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Terminale S
Corrigés des exercices
Rédaction :
Sylvie Bouton
Michel Aguelon
Marie-Laure Gueuné
Yannick Gaudin
Coordination :
Yannick Gaudin
Ce cours est la propriété du Cned. Les images et textes intégrés à ce cours sont la propriété de leurs auteurs et/ou ayants droit
respectifs. Tous ces éléments font l’objet d’une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi que
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©Cned-2012
L
P S
Sismogramme A
P S
Sismogramme B
44 46 48 50 52 54 56 58 00 02 04 06 08 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36 38
21 h
et
1000
2000
3000
4000
5000
6000 - 6371 km
Profondeur (km)
Température (°C)
0 500 1000 1500 2000
0 0
Géotherme
de dorsale
80 2,5
Géotherme
Profondeur (km)
de plaine
Pression (Gpa)
abyssale
160 Solidus 5
Filons
Basaltes
Chambre
magmatique
Gabbros
MOHO
Péridotites Manteau
résiduelles en fusion
partielle
5 km
-71 m
181 m
5591 m
-5479 m
Les ondes P retardées n’ont pas fait le même trajet. Celui-ci a été plus
long.
d d = distance (km)
Calculs : v =
t t = temps (seconde)
Niveau de l’eau
12 Corrigés des activités – Séquence 1 – SN02
Temps de
Élément Domaines d’application
demi-vie
L’âge des roches donné par la méthode est de 339,67Ma. Cet âge
correspond à la date de mise en place de la roche.
Les roches de la croûte continentale sont âgées de 250Ma à 46a alors
que les roches de la croûte océanique vont de l’actuel à 200Ma. Dans
les chaînes de montagnes, les roches sont les moins anciennes de la
croûte continentale. La croûte océanique est plus âgée au niveau des
côtes et est récente au centre des océans.
Les roches de type granite sont Les basaltes sont des roches vol-
représentatives de la croûte conti- caniques effusives généralement
Roches et minéraux : nentale. Elles sont grenues, totale- de couleur foncée.
les roches sont des
ment cristallisées, ce qui indique
assemblages de miné-
raux. un refroidissement lent. Chaque
minéral cristallisé correspond à
une espèce chimique précise.
Elle est riche en silicium (Si), en Elle est plus pauvre en silicium (Si)
Éléments chimiques aluminium (Al), en potassium (K) et plus riche en fer (Fe), magné-
et en sodium (Na). sium (Mg) et calcium (Ca).
Crétacé inf.
Reims
Caen
Paris
Jurassique sup.
Terres
émergées Jurassique inf.
Rennes
Socle anté-triasique
Foyer d Station
h x
MOHO
2 2
⎛d ⎞ 2 2 2 ⎛d ⎞
Pythagore donne
⎜⎝ 2 ⎟⎠ + h = x d’où h = x − ⎜⎝ 2 ⎟⎠
En domaine continental, la vitesse des ondes est v=d/t
t1=150/27,1=5,53 km.s-1. Par ailleurs, v=2x/t2 donc x=vt2/2,
x=5,53 x 37,1/2=102,7 km.
On a donc h= (102, 7)2 − (150/2)2 = 70,1 km.
Habituellement, au niveau des croûtes continentales, l’épaisseur
moyenne est de 30 km. Ici, on constate que l’épaisseur est très supérieure.
Peut-être est-ce dû à la collision de deux masses continentales, qui
est responsable de la surrection de l’Himalaya.
⎛ ρe − ρm ⎞
le bassin est comble si S est tel que d = 0.Smax = D
⎜⎝ ρs .ρm ⎟⎠
Smax = 14,4 km.
h= 4,68 km
Plaine
Montagne
Axes des
synclinaux :
vallées
Plaine
Axes des
anticlinaux :
sommets
Urgonien
Hauterivien-Valanginien
B
Berriasien
5 km
A B
Croûte
manteau continentale
lithosphérique
Chevauchements
et charriages de
nappes
Collision
Collision
Croûte
continentale Manteau
Croûte Isotherme
océanique 800°C
Érosion des
reliefs Le granite est intru-
sif et présente une
auréole de méta-
morphisme dans les
terrains en contact. Il
est donc postérieur à
Mise en place ces terrains.
des granites
Les terrains sont plissés
et présentent un méta-
morphisme en plus de
Fusion
crustale et
l’auréole mais le gra-
mantellique nite ne présente pas
Rééquilibration de métamorphisme. Il
isostatique
est donc postérieur à la
Croûte Croûte
Manteau Granite
Isotherme phase de plissement.
continentale océanique 800°C
Nappe de
charriage
Croûte continentale
Pli
Faille
Granite issu
de fusion
partielle
MOHO
5 km
Roches sédimentaires
Granite et roches
métamorphiques (gneiss...) Péridotite
A B
C D
E F
G H
Exercice 3
Faille inverse
Chevauchement
W-NW E-SE
Aravis Bormes Belledonne Grand Paradis Sesia Plaine du Pô Apennins
Profondeur (km)
Pli
50
Epaississement
100
150
100 Distance (km) 200 300
Pression (kB)
20
Zone à
disthène + grenat
15
ne
isthè nite
D a
lim
Sil
10
Zone à
sillimanite + disthène Grenat
Sillim Cordiérite
5 anite
Anda
lous Zone à
ite
cordiérite + sillimanite
0
600 700 800 900 1000
Température (°C)
Pour débuter
Cours
Les pressions tectoniques les ont fait éclater selon des plans de cli-
vage d’orientations multiples, qui se recoupent. Ainsi la roche est-elle
«prédécoupée» en prismes, relativement faciles à désassembler.
Strate
1 cm
Tamisats (%)
100
80
60
40
20
Ouverture des
mailles (mm)
0
0,315 1.315 2.315 3.315
Filon de dolérite
1 2 3 et 4
(1) Situation avant l’altération. Le filon de dolérite, avec son réseau de
diaclases, à quelques mètres ou dizaines de mètres sous la surface.
(2) L’eau de pluie, en circulant dans les fissures du filon de dolérite, pro-
voque une hydrolyse et attaque les minéraux qui constituent la roche.
Les blocs se dégradent progressivement en partant de la périphérie, seul
reste le cœur solide. On parle d’une érosion en pelure d’oignon.
(3) et (4) Après érosion, avec le départ du couvert végétal et des produits
issus de l’altération, il reste sur place des boules de doléite dont la sur-
face se desquame en pelure d’oignon après altération périphérique du
granite.
Tamisats (%)
100
80
60
40
20
Ouverture des
mailles (mm)
0
0,315 1.315 2.315 3.315
C’est un sable fin qui aurait pu être transporté par le vent ou une eau
à faible débit.
Diaclases
Partie 2 QCM
Document 1 On constate que les dolomies et les calcaires recouvrent le granite et les
roches A .Les calcaires sont au-dessus des dolomies érodées.
Application du principe de superposition :
Les calcaires se sont déposés après les dolomies.
L’application du principe de superposition place après les roches A, les
dolomies et les calcaires.
(La définition des principes de superposition et de recoupement n’est
pas attendue)
0, 9 – 0, 8 1
a= =
50 − 25 250
1err
événement : mise en place des roches A(-570 à -510 millions d’an-
nées)
2e événement : mise en place du granite dans les roches A (-281 mil-
lions d’années)
3e événement : dépôt des dolomies et des calcaires (dépôt des cal-
caires entre -200 et -145 millions d’années)
4e événement : mise en place de la faille
Les plaques Pacifique et Nazca divergent alors que les plaques Nazca et
Sud-américaine convergent.
Lithosphère
C B A Asthénosphère
FRONTIÈRE DE DIVERGENCE :
DORSALES
- Reliefs symétriques
- Séismes superficiels
Conditions de l’obser-
vation, de l’expérience
Les résultats observés Les déductions
= ce que les chercheurs
ont fait.
Document 6 L’Amérique du Nord On peut supposer qu’il
et l’Afrique sont très s’est formé à partir du
Il s’agit d’une recons-
proches. Le plancher fonctionnement de la dor-
titution de la position
océanique de l’océan sale figurée en noir sur le
des continents Afrique
Atlantique correspond à document.
et Amérique du Nord, il
la zone située entre les
y a –148 Ma
limites des deux plateaux
continentaux.
