storms (ThM, Dallas Theological Seminary; PhD, The University of Texas) est pasteur principal pour
la prédication et la vision à Bridgeway Church à Oklahoma City, Oklahoma, fondateur de Enjoying God
Ministries, et membre du Conseil de The Gospel Coalition. Il est l’auteur de nombreux livres dont Practicing
the Power (Pratiquer la puissance). Lui et sa femme, Ann, ont deux enfants.

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MORTIFICATION DU PÉCHÉ • ORGUEIL • PÉCHÉ • SANCTIFICATION -FR

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VIE CHRÉTIENNE

Une des barrières qui retient de nombreuses personnes de connaître l’amour du Christ et d'être remplies et
contrôlées par lui est l'idée qu’on ne peut trouver le vrai bonheur que si l’on est libre de vivre poursoi-même, ce
qui est l'option par défaut pour chacun. Cela signifie qu'à moins d'un changement, nous finissons par vivre
pour nous-mêmes. La Bible le dit très clairement: “Tous, en effet, cherchent leurs propres intérêts, et non ceux
de Jésus-Christ.” (Phil. 2.21). Je veux que vous voyiez la misère absolue de cette façon de vivre.

Un patron malheureux
Si vous vivez pour vous-même, vous êtes à la fois le patron et le serviteur. Vous êtes à la fois débiteur et
créditeur. Vous êtes celui qui est servi, et vous êtes celui qui fait le service. Les exigences que vous avez
définies sont les exigences que vous devez respecter. L'expérience de la personne qui vit pour elle-même est
comme “déshabiller Pierre pour habiller Paul”, et vous êtes toujours en conflit. Si vous vivez pour vous-même,
vous serez dans la position étrange de vous rendre responsable de ne pas être satisfait. Voyez si l'un des
profils suivants vous semble familier.

La beauté contrariée
Vous vous regardez dans le miroir et “moi la patronne” n'est pas heureuse parce qu'elle voudrait une plus
belle image. Bien qu'elle ait été merveilleusement “tissée” par Dieu, tout ce qu'elle voit ce sont les
imperfections du visage et du corps. Les magazines de mode sont sa bible; là est sa référence de la manière
dont une jeune femme doit paraître aux yeux d'un monde critique et matérialiste. “Moi la patronne” est
perpétuellement mécontente, peu importe le nombre d'heures qu'elle passe à la salle de gym, à se maquiller
ou à s'habiller de façon à plaire au monde. Alors, elle en veut à “moi la servante” de n'être pas assez jolie. Au
lieu de méditer la façon dont Dieu la voit, une créature merveilleuse, elle se punit avec des mensonges disant
qu'elle ne pourra jamais être aimée. Elle s'enveloppe dans la peur associée au rejet causé par la laideur. “Moi
la servante” ferait mieux de renforcer et de cultiver la beauté, ou alors elle sera à jamais perdue pour ce
monde qui piétine les gens inintéressants. 

Le retraité déçu

Vous regardez votre vie, et “moi le patron” dit : tu n’as pas accompli le maximum. Il regarde les dernières
décennies et tout ce qu'il voit ce sont des relations familiales brisées qui doivent être réparées et des années
de travail insatisfaisant. “Moi le patron” accuse d'avoir perdu du temps, des dons et de l'argent à essayer de
devenir cette personne qu'il n'est jamais devenu. Il se demande, est-ce que ma vie a produit quelque chose de
bon? Qui blâmer? “Moi le serviteur” se fait rabrouer de n'avoir pas su être à la hauteur. Il se tourne vers l'alcool
pour fuir ses souvenirs et se terre à la maison. “Moi le serviteur” conclut que sa vie n'a rien apporté à
personne et que ce n'est donc plus la peine de faire des efforts. “Moi le serviteur” affichera désormais un
masque de faux contentement, en espérant que personne ne remarque qu'il a échoué.

