Documente Academic
Documente Profesional
Documente Cultură
ENSP-DK
Table des matières
5.1. Calculs des portiques .................................................................................................................. 2
5.1.1. Les efforts sollicitant le portique ........................................................................................ 2
5.1.2. Calcul des efforts internes .................................................................................................. 2
5.1.2.1. Charge verticale vers le bas ........................................................................................ 3
5.1.2.2. Charges verticales vers le haut (vent de soulevement) .............................................. 3
5.1.2.3. Vent horizontal (pression)........................................................................................... 4
5.1.2.4. Vent horizontal dépression)........................................................................................ 4
5.1.2.5. Effort horizontal en tête du poteau ............................................................................ 4
5.1.3. Calcul de l’imperfection géomètrique globale .................................................................... 5
5.1.4. Classification de la structure ............................................................................................... 5
5.1.4.1. Choix de la méthode d’analyse ................................................................................... 5
5.1.4.2. Détermination du facteur d’éloignement critique minimum αcr ............................... 5
5.1.4.3. Effet du second ordre ................................................................................................. 7
5.2. Etude des assemblages simples .................................................................................................. 9
5.2.1. Introduction ........................................................................................................................ 9
5.2.2. Assemblages boulonnés.................................................................................................... 11
5.2.2.1. Classification des assemblages boulonnés selon l’Eurocode 3 ................................. 11
5.2.2.2. Résistance des pièces assemblées ............................................................................ 11
5.2.2.3. Résistance des boulons ............................................................................................. 15
5.2.2.4. Dispositions constructives ........................................................................................ 21
5.2.2.5. Information complémentaire concernant le calcul de Fv, Ed ................................... 22
5.2.2.6. Récapitulatif des vérifications à effectuer ................................................................ 23
5.2.2.7. Premier exemple : attache d’une cornière de stabilité ............................................ 24
5.2.2.7.6. Dispositions constructives ........................................................................................ 28
5.2.2.8. Deuxième exemple : attache poutre-poteau ................................................................ 28
5.2.3. Assemblages soudés ............................................................................................................. 38
5.2.3.1. Règles ............................................................................................................................ 38
5.2.3.2. Cadre de ce chapitre ..................................................................................................... 38
5.2.3.3. Soudures d’angle : définitions et hypothèses ............................................................... 38
5.2.3.4. Soudures d’angle : les deux méthodes de l’Eurocode 3 ............................................... 39
5.2.3.4.1. Principe des méthodes, hypothèses ......................................................................... 39
5.2.3.4.2. Méthode directionnelle : EN 1993-1-8 § 4.5.3.2 ...................................................... 40
5.2.3.4.3. Méthode simplifiée ................................................................................................... 41
5.2.3.4.4. Conclusion ................................................................................................................. 42
5.2.3.5. Exemples ................................................................................................................... 42
Les portiques constitués de poteaux et traverses sont généralement les plus utilisés de nos
jours pour des raisons de simplicité en comparaison avec les portiques (poteaux-fermes).
Leurs utilisations sont par contre limitées à cause de leurs portés (l ≤40m). Pour les protiques
de longues portées, il est préférable pour des raisons économiques d’opter pour des poutres
à treillis (fermes). Les profilés laminés en I ou en H sont les plus utilisés comme poteau de
charpente métallique. Les traverses sont généralement constituées des profilés laminés en I.
Les portiques en générale peuvent avoir une portée de 15 à 60 m, toutefois les portées
comprises entre 20 et 30 m sont généralement les plus économiques.
Légende :
1- Renfort de jarret
2- Renfort de faîtage
3- Traverse
4- Poteau
5.1.1. Les efforts sollicitant le portique
Pour les bâtiments à un seul niveau, les principales charges, outre le poids de la structure
elle-même, sont la neige et le vent, bien que dans certaines régions il faille également
envisager les actions sismiques. Par ailleurs, pour certains bâtiments, les réseaux et
équipements techniques et les finitions intérieures sont suspendus à l’ossature et aux
éléments secondaires.
