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Les grandes
orientations
2006
De la qualité au marketing, en passant par les ressources humaines,
les infrastructures, les finances et la politique d’entreprise en géné-
ral, le Comité de direction de la Clinique Générale-Beaulieu a fixé les
orientations stratégiques pour 2006. À la clef, d’importants investis-
sements, notamment en radiologie, avec l’acquisition d’une IRM de
la dernière génération. (Photo: IRM Achieva 3 Tesla)
Mot du directeur
SOMMAIRE N°33
De nouvelles étapes
décisives pour la clinique
Le Comité de direction au complet. De gauche à droite: M. Philippe Cassegrain avec Mmes Chantal Buehler (debout),
Brigitte Robbe, Annie Grange et Corinne Moussavian.
services. Le système CIRS est déjà connu dans mation par rapport aux besoins de la clinique. Il
les milieux médicaux pour son efficacité. Nous s’agit d’un objectif tant qualitatif que quantitatif.
allons l’introduire progressivement au niveau La nouvelle formation ASSC (Assistance en
des procédures. Nous avons atteint un niveau soins et santé communautaire) sanctionnée par
de qualité suffisamment élevé pour passer à un un Certificat fédéral de capacité (CFC) propose
instrument plus pointu qui va contribuer à nous une alternative intéressante qui sera prise en
démarquer de la concurrence et à conserver un considération par la clinique dès 2006.
temps d’avance. La philosophie du système
CIRS repose sur un principe essentiel: il n’y a Philippe Cassegrain souhaite également main-
pas de petits incidents.» tenir un contact étroit avec l’ensemble du per-
sonnel. Aussi annonce-t-il, dès le jeudi 6 avril de
LES RESSOURCES HUMAINES 11h30 à 13h30, un rendez-vous proposé à tous:
Le département des ressources humaines va les apéritifs de la direction, prévus à un rythme
mettre en place un système d’évaluation qui trimestriel, qui permettront des échanges dans
permet de s’assurer de l’adéquation de la for- un esprit convivial.
4 le dossier ORIENTATIONS STRATÉGIQUES 2006
Annie Grange, vous êtes responsable des soins apportés à chacun nous ont prouvé à de mul-
infirmiers. En quoi cela consiste-t-il? tiples reprises qu'ils étaient favorables au soin.»
département. Chacun de nous est parfaitement parfaitement tranquille sur le bon fonctionne-
qualifié et responsable de sa mission. Nos res- ment, je voudrais passer plus de temps sur le
ponsables d'unité permettent et facilitent la terrain. Voilà la plus grande difficulté que j'ai
coordination. Ils garantissent aussi le bon fonc- aujourd'hui.»
tionnement global des services, grâce aux col-
loques, séances et réunions qu'ils organisent
régulièrement. Ma présence au Conseil médical Comment, avec votre expérience, percevez-
me permet un échange régulier avec les méde- vous l'évolution des qualités nécessaires aux
cins et favorise une bonne organisation des personnels soignants?
soins. Notre activité n'est rendue possible
qu'avec le soutien efficace et permanent de tous ANNIE GRANGE: «Il me semble que choisir une
les autres services de la clinique, que je remer- profession de soignant appelle toujours une
cie pour leur aide.» vocation, un goût pour l'humain. Je trouve aussi
que la profession évolue vers une expertise
technique toujours plus élevée et surtout en
Quelles sont les difficultés principales que vous évolution permanente. La technique de soin pro-
rencontrez dans le cadre de vos fonctions? gresse régulièrement et nous ne pouvons que
nous en féliciter. Une évolution sensible apparaît
ANNIE GRANGE: «La volonté de la clinique à se aussi dans le savoir-être des soignants. La
tenir en permanence au meilleur niveau suscite demande de nos patients en termes d'accompa-
logiquement un nombre important de projets. gnement et de rapports humains nous pousse à
J'ai la chance de pouvoir participer à certains, nous améliorer aussi dans ces domaines. Nous
ce qui d'ailleurs est passionnant. Bien sûr, cela avons d'ailleurs déjà entrepris des démarches
mobilise du temps, dont je ne dispose plus dans ce sens, qui portent leurs fruits.» ■
autant que je le voudrais pour être proche de
mes équipes. Autrement dit, même si je suis
8 politique santé A PROPOS DE LA CAMPAGNE LIBRE CHOIX D
MICHEL R. WALTHER DIRIGE LA CLINIQUE DE LA SOURCE, À LAUSANNE. IL En 1980, il effectue un MBA à l'Institut IMD à
PRÉSIDE ÉGALEMENT L'ASSOCIATION VAUDOISE DES CLINIQUES PRIVÉES. EN Lausanne avant de poursuivre ses activités profes-
PARTENARIAT AVEC L'ASSOCIATION DES CLINIQUES PRIVÉES DE GENÈVE, sionnelles au sein de Nestlé comme spécialiste en
PRÉSIDÉE PAR PHILIPPE CASSEGRAIN, LES DEUX ASSOCIATIONS ONT LANCÉ, Foodservice Products.
