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Droit des relations commerciales internationales


Question de certaines flexibilisations pour les règles des relations commerciales internationales avec les
pays en développement.
- Instruments bilatéraux, négocies ou en vigueur qui mettre en place en danger les pays en
développement du point juridique.
- Bilatéralisme récent
- Accorde des partenariats économiques, ils sont contestés en Afrique, souvent avec peu
d’arguments.

Question du jour :
- Règles d’origine : 2013 et 2015, encore en négociation.
- Question agricole, fondamentale pour les pays en développement et aussi la sécurité alimentaire
et le détachement du secteur public. Aussi la question de la pêche.

Examen :
- Examen orale, 15 min, fin de semestre (après les vacances de Noël, 10 janvier). Question en
avance, mois de novembre (normalement sont de documents à commenter). Pas de par cœur,
elle préfère de réflexion et l’analyse critique → réponse bien organisée, argumenté, analytique.

INTRODUCTION GENERAL AU DROIT DU COMMERCE


INTERNATIONAL
I. Perspectives historiques : du GATT à l’OMC

A. Le GATT et ses problèmes constitutifs


GATT n’est pas l’origine du multilatéralisme sinon le point de départ. Ajrd, la crise du multilatéralisme
occasionnée par le retour de l’unilatéralisme, et avec lui le protectionnisme. L’unilatéralisme est motivé
par le fait de développer un secteur précis de l’économie national et cela suppose que E protège d’une
façon ou autre ce secteur (lequel se trouve, souvent, dans une situation de vulnérabilité économique).
Ex : Le protectionnisme d’USA des 19es a permis la naissance de son industrie manufacturière avec le
« tarif of abomination » → Objectif : protéger l’industrie du nord de USA parce qu’il avait de
concurrence importante qui venaient de RU pour certains produits industrialisés. Problème : le Sud de
USA a dû payer des prix plus élevés pendant très longtemps pour acquérir me même produit qui était
moins cher ailleurs + RU a arrêté d’importer du coton au Sud de USA (double pénalisation pour le Sud).

*En plus, c’est difficile de trouver un consensus entre tous M → système plus démocratique car la
société civile participe dans le débat donc plus légitime mais plus complexe.
*Les potences d’hier ne comprend pas le système multilatéral et les potences émergentes ne trouvent
encore sa place. Ex : Russie et l’Asie courent pour ê la plus grande compétence étrangère des potences
d’occident.

Droit de douanes : Impôt qui paie une marchandise à l’entrée ou à la sortie d’un pays.
DD peuvent ê forfaitaire ou ad valorem (qui est un % du prix de la marchandise).
Ex : France achète des chocolats au lait de Suisse. Les entreprises de Suisse importent du Brésil le sucre
et le cacao pour fabriquer les chocolats au lait. Pour baisser le prix du chocolat, la Suisse fait descendre
DD à l’importation du sucre à une taxe de 0%.
Au marché suisse, la Suisse vende ses tablettes de chocolat et Fr exporte des autres tablettes (Poulain –
origine Fr). Pour protéger l’industrie chocolatier suisse et exclure toute concurrence, la Suisse augment
les DD au chocolat au lait à 400 € / ton → trop cher pour les pays qui veulent exporter donc pas des
tablettes étrangères en Suisse car DD trop chers.

Liste consolidée : Liste de DD à un % maximum donc on peut diminuer la taxe mais pas l’augmenter.

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Tous les E membre de la OMC, pendant l’adhésion à OMC, doivent donner une liste de concession
tarifaire, liste consolidée.

Nomenclature internationale des marchandises créée pour une classification tarifaire uniforme → pour
Système harmonisé : échanger des produits.
OMD : Organisation mondiale des douanes. OMD rédige tous les ans le système harmonisé, il est
actualisé chaque temps (la dernière est de 2017).

Politique tarifaire : elle peut ê protectionniste en faveur des produits nationaux et on ferme les
frontières afin de développer des industries.

Droit international économique : Affecte 2 fois par le droit de douanes unilatéral.


Liberté de commerce s’exerce sous la protection de la souveraineté des E (interdire des importations,
manipuler les tarifs douaniers, etc.) sauf engagement conventionnel → cette liberté ne peut ê assuré que
par voie conventionnelle.

Au regarde DI, les politiques commerciales (règlementation douanière étatique) sont des actes
unilatéraux. Même si l’acte est de D interne comporte des prolongement internationaux (actes
internationales) → théorie des actes unilatéraux des E.

L’unilatéralisme a tjrs été répudié dans les RCI, au profit de soit bilatéralisme soit multilatéralisme :
→ Le bilatéralisme : la convention bilatérale est un acte consensuel passé par écrit pour 2 parties, régit
par DI et destiné à avoir des effets de D. Phénomène très ancien dont E européens ont commencé à
signer des accords bilatéraux pour prendre un réseau d’échange depuis 1800 : FR et RU (1860) et FR et
ALL (1862), ils s’orientent vers le libre-échange pour diminuer/annuler le protectionnisme qui avait à
l’époque-là, surtout aux USA. C’est un début du système libéral. Mais assez vite, E revient des politiques
de stratégie protectionniste (sauf RU, DNMK, P-Bas).
Point négatif : fondamentalement au XIXs, le bilatéralisme commercial est essentiellement
discriminatoire et inégalitaire parce que le phénomène de puissance apparaitre tjrs au terme de la
négociation, donc la mise en place de tout un réseau professionnel à la raison de la puissance → partie
+ forte impose ses vues à la partie + faible.
Ex : UE signe des accords inégalitaires avec les autres moins développés.

→ Le multilatéralisme : c’est la seule solution des problèmes occasionnés par le bilatéralisme. À la


sortie de la 2GM, les E ont compris que le multilatéralisme était le seul garant de l’égalité et non
discriminatoire entre E car le 80% du commerce s’est complètement arrêté entre 1939 à 1945 car chacun
a monté ses tarifs douaniers.

GAAT (1947) → OMC (1995) : mise en place un système égalitaire et non discriminatoire donc l’idée
c’est la libéralisation du commerce.
Le GATT a été fondé sur une catastrophe : en 1947, E se sont réunis pour réorganiser le système
multilatéral et du développement éco et ont prévu 3 organisations dites de Bretton-Woods : FMI, BM et
OIC. La OIC (Charte de La Havane) que sans la signature des USA, ne serait une vraie organisation
internationale du commerce donc le GAAT qui était un chapitre de la OIC, en tant qu’un protocole
simplifié car il s’agit que de droit de douanes.

GATT (general agreement of tarifs and trade) : fondé sur certains principes, entrée en vigueur en 47
jusqu’à 95. Depuis 1986, on commence à organiser une vraie organisation avec de présidence, de budget,
etc. les E ont négocié, non seulement des droits des douanes, mais aussi des autres matières dont mesures
sanitaires et phytosanitaires, services internationaux, investissements, nouvelles technologies, etc.
Création de la OMC le 1 janvier 1995.

B. Le système commercial multilatéral mis en place par l’OMC :


1. Principe d’engagement unique :
Tous les accords qui sont négocies sur ce période (bs, ss, licences d’importations, obstacles techniques,
etc.) sont parties de la OMC → plus possible pour E s’exclure de qqs engagements.

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→ L’accord de Marrakech (instituant l’OMC) 1995 : on ne plus faire de réserve sûr ces accords donc
tout le D des E doit être d’accord avec les engagements d’OMC. OMC a créé un organe de règlement
des différends qui comporte 2 niveaux, dont 1 panel et 1 organe d’appel (organe permanent qui a pour
objet revoir toutes les questions de D décidées par le panel). Ajrd, cet organe permanente est en crise
car les E désignent des juges donc certains juges ont été écartés par USA parce qu’ils étaient trop
contraires à la politique commerciale américaine. L’élection des juges est une décision prise par
l’absence d’opposition par un EM à l’adoption d’une décision, donc n’importe quel E (grand ou petit)
peut s’opposer au consensus.

Parfois, le Panel sanctionne un EM mais à cause du consensus, l’analyse du panel est très intéressante
mais il n’est pas pris parce que le pays condamné n’est pas d’accord. Puis, pour cette raison on a changé
la méthode de prise de décision. En 1995, la méthodologie devient en le consensus inverse où tous les
rapports sont adoptés car il faut que tous les EM soient pas d’accord pour empêcher de la prise de
décision, mais on ne raconte que tous les EM présentent à la réunion.

Manières de prendre une décision : consensus se définit par l’absence d’opposition.


→ Consensus : la règle générale dit qu’il y a un consensus si aucun EM, présente à la réunion, ne
s’oppose pas formellement à la décision proposée. La décision peut être adoptée et si personne ne
manifeste son opposition → tout EM peut, même lui seul, empêcher l’adoption de la décision. Ex :
procédure pour prendre une décision.

→ Consensus inverse : il faut que tous les EM, présentes à la réunion, s’opposent à la prise de la décision.
Un seul EM peut toujours empêcher ce consensus inverse, c’est-à-dire éviter que l’adoption de la
décision ne soit bloquée – adoption quasi-automatique. Procédure valide que pour déterminer une
condamnation.

Les aspects institutionnels de l’OMC :


L’accord de Marrakech dit que le GATT a été intégré à l’OMC : propriété intellectuelle, GATT, SPS →
ce qui change c’est l’application de ces principes mais pas eux en tant que tel.
* Actualité, statut d’observateur surtout pour les E de Moyen oriente n’a pas adopté parce que la USA
et ses alliés ont levé la main (consensus inverse) pas d’accord de la demande d’observateur → on crée
une place d’observateur ad hoc.

II. Principes de base :


GATT est, partie des accords de l’OMC, comme un accord de parapluie (accord unique). Il a des
principes dès 1947 qui sont applicables, même aujourd’hui.

A. Principe de l’accès aux marchés : assurance juridique


Un exportateur qui offre des produits sur un marché donné pourront ê achète en conditions d’égalité
avec un produit concurrentiel national ou étranger. C’est égalité concurrentielle est assurée par 2 clauses
traditionnels (NPF et traitement national) + 1 principe.

1. Clause de la nation plus favorisée (NPF) - Art 1 du GATT :


a. Historique : traité de XIII s. (1231) – République de Venise avec le Sultan de Tunis → le roi
s’engageait à l’égard des marchands vénitiens de ne pas leur imposer un traitement plus onéreux
qu’aux marchands locaux.
b. Définitions et modalités : « tout traitement plus favorisé accordé à UN PAYS est appliqué aux tous
EM de l’OMC immédiatement et inconditionnellement étendu aux tous EM » → esprit CLUB.
Ex : Suisse, Fr et Brésil sont EM de l’OMC. Si la Suisse décide de favoriser l’entrée des chocolat Fr et
baisse les DD de 400 fr suisse/ton à 10fr s/ton. Si le Brésil souhaite accéder au marché suisse, la Suisse
doit donner le même traitement favorable appliqués à tous les EM de l’OMC. Par contre, l’Algérie (non
EM de l’OMC) n’a pas droit au même bénéficie.
Par ailleurs, si la Suisse baisse les DD pour l’Algérie (non EM), elle doit élargir les bénéfices aux tous
les EM de l’OMC : bénéfice immédiate et inconditionnelle.

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c. Portée : parties contractuelles acceptent de s’octroyer le bénéfice des avantages commerciaux


accordés à des pays tiers. Cette clause n’est prévue que les produits similaires mais est concernée
par toute type de concessions : formes fiscales, modes de perception, formes de perception,
commercialisation des produits à l’intérieur du marché.
GATT consacre également le jeu/principe de la nation moins favorisé lequel interdit toute possibilité de
sélectionner les E dans les situations d’exceptions : art 13 restriction quantitative, art 19 branche de
production se désorganise, art 20 pénurie d’un produit (GATT a accordé des exceptions).

