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Certes des médias libres de tout contrôle peuvent abuser de leur liberté.
Des rnédias
entièrement libres peuvent, en effet, diffirser des propos calomniateurs
vis-à-vis d,un
personnage public qui entacherait sa réputation, salirait son honneur
et ternirait son image et
souvent d'une manière iffévocable. Ils peuvent, aussi, porter atteinte à l,intirnité
de la vie
privée de certaines persormalités en vue. C'est, d'ailleurs, l'exemple de Lady
Diana rnorte
dans un accident de voiture alors qu'elle tentait d'échapper à [a poursuite de papar
aruis
acharnés qui fouinaient dans son jardin secret.
avec It les
efté ir
que
Ia
démocrati e et la sauvegarder dans tel ou tel pays. La démocratie se nourrit, en effet, de la
critique du pouvoir et se mesure à la possibilité de le faire. Dans un pays où cette critique
n'est plus possible, c'est la dictature qui menace. C'est pourquoi dans les pays qui veulent
entrer en démocratie, comme la Tunisie post révolution, le combat pour I'indépendance des
médis est farouche. D'un autre côté, on peut aussi garantir la liberté individuelle aux citoyens.
Libres, les médias sont la voix et le moyen par lequel ces derniers peuvent s'exprimer. Si les
médias tombent entre les mains du pouvoir, beaucoup de voix seront alors condamnées au
mutisme et les bouches seront bâillon^nées et museiées. Mais on peut surtout garantir lajustice
et la transparence dans la gestion politique des affaires de l'état. Avec des médias libres, en
effet, on peut lutter contre Ia comrption et empêcher qu'un poste politique ne devienne une
opportunité pour celui qui I'occupe pour se remplir les poches avec l'argent public et jouir
d'autres privilèges auxquels il n'a pas droit. Des médias libres remettent donc à sa place tout
responsable poiitique : servir son pays à titre de fonctionnaire de l'étai.
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Il en résulie que même si avec des médias libres de tout contrôle, on n'est pas à
de certarns dérapages, notre conviction reste inébranlable : aucun contrôle ne doit être exercé
stti"'les médias, c'est la condition sans laquelle il n'y a ni démocratie, ni li§ertés'ïndividuelles,
l'abri
ni justice et transparence politique. C'est aux journalistes, et à eux seuls, de faire leur auto-
conh'ôle et de faire en sorte à ne pas entâcher la déontologie de leur noble métier
[-bre$â, j æ)trÀ {o u (Y\o rrL ,,.
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E,<^EIÿIEN DT' BE.CCEI"trUREET
sEssroN DE JUIN 2AL3
-
- Latraite des blanches. t
-
Les sociétés modernes ont réussi à abolir définitivement I'esclavage:
par les pactes internationaux: la déclaration des droits de l'homme (1789) et la fin de la
traite des noirs aux USA;
-
la modernité est une forme de revalorisation de I'homme et des droits de
l'homme;
-
Le machinisme a libéré I'hommè des tâches pénibles et ingrates: les moyens de
transport, la photocopie, les robots...
- La modernité a instauré les droits syndicaw;
-
Elle a également libéré la femme qui était en état de soumission dans la société
patriarcale
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- Cependant les sociétés modernes ont :
- favorisé l'apparition d'une nouvelle forme d'esclavage en considérant I'homme comme
une force de travail;
- développé I'esclavage par le culte du beau chez la femme: les concours de beauté, la
publicité...
- donné naissance à de grandes firmes : "les trusts", qui délocalisent leur pouvoir pour
profiter d'une main-d'æuvre peu chère sans tenir compte des textes de loi.
- instauré une dépendance au confort, la machine est devenue une nécessité:tout
s'anête en cas de panne électrique: I'informatique, l'ascenseur
tjber[â, j Lr"^ L I\- lr\oÏT\ - "
Etes-vous favorable à f idée que l'homme doit agir selon ses d,ésirs
pour se sentir libre ?
Vous formulerez votre point de vue personrrel en \/o1-1s appuyrant
sur des arguments suivis d'exemples précis empruntés à r,os iectures,
à 1'expérience personnelle, à l,acfualité...
iibre c'est agir selon les désirs et les assions. Rien n'est prlus révélateur à cet égarcl que I e
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Senhrnz-nd o-m o u r-eri.x.L $"3" Csvnrns- Lhrnt "to- mur.{en dq *ro-d.u.ire- .Q',o -Ai
d. I'inclividu qul exprlme Ie mystère de l'ânie , libère le cæuruet répren6i sporrtanément à ses '.ùL
tendances innées En outre, celui qui est libre est conduit nécessairenient par une force qui
le pousse à r,ouloir dép asser ies contraintes et les obstacles qui nuisent à son
épanouissement. Tel est l'exemple de l'être romantique qui jouit d'une liberté grâce aux
plaisirs de la rêverie ainsi qu'aux appels enchanteurs et attrayants de la nature Toutefois la
véritable liberté es t autre; elle dépencl obligatoirement de l'avantage de jouir d' un esprit
attentif. De ce fait, en agissant à Ia lumière cle la raison, on n'est ni guidé par les servitudes
extérieures ni par Ies comportements stéréotypés. à ce niveau Malebranche oui
déclare : .. La liberté n'est rien d'autre que le pouvoir de dlisposer de notre
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attentio n. ,,Encore, Ie regard critique, appliqué et raisonnable nous affra nchit sans doute de
la sor-rff rance/ dtr déséquilibre et dc I'aliénation. C'est dans ce cadre que nous sommes en
clroit de citer Kant affirrnant : ,. On est d'autant plus libre qu'on agit. davantage selol Ia
raison, on est d'autant plus esclave qu'on agit clavantage selon les passions de l'âme. ,,
Pour conclure. on peut affirmer que l'homme libre est celui ,qui a le pouvoir de
dominer ses désirs, de respecter I'Autre, dâ L',riser la tyrannie cle I'habitucie et de veiller à ne
pas tomber dans les pièges de la docilité aveugle. Mais, la civilisation rampante est-elle en
mesure d'accor-der à l'homme moderne le prMJège cliagir à Ia lumière de sa raison et cle
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jouir de son autonomie ?
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