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Histoire de la Musique

Caractéristiques principales de chaque période

La musique de l’Antiquité

La musique dans la Grèce antique

1. Dans la poésie, la tragédie, cérémonies religieuses, concours musicaux


2. Chant + musique : instruments sont la lyre, l’aulos, le phorminx, la cithare,
l’orgue hydraulique
3. Théorie musicale par Pythagore (6e S BC) : proportions parfaites
4. L’éthos par Aristote et Platon
5. Notation musicale : système de notation pour la voix, l’autre pour les
instruments
6. Monodique = une seule ligne mélodique
7. Modes grecs : échelle de 7 notes avec des noms de peuplades (dorien,
phrygien, lydien,…)
8. Rien n’est conservé de la musique romaine (semblable à la musique
grecque)

La musique du Moyen Âge (8e S – 15e mi S)

La musique religieuse : le chant grégorien

1. Éléments liturgiques + musicaux (des juives et l’église byzantine)


2. Ensemble des mélodies liturgiques
3. Chanté en Latin
4. Église catholique romaine
5. Pape Grégoire le Grand : unification du chant liturgique (montrer
l’autorité de la papauté)
6. Répandre dans le royaume franc + territoires occidentaux germaniques
7. Répertoire grégorien dans des livres : Graduel ou Antiphonaire
8. Monodique
9. Chanté parfois à plusieurs
10. Garçons/hommes
11. A capella
12. Pas d’instruments

1
13. La messe est chantée en grégorien avec des chants de l’ordinaire avec un
texte toujours identique : Kyrie, Gloria, Credo, Sanctus, Agnus dei
14. Mélodies grégoriennes : échelle de 7 sons
15. Notation : neumes (difficile ; importance de la tradition orale)
16. 12e S : notation dite carrée avec syllabes (ut, ré, mi, fa, sol, la) inventés
par Guy d’Arezzo
17. Rythme n’est pas précisé  rythme uniforme ou libre, notes ont la même
durée
18. ‘Plain-chant’, sera utilisé comme cantus firmus (voir Renaissance)

La chanson profane : les troubadours et les trouvères(fin 11e S)

1. Origine est mystérieuse


2. Poésie lyrique
3. Notation carrée fixait la mélodie et les valeurs rythmiques relatives
4. Troubadours : Sud, poètes-chanteurs (fin 11e S)
5. Trouvères : Nord (fin 12e S)
6. Premiers compositeurs (ils appartiennent à la noblesse)
7. Forme fixe : refrain et plusieurs couplets
8. Monodiques
9. Chanté en français du Moyen Âge
10. Instruments : vielle, harpe, luth, percussions, lyre, vièle, orgue portatif
(avec soufflet), flûtes
11. Thème : l’amour courtois (femme aimée avec la chevalerie)
12. 12e – 13e S : Allemagne (Carmina Burana 1300), Italie, Espagne (musique
arabo-andalouse)
13. Disparaît à la fin du Moyen Âge avec le déclin de la chevalerie
14. Ex. : Bernard de Ventadour, Rimbaut de Vaqueiras, Adam de la Halle,
Chrétien de Troyes

La naissance de la polyphonie

1. Deux mélodies différentes


2. Pas lieu défini ou moment précis, mais correspond à l’émergence de l’art
gothique (développements sont en France)
3. Traditions musicales africaines : époques reculées
4. Occident : mal connue  transmission orale + importante
5. Apparaît dans la musique religieuse, puis dans la musique profane
6. Au début (musique religieuse), pas d’instruments
7. 12e S : l’école de Saint-Martial de Limoges à Paris : Léonin et Pérotin
8. Voix supérieures sont composées de vocalises
9. Voix grave a des notes tenues
10. Conscience des rapports rythmiques

2
11. Notation de musique mesurée (notes ont une durée : maximes, longues,
brèves)
12. Structure : refrain et des couplets
13. Compositeur +connu : Guillaume de Machaut
14. MAIS la polyphonie est interdite par le pape Jean XXII (on doit
préserver le chant grégorien monodique, l’intelligibilité du texte, son
message biblique)
15. Stile antico

La musique de la Renaissance (1450 – 1600)

Caractéristiques générales

1. Continuité dans la musique entre Moyen-Âge – Renaissance


2. L’âge d’or de la polyphonie vocale
3. Technique du contrepoint (étudier les rapports intervalles entre les sons
-consonances et dissonances- afin de déterminer des règles de
composition)
4. Style homogène et international
5. L’imitation
6. Apparition de cadence
7. Égalité entre toutes les voix (4), pas de solo/accompagnement
8. Texte est compréhensible  homorythmique
9. Ex. franco-flamands : Guillaume Dufay, Gilles Binchois, Josquin des Prez,
Roland de Lassus
10. Fin 16e S : Italie est le centre
11. Guerres de religion (catholiques <-> protestants), interdiction des
mélodies profanes
12. Naissance du Choral
13. Musique profane  dans le madrigal et dans le répertoire de danses
14. Polyphonie a une influence sur Tous les genres musicaux de la Renaissance

La musique religieuse

1. La messe : Cantus Firmus ! (mélodies préexistantes du répertoire


grégorien), la base à la composition
2. Principe de l’imitation
3. Ex. Josquin des Prez

3
La musique profane

A° La musique vocale

1. La chanson française polyphonique


• Langue du pays
• Semblable : polyphonie, l’imitation et l’homorythmie
• Différent : contenu et l’expression (l’amour,…)
• Cultivé en France
• Parfois instruments comme le luth
• Ex. Pierre Certon : La,la,la… je ne l’ose dire
2. Le madrigal
• En italien
• 16e S
• Renouvellement du langage musical !
• Musique « sert » le texte poétique
• Descriptive : consonance=heureux, dissonance=douleur
• Tempo : Sentiments (lent : triste, vite : joie)
• Madrigalisme
• Souvent accompagné d’instruments + voix  naissance de l’opéra
• Ex. Claudio Monteverdi

B° La musique instrumentale

1. Instruments typiques
• Bois : Cromorne, Flûtes
• Cordes : Luth, Epinette, Virginal, Viole
• Cuivres : Saqueboute, Trompette
• Tambour
2. Non écrite (au début : improvisé)
3. Premiers : 14e S
4. Inspiré par la musique vocale
5. Transcriptions  public nouveau : la bourgeoisie ( pratique musicale
domestique, pour les amateurs)
6. L’autonomie : préludes, fantaisies, variations sur un thème
7. Ex. Greensleeves, luth solo !
8. 16e S : l’ornementation pour enrichir la mélodie des notes (nécessité pour
la luth)
9. Le trille (battement rapide d’une note principale avec la note supérieure)
10. Les danses de la Renaissance
• Pavane (rythme binaire, lente), Gaillarde (rythme ternaire, rapide),
Gavotte, Basse danse, Tourdion
• Structure métrique est commune
• Phrase musicale : introduire une périodicité rythmique

4
• Ensemble de flûtes, ensemble de violes, ensemble de cuivres
• Musique de consort !

