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Droit des entreprises en difficultés

Le droit des entreprises en difficultés fait objet aux différents discipline du droit toutefois il est régit
par le code de commerce à savoir le livre 5 du code.

Introduction sur les généralités

1. L’importance du droit des entreprises en difficultés.

Ce droit traite le redressement des entreprises en difficultés ; son importance se manifeste sur
deux niveaux, un niveau qualitatif et un autre quantitatif.

Sur le plan quantitatif  : les statistiques démontrent que plusieurs entreprises font l’objet d’une
procédure collectif.
Procédure collectif = un créancier qui n’a pas été payé, engage une procédure individuelle pour se
faire payé cela est au niveau du droit civil. Toutefois au niveau du droit commercial le créancier a
deux possibilités, soit l’ouverture d’une procédure individuelle a l’égard du débiteur et cela pour
demander sa déclaration en cessation de paiement.
C’est que dans le cas ou le débiteur ne paye pas qu’on fait appelle a la procédure collectif.
Cette situation est du a plusieurs causes ou d’une manière général a différents facteurs
(économiques, sociales…).
Cette situation s’est aggravé suite a la crise financière international ; de ce fait en insiste au dépôt
du bilan dans plusieurs secteurs de société (immobilière…)

Sur le plan qualitatif  : l’importance se manifeste au intérêt qui sont mit en jeu (les intérêts des
créanciers - les intérêts de l’entreprise et l’intérêt général qui représenté par la société)
Donc le droit des procédures collectif (droit de faillite) essaye de concilier entre les différents
intérêts c’est pourquoi il est un droit conflictuelles a double niveau ; conflit entre les intérêts en
jeu, et un conflit de droit ou il fait appelle a plusieurs discipline judiciaires ; mais le véritable conflit
est le conflit d’intérêts et pour le résoudre, les pouvoirs public interviennent, ou son intervention
est requise pour sauver les entreprises en difficultés ; toutefois les pouvoir public n’interviennent
pas dans tous les secteurs mais seulement dans ceux stratégiques ( par ex l’audio-visuel) ; et cela
car les états ne veulent pas faire tomber les secteur stratégique ou il y’va de l’intérêt du pays.

2. La finalité de procédures collectives.

Cette finalité a évolué avec le temps ; dans sa 1ére phase initial le droit des entreprises en
difficultés (droit de faillite) était dirigé vers la sanction des débiteurs des faillites ou il avait un
aspect de droit pénal.
Au 1ére stade le commerçant défaillant était poursuivit et décapiter entre différent créancier.
A la 2éme phase le droit de faillite était sanctionné par l’emprisonnement
Dans un 3éme phase le droit de faillite était préoccupé par le paiement des créanciers
Puis il a était orienté sur le redressement de l’entreprise

Le droit français a fait l’objet de plusieurs réformes depuis l’ordonnance de Colbert jusqu'à la loi de
sauvegarde en 2005 qui a institué une nouvelle procédure pour sauver l’entreprise avant le
déclenchement de la cessation du payement
Le droit marocain s’est inspiré du droit français surtout les règle de 1984 et 1985, toutefois il y a
une source commune pour les deux a savoir le chapitre 11 du droit américain qui a inspire les
français et par la suite le Maroc
L’aspect de prévention est important pour sauver les entreprises avant le dépôt du bilan, toutefois
dans un autre cas c’est la liquidation judiciaire de l’entreprise

Au niveau du droit positif notre législation de procédure collectif était régit par l’ancien code de
commerce de 1913, ce code était la traduction des dispositions du code du commerce français a
l’époque.
La règle générale était la faillite et l’exception était la liquidation judiciaire. La réforme de 1996 a
bouleversé la législation sur la procédure collectif ou le gouvernement a fait appelle a une
commission français qui s’est référé a la loi français (une copie de la réforme française de 1994)
Donc dans le cadre de la rénovation du droit des affaires marocain, le législateur est intervenu en
1996 en faisant appel a une commission de juriste français en vu d’élaboré un nouveau code de
commerce ; le travail de la commission s’est soldé par la reproduction de la législation française du
droit de procédures pénal issus des réforme du 1ére mars 1984 et du 25 janvier 1985, réforme qui
en 1994 ont institué la procédure de prévention, de redressement et de liquidation judiciaire
incorporé dans le livre 5 du dahir du 1ére aout 1996 instituant le code de commerce.