NPF : « toute avantages accordés à un produit originaire d’une partie contractante seront, immédiate et
sans condition, étendus à tout produit similaire de toutes les autres parties contractants ».
→ Produit similaire : étant donné que les bénéfices sont accordés qu’aux produits similaires, elle
constitue une source de difficulté devant le juge pour l’affirmation de spécificité du produit et leur
développement de la classification douanière.
Ex : avant 1914, l’Allemagne avait créé une position tarifaire spécifique pour le gros bétail tacheté de
montagne, par rapport au bétail à robe brune élevé en fonction à des différents conditions (+ ou – de 300
m snm : selon la position de la vache) → spécialisation artificielle qui a pour seule objectif le
protectionnisme.
Le problème est qui n’a pas de définition, donc il faut une analyse cas par cas. Un produit similaire n’est
pas forcément un produit directement concurrent ou directement substituable. Ex : café décaféiné et
caféine sont considérés similaires.

2. Traitement national (TN) - Art 3 GATT :


a. Définition : complément de la NPF donc on pose le principe de traitement égal des marchandises
quel que soit leur origine (nationaux ou importé). L’art 3 GATT interdit d’une façon générale la
discrimination à raison de l’origine du produit→ = traitement de produit national et étranger.

b. Portée : l’égalité de traitement ne vise que les produits similaires (utilisation finale du produit,
gouts, habitudes du consommateur).
Art 3, § 2 GATT : TN porte sur la fiscalité interne ou toute imposition intérieure.
Art 3, §4 GATT : TN porte sur le traitement égalitaire qui est applique à la vente, la mise en vente, la
commercialisation, la distribution et leur utilisation sur le marché interne.

3. Principe de protection douanière exclusive :


a. Licéité des DD :
DD est une rémunération fiscale, source de revenu de E et constitue un moyen de protection de
l’industrie nationale : 1° ouverte ? DD transparent sur un territoire, 2° attaque uniquement sur le prix ?
Non interdiction d’entrée, mais il va couter + cher → DD a un caractère transparent donc il a été reconnu
comme le seul moyen légale de protection à l’encontre de produit import, tandis que les barrières non
tarifaires sont interdites pour protéger les produits nationaux.

Art 2 du GATT : DD a été consolidé au maximum donc les produits n’ont pu pas imposer plus des
impôts → obligation de ne pas accroître la taxe consolidée.
Art* DD
11,est§1un du
moyen
GATTde protection légalisé
: aucune qui constitue
partie l’obstacle ou
n’instituera maintiendra
le moins dommageable à pour
l’exportation et importation
le commerce international desest
parce qu’il
transparent, négociable et modifiable, connu et connaissable, franchissable et n’est pas une restriction quantitative/empêchement
restriction autres que DD → pas de restriction quantitative. absolu.

b. Consolidation des DD et ses conséquences :


Facteur de sécurité juridique : le fait DD sont inscrit dans la liste consolidée, ne peuvent plus ê modifiés
à la hausse, sauf si on ouvre les négociations de compensations.

c. Réduction progressive et substantielle des DD : objectif du GATT


Aujourd’hui, on est à 3% donc DD ne constitue plus un protectionnisme. L’importance se trouve dans
le barrières plus complexe « barrières non tarifaires » qui sont les principaux obstacles au commerce
international.

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→ Obstacle non tarifaire : toute mesure ou pratique donc l’effet c’est freiner l’accès au marché donné,
soit à l’occasion de l’importation soit de l’exportation sont interdites. Ex : les avocats doivent minimum
5cm et maximum 8cm.

Traitement différencie : 3 catégories d’exception : GATT petites intérêts protectionnistes.

III. Exceptions :

A. Les accords régionaux – art XXIV GATT :


Les accords régionaux (AR) sont la zone de libre-échange et l’union douanière.
- ZLE (TLC ou accord de libre-échange) : ALENA (Cnd, USA et Mex), Mercosur et TIIP (Accord
partenariat transatlantique UE-USA) → suppression des obstacles tarifaires douanières et
l’essentiel des obstacles non tarifaires MAIS chaque E garde son tarif externe propre.
- UD (union douanière) : UE → tarif externe commun (douanière) à tous les EM de l’UD.

1. Compatibilité des accords régionaux avec GATT : NPF (art 1 GATT)


ZLE et UD n’est pas compatible avec la clause de NPF car la NPF dit qu’un avantage concédé à un pays
doit ê étendu pour les autres EM tandis que AR n’accorde pas les avantages à tous.
- AR soutient les efforts de la mondialisation ? OUI car même si c’est contraire au principe NPF ils
sont bien accueillis par le système car on considère que cette intégration renforce le travail du GATT
(libéraliser le commerce international).
- AR sont-ils illicites ? NON, ils sont illicites mais il existe une exception, celle de l’art 24 GATT.

2. Conditions pour l’établissement des ZLE ou UD :


Art 24 GATT ne légalise pas les ZLE ou UD sinon qu’elle crée une exception car on estime qui pourra
libéraliser le commerce. La licéité de ces accords est conditionnée à une procédure établie qui aide à
l’échange à l’intérieur et l’extérieur au profit des tiers.

• Conditions de forme :
- EM doivent notifier à l’OMC les négociations sans retard.
- Ê soumis à un comité d’examen « vérification » mais n’a jamais fonctionné de façon suffisante
comme vraie examen.
- Établissement d’un programme de libéralisation et un délai raisonnable. Il y a des cas
exceptionnels pour les PED et PMA → délai supplémentaire des 3, 5, 10 ou 15 ans.

• Conditions de fond :
- Sur les restrictions : éliminer les restrictions ou DD pour l’essentiel des échanges commerciaux→
« essentiel » est tjrs controversé car ne signifie pas tous les échanges.
- Dans les UD : nouveaux DD (tarif externe commun) ne doivent pas avoir une incidence générale +
élevée que DD en vigueur auparavant des chacun des E.
- Interprétation de l’art XXIV GATT (1994) : incidence générale se fait sur une base d’une évaluation
globale des DD pondérés – aucune moyenne.
- Permettre de poursuivre certains buts légitimes à condition que ne soit applique de manière
protectionniste.
B. Les exceptions générales – art XX GATT :
Permettre aux EM de poursuivre certains buts légitimes à conditions qu’ils soient impliqués de manière
non protectionniste, donc marchandise hors de champ d’application du GATT – hors du commerce
normal → sont mesures nécessaires pour protéger l’ordre public : sur moralité publique, santé,
importation ou exportation de l’or ou l’argent, souveraineté – respect des lois et règlements (mesures
douanières, maintien des monopoles, brevets, marques de fabrique et droits d’auteur), articles fabriqués
dans les prisions, protection de trésors nationaux, conservation des RRNN épuisables, etc. : intérêt
général.

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→ Un comportement contraire à la mission commerciale d’un E est toléré si : mesure nécessaire pour
un but légitime + non protectionnisme + non discriminatoire et à condition qu’il n’existait pas de mesure
moins grave contre le commerce.
Cependant, il est très difficile de le démontrer tant que seulement 1 fois il a réussi à passer les conditions
de l’exception général.

Ex : « Affaire dites des terres rares », Chine prend la décision de ne plus exporter de terres rares qui
sont des métaux essentiaux pour les nouvelles technologies – mesure contraire à l’art XI GATT
(interdiction des restrictions quantitatives) – par des motifs environnementaux justifié par l’art XX
GATT. Cependant à l’OMC, la Corée du Sud (Samsung) a gagné l’affaire parce que la Chine n’a pas
interdit l’exploitation interne des terres rares → il n’y a pas de motif environnemental parce que s’il y
avait, ils auraient arrêté l’exploitation interne pour le commerce interne et externe donc discrimination.

Ex : « Affaire pneumatiques rechapés – Brésil », Brésil interdit l’importation des pneumatiques


rechapés à cause d’un moustique – mesure contraire à l’art XI GATT - par des motifs de santé publique
justifié par l’art XX GATT. UE a gagné l’affaire parce que le Brésil a concédé une exemption aux
pneumatiques provenant du Mercosur → n’est pas justifié et constitue une discrimination arbitraire.

C. Les exceptions liées au la sécurité – art XXI GATT :


Clause d’exemption qui a repris une clause assez connue dans le commerce international, c’est une
exception au régime juridique posé quand les intérêts vitaux d’une EM sont en jeux lorsque les
conditions sont remplies→ mesure de sécurité, liée à la défense et la souveraineté. Ces conditions sont
unilatérales et discrétionnaires – peu contraignants., lesquelles ne sont pas justifiés ni apriori ni a
posteriori, ni validés par l’OMC. Ex : intérêts essentiels de sécurité, matières fissiles, trafic d’armes,
munitions et matériel de guerre et des autres appliqués en temps de guerre ou en cas de grave tension
internationale.

*Maintien de paix/sécurité international : si le CSNU (Comité de sécurité) applique des sanctionnes


commerciales, EM doivent les appliquer en invoquant le GATT → art XXI, §c, petit iii) : applique en
cas de guerre ou en cas de grave tension international est une appréciation large et très ouverte qui laissé
place à l’interprétation de chaque E.

Ex : Loi d’Helms-Burton → loi USA qui renforçait l’embargo contre Cuba qui a pour objet la chute de
Fidel Castro et l’établissement d’un gouvernement favorable aux USA – interdiction de trafiquer avec
des biens américains qui ont été nationalisés par Castro.

Ex : Loi d’Amato-Kennedy → loi USA vise sanctionner les E voyou en raison à leur soutien au
terrorisme international - sanctions contre les Cia mondiales qui investiraient dans l’industrie pétrolier
iraniennes.
Ex : « Affaire Chine – USA » USA dit que la compétence déloyale de Chine dans ses produits va détruire
l’industrie nationale de USA mais aussi pour la défense nationale parce que on ne peut pas dépendre
d’un pays auquel p-ê on va avoir un conflit armé (importation de l’acier en USA) → augmentation de
30% DD aux produits provenant de Chine, et comme contre mesure la Chine a arrêté d’importer
quelques produits agricoles.

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PREMIERE PARTIE : Introduction au traitement spécial et différencié


accordé aux pays en voie de développement
Organisations internationales s’intéressent aux exceptions du dvlpmt → flexibilité ouverte.
C’était le cas du GATT et OMC : donne valeur juridique au préambule pour interpréter tout le traité
(contexte).

OMC objectif : relever une nouvelle vie → essayer de réconcilier le commerce mondial (libéralisation
du commerce) avec le traitement juridique différencié pour les PED, tout en protégeant les ressources
naturelles.

I. La réception du concept du traitement différencié dans le système commercial


multilatéral :

A. Le traitement différencié dans le GATT 1947 et la naissance du droit international du dvlpmt


(DID) :
Les règles mis en place pour le GATT, concentre des règles opposables de façon égale à tous les EM
afin de réduire la place du bilatéralisme en pro du multilatéralisme.
La négociation tarifaire visant à réduire progressivement DD est fondée sur un principe de réciprocité
dont seulement 1 disposition porte sur développement → art XVIII GATT 1947.

• L’origine de traitement différencié : l’art XVIII permet la création un régime qui impose une
restriction quantitative pour protéger une industrie naissante mais aussi de adopte de mesures
quantitatives pour établir une balance de paiement. Mesure exceptionnelle aux tous les EM à
condition qu’elles ne soient pas discriminatoires – traitement égalitaire en faveur des PED.

1955 : texte légèrement modifié pour élargir son application → protection des industries naissantes mais
aussi la possibilité d’adopter des restrictions quantitatives afin de rééquilibrer la balance de paiement.
Cependant les exceptions ont été insuffisantes pour pallier les problèmes du dvlpmt.
Avant des premières unions liées au NU du dvlpmt, les EM du GATT avait entrepris la problématique
du statut des PED, + particulièrement du système commercial du GATT → Rapport de 1958 que, même
si ne parle pas du concept de traitement différencié, il recommandé que besoins spécifiques des PED
soit pris dans un programme d’action destiné à encadrer les prochaines négociations tarifaires.
*Le concept du traitement différencié né + tard au NU.