Lors de l’étude détaillée de l’ossature, il est habituel de supposer les pieds comme articules
et concevoir des assemblages résistant en flexion au niveau du jarret, en particulier pour des
structures à inertie variable. Il s’agit là d’un moyen plus fiable que d’utiliser des pieds encastrés
dans les fondations, en raison du manque de fiabilité de l’interface entre les fondations et le
sol.
𝑟𝑎𝑖𝑑𝑒𝑢𝑟_𝑟𝑎𝑚𝑝𝑎𝑛𝑡
𝑘=
𝑟𝑎𝑖𝑑𝑒𝑢𝑟_𝑏é𝑞𝑢𝑖𝑙𝑙𝑒
𝐼2 ℎ
=
𝐼1 𝑠
𝑓
𝜑=
ℎ
∆= 𝐾 + 3 + 3𝜑 + 𝜑²
𝑞𝑙
𝑉𝐴 = 𝑉𝐸 =
2
𝑞𝑙 2
𝑀𝐵 = 𝑀𝐷 = −𝛽
8
𝑞𝑙 2
𝑀𝐶 = 𝛾
8
8 + 5𝜑
𝛽=
4∆
(1 + 𝜑)(8 + 5𝜑)
𝛾 =1−
4∆
𝑞𝑙 2
𝐻𝐴 = 𝐻𝐸 = 𝛽 8ℎ
𝑞𝑙
𝑉𝐴 = 𝑉𝐸 =
2
𝑞𝑙 2
𝑀𝐵 = 𝑀𝐷 = +𝛽
8
𝑞𝑙 2
𝑀𝐶 = −𝛾
8
𝐻𝐴 = 𝑞ℎ − 𝐻𝐸
𝑞ℎ²
𝑉𝐴 = −𝑉𝐸 = −
2𝑙
𝑞ℎ2
𝑀𝐵 = +𝛽
2
𝑞ℎ2
𝑀𝐷 = −𝛿
2
𝑞ℎ2
𝑀𝐶 = −𝛾 2
5𝐾+12+6𝜑 (1+𝜑)(5𝐾+12+6𝜑) 1
𝛽 =1−𝛿 ; 𝛿 = ; 𝛾= −
8∆ 8∆ 2
𝐻𝐸 = 𝑞ℎ − 𝐻𝐴
𝑞ℎ²
𝑉𝐴 = −𝑉𝐸 = +
2𝑙
𝑞ℎ2
𝑀𝐷 = +𝛽
2
𝑞ℎ2
𝑀𝐵 = −𝛿
2
𝑞ℎ2
𝑀𝐶 = 𝛾 2
5.1.2.5. Effort horizontal en tête du poteau
𝐻𝐸 = 𝑃 − 𝐻𝐴
𝑃 ∅(3 + 2∅)
𝐻𝐴 = [1 + ]
2 2∆
𝑃ℎ
𝑉𝐴 = − 𝑉𝐸 = −
𝑙
𝑀𝐵 = 𝛽𝑃ℎ
𝑀𝐷 = − 𝛿𝑃ℎ
𝑀𝐶 = −𝛾𝑃ℎ
1 ∅(3+2∅) 1 ∅(3+2∅) 𝜙 (1+∅)(3+2∅)
𝛽 = 2 [1 + 2∆
] ; 𝛿 = 2 [1 − 2∆
] ; 𝛾= 2
[1 − 2∆
]
𝐻𝑒𝑞 = ∅ 𝑁𝑠𝑑
Avec :
Heq: effort horizontal équivalent appliqué en tête de chaque poteau.
NSd : effort normal de compression dans le poteau.
∅ = ∅0 𝑥 𝛼ℎ 𝑥𝛼𝑚 : défaut initial d’aplomb
1
∅0 = : est la valeur de base
200
2
𝛼ℎ = : est le coefficient de réduction qui tient compte de la hauteur h applicable au
√ℎ
poteau.