A. Les innovations de cette législation.

La réforme de 1996 a des objectifs dépassant les insuffisances du droit traditionnel de la faillite :

1) L’institution de la prévention des difficultés C-A-D évité a l’entreprise de déposer le bilan


grâce au règlement amiable
2) L’institution d’un plan de redressement de l’entreprise soit de cessation soit de continuation.
3) La judiciarisassions de la procédure (la rendre judicaire) par l’intervention du tribunal
4) L’adoucissement des sanctions pénales et l’institution des sanctions patrimoniale
5) La distinction entre le sort de l’entreprise et celui de ces dirigeants
6) L’élargissement de la notion de difficulté de l’entreprise
7) L’innovation terminologique ou on parle plus de droit faillite

Le code comprend certaines insuffisances :

1) La marginalisation du salarié dans le choix des solutions


2) La menace de crédit
3) L’extension de la procédure collective aux artisans
4) L’exclusion des personnes morales du droit privé qui ont un revenu important (notamment
les associations sportives)
5) Le maintien du syndic

Ce code été considéré comme une innovation importante mais le droit des entreprises en difficulté
est un droit qui a besoin d’être revu et de s’adapté, c’est la raison pour laquelle le ministère de la
justice et la banque mondial on fait une réflexion d’une nouvelle réforme du code de commerce
qui est parmi les priorités du gouvernement

B. Les facteurs de complexité du droit des entreprises en difficulté

Le droit des entreprises en difficulté est plus complexe que e droit de faillite et cela s’explique par :
 L’ampleur de son objet ou il ne s’agit plus de payer les créanciers et de sanctionner les
débiteurs conformément a la législation qui était en vigueur a l’époque mais il est objet de
prévenir les difficultés, de sauver l’entreprises et de la liquider et enfin d’atténuer les sanctions
par l’institution des sanctions patrimoniale au lieu des sanctions pénales

 L’implication de plusieurs disciplines juridiques notamment le droit commercial qui édicte les
règles général de la procédure, le droit civil qui permet de trancher le conflit entre créancier, le
droit pénal qui détermine les sanctions applicables au débiteur, le droit social qui règle le sort
des salariés, le droit judiciaire privé qui dresse le cadre général de la procédure et le droit
international privé lorsqu’il y a un facteur de rattachement international.

3.
Le redressement judicaire est une procédure organisé et correcte, et il importe de rappeler que le
droit des entreprises en difficulté a plusieurs objectif dont notamment la survit des entreprises et
l’égalité des créanciers devant la procédure, de ce fait la loi prévoit un ordre de paiement en
fonction des garantie dont bénéficie les créanciers du faite qu’il ya une prime de priorité accordé
au créanciers postérieur a l’ouverture de la procédure (voir l’Art 575. CC)
Avant l’ouverture du jugement de la procédure de redressement judiciaire aucune procédure
collective ne peut être ouverte car on se trouve devant une procédure de prévention. Ce régime
cohérant et caractérisé par l’enchainement des procédures et leur finalités

A. Le régime organisé.

La loi de 1996 a institué 3 régimes diversifiés :


La procédure de prévention (qui intervient lorsqu’il y a des indices de cessation de paiement)
La procédure de redressement et
La procédure de liquidation
la prévention est déclenché par le chef de l’entreprises qui doit saisir le président du tribunal de
commerce pour lui demander de l’aider a trouver une solution aliénable avec les créanciers (La
procédure de prévention interne)
La procédure de redressement est déclenchée lorsqu’il y a échec de la procédure de prévention à
savoir le règlement amiable ou bien lorsqu’il y a cessation de paiement delà on distingue :
 Que le jugement d’ouverture de la procédure déclenche une période d’observation à la suite
de cette période il y a deux solutions à savoir, le redressement de l’entreprise par un plan de
cessation ou de continuation, soit par la liquidation immédiate
La loi de 1996 a donné au tribunal un large pouvoir (judiciarisassions de la procédure) de ce faite le
tribunal homologue le règlement amiable, par ailleurs le tribunal peut imposer des restrictions a
ces pouvoir de gestion, il impose au créancier certaines délais, décide du sort du plan de cessation
ou de continuation. Enfin c’est le tribunal de commerce qui ordonne la liquidation judiciaire de
l’entreprise.

Cette judiciarisassions de la procédure donne une garantie au créancier et une crédibilité a la


procédure collective engagé ; ce nouveau pouvoir judiciaire prévu par la loi a été accompagné par
une formation des magistrats en vu de comprendre le mécanisme de la nouvelle procédure. Ce
nouveau droit est appliqué par des nouvelles juridictions crée a cette objet en vu de permettre a
des magistrats professionnelle spécialisé de trancher les litiges relevant de cette nouvelle
législation ; c’est un facteur de réussite d’application de la loi.
Enfin le droit des entreprises en difficulté est un droit de compromis, en effet le but de la
procédure est d’arbitrer les conflits entre les créancier afin d’assurer leur paiement dans des
conditions légales que possible.

4. Le dépôt du bilan
On soulève certaines interrogations à cet égard d’abord quel sont les causes d’un dépôt de bilan ?
Peut ont prévoir et prévenir un dépôt de bilan ? Quel sont les risques qu’entraine le dépôt du
bilan ? Comment faire valoir ces droits dans le cadre d’une procédure collective ? Quel sont les
effets d’une procédure collective aussi bien qu’a l’égard des créanciers qu’a l’égard de
l’entreprise ?

