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Le droit des entreprises en difficultés fait objet aux différents discipline du droit toutefois il est régit
par le code de commerce à savoir le livre 5 du code.
Ce droit traite le redressement des entreprises en difficultés ; son importance se manifeste sur
deux niveaux, un niveau qualitatif et un autre quantitatif.
Sur le plan quantitatif : les statistiques démontrent que plusieurs entreprises font l’objet d’une
procédure collectif.
Procédure collectif = un créancier qui n’a pas été payé, engage une procédure individuelle pour se
faire payé cela est au niveau du droit civil. Toutefois au niveau du droit commercial le créancier a
deux possibilités, soit l’ouverture d’une procédure individuelle a l’égard du débiteur et cela pour
demander sa déclaration en cessation de paiement.
C’est que dans le cas ou le débiteur ne paye pas qu’on fait appelle a la procédure collectif.
Cette situation est du a plusieurs causes ou d’une manière général a différents facteurs
(économiques, sociales…).
Cette situation s’est aggravé suite a la crise financière international ; de ce fait en insiste au dépôt
du bilan dans plusieurs secteurs de société (immobilière…)
Sur le plan qualitatif : l’importance se manifeste au intérêt qui sont mit en jeu (les intérêts des
créanciers - les intérêts de l’entreprise et l’intérêt général qui représenté par la société)
Donc le droit des procédures collectif (droit de faillite) essaye de concilier entre les différents
intérêts c’est pourquoi il est un droit conflictuelles a double niveau ; conflit entre les intérêts en
jeu, et un conflit de droit ou il fait appelle a plusieurs discipline judiciaires ; mais le véritable conflit
est le conflit d’intérêts et pour le résoudre, les pouvoirs public interviennent, ou son intervention
est requise pour sauver les entreprises en difficultés ; toutefois les pouvoir public n’interviennent
pas dans tous les secteurs mais seulement dans ceux stratégiques ( par ex l’audio-visuel) ; et cela
car les états ne veulent pas faire tomber les secteur stratégique ou il y’va de l’intérêt du pays.
Cette finalité a évolué avec le temps ; dans sa 1ére phase initial le droit des entreprises en
difficultés (droit de faillite) était dirigé vers la sanction des débiteurs des faillites ou il avait un
aspect de droit pénal.
Au 1ére stade le commerçant défaillant était poursuivit et décapiter entre différent créancier.
A la 2éme phase le droit de faillite était sanctionné par l’emprisonnement
Dans un 3éme phase le droit de faillite était préoccupé par le paiement des créanciers
Puis il a était orienté sur le redressement de l’entreprise
Le droit français a fait l’objet de plusieurs réformes depuis l’ordonnance de Colbert jusqu'à la loi de
sauvegarde en 2005 qui a institué une nouvelle procédure pour sauver l’entreprise avant le
déclenchement de la cessation du payement
Le droit marocain s’est inspiré du droit français surtout les règle de 1984 et 1985, toutefois il y a
une source commune pour les deux a savoir le chapitre 11 du droit américain qui a inspire les
français et par la suite le Maroc
L’aspect de prévention est important pour sauver les entreprises avant le dépôt du bilan, toutefois
dans un autre cas c’est la liquidation judiciaire de l’entreprise
Au niveau du droit positif notre législation de procédure collectif était régit par l’ancien code de
commerce de 1913, ce code était la traduction des dispositions du code du commerce français a
l’époque.
La règle générale était la faillite et l’exception était la liquidation judiciaire. La réforme de 1996 a
bouleversé la législation sur la procédure collectif ou le gouvernement a fait appelle a une
commission français qui s’est référé a la loi français (une copie de la réforme française de 1994)
Donc dans le cadre de la rénovation du droit des affaires marocain, le législateur est intervenu en
1996 en faisant appel a une commission de juriste français en vu d’élaboré un nouveau code de
commerce ; le travail de la commission s’est soldé par la reproduction de la législation française du
droit de procédures pénal issus des réforme du 1ére mars 1984 et du 25 janvier 1985, réforme qui
en 1994 ont institué la procédure de prévention, de redressement et de liquidation judiciaire
incorporé dans le livre 5 du dahir du 1ére aout 1996 instituant le code de commerce.