1
𝛼𝑚 = √0.5 (1 + ) : est le coefficient de réduction qui tient compte du nombre de
𝑚
poteaux dans une rangée.
Avec :
H : Action horizontale totale (Réaction horizontale totale à la partie inférieure de l’étage aux
charges dues aux charges horizontales (vent……) et des charges équivalentes aux
imperfections, exercées sur la structure au-dessus de ce niveau ;
V : Action verticale totale (Réaction verticale totale à la partie inférieure de l’étage) ;
𝛿𝐻 : Déplacement horizontal relatif de la partie supérieure de l’étage par rapport à sa partie
inférieure ;
h : hauteur de l’étage
la formule simplifiée peut être appliquée pour les portiques (poteau traverse) dans les cas
suivants :
𝜆̅ : élancement réduit dan le plan calculé pour la poutre ou l’arbalétrier, basée sur la longueur
développée de cet élément et en le considérant articulé à ses extrémités ;
𝑁𝑐𝑟 : est l’effort critique de flambement élastique pour la portée totale de la traverse (la paire
𝜋2 𝐸𝐼
d’arbalétriers) c’est à dire 𝑁𝑐𝑟 =
𝐿2
L est la longueur développée de la totalité de la traverse, de poteau à poteau, prise égale à la
portée/cosα (α tant la pente de la toiture)
Si ces limites sont satisfaites, alors l’expression ci-dessus peut être utilisée pour calculer Ncr,
néanmoins, dans la plupart des portiques réels, la charge axiale dans la traverse est
significative et l’expression ci-dessus ne peut pas être utilisée.
Lorsque c’est le cas, l’Eurocode 3 donne une alternative, une méthode approchée pour
évaluer la stabilité du portique par l’intermédiaire de 𝛼𝑐𝑟.𝑒𝑠𝑡
𝑁𝑆𝑑,𝑡 1 ℎ
𝛼𝑐𝑟.𝑒𝑠𝑡 = 0.8 {1 − ( )} { }
𝑁𝑐𝑟.𝑡 200 𝛿𝐻
Bâtiments à étages :
𝐻 ℎ𝑖
𝛼𝑐𝑟 = min [( 𝑉 ) (𝛿 )] 𝑖 = 1à𝐽
𝐻
𝐼1 𝑆
𝑅=
𝐼2 ℎ
𝑀′ = 𝐻𝑥ℎ
′
ℎ2 ′
(𝐻𝑥ℎ)𝑥ℎ2
𝛿 =𝑀𝑥 =
3𝐸𝐼 3𝐸𝐼
ℎ2
𝛿 ′′ = 𝑀′′ 𝑥
3𝐸𝐼
𝐻ℎ3 1
𝛿 ′′ = 𝑥
3𝐸𝐼 𝑉ℎ2
1 − 3𝐸𝐼
La charge critique selon la théorie d’Euler et avec une longueur de flambement 𝑙𝑐𝑟 = 2ℎ est
𝜋2 𝐸𝐼 2.467𝐸𝐼 3𝐸𝐼
donnée par la relation : 𝑉𝑐𝑟 = (2ℎ)2 = ≈
ℎ2 ℎ2
D’où
𝐻ℎ3 1 1
𝛿 ′′ = 𝑥 𝑉 donc 𝛿 ′′ = 𝛿 ′ 𝑥 𝑉
3𝐸𝐼 1− 1−
𝑉𝑐𝑟 𝑉𝑐𝑟
𝑉𝑐𝑟
En introduisant 𝑉
= 𝛼𝑐𝑟 qui est le coefficient de charge critique
1 1
On a 𝛿 ′′ = 𝛿′𝑥 1 et 𝑀 ′′ = 𝑀′ 𝑥 1
1− 1−
𝛼𝑐𝑟 𝛼𝑐𝑟
1
1 : coefficient d’amplification pour prendre en compte les effets de 2nd ordre.