Décision 1963 : EM industrialisés se sont engagés à gérer la protection tarifaire à l’égard des produits
des PED et éliminer tous les DD sur les produits manufacturés.

B. L’ajout de la partie IV du GATT de 1947 et les premières manifestations du traitement


différencié :
Partie IV du GATT, adopté en 1968, entièrement consacre au dvlpmt pour faire des efforces positives
pour ê tellement intègre dans le commerce international MAIS demeure symbolique parce que ne se
contente que de prendre comme PED - véritable statut des PED.

• Art XXXVI (36) Principe de non réciprocité dans les négociations commerciales : les PD
n’attendent pas de réciprocité des PED dans les négociations commerciales → inscrit nul parte mais
elle gouvernait la conduite des relations commerciales internationales jusqu’à 1966 – 1ère
disposition en DCI (droit commercial international).

• Naissance de droit international du développement (DID) : cette portée juridique est un peu
exagérée parce qu’il s’agit que de négociations multilatérales. Donc la partie IV n’a pas intégré le
traitement différencié car toujours soumis au règlement → art 36 §8 les PD n’attende pas de
réciprocité dans les négociations commerciales.

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• Dérogations : moyen technique crée en 1966. Différence entre exception et dérogation →


l’exception est toujours dans le cadre illicite mais il y a le droit de le faire tandis que, la dérogation
est une autorisation à qqn à faire qqch mais il faut une autorisation préalable pour agir sur le licite
(dérogation temporelle sur l’application du GATT).
DID est rentré dans le système commercial multilatéral par une dérogation temporelle, implanté
durablement dans le système.

EM ont voté 2 décisions pour introduire cette dérogation dans un régime particulier pour PED :
- Décision L/3545 du 25 juin 1971 : dérogation licite qui prévoit un système général de préférences
(traitement tarifaire préférentiel) dans les marchés du PD aux produits originaires de PED pendant
10 ans, sans étendre la préférence pour les autres EM. Afin de faciliter le commerce avec PED et
non créer des obstacles aux autres parties, PD décideront si la mesure sera renouvelée → pas de
liste, donc tous les pays.
- Décision L/3636 du 30 novembre 1971 : dérogation qui accorder un traitement préférentiel entre
les PED pour 10 ans pour ses produits originaires, sans étendre la préférence aux autres EM de
l’OMC – espèce du sous-système réservé aux PED → réservé aux PED.
*Chaque E peut se déclarer comme PED mais possible pour un autre EM de contester cet état de PED
(jamais passé). Ex : la Chine s’auto nommé PED.

Ce traitement dérogatoire était critiqué car donnait l’impression de marginaliser le régime juridique des
PED en raison de son caractère temporaire (10 ans) → Cycle de négociations de Tokyo 1975-1979 a
négocié la pièce maitresse de l’intégration des PED dans le système du commerce international avec la
prise en forme d’une décision « la clause d’habilitation ».

C. La clause d’habilitation et l’application du traitement différencié :


Dans le Cycle de négociations de Tokyo 1979, l’OMC a pris la décision du 28 novembre 1979 – L/4903
sur le traitement différencié et plus favorable, réciprocité et participation plus complète des PED –
Clause d’habilitation par lequel ont pérennisé le régime et l’ont étendu pour des autres questions en
mettant les commerces nord-nord et sud-sud en parallèle → pour cette clause, EM du GATT peuvent
déroger la clause de NPF à faveur des PED.

• Possibilité d’accorder un traitement différencié aux PED – traitement privilège : un EM peut


accorder, unilatéralement, un traitement différencié à faveur des PED. Les principes sont :
- Traitement différencié et + favorable aux PED : octroi des mesures non tarifaires et la réduction
de DD, sans le donner aux autres → créé pour faciliter le commerce des PED et non pour élever
des obstacles (obligation de notification).
- Réciprocité : pas de réciprocité pour les engagements de réduire ou éliminer DD et pas
obligation d’accorder des concessions incompatibles avec les besoins du dvlpmt.
- Participation au commercer : promouvoir les objectifs de l’Accord OMC et que PED améliorent
leur situation économique afin de répondre aux besoins du dvlpmt.

Ex : Affaire Communautés européennes – système général de préférences → CE avaient adopté le


schéma de préférences tarifaires généralisé qui concédait des préférences tarifaires aux PED (règlement
n° 250/2002 du 10/12/2001). Ce schéma (clause d’habilitation) prévoyait 4 catégories :
- Régime générale de préférences : préférences tarifaires accordes aux tous les E PED →
franchissement de DD pour une liste de produits non sensibles et DD ad valorem pour les
produits sensibles.
- Régime spéciale pour la protection des D de travailleurs et de l’environnement : UE concède des
préférences tarifaires aux pays qui, volontairement, ont ratifié et mis en œuvre des
conventionnes sur D travail et de protection à l’environnement pour certains produits.
- Régime spéciale pour les PMA – définition NU : PMA sont listés par NU, franchissement des DD
pour tout le marché communautaire.
- Régime spéciale de lutte contre la production et trafic de drogues : liste de pays crée par UE. Il
s’agit de la lutte contre drogues dans les pays de production, au lieu de la combattre en UE on

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le combat au pays d’origine et ça donnera un affranchissement des frontières (surtout des pays
de l’Amérique Latine)

L’Inde mettait en cause les conditions d'octroi de préférences tarifaires pour le régime de lutte contre
des drogues car l’avait considéré discriminatoire à cause que l’Inde n’est pas dans la liste tandis que le
Pakistan si l’était → Pakistan et Inde ont le problème des drogues et ils sont concurrents commerciaux.
→ Groupe spéciale a donné raison à l’Inde : violation n’est pas justifié par la clause d’habilitation car
toute discrimination entre PED était interdite, sauf le cas des PMA (autre catégorie).
→ Organe d’appel a jugé que la relation entre clause NPF et la clause d’habilitation était une relation
d’exception donc n’interdit pas la discrimination entre PED mais pour que cette discrimination (la
modulation) soit permise, elle doit ê établie en fonction du stade (niveau) de dvlpmt du pays
bénéficiaire : tous les pays que se trouvent dans une situation semblable, doivent ê traité de la même
manière → sans discrimination ne dit pas traitement égalitaire.

UE a été condamnée parce que n’énonçait pas les critères objectifs qui permettaient d’autres pays ê
inclus → UE a changé ses règlements : régime générales, régimes spécifiques social-environnementale
et les régime spécial PMA.
*Sont actes unilatéraux de UE : directives et règlements.

Ex : Affaire bananes (Équateur – UE) → UE avait mis en place un régime d’importation et procédure
de licences d’importation qui plafonne l’importation des bananes « dollar »1 en faveur des pays ACP
(Afrique, Caraïbes et Pacifique).
1° moment : UE a changé un peu son régime et a concédé des contingent tarifaires2 aux pays tiers –
cependant les pays bénéficiers n’ayant un intérêt substantiel dans l’affaire.
2° moment : UE a créé un contingent tarifaire de 775 mil tonnes de bananes importées originaires des
pays ACP, non accordé aux bananes similaires des autres EM OMC – incompatible GATT (art I) et DD
de NPF, fixé à 176€, sans prendre compte le contingent tarifaire de 75€ pour 2,2 millions de tonnes –
incompatible GATT (art II).
À la fin : OMC a présenté une liste à Équateur pour choisir des produits originaires de UE qui pourront
ê taxes : vin, fromage, chocolat, montres de luxe mais n’ont pas un grand impact, défavorable, vers UE
→ change la contre-mesure vers la propriété intellectuelle - aucun D d’auteur et gratuité dans les
productions audiovisuelles en Équateur : représailles croisées.
*Ces contre-mesures sont illicites mais tolérées pour faire pression.

Ex : Affaire Boeing et Airbus (USA – UE) → UE avait adopté subventions aux aéronefs civil gros
porteurs d’Airbus, y compris : aide au lancement – conception et dvlpmt, octroi de bs et ss de E pour
l’infrastructure, prêts de la Banque d’investissement à des conditions préférentielles et prêts à la
recherche.
USA conteste la mesure parce que visait à inciter le bénéficier à améliorer ses résultats à l’exportation
futur et plus, Airbus déplaçait les risques aux P° publics qui avait investis dans l’industrie à l’occasion
de la mesure.
1° premier moment USA n’a pas pu prouver que les subventions spécifiques causaient un préjudice
grave aux intérêts de USA → appel à UE à changer ses mesures et qu’elles soient compatibles avec
OMC mais pas d’amende.
2° décembre 2019, OMC autorise aux USA de prendre contre-mesures pour 7.5 milliards $ qui peuvent
prendre la forme de suspension des concessions tarifaires du GATT ou suspension des engagements
horizontaux dans la liste de ss – exception de ss financières.

• La clause d’habilitation :
Fait que les PED puissent s’accorder de façon unilatéralement des préférences tarifaires ouvertes. Cette
clause prévoit aussi flexibilité et c’est elle le question essentielle du dvlpmt.

1 Bananes « dollar » : bananes qui sont cultivés en Amérique Latine (Équateur, Honduras, Colombie, etc) par
des entreprises USA (Chiquita Brands, Dole Fruit et Del Mont Foods).
2 Contingent tarifaire : engagement qui permet une taxe préférentielle sur certains produits.

NF 9
M2 DPD DRCI

Les obstacles non tarifaires ont été négocies dans le Cycle de Tokyo, dans les 70s : dumping, subvention,
D compensatoires → tous ces mini codes comportent une certaine flexibilité en tant donnée que la
qualité de PED es par auto-élection (Chine).
→ OMC fait une liste fermée chaque année pour savoir quels sont les PED. Les protocoles d’adhésion
sont pour se favorise de cette qualité. Même si le statut de PED est soutenu par UE, y a des autres que
ne le font pas (USA).

Ex : USA soutient un élargissement de OCDE aux des pays émergents du sud et en contrepartie
abandonne sa qualité de PED pour accéder à l’OCDE → pour favoriser l’échange entre Mercosur –
USA, Brésil avec Bolsonaro a accepté abandonner sa qualité de PED (pas certain son entrée à l’OCDE).

La clause d’habilitation comporte des limites :


- Ne crée pas des obligations pour les parties contractantes, les PED sont seulement éligibles pour les
avantages.
- Contrepartie dans une clause évolutive qui prévoit que le bénéficiaire des préférences, prendra au
futur mesures pour achever leur dvlpmt et que sa situation commerciale améliore et rentrer dans le
régime commercial.
- Partie évolutive qui allait suivre et amener à différencier nettement les diverses catégories des pays :
PD, PED et PMA.

• Traitement différencié :
Ce traitement différencié entamé par la clause d’habilitation a été entièrement intègre l’OMC → la
quasi-totalité des accords intégrés l’OMC prévoir un traitement spécial différencié en faveur des PED.
La dénomination a suivi quelques transformations : 1° préférences aux PED et 2° aujourd’hui traitement
spécial différencié dont son application est soumise au Système règlements de différends.

La modalité d’opération de ce traitement différencié a été introduite par le Protocole de Tokyo,


permettant avoir une modulation juridique, ê étendue aux autres domaines.

II. La continuation du traitement différencié dans les accords de l’OMC et ses


transformations

A. Les dispositions spécifiques des Accords de l’OMC :

1) Accroitre les possibilités commerciales des EM-PED :


Catégorie 1 : vise à accroitre les possibilités commerciales des PED – moins répandue
Ex : EM de OMC tiennent en compte les besoins et les conditions particulières des PED dans la mise
en œuvre des accords sur l’agriculture, notamment des pays tropicaux.