La réforme de 1996 a des objectifs dépassant les insuffisances du droit traditionnel de la faillite :
Ce code été considéré comme une innovation importante mais le droit des entreprises en difficulté
est un droit qui a besoin d’être revu et de s’adapté, c’est la raison pour laquelle le ministère de la
justice et la banque mondial on fait une réflexion d’une nouvelle réforme du code de commerce
qui est parmi les priorités du gouvernement
Le droit des entreprises en difficulté est plus complexe que e droit de faillite et cela s’explique par :
L’ampleur de son objet ou il ne s’agit plus de payer les créanciers et de sanctionner les
débiteurs conformément a la législation qui était en vigueur a l’époque mais il est objet de
prévenir les difficultés, de sauver l’entreprises et de la liquider et enfin d’atténuer les sanctions
par l’institution des sanctions patrimoniale au lieu des sanctions pénales
L’implication de plusieurs disciplines juridiques notamment le droit commercial qui édicte les
règles général de la procédure, le droit civil qui permet de trancher le conflit entre créancier, le
droit pénal qui détermine les sanctions applicables au débiteur, le droit social qui règle le sort
des salariés, le droit judiciaire privé qui dresse le cadre général de la procédure et le droit
international privé lorsqu’il y a un facteur de rattachement international.
3.
Le redressement judicaire est une procédure organisé et correcte, et il importe de rappeler que le
droit des entreprises en difficulté a plusieurs objectif dont notamment la survit des entreprises et
l’égalité des créanciers devant la procédure, de ce fait la loi prévoit un ordre de paiement en
fonction des garantie dont bénéficie les créanciers du faite qu’il ya une prime de priorité accordé
au créanciers postérieur a l’ouverture de la procédure (voir l’Art 575. CC)
Avant l’ouverture du jugement de la procédure de redressement judiciaire aucune procédure
collective ne peut être ouverte car on se trouve devant une procédure de prévention. Ce régime
cohérant et caractérisé par l’enchainement des procédures et leur finalités
A. Le régime organisé.
4. Le dépôt du bilan
On soulève certaines interrogations à cet égard d’abord quel sont les causes d’un dépôt de bilan ?
Peut ont prévoir et prévenir un dépôt de bilan ? Quel sont les risques qu’entraine le dépôt du
bilan ? Comment faire valoir ces droits dans le cadre d’une procédure collective ? Quel sont les
effets d’une procédure collective aussi bien qu’a l’égard des créanciers qu’a l’égard de
l’entreprise ?
La ……………… social, en période des crises les entreprises connaisse une …. Social due au
licenciement, à la baisse des salaires, la remise en cause des acquis, la réorganisation des
entreprises avec toutes les conséquences qui en résume sur la compétitivité de l’entreprise
La viabilité de l’économie de l’entreprise repose sur sa capacité à imposer sur un marché donné
son produit, de ce faite l’entreprise peut connaitre des difficultés dues aux causes suivant :
Un marché instable est trop concurrentiel :
L’instabilité du marché peut avoir des conséquences grave sur la politique commercial de
l’entreprise, de ce faite plusieurs entreprises peuvent déposer leur bilan en raison de la
fluctuation des coutes des produits.
Le marché peut aussi se révélait très concurrentiel par rapport a l’entreprise qui ne peut pas
suivre cette évolution, notamment le fait de la mondialisation qui affecte plusieurs pays
Enfin le produit peut être rejeté par le marché, les menaces peuvent peser sur le produit de
l’entreprise à cause de la perte de compétitivité, défaut de conception, technologie dépassé
Une technologie dépassé ou trop couteuse, il importe de rappeler que plusieurs entreprises
notamment au Maroc utilisent des techniques très dépassé, ou il importe de moderniser les
technologies de production.
Ces causes sont très nombreuses, ou il faudra distinguer entre des contraintes fondamentales, et
des contraintes de mouvement ainsi que l’insolvabilité de l’entreprise.
Les contraintes fondamentales.
Tous les entreprises sont soumis a deux contrainte fondamental.
………………………….. C-A-D sa capacité à faire face a ses échéances.
La rentabilité C-A-D si il est capable de dégager ….
Ces deux contrainte pousse l’entreprise a se trouver dans l’une des situation a savoir ; une
entreprise saine, une entreprise déséquilibrée par une crise de trésorerie et une entreprises en
difficulté ou la situation de l’entreprise est illustré et caractérisé par des pertes (pas important) et
par le besoin en fond de roulement . Aussi l’entreprises peut se trouvé dans une situation financiers
qui l’a condamne à disparaitre, une entreprises avec une cessation de paiement avancé.
