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I-1 DEFINITION
Selon organisation mondiale de la sante La maladie de Parkinson est une affection du système
nerveux central (cerveau) qui entraîne progressivement des anomalies du mouvement comme des
tremblements, des mouvements lents et difficiles (akinésie), et une raideur de tout le corps.
Cette maladie se caractérise par la destruction des neurones à dopamine( Ces neurones sont
impliqués dans le contrôle des mouvements du corps). Lorsque 50 à 70% de ces neurones sont
détruits, les symptômes moteurs apparaissent. C’est souvent à ce moment que la personne consulte
et que le diagnostic est posé. Cette maladie, qui touche 2% de la population au-delà de 65 ans,
évolue lentement et les premiers signes, à savoir des tremblements, une difficulté à réaliser des
mouvements et une rigidité, n'apparaissent que dans les cinq à dix ans après le début de la
dégénérescence des neurones.mais ceci dit determine les orignines de la maladie apres diagnostic d
des patient restent un defi
I-2-CAUSES DE LA MALADIE
Si le mécanisme est connu, les causes de la maladie de Parkinson sont toujours inconnues. Cette
situation est éprouvante pour les malades et leur entourage, la recherche d’une cause étant une
étape importante dans l’acceptation d’un événement.
I-2-1-CAUSES HEREDITAIRE
Malgré des années de recherche, les causes de la maladie de Parkinson restent inconnues. La plupart
des scientifiques estiment que cette pathologie neurologique est due à une combinaison de facteurs
génétiques et environnementaux, susceptibles de varier d’une personne à l’autre.Des formes rares et
héréditaires de la maladie de Parkinson ont en effet été isolées, mais elles ne concernent que
quelques familles.
Les scientifiques ont identifié des mutations génétiques susceptibles d’être l’une des causes de la
maladie de Parkinson. Ces mutations sont néanmoins peu courantes, sauf dans des formes rares et
héréditaires de la maladie (environ 5 % des cas de Parkinson).
La recherche a identifié 21 variants génétiques qui semblent être des facteurs de risques, sans pour
autant constituer de véritables causes de la maladie de Parkinson. Les chercheurs s’intéressent au
rôle des gènes dans les formes héréditaires de la maladie, afin de mieux comprendre le processus de
destruction des cellules nerveuses. Ces recherches permettent aussi d’identifier d’éventuels facteurs
protecteurs. Trois gènes sont clairement associés à la maladie, les gènes de l’α-synucléine (PARK 1),
de la parkine (PARK 2) et de DJ-1 (PARK7). Divers arguments plaident en faveur de l’implication d’un
quatrième gène codant pour l’ubiquitine hydrolase UCH-L1 (ubiquitin carboxy-terminal hydrolase L1)
(PARK 5).
I-2-2 CAUSES ENVIRONNEMENTAUX
Les principaux facteurs environnementaux mis en cause dans la maladie de Parkinson sont :
le manganèse,
le monoxyde de carbone,
le sulfure de carbone,
Du point de vue physiologique il faut note que C’est la mort progressive de certaines cellules
nerveuses d’une zone du cerveau appelée la substance noire qui cause les symptômes de la maladie
de Parkinson. Ces cellules du système nerveux, les neurones, produisent un messager chimique
appelé la dopamine, responsable notamment du contrôle des mouvements. La lente perte de
neurones et la baisse du niveau de dopamine qui en résulte entraînent une activité cérébrale
anomale. Cette dégénérescence cause les symptômes de la maladie de Parkinson et les différents
troubles qui se manifestent progressivement au fil de l’évolution de la pathologie.
II-1-DETECTION
L'hypertonie est dite de type extrapyramidale. C'est une rigidité, une raideur des
membres et de l'axe (le rachis), que l'on constate en mobilisant les articulations du patient, à
qui l'on demande d'être le plus passif et le plus relâché possible. On observe alors une
résistance involontaire à la mobilisation (par exemple la flexion-extension du poignet),
résistance qui disparaît et réapparaît par à-coups successifs au cours du mouvement : c'est le
phénomène dit de la roue dentée. Cette rigidité tend à fixer les membres dans la position
qu'on leur impose. Le geste n'est alors plus fluide mais saccadé. Cependant, la rigidité
musculaire n'est pas due à une absence de sollicitation des muscles mais bien au contraire à
une exagération du tonus musculaire.
Les troubles de l'équilibre apparaissent plus tardivement que les autres signes. La
diminution des réflexes de posture est responsable de troubles d'équilibre. Elle n'apparaît le
plus souvent qu'après plusieurs années d'évolution. Elle est responsable de chutes
typiquement en arrière, le patient perdant le réflexe de se "rattraper" s'il est déséquilibré.
Les troubles psychiques sont assez fréquents durant la maladie : dépression, anxiété, parfois
irritabilité ou idées de persécution.
Les troubles cognitifs sont fréquents après des années d'évolution de la maladie.
Cependant, l'affaiblissement intellectuel est rare, et il doit faire évoquer d'autres diagnostics.
Des hallucinations visuelles surviennent parfois, mais quasiment toujours après de
nombreuses années d'évolution ou sous certains traitements.
Dés lors Il est possible que certains de ces Manifestations apparaissent avant les
symptômes moteurs et soient annonciateurs de ces derniers. C’est notamment le cas des
troubles du comportement en sommeil paradoxal (mouvements brusques voire violents
accompagnant les rêves) : des études suggèrent que les personnes touchées par ces troubles
présentent un risque accru de développer la maladie de PARKINSON.
