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FRACTURES ET TRAUMATISMES DU CARTILAGE DE CROISSANCE

Rappel : l’os de l’enfant est hyperhydraté, ce qui permet sa croissance.

Diaphyse : formée de deux corticales (int et ext), moins vascularisée (que la métaphyse)  consolidation lente.

⌂Les physes proximale et distale assurent la croissance, en longueur, de l’os. [physe = C.C.Discal / C.C.Conjugué].
Atteinte de la physe  épiphysiodèse (arrêt de la croissance).
Physe + epiphyse = chondro-épiphyse.
La physe est collée à l’épiphyse et à la diaphyse par la virole périchondrale ( anneau qui assure croissance, nutrition et
stabilité du disque).

Le périoste : enveloppe qui va d’une physe à l’autre ; assure la croissance en largeur ; participe aussi à la consolidation
osseuse.
Son atteinte  os étroit.

⌂Cartilage sphérique : cartilage de croissance des épiphyses et des apophyses.

I. Histologie du cartilage de croissance (cellules +substances f + virole) :

Métaphyse 4.Cellules dégénératives : le tissu ostéoide/ spongieux primaire est remplacé progressivement Zone
par un os plus struturé (spongieux secondaire). d’ossification
3.Cellules hypertrophiques : zone avasculaire et fragile  Site de décollements épiphysaires ! Zone de
maturation
2.Cellules sériées : 5 à 30 cellules empilées en colonnes, séparée par une structure fibrillaire. Zone de
croissance
1.Cellules germinales : petites cellules disposées au milieu d’une substance fondamentale
Epiphyse
Substances fondamentales : macromols ; collagène ; glycoprotéines ; protéoglycanes. Siège des calcifications.

Vascularisation du cartilage de croissance :


Réseau épiphysaire (nutrition des 2 premières couches) ; Son interruption  stérilisation du CCD.
Réseau métaphysaire : intervient dans l’ossification de la métaphyse ; provient des Vx médullaires ( a. nourricière).
Vx périostiques : vascularisent la périphérie.

La vitesse de croissance est différente d’un membre/art à un autre  Ex : une fracture de l’épaule/poignet est plus
grave qu’une fracture du coude ; croissance du Mb inf  art du genou.
Les épiphyses sont invisibles aux RX à la naissance  Echo/IRM [ Ex la tête fémorale s’ossifie à partir de 4-5 mois].

L’épiphysiodèse Centrale : aspiration épiphysaire en queue de


Partielle
poisson

Périphérique : désaxation par pont osseux dans


Totale : raccourcissement la région atteinte

II. Formes cliniques :


1. Décollement épiphysaire du n-né : peut passer inaperçu (épiphyses invisibles)  Ex minutieux + Echo.
2. Sd de SILVERMAN : Décollement epiphysaire chronique de l’enfant battu :
Fractures/ecchymoses multiples d’âge différent.
Notion de traumatismes répétés, explications vagues de la famille, désir d’abandon de l’enfant à l’hôpital.
3. Décollement épiphysiaire révélateur d’une pathologie du CC :
a. Le rachitisme.
b. l’épiphysiolyse fémorale supérieure.
c. les tumeurs et les dystrophies du CC ( kyste essentiel, anévrysmal).
d. les décollements apophysaires par traction (maladie de Sever au niveau du calcanéum)
III. Classification de Salter et Harris :

VI
Seperated G-P Above G-P beLow G-P Through G-P ERased G-P.
Décollement Décollement Décollement puis Fracture Ecrasement par un Arrachement
épiphysaire pur. puis fracture fracture épiphyso-physo- mécanisme de compression de la virole par
méta. épiphysaire métaphysaire. (axial violent). un ligament.
Excellent Bon pronostic Atteinte Mauvais Pronostic : grave séquelles à
pronostic (si articulaire et pronostic (endommage les cell. type de
peu/pas vasculaire (épi) ! Germinales) désaxation
déplacé). Imagerie normale* ! Dgc rétro. articulaire.
Trt orthopédique : Réduction + Trt chirurgical : réduction anatomique Trt de séquelles :
immobilisation.  certaines à ciel ouvert + ostéosynthèse légère. Ostéotomie de réaxation.
imperfections de réduction sont Eviter* une lésion iatrogène de la et / ou Ostéotomie d’allongement.
tolérables. physe/ virole. Ex : fixateur d’ILLIZAROV.
Si instable/irréductibilité : TCH ! Si strictement non déplacées : TO !
*La plaque conjugale ne doit pas etre traversée par des vis  contrairement aux broches.
*Type V : traumatisme microscopique.
*Type VI (lésion de Rang) : traumatisme direct du ring périchondral.
Classification d’Ogden : 20 types et sous types. Utilisation difficile en pratique (ainsi que la Cl de Peterson).