Actuel
M22 M0 33 24 13 13 24 33 M0 M22
Document 5
- 76
M22 M0 33 33 M0 M22
- 148
Les images
Péridotite du manteau
Croûte océanique
lithosphérique
Péridotite résiduelle
Magma (partie fondue)
(partie non fondue)
Mouvement de convection
mantellique (branche ascendante)
Plaque chevau-
Amérique du Sud Japon Mariannes
chante
Caichinque
Distance à la fosse Chirpoï (742 m) Agrigan (965 m)
(nord du Chili,
des volcans 182 km 214 km
4450 m) 373 km
–200
–300
–500
–600
morphologiques fosse océanique, relief positif tel qu’une chaîne de montagnes ou un arc
insulaire.
sismiques une activité sismique importante est une signature des zones de sub-
duction (des déformations instantanées cassantes sont à l’origine des
séismes).
Les foyers sismiques liés au phénomène de subduction se répartissent
en profondeur sur « une surface inclinée », dite plan de Wadati-Benioff
qui part à l’aplomb de la fosse et s’enfonce sous un continent ou un arc
insulaire. Ce plan correspond au sommet de la lithosphère océanique en
subduction : c’est le plan de subduction.
L’existence de foyers sismiques jusqu’à environ 700 km de profon-
deur met en évidence l’existence d’une plaque lithosphérique plon-
geante froide et cassante qui s’enfonce dans l’asthénosphère ductile
(ou les déformations sont non cassantes).
Au-delà de 700 km, on n’enregistre plus de foyers sismiques : les roches
de la lithosphère océanique se comportent de manière plastique.
magmatiques des volcans localisés sur la plaque chevauchante sont présents dans les
zones de subduction.
PLAQUE croute 0
croûte océanique CHEVAUCHANTE continentale
Plaque Plaque
chevauchante plongeante
Zone
Fosse
volcanique
océanique
400
Asthénosphère
500
Plan de Wadati- plus chaude
600 Benioff
Lithosphère
Profondeur
(km) océanique plus
froide et cassante Mouvements de
convergence
(séismes)
Épaississement lié à un
raccourcissement
Chevauchements
Charriage Pli
profonds et superficiels
10
Profondeur (km)
0
10 Croûte
20 continentale
30
40
50 Manteau
60 lithosphérique
A. Pour débuter
Le modèle de la tectonique globale : un modèle prédictif
Subduction
Dorsale Subduction
Chambre magmatique
Collision
Chambre magmatique
Croûte Manteau
continentale lithosphérique Divergence
Croûte Manteau Convergence
océanique supérieur
Documents 2a et 2b : Dans les Alpes comme dans Quels sont les témoins
l’Himalaya, se trouvent des sédiments d’origine dans une chaîne de colli-
marine et des ophiolites. sion, de la présence d’un
ancien domaine océa-
Le document 3 précise que les ophiolites sont des
nique ?
fragments de lithosphère océanique constitués de
basaltes, gabbros et péridotites.
Document 2 : on constate de plus que ces struc-
tures constituent une suture, c’est-à-dire une zone
de contact, dans les Alpes, entre les marges conti-
nentales de la plaque européenne et de la plaque
africaine, et dans l’Himalaya, entre les marges
continentales de la plaque indienne et de la plaque
eurasiatique. Cette suture ophiolitique correspond
aux restes d’un ancien océan aujourd’hui disparu.
Les premiers constats effectués doivent être suivis d’études plus pous-
sées afin de comprendre les mécanismes qui permettent la formation
des chaînes de montagnes.
B. Cours
Activité 1 Montrer que les ophiolites du Chenaillet sont des roches vestiges d’une
ancienne lithosphère océanique.
L’observation microscopique de l’association minérale présente dans
une roche permet de connaître les conditions de pression et tempé-
rature subies au cours du temps. Il s’agit de tracer le trajet Pression-
Température d’un gabbro du Chenaillet.
L’exploitation va être présentée sous la forme d’un tableau.
Document 6 : Tous les gabbros présents au niveau du Les minéraux de C1 étant à l’équi-
Les gabbros du Che- Chenaillet n’ont pas exactement la même libre, on peut supposer que ces
naillet et leur compo- composition minéralogique : minéraux, à un moment donné,
sition minéralogique n’ont plus été à l’état d’équi-
C1 : feldspaths plagioclases et pyroxènes
libre, puisque dans C2 apparaît
à l’équilibre (composition d’un gabbro se
un autre minéral, la hornblende,
formant au niveau d’une dorsale)
qui les sépare. Ils ont été désta-
C2 : feldspaths plagioclases et pyroxènes bilisés. Une nouvelle déstabilisa-
entourés d’amphibole (hornblende) tion est sans doute à l’origine de
C3 puisque de nouveaux miné-
C3 : feldspaths plagioclases, pyroxènes,
raux sont présents.
hornblendes, mais aussi actinotes (autre
amphibole) et chlorites Quelle est l’origine de cette dés-
tabilisation ?
Document 7 : Les Les gabbros cristallisent au niveau des La présence d’eau et la diminu-
conditions de tem- dorsales dans certaines conditions de tion de température due à l’éloi-
pérature et de circu- gnement de la dorsale sont à
température et de pression. Dans la croûte
lation d’eau de mer l’origine d’un changement des
océanique fracturée circule de l’eau de mer
au niveau du plan- conditions initiales de forma-
à l’origine d’une hydratation des roches et
cher océanique d’un refroidissement. tion des gabbros : les minéraux
sont déstabilisés et de nouveaux
La lithosphère océanique qui vient de se
minéraux hydratés apparaissent.
former est constituée de minéraux non
hydratés alors que la lithosphère océa- On peut supposer que C2 et C3
nique transformée suite aux circulations proviennent d’une déstabilisa-
hydrothermales présente des minéraux tion et donc d’une transforma-
hydratés tels que les amphiboles et la tion d’un gabbro de dorsale de
chlorite. type GA auquel correspond C1,
suite à l’hydrothermalisme qui
affecte la croûte océanique.
Température
0 200 400 600 800 1000 1200 (°C)
0 0
5
C3 2 C2 1 C1 GA
10
Plagioclase Plagioclase Plagioclase
Hornblende Amphibole Pyroxène
15 Actinote (hornblende) Eau
Chlorite Eau 0,5
réalisées dans la nature
20
Conditions non
Solidus du
25
gabbro
30 1
35
Profondeur (km) Pression
(GPa)
Documents 4 et 5 Documents 4 et 5
Présence d’ophiolites c’est-à-dire Actuellement les ophiolites du Che-
d’une ancienne lithosphère océanique naillet sont situés entre 2100m et
constituée de basaltes en coussins, 2650 m d’altitude.
gabbros et péridotites.
La disposition des différentes roches
Documents 6, 7 et 8 est oblique par rapport à la disposi-
tion horizontale qu’elles présentent au
Présence dans les gabbros du Che-
niveau du plancher océanique.
naillet, d’associations minérales mon-
trant un métamorphisme dû à l’hydro-
thermalisme qui affecte la lithosphère
océanique au niveau d’un océan. Les
gabbros de dorsales se transforment
à terme en métagabbros du faciès
Schistes Verts (document 16b) carac-
térisés ici par l’association minérale :
Feldspaths plagioclases, Actinote,
Chlorite.
Document 10
Présence de radiolarites, roches sédi-
mentaires d’origine marine résultant
de l’accumulation de squelette sili-
ceux d’organismes planctoniques
marins unicellulaires, les radiolaires,
déposés au niveau des plaines abys-
sales.
Domaine de stabilité C1 Q1 V1
des différents miné- P < 0,25 GPa P=0,8 à 1 GPa P= 1,8 à 2 GPa
raux (document 16a) : T =1100 à 700°C T =400 à 300°C T= 450 à 550°C
Pression C2
Température P < 0,25 GPa
T=700 à 400°C
C3
P < 0,25 GPa
T=400 à 300 /200°C
Faciès métamorphique C3 : faciès Schistes Verts Schistes Bleus Eclogites
(document 16c)
Âge en Ma corres- -150 à -146 - 90 à - 50 (l’âge varie - 50 à - 48
pondant à l’âge pour selon l’affleurement
lequel les roches ont considéré).
été soumises à une
pression maximale.
Contexte géodyna- Les ophiolites du Che- Les ophiolites du Queyras et du Mont Viso ont
mique (roches indica- naillet correspondent, subi un métamorphisme Haute Pression –Basse
trices d’une expansion du fait des composi- Température dans un contexte de subduction.
océanique, d’une sub- tions minéralogiques
Dans le cas du Queyras, la profondeur atteinte au
duction ; indiquer la des métagabbros qui les
cours de la subduction est inférieure.
profondeur atteinte) constituent, à une lithos-
phère océanique qui n’a
pas participé à une sub-
duction mais a subi un
métamorphisme Basse
Pression-Haute tempéra-
ture (hydrothermalisme).