À L'AUTOMNE 2005, UNE CAMPAGNE DE SENSIBILISATION POUR ENCOURA-
Il entre comme directeur adjoint à la Clinique de La
GER LA POPULATION, EN PARTICULIER LES JEUNES MÉNAGES, À SOUSCRIRE Source, clinique privée lausannoise, en 1985 et est
UNE ASSURANCE COMPLÉMENTAIRE AFIN D'ACCÉDER AUX PRESTATIONS DU nommé directeur trois ans plus tard. En 1998, il
SECTEUR HOSPITALIER PRIVÉ. devient directeur général/CEO de l'établissement.
Président de l'Association vaudoise des cliniques pri-
vées depuis 14 ans, il est actif au sein de nombreuses
associations professionnelles de Suisse romande.
Monsieur Walther, quels sont les enjeux de la durée nécessaire pour pouvoir agir en profon-
campagne Libre choix et quels sont les échos deur auprès du public. Les premiers échos
recueillis à ce jour? recueillis sont très positifs.»
MICHEL R. WALTHER: «Nous avons voulu sensibi- Vous avez adressé une lettre de sensibilisation
liser la population de Suisse romande, et en par- aux médecins. Comment ont-ils réagi?
ticulier du Bassin lémanique puisque la cam-
pagne est orchestrée par les associations de cli- MICHEL R. WALTHER: «En ce qui concerne les
niques privées de Vaud et Genève, à l'impor- médecins vaudois installés, soit environ 1’200
tance de souscrire une assurance complémen- destinataires sur les 2’400 médecins du canton
taire, seul véritable moyen d'accéder aux pres- de Vaud, la réaction a été bonne. Les médecins
tations du secteur privé. Nous avons travaillé officiant en cabinet comprennent évidemment
avec une agence de communication sur des bien nos intentions et ils ont relayé, à travers
thèmes visuels forts retenant l'attention. Nous les affichettes mises à disposition, notre cam-
attendons une première évaluation dans le cou- pagne d'information. Les médecins ont déjà été
rant d'avril, avant le lancement d'une nouvelle secoués par l'introduction de la nouvelle tarifi-
vague d'affichage et d'encarts publicitaires. La cation TarMed, en 2004. Ils sont conscients des
campagne s'étend sur une période de trois ans, enjeux.»
ES CLINIQUES PRIVÉES DE VAUD ET GENÈVE politique santé 9
PARTENARIAT VAUD-GENÈVE
L'association que vous présidez, Vaud- Pour conclure, comment voyez-vous l'avenir
Cliniques, s'est inquiétée dans un communiqué des cliniques privées en Suisse au cours des
de presse daté du 3 février 2006, des velléités prochaines années?
du Conseiller d'Etat Pierre-Yves Maillard d'im-
poser une clause du besoin pour les équipe- MICHEL R. WALTHER: «Je suis de nature plutôt
ments médicaux lourds, y compris pour les cli- optimiste. Les cliniques privées du canton de
niques privées. Quel est votre sentiment à ce Vaud couvrent plus de 30% du secteur ambula-
sujet? toire et 25% de l'hospitalisation. La liberté de
choix est encore bien ancrée dans les gènes de
MICHEL R. WALTHER: «Nous sommes évidem- beaucoup de gens. Nous devons encourager
ment inquiets car les intentions de M. Maillard les jeunes à suivre leurs parents dans la prise
laissent entendre une étatisation progressive de responsabilité qui consiste à pouvoir bénéfi-
de tous les soins, ce qui est inacceptable. Nous cier de prestations privées. Dans le monde poli-
avons aussitôt réagi car nous relevons que tique, beaucoup de décideurs sont aussi parti-
même des députés de droite sont sensibles à sans d'une concurrence élargie. Notre avenir
l'idée d'une surveillance par l'Etat des acquisi- passe d'abord par la clientèle suisse. C'est le
tions médicales les plus onéreuses. Or, non rôle des acteurs économiques et politiques de
seulement les acquisitions faites par les cli- sensibiliser la population pour qu'elle considère
niques privées ne coûtent pas un sou à l'Etat le coût de la santé comme au moins aussi
mais en plus, de telles acquisitions sont faites important que l'achat d'une voiture ou d'autres
en connaissance de cause car nous savons l'uti- actes de consommation. Dans le canton de
lisation - et donc l'amortissement - qui en Vaud, la mentalité est assez forte pour considé-
découlent. On ne peut pas reprocher à un éta- rer qu'obtenir des soins de qualité n'est pas
blissement de vouloir augmenter le nombre nécessairement un luxe mais une affaire de
d'examens entrepris pour rentabiliser un appa- choix. Les hôpitaux publics, même d'un excel-
reil étant donné que ceux-ci sont faits sur ordre lent niveau de qualité, n'offrent pas les mêmes
médical uniquement. N'omettons pas de souli- prestations et les gens le savent.» ■
10 service LE GROUPE MSST SE PRÉSENTE
Sécurité au travail
Accueil sur le stand de la CGB par M. Philippe Cassegrain. L’équipe de la communication entoure M. Philippe Cassegrain
et Mme Françoise Dimier. De gauche à droite: MM. Philippe
Amez-Droz, Philippe Mollard, Christophe Lance, Christophe
Zinggeler et Thierry Védrenne.