La musique Baroque (1600 – 1750)

Caractéristiques générales

1. Soliste + accompagnement ou basse continue/basse chiffrée 


hiérarchique = Stile moderno (<-> stile antico de la polyphonie, mais on
n’abandonne pas la polyphonie)
2. Développement de l’harmonie, science des accords
3. Né en Italie, 18e S : basse continue
4. L’idée centrale : représentation en musique les Passions
5. Mouvements lents (adagio, largo) = tristesse, mouvements rapides
(allegro, presto, vivace) = joie
6. 7 notes
7. Tonalité (17e S) ( =une note fondamentale comme point de repos) par le
tonique
8. Échelles de 7 sons = système heptatonique (mode majeur et mode mineur)
 Tempérament égal (18e S)

La naissance de l’opéra

1. 1600, né en Italie
2. Cours aristocratiques privées
3. Genre profane ; Inspiration : mythologique antique
4. Écrivain: Librettiste, il adapte le contenu aux circonstances de l’époque
5. Héros mythologiques pour montrer les valeurs : l’amour, le mariage, le
pouvoir, la conquête militaire
6. Mi 17e S : ne plus privé mais aussi pour le public
7. Structure : récitatifs, airs, ensembles, chœurs, pièces instrumentales
8. Alternance : montrer les sentiments
9. L’action répond à une nécessité temporelle
10. Récitatif est entre chant et parole  fait avancer l’action
11. Diff. Séquences : ouverture, alternance : récitatif, air, chœur, danse
12. Angleterre (Haendel) + pays germaniques l’adoptent, la France : hostilité
13. = Porteur du message  outil de prestige politique

A° Opéra en Italie et son expansion en Europe

• Créateur de l’opéra : Claudio Monteverdi avec Orfeo


• Bel canto = beau chant ; sujet est en second plan
• Ex. Farinelli (Angleterre)

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• 2genres d’opéra italien :
1. L’opéra seria : dramatique et sérieuse, l’Antiquité,
mythologie
2. L’opéra buffa : comique et divertissant, vie quotidienne,
personnes stéréotypes
L’opéra italien en Angleterre : Haendel
• 18e S, Georg Friedrich Haendel
• Œuvre est abondante dans tous les genres
• Auteur de nombreux opéras seria en italien, avec l’aria da capo de
forme A.B.A’
• 3 parties : thème / développement / reprise du thème + ornements

B° L’opéra en France : la tragédie lyrique

• Louis XIV avec Jean-Baptiste Lully


• Importance des danses et des ballets (l’interruption de l’action
dramatique)
• = Tragédies lyriques
• Pas le bel canto, le chant est secondaire  on favorise
l’intelligibilité du texte
• 18e S : Jean-Philippe Rameau compose des opéras-ballets avec un
parfait équilibre danse-opéra
• Mi 18e S : querelle esthétique : Rousseau <-> Rameau

La musique instrumentale

1. 17e – 18 e S : formes nouvelles (la suite, le concerto et la sonate)


2. Basse continue : clavecin (profane), luth, l’orgue (religieuse), viole de
gambe (bien pour les solistes)  également rôle d’instrument soliste
3. Thème principal ou monothématisme  commun en Italie, France,
Allemagne
4. Italie : virtuosité (violon), ornementation est très importante
5. France : contours mélodiques simples, sentiment intimiste, détail
6. Allemagne : l’image de Bach, mélange de la musique italienne et de la
musique française  les goûts réunis
7. Instruments utilisés dans le palais pour jouer de la musique instrumentale
ou à l’opéra pour accompagner les chanteurs
8. 17e S : notion d’orchestre + l’ouverture des salles de concert

A° Les instruments

1. Le violon
• 16e S en Italie
• 4 Cordes frottées

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• Progrès techniques sont réalisés grâce aux Luthiers (Stradivarius)
• Apparition de l’alto, du violoncelle, de la contrebasse
• 17e S <-> maintenant : peu évolué sur le plan de la fabrication
• Répertoire est en Italie (Vivaldi)
• Rôle de première importance dans le développement de la musique
orchestrale
2. Le clavecin
• Cordes pincées : Mécanique du pincement d’une corde
• On actionne la touche, celle-ci élève le sautereau muni d’un bec qui
va pincer la corde  Son !
• Succès : en France avec Rameau et Couperin (danses)
• Basse continue dans la musique profane
• Gloire ; 18e S (Bach)
• Supplanté par le piano, ce n’est Pas l’ancêtre du piano (cordes
frappées) !
3. L’orgue
• Instrument à vent avec un/plusieurs claviers + parfois pédalier
• Invention : l’Antiquité
• Tuyaux, soufflets et la transmission qui fait le lien entre la touche
du clavier et le/les tuyaux correspondants
• Sommier : réservoir d’air
• Registres : sélectionner les tuyaux
• Tuyaux de tailles différentes : 2 catégories : tuyaux à bouche
(flûte), tuyaux à anche (hautbois)
• Grands orgues en Allemagne  Bach
• Répertoire soliste
• Musique religieuse
4. Les vents et les cuivres
• Une grande variété de timbre et de tessiture (hauteur des sons)
• La flûte traversière, la flûte à bec, le hautbois, cornet à bouquin,
le basson, la trompette, le trombone, le cor
• Pas encore pourvus de clés (pour les vents) et de pistons (pour les
cuivres)
5. La viole de gambe
• 7 cordes frottées
• Tenu entre les jambes
• Apparition : 16e S
• 17e – 18e S : Grand succès dans le répertoire de musique française
• Douceur de la sonorité
• Violoncelle supplantera la viole de gambe (18e S : orchestres
avaient besoin des instruments plus puissants)

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B° Les formes instrumentales