Température (°C)
0 200 400 600 800 1000 1200
0
Domaine
de fusion
0,5 C B A paritelle
D
25 Q1
con dan
1 E
dit
ion la na
Pression (GPa)
G
sn
F
s
on ure
50
réa
t
Profondeur (km)
lisé
du Queyras Q1
C Zone de convergence
Zone de subduction
Marqueurs morphologiques
Relief – Relief +
Marqueurs magmatiques
Volcans associés à la
Fosse Chaîne de chaîne de montagnes
montagnes ou ou à un arc volcanique
océanique arc insulaire
PLAQUE croûte 0
Profondeur (km)
CHEVAUCHANTE continentale
SV
SB 50
PLAQUE
PLONGEANTE
E
manteau 100
13
00
°C
Himalaya
Plaque indienne Plaque eurasienne
Subduction continentale
de la plaque indienne
Métamorphisme
Grenat Ultra Haute
(Fe,Mg)3Al2Si3O12 Pression
Coésite (SiO2)
Document 20 : La pré-
Quartz sence de diamant dans des
SiO2 roches caractéristiques de
la lithosphère continentale
Document 19 : La présence de coésite contenue dans indique un enfouissement à
des roches caractéristiques de la lithosphère continen- plus de 120 km de profon-
tale indique qu’elles ont été enfouies à plus de 90 km deur (pressions de plus de
de profondeur (pressions : 2,5 à 3 GPa) 4 GPa)
Croûte océanique
0
Croûte continentale de
la plaque subduite
30
Croûte continentale de
60
la plaque chevauchante
Manteau
90 lithosphérique
Asthénosphère
120
Coesite
(métamorphisme UHP)
Profondeur
Sud Nord
Plaque indienne Plaque eurasiatique
9LWHVVHGHV
RQGHV A B
(par rapport à Document 21 : La tomographie sis-
la normale)
Supérieure mique montre le plongement de la
Lithosphère
continentale plaque indienne continentale sous la
plus froide
400
km
qui plonge plaque eurasiatique : il y a subduction
Normale
Asthénosphère continentale.
plus chaude
800
km
Inférieure
Gros séismes
Température (°C)
0 200 400 600 800 1000 1200
0
Domaine
Trajet P et T de la dorsale de fusion
0,5 C à la zone de subduction paritelle
D V3 B A
25 Q2
Q1 V2
con dan
1 E
dit
Exhumation rapide
ion la na
Pression (GPa)
G
sn
F
s
on ure
50 V1
réa
t
Profondeur (km)
lisé
es
Trajet P et T
au cours de la
2 subduction
100
50
0
0 2000 4000 6000 8000
Age (en 106 ans)
200
2
150
100 1
50
0
0 2000 4000 6000 8000
Age (en 106 ans)
Eclogite
Echantillon 1 2 3 4 5
Masse (g) 65,3 18,9 35,5 31,6 7,6
Masse volumique
3,957576 3,78 3,736842 3,717647 3,8
(g.cm-3)
Masse volumique
3,3 3,304 3,3075
moyenne
océanique SV SV
SB 50
manteau a
lithosphérique b E manteau
asthénosphère 100
Refroidissement
Métamorphisme HP-BT des roches
Épaississement de la lithosphère océanique
Augmentation de l'épaisseur du Transformation minéralogique
manteau lithosphérique (a, b) SV ➝ SB ➝ E
G Gabbro
une activité sismique avec des foyers séismiques d’autant plus pro-
fonds que l’on s’éloigne de la fosse vers l’Est.
Profondeurs des foyers des séismes en fonction de la distance à
la fosse et localisation du volcanisme.
Profondeurs Volcans
Distance à la Fosse
des foyers des
fosse (km) Distance de la fosse (km)
séismes (km) 0
100 200 400 600 800 1000
0 0
–100
-100 100 Plaque chevauchante
Amérique du Sud
Profonfeur des foyers (km)
-200 300
–300
-250 400
–400 Plan de Wadati-Benioff
-300 500
Plaque Nazca
-550 650 en subduction
–500
-600 800
–600
Conclusion
Les différents marqueurs permettent de conclure que la côte Ouest de
l’Amérique du Sud représentée est une zone de subduction siège d’une
activité magmatique.
Marqueurs morphologiques Marqueurs Marqueurs
+ (voir Google Earth) magmatiques sismiques
200
Plaque Amérique
0
250
0
Fo
du Sud
300
350
600
ss
1.7
Pé
de même profondeur
ro
u
(km)
1.0
Plaque Nazca A B
Fosse océanique
77
ili
Vecteur vitesse 77
Fosse du Ch
77
d'après des mesures
GPS (mm/an) 1.9
Volcans 61
100 km
Document 3 Une subduction Océan-Océan, le long de l’arc insulaire des îles Tonga :
convergence de la plaque Pacifique et de la plaque indo-autralienne.
Les données recueillies par Google Earth ne figurent pas dans ce corrigé.
Conclusion
Plaque 100 km
chevauchante
Subduction de la
plaque pacifique
Profondeur (km)
700
Les deux zones de subduction étudiées montrent, outre une topographie parti-
culière et une activité sismique, marqueurs de la subduction, une activité mag-
matique localisée au niveau de la plaque chevauchante parallèlement à la fosse.
B. Cours
Activité 8 Montrer qu’il existe dans une zone de subduction une signature
thermique du magmatisme
Il s’agit de montrer que dans une zone de subduction, il existe une
double anomalie thermique, signature de la subduction de la lithos-
phère océanique et du magmatisme.
Le document 6 présente la variation du flux thermique en surface dans
une zone de subduction : le flux de chaleur augmente (>160mW.m-2)
au niveau des arcs volcaniques ou de la cordillère, et diminue (< à
40mW.m-2) au niveau de la fosse.
Les documents 4,5 et 10 (chapitre 1), qui ont été réalisés par tomographie
sismique, permettent de repérer au niveau de la côte ouest de l’Amérique
du Sud, des îles Tonga et du Japon, l’existence d’une zone d’anomalies
PLAQUE croûte 0
croûte CHEVAUCHANTE continentale
océanique
Profondeur (km)
manteau 50
lithosphérique PLAQUE
PLONGEANTE
fusion manteau 100
partielle
13
asthénosphère 00
°C
Roche magma-
tique volcanique Roche magmatique vol- Roche magmatique vol- Roche magmatique plu- Roche magmatique plu- Roche magmatique plu-
/Roche magma- canique canique tonique tonique tonique
tique plutonique
Lieu de mise en
place (profondeur En surface En surface En profondeur En profondeur En profondeur
de cristallisation)
Vitesse
Feldspaths plagioclases,
Feldspaths plagioclases Feldspaths plagioclases
Feldspaths plagioclases, Feldspaths plagioclases, feldspaths potassiques,
Minéraux de feldspaths potas- de feldspaths potas-
amphibole et biotite amphibole et biotite quartz amphibole et
siques, quartz et biotite siques, quartz et biotite
biotite
Chimie du magma inter-
Moins riche en silice (55 Moins riche en silice (55 médiaire entre C et D :
à 60 %), plus riche en Riche en silice ( + à 60 %), plus riche en Riche en silice (+ de Silice (entre 60 et 70%)
Chimie du magma ferromagnésiens de70%), Na et K, ferroma- ferromagnésiens 70%), Na et K, ferroma-
gnésiens peu importants gnésiens peu importants Magma présentant une
Magma riche en eau Magma riche en eau certaine richesse en ferro-
magnésiens et en eau
Identification
Andésite Rhyolite Diorite Granite Granodiorite
de la roche
Les différences existant entre ces roches proviennent :
de la vitesse de refroidissement liée à la profondeur de mise en place,
Magma
Dorsales Basaltes Fluide Pyroxène, Feldspaths
océaniques Roches sombres Moins siliceux plagioclases
pas hydraté
Les magmas ou
laves qui atteignent
la surface sont peu
fluides, riches en
Andésites gaz : les éruptions Feldspaths plagioclases,
Zones un peu de Quartz,
Roches plus sont violentes (libé-
de
ration brutale de gaz
subduction claires que les Amphibole (horn-
basaltes emprisonnés dans blende), Biotite
le magma)
visqueux
+siliceux
+hydraté
Activité 4 Préciser les conditions de genèse des magmas dans les zones de
subduction
Il s’agit de montrer que, dans une zone de subduction, la présence
d’eau est nécessaire pour qu’il y ait fusion partielle des péridotites du
manteau au-dessus de la plaque plongeante.
Le document 14 présente les résultats de fusions expérimentales de
péridotites dans des conditions de température, de pression et d’hy-
dratation différentes.