A. Les causes d’un dépôt de bilan 


Le dépôt du bilan n’est pas séparable du système économique qu’elle engendre ou il en est le
résultat direct et la cause naturel de l’économie du marché mondialisé. Tout d’abord le dépôt de
bilan est un phénomène inhérent a l’économie du marché c’est la sanction qui frappe les
entreprises mal gérés
L’appariation d’un nouveau risque dans la vie des affaires peuvent mener au dépôt du bilan qui est
lié à plusieurs risques inhérents à la vie des affaires qui sont nombreux :
 Le dépôt du bilan d’autres entreprises en relations d’affaires.
 L’achat des entreprises ou il y a un risque d’acheté la crise de l’entreprise, c’est en effet un
risque de contamination qui peut augmenter les risque de la faillite.
Toutefois les entreprises publiques ne font pas l’objet d’une procédure collective, sachant bien que
le secteur public et parapublic constitue une exception de la règle de la mise en œuvre de la
procédure collective. En principe les créances de ces entreprises publiques sont intégrer dans le
trésor public.

B. Les causes sociales, économiques, financières et phycologiques


Sachant bien que l’entreprise est un élément complexe qui regroupent plusieurs intérêt et conflits
et qui comporte plusieurs éléments, alors les causes du dépôt de bilan peuvent dépendre de divers
facteurs qui peuvent être soit social, économique ou financiers.

a. Les causes humaine et social

Ces causes peuvent emprunter plusieurs formes :


 L’inadaptation du potentiel humaine C-A-D qu’il n’est pas adapté au besoin de l’entreprise, qui
peut s’apprécier au regard de ces performances ; donc c’est la performance du potentiel
humaine qui est en cause.
Le facteur du potentiel humain peut évoluer selon des critères de motivation de la politique de
recrutement, de la politique de rémunération, de la politique de formation.

 La sous-performance social qui concerne soit le comportement individuel soit le comportement


collectif ; a ce niveau le syndicat joue un rôle important, ce fait est illustrer par les absences, les
grèves dans les différents secteurs.

 La ……………… social, en période des crises les entreprises connaisse une …. Social due au
licenciement, à la baisse des salaires, la remise en cause des acquis, la réorganisation des
entreprises avec toutes les conséquences qui en résume sur la compétitivité de l’entreprise

b. Les causes économiques.

La viabilité de l’économie de l’entreprise repose sur sa capacité à imposer sur un marché donné
son produit, de ce faite l’entreprise peut connaitre des difficultés dues aux causes suivant :
 Un marché instable est trop concurrentiel :
L’instabilité du marché peut avoir des conséquences grave sur la politique commercial de
l’entreprise, de ce faite plusieurs entreprises peuvent déposer leur bilan en raison de la
fluctuation des coutes des produits.
Le marché peut aussi se révélait très concurrentiel par rapport a l’entreprise qui ne peut pas
suivre cette évolution, notamment le fait de la mondialisation qui affecte plusieurs pays
Enfin le produit peut être rejeté par le marché, les menaces peuvent peser sur le produit de
l’entreprise à cause de la perte de compétitivité, défaut de conception, technologie dépassé
 Une technologie dépassé ou trop couteuse, il importe de rappeler que plusieurs entreprises
notamment au Maroc utilisent des techniques très dépassé, ou il importe de moderniser les
technologies de production.

c. Les causes financières :

Ces causes sont très nombreuses, ou il faudra distinguer entre des contraintes fondamentales, et
des contraintes de mouvement ainsi que l’insolvabilité de l’entreprise.
 Les contraintes fondamentales.
Tous les entreprises sont soumis a deux contrainte fondamental.
 ………………………….. C-A-D sa capacité à faire face a ses échéances.
 La rentabilité C-A-D si il est capable de dégager ….
Ces deux contrainte pousse l’entreprise a se trouver dans l’une des situation a savoir ; une
entreprise saine, une entreprise déséquilibrée par une crise de trésorerie et une entreprises en
difficulté ou la situation de l’entreprise est illustré et caractérisé par des pertes (pas important) et
par le besoin en fond de roulement . Aussi l’entreprises peut se trouvé dans une situation financiers
qui l’a condamne à disparaitre, une entreprises avec une cessation de paiement avancé.
 Les contraintes de mouvement :
Les contraintes de mouvement sont caractérisées par un déséquilibre spécifique dans la stratégie
et dans la contrainte d’investissement (entreprise mal géré)
 Des entreprises qui ont des problèmes qui les empêchent aller plus loin, ceux qui ont une
technologie dépasser ou ceux qui ont des problèmes avec des créanciers, se sont des
entreprises qui ne peuvent survivre sans l’intervention du pouvoir public.
 Les entreprises dépendantes qui sont fragilisé par une insuffisance en ce qui concerne leurs
produits, leur fournisseur et leurs clients (se sont des entreprises qui dépend d’autre
entreprise). La dépendance économique est un facteur de difficulté
 Une entreprises rigide qui a choisit une politique économique bien déterminer et qui connu
des difficultés
 Une entreprise insolvable c’est une entreprise qui a des problèmes qui empêche le paiement
de ses dettes a l’échéance c’est bien un indice de cessation de paiement.
 Une crise de trésorerie, qui est caractérisé par l’impossibilité de l’entreprise à faire face a son
passif exigible à l’aide de son actif disponible.

