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Le mandat de commissaire aux comptes tel que défini par les articles 85, 159 à 181, 194 et
403 à 406 du dahir n°1-96-124 du 30 août portant promulgation de la loi n° 17-95 relative aux
intervenir dans la société pour réaliser ses contrôles à n’importe quelle période de
l’année et la durée de son mandat légal a été ramenée à trois exercices au lieu d’un ;
interventions à savoir :
Les vérifications spécifiques portant notamment sur les rapports de gestion, les
délictueux etc…
Les deux premiers types de contrôle entrent dans le cadre de la mission générale du
L’objectif de l’audit des comptes est de permettre au commissaire aux comptes d’exprimer
une opinion motivée indiquant si les comptes reflètent, dans tous leurs aspects significatifs,
l’image fidèle de la situation financière de l’entité et les résultats de ses opérations (ou sont
réguliers, sincères et donnent une image fidèle) conformément aux lois en vigueur et normes
comptables généralement admises.
Un audit réalisé selon les normes de la profession vise à obtenir une assurance raisonnable
que les comptes pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. Le
concept d'assurance raisonnable se rapporte à tous les éléments probants collectés sur lesquels
s’appuie le commissaire aux comptes pour pouvoir conclure que les comptes, pris dans leur
L’opinion du commissaire aux comptes est donc basée sur un examen effectif de la situation
En effet, la démarche d’audit exige une évaluation préalable du système de contrôle interne de
l’entreprise et notamment les procédures comptables. Des lors, l’existence d’un M.O.C
L’article n° 180 de la loi sur la SA stipule :« Le ou les commissaires aux comptes sont
responsables, tant à l’égard de la société que des tiers, des conséquences dommageables des
Ils ne sont pas civilement responsables des infractions commises par les administrateurs ou
lors de l’exécution de leur mission, ils ne les ont pas révélés dans leur rapport à l’assemblée
générale. »
L’article n° 181 de la même loi stipule « Les actions en responsabilité contre les
commissaires aux comptes se prescrivent par cinq ans à compter du fait dommageable ou s’il a été
dissimulé de sa révélation. »
Il en résulte que la responsabilité du commissaire peut être engagée s’il commet une
négligence dans sa mission et notamment le fait de ne pas signaler dans son rapport que la
société ne dispose pas de manuel d’organisation comptable et que cette dernière s’exposerait à