1. La sonate
• = 17e S en Italie
• L’alternance de 4 mouvements rapides et lents pour exprimer les
sentiments
a. 1er mouvement rapide : allegro, vivace
b. 2ième mouvement lent : adagio, lento
c. 3ième mouvement modéré : andante
d. 4ième mouvement très rapide : presto
• Nombre de mouvements varie de 3-5
• = Musique de chambre
• La sonate en solo : 1 clavecin
1 soliste et 1 basse continue
• La sonate en trio : 2 solistes et basse continue
• Tempo = vitesse du morceau
2. La suite
• Succession de danses et de pièces à caractère
• Forme instrumentale destinée soit à un instrument soliste ou soit à
un orchestre
• Danses baroque : Le Menuet, la Gavotte, l’Allemande, la Courante,
la Sarabande, la Bourré, la Gigue
• Pas une forme stricte
3. Le concerto
• Pour un orchestre et un soliste
• Une forme exclusivement en 3 mouvements :
o 1ier mouvement rapide : allegro
o 2ième mouvement lent : lento, adagio
o 3ième mouvement très rapide : vivace, presto
•  Communication entre l’orchestre et le soliste
• Italie (Vivaldi)  Europe
• Parfois plusieurs solistes
• 18e S : faire valoir la Virtuosité comme une valeur esthétique
4. La fugue
• Variations sur un thème, le canon, le prélude et la fugue
• = Forme instrumentale ou vocale basée sur le principe de l’imitation
entre les différentes voix superposées
• Se construit autour un thème principal = sujet
• Pas si stricte que le canon puisque l’imitation n’est pas constante
(ressemble très fort)

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La musique religieuse

1. Perd sa fonction liturgique


2. Fait appel à l’orchestre et construit selon la forme de l’opéra alternant
récitatifs, airs et chœurs  Influencé par la musique profane !
3. Caractéristique nouvelle : analogie entre l’opéra et la musique religieuse
(la messe, la passion, la cantate)
4. Différence : le contenu du texte est biblique pour la musique sacrée
5. Formes de la musique religieuse
• La messe
• La passion
• La cantate
• L’oratorio
6. Chanté en Latin sur les mêmes textes de l’ordinaire (voire Chant
Grégorien : Kyrie, Gloria, Credo, Sanctus, Agnus dei)
7. Importance de l’orchestre  œuvre concertante et non plus liturgique
8. Compositions des Requiems (messes des morts)

A° La passion
• Récit sur la souffrance, la crucifixion et la résurrection du Christ
• Pays germaniques
• Suit les principes formels de l’opéra : intègre solistes, chœurs et
orchestre
• Modèle des passions : Saint-Mathieu et Saint-Jean de Bach
B° La cantate
• Italie 17e S
• Pièce vocale pour les solistes + chœur, accompagné par un
orchestre (pas nécessaire)
• + Pièce de musique de chambre
• Structure formelle de l’opéra, pas toujours religieux (parfois
contenu profane)
• Ex. Bach
C° L’oratorio
• Composé pour soliste, chœur et orchestre
• Opéra biblique
• Sujet : l’ancien testament, joué dans les églises sans mise en scène
• Ex. Haendel ‘Le messie’

Jean-Sébastien Bach : la synthèse des styles

1. Famille de musiciens
2. Partie de sa musique est partie
3. Selon F. Mendelssohn on a redécouvert sa musique

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4. L’épanouissement de tous les genres musicaux de son temps (sauf
l’opéra !)
5. Différentes fonctions dans les cours : musique religieuse, musique
instrumentale
6. 3 périodes :
a. Organiste à la cour de Weimar (composition de musique d’orgue et
des cantates)
b. Maître de chapelle de la cour de Coethen (composition œuvres
instrumentales)
c. Cantor à l’église Saint-Thomas de Leipzig (pièces pour orgue, des
cantates pour l’office du dimanche et des passions (abondante en
musique religieuse) )
7. A la fin : œuvres instrumentales complexes ou il exploite la technique de
composition
8. Son style est élaboré, construit et rigoureux.
9. Maîtrise parfaite de toutes les possibilités musicales : Style
contrapuntique, principe de la basse continue, l’utilisation du tempérament
égal

La musique Classique (1750 – 1800)

Caractéristiques générales

1. Regrouper toutes les musiques du passé


2. Différence avec la musique Baroque : autres préoccupations stylistiques
3. Notion de modèle + qualités essentielles : harmonie, ordre, mesure,
beauté et simplicité
4. Trouver l’équilibre entre la raison humaine + sentiment, forme + contenu
5. L’ordre, la symétrie et l’équilibre !
6. La gamme = présentation des sons dans l’ordre de leur hauteur
7. Le mode = succession des intervalles entre les notes de la gamme
(majeur/mineur)
8. La tonique/première note de la gamme/note du ton : pôle central, donner
l’impression de fin et de repos, moment de stabilité
9. Stabilité  thème principal
10. Tension, créé par les modifications et dissonances
11. Dialectique entre tension et détente est à la base du style classique dont
les règles d’harmonie constituent un code
12. Harmonie  science des accords (3sons diff.) ; pour servir au mieux la
mélodie
13. Mélodie avec un contour clair et simple : carrure métrique (une période
symétrique de 8mésures)

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14. Centre musical : Vienne, pays de culture germanique (concertos, sonates,
quators à cordes et les symphonies)
15. 3 compositeurs : Joseph Haydn, Wolfgang Amadeus Mozart, Ludwig Van
Beethoven
16. Fin de basse continue
17. Pas clavecin mais le piano  grande époque des sonates pour piano solo
18. Nouvelles formes instrumentales : la symphonie, quatuor à cordes
19. Compositeur est au service d’un patron
20. Compositeur cherche sa liberté en quittant la cour comme le premier,
Mozart  ils vont chercher à plaire au public grâce aux éditeurs +
tournées de concert dans des grandes salles

Wolfgang Amadeus Mozart

1. Pianiste, compositeur autrichien


2. Genres : opéra, musique instrumentale, musique religieuse, œuvres vocales
3. Grâce aux voyages, il connaît tous les styles d’Europe
4. 2 périodes
a. L’époque salzbourgeoise (avec l’Archevêque Colloredo de Salzbourg
+ son père)
b. L’époque viennoise (statut d’artiste indépendant)

