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Doctrine et expériences internationales (Cas de la France, de la Tunisie et la

communauté des Etats de l’Afrique de Ouest)

Au plan international et à titre de comparaison, les exemples de la France et de la Tunisie


sont

très édifiants dans la mesure où le premier correspond à un pays européen très développé

économiquement et le second est un pays arabe émergent ayant les mêmes caractéristiques

que le Maroc.

Le cas des Etats de l’Afrique de l’Ouest est encore plus intéressant dans la mesure où il

démontre l’utilité d’harmoniser les textes comptables au plan régional et international.

L’étude de ces trois exemples permet de mieux situer l’expérience marocaine par rapport à

celle des autres pays afin d’en tirer quelques enseignements.

a) Cas de la France

Le décret du 29 novembre 1983 pris en application de la loi 83-353 du 30/04/1983 relative

aux obligations comptables des commerçants, dans son article 1 er a institué le document

décrivant les procédures et l’organisation comptable.

« Une documentation décrivant les procédures et l’organisation comptable est établie par le

commerçant dès lors que ce document est nécessaire à la compréhension du système de

traitement et à la réalisation des contrôles. Ce document est conservé aussi longtemps


qu’est

exigée la présentation des documents comptables auxquels il se rapporte ».

Le même décret précise dans son article 3, alinea 4 « Les pièces justificatives sont classées

dans un ordre défini au document visé à l’article 1 er ».

Ainsi, le décret tel qu’il est rédigé ne permet pas de définir de manière objective les

entreprises soumises à cette obligation dans la mesure où le niveau de compréhension du

système de traitement de l’entreprise par le commissaire aux comptes ou l’Administration

fiscale, conditionne l’élaboration ou non du MOC.

Mis à part l’obligation de décrire l’ordre de classement des pièces justificatives de la


comptabilité, le contenu du manuel d’organisation n’a pas été clairement défini par ce
décret ce qui nous renvoie aux normes professionnelles.

Pour le CNCC, le manuel d’organisation comptable devrait comprendre la description de

l’ensemble des procédures de contrôle interne et de l’organisation comptable.

L’OECCA dans la recommandation citée ci-dessus, a précisé que le contenu de ce manuel

peut être succinct dans le cas des entreprises dont la structure peut être considérée légère
et doit comprendre nécessairement les informations permanentes (organisation de la
fonction, comptable, systèmes et moyens comptables, classement des pièces comptables…).

Le plan comptable général prévoit également que l’organisation de la comptabilité tenue au

moyen de systèmes informatisés implique l’accès à la documentation relative aux analyses, à

la programmation et à l’exécution des traitements, en vue notamment, de procéder aux


testes nécessaires à la vérification des conditions d’enregistrement et de conservation des
écritures

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