d. Les causes phycologiques

La connaissance des difficultés de l’entreprise par le public a des conséquences graves sur le sort de
l’entreprise par le changement du comportement de ses partenaires, notamment, les banques, les
fournisseurs et les clients

Chapitre 1 : la prévention du dépôt du bilan


Cette prévention a deux volets, un volet comptable et un volet juridique.
Le volet comptable consiste a détecté les difficultés de l’entreprises qui passe par l’examen des
comptes ; c’est la raison pour laquelle l’information économique et financiers, doit être su par
l’entreprise (prévention interne) ; cette détection de difficultés incombe a plusieurs intervenus :
- Le commissaire aux comptes (s’il en existe) qui doit contrôler l’état financier de l’entreprise
- Le rôle des actionnaires qui doivent contrôler la société par l’intermédiaire des expertises, ce
qui fait la loi a renforcé le rôle du commissaire en comptes.
La prévention externe, elle est déclenchée par le président du tribunal de commerce
Les moyens de prévention ou bien l’instrument de la prévention c’est le mandataire spécial nommé
par le président du tribunal qui fixe sa mission (art 549).
Mais le cadre juridique de la prévention commence par l’alerte du commissaire aux comptes ainsi
que des actionnaires et enfin du président du tribunal de commerce.

1. La prévention interne
Selon l’article 545 du code de commerce l’entreprise est tenue de procéder à une prévention
interne pour le redressement de l’entreprise soit par un plan de continuation ou de cessation.
C’est que dans le cas d’échec, que le président du tribunal déclenche une prévention externe. Et en
dernier ressort le président du tribunal ordonne la liquidation judiciaire.

- Les mécanismes de l’alerte (l’Art 545 – 546)


L’alerte est déclenché soit par le commissaire aux comptes soit par les associées ou les actionnaires
de la société en cause ;(en droit français les salariés en aussi un droit d’alerte).
Ces auteur doivent informer le chef de l’entreprise et l’alerter en lui demandant les solutions ou les
mesures à prendre pour redresser la situation de l’entreprise et cela par un certaine formalisme
(lettre recommandé avec…)
Dans le cas ou aucun résultat concret n’est obtenu, une délibération de l’assemblé général doit se
tenir afin de statuer à ce sujet (conseil de surveillance).
On passe de ce stade qui illustre par l’absence d’une décision concret ou bien par l’échec, ou la
prévention externe est déclenchée par la saisie du président du tribunal de commerce par le
commissaire aux comptes ou bien par le chef de l’entreprise, ou ces derniers engagent leur
responsabilité civile en cas de faute causé par eux.

2. La prévention externe (le règlement amiable)


Le règlement amiable est soumit a certaines conditions, ou l’entreprise ne doit pas être en
cessation de paiement mais dans une situation qui précède la cessation de paiement en un autre
sens lorsqu’il est dans une situation qui fait compromettre la continuité de l’exploitation.
Il faut aussi savoir que le règlement amiable est une procédure facultatif, C-A-D qu’il n’est pas
obligatoire ou le chef de l’entreprise peut déposer une demande auprès du président du tribunal
de commerce, et c’est a cause de ce caractère facultatif que cette procédure n’a pas de succès.
Donc le règlement amiable a un domaine très large ouvert a toute société qui exerce une activité
économique, mais ces dernière doivent éprouver des difficultés économique du a leur activité.
Si la procédure d’alerte n’as pas aboutit, le président du tribunal de commerce convoque le chef de
l’entreprises (ou bien après n’importe quel indice de cessation de paiement résultant d’un acte,
document ou procédure) ; toutefois il faut savoir qu’il n’y a pas de sanction dans le cas ou le chef
de l’entreprise ne répond pas a la convocation du président du tribunal de commerce.
Le président du tribunal de commerce dispose du droit de communication C-A-D qu’il peut
demander la communication soit de document ou bien de toute information concernant
l’entreprise en cause, en sachant que le secret professionnel constitue un obstacle dans la mesure
ou il doit être expressément indiqué. (L’art, 548)

Un mandat adhoc est désigné par le président du tribunal de commerce c’est un tiers qui peut
intervenir dans le cas ou les difficultés de l’entreprise sont susceptible d’être aplanies grâce a son
intervenions, et cela à condition que le tribunal lui accorder certaines pouvoirs toute en lui
précisant sa mission. (L’art, 549)

L’objet du règlement amiable porte sur les entreprises commerciales, artisanales, toutefois le
commerçant personne physique n’est pas concerné, et les conditions du règlement amiable c’est
que l’entreprise doit éprouver une difficulté économique, ou bien une absence de besoins
financiers qui ne peuvent être financé par les moyens interne de l’entreprise.
Le droit de saisie (contrairement au droit de saisine du président du tribunal de commerce qui est
facultatif) est caractérisé par une requête introductive d’instance lorsque le tribunal est saisi pour
exposer l’état de santé de l’entreprise (C-A-D le pourquoi de la prévention externe). (L’art, 550)