A° Les opéras

• Opéras italiens :
o Opéra buffa (comique) : De nozze di figaro (l’amour,
séduction, le mariage ; politique : égalité, liberté avec la
révolution française), Cosi fan tutte (tester la fidélité)
o Opéra seria (tragédie) : Don Giovanni (Don Juan porte un
regard moral), Idomeneo, La clemenza di Tito
o Forme est la même du baroque, mais le contenu
différencie : mélanger les styles (p.ex. opéra buffa a des
éléments sérieux)
• Opéra en allemand
o Singspiel : la flûte enchantée = Die Zauberflöte (un des
opéras les plus célèbres ; le testament philosophique de
Mozart  idéaux de liberté, d’égalité et de fraternité)
o Même forme, mais en alternant des dialogues parlés comme
au théâtre sans musique, ni chant

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B° La musique instrumentale

• Musique intimiste destinée à un effectif réduit

La musique de chambre

La sonate
• 4 mouvements lents-rapides pour un/plusieurs instruments
• 1ier mouvement a 2 thèmes et 3 parties : A.B.A’ : exposition.
développement. réexposition  structure symétrique qui symbolise
l’ordre et l’équilibre de la musique Classique
• Structure en 3 partis = Forme-sonate
• Dans les 1er mouvements de la symphonie, le concerto, le quatuor à
cordes.
• Autres mouvements ont aussi un schéma basé sur la reprise du
thème principal
• Dernier mouvement = Forme-rondeau, avec une alternance entre
refrain-couplets
Le quatuor à cordes
• 4 instrumentistes à cordes frotées : famille des violons
• 2 voilons, 1 alto, 1 violoncelle
• Par impulsion de Haydn
• Mouvements rapides, lents, modères, très rapides
• Autres formations d’instruments : Trio (avec piano p.ex) ou le
Quintette (à 5)
• Instruments des familles différentes ou familles homogènes

La musique instrumentale pour orchestre

Le concerto de soliste
• Dialogue entre l’orchestre et le soliste
• 3 mouvements : rapide, lent, rapide
• Forme-sonate et forme-rondeau
• Mozart : pianoforte (pas très puissant), premier piano
• Virtuosité du soliste : dans la Cadenza (ou cadence) du 1er
mouvement (objet de l’époque romantique)
• Cadenza chez Mozart : sorte d’improvisation libre du soliste
sans accompagnement orchestral
La symphonie
• Orchestre en 18e S très important
• Création de nouvelles formes de musique orchestrale : 30-
50 musiciens
• Formation complète :
o Cordes (violons, altos, violoncelles, contrebasses)
o Bois (flûtes, hautbois, clarinettes, bassons)

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o Cuivres (trompettes, trombones, cors)
o Percussions (Timbales, cymbales, grosse caisse et
triangle avec Beethoven)
• Forme orchestrale par excellence
• Début avec Haydn ; Mozart a une évolution pareille (41
symphonies)
• Sens du drame, variété des sentiments exprimés qui leurs
confèrent une très grande expressivité.

Ludwig van Beethoven

A° éléments biographiques

1. Compositeur + pianiste autrichien


2. Enseignement de Haydn (lien entre les compositeurs Haydn, Beethoven et
Mozart)
3. Il bénéficie une rente annuelle
4. Œuvres sont dédicacées en honneur de personnes
5. Admirateurs donnent le soutien matériel nécessaire (indépendance)
6. Troubles d’audition  il devient sourd et il veut se suicider (voire le
testament d’Heiligenstadt), mais c’est l’art qui l’a retenu ; il joint cet idéal
artistique à une attitude morale qui véhicule des idées de liberté, d’amour
et d’humanisme

B° le Style de Beethoven

1. 3 périodes : 1er p. : grand influence par Mozart et Haydn


3ième p. : plus personnel (p.ex : 9ième symphonie, singularité de
chaque œuvre)
2. Carnets d’esquisse : notes de Beethoven, sur les mélodies  travail a
demandé beaucoup de recherche et de élaboration
3. Style
a. Développements sont longs
b. Rythme est important
c. Mélodies contrastées
d. Expression musicale (par des nuances, des variations de tempo, des
instruments plus nombreux)
4. Travail : musique instrumentale (sonates, concertos, quatuors,
symphonies), musique religieuse, 1 opéra, ouvertures

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C° La musique instrumentale

La sonate pour piano seul

• Caractéristiques sont les mêmes, comme la sonate de Mozart


• Différence : l’ordre d’expressif (déjà la musique Romantique)
• Style est beaucoup plus ‘souple’
• 32 sonates, la plupart et dédiée aux aristocrates viennois
• Noms des œuvres : la tempête, les adieux, l’appassionata, au clair
de lune,…

Les symphonies

• 9 symphonies entre 1800 et 1827


• 4 mouvements, les premières sont classiques, dès la 3ième
mouvement, le style est déjà orienté vers l’époque romantique :
o Œuvres sont plus longs
o Il personnalise les différents mouvements, signification
propre
o 3ième mouvement : scherzo (pas le menuet)
o La fin est très importante
o Rythme avec la diversité des instruments à percussion
o Chercher un timbre et des blocs sonores contrastés
o Recherche à un effet physiologique et/ou psychologique sur
l’auditeur
• La 9ième symphonie
o Dernière symphonie
o Pas d’ordre formel, ni la séparation traditionnelle des
mouvements
o Intégrer un chœur et des chanteurs solistes  laisser
passer le massage de paix
o Scherzo dans le 2ième mouvement
o Expressif, beaucoup de contraste avec le motif rythmique
o Scherzo évolue à la manière d’une fugue
o Instruments regroupés de haut->bas (bois, cuivres,
percussions, cordes)
o À la fin, un immense chœur avec des solistes sur les paroles
de Schiller « L’ode à la joie »  idées d’humanisme et de
fraternité

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La musique Romantique (19e S)

