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INSTITUT SUPERIEUR DE COMMERCE ET D’ADMINISTRATION DES

ENTREPRISES

CYCLE D’EXPERTISE COMPTABLE

Rapport de stage n° 4

Thème traité

Audit des OPCVM

Octobre 2007

Préparé par

Maître de stage

Contrôleur de stage
INSTITUT SUPERIEUR DE COMMERCE ET D’ADMINISTRATION DES
ENTREPRISES

CYCLE D’EXPERTISE COMPTABLE

DIPLOME NATIONAL D’EXPERTISE COMPTABLE

RAPPORT SEMESTRIEL DU CONTROLE DE STAGE

Période

Stagiaire

Maître de stage

Contrôleur de stage :

Identité du stagiaire

Nom

Prénom

Date de naissance

Lieu de naissance

Situation de famille

Adresse domicile

Adresse
professionnelle

Profession

Diplômes

Expérience 
professionnelle
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ENTREPRISES

CYCLE D’EXPERTISE COMPTABLE

Déroulement de stage

Date d’inscription à l’ISCAE : Octobre 2005

Date du démarrage effectif du stage : 06 décembre 2005

Avez-vous rencontré des difficultés : Non


particulières pour trouver un maître de
stage ?

Avez-vous changé de maître de stage ? : Non


Si oui, pour quelles raisons ?

Avez-vous trouvé des difficultés pour : Aucune difficulté


suivre les cours à l’ISCAE ? Si oui, de
quel ordre ?

Avez-vous rencontré des difficultés : Aucune difficulté


pour effectuer les travaux qui vous ont particulière
été confiés par votre maître de
stage ? Si oui, de quel ordre ?

Vos remarques et observations : Rien à signaler


concernant le déroulement de votre
stage durant ce semestre :
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CYCLE D’EXPERTISE COMPTABLE

Travaux effectués

Nature des travaux Nombre de dossiers Nombre d’heures/mois


1. Pratique de la tenue des - -
comptes tenue ou
centralisation

2. Etablissement de projets - -
de bilan et de comptes de
résultats après contrôle

Déclarations fiscales liées - -


au bilan, conseil fiscal

3. Pratique de - -
l’organisation comptable

4. Pratique du contrôle de - -
gestion

5. Pratique de la révision - -
des comptes

6. pratique de l’expertise - -
judiciaire

7. Pratique du droit des - -


affaires

8. Informatique - -

9. Missions d’audit et de
conseil

10. Travaux d’évaluation

11. Vie du cabinet

12. Formation reçue


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ENTREPRISES

CYCLE D’EXPERTISE COMPTABLE

SIGNATURE DU MAITRE DE SIGNATURE


STAGE DU STAGIAIRE

APPRECIATION DU MAITRE DE STAGE

APPRECIATION DU CONTROLEUR DE STAGE


Cycle d’expertise comptable
Deuxième année
Octobre 2007

Sommaire
Introduction

Partie I : Partie théorique

1 Généralités et règles de fonctionnement 1

1.1 Généralités 1
1.1.1 Définitions 1
1.1.2 Cadre juridique des OPCVM 1
1.1.3 Typologie des OPCVM 2

1.2 Règles de fonctionnement 2


1.2.1 Le principe d’autonomie des fonctions 2
1.2.2 Le principe de la transparence 3

2 Spécificités relatifs aux OPCVM 5

2.1 Les spécificités conceptuelles 5

2.2 Les spécificités comptables 6


2.2.1 Les méthodes de comptabilisation 6
2.2.2 Les méthodes d'évaluation 7

3 Approche d’audit par les risques des OPCVM 9

3.1 Risques réglementaires 9

3.2 Risques lies à la déontologie 10

3.3 Risques opérationnels liés à l’objet de l’OPCVM 11


3.3.1 Risques de marché : 11
3.3.2 Risque de contrepartie 12

3.4 Risques liés à la maitrise du contrôle interne 12


3.4.1 Organisation générale : 13
3.4.2 Portefeuille titres 14
3.4.3 Souscriptions et rachats 14
3.4.4 valorisation 15
3.4.5 Opérations de trésorerie 16
Cycle d’expertise comptable
Deuxième année
Octobre 2007

