Suivant le Code Général des Impôts, voici à ce jour les textes sur la fiscalité agricole concernant :
Les revenus agricoles sont exonérés de l’impôt sur les bénéfices jusqu’au 31/12/2013
conformément aux articles 6-II-B (relatif à l’I.S) et 46 (relatif à l’I.R).
Ces activités ci – après ne sont pas exonérées car considérées comme faisant partie de la
catégorie professionnelle de l’I.R et non pour la catégorie revenu agricole :
Pépinières ;
Vente des produits de la récolte en dehors des exploitations ;
Apiculture ;
Aviculture moderne;
Elevage de chevaux et autres équidés ;
Nourrisseurs de porcs, vaches et brebis dans un but spéculatif, en dehors de toute
exploitation agricole ;
Elevage et dressage de chiens ;
Loueurs d’animaux de bât ou de trait.
Les activités ci – après bénéficient d’une exonération permanente - même après 2013 - :
Des plantations sylvestres d’une superficie ne dépassant pas un hectare et des plantations non
fruitières d’alignement ;
De la vente des animaux vivants et des produits de l’élevage dont la transformation
n’a pas été réalisée par des moyens industriels ;
Des plantations sylvestres, non fruitières destinées à préserver les terres de l’érosion
d’origine éolienne et hydraulique.
2. La T.V.A :
Des considérations d'ordre économique et social ont amené le législateur à exclure du champ
d'application de la T.V.A. le secteur agricole.
Aussi, la situation des opérations effectuées par les agriculteurs au regard de la législation en
matière de T.V.A, mérite-t-elle d'être définie comme suit :
Ventes de produits de récolte :
La vente par un agriculteur des produits de sa récolte à l'état naturel (céréales, légumes,
fruits ...) ou obtenus après transformation, pourvu que celle-ci se situe dans le prolongement
normal de son activité agricole et que ces produits soient vendus avec ou sans présentation
commerciale, en gros ou en détail, ne constitue pas une opération imposable à la T.V.A.
Tel est le cas de la vente par un agriculteur de fromage fabriqué à partir du lait de son cheptel,
du miel provenant de sa ruche, des plantes ou d'arbrisseaux provenant de sa pépinière, etc.
Exemples :
- Apiculteur : L'apiculteur qui vend en l'état le miel de sa récolte ne doit pas être recherché en
paiement de la taxe. Il devient assujetti lorsqu’il fabrique, par exemple, des bonbons ou des pains
d’épice en incorporant au miel de son rucher, des produits tels que le sucre, la farine, les arômes,
etc…..
- Pépiniériste : Le pépiniériste n'est pas assujetti pour la vente d'arbustes provenant de plantes
d'achat, lesquels ont été incorporés au fond et sont devenus des produits récoltés sur une
exploitation agricole.
- Accouveur : Les opérations accomplies par les accouveurs dans l'exercice de leur profession et
consistant, à l'aide d'installations appropriées, à transformer en poussins des oeufs, se
rattachent par leur nature au cycle biologique naturel de l'évolution du poulet. Elles
constituent donc des opérations hors champ d'application de la taxe.
- Elevage : Le propriétaire d'une écurie de course qui exploite un domaine agricole dans lequel il
se livre à l'élevage des chevaux, exerce une activité de nature agricole se situant hors du champ
d'application de la T.V.A.
Pour les opérations autres que les ventes effectuées par des personnes qui exercent à titre
principal une activité à caractère agricole, la situation de ces personnes au regard de la
T.V.A. doit être examinée dans les mêmes conditions que pour les autres assujettis.
Exemples :
- Agriculteur prestataire de services : L'agriculteur effectuant pour le compte de tiers,
même occasionnellement, des prestations de services tels que transport, location de
matériel agricole, etc. exerce une activité imposable par nature à la T.V.A.
Sont exonérés de la taxe sur la valeur ajoutée avec bénéfice du droit à déduction, lorsqu’ils sont
destinés à usage exclusivement agricole, les produits et matériels listés ci – après :
3. La taxe professionnelle :
Les exploitants agricoles bénéficient de l’exonération totale permanente pour les ventes réalisées
en dehors de toute boutique ou magasin, la manipulation et le transport des récoltes et des fruits
provenant des terrains qu’ils exploitent ainsi que la vente des animaux vivants qu’ils y élèvent et
des produits de l’élevage dont la transformation n’a pas été réalisée par des moyens industriels.
Sont exclues de cette exonération les personnes qui effectuent une activité professionnelle
afférente aux opérations d’achat, de vente et/ou d’engraissement d’animaux vivants;