Les contraintes de mouvement :
Les contraintes de mouvement sont caractérisées par un déséquilibre spécifique dans la stratégie
et dans la contrainte d’investissement (entreprise mal géré)
Des entreprises qui ont des problèmes qui les empêchent aller plus loin, ceux qui ont une
technologie dépasser ou ceux qui ont des problèmes avec des créanciers, se sont des
entreprises qui ne peuvent survivre sans l’intervention du pouvoir public.
Les entreprises dépendantes qui sont fragilisé par une insuffisance en ce qui concerne leurs
produits, leur fournisseur et leurs clients (se sont des entreprises qui dépend d’autre
entreprise). La dépendance économique est un facteur de difficulté
Une entreprises rigide qui a choisit une politique économique bien déterminer et qui connu
des difficultés
Une entreprise insolvable c’est une entreprise qui a des problèmes qui empêche le paiement
de ses dettes a l’échéance c’est bien un indice de cessation de paiement.
Une crise de trésorerie, qui est caractérisé par l’impossibilité de l’entreprise à faire face a son
passif exigible à l’aide de son actif disponible.
La connaissance des difficultés de l’entreprise par le public a des conséquences graves sur le sort de
l’entreprise par le changement du comportement de ses partenaires, notamment, les banques, les
fournisseurs et les clients
1. La prévention interne
Selon l’article 545 du code de commerce l’entreprise est tenue de procéder à une prévention
interne pour le redressement de l’entreprise soit par un plan de continuation ou de cessation.
C’est que dans le cas d’échec, que le président du tribunal déclenche une prévention externe. Et en
dernier ressort le président du tribunal ordonne la liquidation judiciaire.
Un mandat adhoc est désigné par le président du tribunal de commerce c’est un tiers qui peut
intervenir dans le cas ou les difficultés de l’entreprise sont susceptible d’être aplanies grâce a son
intervenions, et cela à condition que le tribunal lui accorder certaines pouvoirs toute en lui
précisant sa mission. (L’art, 549)
L’objet du règlement amiable porte sur les entreprises commerciales, artisanales, toutefois le
commerçant personne physique n’est pas concerné, et les conditions du règlement amiable c’est
que l’entreprise doit éprouver une difficulté économique, ou bien une absence de besoins
financiers qui ne peuvent être financé par les moyens interne de l’entreprise.
Le droit de saisie (contrairement au droit de saisine du président du tribunal de commerce qui est
facultatif) est caractérisé par une requête introductive d’instance lorsque le tribunal est saisi pour
exposer l’état de santé de l’entreprise (C-A-D le pourquoi de la prévention externe). (L’art, 550)
A la suite de requête le président du tribunal de commerce va vérifier s’il s’agit bien de difficulté
économique liée à l’entreprise ou bien juste des conflits personnels qui n’ont aucun lien (recueillir
des explications du chef de l’entreprise). (L’art, 551)
Après le recueille des explications un expert est désigner pour permettre au président d’avoir une
expertise sur l’état de l’entreprises afin qu’il soit sur, et cela grâce a des informations exacte.
(L’art, 552)
Après conclusion d’accord entre les créanciers et l’entreprise, ce dernier est homologué ; cette
homologation du règlement amiable intervienne car on passe de la phase amiable à une phase
judiciarisé. (L’art, 556)
L’objet au recours au règlement amiable c’est pour obtenir en effet des délais de paiement.
Il faut savoir que l’accord entre les créanciers et l’entreprise doit être constaté pat écrit. (L’art,
557)
L’accord suspend toute action en justice à partir de la date de son homologation, et l’inexécution
du règlement amiable entraine sa résolution qui est spécifique ou elle débauche sur l’ouverture de
la procédure collective. (L’art, 558)
Le règlement amiable est fragile car ce n’est qu’une procédure facultative ; ils concernent que les
principaux créanciers ou il n’est pas appliqué à tous les créanciers (les salariés sont exclus) ; son
cadre législatif est insuffisant.
Sur le plan pratique le règlement amiable s’est soldé par un échec c’est la raison pour laquelle le
nombre d’ordonnance rendu par le tribunal sont très rare.