4 Liste des contrôles CAC pour le contrôle des comptes des


OPCVM 17
4.1 Souscriptions et rachats 17
4.1.1 Comptes concernés 17
4.1.2 Liste des contrôles 17

4.2 Mouvements du portefeuille 18


4.2.1 Comptes concernés 18
4.2.2 Liste des contrôles 19

4.3 Revenus ou produits des actifs 19


4.3.1 Comptes concernés 19
4.3.2 Liste des contrôles 20

4.4 Frais de gestion et intérêts des emprunts 20


4.4.1 Comptes concernes 20
4.4.2 Liste des contrôles 21

4.5 Autres débiteurs et créditeurs 21

4.6 Affectation du résultat 21

4.7 Trésorerie et liquidités 22

4.8 Valorisation 22

4.9 Opérations d’inventaire 22

4.10 Ratios réglementaires et statutaires 23

Partie II : Partie pratique

1 Synthèse 25

1.1 Objectif de la mission 25

1.2 Fiche de présentation 25


1.2.1 Dénomination de l’OPCVM 25
1.2.2 Caractéristiques financières. 25
1.2.3 Autres caractéristiques 26
Cycle d’expertise comptable
Deuxième année
Octobre 2007

2 Commentaire sur l’évolution du FCP 27

2.1 Rappel 27

2.2 Commentaire du bilan 27


2.2.1 Portefeuille titres : 27
2.2.2 Capital en début d’exercice : 27
2.2.3 Emission et rachats : 28

2.3 Commentaire du compte de résultat 28


2.3.1 Produit sur actions : 28
2.3.2 Produit sur obligations : 28
2.3.3 Régularisation sur revenu : 28

2.4 Commentaire sur l’évolution de la valeur liquidative sur le deuxième


semestre 2006 29

Conclusion 30
Cycle d’expertise comptable
Deuxième année
Octobre 2007

Introduction

Les OPCVM sont des intermédiaires entre l’épargne public et le marché


financier. Leur objet principal est la gestion d’un portefeuille de titres en vue de
garantir un meilleur rendement, une liquidité et une sécurité satisfaisante pour les
épargnants.

En raison de l’importance du rôle des OPCVM, et surtout, en raison des


spécificités liées aux méthodes de comptabilisation et d’évaluation de leurs titres
par rapport aux entreprises industrielles et commerciales, j’ai décidé de consacrer
le présent rapport de stage à l’étude du commissariat aux comptes d’un OPCVM.

Surtout que le commissaire aux comptes peut intervenir dans différentes


occasions au niveau d’un OPCVM notamment :

 Mission Permanente :

Le commissaire aux comptes d’un OPCVM a pour mission permanente, a


l’exclusion de toute immixtion dans la gestion, de vérifier les livres et les valeurs
de l’OPCVM et de certifier la régularité, la sincérité et l’image fidele des
comptes de ce dernier. Il vérifie également la sincérité des informations
afférentes à la situation financière préalablement a leur diffusion (rapports
semestriel et annuel).

 Missions connexes : 
 Apports aux OPCVM :

- Contrôler la justification des quantités de valeurs mobilières apportées

- Vérifier l’évaluation des apports en conformité avec l’arrêté du ministre des


finances et des investissements extérieurs n° 2304-95 ;

- Contrôler la rémunération de l’apport

- Contrôler l’enregistrement comptable des opérations d’apport et des


souscriptions correspondantes.

- Etablissement du rapport
 Fusion – Scission – Absorption

 Liquidation
Cycle d’expertise comptable
Deuxième année
Octobre 2007
Cycle d’expertise comptable
Deuxième année
Octobre 2007

1 Généralités et règles de fonctionnement

1.1 Généralités

1.1.1 Définitions
OPCVM : organisme de placement collectif en valeurs mobilières ;

SICAV : S. A. Qui a pour objet exclusif la gestion d’un portefeuille de valeurs mobilières et
de liquidités, dont les actions sont émises et rachetées a tout moment a la demande de tout
souscripteur ou actionnaire a un prix déterminé (VL) ;

FCP : fonds commun de placement qui n’ a pas la personnalité morale, est une
copropriété de valeurs mobilière et de liquidité, dont les parts sont émises et rachetées a tout
moment a la demande de tout souscripteur, ou porteur de parts a un prix déterminé (VL).