1−
𝛼𝑐𝑟
5.2.1. Introduction
Les assemblages sont des éléments structuraux très importants en charpente métallique.
Leur conception ainsi que le moyen de fixation utilisé, doivent impérativement permettre la
transmission d’efforts internes d’une barre à l’autre tels que définis dans la note de calcul. Un
appui simple (ou appui glissant) ne doit transmettre qu’une action ponctuelle et il doit
permettre une libre rotation et une liberté de mouvement dans une direction ou dans un plan
(voir figure 11.1.1 par exemple). Une rotule ne doit pas transmettre de moment. Elle doit
permettre une libre rotation de l’assemblage. Un encastrement doit pouvoir transmettre un
effort normal, un effort tranchant et un moment fléchissant. Il ne doit exister aucune liberté de
mouvement relatif entre deux barres considérées comme encastrées. En réalité, selon les
cas, un assemblage n’est ni une articulation parfaite, ni un encastrement parfait. Une
articulation transmettra un moment résiduel qu’il faudra limiter au maximum et un
encastrement permettra une légère rotation entre les deux barres qu’il faudra là aussi limiter.
Généralement, on peut néanmoins considérer : • qu’un assemblage par cornières d’âme
comme celui de la figure 11.1.2. est une articulation ou « un assemblage articulé»,• qu’un
assemblage par platine d’about de forte épaisseur soudée sur l’âme et sur les ailes avec
raidisseurs (voir figure 11.1.3) est un encastrement ou «un assemblage rigide».
Les moyens de fixation (ou assembleurs) sont nombreux et variés. Citons notamment :
• les boulons ordinaires,
• les boulons précontraints,
• les boulons sertis,
• les rivets,
• la soudure.
5.2.2.2.4. Cornière simple attachée par une seule rangée de boulons dans une aile
Le tableau 11.2.4 récapitule les expressions permettant la vérification des cornières simples
attachées par une seule rangée de boulons dans une aile. Elles sont issues de la partie 1-8 §
3.10.3 de l’Eurocode 3.
• Pour les assemblages courants, il faut veiller à avoir une symétrie par rapport au plan médian
de l’assemblage et avoir une bonne cohérence en matière de sections assemblées. Dans le
cas contraire, les formules données dans le tableau ci-dessus doivent être adaptées.
À titre indicatif, le tableau 11.2.8 fournit la valeur de 𝐹𝑏,𝑅𝑑 pour un acier S235 lorsque k1 = 2,5
et 𝛼𝑏 =1. Attention ces valeurs ne seront atteintes que si les pas et pinces sont au minimum
ceux définis dans le tableau 11.2.22.
dm est la valeur moyenne entre la dimension de la tête de vis prise sur l’angle et celle prise
sur le plat. Cette valeur est utilisée dans la formule de résistance des pièces au
poinçonnement (voir tableau 11.2.11);
(1) valeurs données à titre indicatif car elles dépendent de la classe du boulon.
5.2.2.3.2. Caractéristiques des nuances d’acier
Le tableau 11.2.10 fournit les caractéristiques mécaniques des aciers constitutifs des boulons
en fonction de leur classe. Dans ce tableau, fyb et fub sont respectivement la limite d’élasticité
et la contrainte de rupture relatives à chaque classe et αv est un terme minorateur de fub utilisé
pour déterminer la résistance au cisaillement de la partie filetée de la tige (voir tableau
11.2.11). Si les boulons sont cisaillés dans la partie lisse de leur tige, alors αv= 06, pour toutes
les nuances.
Seules les qualités 8.8 et 10.9 sont utilisables pour les boulons précontraints.
