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INTRODUCTION
INTRODUCTION
« L’histoire du commerce est celle de la communication des peuples.» Montesquieu
« Le commerce du sage est sans valeur et il perfectionne ; le commerce de l'homme de peu
est agréable, et il corrompt. » Confucius
« La religion est le commerce positif et efficace de l’homme avec Dieu.» Henri Lacordaire
Droit d’échange :
Un droit complexe :
S’intéresser à des matières variées, avoir acquis leur autonomie (droit maritime, des
assurances…).
Le recours à des juridictions spécialisées et le développement de l’arbitrage en la matière.
Un droit en perpétuel construction :
Les transactions internationales sont de plus en plus nombreuses, accentuées par les effets de
la mondialisation.
Subir donc les influences étrangères, voire même une unification internationale de certaines
règles.
Plus empreint à l’internationalisation que le reste des branches du droit.
Les contrats importation/exportation conclus peuvent être soumis à une loi étrangère et les
litiges tranchés par des instances judiciaires étrangères.
c. Tendance d’évolution :
Contractuelle :
Des opérations commerciales effectuées par accord des volontés. C’est le domaine des
contrats.
Statutaire :
Régir les actes de commerces non réservés à l’usage des seuls commerçants.
Ex. : la signature d’une lettre de change est un acte de commerce
La conception objective :
Analyser le droit commercial sous l’angle de son objet et spécialement sous l’angle
juridique.
Réduire le droit commercial au droit des actes de commerce.
Pas de classe de commerçants.
D’un point de vue objectif :
Concerner l’ensemble des règles qui s’appliquent aux actes de commerce.
Pas d’importance à la personne les accomplissant.
Prise en considération uniquement de la nature de l’acte.
Réduire le droit commercial au droit des actes de commerce.
Une compétence assez large.
Quelle est la position du droit marocain ?
Consacrer les deux conceptions : le droit commercial est à la fois celui des actes de
commerce et des professionnels du commerce.
« La présente loi régit les actes de commerce et les commerçants » (art. 1er)
« … la qualité de commerçant s’acquiert par l’exercice habituel ou
professionnel des activités suivantes…» (art. 6 et 7 du C.Com. ).
La période antéislamique :
Un commerce muet : le commerce de l’or avec « les peuplades des rivages de l’Atlantique ».
L’historien grec Hérodote
Echange entre carthaginois et indigènes : verroterie, vase, objets en bronze ou en fer
contre les plumes d’autruches, l’ivoire ou l’or importé du Soudan.
« Ni les uns, ni les autres ne sont malhonnêtes » écrivait Hérodote.
Avènement du droit musulman : régler toutes les relations juridiques sans distinction entre
activité civile et activité commerciale (« mouâmalat ».
Rôle marocain d’intermédiaire important entre l’Afrique et le nord de la Méditerranée.
Le commerce avec l’Europe :
Avant 1913 : pas de législation commerciale au sens moderne (le droit musulman et les
coutumes régionales appliquées avec les autres pays musulmans).
Pendant le protectorat :
Elimination par la colonisation française du droit musulman dans l’organisation des
relations commerciales.
12 août 1913 : premier code de commerce au Maroc, inspiré du code Napoléonien de
1807.
Après l’indépendance :
1996 : un nouveau code de commerce imposé par les impératifs de l’évolution
économique et les nécessités de la modernité (modifié à maintes reprises).
1. La loi
La constitution :
Consacre le principe de « liberté de circuler et de s’établir dans toutes les parties du royaume
» : déduire la liberté du commerce et de l’industrie.
Article 24
3. La réglementation professionnelle
Une réglementation développée par des organismes professionnels
Codes de bonne conduite
Une autorité normative inférieure à la loi :
Une autorité dans l’interprétation de la loi.
Une source par excellence.
5. La jurisprudence
L’œuvre des tribunaux de commerces, des Cours d’Appel et de la Chambre Commerciale de
la Cour de cassation.
Juridictions plus sensibles que d’autres aux considérations économiques.
Sensible par nature aux conséquences économiques des décisions.