1.1.2 Cadre juridique des OPCVM


La loi du 21 septembre 1993 relative aux OPCVM distingue entre les sociétés
d’investissement à Capital Variable (SICAV) et les Fonds Communs de Placement (FCP) :

 Les SICAV sont des sociétés anonymes dotées de la personnalité morale et dont les
actions sont émises ou rachetées, à tout moment, à la demande des actionnaires. Elles
sont gérées par un Conseil d’Administration dont les membres sont nommés par
l’Assemblée Générale des Actionnaires pour une durée de 6 ans. Les SICAV sont
également régies par les dispositions de la nouvelle loi du 30 août 1996 sur la société
anonyme à condition que ces dispositions ne soient pas en contradiction avec celles de la
loi relative aux OPCVM,

 En revanche, les FCP sont une copropriété de valeurs mobilières qui peuvent être émises
et rachetées à tout moment. Les FCP sont dépourvus de la personnalité morale. Ils sont
gérés par un établissement de gestion doté de la personnalité morale. Ils sont créés à
l’initiative d’un établissement de gestion et d’un établissement dépositaire, tous deux
distincts.

Les OPCVM, quelque soit leur statut juridique, doivent disposer d’un établissement
dépositaire qui est chargé, essentiellement, de la conservation des titres constituant leur
portefeuille, et du contrôle de la régularité des décisions prises par l’établissement de
gestion.

La constitution d’une SICAV ou d’un FCP est subordonnée à l’agrément du ministre des
finances après avis du Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières dont le rôle important

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Cycle d’expertise comptable
Deuxième année
Octobre 2007

est de contrôler les OPCM, de veiller à la transparence du marché et de protéger les


investisseurs et les épargnants.

1.1.3 Typologie des OPCVM

OPCVM « Actions »

Dont 60% au moins, de son actif net doit être constitué par des actions.

OPCVM « Obligations »

Dont le portefeuille actions ne doit pas dépasser 10% de l’actif net.

OPCVM « Monétaires »

L’actif de cet OPCVM est constitué en permanence de titres du marché monétaire et de titres
de créance négociables TCN.

OPCVM « Diversifiés  »

Comme son nom l’indique, l’actif de cet OPCVM est constitué de différents types de titres :
actions, obligations, TCN etc ... à condition de respecter les ratios prudentiels exigés par la
loi.

1.2 Règles de fonctionnement


Le fonctionnement est assuré par deux grands principes :

1.2.1 Le principe d’autonomie des fonctions


Le Gestionnaire

 Sicav elle-même

 Société de gestion

Le rôle du gestionnaire est de gérer l’OPCVM dans le respect de la politique de


placement, des objectifs de placement et dans l’intérêt exclusif des actionnaires
ou porteurs de parts.

La société de gestion assure la gestion financière, administrative et comptable.

2
Cycle d’expertise comptable
Deuxième année
Octobre 2007

Le Dépositaire

La qualité du dépositaire est strictement réglementée puisque ne peuvent être


dépositaire que les établissements autorisés par décret : CDG, établissements de
crédit.

La mission du dépositaire est :

 La conservation des actifs (inventaire du portefeuille)

 Le suivi et le contrôle de la régularité des décisions du gestionnaire (relevé des


transactions)

 De recevoir les souscriptions et d’effectuer les rachats.

1.2.2 Le principe de la transparence

Ce principe découle des quatre règles d’application suivantes :

 Le mécanisme de la valeur liquidative :

Le mécanisme repose sur la possibilité qui est offerte a chaque porteur de


racheter a tout moment des actions ou parts d’OPCVM a la prochaine valeur
liquidative en divisant l’actif net de l’OPCVM par le nombre d’actions ou parts
disponibles.