A la suite de requête le président du tribunal de commerce va vérifier s’il s’agit bien de difficulté
économique liée à l’entreprise ou bien juste des conflits personnels qui n’ont aucun lien (recueillir
des explications du chef de l’entreprise). (L’art, 551)

Après le recueille des explications un expert est désigner pour permettre au président d’avoir une
expertise sur l’état de l’entreprises afin qu’il soit sur, et cela grâce a des informations exacte.
(L’art, 552)

Si le redressement de l’entreprise est possible, on procède a l’institution du règlement amiable,


delà il faut un certaine cadre ou bien organe constitutionnel à savoir le conciliateur qui travaille
dans le cadre de la mission qui lui a était accorder par le président du tribunal de commerce. (L’art,
553)

Il y a un transfert d’information recueille par le président du tribunal de commerce au conciliateur


pour permettre a celui-ci de rechercher un accord avec les créanciers. (L’art, 554)
Il faut savoir que le conciliateur ainsi que le mandat adhoc engagent leur responsabilité civile (infos
et secret professionnel)
La suspension provisoire des poursuites est ordonnée par le tribunal, cette procédure porte atteinte
au droit des créanciers concerné (les principaux créanciers) qui doivent être consulter par le
tribunal.
Le but de cette action c’est soit de demander le paiement d’une somme d’argent ou soit la
résolution d’un contrat concerné par une somme d’argent non payé.
Dans le cadre de la S.P.P l’entreprise est soumit a certaines conditions parmi lesquelles il n’a plus le
droit de consentir d’autre hypothèque ou nantissement ou de payer quelconque créance antérieur
a la décision… (L’art, 555)
Il faut savoir que cette interdiction de payer les créanciers ne s’applique pas aux créances résultant
du contrat de travail.

Après conclusion d’accord entre les créanciers et l’entreprise, ce dernier est homologué ; cette
homologation du règlement amiable intervienne car on passe de la phase amiable à une phase
judiciarisé. (L’art, 556)
L’objet au recours au règlement amiable c’est pour obtenir en effet des délais de paiement.
Il faut savoir que l’accord entre les créanciers et l’entreprise doit être constaté pat écrit. (L’art,
557)
L’accord suspend toute action en justice à partir de la date de son homologation, et l’inexécution
du règlement amiable entraine sa résolution qui est spécifique ou elle débauche sur l’ouverture de
la procédure collective. (L’art, 558)

Le règlement amiable est fragile car ce n’est qu’une procédure facultative ; ils concernent que les
principaux créanciers ou il n’est pas appliqué à tous les créanciers (les salariés sont exclus) ; son
cadre législatif est insuffisant.
Sur le plan pratique le règlement amiable s’est soldé par un échec c’est la raison pour laquelle le
nombre d’ordonnance rendu par le tribunal sont très rare.
Chapitre 2 : les procédures de traitement des difficultés de l’entreprise

Tous d’abord il faut signaler que le dépôt de bilan peut prendre divers formes :
 Soit pour l’acte de gestion qui permet a l’entreprise de déposer le bilan pour se restructurer
ou revenir en force (a cause d’une mal gérance ou d’une forte concurrence).
 Soit pour fraude à la loi ou le chef de l’entreprise dépose le bilan pour induire en erreur tous
les créanciers, dans ce cas le dépôt de bilan est perçu pour une sanction de fraude ou de
mauvaise gestion

Il faut aussi distinguer que le dépôt de bilan pour avoir des conséquences au niveau national et
international, delà on parle de la contamination du dépôt du bilan. A l’échelle national ou le risque
d’extension a d’autres entreprise ou a des groupe de société qui sont dépendant (ex, les
entreprises de construction qui sont liée a d’autre entreprisses comme ceux qui leur fournis le
matériel ou bien les matières premiers). A l’échelle internationale, ou par exemple la faillite de la
banque américaine a eu des conséquences graves sur d’autres banques ou entreprises dans le
monde.
Dans on constate que pour une société autonome le dépôt de bilan n’entraine pas de
conséquences pour d’autres secteurs.

Alors comment se déroule donc le dépôt de bilan ?