Le cadre frénétique
Vous considérez vos réalisations professionnelles et votre compte bancaire, et “moi le patron” n'est jamais
content. Bien qu'il soit un cadre dont le travail consiste à superviser le travail des autres, la personne qu'il
supervise de plus près est lui-même. L'argent et l'approbation de ses supérieurs déterminent son bien-être,
alors si l'un des deux fait défaut “moi le patron” est encore plus mécontent, irrité contre les autres, et redoute
l'échec. Quand le voisin arrive avec une voiture neuve, “moi le patron” se dit, il y arrive mieux que toi. Aie
comme objectif de le rejoindre!“Moi le serviteur” se jette alors à corpsperdu dans son travail, essayant
d'apaiser “moi le patron,” de gagner plus d'argent, d'acheter des choses plus chères, et de gagner
l'approbation des autres. Mais “moi le serviteur” n'est jamais vraiment satisfait, car à la fin de chaque journée
quand il va au lit, il n’est pas plus heureux que lorsqu'il s'est réveillé le matin.
Le parent inquiet
Vous regardez à vos enfants, et “moi le patron” désire la réussite scolaire, une bonne santé physique, et un
bonheur durable. “Moi la patronne” s'attend à être parfaite dans sa capacité à guider, enseigner, et nourrir la
foi de ses enfants. La norme pour “moi la patronne” est d'élever des enfants qui reflètent positivement tout le
travail qu'elle a fait pendant tant d'années. Donc, “moi la servante” ne peut pas comprendre pourquoi elle
stresse tant lorsque ses enfants prennent de mauvaises décisions, ont des problèmes avec d'autres enfants,
ou ont des difficultés avec leur scolarité. “Moi la servante” s'endort la nuit en pleurant, se demandant où elle a
failli dans son rôle parental. Elle angoisse pour l'avenir de ses enfants, parce que “moi la servante” a
déterminé que leur succès dépend d'elle.

Le chrétien modèle
Vous considérez le fruit de votre vie de l'année passée, et “moi le patron” voit de bonnes choses : la bonté, la
maîtrise de soi, l'amour. Il croit que c'est le fruit des nombreuses matinées passées à étudier la Bible, à prier, à
aller fidèlement à l'église, et à passer du temps avec d'autres chrétiens. “Moi le patron” contemple sa liste de
bonnes œuvres et il en est fier. Mais, lorsqu'il se rend compte que le fruit de l'humilité manque, “moi le
serviteur” se culpabilise. Il cherche alors à comprendre ce qu'il doit faire pour résoudre le problème : faut-il
prier davantage ? Lire plus la Bible ? Confesser plus à Dieu ses fautes ? “Moi le serviteur” se décourage en
pensant que sa foi n'est simplement pas à la hauteur.

Un serviteur sans salaire et un roi sans couronne


Supposons que vous finissez par vous dire, “ça ne va pas, je vis pour moi-même et je ne suis pourtant pas
heureux. Je suis trop dur avec moi-même. Je dois me détendre et m'accorder une pause.” C'est donc ce que
vous faites, mais il y a un problème : vous n'êtes toujours pas satisfait, car si “moi le serviteur” décroche, “moi
le patron” n'est plus servi ! Vivre pour soi-même est un cauchemar absolu. Quand vous placez le moi comme
maître, vous finissez comme un serviteur écrasé. Mais, quand vous allégez votre charge de serviteur, vous
vous flouez en tant que maître. Vous ne pouvez jamais gagner. Et tout autour de nous se trouve une culture
qui dit, “vivez pour vous-même !” 

La Bible nous dit que Jésus est venu dans le monde afin que nous puissions vivre d'une autre manière : “C’est
que l’amour de Christ nous presse, parce que nous sommes convaincus que si un seul est mort pour tous,
tous donc sont morts. Et s’il est mort pour tous, c’était afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-
mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux.” (2 Co 5:14-15) Il est hasardeux de servir un
patron insatisfait et encore plus de servir un roi non couronné. Le moi est un prétendant au trône de Dieu.
Qu'arrivera-t-il au moi et à ses serviteurs quand le véritable Roi reviendra ?

Traduction : Benoît Baslé

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Colin Smith est pasteur de l'église The Orchard Evangelical Free Church au nord-ouest de Chicago. Il est
aussi membre du conseil de Gospel Coalition. 

Kristen Wetherell est écrivain et conférencière. Elle est mariée à Brad, aime explorer de nouveaux endroits,
aime faire la cuisine, et écrit de la musique. Son désir est de glorifier Jésus-Christ et d'édifier les croyants

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