D’après le document 14a, on constate que le géotherme des zones de
subduction (variation de la température de la péridotite en fonction de
la profondeur) ne dépasse jamais la température de fusion commen-
Remarque
continentale
croûte
Fosse
croûte 0
océanique G SV SV
Profondeur (km)
manteau SB magma
50
lithosphérique magma à composition
composition E andésitique
basaltique fusion partielle des 100
manteau
fusion partielle des péridotites hydratées du
13 manteau de la plaque
péridotites non hydratées 00
°C
chevauchante
mouvements de plaques
Répartition des foyers
foyers sismiques sismiques suivant le plan
métagabbro de Benioff-Wadati
G gabbro SB (faciès schiste bleu)
métagabbro métagabbro
SV (faciès schiste vert) E (faciès éclogite)
manteau SV SV
lithosphérique SB H2O 50
PLAQUE
E manteau
asthénosphère PLONGEANTE lithosphérique
fusion 100
partielle
Métagabbro Métagabbro Métagabbro
Gabbro Métagabbro (Faciès (Faciès (Faciès
Schiste vert) Schiste bleu) éclogite)
H2O H2O
Feldspath Feldspath Feldspath Feldspath Jadéite
plagioclases plagioclases plagioclases plagioclases Grenat
Pyroxène Pyroxène Amphibole H O Amphibole H O
Amphibole (actinote) 2 (glaucophane) 2
(hornblende) Chlorite
Profondeur (km)
manteau SV SV PLAQUE
lithosphérique SB H2O CHEVAUCHANTE 50
PLAQUE
E manteau
asthénosphère PLONGEANTE
fusion 100
partielle
Métagabbro Métagabbro Métagabbro
Gabbro Métagabbro (Faciès (Faciès (Faciès
Schiste vert) Schiste bleu) éclogite)
H2O H2 O
Feldspath Feldspath Feldspath Feldspath Jadéite
plagioclases plagioclases plagioclases plagioclases Grenat
Pyroxène Pyroxène Amphibole H O Amphibole H O
Amphibole (actinote) 2 (glaucophane) 2
(hornblende) Chlorite
Remarque
150 km
Plan de Wadati Benioff
Profondeur (km)
Subduction de la plaque
Australo-Indienne
600
g) Réponse correcte
Bilan
Documents 4 et 5 Documents
Documents 4 Documents 6
4 et 5
Ophiolites : ensemble de roches
magmatiques plus ou moins Sédiments Granites de Métagabbros à glau-
métamorphisées qui sont des de prisme subduction, cophane et jadéite :
fragments de croûte océanique et d’accrétion témoins du témoins du métamor-
du manteau supérieur ma g ma t is m e phisme Haute Pres-
de la plaque sion-Basse Tempéra-
Sédiments marins
chevauchante ture affectant la plaque
plongeante
Traces de la collision
Exercice 3 Des alignements volcaniques qui ne sont pas localisés à des fron-
tières de plaques
Introduction : Dans l’océan Pacifique, l’archipel de la Société constitue un alignement d’îles
volcaniques qui s’étend du Sud-Est au Nord-Ouest sur plus de 500 km, depuis
l’îlot de Mehetia jusqu’à l’atoll de Scilly. Il s’agit de montrer que les aligne-
ments volcaniques des îles de la Société, sont la trace du déplacement de la
plaque Pacifique au-dessus d’un point chaud fixe, situé dans le manteau.
Afrique SC Manteau
CONVERGENCE
Japon
SC
Subduction
SC Subduction continentale
Noyau
DIVERGENCE
2900 km
5100 km
Un contexte de subduction
Localisation de la coupe
Foyer : 30 km
de profondeur
compartiment 1 compartiment 2
Foyer
Epicentre
Faille
Ondes
sismiques
Déplacement
des deux
compartiments
Rupture brutale =
libération d'énergie Ondes
sismiques
Convergence
Subduction de la plaque
Pacifique sous la plaque Eurasie
Contrainte
Modification de la topographie
au niveau de la plaque
Nucléaire
Énergie renouvelable :
hydraulique
Autres dont géothermie
Thermique à flammes
Nucléaire
Énergie renouvelable :
hydraulique
Autres dont géothermie
Thermique à flammes
Hydraulique
Éolien
Énergie marine
Biomasse
Solaire
Hydraulique
Éolien
Biomasse
Géothermie
La Terre produit de la chaleur qui est Établir ainsi un lien entre cette énergie
évacuée de façon inégale en surface interne et des phénomènes, en relation
avec la tectonique des plaques, obser-
vables au niveau de la lithosphère.
La lithosphère terrestre est découpée
en plaques lithosphériques mobiles
Document 1 les unes par rapport aux autres. Les
Modèle présen- plaques divergent au niveau des dor-
tant les mouve- sales, convergent dans les zones de
ments relatifs subduction et de collision et coulissent
des principales le long des failles transformantes. Un
plaques lithos- volcanisme intraplaque (Hawaï…) ou
phériques associé à celui de dorsales (Islande,
Açores…) correspond au fonctionne-
ment de points chauds.
Un flux de chaleur continu au travers de
la croûte correspond à une diffusion de
la chaleur interne de la Terre. Ce flux géo-
Document 2 thermique est très inégalement réparti
Le Flux géother- à la surface du globe. Il est faible au-
mique en mW.m-2 dessus des masses continentales, plus
à l’échelle du élevé au niveau des planchers océa-
globe niques. Il est particulièrement important
au niveau des dorsales, où il dépasse
200 mW.m-2, et diminue ensuite de part
et d’autre de ces dernières.
Document 3 L’Islande présente de très nombreuses Le volcanisme est à mettre en relation
L’Islande, une île sources chaudes liées à son activité avec la situation de l’île au niveau
dont plus de 70 % volcanique ce qui lui permet d’utiliser d’une dorsale émergée et d’un point
de la consomma- de l’énergie géothermique. Ce volca- chaud(document 1).
tion d’énergie nisme comme le montre le document 2
proviennent de est associé à un fort flux géothermique.
ses ressources
énergétiques
hydroélectriques
et géothermiques
Document 4 La région de Bouillante présente un La Guadeloupe est située au niveau
L’exploitation volcanisme associé à de nombreuses d’une zone de subduction (docu-
géothermique sources chaudes. L’eau circulant dans ment 1) ce qui explique le volcanisme
de Bouillante en les fractures des roches atteint une observé.
Guadeloupe température élevée de 250°C.
B. Cours
Activité 1 Mettre en relation les variations du flux géothermique en surface avec
celles du gradient géothermique en profondeur
Le document 2 montre le flux géothermique à l’échelle du globe. Il s’agit
d’une représentation où une moyenne des variations de flux plus précises
a été effectuée pour une région donnée : la France est ainsi située dans
une zone où le flux géothermique varie entre 50 et 100 mW.m-2.
Le document 5 permet de constater qu’en fait il existe en France des
zones où le flux varie dans des limites différentes : certaines comme
par exemple, une partie du Massif Armoricain à l’Ouest, présentent
un flux inférieur à 60 mW.m-2, d’autres, comme une partie du massif
Central, un flux compris entre 60 et 100 mW.m-2 et enfin des zones
où le flux est supérieur à 100 mW.m-2 comme dans l’Est de la France.
L’isotherme 1300°C marque la limite lithosphère-asthénosphère : il
sépare un domaine rigide (lithosphère) d’un domaine moins visqueux
mais non fondu (asthénosphère), le tout à composition chimique
constante (péridotite). Il s’agit donc d’une limite thermique. Le man-
Lithosphère
0 1000 2000 3000 4000 5000
100
Asthénosphère
670 km
Profondeur (Km)
Manteau inférieur
2000
Noyau externe
4000
5150 km
Noyau interne
6000
Gradient Frontières de
Flux ther-
Contexte géother- Magmatisme plaques et
mique Morphologie
géodyna- mique (connaissances, mouvements
(Documents (document 8)
mique (docu- document 1) associés
2 et 8)
ment 6b) (document 1)
Marge active : 11°C.km-1
Subduction
20 mW.m-2 Fosse
Fosse
océanique
Plus de 110 Arc insu- Volcanisme au niveau de Frontières de
mW.m-2 laire ou la plaque chevauchante plaques en
Plaque
chaîne de et formation de plutons convergence
chevauchante
mon- en profondeur
tagnes
Plaines 60 mW.m-2 22,5°C.km-1 Absent
abyssales
Plus de 250 35°C.km-1 Magmatisme au niveau Frontières de
mW.m-2 de l’axe des dorsales à plaques en
l’origine de la création divergence
de la croûte océanique
(basaltes et gabbros)
Dorsales
associée aux péridotites
mantelliques résiduelles
(partie qui n’a pas fon-
due dans la zone de
fusion partielle)
120 mW.m-2 30°C.km-1 Volcanisme intraplaque
Point Chaud (document 8) ou associé
aux dorsales (document 1)
Mica noir
ou biotite
Paroi isolante
CONVERGENCE
Japon Mouvements de
Subduction
la lithosphère
Noyau Mouvement de
DIVERGENCE
l’asthénosphère
externe
Dorsale
Mouvement ascendant
du point chaud
Noyau
interne Radioactivité
Volcan de point chaud
Contexte
Type de géo- Caractéristiques du
Utilisations Exemples géologique
thermie réservoir
(document 23)
Très basse Eau ou air à très Chauffage et
énergie basses températures rafraîchissement de
(moins de 35°C) et locaux, avec pompe
localisées à faible à chaleur
profondeur (moins
de 100m)
Basse énergie 30°C < Température < Chauffage urbain, Bassin de Paris
150°C utilisations indus-
trielles, thermalisme,
balnéothérapie
Le projet de Soultz-sous-Forêts
Faire de la géothermie profonde présente un intérêt, car la tempéra-
ture terrestre augmente avec la profondeur, c’est le gradient géother-
mique. La Terre libère de la chaleur : le flux thermique a pour origine
principale la désintégration des substances radioactives contenues
dans les roches des enveloppes terrestres. Gradient et flux varient
selon le contexte géodynamique.
