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Le marché marocain du papier et du carton étant encore un marché de niche, il existe peu de

statistiques sur le secteur. En 2010, selon les chiffres du ministère du Commerce, de l’Industrie et
des Nouvelles Technologies :

– la production représentait 4,7 milliards de dirhams (422 M EUR) ;

– les investissements s’élevaient à 173 milliards de dirhams (15,53 M EUR) ;

– la valeur ajoutée du secteur était d’1,25 milliard de dirhams (112 M EUR) ;

– l’industrie employait 4500 personnes.

La surface des forêts marocaines ne dépasse pas 13 % du territoire, ce qui pousse les industriels
marocains à se concentrer sur le recyclage du papier.

La production annuelle de papier est de 500 000 tonnes.

La production locale couvre 50 % de la consommation pour le papier d’impression et


d’emballage, le reste étant essentiellement importé d’Europe et de Tunisie.

En 2012, la consommation de papier au Maroc n’était que de 15 kg par habitant et par an. En
France, elle était de 183 kg en 2008. La moyenne européenne dépasse légèrement les 100 kg
par habitant.

Ce marché demeure ainsi pour le moment particulièrement restreint.

Le segment du papier emballage est utilisé, parmi d’autres, dans l’industrie agro-alimentaire, le
textile et le mobilier.

Par ailleurs, segment du papier pour impression croit de manière significative grâce à la hausse
de la demande observée dans les domaines administratifs et scolaires.

Les acteurs
62 entreprises composent le marché marocain, cependant 4 fabricants/transformateurs
concentrent à eux- seuls une grande partie de l’activité (CMCP-Med Paper- Lex Papier–GPC).
Le secteur se compose également de 3 papeteries utilisant la pâte à papier comme matière
première (dont Cellulose du Maroc) et de 3 recycleurs de papier.
 

Un fort potentiel de développement


Ce secteur est particulièrement énergivore. La cherté de l’énergie, qui représente 20 % de son
coût de revient, est un obstacle important pour les sociétés marocaines. Une décision
gouvernementale d’indexation de certains produits pétroliers sur le cours du baril semble
confirmer cette tendance. Le coût de revient de la production de papier et carton au Maroc est
ainsi nettement plus élevé qu’en Europe.

En 2012, 50 % de la consommation nationale provient d’importation, notamment de l’Union


européenne pour le papier d’impression et d’emballage.

Les négociations d’un contrat-programme commenceront début 2014 entre les acteurs du


secteur et le gouvernement. Des pistes sont étudiées pour permettre l’approvisionnement en gaz
naturel et ainsi baisser le coût de revient de la production de papier et carton.

Les prévisions de la consommation de papier par habitant à l’horizon 2015 sont ainsi de 25 kg
par habitant par an contre 15 kg en 2012.

Des opportunités réelles pour les entreprises françaises


Le marché marocain de l’industrie du papier et du carton est prometteur :

Il n’existe pas d’institut ou de formation spécifique au secteur du papier/carton au Maroc. Ce


déficit empêche tout développement technique local, ce qui oriente les industriels vers les
entreprises européennes ;

Des opportunités sont offertes aux entreprises françaises pouvant proposer de nouvelles
technologies et des partenariats dans le domaine.

 
 

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