Documente Academic
Documente Profesional
Documente Cultură
La Nuit Placée sous le thème cinématographique de «La Nuit des stars», c'est un Don
Camillo entouré de Marylin qui a accueilli l'ensemble des collaboratrices et col-
laborateurs de la Clinique Générale-Beaulieu, à l'occasion de la traditionnelle
des stars fête de fin d'année. Après un accueil spectaculaire par un groupe de fans en
folie et une descente d'escaliers non moins intimidante, les convives ont vécu
une soirée endiablée au Musée International de l'Automobile.
Mot du directeur
SOMMAIRE N°32
De gauche à droite:
MM. le Professeur Raymond Auckenthaler, Philippe Cassegrain, Professeur René Frydman et Dr Claude Rüfener.
Un vaste débat auquel René Frydman renvoie Disposant d’un équipement et d’un matériel de
toute la société, responsable de fixer les pointe, le laboratoire du Centre PMA a déjà
limites. entamé des collaborations avec des centres en
France, en Italie et prochainement en Grande-
Le Dr Georges-Antoine de Boccard a poursuivi Bretagne.
la conférence avec un exposé consacré aux L’évènement s’est achevé au cinquième étage
causes masculines de stérilité. Le Dr Gabriel de autour d’un magnifique buffet, clôturant ainsi
Candolle lui a succédé pour présenter l’équipe cette soirée inaugurale du Centre PMA. ■
constituée – et ouverte à d’autres partenaires
cliniciens – puis donner les résultats du Centre
PMA pour la période allant de mai à début
novembre 2005.
Mme Robbe, vous êtes chef du Département du profession initiale d’instrumentiste pour faire
bloc opératoire de la Clinique Générale-Beaulieu place à un rôle de manager. Maintenir une moti-
et de la stérilisation centrale depuis septembre vation et un esprit de collaboration de l’équipe
1990. Quelles sont vos missions prioritaires? est une préoccupation de tous les instants afin
d’en préserver sa stabilité. Rester vigilante et à
BRIGITTE ROBBE: «Faire du bloc opératoire, grâce l’écoute des collaborateurs, gérer les planifica-
à la complémentarité des potentiels des colla- tions des vacances et congés en fonction des
borateurs, un plateau technique de très haut ressources nécessaires pour faire face aux pro-
niveau (visant l’excellence) et générer un enjeu grammes opératoires et suivre l’évolution des
"collectif", est ma mission prioritaire. Par compétences à travers la formation, sont aussi
ailleurs, être actrice du développement et des des priorités.
investissements concourant à offrir une tech- La préparation des budgets prévisionnels est
nologie de "référence et d’innovation", à l’en- élaborée de concert avec les instrumentistes
semble des chirurgiens, demeure une motiva- responsables des différentes spécialités, appré-
tion constante. A ce titre, il est essentiel d’être hendant bien leurs besoins respectifs, et le res-
à l’écoute des chirurgiens qui sont nos premiers ponsable technique, ceci dans un souci de ratio-
"clients". Les huit salles d’opération mises à dis- nalité.»
position nécessitent une gestion et une organi-
sation quotidiennes rigoureuses. L’équipe bien Comment fonctionne votre relation avec la
que pluridisciplinaire se distingue en plusieurs direction de l’entreprise?
pools référents dans les différentes spécialités
chirurgicales (chirurgie digestive, gynécolo- BRIGITTE ROBBE: «Membre du Comité de direc-
gique, maxillo-faciale, neurochirurgie, ORL, oph- tion depuis 2000, je participe aux séances heb-
talmologique, orthopédique, plastique, vasculai- domadaires du lundi matin. Les points relatifs
re, urologique), offrant aux chirurgiens et aux au département dont j’ai la responsabilité,
patients des conditions optimales de prépara- nécessitant d’être abordés, sont traités avec
tion et de déroulement d’interventions, répon- Philippe Cassegrain, Corinne Moussavian,
dant ainsi à leurs attentes. Les charges admi- Annie Grange et Chantal Buehler, impliqués
nistratives de plus en plus lourdes inhérentes à selon leur fonction respective. Ces séances
ma fonction m’ont éloignée peu à peu de ma sont essentielles pour maintenir un niveau de
-CHEF DU BLOC OPÉRATOIRE interview 5
communication interne, tant montante que des- connaissant les habitudes des opérateurs, et
cendante. mettant également en confiance les nouveaux
Il en est de même pour les séances du Conseil chirurgiens par leur professionnalisme aguerri.
médical auxquelles je suis conviée, lorsque des Sans aucun doute, cette fidélité à l’entreprise
problèmes de fonctionnement liés au bloc opé- semble traduire une certaine satisfaction au tra-
ratoire sont à l’ordre du jour.» vail.»