Le document 25b montre la répartition des températures en Europe
à –5000 m de profondeur. Cette dernière montre que certaines
régions françaises présentent des températures élevées à 5 km de
profondeur : l’Alsace (>200°C), le Massif Central (>200°C), le Fossé
Rhodanien (>180°C), le Bassin Aquitain (>160°C) et le Bassin Parisien
(140°C-160°C).
Soultz est situé en Alsace dans une zone où le gradient géothermique
est plus important (document 25b) : la température est supérieure à
200°C à 5 km de profondeur.
En France, on pourrait également exploiter les sites correspondant aux
régions précédemment nommées.
Le document 25a présente le contexte géologique du projet de géo-
thermie profonde de Soultz. Soultz est situé dans le Fossé Rhénan qui
est un fossé d’effondrement formés de blocs séparés par des failles.
Ces blocs sont constitués de granite qui contiennent des éléments
Réponses correctes : c et d
Réponses fausses :
a) Le gradient géothermique moyen dans la croûte continentale est de
30°C par kilomètre.
b) Le flux thermique est très élevé au niveau des dorsales.
La géothermie
Réponses correctes : d (technique des roches fracturées avec injection
d’eau sous pression) et e.
Réponses fausses :
a) L’énergie dissipée par la Terre ne provient pas essentiellement du
noyau, mais du manteau (20 TW) et de la croûte continentale (6TW).
Une paire de
chromosomes
homologues
3
2Q 2
phase
G2
phase S
1
Q
phase
G1
0
0 5 10 15 20 25 30 Temps
Interphase Mitose (heures)
Cycle cellulaire
G2
M : mitose
G1 G1 + S + G2 : interphase
B. Le renouvellement cellulaire :
S’effectue grâce à des mitoses chez les organismes eucaryotes
Concerne toutes les cellules de l’organisme
N’utilise pas le programme génétique
Est la reproduction de l’organisme
C. L’ADN est :
Un polymère de désoxyribose
Un polymère de bases azotées
Un polymère de nucléotides
D. Le rapport A+ G/ T+ C
Est toujours égal à un
Est une valeur variable suivant les ADN
Est égal à un dans l’ARN
F. Une mutation :
A toujours lieu sous l’effet d’un agent mutagène
Crée un nouvel allèle
Est néfaste pour la cellule
G. Une mutation :
Peut se produire spontanément
Sont des événements fréquents
Conduit toujours à la formation d’une protéine différente
A
Un gène donné occupe une position précise sur
un chromosome. Cette position est nommée
locus. Elle est la même pour les deux chromo-
somes d’une même paire et identique pour tous
les individus d’une espèce donnée. Les chro-
mosomes schématisés sont des chromosomes
métaphasiques constitués de deux chromatides.
Les 2 chromatides sont identiques et contien-
nent les mêmes allèles.
2 chromatides 2 chromatides
centromère centromère
Exercice 4 Une maladie génétique autosomique est une maladie dont le gène
responsable est situé sur un chromosome non sexuel (autosome)
Récessive : pour s’exprimer l’allèle responsable de l’anomalie doit être présent en
deux exemplaires. (Sur chaque chromosome de la paire de chromosome
homologue)
M M m m
m m m m
M M m m M M M M
M M m m
Arbre généalogique
I (M//m) 1 (M//m) 2
Exercice 5 Le polymorphisme d’un gène est le fait de trouver dans une population
donnée plusieurs allèles de ce gène dont deux au moins sont repré-
sentés avec une fréquence supérieure à 1%.
Les allèles différent toutes par un seul nucléotide par rapport à de l’al-
lèle de référence. Dans chaque cas la mutation à l’origine de l’allèle
est une substitution.
G6pd ‘’allèle normal’’ ...G GCT ATG CC…..G CCC TCC AC…..A ACC GCA TC…..G TGC GCA GA
G6pd Namoru ...G GCC ATG CC…..G CCC TCC AC…..A ACC GCA TC…..G TGC GCA GA
G6pd Vanua lava ...G GCT ATG CC…..G CCC CCC AC…..A ACC GCA TC…..G TGC GCA GA
G6pd Naone ...G GCT ATG CC…..G CCC TCC AC…..A ACC GCA TC…..G TGC ACA GA
G6pd Union ...G GCT ATG CC…..G CCC TCC AC…..A ACT GCA TC…..G TGC GCA GA
Pour qu’une fille soit atteinte il faut que sa mère soit porteuse saine
et son père malade : Compte tenu de la gravité de la maladie même si
l’espérance de vie des garçons atteints a augmenté en 10 ans (elle est
passée à 40 ans) la probabilité est très faible.
Pour débuter
Cellules diploïdes
Divisions cellulaires 2n chromosomes
Cellules haploïdes
Spermatozoïde n chromosomes
Zygote
adultes
multicellulaires
Cellules ou
somatiques Mitoses
Les deux étapes de la méiose sont deux divisions successives qui s’en-
chaînent :
Prophase I
2n = 4
Une paire de chromosomes
homologues à deux chromatides
1 cellule à 4
chromosomes
Une paire de chromosomes
à 2 chromatides
homologues à deux chromatides
Chiasmas = points de contacts
entre des chromatides homologues
Métaphase I
2n = 4
Anaphase I
2n = 4 Séparation des chromosomes
homologues
Réduction chromatique
Pôle de la cellule
Un chromosome
dupliqué
Télophase I
n=2 n=2 2 cellules à 2
chromosomes
à 2 chromatides
Un chromosome
à deux chromatides
1 cellule 1 cellule
Prophase II
Un chromosome 2 cellules à 2
à deux chromatides chromosomes
à 2 chromatides
n=2 n=2
Métaphase II
n=2 n=2
Anaphase II
n=2 n=2
Télophase II
4 cellules à 2
n=2 Un chromosome
n=2 chromosomes
à une chromatide
à 1 chromatide
n=2 n=2
Matériel génétique
non condensé
ou ou ou
ou ou ou
Activité 3
Remarque
n=3 Ovule
(haploïde)
n=3
2n = 6
Spermatozoïde Les noyaux
(haploïde) fusionnent
Le spermatozoïde est beaucoup plus petit que l'ovule. (caryogamie)
Il a été grossi pour qu'on puisse distinguer les chromosomes.
Drosophile à Drosophile à
I ailes longues ailes vestigiales
et corps gris 1 2 et corps ébène
Méiose Méiose
gamètes gamètes
Fécondation
Drosophile à
nombreuses
ailes vestigiales
II cellules œuf
et corps ébène
donnant... 1 2
100% de Drosophile
Méiose Méiose
à ailes longues gamètes gamètes
et corps gris
Fécondation
III nombreuses
cellules œuf
donnant...
1 2 3 4
25% 25% 25% 25%
à ailes longues à ailes longues vestigiales vestigiales
corps gris corps ébène corps gris corps ébène
Phénotypes Phénotypes
parentaux recombinés
Génotype de II2.
Nous savons que les deux gènes sont indépendants c’est-à-dire qu’ils
sont portés par des chromosomes différents.
Nous savons également que les individus II2 sont récessifs pour les deux
allèles.