Caractéristiques générales

1. Une continuité stylistique, pas de rupture avec la musique Classique


2. Le contenu devient prioritaire par rapport à la forme
3. L’expression du sentiment et l’exaltation de la sensibilité
4. Un des plus grand compositeurs 19e S: Richard Wagner
5. Symptômes communs à tous les compositeurs : refuge dans leur art, ils
cherchent une liberté artistique individuelle
6. L’individualisme : propre langage musical, propres sentiments ; on va
trouver le maximum d’expressivité et d’originalité (rejeter les normes, la
règle, forme stéréotypée héritée du classicisme)
7. Émouvoir et surprendre
8. Redécouverte de la musique du passé (Bach)
9. Plan politique : liée au Nationalisme, le patriotisme
10. Écoles nationales : Allemagne (Schubert, Schumann, Brahms, Wagner),
France (Bizet, Berlioz), Espagne (Albeniz), Italie (Puccini, Verdi, Rossini),
pays dans l’Est (Chopin, Liszt, Dvorak), Russie (Tchaïkovsky)
11. Nouveautés dans la musique romantique :
a. L’élargissement de la forme (100-120 musiciens)
b. Recherche de timbres variés et le perfectionnement technique
(pistons, clés, harpes à pédales, le cor anglais, saxophone)
c. Virtuosité pour piano et violon
d. Rythme est plus souple
e. Mélodie chromatique (recourir aux demi-tons intermédiaires 
tension mélodique extrême)
f. L’originalité est due à la diversité stylistique
g. Rapprochement de la musique et de la littérature (œuvre d’art
totale)
h. Romantisme adopte tous les genres et formes de l’époque
classique, mais les transforme et les élargit.
12. Principales formes nouvelles :
a. Le lied (Schubert)
b. La pièce pour piano (Liszt, Chopin)
c. Le poème symphonique (Liszt, R. Strauss)
d. Le drame musical (Wagner, l’œuvre d’art total)

Le lied

1. Lied artistique allemand en 19e S : rôle déterminant dans la tradition


germanique
2. = Chanson : poème, de plusieurs strophes, mis en musique

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3. Chant soliste avec l’accompagnement du piano
4. Expression intime du sentiment intérieur
5. Créateur du lied allemand : Franz Schubert (1797-1828)
a. Compositeur + pianiste viennois
b. 600 lieder, regroupés dans les cycles
c. Inspiration : poètes Schiller, Goethe, Müller
d. Thèmes : la nature, la solitude, l’amour malheureux, la mort
e. Cycles de lieder les plus célèbres : Die Winterreise, Die Schöne
Müllerin
f. Le lied strophique :
i. Durée relativement brève
ii. Thème principal
iii. Mélodie de base est répétée
iv. Paroles est musique sont indépendantes
v. Grande justesse d’expression
g. Réutilise des lieder célèbres
6. R. Schuman et J. Brahms
7. Fin 19e S : le lied pour voix soliste et orchestre = lied symphonique
8. G. Mahler par ex.
9. Prolongement en France avec Fauré, Debussy, Poulenc

La musique pour piano

1. Piano a un succès immense  expression des sentiments et jeu individuel


2. Perfectionnement de la mécanique du piano (Erard et Pleyel)
3. Nombre de cordes frappées dépend de la hauteur, l’usage des pédales
permet un jeu nuancé

A° Frédéric Chopin (1810-1849)

• Pologne  à Paris
• Pianiste virtuose, joue dans les salons (intimité)
• Tournées en Europe + création d’un répertoire pour le piano seul
• Personnalité romantique : « ses amours passionnés avec George
Sand »
• Fascination : poésie + lyrisme
• Raffinement extrême dans l’expression des nuances subtiles
• Le Toucher et le tempo Rubato (= accelerer/ralentir de manière
progressive le tempo)  expressivité
• Production : sonates, préludes, études, Nocturnes, Impromptus,
Ballades, (rapproche les Mazurkas (danse populaires polonaises),
Polonaises et les Valses)

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B° Franz Liszt (1811-1886)

• Hongrie  à Paris
• Pianiste + compositeur virtuose, un des plus grands (technique la
plus brillante)
• Temps : concerts + pratiquer le piano
• 1840 : il invente le nom de Récital (= prestation en concert d’un
soliste du chant, piano ou violon)
• Grandes tournées en Europe : contact avec des célèbres (Balzac,
Hugo, Delacroix, Mari d’Agoult,…)
• Passion pour la littérature  poème symphonique
• Production pour piano seul ; les études = pièces avec
développement important (obstacles autour de difficultés
techniques différentes pour les positions de doigtés les plus
diverses)

La symphonie

1. Très populaire
2. Famille d’instruments plus riches et variées (+ 100 musiciens, mass
orchestrale)
3. Mélange de timbres (instruments de famille différente) + recherche de
couleurs sonores diversifiées
4. 2 directions héritées de Beethoven
a. La symphonie romantique
b. Le poème symphonique

A° La symphonie romantique

• Musique « pure »
• Uniquement instrumentale
• Inspiration extra-musicale (pas de texte littéraire)
• Continuité de la musique classique (4 mouvements séparés), mais
avec un souci d’expressivité romantique
• Forme plus relâchée, moins stricte
• Titre évocateur pour la distinction
• Schubert (9-10 symphonies), Schumann (4 symphonies), Brahms (4
symphonies), Bruckner (9 symphonies), Dvorak (9 symphonies),
Mahler (9-10 symphonies)
• Gustav Mahler (1860-1911)
o Chef d’orchestre, compositeur, directeur artistique de
l’opéra de Vienne
o 9 symphonies avec des titres évocateurs + lieder pour voix
et orchestre (Das Lied von der Erde)

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o Post-romantisme

B° Le poème symphonique

• Support littéraire
• Instrumentale (pas de chant)
• Un seul mouvement avec plusieurs parties
• But : illustration musicale du texte poétique
• Grande liberté structurelle, instrumentale ou harmonique
• Thèmes : littérature, peinture, expériences personnelles
• Liszt
o Créateur du genre  changement esthétique (forme rigide
ne convient plus à l’expression des sentiments)
• Richard Strauss
o Compositeur et chef d’orchestre allemand, directeur de
l’opéra de Vienne, l’auteur d’opéras et de poèmes
symphoniques (Ainsi parlait Zarathoustra, inspiré par
Nietzche)

L’opéra au 19ième siecle

1. Né en Allemagne, suit l’évolution stylistique, et se répand dans toute


l’Europe
2. Expressivité extrême avec un réalisme constant (souffrances, conflits
des êtres humains victimes de leurs sentiments les plus forts)
3. Musique + chant se déroulent de façon continue sans alternance
récitatif/air
4. Fin des formes traditionnelles (opéra séria, singspiel, opéra bouffa)
5. Sujets : amour/passion/conflits politiques/nationalisme/…
6. Instruments nouveaux, plus puissants
7. Voix sont plus fortes et plus poussées ; grandes sopranos dramatiques,
des barytons verdiens et des ténors
8. Plusieurs grandes tendances :
a. Le grand opéra romantique (Le drame musical : Wagner ; En Italie :
Verdi)
b. L’opéra-comique
c. L’opérette