2) Préserver les intérêts des EM-PED :


Catégorie 2 : préserver les intérêts des PED → titre plus fréquent dans les accords.
Ex : lorsqu’il existe un différend entre PD et PED et le PED peut exiger la présence de PD ou d’un
ressortissant d’un PED.
Catégorie 3 : flexibilité des engagements dans les mesures et les moyens d’action des PED.
3) Périodes de transition plus longues :
Catégorie 4 : prévoit des périodes de transition + importantes pour une durée déterminée.
Ex : PED ont obtenu 8 années de délai supplémentaires pour mettre en vigueur l’interdiction des aides
à l’exportation (ou importation).

4) Assistance technique :
Catégorie 5 : fourniture d’assistance technique.
Ex : la secrétaire de OMC doit fournir une aide additionnelle aux PED pendant les différends.

5) Situation des PMA :

NF 10
M2 DPD DRCI

Catégorie 6 : prévoir des mesures pour aider des PMA.


Ex : EM OMC doit faire preuve de modération dans la soumission des plaintes devant le juge.

L’importance du statut des PED et PMA consiste, principalement, en modalités différenciés prévues
conventionnellement, via traites mais aussi existe la possibilité depuis 1995 : adopter des dérogations
→ c’est comme une exception (illicite) mais comme est prévu dans un art c’est licite de le faire.

Le traitement spécial et différencié est dérogatoire, donc les pays décident autoriser des dérogations aux
principes (art 9 de l’accord instituant OMC).
- Une première dérogation a créé un Régime particulière pour les PMA (dérogatoire qui va ê prévu
par la clause d’habilitation) qui permet aux membres de OMC donner un traitement plus favorable
aux PMA. Mais uniquement aux PMA, lors d’accessoire aux tous les autres traitements spéciales ?
ou le traitement différentiel PMA peut ê autonome (soit + préférentiel pour les PMA) ? →
dérogation c’est un régime particulier autonome pour PMA et les PED, chacun son régime
(traitement autonome).
Ex : dérogation adoptée en 1999, sans aucun lien avec la clause d’habilitation : régime particulier PMA
qui permet aux PED et PMA d’avoir des préférences tarifaires.

B. La contribution du droit dérivé de l’OMC au traitement spécial et différencié :

On crée un Régime dérogatoire pour la santé publique et le Processus de Kimberley.

1. L’accord ADPIC et la santé publique :


L’accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) prévoit
une flexibilité pour la santé publique, plus ou moins réussi, faite au niveau multilatéral pour accomplir
la difficile tâche du dvlpmt des nouveaux médicaments et la possibilité de donner aux patients un accès
vaste à ce produit.

L’accord ADPIC, adhéré aux accords de l’OMC, connaît les droits des pays de se soumettre ou de sortir
des conditions, et notamment en matière de santé publique. Donc l’examen de flexibilité l’OMC qui
intéresse la sante publique, en bénéficie des PED, précise et développe des instruments de D dérivés de
l’OMC : décisions et dérogations, etc.

a. Protection prévoit à l’ADPIC :


L’art 7 de ADPIC reconnaît que la protection de PI devrait contribuer à la promotion de l'innovation
technologique et au transfert et à la diffusion de la technologie, à l'avantage mutuel de ceux qui génèrent
et de ceux qui utilisent des connaissances techniques et d'une manière propice au bien-être social et
économique, et à assurer un équilibre de D et d'obligations.
Ainsi, l’accord ADPIC a été ratifié par tous EM de OMC, pour lequel sont obligés d’accorder la
protection conférée par un brevet par une durée de 20 ans, et à compter de la date du dépôt de la demande
de brevet qui remplit un certain nombre des caractéristiques essentielles : nouveauté, l'activité inventive
et l'applicabilité industrielle.

b. Définition de brevet :
Les brevets peuvent ê obtenus pour toute invention, de produit ou de procédé, dans tous les domaines
technologiques sans discrimination, lorsque ces inventions satisfont aux critères fondamentaux types de
brevetabilité : la nouveauté, l'activité inventive et l'applicabilité industrielle. Vise aussi les industries
pharmaceutiques : produits et procédés, c.à.d. la méthode productive de ces produits.
→ Si 1 E a accordé un brevet à un particulier, le titulaire du brevet peut empêcher aux tiers d’utiliser et
de se bénéficier du produit : fabriquer, d’utiliser ou vendre, exporter le produit objet du brevet.

c. Dispositions relatives aux PED :


L’accord ADPIC comporte un certain nombre de dispositions relatives aux PED : transition et licences
obligatoires.

NF 11
M2 DPD DRCI

- Période de transition : période de transition plus importantes pour mettre en place la législation
adéquate et la veille de son application et respect.
- Licence obligatoire : lorsque le P° public autorise un tiers (laboratoire) à fabriquer un produit ou à
utiliser le produit breveté sans le consentement du titulaire du brevet. Cette licence peut ê
exploitée par un particulier ou par E même → utilisation non commerciale de E (ne pas créer un
commerce par la concurrence).

Ainsi, l’art 31 d’ADPIC établie les conditions de l’utilisation d’une licence obligatoire :
Dans le cas où la législation d’un EM permet d’autres l’utilisation de l’objet d’un brevet sans
l’autorisation du détenteur de brevet, y compris l’utilisation par les P° publics ou des tiers autorisés par
ceux-ci, en respectant les dispositions suivantes :
a) L’autorisation sera examinée sur la base des circonstances qui lui sont propres
b) L’utilisation pourra n’ê permise que si, avant cette utilisation, le candidat utilisateur s'est efforcé
d'obtenir l'autorisation du détenteur du droit, suivant des conditions et modalités commerciales
raisonnables dans un délai raisonnable EM pourra déroger à cette prescription dans des
situations d'urgence nationale ou d'autres circonstances d'extrême urgence ou en cas
d'utilisation publique à des fins non commerciales.
c) La porte et la durée seront limitées aux fines autorisées.

*les modalités → les royalties soient exorbitantes, excessives : pas raisonnable


*quand le détenteur du brevet ne veut pas apporter toute la connaissance nécessaire à développer ces
médicaments, garde des renseignements : EM peut estimer pas raisonnable
*délai : si 3 mis et aucune évolution dans les négociations : pas raisonnable
→ DONC

*Accord de droit sur la santé publique, c’est une déclaration des EM de OMC réalisé à la Conférence
interministérielle de Doha en 2001 par rapport à un préoccupation relative à la santé publique → EM
essaient de faire une définition du la flexibilité que prévoyait l’art 13 de l’accord ADPIC :
- « L’accord sur ADPIC n’empêche pas les EM de prendre des mesures pour protéger la santé publique,
tous les EM ont D de répondre pleinement aux conditions des ADPIC en la matière, ne doivent pas
chercher à empêcher d’autres pays à y arriver (ne pas chercher la flexibilité ?) » - interprétation relative
à l’accord.
- Précise un certain nombre des points sur les flexibilités : clarification de l’E d’urgence et d’extrême
urgence → « chaque EM a D d’accorder des licences obligatoires et la liberté de déterminer les motifs
pour lesquelles elles sont données » → il faut avoir une situation d’urgence nationale sachant que les
crises dans les domaines de santé publique (paludisme, sida, tuberculose).

Art 31 §f ADPIC : dans le cas où la législation d’un EM permet les licences obligatoires, il faut respecter
que toute utilisation sera autorisée principalement pour l’approvisionnement du marché intérieur du
EM qui a demandé cette autorisation.

• Déclaration de Doha sur l’accord sur les ADPIC et la santé publique (2003) :
* La mise en œuvre du §6 de la Déclaration de Doha : permet aux EM OMC–PMA trouver une solution
aux difficultés de pas avoir de secteur pharmaceutique – recourir aux licences obligatoires et permet :
- EM OMC d’exporter des produits pharmaceutiques génériques, fabriqués dans les cas de licences
obligatoires
- Art 31 ADPIC continue l’obligation des EM importateurs de verses une rémunération adéquate
- Prévoit que celui qui versera les royalties au détenteur du brevet est le EM exportateur pour éviter une
double rémunération.
→ Qui soit les EM importateur admissible qui veut demander la licence de médicine→ tous les EM
OMC sont admissibles à faire ces exportations mais ne sont pas obligés. Il faudra changer la législation
intérieure et notifier à OMC. Ex : UE et Suisse ont annoncé en 2003 qu’ils jamais utiliseraient cette
mesure d’importation.

NF 12
M2 DPD DRCI

* Paragraphe 7 de la Déclaration de Doha : possibilité offerte aux PED et PMA → PMA ne sont pas
censés d’adopter ces accords, délai étendu jusqu’en 2030 (période de transition plus important).

* Importations parallèles : art 6 ADPIC, appelé « marché gris » → un produit breveté qui est
commercialisé dans un marché X (mise à la vente par le titulaire du brevet) est importé dans un autre
marché Y, à un prix moins cher sans l’autorisation du titulaire du brevet.
Ex : La Société S a un médicament qui importe au Brésil et au Chili mais la vente est moins cher au
Chili. La société X achète le médicament au Chili et l’importe au Brésil à un prix inférieur à celui qui
est commercialisé au Brésil → donne accès aux patients à un médicament moins cher.

* Principe juridique de l’épuisement : principe de l’art 6 ADPIC → quand la Sté S a vendu un lot de son
produit au Chili, ses D de brevet sur ce lot sont épuisés et S n’a plus aucun D sur ce qui advient de ce
médicament. Alinéa d) précise que EM de l’OMC sont libres de choisir le traitement de la question de
l’épuisement (libre ou interdit) → pas de différend sur ce sujet à l’OMC sauf de traitement national.
Il y a 10 cas par an entre 2001 – 2016 : 176 cas.
Ex : Bayer a vendu un lot de son produit qui après a été vendu à Rwanda donc ces droits de brevet sur
ce lot sont épuisés et Bayer n’aucun droit.

Art 6 ADPIC : « aucune disposition du présent accord ne sera utilisé pour traiter la question de
l'épuisement des droits de propriété intellectuelle » SAUF concernant le traitement national (art 3
ADPIC), art 4 NPF ? → Ex : même si un pays autorise les parallèles, l’affaire ne peut pas faire objet
d’un différend à moins qu’il y a un principe fondamentaux de discrimination qui s’impose.

* Amendements à la législation interne en matière de brevets : du point de vue formel, on amende le


brevet et du point de vue matérielle, on aménage la législation interne de manière à ce que EM puissent
devenir un pays exportateur – prêt à toute production pharmaceutique et exporter aux ENM de OMC :
- on demande des efforts raisonnables au titulaire du brevet entre 30 jours et 6 mois.
- la majorité de la législation limite négociée avec la partie importatrice et doit ê notifié
- durée de cette licence obligatoire, délivrée par une autorité étatique et possible de prévoir s’il y a une
situation d’urgence
- majorité de rémunération adéquate de préparation, même si pas prévu dans l’accord ADPIC

Ex : le cas de Rwanda sur les licences obligatoire – 2004 :


Canada a été 1 E à annoncer la mise en œuvre l’exportation de médicaments sous licence obligatoire et
a modifié sa loi sur les brevets pour produire et exporter de génériques vers un PED dépourvu de
capacités industrielles. Rwanda a notifié à OMC son intérêt sur les produits contre le sida produites par
Canada. En septembre 2008, le premier lot d’antirétroviraux fabriqués sous licence obligatoire fut
expédié vers le Rwanda tandis qu’Apotex, l’entreprise canadienne productrice, déclarait que cette
initiative était le résultat de quatre années d’efforts et d’un processus complexe → Rwanda a pris 2 ans
pour organiser l’importation des produits et a conclu qu’elle ne renouvellerait pas l’expérience.