Sachant que le règlement amiable peut être sanctionné par l’ouverture d’une procédure collective,
on y déduit que c’est une des causes du dépôt de bilan. Et bien sur la procédure de traitement ne
peut prendre fait que si l’entreprise est en cessation de paiement, c’est une conditions de fond et
un point de départ du dépôt de bilan, c’est en effet la traduction juridique d’une crise
fondamentale et grave de trésorerie.
Il importe de préciser que le législateur n’a pas préciser une définition a la cessation de paiement,
mais toutefois il nous donne quelque indications, a savoir lorsque l’entreprise n’est pas en mesure
de payer a l’échéance ces dettes exigibles avec son actif disponible (C-A-D une dette qui arrive a
échéance), toutefois lorsque le créancier n’as pas exigé le paiement de la dette a l’échéance dans
ce cas l’entreprise n’est pas en cessation de paiement puisque il ya un délai probatoire accordé par
le créancier a l’entreprise ( donc quand les dettes ne sont pas exigé il n’ya pas de cessation de
paiement)
Donc la cessation de paiement se constitue par la comparaison entre l’actif disponible et le passive
exigible. Toutefois il faut distinguer la cessation de paiement d’autres notions a savoir les difficultés
économique grave, la situation financier difficile, le fait de nature a compromettre l’exploitation,
l’insolvabilité… ou se ne sont que des indices de cessation de paiement qui diffère selon leur degrés
de gravité.

Donc la cessation de paiement est une situation qui nécessite une analyse et une comparaison
entre actif disponible et passive exigible.
L’actif disponible c’est la trésorerie disponible qui est constitué de l’argent liquide à savoir :
 Les effets de commerce qui peuvent être échangé contre du liquide (par ex, un lettre de
change)
 Les comptes-clients correspondant à des clients non-douteux et sur lesquels doivent payer
leurs créances (en liquide)
 Le stocke
Le passive exigibles ce sont en principe tous les dettes fiscal exigé ou exigible comme :
 Les dettes a cours terme qui sont échut
 De dettes à moyen et à long terme.
 Les échéances impayées

Avant le dépôt de bilan il faut procéder a certaines auditions préalables, a savoir la déclaration de
cessation de paiement ; ou dés qu’une entreprise se trouve dans une situation de cessation de
paiement, il ya une obligation de déclarer cette situation au tribunal dans les 15 jours qui suivent,
cette déclaration est normalement fait par le chef de l’entreprise (toutefois le dépôt de bilan peut
être ouvert par d’autre auteurs) sinon il y a infraction sanctionné par la loi.
La procédure collective peut aussi être ouverte d’office par le président du tribunal, ou soit par un
créancier qui n’a pas été payé. C’est la raison pour laquelle il se doit de procéder a certaines
auditions préalables obligatoire et facultatif comme :
 Entendre les explications du chef de l’entreprise
 Entendre les créanciers concernés par la cessation de paiement
Il faut savoir que la procédure de traitement concerne tous les catégories de personnes moral,
physiques du droit privé, alors que le règlement amiable exclu les personnes physiques. Donc on a
les commerçants comme stipule l’article 6 et 7 du code de commerce ; les artisans immatriculés au
registre de commerce qui ont un certaine nombre de salariés et un capital important ou la
procédure de traitement ne peut s’appliqué a un simple artisan mais a une entreprise artisanale,
aussi il ya les différentes sociétés commerciale comme la S.A.R.L, et la S.A, et la S.N.C, et la S.A.S…
Les exclusions concernant la procédure de traitement sont :
 Les personnes morales du droit public
 Les personnes physiques exerçant une profession libérale
 Les associations (personne morale du droit privé non-commerçant)

1. Les conditions et les circonstances d’une procédure de traitement

Sachant que la procédure de traitement n’est met en application qu’en cas d’impossibilités de
payer les dettes exigibles, y compris celle qui rentre dans le cadre du règlement amiable. (L’art,
560)

Une déclaration préalable doit être faite par le chef de l’entreprise au tribunal de commerce (dans
le règlement amiable on s’adresse au président du tribunal). (L’art, 561)
Il ya une différence entre la compétence du tribunal et la compétence du président du tribunal. Le
tribunal a une compétence générale ; alors que le président du tribunal a une compétence qui est
déterminé par la loi, qui entre dans le cadre du référé

L’objet de la déclaration préalable est l’exposition des causes de la cessation de paiement, cette
demande doit être accompagnée par certains documents important comme le tableau des charges,
la liste des créanciers et des débiteurs… (L’art, 562)

La procédure collective peut aussi être ouverte par certaines personnes compétentes, ou il peut
être ouvert d’office par le tribunal en cas inexécution du régalement amiable ou bien sur
l’assignation d’un quelconque créancier. (L’art, 563)

La procédure de traitement peut aussi être ouverte a l’encontre d’un associé dans une société en
nom collectif. (L’art, 565)
Le tribunal dispose d’une compétence absolue en ce qui concerne la procédure collectif ou il est
compétent pour toutes les actions s’y rattachant comme l’administration de la procédure. (L’art,
566)

Le tribunal est tenu de procéder a certaines auditions préalables qui sont obligatoires a savoir le
fait d’entendre les explications du chef de l’entreprise et aussi facultatif dans la mesure où il peut
aussi entendre les explications de toute personne qualifié. (L’art, 567)

Le prononcé du jugement : dans ce cadre on a deux option soit le redressement avec un plan de
continuation ou de cessation ; ou bien la prononciation de la liquidation judicaire qui ne commence
que lorsque l’entreprise se trouve dans l’impossibilité du redressement.
Dans le cadre du jugement le tribunal désigne les organes judicaire de la procédure a savoir ; le
juge-commissaires qui est un organe de justice charger de supervisé la procédure collectif
(contrairement au commissaire en compte qui n’est qu’un organe de contrôle). Aussi on désigne le
syndic. (L’art, 568)