5.2.2.3.3. Résistance des boulons
Nous présentons dans ce paragraphe les différentes expressions permettant de déterminer
la résistance des boulons ordinaires puis celle des boulons précontraints.
a. Boulons ordinaires
Le tableau 11.2.11 contient les expressions nécessaires à la vérification des boulons
ordinaires, d’abord soumis à une sollicitation de cisaillement (assemblages de catégorie A)
puis à une sollicitation de traction (assemblages de catégorie D). Il contient également les
expressions relatives au cas d’une sollicitation combinée en traction et en cisaillement.
Tableau 11.2.11 Expressions pour la vérification des boulons ordinaires
• Lorsque l’assemblage est long, il apparaît que tous les boulons ont des difficultés à
travailler correctement ensemble à cause notamment de la ductilité. Ce phénomène
est pris en compte par l’introduction du terme βLf. Ce terme est fonction du rapport
Lj/d où Lj est la distance pour un même assemblage entre le premier et le dernier
boulon, ceci mesuré parallèlement à l’effort transmis.
Tableau 11.2.12 Valeurs de βLf
A titre indicatif, le tableau 11.2.13 donne les valeurs de Fv,Rd pour un seul plan de cisaillement,
le tableau 11.2.14 les valeurs de Ft,Ed et le tableau 11.2.15 celles de Bp,Rd pour des boulons
HM et pour des pièces en acier S 235.
À titre indicatif, le tableau 11.2.20 donne les valeurs de Fs,Rd,ser pour un assemblage de
catégorie B et le tableau 11.2.21 celles de Fs,Rd pour un assemblage de catégorie C avec,
dans les deux cas, un seul plan de glissement (n = 1), k1s et sans effort de traction combiné.
Tableau 11.2.20 : Valeurs de Fs,Rd,ser en kN pour un assemblage de catégorie B avec ks=1 et n=1
Tableau 11.2.21 : Valeurs de Fs,Rd en kN pour un assemblage de catégorie C avec ks= 1 et n=1
Tableau 11.2.22 : Valeurs minimales pour les pas et les pinces (en mm)
Nota : Ces éléments sont fondés sur un comportement élastique de l’attache. Or, en matière
de pression diamétrale, l’EN 1993-1-8 fait une distinction entre boulons de rive et boulons
intérieurs. Si les efforts sont différents au niveau de certains boulons, il s’agit implicitement
d’un comportement plastique de l’acier. Si un calcul en plasticité conduit à une plus grande
résistance de l’assemblage, il entraîne aussi une plus grande complexité de la démarche.
L’effort selon l’axe x correspond à la distribution de l’effort NEd dans les boulons. Comme il
s’agit d’un assemblage court, on suppose que chaque boulon reprend la même partie de
l’effort, soit :
a. Données
Il s’agit d’une cornière simple à ailes égales 50 × 50 × 5 attachée par 2 boulons HM12 de
qualité 8.8. Sa section brute est A= 480 mm² et sa section nette Anet=480-5x13 =415 mm²
b. Vérification
Il convient de vérifier à la fois la section brute en partie courante vis-à-vis d’une plastification
éventuelle et la section nette dans la zone d’assemblage vis-à-vis d’un risque de rupture (voir
§2.2.1), soit respectivement :
Données
L’épaisseur des ailes de la cornière est la même que celle du gousset, soit t= 5 mm. Les
boulons sont des boulons HM12 de qualité 8.8.
D’après les cotes de trusquinage d’une cornière de 50 × 50 × 5 et le dessin de la figure 11.2.2,
nous avons : e1 =25 mm , p1=50mm et e2=25 mm
Il s’agit d’une attache avec excentrement pour laquelle le centre de rotation est pris au centre
de gravité des boulons.
En supposant une répartition identique des efforts dans chaque boulon, l’effort axial NEd à
l’ELS se distribue de la manière suivante :
Pour deux plans de glissement, nous avons donc : 𝐹𝑆,𝑅𝑑,𝑠𝑒𝑟 = 2𝑥49,89 = 99,78 𝐾𝑁.