→ Soit le pays est PMA, soit le pays ne dispose pas des capacités industrielles suffisantes pour fabriquer
le médicament concerné : pour ê éligible. Maintenant il y a une liste de médicaments éligibles qui
n’existait pas en 2003.

• Les flexibilités accordées aux PMA membres de l’OMC :


Les politiques publiques de médicaments existent depuis 2003. En vrai, existe depuis 1995, comme art
66 §1 ADPIC, pour lequel les PMA ne seront pas tenus d'appliquer les dispositions de l’accord
ADPIC. En Doha 2003, réaffirment que les EM OMC – PMA ne sont pas obligés de mettre en place
les disposition art 5 et art 73 ADPIC, ni de faire respecter les droits jusqu’à 1/1/2016 mais prolongé en
tant que transition finale jusqu’à 2033 pour les PMA.

3 Art 7 ADPIC : objectifs -protection et le respect des droits de propriété intellectuelle devraient contribuer à la promotion de
l'innovation technologique et au transfert et à la diffusion de la technologie.

NF 13
M2 DPD DRCI

Ex : après l’expérience du Canada, les E du nord de UE ont promu approuver un règlement sur la santé
publique et devenir PD exportateurs pour PED.
→ Règlement 816/2006 : mettre en œuvre le paragraphe 6 de la Déclaration de Doha (licence
obligatoire) mais laisse large manœuvre pour les EM, notamment doivent déterminer quelles sont els
autorités nationales compétentes pour accorder les licences obligatoires et aussi pour les procédures
douanières relatives aux produits pharmaceutiques – pas d’autorité douanière de l’UE.
Donc, beaucoup des M-UE ont adopté législation interne pour compléter ce règlement (aucune
harmonisation européenne) → une hétérogénéité concernant la procédure à suivre et les délais. Les E
ont donc été invités à motif de leur législation pour devenir un EM exportateur.

2. La situation du bilatéralisme vers les droits de propriété intellectuelle


Les accords de libre-échange négociés post 1995 (OMC) comportent des chapitres sur la propriété
intellectuelle. Ces accords comportent des TRIPS 4 + → engagements qui vont bien au-delà (large) de
ce qui est prévu dans les accords OMC, du côté multilatéral, ils prévoient aussi sur la santé publique.

Ex : Accord de libre-échange USA – Maroc 2006 – Accord TRIPS + :


Le chapitre 15 sur Droits de propriété intellectuelle écarté tout qui est négocié à OMC et interdite toute
procédure de licence obligatoire :
- Art 15 (15.1 §4) : éteindre la durée de protection des droits de PI (brevet) pour compenser les délais
assez larges pendant leurs enregistrements → plus de 20 ans.
- Art 15 §9 al 9 (15.9 §9): encourage les compagnies détentrices de brevets à soumettre des demandes
d’amender car impose au Maroc à créer une extension du période de protection → donc Maroc doit
modifier sa législation et autoriser aux demandeurs de brevets de faire modifications, corrections ou
observations (va au-delà de l’accord de l’OMC).
- Art 10 : sur les investis réciproque entre Maroc et USA : interdisent les licences obligatoires. Les
licences obligatoires sont interdites, pas ouvertement mais le chemin suivant : en disant que les licences
faites à l’occasion de l’art 31 ADPIC ne doivent pas violer les limites du chapitre de l’investissement,
les règles sont si sévères concernant l’expropriation car ils sont très large. Donc les licences obligatoires
peuvent ê considères comme expropriation, en sens large → interdiction de facto – craint d’ê sur cette
situation parce qu’il y a une obligation d’indemnisation.

* Les importations parallèles au cadre de l’ALE USA-Maroc : L’art 15§9 alinéa 4 impose aux pays
interdit les importations parallèles, l’interdiction pourra ê limite où les détenteurs de brevets qui met en
place des restriction pour l’importation, par contrat ou par autres moyens→ au-delà de l’accord ADPIC.

• Le problème de 2 engagements opposés :


Lorsqu’un EM a signé 2 accords qui s’opposent entre eux, l’un multilatéral et l’autre bilatéral. Le
principe de primatie dit que le spécial déroge le général et que, peut ê, le plus récent déroge le plus
ancien. On parle des engagements donc aucun n’est spécial ou général. Mais là c’est les mêmes : autorise
licence obligatoires OMC et interdiction de licence obligatoire ALE → Pas de réserve, surtout OMC :
si le Maroc s’engage à autoriser les licences obligatoires devant l’OMC il doit le faire sinon le Maroc
sera condamné mais pour l’instante le + récent.

• Autres exemples des affaires relatives à la santé publique :


Ex : Affaire Brésil – pneumatiques rechapés 2006 : le gouvernement de Brésil a interdit l’importation
des pneumatiques rechapés à cause du moustique qui fait la transmission de la dengue. La mesure ne
sera pas contraire aux règles du commerce international si elle est nécessaire pour préserver la santé
publique (art 20 b) GATT). Mais le Brésil permet l’importation des pneumatiques rechapés provenant
du Mercosur. UE conteste la mesure en demandant qu’il y a de discrimination.
Dans ce cas-là, le Brésil avait été condamné par le Mercosur à prendre cette mesure → OMC dit que
les traites de Mercosur portent atteinte aux traites de l’OMC mais que quand même le Brésil doit
respecter les règles de non-discrimination des accords OMC.

4 Agreement on Trade-Related Aspects of Intellectual Property Rights (TRIPS), nom en anglais de ADPIC. TRIPS = ADPIC

NF 14
M2 DPD DRCI

Ex : Affaire boisson soda – Mexique : question de régionalisme devant un tribunal de l’ALENA.


Cadre OMC : si le Maroc s’est engagé et autorise une licence obligatoire, il y aura un contentieux
devant OMC USA- Maroc dessus et OMC doit dire que le Maroc est autorisé à faire ça sur les licences
obligatoires.
Cadre ALE : Si le Maroc est été amené devant tribunal d’un accord de libre-échange où les E sont
restreints par cette capacité, il se peut que le Maroc soit condamné car cette licence obligatoire, même
si elle est contraire à l’intérêt de la population.
→ Risque de litispendance5 : notion en DI par laquelle il faut : instance antérieure à l’étranger, une
identité de partis, de litige (cause-faits) et d’objet (fondement). Ici, Accord sur ADPIC et l’autre sur ALE
mais aucune litispendance en DI car il n’y a pas litispendance parfaite → quand il y a une affaire devant
2 juridictions ? l’une doit se saisir devant l’autre pour éviter décisions contraires.

Dans affaire Boisson soda, le Mexique disait qu’il ne peut pas autrement mais contentieux devant
tribunal ALENA et par ailleurs, on est devant OMC sur le GATT et ADPIC → pas de litispendance car
n’est pas la même affaire qui sera jugé par les tribunaux sur des mêmes fondements : solutions seront
forcements divergents→ la tendance est regardée les obligations des E devant l’OMC. Ça c’est un
contentieux devant l’Alena et pas devant de l’OMC donc ce n’est pas la même affaire.

Objectif : les engagements TRIPS + vont au-delà sur ALE et toutes ces négociations découlant de l’OMC.
Ces flexibilités sont anéanties par le multilatéralisme : Accord USA-Maroc est l’exemple parfait de cet
anéantissement des possibilités (flexibilisation des accords multilatérales pour les PED). Mais dans tous
ALE, on retrouve des clauses. N’est pas le seul exemple/procède utilisé par OMC pour les PED.

3. Dérogation Kimberley :
• Processus Kimberley : forum de négociations depuis mai 2000.
Négociations des les pays producteurs de diamants de l’Afrique qui sont réunis à Kimberley pour
débattre des moyens pour mettre en terme le commerce de diamants guerre.
Définition l’art 1 du Processus Kimberley : diamants Kimberley est le diamant brut utilisé par les
mouvements rebelles ou les alliées pour financiers des conflits visant déstabiliser des gouvernements
légitimes. Définition dans les résolutions de CSNU et adopté par AGNU (Assemblée général NU).

Il y a plusieurs problèmes :
- Les processus commencent par l’extraction de diamants bruts, utilisé par les mouvements rebelles
mais aussi par des gouvernements légitimes qui peuvent participer dans le conflit pour déstabiliser
l’opposition.
- Nombreux actes contraires aux DH, causés contre la population mais toute acte commis contre la
population n’est pas couvert comme étant « diamante guerre » → le processus de Kimberley n’est pas
une organisation de protection de droits de l’homme, n’est pas son champ d’action.
→ L’objectif n’est pas de restaurer la paix mais de mettre en terme le commerce de diamants guerre,
important de trouver la différence.
→ Le processus est mis en place pour tous les diamants extraits dans tous les pays M du processus,
n’importe qu’il soit diamant guerre ou pas.

Décembre 20000, l’AGNU adopte la décision de créer une certification internationale pour les
diamants bruts c’est une « restriction au commerce international ».
Novembre 2002, les négociations ont associé les gouvernement mais aussi des représentants des
entreprises de commerce de diamants et des ONG (société civil) – global witness→ système de

5 La litispendance à des conditions : - l'existence d'une instance à l'étranger antérieurement introduite ; - une identité de
parties, de litige(cause) et d'objet ; - la compétence du juge étranger premier saisi ; - une décision du juge étranger susceptible
d'être reconnue en droit interne français ( aux conditions de l'arrêt Cornelissen).

NF 15
M2 DPD DRCI

certification de processus de Kimberley (système KP) définit les conditions de production du commerce
et du contrôle de diamants bruts, il existe depuis 2003 pour presque 100% de commerce de diamants.

Système PK : tous les pays peuvent participer, maintenant 54 E participants dont l’UE (+28) et des
organisations de la société civil, partenariat Afrique-Canada qui joue un rôle très important. Ces M font
pratiquement partie 100% de la production globale des diamants dit de guerre. Ce système de
certification, prévu par E, impose des conditions pour certifie que la vente de diamants bruts ne serve
pas à financer les conflits armés et interdire que le diamants guerre n’arrivent sur le marché légal.

Mettre de contrôle à l’exportation et l’importation des diamants. Donc chaque fois qu’on achète un
diamant, il faudrait un formulaire. Les E adoptent une législation, des institutions nationales pour le
contrôle et font un formulaire qui doit dire que seule sont licites les diamants ceux qui ont un certifie,
qui donne les conditions minimales garantissant l’origine et qui n’appuie pas le financement du conflit.
→ le pays producteur contrôle l’extraction et le transport des diamants jusqu’à le point d’exportation
(chaque contenant avec son certificat) et les pays acheteur, l’importation avec le certificat. Tout vente
sans certificat sera interdit à las frontières.

Tout ce système de contrôle a été établi par les participants mêmes qui conduit à la sortie de quelques
dangers mais Global witness et d’autres ONG montrent que la difficulté de contrôle des E : problème
de control, pas d’importation, mais plutôt sur le contenant et la véracité des informations.

Dérogations de Kimberley :
En 2003, le conseil général de OMC a adopté une dérogation sur les effets dévastateurs des conflits
armés sur les diamants : dérogation Kimberley. Cette dérogation prévoit que les EM de l’OMC cités
dans l’annexe6 peuvent déroger les obligations à l’Art 11 §17 et Art 138 du GATT qui normalement
interdisent les quotas quantitatifs, mais les restreigne à ceux qui ont le certifie. Le processus adopte
une décision de hard-law, il faut que on soutienne les efforts des NU qui autorise les E à interdit les
importations et exportation des diamants bruts aux tous les E qui ne participent pas du processus
Kimberley.