 La composition des actifs :

Les actifs OPCVM doivent être constitues de valeurs mobilières cotées à la


bourse des valeurs ou faisant l’objet de transactions sur tout autre marché
réglementé en fonctionnement régulier et ouvert au public, d’actions ou de parts
d’OPCVM et de titres émis ou garantis par l’état. Ils peuvent également
comprendre des liquidités ainsi que d’autres valeurs dans des limites fixes par le
CDVM.

Les liquidités sont des dépôts places sur des comptes à vue ou à terme.

 La transparence de l ‘information :

Le cadre de cette information est réglementé et concerne :

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Cycle d’expertise comptable
Deuxième année
Octobre 2007

- L’information fournie lors de la création de l’OPCVM

- L’information occasionnelle liée aux changements intervenant dans la vie de


l’OPCVM

- Les publications périodiques

- La publication des valeurs liquidatives

 Le principe de contrôle

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Deuxième année
Octobre 2007

2 Spécificités relatifs aux OPCVM

2.1 Les spécificités conceptuelles


Il s’agit, en effet, de certaines notions conceptuelles spécifiques, qui présentent pour les
OPCVM des particularités par rapport aux autres types de société.

Nous allons citer dans ce cadre, les notions les plus importantes, dont notamment :

 L’actif net : l’actif net des OPCVM est défini comme étant la différence entre l’actif net
comptable et les dettes. L’actif net comptable comprend les plus ou moins values issues
de la réévaluation des valeurs mobilières à leur valeur actuelle, ce qui constitue une
originalité qui différencie les OPCVM des autres entités régies par la loi comptable.

 Le prix d’émission : d’une action de SICAV ou d’une part de FCP est égal à sa valeur
liquidative majorée, le cas échéant, du droit d’entrée. le prix de rachat est égal à sa
valeur liquidative diminuée, le cas échéant, d’un droit de sortie.

 Le capital : le capital des OPCVM est défini comme étant égal à leur actif net diminué
des sommes distribuables ; Il devient instable puisqu’il varie chaque jour en fonction :

- de l’évaluation, en permanence, des titres à leur valeur actuelle ;

- de l’entrée et / ou de la sortie des porteurs de part.

Le montant du capital est également susceptible d'augmentations résultant de l'émission par


la société aux actionnaires qui en font la demande.

Les variations du capital se font à tout moment et de plein droit sans modification des statuts,
sans qu'il y'ait besoin de les soumettre à l'Assemblée Générale Extraordinaire des
actionnaires et sans qu'il y'ait lieu de procéder à une quelconque publicité. Cette notion du
capital présente une grande originalité par rapport à celle des entreprises commerciales et
industrielles. Le capital de ces dernières est caractérisé par sa stabilité et ne change que,
rarement, dans des circonstances particulières et bien précises, telles que :

- l’augmentation de capital par incorporation de réserves ou par émission


d’actions ;

- Diminution du capital par remboursement du capital aux actionnaires…

 La valeur liquidative : la valeur liquidative est égale à l’actif net divisé par le nombre de
titres contenus dans le portefeuille de l’OPCVM.

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Cycle d’expertise comptable
Deuxième année
Octobre 2007

Les OPCVM sont tenues de déterminer, au moins d’une manière hebdomadaire, leur valeur
liquidative, et ce, en raison de la variation que connaît les prix des titres sur le marché. Cette
valeur tient compte, par conséquent, de l’ensemble des plus ou moins values réalisées, des
gains ou pertes enregistrées et des plus ou moins values latentes sur le portefeuille titres de
l’OPCVM.

 Le résultat net : La présentation des états financiers d’un OPCVM contient une
particularité par rapport à une société normale dans la mesure où, le compte de
résultat d’un OPCVM n’inclut qu’une partie de ce qui est considéré comme
« résultat » dans une société classique.

En effet, le compte de résultat n’inclut que les dividendes sur actions et les coupons sur
obligations, ainsi que les frais de gestion. Par contre, les autres composantes d’un compte de
résultat « classique », sont directement comptabilisées dans les capitaux propres, à savoir les
plus ou moins values sur ventes de titres ou bien les frais de négociation.