Nouveaux Naissances
collaborateurs
SERVICE INFIRMIER 11.01.2006 Camille Julie DELIEGE
Infirmière puéricultrice
Marie RABOURDIN
BLOC OPÉRATOIRE
Aide soignante
Delphine PEREIRA
Aide en stérilisation
Adeline PRODHON
MÉDECINE NUCLÉAIRE
Secrétaire
Emilie JOUAN
Nouveaux
médecins agréés
Dr Sylvie BROUZE GUILBERT
Pédiatre
Dr Didier CHARDONNENS
Gynécologue obstétricien
brève
Site internet et
brochure institutionnelle
DIFFICULTÉ :
RÉALISATION : 50 minutes
INGRÉDIENTS PRÉPARATION
(pour 8 personnes)
Faire chauffer le vin blanc en ajoutant une
◆ 1 kg de coques branche de thym pour ouvrir les coques.
◆ 1 dl de vin blanc Décoquiller puis passer le jus à travers un linge,
◆ 1 branche de thym réserver.
◆ 1 cuillère d’huile d’olive Dans une casserole, faite suer l’oignon émincé
◆ 400 g de riz rond Carnaroli
à l’huile d’olive, sans coloration.
Ajouter le riz, faire nacrer, ajouter le jus des
◆ 150 g d’oignons émincés fin
coques et le bouillon de poule jusqu’à moitié.
◆ 150 g de mascarpone
Cuire à couvert avec un léger frémissement,
◆ 80 g de crème fleurette (25%)
ajouter du bouillon jusqu’à la cuisson du riz.
◆ 60 g de parmesan râpé Pendant ce temps, cuire les asperges à l’eau
◆ 1 botte de cerfeuil bien salée, puis les 3/4 de la botte de cerfeuil.
◆ 40 petites asperges vertes épluchées Couper les pointes d’asperges. Confectionner
◆ Fleurs de bourrache (facultatif) une sauce avec les queues, le cerfeuil cuit, le
◆ 1 l de bouillon de volaille reste de bouillon et la crème que vous faites
chauffer. Mixer et passer le tout.
Tiédir les pointes d’asperges et les coques dans
un peu d’huile d’olive.
Finir le risotto en y incorporant le mascarpone
et le parmesan, bien remuer.
Dresser selon la photo ou votre inspiration.
...bon appétit !
l’agenda
16 mot du directeur
23 mars
Conférence publique: Troubles cogni-
tifs et maladie d’Alzheimer: du dia-
gnostic au processus de déplace-
ment, 17h45 à 20h30, HUG, amphi-
théâtre Jenny. Intervenants: M.
Pierre-François Unger, M. Bernard
Gruson, M. Roald Quaglia, Professeur
Jean-Pierre Michel. Entrée libre.
27 avril
Conférence publique: La chirurgie à
l’ère de la robotique, application en
chirurgie de l’obésité, chirurgie du
cancer de la prostate, chirurgie du
rein, 20h, Uni Dufour, Auditoire
Rouiller, salle U300. Intervenants: Dr
Jean Sauvain, Dr Charles-Henry
(suite de la page 1) Rochat, Dr Yves Racloz, Professeur
Luc Soler. Témoignages de patients
Certains relèvent de changements techniques, et questions du public. Entrée libre.
comme l’amélioration quasi constante de nos infra- Cette conférence est organisée
structures pour veiller à notre réputation de cli- conjointement par la Société
nique à la pointe de l’évolution médicale et du Médicale de Beaulieu et la Clinique
confort hospitalier. D’autres illustrent des change- Générale-Beaulieu.
ments plus profonds, que je n’hésiterai pas à qua-
lifier de culturels.