Le jugement ne prend effet qu’au jour de sa date avec toutes les conséquences qui ont résulte, ou
le débiteur n’a pas le droit dans ce cadre de conclure certaines actions.
Le jugement et mentionné ensuite au registre du commerce avec une publication de celui-ci.
(L’art, 569)

Les cas d’extension de la procédure à autre entreprise. (L’art, 563)

2. La déclaration des créances

Dès la publication du jugement les créanciers doivent déclarer au syndic et dans le délai, même
ceux sans titre, ceux privilégié sont informés personnellement. Le défaut de déclaration est
sanctionné par la forclusion, sauf pour les créanciers qui n’ont pas été informés personnellement

Après en avoir avisé le juge commissaire le syndic procède à la vérification des créances sauf ceux
chirographaires. Et au vu de ces propositions le juge commissaire décide le rejet ou l’admission des
créances. Le sort de ses créances figure dans un état prononcé par le juge commissaire
La vérification des créances permet d’avoir un point de vue sur l’état du passive de l’entreprise.

3. Les organes de la procédure

Aucun parent jusqu'au quatrième degré inclusivement du chef ou des dirigeants de l’entreprise ne
Peut être désigné comme juge-commissaire, syndic ou contrôleurs.

 Le juge-commissaire  : chargé de veiller au déroulement rapide de la procédure et à la


protection des intérêts en présence, et statue par ordonnance sur les demandes,
contestations et revendications relevant de sa compétence
 Syndic  : mener les opérations de redressement et de liquidation judiciaire à partir du
jugement d'ouverture jusqu'à la clôture de la procédure et Il surveille l’exécution du plan de
continuation ou de cession. Le syndic a la qualité pour agir au nom et dans l’intérêt des
créanciers.

Ces deux organes de la procédure dispose d’un droit de communication de toutes les informations
nécessaires à la procédure

 Les contrôleurs  : sont désignés par le juge-commissaire l’un d' entre eux est choisi parmi les
créanciers titulaires de sûretés et un autre choisi parmi les créanciers chirographaires.

4. Le plan de continuation ou de cession – liquidation judiciaire

A. Le plan de continuation

Le tribunal décide des modalités d’application du plan de continuation s’il y a possibilité de


redressement, ce plan fait objet de mesure d’accompagnement ou il suspend les mesures
d’interdiction pour permettre la continuation. Pendant la durée du plan qui n’excède pas 10 ans
l’entreprise est soumise à une observation judicaire.

Dans le cadre de l’apurement du passif, on constate une remise des délais par les créanciers qui
peut être soit volontaire soit imposé par le tribunal. Toutefois on constate l’admission définitive
des créances au passif.
En cas d’inexécution le plan peut être résolu.

B. Le plan de cession

La cession peut avoir deux objectifs soit la vente des biens de l’entreprise pour la liquider ou bien
pour la redressé. Les offres de cession doivent être communiquées au syndic, ce dernier doit
informer les contrôleurs. Le tribunal tient en compte la meilleure offre.

Les mesures d’accompagnement de la cession c’est le fait que les contrats important peuvent être
céder, ils sont des instruments de la cession.
Le prix de cession est réparti entre les créanciers, aussi une partie du prix est affectée aux biens
grevés.

Durant le plan de cession il y a une interdiction pour le cessionnaire de disposer des biens de
l’entreprise.
Le non-respect du cessionnaire aux engagements donne lieu à la liquidation judiciaire.

C. liquidation judiciaire
Durant la liquidation le syndic exerce les actions concernant le dessaisissement pour le débiteur de
la disposition de ces biens et droit sauf ceux personnels. Les règles communes reviennent au cours
de la liquidation.
La clôture de la liquidation intervient s’il n’existe plus de passif exigible ou bien si l’actif est
insuffisant

5. Les sanctions de la procédure collective

Les dirigeants ayant fait l’objet de la procédure sont soumis à des sanctions patrimoniales qui
consistent en l’action en comblement du passif par le chef d’entreprise s’il est responsable par ces
actes de gestion d’une insuffisance de l’actif.

Aussi on a l’extension de la procédure aux dirigeants à condition d’avoir commis des fautes
abusives (sanction patrimonial), qui justifie aussi la déchéance commerciale qui est prononcé
d’office ou à la demande du syndic (sanction commercial)

Ensuite on procède à la publication des sanctions qui constitue elle-même une sanction.
Et enfin la sanction de banqueroute, (une infraction pénale (délit), consistant pour un commerçant,
dirigeant de société commerciale, en des faits de gestion frauduleuse alors qu'il est en état de
cessation des paiements.