Chapitre 2 : les procédures de traitement des difficultés de l’entreprise
Tous d’abord il faut signaler que le dépôt de bilan peut prendre divers formes :
Soit pour l’acte de gestion qui permet a l’entreprise de déposer le bilan pour se restructurer
ou revenir en force (a cause d’une mal gérance ou d’une forte concurrence).
Soit pour fraude à la loi ou le chef de l’entreprise dépose le bilan pour induire en erreur tous
les créanciers, dans ce cas le dépôt de bilan est perçu pour une sanction de fraude ou de
mauvaise gestion
Il faut aussi distinguer que le dépôt de bilan pour avoir des conséquences au niveau national et
international, delà on parle de la contamination du dépôt du bilan. A l’échelle national ou le risque
d’extension a d’autres entreprise ou a des groupe de société qui sont dépendant (ex, les
entreprises de construction qui sont liée a d’autre entreprisses comme ceux qui leur fournis le
matériel ou bien les matières premiers). A l’échelle internationale, ou par exemple la faillite de la
banque américaine a eu des conséquences graves sur d’autres banques ou entreprises dans le
monde.
Dans on constate que pour une société autonome le dépôt de bilan n’entraine pas de
conséquences pour d’autres secteurs.
Donc la cessation de paiement est une situation qui nécessite une analyse et une comparaison
entre actif disponible et passive exigible.
L’actif disponible c’est la trésorerie disponible qui est constitué de l’argent liquide à savoir :
Les effets de commerce qui peuvent être échangé contre du liquide (par ex, un lettre de
change)
Les comptes-clients correspondant à des clients non-douteux et sur lesquels doivent payer
leurs créances (en liquide)
Le stocke
Le passive exigibles ce sont en principe tous les dettes fiscal exigé ou exigible comme :
Les dettes a cours terme qui sont échut
De dettes à moyen et à long terme.
Les échéances impayées
Avant le dépôt de bilan il faut procéder a certaines auditions préalables, a savoir la déclaration de
cessation de paiement ; ou dés qu’une entreprise se trouve dans une situation de cessation de
paiement, il ya une obligation de déclarer cette situation au tribunal dans les 15 jours qui suivent,
cette déclaration est normalement fait par le chef de l’entreprise (toutefois le dépôt de bilan peut
être ouvert par d’autre auteurs) sinon il y a infraction sanctionné par la loi.
La procédure collective peut aussi être ouverte d’office par le président du tribunal, ou soit par un
créancier qui n’a pas été payé. C’est la raison pour laquelle il se doit de procéder a certaines
auditions préalables obligatoire et facultatif comme :
Entendre les explications du chef de l’entreprise
Entendre les créanciers concernés par la cessation de paiement
Il faut savoir que la procédure de traitement concerne tous les catégories de personnes moral,
physiques du droit privé, alors que le règlement amiable exclu les personnes physiques. Donc on a
les commerçants comme stipule l’article 6 et 7 du code de commerce ; les artisans immatriculés au
registre de commerce qui ont un certaine nombre de salariés et un capital important ou la
procédure de traitement ne peut s’appliqué a un simple artisan mais a une entreprise artisanale,
aussi il ya les différentes sociétés commerciale comme la S.A.R.L, et la S.A, et la S.N.C, et la S.A.S…
Les exclusions concernant la procédure de traitement sont :
Les personnes morales du droit public
Les personnes physiques exerçant une profession libérale
Les associations (personne morale du droit privé non-commerçant)
Sachant que la procédure de traitement n’est met en application qu’en cas d’impossibilités de
payer les dettes exigibles, y compris celle qui rentre dans le cadre du règlement amiable. (L’art,
560)
Une déclaration préalable doit être faite par le chef de l’entreprise au tribunal de commerce (dans
le règlement amiable on s’adresse au président du tribunal). (L’art, 561)
Il ya une différence entre la compétence du tribunal et la compétence du président du tribunal. Le
tribunal a une compétence générale ; alors que le président du tribunal a une compétence qui est
déterminé par la loi, qui entre dans le cadre du référé
L’objet de la déclaration préalable est l’exposition des causes de la cessation de paiement, cette
demande doit être accompagnée par certains documents important comme le tableau des charges,
la liste des créanciers et des débiteurs… (L’art, 562)
La procédure collective peut aussi être ouverte par certaines personnes compétentes, ou il peut
être ouvert d’office par le tribunal en cas inexécution du régalement amiable ou bien sur
l’assignation d’un quelconque créancier. (L’art, 563)
La procédure de traitement peut aussi être ouverte a l’encontre d’un associé dans une société en
nom collectif. (L’art, 565)
Le tribunal dispose d’une compétence absolue en ce qui concerne la procédure collectif ou il est
compétent pour toutes les actions s’y rattachant comme l’administration de la procédure. (L’art,
566)
Le tribunal est tenu de procéder a certaines auditions préalables qui sont obligatoires a savoir le
fait d’entendre les explications du chef de l’entreprise et aussi facultatif dans la mesure où il peut
aussi entendre les explications de toute personne qualifié. (L’art, 567)
Le prononcé du jugement : dans ce cadre on a deux option soit le redressement avec un plan de
continuation ou de cessation ; ou bien la prononciation de la liquidation judicaire qui ne commence
que lorsque l’entreprise se trouve dans l’impossibilité du redressement.