Le résultat net est défini par l’article 93 de la loi relative aux OPCVM : « c’est le montant
des intérêts, arrérages, primes et lots, dividendes, jetons de présence et tous autres produits
relatifs aux titres constituant le portefeuille d’un OPCVM, majoré du produit des fonds
momentanément disponibles et diminué du montant des frais de gestion et de la charge des
emprunts.

D’après cette définition, nous pouvons remarquer que la composition du résultat net a été
limité par la loi. En effet, les produits d’un OPCVM sont constitués essentiellement des
revenus liés aux titres et aux disponibilités. En ce qui concerne, les charges engagées par un
OPCVM, elles sont de deux natures: les charges financières : (charge de l’emprunt) et les
frais de gestion correspondant aux charges engagées pour le fonctionnement des OPCVM ;
ainsi qu’aux dotations aux amortissements.

 La régularisation des revenus  : Ces comptes ont été conçus en vue de garantir une
répartition équitable du résultat distribuable entre les porteurs de parts, et ce, quelle
que soit leur date de souscription.

Les comptes de régularisation des revenus sont crédités des montants avancés par les
nouveaux souscripteurs et débités des revenus versés aux porteurs de parts qui se retirent.

 Les variations des différences d’estimation  : Ce compte enregistre les plus ou


moins values latentes sur l’actif en portefeuille, ainsi que la moins value latente sur
les biens meubles et immeubles figurant dans les immobilisations de l’OPCVM.

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Cycle d’expertise comptable
Deuxième année
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2.2 Les spécificités comptables

2.2.1 Les méthodes de comptabilisation


Pour traiter les méthodes de comptabilisation ; il faut différencier entre la comptabilisation
des titres et la comptabilisation des revenus générés par ces titres.

2.2.1.1 Comptabilisation des titres


Les OPCVM peuvent comptabiliser leurs titres frais exclus ou frais inclus.

Les entrées (achats et souscriptions) sont, donc, comptabilisés sur la base du prix
d’acquisition majoré ou non des frais d’acquisition (selon l’option choisie par l’OPCVM).

Dans le cas où l’OPCVM opte pour la comptabilisation des titres frais exclus, ces derniers
sont enregistrées au débit du compte « frais de négociation sur titres » ;

Les sorties de titres sont comptabilisées au crédit du poste « actions » à leur prix
d’acquisition, alors que les plus ou moins values réalisées sur les cessions sont enregistrées
au compte « plus ou moins values réalisées ».

En revanche, les entreprises industrielles et commerciales sont tenues de comptabiliser les


frais relatifs à leurs achats dans des comptes de charges sauf lorsqu’il s’agit des frais à
immobiliser. Dans ce cas, ces charges sont comptabilisées dans le compte d’immobilisations
concernées.

2.2.1.2 Comptabilisation des revenus 


Les revenus de placement peuvent être comptabilisés selon deux méthodes :

 Méthode de coupon couru


Selon cette méthode, les revenus sont enregistrés en produits (classe 7) au fur et à mesure de
leur acquisition. Les coupons sont, donc, enregistrés chaque jour. Cette méthode a été
retenue par le code général de normalisation comptable C.G.N.C.

 Méthode du coupon encaissé


Les revenus de placement sont enregistrés en produits au moment de l’encaissement des
intérêts, et ce, quelle que soit la durée de détention des titres. Cette méthode n’a pas été
retenue par le CGNC sauf pour le cas des dividendes.

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Cycle d’expertise comptable
Deuxième année
Octobre 2007

2.2.2 Les méthodes d'évaluation 


Les méthodes d’évaluation retenues par les OPCVM sont fixées par un arrêté du 13
septembre 1995 du ministre de finances. Elles sont différentes de celles prévues par le
CGNC dans la mesure où les OPCVM évaluent leurs titres à leur valeur actuelle qui tient
compte aussi bien des moins values que des plus-values latentes.

Les méthodes d’évaluation prévues par l’arrêté ministériel précisé sont les suivantes :

 Les actions cotées à la bourse des valeurs sont, en principe, évaluées à leur dernier
cours coté.