A° Le grand opéra romantique

• Le drame musical : Richard Wagner (1813-1883)


o Vie : voyages, tournées de concerts, chef d’orchestre,
emprisonnement pour dette, exil, rencontres amoures,…

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o Grand nombre de drames musicaux : Tristan et Iseut,
Parsifal, Lohengrin,…
o Esthétique nouvelle du drame musical :
« Gesamtkunstwerk » = fusion de tous les arts, œuvre d’art
totale
o Inspiration : mythes germaniques + légendes du Moyen Âge
 dimension universelle
o « Leitmotiv » = illustrer un sentiment, symbole ou
personnage par une mélodie identique qui jalonne toute
l’œuvre
o Drame, instrumentation riche et varié, ampleur mélodique
poussant le langage tonal à l’extrême  chromatisme (demi-
tons : fortes tensions)
o L’art = communication
o Louis II est son protecteur  construction de Bayreuth
pour présenter ses œuvres, dénommé Festspielhaus
(incroyable acoustique)
o Attitude humaine est élitiste ; idées nationalistes,
extrêmement racistes (antisémitisme)
o Compositeur du III Reich, le parti fasciste hitlérien
• Giuseppe Verdi (1813-1901)
o Compositeur italien, théâtre lyrique
o Symbole de la lutte pour l’indépendance nationale
(expression du désir de liberté, d’indépendance) (Nabucco)
 Popularité très grande
o Il se distancie du bel canto, pas d’opéra bouffa
o Intérêt : caractères psychologiques, situations
conflictuelles,…
o Inspiration : valeur humaine de ses pers. Et du drame qu’ils
vivent
o Musique prend la première place
o Trilogie populaire (Rigoletto, Il Trovatore, La Traviata),
inspiré sur Shakespeare et Hugo

B° L’opéra-comique

• Alternance dialogues parlés sans musique / chant


• + Singspiel allemand
• Sérieux, dramatique
• Distinction : présentation en numéros séparés : chansons, airs,
chœurs, dialogues parlés
• Carmen de Bizet
o Drame de la jalousie  Scandale ! (érotisme, trop réaliste)
o Rien comique, dialogues parlés

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o Imiter la couleur locale en s’inspirant de chants et de
danses des gitans d’Andalousie (Habanera, cubaine ;
seguidilla ; espagnole ; chanson du toréador  immense
popularité de cette œuvre)

C° L’opérette

• À Paris
• Caractère léger, joyeux ; spectacle satirique
• Airs, dialogues parlés, chœurs, danses populaires
• But : divertir le public
• Ex. Jacques Offenbach : Orphée aux enfers, avec le french
cancan (parodie de l’opéra, société + mythologie)
• Donne naissance à la comédie musicale aux U.S.A

La musique moderne de 1900 – 1950

Caractéristiques générales

1. Cassure du langage musical


2. En France : Debussy et Satie (liberté +grande du langage musical pour
l’ouvrir à des sonorités nouvelles, attitude anticonformiste, contre
l’emprise du wagnérisme)
3. Rupture à Vienne avec les œuvres d’Arnold Schoenberg
4. Autres : Folklore national (Bartok), Néoclassique (Stravinsky), Jazz (Six
français)
5. Pluralisme stylistique
6. Tendances à Paris (l’impressionnisme, tendance de Satie + des « six »,
néoclassicisme) et à Vienne (Postromantisme, l’expressionnisme atonal,
dodécaphonisme)  opposition de style
7. Musique russe : Groupe des « Cinq », but : évoquer l’authenticité de la
Russie avec mélodies populaires nationales (personnalité, vitalité propre,
originalité réelle, avec Stravinsky, Prokofiev, Chostakovitch)
8. Musique américaine : avec Gershwin, jazz

La musique en France

A° Claude Debussy (1862-1918)

• Impressionnisme avec les couleurs de sonorités, des harmonies


d’accords pour illustrer une atmosphère dont le contour est
volontairement flou et flottant
• Enrichir sa palette sonore d’échelles ou de gammes plus variées

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o Gamme par tons : la sensible est la note qui précède à la
tonique dans la gamme traditionnelle
o Gamme pentatonique : 5 notes, provient de la musique
orientale (Indonésie)
• Élargit l’habituelle musique tonale, fondée sur les modes
majeurs/mineurs
• Absence de thèmes générateurs
• Brefs motifs mélodiques répétés e manière très libre
• But : chercher diversité des timbres par le choix + alternance des
instruments sollicités
• Nouvelle notion de couleur = déterminante pour donner un sens à
l’œuvre
• Structure : second plan, perd sa stabilité  impression que la
musique n’a plus de direction déterminée ; succession de moments
indépendants
• Pièces pour piano seul + musique orchestrale avec titres poétiques
évocateurs
• Impact sur Maurice Ravel (Boléro)

B° Erik Satie (1866-1925) et les « six » français

• Musique « pure »
• Contre l’enseignement académique du conservatoire de Paris
• Contre l’impressionnisme
• Esthétique du café-concert teintée d’humour et de fantaisie (il ne
se prend pas au sérieux et il se moque de la musique de son temps)
• Il joue du piano dans les bars parisiens
• Titres provocatrices
• À l’origine du groupe des « six » avec Jean Cocteau ( :renouveau
musical, jazz + musique légère, Le Coq et l’Arlequin)
• Compositeur éclectique
• Gymnopédies
• Pas chercher à séparer les styles savants et populaires
• Recherche de la simplicité
• Jazz : influences du Ragtime (Scott Joplin)
• Ballet réaliste Parade (Satie, Cocteau, Picasso, Massine),
« bruitisme »  Scandale ! (mouvement futuriste ; l’art des bruits)
• Nouvelle fonction de la musique : musique décorative = musique
d’ameublement
• Œuvre pour piano : Vexation (même mélodie répété à 840 reprises
pendant 18h40min)
• Influence sur les jeunes compositeurs ; groupe de six, dont Arthur
Honegger, Francis Poulenc, Darius Milhaud

21
La musique à Vienne : Arnold Schoenberg (1874-1951)

1. Chef de file de la 2ième école de Vienne (Berg, Webern), pédagogue,


peintre
2. 3 périodes :