Dans le cadre du jugement le tribunal désigne les organes judicaire de la procédure a savoir ; le
juge-commissaires qui est un organe de justice charger de supervisé la procédure collectif
(contrairement au commissaire en compte qui n’est qu’un organe de contrôle). Aussi on désigne le
syndic. (L’art, 568)
Le jugement ne prend effet qu’au jour de sa date avec toutes les conséquences qui ont résulte, ou
le débiteur n’a pas le droit dans ce cadre de conclure certaines actions.
Le jugement et mentionné ensuite au registre du commerce avec une publication de celui-ci.
(L’art, 569)
Dès la publication du jugement les créanciers doivent déclarer au syndic et dans le délai, même
ceux sans titre, ceux privilégié sont informés personnellement. Le défaut de déclaration est
sanctionné par la forclusion, sauf pour les créanciers qui n’ont pas été informés personnellement
Après en avoir avisé le juge commissaire le syndic procède à la vérification des créances sauf ceux
chirographaires. Et au vu de ces propositions le juge commissaire décide le rejet ou l’admission des
créances. Le sort de ses créances figure dans un état prononcé par le juge commissaire
La vérification des créances permet d’avoir un point de vue sur l’état du passive de l’entreprise.
Aucun parent jusqu'au quatrième degré inclusivement du chef ou des dirigeants de l’entreprise ne
Peut être désigné comme juge-commissaire, syndic ou contrôleurs.
Ces deux organes de la procédure dispose d’un droit de communication de toutes les informations
nécessaires à la procédure
Les contrôleurs : sont désignés par le juge-commissaire l’un d' entre eux est choisi parmi les
créanciers titulaires de sûretés et un autre choisi parmi les créanciers chirographaires.
A. Le plan de continuation
Dans le cadre de l’apurement du passif, on constate une remise des délais par les créanciers qui
peut être soit volontaire soit imposé par le tribunal. Toutefois on constate l’admission définitive
des créances au passif.
En cas d’inexécution le plan peut être résolu.
B. Le plan de cession
La cession peut avoir deux objectifs soit la vente des biens de l’entreprise pour la liquider ou bien
pour la redressé. Les offres de cession doivent être communiquées au syndic, ce dernier doit
informer les contrôleurs. Le tribunal tient en compte la meilleure offre.
Les mesures d’accompagnement de la cession c’est le fait que les contrats important peuvent être
céder, ils sont des instruments de la cession.
Le prix de cession est réparti entre les créanciers, aussi une partie du prix est affectée aux biens
grevés.
Durant le plan de cession il y a une interdiction pour le cessionnaire de disposer des biens de
l’entreprise.
Le non-respect du cessionnaire aux engagements donne lieu à la liquidation judiciaire.
C. liquidation judiciaire
Durant la liquidation le syndic exerce les actions concernant le dessaisissement pour le débiteur de
la disposition de ces biens et droit sauf ceux personnels. Les règles communes reviennent au cours
de la liquidation.
La clôture de la liquidation intervient s’il n’existe plus de passif exigible ou bien si l’actif est
insuffisant
Les dirigeants ayant fait l’objet de la procédure sont soumis à des sanctions patrimoniales qui
consistent en l’action en comblement du passif par le chef d’entreprise s’il est responsable par ces
actes de gestion d’une insuffisance de l’actif.