Néanmoins, si l’action n’a fait l’objet d’aucune transaction en séance de bourse durant le
mois précédant la date de son évaluation, le cours de la dernière transaction effectuée par
cession directe au cours de ce mois sera retenu. En l’absence de ce cours, l’action sera
évaluée au cours de la dernière transaction qu'elle soit effectuée en séance de bourse ou par
cession directe. Cependant, si le cours coté et le cours de la cession directe ont été constatés
le même jour, c’est le premier qui est retenu.

 Les titres de créance négociables dites «   TCN  »: émis par l’Etat ou par les
sociétés privées sont évalués au dernier cours constaté sur un marché réglementé le
jour de l’évaluation des actifs de l'OPCVM.

En cas d’absence de transactions sur ces titres le jour de l’évaluation, ou en cas où ces
transactions dégagent un cours qui ne reflète pas la valeur réelle de ces titres, ils sont évalués
en actualisant l'ensemble des montants restant à percevoir jusqu’à l’échéance des titres. Le
taux d’actualisation utilisé est celui des bons de trésor d’une durée équivalente émis par voie
d’appel à la concurrence majoré, le cas échéant, d’une marge représentative des
caractéristiques intrinsèques de l’émetteur des titres.

Cette marge est calculée en faisant la différence entre le taux de référence et le taux
d'émission des titres, étant entendu que le taux de référence est celui des bons du trésor d'une
durée équivalente émis par voie d'appel à la concurrence et dont la date d'émission est la plus
proche de celle des titres évalués. La marge reste constante sauf si des modifications
significatives interviennent dans la situation économique et financière de l'émetteur auquel
cas, elle est corrigée en fonction des dites modifications.

Pour les titres, dont la durée de vie initiale ou résiduelle est inférieure ou égale à trois mois,
et à défaut d'un cours de marché, le taux d'actualisation est celui des bons de Trésor à treize
semaines par voie d'appel à la concurrence.

 Les actions et parts des  : OPCVM sont évalués à leur dernière valeur liquidative
connue.

 Les autres actifs : sont évalués selon les prescriptions du CGNC ;

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Cycle d’expertise comptable
Deuxième année
Octobre 2007

Les OPCVM sont tenus par le respect du principe de permanence des méthodes. En vertu de
ce principe, les OPCVM doivent établir leurs états de synthèse en adoptant les mêmes règles
d’évaluation et de présentation d’un exercice à l’autre. Ils ne peuvent y déroger que de façon
exceptionnelle. Dans ce cas, ils doivent mentionner cette dérogation dans l’état des
informations complémentaires (ETIC) en précisant son influence sur le patrimoine, la
situation financière et le résultat de l’OPCVM.

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Cycle d’expertise comptable
Deuxième année
Octobre 2007

3 Approche d’audit par les risques des OPCVM


Le risque est la probabilité de voir survenir un événement ou une erreur ayant un impact
significatif sur la valeur liquidative ou le résultat distribuable soumettant les OPCVM ou le
dépositaire, a une sanction disciplinaire.

Plusieurs risques peuvent affecter les OPCVM, parmi lesquels on peut distinguer ceux dus
à :

 L’environnement légal : évolution récente des textes, leur complexité et les nombreuses
difficultés d’application sont autant de facteurs de risques pour l’auditeur.

 La nature des transactions et leur mode de traitement : les transactions répétitives


effectuées sur des marchés connus, traitées par des systèmes bien maitrisés, présentent
un risque moindre tout au moins de nature différente que des transactions ponctuelles ou
exceptionnelles effectuées sur des marchés spécialisés.

 L’organisation des OPCVM : les OPCVM d’une société de bourse ou d’un réseau
bancaire présentent une structure interne différente. Les objectifs fixés par les conseils
d’administration aux dirigeants peuvent influencer les résultats de l’OPCVM, tout
comme le souci des performances par rapport à la concurrence.

 La conception et le fonctionnement des systèmes informatiques : les transactions


répétitives, assurées par des systèmes informatiques sont plus fiables que les transactions
exceptionnelles. Même si le fonctionnement théorique du système informatique parait
satisfaisant, il faut vérifier son fonctionnement réel. Différents facteurs, tels que le taux
de rotation du personnel, sa formation, peuvent accroitre ce risque.