Ces informations permettent d’écrire le génotype de II2. En respectant
les conventions d‘écriture en génétique, on obtient : (v//v , e//e)
II1 II2
Cellule Cellule
diploïde diploïde
(2n = 4) (2n = 4)
Cellule diploïde à
l’origine des gamètes
Chromosome à deux
chromatides identiques
(2n = 4)
Cellule diploïde à
l’origine des gamètes
(2n = 4)
Chromosome à deux
chromatides identiques
1ère division
de méiose
n=2 n=2
(2n = 4)
1ère division
de méiose
n=2 n=2
2ème division
de méiose
(2n = 4)
(2n = 4)
1ère division
de méiose
n=2 n=2
2ème division
de méiose
Attention
Gamète haploïde
II2
Gamètes produits
par les individus II2
Gamètes produits
par les individus
de la génération F1
Cellule diploïde à
l’origine des gamètes
Chromosome à deux
chromatides identiques
Cellule diploïde à
l’origine des gamètes
Chromosome à deux
chromatides identiques
Gamète haploïde
II2
Gamètes de II2
Gamètes de II1
Ailes longues
et yeux rouges
Ailes vestigiales
et yeux pourpres
Cellule diploïde à
l’origine des gamètes
Chromosome à deux
chromatides identiques
1ère division
de méiose
Echange de fragments
de chromatides
2ème division
de méiose
Gamètes de II2
Gamètes de II1
Gamètes
maternels (O,, Rh-)
(O
(B,, Rh+) (B,, Rh-) (O,, Rh+)
Gamètes
paternels
[AB, Rh+] :3 chances sur16, [AB, Rh-] : 1 chance sur 16, [O, Rh+] :3 chances
sur 16 [O, Rh-] : 1 chance sur 16, [A, Rh-] : 1 chance sur 16,[B,Rh-] : 1
chance sur 16
Remarque
Seuls les individus issus d’une même fécondation ont le même patrimoine
génétique : c’est le cas des vrais jumeaux qui proviennent du dédouble-
ment de la cellule œuf ou de l’embryon au stade de quelques cellules.
Remarque
1 sur 800
Stérilité
Deux chromosomes X Syndrome de
Caryotype 3 2n=47 Faible pilosité, taille et
et un chromosome Y Klinefelter
poids supérieurs à la
moyenne
[Non attendu] L’absence d’un autosome chez un nouveau-né est exceptionnelle du fait
sans doute de leur élimination dès le début de la vie embryonnaire. On
peut voir ici un des mécanismes propres à la reproduction sexuée qui éli-
mine un grand nombre de zygotes non viables.
L’absence d’un chromosome X est moins rare (syndrome de Turner).
Il est beaucoup plus fréquent que l’anomalie soit due à la présence d’un
ou plusieurs chromosomes surnuméraires. On observe ainsi des trisomies
(présence d’un chromosome surnuméraire) : Trisomie 21 (syndrome de
Down), 18 et 13 (syndrome de Patau) pour les plus fréquentes.
Les trisomies des chromosomes sexuels sont très fréquentes : XXX, XXY
(syndrome de Klinefelter), XYY.
La méiose conduit à la formation à partir d’une cellule diploïde (2n=2
par exemple) à 4 cellules haploïdes (n=1)
La méiose comprend deux divisions :
Une anomalie de répartition des chromosomes homologues peut se pro-
duire en division 1 : La paire de chromosomes 21 se répartit du même
Plaque
équatoriale
Mais non, passe de Pas du tout, c'est à
... et moi par là ? l'autre côté de la toi d'y aller !!!!
plaque équatoriale !
Plaque
équatoriale
Mais non, passe de Pas du tout, c'est à
... et moi par là ? l'autre côté de la toi d'y aller !!!!
plaque équatoriale !
MÉIOSE
Formation du
gamète
(spermatozoïde
dans cet exemple)
FÉCONDATION
avec :
normal normal normal normal trisomie trisomie monosomie trisomie monosomie normal normal
Ovule Zygotes produits
[Non attendu] Dans plus de 75 % des cas la trisomie 21 a pour origine une anomalie
dans la division 1 de la méiose, c’est-à-dire au moment de la séparation
au hasard des paires de chromosomes homologues. Cette méiose anor-
male à lieu au cours de l’ovogenèse dans 90 % des cas.
62
chromosomes
Première division
de méiose
Seconde division
de méiose
31 31 31 31
chromosomes chromosomes chromosomes chromosomes
60
chromosomes
Première division
de méiose
Seconde division
de méiose
30 30 30 30
chromosomes chromosomes chromosomes chromosomes
58
hybride stérile chromosomes 61
à 61 chromosomes +
chromosomes
58
chromosomes
dédoublés +
Séparation des
chromatides mais pas = polyploïdisation
formation de deux cellules
116
chromosomes
+ 122
chromosomes
Spartina anglica
Spartina anglica 2n = 122
delta 0 6,43
beta 0
Les gènes sont placés sur les chromosomes 11 et 16 dans l’ordre où ils vont
être exprimés au cours du développement de l’individu.
epsilon 0 21,3 45
delta 0 42,3
beta 0
Duplication
du gène 3 -50
Duplication du gène 3
(106 années)
gène 2 -100
Temps
gène 2 -150
Duplication du gène 1
-200
gène 1
-250
M M DT
DT M
M M
M : mutation(s) DT
DT : duplication
et transposition
Gène ancestral
(106 années)
du gène 3
-250
Temps
-300
gène 3
-350
Duplication -400
du gène 2
gène 2 Duplication du gène 1 -450
gène 1 -500
Les pseudogènes :
a) sont des gènes qui n’ont jamais été fonctionnels. Faux. Les mutations
étant aléatoires ; il peut apparaître dans la séquence d’un gène un
codon stop qui ne permet plus à ce gène de coder pour une protéine
fonctionnelle.
b) confirment le caractère aléatoire des mutations. Vrai
c) codent pour des protéines fonctionelles. Faux. (voir affirmation a)
d) ont accumulé une mutation codant pour un codon stop. Vrai
[Non attendu]
Les mutations ayant un caractère aléatoire à partir d’un gène ancestral
les différents gènes dupliqués peuvent conduire à :
Des gènes permettant la synthèse de protéines fonctionnelles (glo-
bines ␣, , y ,, e z,)
Des gènes codant des protéines avec une fonction légèrement diffé-
rente mais qui sera conservée au cours des temps géologiques (ex
myoglobine qui semble être la globine la plus ancienne).
Des pseudogènes qui ne codent pas pour des protéines mais dont les
séquences nucléiques ont été conservées.
Étape 1 Étape 3
fusion des transcriptase
membranes inverse
et injection du apportée par
contenu du virus le virus
dans le cytoplasme
de la cellule hôte
ADN
ADN de la viral
Étape 2 Étape 4
cellule hôte
protéines virales
qui s’assemblent ici
avec l’ARN viral
pour former de
nouveaux virus
Étape 5 Étape 7
traduction
de l’ARN en
protéines virales
transcription
de l’ADN viral
en ARN viral Étape 6 Étape 8
TRANSGÉNÈSE
sur un chromosome
de drosophile
Production de protéines
de structure de drosophile
Le même résultat eut été obtenu par une mutation sur le gène de structure
de Yell. Cependant l’absence de protéine yell peut s’avérer préjudiciable et
par conséquent cette mutation n’est pas retenue par la sélection naturelle.
Activité 5 Montrer que les mutations sur des gènes homéotiques peuvent être à
l’origine de processus d’hétérochronie.
Montrer en utilisant l’ensemble des documents que ces différences
pourraient résulter d’une variation dans la chronologie du développe-
ment entre l’espèce ancestrale commune à l’homme et au chimpanzé
et ses descendants
Chimpanzé Homme
Fœtus Adulte Fœtus Adulte
Arrondie Arrondie Arrondie
Absence de Face projetée Absence de Absence de
bourrelets sus vers l’avant bourrelets sus bourrelets sus
Forme du crâne
orbitaires Bourrelets sus orbitaires orbitaires
Face non proje- orbitaires Face non proje- Face non proje-
tée vers l’avant tée vers l’avant tée vers l’avant
Bascule du trou
Position du trou occipital Sous le crâne occipital vers Sous le crâne Sous le crâne
l’arrière
Les chloroplastes sont des organites que l’on trouve dans les cellules
végétales chlorophylliennes qui permettent la photosynthèse c’est-à-
dire la production de matière organique à partir de molécules minérales.
Les mitochondries sont des organistes présents chez les cellules euca-
ryotes animales et végétales. Les mitochondries sont des organites qui
permettent la respiration aérobie (en présence d’02) fournissant ainsi
l’énergie nécessaire à la vie cellulaire.
[Non attendu] Nous savons que les mitochondries sont des organites qui permettent à
la cellule d’utiliser l’02 à des fins énergétiques. Au cours de ces réactions
chimiques l’02 est finalement transformé en eau.