Aussi on a l’extension de la procédure aux dirigeants à condition d’avoir commis des fautes
abusives (sanction patrimonial), qui justifie aussi la déchéance commerciale qui est prononcé
d’office ou à la demande du syndic (sanction commercial)
Ensuite on procède à la publication des sanctions qui constitue elle-même une sanction.
Et enfin la sanction de banqueroute, (une infraction pénale (délit), consistant pour un commerçant,
dirigeant de société commerciale, en des faits de gestion frauduleuse alors qu'il est en état de
cessation des paiements.
La période suspect : s’étend de la date de cession jusqu’au jugement d’ouverture, cette date ne
peut être antérieur de plus de 18 mois à celle de l’ouverture de la procédure cette période fait
objet de la nullité des actes passé par le débiteur de mauvaise foi qui peuvent portés attient aux
créanciers.
Pendant cette période sont nul tous actes à titre gratuit, tous acte a titre onéreux ou toute
constitution de garantit ou de sureté après la date de la cessation des paiements. Mais cela ne
porte pas atteinte à la validité du paiement des effets de commerce.
Pendant cette période les dirigeant ne peuvent céder leur parts sociaux ou certificats
d’investissement ou de droit de vote = l’incessibilité (restructuration judicaire par le
remplacement d’un ou plusieurs dirigeant)
Aussi il peut y avoir une restructuration du capital social par une réduction ou augmentation du
capital. Aussi toutes actions en justice de la part des créanciers et soit suspendu ou interdit ; les
instances en cours eux sont suspendu jusqu'à la déclaration des créances. Il y a interdictions de
payer toute créance née antérieurement au jugement, le jugement arrête aussi les intérêts en
cours. Il y a interdictions d’inscrire toutes hypothèques nantissement ou privilège
postérieurement a la date d’ouverture.
Cour d’appel de commerce de Casablanca
Arrêt N° 377/2002 du 15/02/2002
Dossier N° 884/2001/11
Les motifs
Attendu que les attaquants ont confirmé dans leur appel que la situation financière de l’entreprise
n’est pas irrémédiablement compromise demandant l’annulation du jugement objet de l’appel et
prononcer l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire à l’égard de la société des
moulins « الشاوية » au lieu de la liquidation judiciaire.
Mais attendu que les attaquants ont déposé une requête devant le tribunal de commerce pour
l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire à l’égard de l’entreprise comme étant
actionnaires, le législateur ne leur a pas donné ce droit, il l’a donné seulement au chef de
l’entreprise, les créanciers, le ministère public, et le tribunal d’office conformément aux
dispositions des articles 561 et 563 du code de commerce.
Et attendu que le ministère public et le chef de l’entreprise n’ont pas interjeté appel contre le
jugement prononçant la liquidation judiciaire en considérant qu’ils ont tous les deux présenté la
même demande devant le tribunal de commerce, la cour d’appel de commerce a pourtant mis la
main d’office sur l’affaire aux termes de l’article 563 du code de commerce, et a ordonné
l’établissement d’une expertise afin de déterminer la situation financière de l’entreprise à la
lumière du dernier bilan financier en déterminant le passif et l’actif, et pour savoir si la situation
nette de l’entreprise est devenue inférieure au quart du capital social suite à des pertes constatées
dans les états de synthèse ou non en vertu de l’article 357 du code des sociétés anonymes, et pour
déterminer les difficultés financières auxquelles l’entreprise doit faire face, et s’il y’a une possibilité
de les surmonter ou non, et en dernier lieu déterminer si la situation financière de l’entreprise est
irrémédiablement compromise ou non.
Et attendu que le résultat d’expertise a montré que le déficit a atteint la totalité du capital, et que
la situation des fonds propres est devenues négative et qu’afin de redresser la situation des parts
sociales il est nécessaire d’augmenter le capital social à concurrence 4.000.000 Drh.
Et attendu que le chef de l’entreprise a refusé de comparaître devant l’expert, et a insisté devant le
tribunal sur la demande de la liquidation judiciaire. Et pour ce qui est des attaquants ils ne
disposent pas des fonds de roulement pour l’exploitation de l’entreprise à nouveau.
Et attendu que sur la base du résultat de l’expertise et aux autres pièces du dossier, le tribunal a
constaté que la situation de l’entreprise est irrémédiablement compromise et par conséquent il est
nécessaire de rejeter l’appel et de confirmer le jugement attaqué.