IV. Clinique :
Interro (enfant et entourage) : Mécanisme : Compression/Tangentiel. Violence du traumatisme.
E. physique : doit noter la déformation locale.
précise le/les points douloureux sur la physe/ epiphyse/ trajet ligamentaire.
ne doit pas prendre un décollement pour une entorse !

V. Radiologie :
a. Rx standrard : permet de poser le Dgc et de classer la lésion.
2 incidences ┘└ : Face et profil.
parfois ¾ int et ext.
radio comparative.
Dgc difficile dans : Type I non-déplacé ; Type V ; épiphyse non ossifiée ; certaines locs ( ex : cheville).
b. Echo et arthrographie : analyse de l’epiphyse cartilagineuse.
décollement obstétrical de l’épiphyse fémorale proximal.
décollement obstétrical de l’épiphyse distale de l’humérus.
l’arthrographie peut déceler une fracture articulaire.
c. TDM : Facilite le diagnostic topographique de certaines fractures (genou, cheville, acétabulum..)
d. IRM : met en évidence l’écrasement et le tassement localisé de la plaque conjugale.

Elle permet aussi - la visualisation du trait de fracture au sein de la chondroépiphyse (ossifiée ou non)
- le diagnostic précoce d’épiphysiodèse et la différenciation de sa nature (structure fibreuse ou osseuse).
- la localisation du pont osseux et l’évaluation de la surface lésée.
e. La scintigraphie : Elle donne une idée de l’activité métabolique du cartilage de croissance restant.
- Elle peut localiser le pont osseux d’épiphysiodèse.
- Est un complément utile de l’IRM.
- Elle est indiquée chez les enfants âgés plus de 5 ans car la physe est de dimension suffisante.
- Si le cartilage est sain la scintigraphie montre une hyperfixation physiologique.
Alors en cas d’épiphysiodèse on note une hypofixation pathologique. Des cas de faux négatifs et des faux positifs
existes.
Ses résultats dépendent : - de l’examen clinique, - des résultats du scanner, - de l’IRM.

VI. Complications :
1. Epiphysiodèses.
2. Nécorses avasculaires de l’épiphyse (décollements épiphysaires de la tête radiale et fémorale trop déplacés).
3. Pseudarthroses (fractures à grand déplacement, ex : condyle latéral de l’ext distale de l’humérus).
4. Compressions vasculaires (décollements épiphysaires à grand déplacement).

Autres types de traumatismes physaires : radiations ionisantes, gelures, brulures, brulures électriques, lésions de
fatigue, lésions iatrogènes.

FRACTURES DIAPHYSAIRES
L’os infantile est relativement peu minéralisé. Etant poreux et plus hydraté  + de fractures !
Il résiste mieux aux contraintes en tension (que l’os adulte).
L’inflexion d’une diaphyse = contraintes de tension sur le côté convexe + contraintes de pression sur le côté concave.

2 Particularités des fractures diaphysaires infantiles :


épaisseur du périoste et l’élasticité de l’os  Fractures particulières.
La rapidité de consolidation et les possibilités de remodelage pendant la croissance  Trt orthopédique++.

Anapath : plusieurs types de fractures chez l’enfant :

a. Fractures en motte de beurre :


Mécanisme : Elles surviennent suite à un traumatisme par compression entraînant un tassement trabéculaire. Il s’agit
d’une pénétration diaphyso-métaphysaire de l’os.
Clinique : La palpation retrouve un bourrelet osseux douloureux.
Rx standard : la radio montre une image linéaire condensée en regard d’une soufflure de la corticale.

b. Incurvations traumatiques sans fractures :


La fibula et l’ulna fréquemment touchées par ce type de fracture.
La contrainte continue en compression entraîne une incurvation osseuse qui passe par trois temps :

• Le premier temps : on assiste à une déformation élastique réversible avec un os histologiquement normal.

• Le deuxième temps, survient une déformation plastique irréversible sans perte de continuité corticale, Des
microfractures sont mises en évidence à l’examen en microscopie optique.

• Dans un troisième temps, la poursuite de la contrainte aboutit à la fracture.

c. Fractures en « bois vert » : Il s’agit d’une solution de la continuité de la corticale et du périoste du coté convexe avec
une intégrité de la corticale du coté concave.

d. Fractures complètes : Il peut s’agir de fractures spiroïdes par torsion, obliques par surcharge axiale, ou transversales.

FRACTURES METAPHYSAIRES
Fracture du col fémoral : fracture grave, risque de nécrose épiphysaire et de troubles de croissances.
Fracture tibiale proximale : elle peut entrainer un genu valgum.

FRACTURES PARTICULIERES ET PATHOLOGIQUES :


Tumeurs osseuses lytiques bénignes ou malignes. Pseudarthrose congénitale de jambe

Séquelles d’infection osseuses.

L’ostéogénèse imparfaite.

Syndrome de SILVERMAN.

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