A° Période postromantique

• Style de Mahler
• Schoenberg (période post-rom., prélude orchestral) <-> Kandinsky
(art figuratif, tableaux peints à Murnau : L’écluse)

B° Expressionnisme atonal

• Accentue l’atmosphère subjective des sentiments troublants


• Il rompt avec la tonalité  atonalité
• Sons sont non hiérarchisés et dépourvus de liens entre eux :
règles d’harmonie/d’accords sont supprimées
• Alternance tension/détente  dynamisme permanent  absence
de moment de repos !
• Sprechgesang : technique vocale qui évolue du chant au cri en
passant par la parole
• Schoenberg <-> Kandinsky
o Disparition du thème/objet
o Même plan
o Silence s’intercale/blanc vide est actif
o Rythme parcourt la pièce musicale/taches colorées
rythment l’espace
o Ne subsiste que le matériau de l’œuvre ouverte :
son/couleurs
o Mélodie de timbre : Farben / Aquarelle abstraite, sans
titre, Impression III

C° Le dodécaphonisme

• Donner au chaos sonore résultant de l’absence de liens et de


structures entre les sons (expressionnisme atonal), des directions
bien établies au langage atonal, pièces pour piano
• Point de départ est l’ensemble des 12 demi-tons d’une hauteur
différente de l’échelle tempérée (gamme chromatique) =
dodécaphonisme
• La série se présente dans l’ordre des sons choisis  parfaite
égalité de tous les sons de l’échelle tempérée
• Pas de détails techniques complexes ; série de base :

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o Série de base : du son 1 à 12
o La récurrence de la série de base ou série rétrograde : du
son 12 à 1
o La série inversée (en renversant les intervalles)
o La récurrence de l’inversion
• Il l’appelle « nouvelle musique », problème de la perception de
celui-ci à l’écoute de l’œuvre
• Schoenberg <-> Kandinsky (dodécaphonisme / formes
géométriques ; pièce pour piano : prélude / Œuvres de Bauhaus)
• Nazisme : dodécaphonisme est interdit et condamné ; il émigre aux
USA
• Influence sur Stravinsky et Boulez, mais la série et ses dérivées
ne sont pas perceptibles à l’audition  définitivement abandonné

D° Autres tendances en Allemagne

1. Kurt Weill, style propre


2. « Opéra de quat’sous », avec B.Brecht (vision marxiste) = critique sociale,
grand succès  adaptation cinématographique par W.G. Pabst
3. Style populaire influencé par le jazz en composant des songs qui sont des
chansons intervenant pendant le déroulement de la pièce de théâtre. Ces
songs s’apparentent aux chansons de cabarets.

Igor Stravinsky

1. Compositeur international, parcours : Russie->Paris->USA


2. Assimile tous les styles musicaux en conservant sa forte personnalité
3. 2 grands périodes :

A° La période russe

• Grandit dans la tradition russe


• 3 premiers ballets (Paris) : L’oiseau de feu, Petrouchka, Le Sacre
du printemps
• Style : art primitif, folklore national, innovations rythmiques,
changements de mesures et les syncopes cassent la périodicité
rythmique habituelle
• Sacre du printemps :
o 2 parties avec scènes/danses rituelles : L’adoration de la
terre et Le sacrifice
o Il montre un rituel barbare, la musique sauvage et des
rythmes martelés  choquent le public parisien (utilisé en
Fantasia + chorégraphie de Maurice Béjart)

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B° Période néoclassique

• Après la guerre, réagir contre l’exagération sentimentale du


postromantisme
• Démarquer de l’expressionnisme atonal + prendre du recul par
rapport à l’impressionnisme français
• Langage tonal clair et simple
• Inspiration : œuvres du passée en leu donnant une vie nouvelle,
18ième Siècle (symphonie, concerto, Bach, Haendel,…)
• Fin de sa vie : technique sérielle (comme Schoenberg, étonnant !)

Les autres tendances nationales

A° George Gershwin : l’école américaine

1. Absence de tradition musicale nationale  vers style propre


2. (Inspiration : le jazz)  Jazz symphonique
3. Rhapsody in blue, piano et orchestre, juxtaposition de formules
pianistiques (pas vraiment du jazz, mais style plus léger)
4. Ferde Grofé : glissando à clarinette, partie de l’orchestre
a. (Glissando = technique d’exécution consistant à « glisser »
rapidement sur tous les sons intermédiaires d’un intervalle entre 2
notes distantes)

B° Dimitri Chostakovitch : la musique russe

1. S’intéresse au jazz, à la musique folklore et à l’expressionnisme, compose


la musique de film et travaille au théâtre (avec Meyerhold)
2. Concerts de jazz, mais le U.R.S.S. les trouvent parfois décadents
3. Participation à la commission de jazz pour favoriser le jazz en Union Sovj.
4. Ses 2 suites montrent l’intérêt pour le jazz, mais elles sont plutôt des
musiques légères
5. Il est condamné  Sibérie (sujets sont immoraux, la musique est
violemment)
6. Réalisme soviétique = l’art doit servir de propagande au régime
7. Musique instrumentale (15 symphonies, 15 quatuors à cordes, concertos)
8. Secrétaire de l’union des compositeurs
9. Il est condamné une 2ième fois, mais il ne veut pas quitter son pays ;
personnalité du double visage = « proche » du régime avec ses œuvres
académiques de circonstances et dissident avec des œuvres où les
trouvailles les plus personnelles abondent

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La musique contemporaine (après 1950)

Caractéristiques générales

1. Redéfinir le concept même de musique, chercher des nouveaux langages,


besoin de nouveauté
2. Il n’y a plus de séparations entre les genres et les formes
3. Pluralité des styles + coexistence de tendances
4. Bruits + musique électronique
5. ‘Musique indéterminée’ de Cage ; travail de « laboratoire de sonorités » =
prospection sonore (avec les synthés, studios électro-acoustiques)
6. Micros + haut-parleurs (modifier la perception sonore)
7. Musique de variétés se diffuse + grand succès
8. Créateurs : timbre,texture,énergie,… n’est plus que la mélodie
9. Notation traditionnelle : proche de l’abstraction, graphisme musical
complexe
10. Problématique de la perception avec tous ses styles diff.
11. Cassure avec le principe d’identité (paramètres variables)
12. L’idée fondamentale ’50-’60 : éliminer tout trace d’héritage par synthèse
nouvelle du phénomène sonore
13. L’avant-garde (en crise), cherche un nouveau public refusant
l’ « ésotérisme »
14. ’70 : Nouvelle simplicité, retour au passé (néoromantique, Steve Reich)
15. Pas l’ambition d’être exhaustif ; but de mettre en évidence un certain
nombre d’idées thématiques ou de conquêtes nouvelles, sans
chronologie/classement