Pourtant le document 11 montre que l’02 s’est accumulé dans l’atmos-
phère après l’acquisition des mitochondries. En effet, l’02 initialement
produit par les cyanobactéries était mobilisé par l’oxydation de diffé-
rents composés présents à la surface de la planète (le fer par exemple).
Ce n’est que vers 2 Ga que celui-ci s’est accumulé dans l’atmosphère.
Les chercheurs ont montré qu’au cours de l’évolution des gènes issus
de plastes et des mitochondries ont été transférés au génome nucléaire
ce qui signifie que dans le génome des eucaryotes il existe des gènes
d’origine procaryote .Cet exemple illustre bien la dynamique du génome
vu au cours du chapitre 4.
Faux. Nous savons que les mutations qui modifient les séquences
d’ADN surviennent de façon aléatoire c’est-à-dire qu’elles ne sont pas
orientées par l’environnement. Les variations des phénotypes com-
portementaux ne sont pas aléatoires c’est-à-dire qu’elles ont pour ori-
gine un environnement donné.
Faux. Les gènes ne sont transmis qu’à des individus apparentés ce qui
n’est pas le cas des comportements appris qui peuvent être transmis
à tous les individus d’un groupe donné
B) La fécondation :
permet le passage de la diploïdie à l’haploïdie.
Faux – La fécondation rétablit la diploïdie.
correspond à la fusion de deux gamètes haploïdes
est une caractéristique de la reproduction sexuée
se réalise au hasard.
La méiose :
rétablit la diploïdie.
Faux – Elle permet le passage de la diploïdie à l’haploïdie.
sépare au hasard les chromosomes homologues dans deux cel-
lules distinctes
intervient juste après la fécondation chez les mammifères.
Faux – Elle précède la fécondation.
se déroule dans les gonades chez les mammifères.
Après la méiose :
chaque cellule formée contient un seul représentant de chaque
paire de chromosomes homologues
chaque cellule formée contient toutes les paires de chromosomes
homologues.
Faux – Les chromosomes homologues se séparent au cours de la
première division de méiose.
l’information génétique est qualitativement la même que dans la
cellule souche.
Faux – Chaque cellule ne contient qu’une chromatide donc un
allèle sur les deux présents dans la cellule de départ.
l’information génétique contenue dans les cellules filles est quan-
titativement la même que dans la cellule souche.
Faux – Chaque cellule fille ne possède que la moitié de l’informa-
tion génétique contenue dans la cellule de départ.
Remarque
MITOSE MEIOSE
Pendant l’interphase avant le Pendant l’interphase
Réplication de l’ADN
début de la mitose avant la méiose 1
Nombre de divisions une deux
4 (prophase, métaphase, ana-
Nombres de phases principales 7 ou 8
phase, télophase.)
Glandes reproductrices
Lieu de divisions Ensemble de l’organisme (tubes séminifères des testi-
et cellules concernées cules et ovaires)
Cellules somatiques
Cellules germinales
éio
ito
ito
m
m
2Q
2Q
Q/2
0
Temps
Le brassage intrachromosomique :
Peut intervenir au cours des deux phases de la méiose
Succède au brassage interchromosomique.
Correspond à des échanges entres les chromatides des chromo-
somes lors de la prophase 1 de méiose
Correspond à des échanges entre chromatides de chromosomes
homologues en prophase 1 de méiose
c c
B b
a A
C C
b B
a a
Crossing-over
A l’issue de la méiose
A l’issue de la méiose
Exercice 5 A) Faux : elles sont hétérozygotes : ce sont leurs parents qui sont homo-
zygotes pour les deux gènes (ils sont de souches pures).
B) Faux : Toutes les drosophiles F1 ont les ailes normales et possèdent
l’allèle aile tordue qui est donc récessif.
C) Faux : les 4 phénotypes issus du croisement 2 sont en quantité égale
(25%) ce qui indique que les deux gènes sont situés sur des
chromosomes différents : il y a autant de phénotypes parentaux
que de phénotypes recombinés. (Résultats du brassage inter-
chromosomique)
D) Vrai.
Parents
Mère Père Mère Père
Gamètes
possibles
Enfants
possibles
44 + XX 44 + XX 44 + XY 44 + XY 44 + XXX 44 + X 44 + XXY 44 + Y
Phénotype Phénotype Phénotype Phénotype Phénotype Phénotype Phénotype non viable
féminin féminin masculin masculin féminin féminin masculin
normal normal normal normal Syndrome Syndrome Syndrome de
du triple X de Turner Klinefelter
Chromosomes
sexuels
Y
Un chromosome Un chromosome
14 normal 14 transloqué
par un 21 X
Un chromosome
21 normal
14, 14, 21, 21, X, Y
Translocation
équilibrée
14, 21, Y 14, 21, X 14, 21, 21, Y 14, 21, 21, X
+ Fécondation + Fécondation
Caryotype Translocation
normal : équilibrée :
cette fille a cette fille a
un phénotype un phénotype
normal normal
+ Fécondation + Fécondation
Monosomie 21 : Trisomie 21 :
fausse couche cette fille a un
phénotype
mongolien
■ Première étape
La formation de l’hybride Sene-
cio squalidus a eu lieu à l’issue
d’une fusion entre un gamète de
Senecio aethnensis et Senecio
2n = 20 n = 10
gamète chrysanthemifolius.
Senecio aethnensis
■ Seconde étape
Senecio squalidus s’hybride
avec Senacio vulgaris. L’hybride
possède donc 30 chromosomes
mais il est stérile. En effet, les
n = 20
2n = 40 gamète deux espèces parentales ne
Senecio vulgaris possèdent pas le même nombre
+= de chromosomes. Ceux-ci ne
2n = 30
pourront pas être associés par
Senecio paires lors de a méiose produi-
cambresis sant les gamètes.
n = 10
2n = 20 gamète
(une des 4
Senecio squalidus combinaisons possibles)
Hypothèse 1
Absence de division
du cytoplame en deux
cellules filles lors de la
2n = 30 mitose 2n = 60
Senecio
cambresis
Hybride stérile car la Hybride fertile car la
méiose est impossible méiose est possible
Problème lors de
la méiose :
Hypothèse 2 +=
2n = 60
Problème lors de Senecio
la méiose : cambresis
non séparation des
chromosomes
homologues n = 20
2n = 20 gamète
Senecio squalidus
Introduction
L’unicité de chaque individu d’une population est due à l’existence d’al-
lèles différents pour un grand nombre de gènes et au fait de posséder
une combinaison allèllique originale sur ses chromosomes
Nous rechercherons l’origine de ces combinaisons originales d’allèles
chez chaque individu.
Tout individu diploïde est issu du développement d’une cellule-œuf
résultant de la fécondation, c’est-à-dire de la rencontre au hasard de 2
gamètes produits par ses parents : les allèles apportés par ces gamètes
sont à l’origine des combinaisons alléliques propres à l’individu. La
méiose étant le mécanisme permettant la production de gamètes chez
les diploïdes, il s’agit d’expliquer comment elle aboutit à la production
de divers types de gamètes.
N.B. Ce sujet porte essentiellement sur la méiose. Il ne s’agit pas de traiter des
différentes étapes de la méiose mais de s’appuyer dessus pour expliquer
le brassage génétique.
a. Les mécanismes
On constate un remaniement des chromo-
somes en prophase de 1re division appelé
crossing-over. Des fragments de chroma-
tides homologues génétiquement diffé-
rentes peuvent alors être échangés.
Conclusion
La méiose est à l’origine d’une
très grande diversité des gamètes
produits par un individu, en com-
binant à la fois le brassage intra-
chromosomique et interchromo-
somique (exemple : 2nx types de
gamètes possibles, théorique-
ment, en admettant que les n
paires de chromosomes portent
toutes x gènes ; chez l’Homme cela
donnerait 22300 avec 23 paires et
100 gènes/chromosome).
La fécondation, rencontre au hasard
de 2 gamètes porteurs de com-
binaisons alléliques différentes
(pour chaque gamète : 1 parmi les
2nx possibles), aboutit à un nouvel
individu possédant une combinai-
son unique et originale d’allèles.
Les génotypes des deux parents seront : (n+// n+ ; t//t) et (n//n ; t//t)
Les gamètes qu’ils produisent sont de génotype (n+, t+) pour l’un et (n,
t) pour l’autre. Les individus de F1, issus de la rencontre de ces gamètes,
ont donc pour génotype : (n+//n ; t+//t)
Lorsque ces individus forment à leur tour des gamètes, la méiose assu-
rant une répartition aléatoire des chromosomes homologues de chaque
paire dans les cellules-filles (1re division de méiose), il en résulte 4
répartitions équiprobables des chromosomes des 2 paires considérées
soit 4 types de gamètes en proportions égales : 1/4 (n+, t+) ; 1/4 (n, t) ;
1/4 (n+, t) ; 1/4 (n, t+).