Comme 𝐹𝑉,𝐸𝑑,𝑠𝑒𝑟 = 59,50 𝐾𝑁 < 𝐹𝑆,𝑅𝑑,𝑠𝑒𝑟 = 99,78 𝐾𝑁, la condition de non-glissement à l’ELS
est vérifiée.
Comme: NEd =276 KN<Veff,Rd= 562,06 KN, la résistance au cisaillement de bloc du gousset
est convenable.
Vérification à la pression diamétrale
Pour la vérification à la pression diamétrale, nous avons d’une part les plats d’épaisseur
t=24mm et d’autre part le gousset d’épaisseur t=12mm attachés par des boulons HR 8.8
M24. Leur disposition est telle que e1 = 50 mm, p1 = 90mm , e2 = 50mm pour le plat et
e2>50 mm pour le gousset.
Ici, compte tenu de la différence d’épaisseur, nous ne vérifierons que le gousset.
- Vérification
D’après le tableau 11.2.22, pour d= 20 mm, comme Lj> 300 mm, nous avons βLf=1.D’après le
tableau 11.2.13, nous avons : FvRd = 58,8kN pour un boulon de diamètre 20mm et de qualité
6.8.
En conclusion, comme FV,Ed = 23 KN < FV,Rd = 58,8 KN, les boulons conviennent. Il est à noter
que l’on aurait pu utiliser également des boulons HM16 6.8.
5.2.3.5. Exemples
5.2.3.5.1. Profil creux fendu et soudé sur un gousset longitudinal
Un profil creux circulaire CHS 88,9x6 en acier S 235 est fendu puis soudé sur un gousset
traversant en acier S 235. L’aire du profil est de 1560 mm². La soudure est composée de 4
cordons de longueur L.
L’attache transmet un effort dirigé selon l’axe du profil, en traction ou en compression.
Elle est située au point 1 indiqué dans le tableau ci-dessous. Selon l’Applications supposant
une répartition élastique des contraintes, le vecteur-contrainte CEd dans le plan de gorge et
dû au moment Med est porté par l’axe Z et a pour module :
Conclusion
Voir la figure 11.3.18, gauche : un contreventement est attaché au niveau d’un pied de poteau
par l’intermédiaire d’un gousset ; ce gousset est soudé par des cordons doubles sur l’âme du
poteau et sur un raidisseur transversal. Les gorges ont des valeurs proches ; on suppose
aussi que les épaisseurs de l’âme et du raidisseur sont faibles devant leurs autres dimensions.
L’action FEd à transmettre passe par l’intersection des axes longitudinaux des cordons.
Un modèle de transmission
Voir la figure 11.3.13 : l’âme du poteau et le raidisseur sont rigides dans leur plan et souples
hors de leur plan ; on peut alors imaginer que chaque cordon transmet essentiellement une
action dans le plan de la pièce support (âme ou raidisseur). On en conclue que les cordons
sur l’âme du poteau transmettent la composante verticale FEd,V et que les cordons sur le
raidisseur transmettent la composante horizontale FEd,H de l’action FEd comme indiqué sur la
figure centrale.
Un autre modèle de transmission
Nous pouvons aussi imaginer que chaque cordon double transmet une action parallèle à la
direction de FEd (figure de droite), les modules de FEd,1 et FEd,2 sont à déterminer avec les
𝜏//.
5.2.3.5.6. Gousset attachant un montant de garde-corps
Un montant de garde-corps est boulonné sur un gousset. Ce gousset d’épaisseur 5 mm en
acier S 235 est soudé sur une poutre IPE 160 en acier S 235 elle aussi.
L’action due aux charges d’exploitation horizontales appliquées à la main courante et
exprimée au centre des boulons est :
• résultante FEd = 540 N,
• moment MEd = 657 N.m.
Ce qui est traduit ici par a≥ 0 ,46t=0,46x5=2,3 mm pour ce cordon frontal (voir Cordons à
pleine résistance). La valeur minimale de 3 mm selon EN 1993-1-8 convient donc pour la
gorge a