Stade III : signes bilatéraux, posture modifiée, pas de handicap grave, autonomie complète.
- la lévodopa ou L-dopa
. Précurseur de la dopamine, elle est absorbée par les neurones dopaminergiques qui la transforment
en dopamine. La plupart des molécules de lévodopa ingérées sont dégradées dans l'intestin par 2
enzymes : la COMT (Catéchol-O-Méthyl Transférase) et l'aminoacide aromatique. Les comprimés de
lévodopa contiennent un inhibiteur de la COMT comme l'entacapone ou le tolcapone. Au début du
traitement, le patient voit une amélioration rapide de ses symptômes. Mais progressivement, les
prises de lévodopa deviennent de moins en moins efficaces : on parle d'épuisement thérapeutique
ou d'échappement thérapeutique. La L-dopa conduit à des effets secondaires comme nausées,
somnolence, étourdissements et dyskinésies (mouvements involontaires). Une association avec de la
carbidopa peut être utilisée : la carbidopa bloque la conversion de la L-dopa en dopamine à
l'extérieur du cerveau.
Ces médicaments ont un effet comparable à la L-dopa mais leur mode d'action est différent. Ils se
fixent sur les récepteurs dopaminergiques du cerveau et remplacent donc la dopamine manquante.
Les agonistes dopaminergiques causent moins de dyskinésies que la L-dopa,
Ils servent à bloquer les récepteurs d'acétylcholine des neurones qui l'utilisent comme
neurotransmetteur,
sélégiline et rasagiline. La MAOB est une enzyme qui détruit la dopamine. Ces inhibiteurs sont utilisés
en association avec la L-dopa ou les agonistes dopaminergiques.
Tous les malades de Parkinson ne sont pas concernés par la chirurgie, car pour beaucoup le
traitement médicamenteux suffit. Chez certains patients où des fonctions supérieures sont altérées
(avec des troubles de l'équilibre), le traitement chirurgical peut s'avérer inefficace. La chirurgie est
généralement proposée aux malades qui ont développé la maladie avant 60 ans et qui au bout de
plusieurs années de traitement échappent au traitement médicamenteux. Ces patients risquent de
se trouver très handicapés. Cependant, le recours à la chirurgie s'est amélioré au cours du temps.
Plusieurs interventions existent :
- la pallidectomie et la thalamotomie
Ces interventions consistent à détruire une partie du pallidum ou du thalamus, à l'aide d'une sonde
introduite dans le cerveau,
Un fil est introduit dans le pallidum ou le noyau sous-thalamique. Il est relié à un stimulateur placé
sous la peau, au niveau de l'épaule. Le stimulateur produit un courant électrique. L'intervention
chirurgicale est complexe et nécessite une grande précision. En effet, une erreur d'un millimètre dans
le positionnement de l'électrode peut conduire à un echec
Plusieurs pistes de recherche sont envisagées, et font l'objet d'études afin de traiter la maladie :
. Des travaux sont en cours pour mettre au point une technique de greffe de cellules dans le cerveau
de parkinsoniens. Ces cellules pourraient provenir soit du patient soit de fœtus avortés,
- la thérapie génique.
Des tentatives ont été effectuées chez l'Homme. Elles ont consisté à injecter le gène de la GAD
(Glutamic Acid Decarboxylase) dans le noyau sous-thalamique. L'objectif est de stimuler la
progression de GABA, un neurotransmetteur inhibiteur,
Il n'existe pas de moyen reconnu par les médecins pour prévenir la maladie de Parkinson. Voici
tout de même ce qu’indiquent des recherches.
Les hommes qui consomment des boissons à la caféine (le café, le thé, le cola) de manière
modérée (de 1 à 4 tasses par jour) pourraient bénéficier d'un effet protecteur contre la maladie
de Parkinson, selon des études de cohorte de grande envergure1,2,11,12. Une étude menée
auprès d'une population d'origine chinoise a montré le même effet34. Par contre, chez les
femmes, l'effet protecteur n'a pas été démontré aussi clairement. Tout de même, une étude de
cohorte d'une durée de 18 ans révèle que le risque de maladie de Parkinson diminue chez les
consommatrices de café qui ne prennent pas d'hormones de remplacement à la ménopause. À
l'inverse, la prise combinée d'hormones de remplacement et de caféine augmenterait les
risques.13
Boire une à quatre tasses de thé vert par jour semble également prévenir de la maladie de
Parkinson, un effet qui serait dû, du moins en partie, à la présence de caféine dans le thé vert.
Chez les hommes, les doses les plus efficaces varient de 400 mg à 2,5 g environ de caféine par
jour, soit un minimum de 5 tasses de thé vert par jour.
Par ailleurs, les personnes dépendantes du tabac seraient moins à risque d'avoir la maladie de
Parkinson. Selon une méta-analyse publiée en 2012, ce risque serait diminué de 56% chez les
fumeurs, comparé à ceux qui n'ont jamais fumé. La nicotine stimulerait la libération de
dopamine, compensant ainsi le déficit en dopamine retrouvé chez les malades. Cependant, ce
bénéfice ne pèse pas lourd en comparaison de toutes les maladies que peut engendrer le
tabagisme, notamment plusieurs types de cancers.
Plusieurs méta-analyses indiquent que l'ibuprofène peut être associé à un risque réduit de
maladie de Parkinson. Les données concernant d'autres anti-inflammatoires non stéroïdiens
(AINS) sont contradictoires, certaines méta-analyses constatant que les AINS sont associés à un
risque réduit de maladie alors que d'autres ne rapportent aucune association significative.