«Nous savons guérir parfois, soulager souvent, ENQUÊTE SUR LA SANTÉ DES MÉDECINS
consoler toujours», le Dr Jésus Arroyo a intro- Simultanément, une étude réalisée auprès d’un
duit la thématique en rappelant la distorsion échantillon de 1’555 médecins en Suisse révè-
dont souffre l’image du médecin aujourd’hui. Le le que 65% des médecins confirment avoir pris
patient serait-il juste un problème et la priorité des médicaments, dont 90% sous forme d’au-
serait-elle celle du coût? tomédication: antalgiques, somnifères, antidé-
presseurs, etc. Et près de 28% des médecins
Selon le Dr Jacques de Haller, président de la interrogés ont déjà éprouvé des idées suici-
FMH, la question peut être reformulée ainsi: daires précises. Usure nerveuse, burn out, ou
«Etre médecin aujourd’hui: l’amour du métier plus simplement cynisme, le Dr de Haller parle
ou l’amour du risque?». En réponse à la ques- de la «multiplication des signaux de danger».
tion posée – vaut-il encore la peine d’être méde-
cin aujourd’hui? – la réponse est clairement oui, Face à ce constat plutôt sombre, il n’était pas
«si l’on peut rester soi-même», en relevant que aisé à Marian Stepczynski d’évoquer les problé-
«le regard porté en arrière, cette nostalgie du matiques du système de la santé en Suisse,
passé» est sans doute l’une des plaies avec un regard dépassionné, celui de l’écono-
actuelles. A l’aide de graphiques et de statis- miste. Sur le thème de «La suppression de
tiques, informations figurant sur le site internet l’obligation de contracter: risques et avantages
de la FMH – www.fmh.ch – le Dr de Haller a pour les soins et la pratique médicale», il rap-
relevé la baisse du revenu réel du médecin en pelle que les dépenses de la santé en Suisse
Suisse en 30 ans. On assiste à une «normalisa- augmentent plus rapidement que le PIB. «La
tion de la profession en termes économiques.» faute n’est pas seulement imputable à la LAMal.
compte-rendu 7
Les dépenses annuelles moyennes, en 2000, Mais il souligne également des raisons «non
se sont élevées à 6'000 francs par habitant. Des admissibles»: des coûts nettement supérieurs
coûts supportés à raison de deux tiers par les à la moyenne pour un système de santé qui ne
ménages. Constat relevé: ce ne sont pas les débouche pas sur une espérance de vie plus
prix qui augmentent mais bien les quantités élevée qu’ailleurs, l’explosion des dépenses AI,
consommées. les écarts de primes entre cantons, l’absence
de relation coûts-risques, des pratiques cartel-
L’ANALYSE ÉCONOMIQUE laires, la densité médicale, l’absence de concur-
Marian Stepczynski évoque trois raisons rence des prix, des arrangements fondés sur la
«admissibles» pour comprendre cette augmen- neutralité des coûts, le subventionnement des
tation continuelle des dépenses: le vieillisse- primes pour près de la moitié des ménages.
ment démographique, les progrès des tech-
niques médicales, l’élévation du niveau «socia- «Le système contient des erreurs fondamen-
lement acceptable» de santé face à ce que l’on tales», affirme Marian Stepczynski qui note
pourrait décrire comme une «intolérance encore «l’absence de toute incitation à freiner la
accrue au mal être». consommation de santé», par exemple sous la
forme d’un système bonus-malus, totalement
absent dans la LAMal actuelle. «Les recom-
mandations de changer de caisse ne sont que
roupie de sansonnet…»
Le cocktail du bonheur
Des collègues,
mais aussi des artistes
Nouveaux Naissances
collaborateurs
SERVICE INFIRMIER 09.07.2005 Ludivine Eric BOBIN
27.10.2005 Floris Karine SIMOONS
Infirmier(ère)s diplômé(e)s:
Arielle ROHNER 01.11.2005 Maëva Nathalie BOCHY
Céline MULIERO 15.11.2005 Jennifer Elisabeth Maria RODRIGUES-RUA MOTA
Aurore BLANC
Aide-soignante:
Isabelle OBSZARNY
BLOC OPÉRATOIRE
Infirmière-instrumentiste:
Christiane CONVERS
SERVICE HÔTELIER
Femme de chambre:
Isabelle TOUMI
Nouveaux
médecins agréés
Prof. Jacques DEQUESNE
Gynécologue-obstétricien
Dr Jacques BERTHIER
ORL
Dr Carlos DIEZ-BLANCO
Pédiatre
Dr Hamid-Reza brève
SADAGDAR ASHKIN
Médecine interne SOLIDARITÉ ENTRE GÉNÉRATIONS
«Nous n’échapperons pas à une hausse des primes pour les plus de 40 ans»
Le patron du Groupe Mutuel évoque dans une interview ses réflexions sur
le problème de la solidarité entre générations en matière de coûts de la
santé: «[…] le niveau de dépense d’un assuré entre 86 et 90 ans est dix fois
plus élevé que celui d’un assuré entre 26 et 30 ans. Une aussi forte solidari-
té n’est plus supportable pour les jeunes ménages qui ont des revenus infé-
rieurs à ceux de leurs aînés et des charges importantes. Je pense que nous
n’échapperons pas à la création d’une nouvelle catégorie de primes à partir
de 40 ans.»
Le Temps du 12 novembre 2005
12 mot du directeur
(suite de la page 1)
Les travaux de rénovation de la clinique, en parti-
culier ceux de la Maternité, ont été effectués tout
en maintenant à l’ensemble des patients des pres-
tations rigoureuses et attentionnées. Ce n’était pas
la moindre affaire! Un tel anniversaire méritait
d’être salué et nous l’avons fait en nous adressant
à tous les lecteurs de La Tribune de Genève same-
di 22 octobre 2005 dans une double page couver-
te de notre mascotte, l’ourson en peluche.