Le système OMC autorise la certification Kimberley et les dérogations exige aux E notifier les mesures
nationales, le système d’échange international pour mettre en place le système Kimberley. C’est un
acte de droit dérivé qui stimule le dialogue entre les parties et ne s’agit pas de pointer du doit
collectivement dans le conseil de marchandise mais plutôt que tous les E doivent participer à l’examen
de politiques commerciales, tous les 2 ans ou 8 ans. Tous les E sont soumis à l’analyse des politiques,
pour montrer, analyser et proposer des modifications : les pays grands qui participent activement tous
les 2 ans (EU, USA, Chine, Japon) et les plus petites des 6 ou 8 ans. Encore une manière de l’OMC mais
par l’écrit c’est l’audition de chaque E.
Ex : le Ghana a indiqué que les politiques sectorielles envisagent de changer les politiques publiques
minières pour négocier l’adhésion de Ghana au processus Kimberley.
Ex : Zimbabwe a demandé quitter le système car le contrôle a été trop forte, pour quelle adopte une
nouvelle politique.

Les E à l’OMC ont l’obligation d’informer de tous les mesures internes pour tous les régimes
d’importation (procédures d’importation). Par exemple les EM s’engage à remplir un questionnaire de
licences d’importation (Art 8 du GATT9). Cette exigence a été mis en lumière à l’occasion de l’analyse
de politique commerciale du Lesotho, qui a eu modifié sa législation mais incomplète et ne comprenait
pas le marché du diamant. Le gouvernement UE a demandé, soit plus transparente et permettre

6 Australie, Canada, Corée, USA, Brésil, Mexique, UE, etc. (aujourd’hui 81 EM)
7 Art 11 du GATT 1994 : élimination générale des restrictions quantitatives.
Art 11 §1 GATT : élimination des contingents, de licences d’importation ou d’exportation, ou tout autre procédé.
8 Art 13 du GATT 1994 : Application non discriminatoire des restrictions quantitatives.
9 Redevances et formalités se rapportent à l’importation et l’exportation.

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M2 DPD DRCI

véritablement de l’analyse de l’origine de diamants. Ce pacte encourage à adopter des mesures internes
et favorise le processus et renforce la capacité de système aux nouveaux défis.

Ex : interdiction à l’importation de minéraux suivi à la guerre, règlement européenne qui adopte la


procédure qui s’applique mais il a un caractère extra territoriale : qui va contrôler ? on ne sait pas. Pas
pertinente, car qui va tester l’origine.

4. Dérogation ad hoc de Lomé et le traitement spécial des pays ACP (Afrique-Caraïbe-


Pacifique) :
Les pays ACP sont une organisation internationale qui a siège à Bruxelles, ayant le caractère
d’observateur à ONU depuis 1981. ACP existe institutionnellement depuis 1975 avec une structure
permanente (secrétaire général, siège, etc.). Elle regroupe 79 pays d’Afrique, Caraïbe et du Pacifique
avec l’objectif de promouvoir la coopération entre ces E et le développement éco, social et culturel.

i. La politique de coopération au développement dans le traité de Rome 10


Ce groupe ACP a un lien avec l’UE, ils sont les anciennes colonies de Fr, Belgique, Italie, Pays Bas, qui
ont été au cœur de la politique d’aide au développement. Le traite Rome 1957 institue les politiques
pour conserver les relations avec les ex-colonies, le titre XX Coopération au développement qui met
en base ce système ; lorsque ces E ont accédé à l’indépendance, ces nouveaux E ont négocié leur
relation future avec la communauté européenne sur la base contractuelle, via accords.

ii. Des Conventions de Yaoundé aux Convention de Lomé :


L’accession aux pays d’outre-mer ont entrainé des négociations entre les territoires là et l’Europe pour
la coopération. Le premier pas important a été la signature en 1963 de la Convention de Yaoundé qui
prévoyait seulement une aide commerciale et financière dans 18 anciennes colonies.

La 2 convention de Yaoundé 1969 sur l’aide et financement aux projet de développement avec une
prépondérance par l’Afrique noire.

Crise du pétrole 1970 et l’accession à l’Independence des autres territoires ont influencé la négociation
Nord-Sud, et ils ont devenu plus équilibrés → on a abouti aux Convention de Lomé.

Convention de Lomé a comme caractéristiques l’égalité des partenaires, encore un fois l’aide
financière, commerciale et politique. I Convention de Lomé signé en 1975 pour un période de 5 ans,
renouvelé en II Convention de Lomé en 1979, ensuite III Convention de Lomé en 1985 et IV Convention
de Lomé en 1990 pour une durée de 10 ans, révision aux mi-parcours.

L’originalité de cette coopération repose sur la réunion de 4 aspects :


- Régime commun favorable aux ACP
- Ressources financières importantes à destination des ACP
- Coopération industrielle et agricole
- Recherche d’un partenariat plus soutenu entre eux

Cependant, les relations commerciales entre les pays ACP et l’Europe, ont était entre relations non
réciproque : on avait des produits originaires ACP qui pénètrent dans UE en franchise de DD et sans
réciprocité des pays ACP. Par ailleurs, ils ont plusieurs protocoles spécifiques :
- Protocole sur la viande bovine : surtaxer en provenant des pays tiers.

- Protocole sucre : UE convient d’acheter une quantité de sucre aux 19 producteur ACP à prix garanti
en vigueur ou négocié pour chaque campagne dans L’organisation du marché européen).

10 Traité de Rome instituant la Communauté économique européenne

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M2 DPD DRCI

- Protocole bananes : harmonise les régimes nationaux existant depuis 1970 et mis en place
l’Organisation commune des marchés dans le secteur de la banane (OCMB) où l’objectif était de
protéger la production de la banane des producteurs locaux et maintenir toutes préférences
accordées aux anciennes colonies et dans le cadre de la II Convention de Lomé. Le problème ce que
le règlement introduit 3 catégories :
iii. Banane traditionnelle : importé de 12 E ACP qui sont des fournisseurs traditionnels.
Presque 900 mil tonnes de bananes par E qui pouvait exporter à UE en franchise de droits
iv. Banane non traditionnelle : importés des autres E-ACP non traditionnelles mais seulement
dans la limite des 90 mil tonnes
v. Banane non ACP : pays tiers aux ACP, établie un contingent tarifaire qui a était ajusté
chaque année dans la base d’un bilan.
Un autre règlement communautaire soumet les importations de bananes à des licences
d’importations, soit quelles provient d’un fournisseur traditionnel ou non.

• Licences d’importation :
Ce sont les procédures administratives qui exigent, comme condition préalable à l'importation de
marchandises, la présentation à l'organe administratif compétent d'une demande ou d'autres
documents (distincts des documents requis aux fins douanières).

L'article 7 du GATT11 traite des procédures de licences d'importation de manière non spécifique. Ainsi,
le §1 c) de l’art 7 GATT établit, en ce qui concerne les formalités, une obligation générale aux termes
de laquelle les Membres reconnaissent la nécessité de réduire au minimum les effets et la complexité
des formalités d'importation et d'exportation et de réduire et de simplifier les exigences en matière de
documents requis à l'importation et à l'exportation. Après, dans le Cycle de Tokyo, on est établi l’Accord
relatif aux procédures en matière de licences d'importation qui visant les mesures non tarifaires conclus
au cours des négociations commerciales multilatérales tenues entre 1973 et 1979 → empêcher que les
procédures en matière de licences d'importation n'entravent indûment le commerce international.

Ex : Affaire CEE - Banane 1 (1994) : USA était reconnu comme partie légitime à ce différend.
Convention de Lomé II de 1979 a créé le Protocole de la Banane qui établait 3 catégories d’importations
avec de régime spécifique concernant ces marchandises. Le problème nait en 1993 avec la mise en
place de l’Organisation commune des marchés dans le secteur de la banane (OCMB) qui devient,
quelques mois plus tard, le différend devant le GATT (1994).
USA détient le monopole mondial de la banane (banane d’origine d’Équateur et Amérique Latine mais
par des entreprises de USA) : Chiquita Brands, Dole Fruit et Del Mont Foods. USA et quelques E de
Amérique Latine (Équateur, Costa Rica et autres) contestaient le système communautaire
d’importation qui combinaient des quotas fixés pour les E vers E-ACP pour préserver des produits ACP
en détriment des bananes $.
→ Analyse du Grupo spécial et Panel :
- GATT et sa partie IV lié au développement : la mesure ne justifie pas l’absence de réciprocité dans
ALE, le système ouvrait des franchises de DD sans contrepartie des pays ACP → la Partie IV
prévoyait une question spéciale pour PED mais ne prévoyait pas un commerce non réciproque 12
donc condamné pour cet argument.
- Clause d’habilitation : la clause autorise un traitement spécial et différencié ne justifie pas les
préférences pour certains pays ACP, dans la mesure où les préférences des Conventions de Lomé
et le règlement UE n’étaient pas étendu à tous les PED → l’offre unilatérale doit ê prévu pour
l’ensemble des PED et non pas que pour les ACP : même situation, même bénéficie.
→ Résolution de l’affaire :
- Panel a recommandé à UE de modifier leur législation car incompatible avec le GATT. Mais pour
que cette recommandation ait une force obligatoire, il faudrait qu’elle soit prise par un organe

11Art 7 GATT : Redevances et formalités se rapportant à l'importation et à l'exportation.


12 Réciprocité
: elle n’est pas inscrite ni dans le GATT ni dans l’OMC mais plutôt le fil conducteur avec l’idée de base du système
commercial → effort commun de libéraliser le commerce (Art 2 GATT qui exige la consolidation des concessions).

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M2 DPD DRCI

collectif, l’Organe de Résolution de Différends qui à l’époque prendrait ses décisions par
consensus « normal » : UE dit que ça fait partie de la politique du développement donc UE ne
change rien, les pays ACP et UE se sont opposés : pas de recommandation avec force obligatoire.
→ Après l’affaire : UE n’a pas mis fin à ses préférences mais elle a pris l’idée du rapport d’adopter une
dérogation : dérogation de Lomé datant du 9 décembre 1994.

iii. Dérogation de Lomé : datant de 9-12-94


Cette dérogation avait une durée de vie courte car prenait fin 20/02/2000. Cette dérogation dite ad
hoc13 est relative à la IV Convention de Lomé révisé 1995. On crée une dérogation à l’art 1 §1 du GATT
(clause NPF) pour permettre aux CEE de reprendre les dispositions de la IV Convention de Lomé.

Ex : CEE – Bananes II (1995)14 : Le problème c’est que le fond du sujet reste tjrs là. L’USA et les quelques
pays d’Amérique Latine (Équateur, Guatemala, Mexique) reste mécontentes et posent de nouvelle
plainte, concernant tjrs sur l’application du régime dérogatoire de l’UE sur l’importation des bananes.
Portée de la dérogation de Lomé :
- Argument UE : le règlement est largement autorisé par OMC via biais dérogation accordée.
- Argument USA : dérogation de Lomé n’autorise pas à faire ce que UE fait. Largement dépassé.

Questions : La convention de Lomé exige le traitement préférentiel aux pays ACP (franchissement de
D et en 3 colonnes) ? La Convention de Lomé peut ê élargi au l’art 13 et on peut établir des contingents
tarifaires pour les pays ACP ?
→ Analyse de l’Organe d’appel :
- la dérogation est pour l’art 1 §1 du GATT qui rendre l’accès en franchise de D possible (un marge
de préférence tarifaires) MAIS remarque que le règlement UE est contrarié à OMC dans le sens
que les contingents n’est pas compatible parce que la dérogation ne couvre que ce qu’exige la
Convention de Lomé IV (et elle ne le fait pas) – ne peut pas ê discriminatoire.
- La Convention de Lomé n’exige pas des licences d’importation accordés aux bananes des pays
tiers ACP donc incompatible avec OMC.

→ Résolution de l’affaire :
- ORD demande, avec un rapport adopté – consensus inverse, à UE de mettre sa mesure
(contingent) en conformité avec l’OMC– il faut modifier la législation et annuler les licences
d’importation.