La période suspect : s’étend de la date de cession jusqu’au jugement d’ouverture, cette date ne
peut être antérieur de plus de 18 mois à celle de l’ouverture de la procédure cette période fait
objet de la nullité des actes passé par le débiteur de mauvaise foi qui peuvent portés attient aux
créanciers.

Pendant cette période sont nul tous actes à titre gratuit, tous acte a titre onéreux ou toute
constitution de garantit ou de sureté après la date de la cessation des paiements. Mais cela ne
porte pas atteinte à la validité du paiement des effets de commerce.

La période d’observation : s’étend de 4 mois après l’ouverture du jugement, dans laquelle on


procède à la déclaration des créances et à la préparation et au choix de la solution qui débauche
soit sur un plan…

Pendant cette période les dirigeant ne peuvent céder leur parts sociaux ou certificats
d’investissement ou de droit de vote = l’incessibilité (restructuration judicaire par le
remplacement d’un ou plusieurs dirigeant)

Aussi il peut y avoir une restructuration du capital social par une réduction ou augmentation du
capital. Aussi toutes actions en justice de la part des créanciers et soit suspendu ou interdit ; les
instances en cours eux sont suspendu jusqu'à la déclaration des créances. Il y a interdictions de
payer toute créance née antérieurement au jugement, le jugement arrête aussi les intérêts en
cours. Il y a interdictions d’inscrire toutes hypothèques nantissement ou privilège
postérieurement a la date d’ouverture.
Cour d’appel de commerce de Casablanca
Arrêt N° 377/2002 du 15/02/2002
Dossier N° 884/2001/11

Entreprises en difficultés : Demande d’ouverture des procédures de traitement des difficultés de


l’entreprise – chef de l’entreprise – créanciers – ministère public et le tribunal d’office (oui) –
actionnaires (non)
Pertes dépassant le capital – impossibilité d’augmentation du capital – la situation est
irrémédiablement compromise – liquidation (oui).

‫ ضد شركة مطحنة الشاوية ومن معها‬/‫مشيش عبد الواحد ومن معه‬

Les motifs

Attendu que les attaquants ont confirmé dans leur appel que la situation financière de l’entreprise
n’est pas irrémédiablement compromise demandant l’annulation du jugement objet de l’appel et
prononcer l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire à l’égard de la société des
moulins «  ‫الشاوية‬ » au lieu de la liquidation judiciaire.

Mais attendu que les attaquants ont déposé une requête devant le tribunal de commerce pour
l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire à l’égard de l’entreprise comme étant
actionnaires, le législateur ne leur a pas donné ce droit, il l’a donné seulement au chef de
l’entreprise, les créanciers, le ministère public, et le tribunal d’office conformément aux
dispositions des articles 561 et 563 du code de commerce.

Et attendu que le ministère public et le chef de l’entreprise n’ont pas interjeté appel contre le
jugement prononçant la liquidation judiciaire en considérant qu’ils ont tous les deux présenté la
même demande devant le tribunal de commerce, la cour d’appel de commerce a pourtant mis la
main d’office sur l’affaire aux termes de l’article 563 du code de commerce, et a ordonné
l’établissement d’une expertise afin de déterminer la situation financière de l’entreprise à la
lumière du dernier bilan financier en déterminant le passif et l’actif, et pour savoir si la situation
nette de l’entreprise est devenue inférieure au quart du capital social suite à des pertes constatées
dans les états de synthèse ou non en vertu de l’article 357 du code des sociétés anonymes, et pour
déterminer les difficultés financières auxquelles l’entreprise doit faire face, et s’il y’a une possibilité
de les surmonter ou non, et en dernier lieu déterminer si la situation financière de l’entreprise est
irrémédiablement compromise ou non.
Et attendu que le résultat d’expertise a montré que le déficit a atteint la totalité du capital, et que
la situation des fonds propres est devenues négative et qu’afin de redresser la situation des parts
sociales il est nécessaire d’augmenter le capital social à concurrence 4.000.000 Drh.

Et attendu que le chef de l’entreprise a refusé de comparaître devant l’expert, et a insisté devant le
tribunal sur la demande de la liquidation judiciaire. Et pour ce qui est des attaquants ils ne
disposent pas des fonds de roulement pour l’exploitation de l’entreprise à nouveau.

Et attendu que l’expertise a confirmé que la situation financière de l’entreprise est


irrémédiablement compromise.

Et attendu que sur la base du résultat de l’expertise et aux autres pièces du dossier, le tribunal a
constaté que la situation de l’entreprise est irrémédiablement compromise et par conséquent il est
nécessaire de rejeter l’appel et de confirmer le jugement attaqué.

Par ces motifs


La cour d’appel de commerce de Casablanca statuant publiquement contradictoirement et en
dernier ressort  :

En la forme : sur la recevabilité de l’appel

Au fond : sur le rejet de l’appel et la confirmation du jugement rendu par le tribunal de


commerce de Casablanca en date du 20/3/2001 dossier n° 15/2001 et 44/2001 et mettre les
dépends à la charge des attaquants et envoyer le dossier au même tribunal afin de poursuivre les
mesures.

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