2nd croisement : La souris à pelage noir et tacheté est un individu double
récessif : le croisement effectué est un croisement-test. Cette souris ne
produit qu’un seul type de gamètes : (n, t).
Dans ce cas, les résultats des rencontres des gamètes entre une souris
de F1 et une souris double récessive sont les suivants :
Document 2 : Les deux gènes R et P sont liés car ils sont situés sur le
même chromosome.
Les rats aux yeux noirs possèdent au moins un allèle R et un allèle P.
⎛ RP⎞
• Rats de lignée pure aux yeux noirs : génotype ⎜ ⎟ que l’on peut égale-
⎝ RP⎠
ment écrire ( RP//RP ): un seul type de gamète (RP)
⎛ rp⎞
• Rats doubles récessifs : génotype ⎜ ⎟ que l’on peut également écrire
⎝ rp⎠
(rp//rp) : un seul type de gamète (rp).
gamètes précédents).
Les individus F1 produisent 4 types
de gamètes grâce aux recombinai-
sons d’allèles assurés par le bras-
sage intrachromosomique lors de
la méiose (gènes liés) : (RP), (rp),
(Rp), (rP). (existence de crossing-
over)
Schéma
N.B. (non demandé) : S’il n’y avait aucun crossing-over, les individus F1 pro-
duiraient 50 % de gamètes (RP) et 50 % de gamètes (rp) et en F2 il y aurait
donc 50 % de rats aux yeux noirs et 50 % de rats aux yeux clairs.
Dans l’exemple étudié, il y a plus de rats aux yeux clairs que de rats
aux yeux noirs : l’excès correspond aux recombinaisons c’est à dire aux
gamètes (Rp) et (rP), soit :
(1777–1255)/(1777+1255) = 0,172, c’est-à-dire 17,2 % du total des
gamètes produits par l’individu F1.
■
Sommaire
1 C E L L U L E
2 C A R B O N E
3 A D N
4 C H R O M O S O M E
5 G E N E
6 P R O T E I N E
7 E N Z Y M E
8 E X O N
9 T R A N S G E N E S E
10 E P I S S A G E
11 O R G A N I Q U E
12 N U C L E O T I D E
13 M I T O S E
Exercice 6 Relever dans les affirmations suivantes, celles qui sont inexactes
et les corriger.
a. Les mutations ne se produisent que dans la partie codante de l’ADN.
Inexacte : les mutations se produisent tout le long de la molécule
d’ADN.
Exercice 7 QRC
1 La polyploïdisation est la multiplication du nombre des chromosomes
aboutissant à la polyploïdie, c’est-à-dire ayant plus de deux lots de
chromosomes.
Cette polyploïdisation peut aboutir à des cellules cancéreuses mais
permet aussi l’apparition de nouvelles espèces (par exemple Senecio
cambresis issu de Senecio aethnensis et Senecio chrysanthemfolius).
2 Les mécanismes à l’origine de la diversification génétique du vivant,
autre que la polyploïdisation sont : les remaniements chromoso-
miques, la duplication de gènes, des transferts horizontaux de gènes.
3 Des anomalies du nombre et de la structure des chromosomes peuvent
survenir lors de la formation des gamètes, lors de la mitose
4 Des remaniements de structure du génome sont : une translocation,
inversion, délétion et duplication des chromosomes.
5 Les mitochondries sont les seuls
organites de la cellule ayant
une composition membranaire
Noyau
proche de la composition des
membranes de bactérie. De plus,
ce sont aussi les seules qui se
multiplient à partir de mitochon-
dries préexistences (comme le
fond les bactéries : par fission
binaire encore appelé scissipa-
rité) au lieu d’être fabriquées lors
de l’interphase comme le sont Mitochondrie
tous les autres organites de la
cellule (noyau, appareil de golgi,
réticulum endoplasmique…).
Enfin, on retrouve dans les bactéries et les mitochondries des gènes
homologues et des ribosomes. Ces derniers étant plus proches que
ceux trouvés dans le cytoplasme d’une cellule.
On peut donc penser que les cellules animales ont pour origine une
endosymbiose d’une bactérie capable d’utiliser le dioxygène par une
cellule eucaryote primitive.
2, 3, 4
–150
Diversification
–200
–250
Extinction
des
Trilobites
–300
–350
Régression
–400 Scutellum
Calymène
Apparition
des –450 Trinucléus
Ammonites Triarthrus Agnostus
–500
Paradoxides
Diversification
Olenellus Ptychoparia
Apparition –550
1c=50 genres des
1c=10 millions d’années Trilobites
Forme et taille
Face non prognathe
du nez
Canine réduite
Couleur de la peau
Oreille sur le côté
Peau glabre
Vert : les caractères spécifiques de l’espèce. Noir : les caractères propres à l’individu.
A
a a a o
B
b b b o Légendes
protéines
AB membranaires
a b
Hématie
O o o
paire de chromosomes
homologues
Le gène responsable du caractère « groupe sanguin » existe en 3 ver-
sions différentes : les allèles (a, b, o).
Toutes les cellules d’un individu peuvent posséder pour un même gène :
– soit 2 fois le même allèle, l’individu est dit homozygote pour ce
gène. Les génotypes peuvent être : a//a, b//b, o//o.
– soit 2 allèles différents, l’individu est dit hétérozygote pour ce
gène. Les génotypes peuvent être : a//o, b//o, a//b.
Quand les 2 allèles sont différents :
– les 2 allèles peuvent s’exprimer. Ainsi, l’expression du génotype
a//b est le phénotype [AB].
– un seul des 2 allèles peut s’exprimer. Dans le cas de a//o, le phé-
notype est [A] et dans le cas b//o on a [B].
Dans le centre-Sud des États Unis, un scénario inverse s’est produit. Suite à
l’introduction de plantes hôtes à fruits plus volumineux, la sélection natu-
relle a favorisée l’émergence de population de punaises du savonnier avec
un rostre plus long.
L’évolution ne suit aucune tendance prédéterminée, elle n’est pas à sens
unique, ce sont les conditions du milieu local qui favorise ou défavorise un
phénotype préexistant.
De plus, l’évolution peut se faire rapidement, en quelques générations.
Pour information
3 Les individus survivants qui ont évité le désastre par hasard n’ont
pas forcément une composition génétique représentative de la popu-
lation initiale. Certains allèles peuvent avoir disparu, d’autres être
désormais surreprésentés. La dérive génétique continuera de s’exer-
cer pendant plusieurs générations.
Drosophila persimilis et
Espèces Lymantria dispar Rhagoletis pomonella
pseudo-obscura
Différences
Critères permettant Reproduction
Différences morphologiques
de distinguer deux impossible
morphologiques et physiologiques.
espèces dans la nature
Différences génétiques
Se ressemblent
Dimorphisme sexuel beaucoup. Descendance fertile
Limite du critère
Peuvent être croisés en laboratoire
en laboratoire
La notion d’espèce repose sur des critères variés qui permettent d’ap-
précier le caractère plus ou moins distinct de deux populations (critères
phénotypiques, interfécondité, etc.). Cependant, ces critères ne per-
mettent pas de classer tous les êtres vivants dans une espèce sans diffi-
culté. Le dimorphisme sexuel pourrait aboutir à la classification en deux
espèces du mâle et de la femelle alors qu’ils appartiennent en réalité
à la même espèce. À l’inverse une observation trop rapide d’individus
très semblables nous invite à les regrouper dans une même espèce mais
en utilisant d’autres critères on découvre que ce sont deux espèces dis-
tinctes. Enfin, le critère d’interfécondité est difficile à utiliser quand en
2 Barrières pré-zygotiques :
– arrangement chromosomiques différents
– taux d’hybridation très faible
Barrières post-zygotiques :
– hybrides stériles et s’ils sont fertiles, ils ne sont pas capables de
se croiser avec les espèces d’origine.
3 a. Inexacte :
la sélection naturelle dépend de l’environnement. La
sélection naturelle est un processus orienté qui favo-
risent la survie des individus dont les phénotypes sont
les mieux adaptés à un moment donné aux conditions de
l’environnement.
b. Exacte.
c. Exacte.
d. Exacte.
A : On considère que deux animaux appartiennent à des espèces dif-
férentes quand ils ne peuvent produire une descendance viable ou
fertile.
BARRIÈRE POSTZYGOTIQUES
C : Non viabilité des hybrides
D : Stérilité des hybrides
n