La musique électronique

1. = Compositions constituées de sons produits électroniquement


2. Naissance : Karl-Heinz Stockhausen dans les studios de travail (Cologne)
3. Générateurs de fréquences, de filtres, de modulateurs
4. Sans interprète, ni partition  caractère de « fixité »
5. + Produire une « gamme » très étendue de sons qui n’imitent pas les sons
6. Musique de film : Science-fiction (ex : Forbidden Planet)
7. ’60 : « Musique électronique vivante » = alliage entre sources sonores
instrumentales ou vocales et synthétiques
8. Studios de recherche : ex. I.R.C.A.M. à Paris par Pierre Boulez
9. « Musique électro-acoustique » = musique qui associe les sons
électroniques et les sons acoustiques (élaboré en réaction contre la
musique électronique)
10. ’70 : « Musique acousmatique » = musique qui se travaille en studio et se
projette en salle, comme du cinéma

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L’indéterminisme ou la musique aléatoire de Cage

1. Américain John Cage : libérer la musique de toutes contraintes


préétablies (=donner la liberté au son)
2. L’indéterminisme est total pour laisser la place au hasard et à l’aléatoire
3. Partition devient un graphisme musical, verbal ou pictural dont le dessin
est censé stimuler l’imagination de l’interprète = œuvre d’art
4. Silence n’est pas un vide, c’est vivant, et devient un son ambiant
5. Différentes musiques font écran entre les bruits et nous, il faut libérer
le silence, le laisser être ce qu’il est en réalité
6. Dans ses pièces, il utilise n’importe quel objet comme source sonore

György Ligeti

1. Hongrais, compositeur qui vit en Allemagne


2. Il privilégie le timbre du son dont la matière est encore inexploitée
3. Musique statique (pas basé sur l’ordre mélodique ou harmonique, mais sur
la recherche d’un son neutralisé, entre son et bruit)
4. Analyse de la perception de la durée  il veut une musique continue sans
début, ni fin (on entend seulement une tranche/fragment dans qqch de
préexistant)
5. L’absence de couture (éléments sonores sont continus, pas de contraste)
6. « Micropolyphonie » basée sur des textures sonores très serrées, qualifié
comme « musique massique » tant la densité de lignes et de notes est
forte.
7. Musique stationnaire et mouvante (changements graduels) illustre
l’immobilité acoustique
8. Dans ‘Atmosphères’ il supprime les vestiges de formes rythmiques
indépendantes, favorise avec sa mircropolyphonie un réseau de
transformations graduelles de timbre et de texture et exploite la
technique du cluster (simultanée de sons très serrés en accords compacts
formant une sorte de complexe sonore) qui apporte une dimension
spatiale à ses créations

La musique répétitive : Steve Reich

1. U.S.A., 60’, avec T.Riley, S.Reich, P.Glass et connaît un grand succès


2. « La musique comme processus graduel » : le processus se produit dans le
déroulement de la musique, il se produit extrêmement graduel pour
faciliter l’écoute
3. Caractère accessible de ce type de musique méditative (-> grand succès)
4. Influence : la démarche « minimaliste »

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5. Limite la sphère sonore à une extrême économie de moyens et soumet le
matériau mélodico-rythmique à des procédés de répétition aussi finement
gradués que possible.
6. Tonale et mélodies répétitives recourent aux notes de nos gammes
7. Notion d’évolution graduelle introduit une altération du discours musical
par l’ajout d’une ou qq notes par le changement de timbre/rythme
8. Pas de contraste, durée importante
9. Technique de déphasage

Arvo Pärt ou l’inspiration religieuse

1. Dimension spirituelle de la musique est moins remarquée en Europe occ.


2. Compositeur estonien, l’initiateur
3. Ne plus recourir qu’aux caractères harmoniques les plus simples
4. 2 phases distinctes :
a. Influencé par le sérialisme + collage musical
b. Intégration d’éléments provenant de musiques traditionnelles
religieuses, l’étude des chants grégoriens, des polyphonies
médiévales, renaissances
5. « Nouveaux romantiques » (échapper aux épanchements sentimentalistes)
6. Entre la temporalité propre à l’art musical et l’aspiration à l’éternité
7. Réduction extrême du matériau sonore ; transcender toute impression de
durée mesurée vers un sentiment hors-temps, propre à l’expression d’une
religiosité
8. Travaille avec peu d’élément et compare volontiers les notes et les
accords qu’il distille à des cloches qui parcourent ses partitions pour
évoquer sa pensée musicale caractérisée par une « tintinnabulation »

Conclusion : Perspectives d’avenir pour la musique


contemporaine

1. Véritable labyrinthe avec un extrême de personnalités


2. On remet en question les conditions mêmes de sa production et de sa
représentation
3. ’50-’60 : créateurs font des incursions successives
4. Innovations/inventions modifient nos considérations les plus stables et
ont une incidence sur tous les problèmes relatifs à la musique
5. Multiplicité détruit volontairement nos repères d’auditeur (codes et
systèmes si perfectionnés sont inaccessibles à l’aisance de l’oreil)
6. Répondre aux aspirations diversifiées du public : on satisfait toutes les
demandes
7. La musique hermétique fait peur au public : crainte de l’inconnu + risque
de la découverte écarte

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8. Regard vers la société : la musique contemporaine trouve difficilement
une place définie entre la musique dite classique et les musiques rocks, de
jazz,… qui possèdent toutes leurs circuits de diffusion et de
commercialisation
9. La musique est devenu un objet de consommation à diffusion
internationale
10. Isolation des musiques en reflétant les structures sociales Or la musique
contemporaine, à ce stade de son évolution, est globalement sortie de son
champ social puisque le public bourgeois, auquel elle destinait dans le
prolongement de l’évolution de la musique savante, ne l’a généralement pas
suivie  La musique contemporaine se redresse à un public restreint
11. L’avant-garde contemporaine ne pourrait plus, à l’avenir, subsister face à
la pression des lois du marché
12. Toucher un public ciblé et servir les autres arts (cinéma/danse/…)

Bonne Chance !

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