Bananes III (1999) : cadre suivi-surveillance.


UE a mis en place un nouvel règlement applicable à l’importation des bananes, mais il est toujours
incompatible avec OMC. Donc l’OMC a accordé USA l’autorisation d’imposer de sanctionnes
commerciales importantes jusqu’à 200 millions $ par an dans les produits de l’UE dans le marché USA :
l’objectif de cette sanction commercial (augmenter le DD), illicite mais tolère par le juge, n’est pas de
réparer le dommage sinon de modifier la législation.
→ L’ORD a accordé des sanctions à quelques pays Amérique Latine, comme l’Équateur, mais comme
les sanctionnes commerciales ne sont pas assez importantes, l’ORD donne la possibilité des représailles
croisés : sur des droites propriétés intellectuelles.
Ce dernier a créé un changement de situation et a donné lieu à un nouvel accord entre UE et ACP :
l’Accord de Cotonou.

iv. L’Accord de Cotonou :


On a négocié un nouvel accord de Cotonou est assez spécifique parce qu’a été conclu pour une durée
de 20 ans entre pays ACP (79 E) et UE (28 E). Entrée en vigueur le 2003 révisable tous les 5 ans. Marque
une rupture de fond après une transition des accords de 1970.

13 Ad hoc signifie qu’elle a été instituée spécialement pour répondre à un besoin.


14 L’affaire Bananes II est la première plainte devant l’OMC.

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La portée essentielle est qu’elle prévoit que ce régime commercial particulier soit intègre au régime
commercial général, donc toute la politique tarifier UE en faveur des pays ACP, les préférences doivent
ê réciproques et porter sur l’essentielle du commerce et non sur des secteurs.

v. Les Accords de partenariat économique :

L’importance de l’accord de Cotonou et de la durée de 20 ans, c’est que cet accord proportionne un
cadre pour négocier au futur, des autres accords qui soient pérennes : l’accords de partenariat
économiques → négocie mais pas ratifies, pour l’instante.

Le système de Lomé avait 4 piliers :


1° volet commerciale : à évolution de façon constante dans le cadre de l’accord de Cotonou et APE.
2° volet financier : Fond européen d’investissement du développement alimente pour les EM de UE
comme principal instrument d’aide au développement aux pays PED (aide non remboursable et
soutien des secteurs agricole et miniers). La mise en place de la Banque européenne d’investissement,
institution de l’UE qui dispose de ces propres organes pour soutenir le développement avec des liens
privilégiés : finances encore aujourd’hui, transporte, télécommunication (investissement en
infrastructure) + budget pour la protection du foret des pays ACP.
3° volet politique : prévu très tardivement (Lomé IV) prévoit sur les Droits de l’homme → il n’y a pas
de conséquence juridique qui découle de cet élément essentiel de la convention de Lomé IV : prévu
mais pas respecté.

Ce système de Lomé a essayé de contribuer le niveau d’éducation, aide au commerce international. Le


problème ce que à la fin de Lomé, le poids de pays ACP a diminué malgré tous ces soutiens et celui de
USA a évolué : le système Lomé considère comme un cadre décevant.

En 1996, UE a adapté ce système et la commission UE a lancé un débat public (livre vert sur la
Convention de Lomé) et le Parlement Européen s’exprime dans des rapports :
- 1rapports par Martens publié 1997 qui a proposé un rééquilibrage en faveur des pays ACP, plus
d’autonomie dans la gestion de fonds pour renforcer la capacité de mise en œuvre et aussi remplacer
des conditionnalités par un contrat entre partenariats.
- 2 rapport Michael Rocard de mars 1998, mettait en lumière la nécessité d’instaurer un dialogue et
d’élargir un cadre pour permettre d’examiner les problèmes communs, par ex : la migration pour sortir
de la logique donateur - récepteur. Le soutien de micro entreprise, entreprise artisanal, d’économie
solidaire, des associations pour promouvoir le développement sur le terrain, micro crédit – entraine la
coopération aux autres secteurs.
→ Rénover le contenu de partenariat UE-ACP et accentue la dimension politique, l’élément essentielle
c’est la lutte contre la pauvreté.

Accord de Cotonou 2003 : associe le dialogue politique, l’aide au développement, participation de la


société civile. 2 objectifs de l’accord ACP, après d’un période transitoire : établir des différentes zones
de libre-échange : accord de partenariat économique avec l’UE + se plier aux conditions OMC.

L’Accord de Cotonou a était révisé en 2005 :


1° filière politique (l’art 9 §2) : le filière politique a été renforcé → DH, E de D, principe de démocratie.
Ex : Art 96bis § 2 : si une partie considère un manque des clauses de droits de l’homme de consultation.
Si aucune solution a été trouvé, la partie qui a invoqué le manquement peut prendre toute mesure en
tant que dernier recours.
- La corruption : non mentionné sur les éléments essentiels mais susceptible de porter préjudice
(art 97).
- La bonne gestion des affaires publics est partie de l’accord et sa violation peut entrainer la
suspension coopération prévu dans l’accord → développement équitable et durable.

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- Nouveau vole « migrations » incluse à l’art 13 de l’accord commerciale : clause standard de


réadmission dans les travaux de justice intérieur, ê inscrit dans toutes les négociations entre UE
et ACP → cette clause prévoit que le 2 pays accepte de réadmettre des ressortissants de l’autre
pays entrée illégalement et conclure des accords spécifique → n’est pas une question
fondamentale donc que le non-respect des accords de migrations n’entraine pas la suspension de
l’accord.
- Coopération économique et commerciale, Art 35 : différents besoins justifieront le traitement
différencié. On réaffirme un traitement spécial et différencie, la question de libre-échange.

Divers articles dans l’accord de Cotonou prévoient des diversités des clauses et guident les
négociations qui tiendront compte du développement des incidences économiques :
- La réciprocité vient marquer mais pas trop établie car sont les + flexibles possibles, tout en
mettant en place des choses non réciproques. 

- Le système de préférences prévu dans Convention de Lomé est maintenu jusqu’en 2008 : l’ancien
système prévu est resté en vigueur alors que l’accord de Cotonou est entré en vigueur en 2003 :
période de transition pour un ALE. Art 37 §7 : les négociations des APE viseront à établir le
calendrier de la suppression progressive des entraves aux échanges donc elles seront aussi
flexibles que possible concernant la fixation d’un période de transition.
→ APE est un ALE est conclu entre UE et pays ACP, qui est conforme à la règlementation commerciale
internationale, car installe pleinement la réciprocité. Idée : créer zones de libre-échange conforme au D
commerce inter. Donc période 2008-2020 pendant laquelle les ACP et UE négocient l’APE.

Art 36 et 37 : porte sur ces nouveaux accords de libre-échange, négocié entre UE et pays ACP « accords
de partenariat économique » pour améliorer l’accès au marché des pays ACP au sein de UE. En
pratique, l’idée c’est de remplacer l’accord de Cotonou pour entrainer la réciprocité des avantages.
Pourtant, malgré le cadre de négociation assez flexible, l’UE a été très dur en négociation donc ils sont
tjrs en cours.

1° Problème : Ce n’est pas la suppression des barrières tarifaire car la suppression de barrières
douanière dans l’entrée du marché communautaire ne profite qu’à peu de ces pays. Par contre, les
barrières non tarifaires, sont souvent insurmontable → des barrières règlementaires liés à la santé des
utilisateurs, de taille, des dimensions, sur les aspects esthétiques des produits agricoles.
Ex : à Lomé et Cotonou il y avait une clause de révision qui sert à réviser les obligations. Ces clauses de
révision sont présentes dans l’accord avec les pays des Caraïbes et permet la révision complète tous
les 5 ans, alors que à ces jours, aucun APE avec l’Afrique ne contient une clause de révision.

2° problème : accès au marché. Art 24 §8 alinéa b) du GATT qui exige que les droits de douanes sont
éliminés pour l’essentiel de l’échange commerciaux. Cette exigence de libéraliser n’est pas définie
(essentiel tourne sur 80% de ligne tarifaires) non seulement de UE et exige aussi la réciprocité.
Exclure des produits sensibles du tableau.

3° problème : interdiction de restriction quantitative parce que tous les libelles des APE entraient la
perte des exceptions en matière de restriction quantitatives (exceptions de l’agriculture et sécurité
alimentaire prévu aussi à l’art 11). Il n’est plus possible de recourir à ces exceptions parce que l’UE dit
que ces instruments ne sont pas adaptés pour la lutte contre la pauvreté.

4° Clause de la nation plus favorisée : exclue dans ces accords, les ressources et le marché d’Afrique
en faveur de l’UE. Dans ces accords ont force aux ACP à accorder à l’UE le même traitement accordé
aux autres pays, par exemple du commerce plus favorable sud-sud : accords de traitement plus
favorable au Brésil, Inde (qui font obstacle au commerce).
Si un pays ACP accorde un traitement plus favorable au Brésil, ACP doit l’étendre à UE. L’idée par
rapport au CNPF, est de proposer que la clause ne s’applique pas aux pays africains

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5° Taxes à l’exportation : Instruments particulièrement, le principe de tous est ne pas appliquer des
nouvelles taxes à l’exportation, possible d’appliquer provisoire certaines taxes mais il faut obtenir
l’autorisation de l’UE.

5. Le traitement différencié dans les accords de libre-échange :

L’accord APE prévoit des 69% de lignes tarifaires pour accorder des préférences dans un période de 25
ans qui va permettre un période d’industrialisation pour les ACP. Après, le 86% de lignes tarifaires.
Clause de NPF : elle pouvait ê exclure. Il faudrait essayer de ne pas éteindre à des autres pays, les
négociations de pays Sud-sud permettant que ces pays négocient de façon plus avantageuse.
→ Ce donc une demande des pays ACP, CNPF ne s’applique pas dans les pays Africains.
Les parties ne peuvent pas accorder a la UE toute traitement favorisé accordé aux autres pays : l’idée
est de obtenir l’accès au marché d’autre pays PED sans affranchissement.

6. Les marges de manœuvre étatique en droit international économique contemporain


(regulatory space) :

Exceptions générales :
Art 20 du GATT accepte des exceptions générales prises par des mesures étatiques, qui sont illicites
mais que sont tolères. Ces mesures générales sont la santé, l’ordre public, la morale, etc. prévus dans
la plus parte des accords.
Aujourd’hui, concernant les produits animaux et végétales, il n’y a pas de la protection de produits
agricoles, il faut que on aligne las exceptions générales aux accords sur les exceptions du GATT.
C’est une proposition du groupe africain sans aucun succès.

Une autre disposition importante, porte sur l’aide au développement, la coopération au DVP : les
parties se forceront pour faire son mieux de forme maximale mais n’est pas juridiquement
contraignant, n’a pas de calendrier, pas de somme d’argent déterminé, aucune mesure précise. On
demande un effort supplémentaire des pays du ACP, donc ce que est prévu c’est le recyclage qui
demande des ressources additionnelles, financières et humaines.

Par ailleurs, les dispositions sont silencieuses. L’Afrique de l’ouest a un protocole annexe au accord
pour que les dispositions doivent ê adopté pour répondre aux objectifs de la région, par exemple :
prévoir des mesures pour mettre en œuvre 9 milliards d’euros destiné à des infrastructures liés au
commerce : on a un protocole prévoyant un budget et un délai → Protocole relative au modalité de
développement de l’Afrique.

• Libre circulation des marchandises :


C’est souvent prévu dans ces APE (accords de partenariat économique), une clause où les DD ne
s’aperçoit qu’une fois pour les marchandises de l’UE.
Ex : les droits de douanes d’un ordinateur d’origine Fr ne seront payés qu’une seule fois même s’il n’y
a pas d’intégration commerciale au niveau Africaine. Une fois importé une marchandise d’origine de
l’UE, même s’il est transporté à un autre pays, il a déjà payé dans le premier pays d’arrivée.

• Sécurité alimentaire :
Pour être considéré comme bénéficiant de la sécurité alimentaire, il faut avoir accès à une nourriture
suffisante, sûre et nutritive qui permette de mener une vie saine et active. CE pour ça que les E peuvent
prendre des décisions pour garder la sécurité alimentaire → Accord sur l’Agriculture au sein de l’OMC.

Ex : Affaire oignons Sénégal – UE : le Sénégal est producteur et consommateur des oignons mais il a vu
le marché local désétablisse par des importations en provenance de UE parce que les oignons
provenant de UE sont moins chers que las cultivés localement. Sénégal a pris des mesures pour garantir
la vente des oignons produits localement et assurer la résistance durable des productions locales.

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Cette mesure a été accepté par OMC car elle favorise au meilleur accès aux aliments et la protection
des productions locales et les emplois.

La sécurité alimentaire ne contraint pas aux pays, donc l’accessibilité des plus pauvres aux aliments
dépende du prix de marché, lorsqu’il fluctue pour différents motifs. Le concept de sécurité alimentaire,
est plutôt néolibéral parce que plus on ouvre les marchés, plus on descendre les prix : organisation
internationale pour la sécurité alimentaire (NU pour l’alimentation et l’agriculture). L’idée est une
clause de sauvegarde de sécurité alimentaire, en cas de modification de la production locale on peut
ajouter de sauvegarde agricole.
- Prendre la forme : les pays importent pour les besoins de sécurité alimentaire, favorise leur
production locale et protège du prix global.

• Protection des industrie naissantes : mais pour un période


Les mesures correctives pour soutenir les industries naissantes comportent des conditions et imposent
un examen approfondi, en cas d’urgence → mise en œuvre largement difficile.
Ex : un pays qui avait le droit d’aider aux industries naissantes sans dépasser les seuils de la nation plus
favorise. On a plus le droit de recourir au contingent tarifaire.
Dispose une clause autonome pour les industries naissantes, sans avoir passe par des procédures
contraignantes. Laisser la possibilité des aides, ensuite la protection accordée doit ê décidé par les E
ACP, et no ê négocies par l’UE.

Subventions à l’exportation des produits agricoles :


Ces subventions sont interdites à l’OMC : E finance un secteur de la production et ça fausse la
concurrence internationale en détriment des PED. Ex : UE doit les éliminer d’ici à 2020, en dehors de
tout APE. Les principes sont que les pays ne pouvaient pas introduire des nouvelles subventions à
l’exportation des produits agricoles. Néanmoins, le chapitre tarifaire de l’APE autorise l’augmentation
des subventions existante à l’exportation en cas d’augmentation de prix mondiale → l’idée c’est que
l’UE ne pourra plus recourir aux subventions.
PARTIE II : Les règles d’origine et le traitement préférentiel accordé aux PED
I. L’objet des règles d’origine :
Les règles d’origine sont prévues dans les accords de libre-échange et dans la règlementation des PED.

A. Définition de règles d’origine :


Qu’est que c’est l’origine ? souvent associé à la naissance juridique, qui donne des avantages. Les
origines des marchandises correspondent à la nationalité des marchandise, obtenu ou produite. Les
règles d’origine sont des règles qui détermine le lieu où la marchandise a été obtenu ou produise donc
les règles d’origine peut ê considéré comme étendre un pays → nationalité d’une marchandise. C’est
une règle pour tous les produits.
Normalement, les marchandises industrielles ont plus d’un pays d’origine car les fournitures sont
variées : textiles, motorisé, etc.

B. Pertinence dans le commerce international :


Les règles d’origine sont utilisées par le système généralisé de préférences GPS (système de
préférences) mais il faut que les produits soient origine d’un PMA. Donc le plus souvent l’origine des
produits est utilisée pour l’applications de préférences, restrictions quantitatives et les droits de
douanes mais aussi pour les droit anti dumping ou même pour tous mesures sanitaire.

II. Les catégories des règles d’origine :

A. Le traitement préférentiel / non préférentiel :


On distingue deux régimes :

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Traitement préférentiel Accords de libre-échange, union douanière, zone de libre-échange,


APE, système générale de préférences (unilatéral), clause
d’habilitation → facilite le commerce et il peut ê réciproque, ou
unilatéral (SGP)
Traitement non préférentiel NPF (nation plus favorisé)

Règles d’origine et le traitement préférentielle : les règles que s’applique sont les règles du pays
IMPORTATEUR, la décision des règles d’origine dépende de la législation de USA (dans l’exemple), voir
les accords signés par USA afin de déterminer l’origine d’une marchandise. Tous les accords ont prévu
des règles d’origine.
Le fait de ne pas percevoir des droits pour l’importation est un problème parce qu’un pays importateur
renonce des recettes et le pays exportateur peut exporter plus au même prix de produits nationales.
L’origine « réel » ne peut pas ê déterminé sinon on cherche à déterminer une origine commerciale et
de confirmer le statu préférentiel lorsque on a complu les règles établis.

Traitement non préférentielle : les pays non tous ont fait recours à ces règles d’origine non
préférentielle. Ils sont essentiellement utilisés dans autres mesures commerciales comme anti
dumping, étiquetage, mesures sanitaires, contingente.

Ex : UE 2012-2013 contingent à viande bovine de qualité supérieur


Les règles d’origine déterminent l’application des contingents importations ? il faut connaître l’origine
des marchandises et appliquer les contingents.

Ex : Les règles d’origine permettent appliquer des inspectons sanitaires, embargos. Mais aussi
détermine les DD lorsqu’ils ne sont pas préférentiels pour le commerce la clause NPF.

Ces règles non préférentielles découlent de l’accord de l’OMC et de la législation nationale (qui
reprendre l’accord OMC), soit demande des accords internationaux régionaux ou d’un système connu..

Les règles peuvent ê générales ou applicables à certains produits, on utilise le système harmonisé de
classification. Il existe un certificat d’origine qui est émise selon les règles du pays exportateur et ses
accords commerciaux.

B. Les règles déterminant l’origine d’un produit :


Types de règles d’origine :
1° Entièrement obtenus : correspondu à marchandise obtenu, extraits ou fabrique entièrement dans
un pays, sans l’intervention d’un autre pays. Dans tout l’ensemble des règles d’origine existe une liste
de produits qui sont considères entièrement obtenus.
Règlement : Règlement européen des règles d’origine : art 75
Marchandise : confiture de fraises → fraises FR, sucre Fr, verre Fr : entièrement obtenu FR/ Mais si le
sucre n’est pas FR : pas entièrement obtenu.

2° Substantiellement transformées : l’origine des marchandises est déterminée en considérant


comme pays d’origine celui où a été effectuée la dernière transformation ou élaboration substantielle
réputée suffisante pour conférer à la marchandise son caractère essentiel. Différentes marchandises
avec des différents % d’origine où le produit final, résultant qui devient tellement diffèrent –
substantielle, dont l’origine finale est de celui qui l’a transformé.

C. Les règles applicables en droit de l’OMC :


Trois approches pour déterminer s’il y a une transformation substantielle :
Ex : un fabricante Fr importe 3 éléments chimiques pour fabriquer un produit final : les ingrédients
coutent 15 euros et le prix finale est de 100 euros.

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1° Pourcentage ad valorem : tel que son prix final et le % des ingrédients, où 30% de la valeur finale
ou du prix finale soit ajouté en FR, on peut aller jusqu’à 69,99% du prix finale pour les ingrédients.

2° Changement des classifications tarifaires : l’origine est fondée uniquement sur la classification
tarifaire de la marchandise finale. Si les ingrédients ont une classification diffèrent à la classification au
produit finale → il faudra avoir un changement de classification tarifaire des ingrédients au produit
finale.

3° Procèdes spécifiques : lorsque l’origine est fondée sur des procèdes spécifiques prédétermine, qui
ont était déterminé par le lieu d’obtention des ingrédients, ou pour la fabrication des produits finale.

• Principe de cumule :
Il y a des autres règles d’origine, comme celle du cumule (flexibilité). Le cumul est le système par lequel
un produit fini sera considéré comme originaire du pays qui l'exporte, alors même que ce produit
comporte des matières premières étrangères et/ou a fait l'objet d'opérations de transformation dans
d'autres pays → les APE ou accords contient des facilités pour les pays PED sans perdre les droits de
préférence.
Exemple :
- Bœuf : Brésil
- Légumes : Jamaïque
- Épices : Inde
- Emballage : Chine
- Chimique : UE

Les accords prévoit que l’importation des ingrédients importes (pays caraïbes, ACP et pays voisins )
peuvent ê considérés comme ingrédients nationales pour garder le % de valeur nationale ajouté au
produit finale.

D. Le traitement spécial et différencié des PED et PMA :

1. Le règlement européen de 2010 :


Les négociations en matière de règles d’origine : initiation de l’UE, pour donne l’opportunité aux PED,
il reste une problématique dans les règles d’origine ne sont pas véritables favorables au PED. Les
accords OMC de règles d’origine, notamment aux PMA, ne sont toutefois préférentiels.
Ce règlement suffit aux pays qui souhaitent bénéficier des règles préférentielles.

2. La décision de Bali (2013) :


À la Conférence de Bali 2013 « Paquet de Bali », les EM de OMC ont adopté une résolution ministérielle
en faveur des PMA qui fixent de lignes directrices sur les exportation des PMA et reconnait qui chaque
pays qui accorde préférences commerciales aux PMA a son propre méthode pour déterminer l’origine
et les préférences aux PMA.

Les lignes « doivent » inspirés les législations sans dépasser la souveraineté, notifier au OMC pour
améliorer la transparence et que les pays connaissent les règles de chaque E. La décision de Bali adopte
aussi un ensemble de lignes directrices qui doivent inspirer, elles sont reprises dans la Conférence de
Nairobi de 2015 pour facilite les exportations des PMA dans les PD.

La différence entre 2013 et 2015, les 2015 sont plus détaillés sur les méthodes et comme les
ingrédients des autres origines peuvent ê partie du cumule.

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3. La décision de Nairobi (2015) :


La décision de Nairobi privilège sur le « pourcentage au valeur » et utiliser de matières non originaires
et on peut aller jusqu’à 75% de la valeur de produit finale.

Le comité de règles d’origine examine et l’analyse la mise en œuvre des dispositions relatives à la
transparence sur les règles d’origine préférentielles pour les PMA – à voir sur le site de OMC. Les
modifications aujourd’hui sont faites par UE et de Canada, USA a un projet de loi et le Chine a dit qui
va réviser sa législation dans le futur.

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EXAMEN : 13 JANVIER 2020 DE 9h30 à 16h – Examen oral


15 minutes pour préparer et 15 pour passer l’examen :
8 questions à préparer à la maison (collectivement) – partager les réponses entre tous.
15 minutes de préparation : avec des documents, résumes : après rédiger un résume pour passer
l’examen (un fille recto-verso).

Questions :
1. XXIV et clause d’habilitation- dissertation :
2. Réviser les annexes : commenter de façon, élément étudies en cours (produits originaire),
regrouper les éléments et des arguments (que hay y que no hay y porque serian importantes).
3. Commenter la décision : définition, que on a décidé, etc. como un commentaire d’arrêt.
4. Commenter des extraits
5. Un article en anglais. Préférences tarifaires de USA (expliquer le système de préférences et
pourquoi cette exclusion de Inde et Turquie, les raisons et las conséquences, compatible avec
l’OMC, pourquoi mise en place, comment fonctionne, Inde et Turquie ont était éliminé).
6. Brevet pharmaceutique :
7. Accord de libre-échange UE – Tunisie : analyse par rapport au cursus (global de tout accord)
8. Bali sur l’origine

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