 Au secteur d’activité, à deux titres :

- Secteur spécifique, dont la connaissance et la maitrise sont indispensables


par l’auditeur

- L’activité des OPCVM : les OPCVM sont exposés aux risques de marché de
contrepartie et de liquidité

3.1 Risques réglementaires  


Les droits des actionnaires ou porteurs de parts sont exposés aux aléas politiques et
monétaires d’un côté, aux aléas boursiers de l’autre. Pour faire face à ces risques, les textes
fixant les règles de gestion des OPCVM ont contraint ces derniers à respecter des ratios de
division des risques et de composition des actifs.

On distingue ainsi quatre types principaux de ratios :

10
Cycle d’expertise comptable
Deuxième année
Octobre 2007

 Ratios de division par émetteur  :

Un OPCVM ne peut employer plus de 10% de ses actifs en valeurs mobilières d’un même
émetteur.

 Ratios de limitation par catégorie de valeurs mobilières émises par un même


émetteur  :

Un OPCVM ne peut détenir plus de 10% d’une même catégorie de valeurs mobilières
émises par un même émetteur.

 Ratios de liquidité  :

Les liquidités ne peuvent dépasser un plafond de 15% de la valeur des actifs de l’OPCVM.

 Ratios des dettes  :

Les emprunts d’espèces ne peuvent dépasser à aucun moment 10% de la valeur des actifs de
l’OPCVM.

3.2 Risques lies à la déontologie


 La fonction de gestion d’un OPCVM, si elle ne découle pas de la loi, doit donner lieu à
un mandat écrit et précis (convention de gestion).

 L’existence d’un code déontologique conforme à la circulaire du CDVM applicable aux


membres du conseil d’administration, de l’équipe dirigeante ou du personnel de toute
SICAV, tout établissement de gestion de FCP ou toute société délégation de la gestion
d’un OPCVM.

 Un gestionnaire d’OPCVM ne peut exercer aucune autre fonction qui soit manifestement
conflictuelle.

 Le gestionnaire ne peut accepter de gratification pouvant porter atteinte à l’indépendance


de sa gestion.

 Un gestionnaire d’OPCVM ne peut prendre en charge la gestion du portefeuille propre


de l’établissement promoteur.

 Tout OPCVM doit disposer d’une organisation comptable lui permettant


d’individualiser, retracer et vérifier l’ensemble des écritures afférentes à son portefeuille
et de les rapprocher des comptes de titres ou d’espèces ouverts à son nom chez son
établissement dépositaire.

11
Cycle d’expertise comptable
Deuxième année
Octobre 2007

 Lorsqu’un gestionnaire exerce cette fonction dans plusieurs OPCVM d’un même groupe
les ordres de souscription et de rachat, d’achat et de vente de titres doivent être autant
que possible individualisés.

3.3 Risques opérationnels liés à l’objet de l’OPCVM


Les OPCVM sont confrontés à deux types de risques opérationnels :

3.3.1 Risques de marché :


Ces risques qui comprennent les risques de taux, de change et les risques sur actions sont
liés aux fluctuations du marché financier et du marché monétaire ou sont négociés les
obligations, les actions et les titres de créances négociables.

3.3.1.1 Risque de taux


Il peut être défini comme « le risque que fait courir au porteur d’une créance à taux fixe,
l’évolution ultérieure des taux ».

Les créances à taux fixe sont soumises à un risque de hausse des taux dans la mesure où les
flux qu’elles génèrent ne sont pas indexés sur les taux du marché.

3.3.1.2 Risque de change


Il peut être défini comme « le risque de variation du cours des devises par rapport au DH
pour un intervenant financier ayant des créances ou des dettes libellées dans ces différentes
devises ».

Ce risque est donc fonction du degré de diversification de son portefeuille entre titres
marocains et titres étrangers et la durée de son engagement.

3.3.1.3 Risque actions


Ce risque est de deux sortes :

 Un risque d’entreprise qui inclue tous les problèmes lies a la société dont l’OPCVM
détient des titres.

 Un risque macro-économique susceptible d’affecter le marché sur lequel les actions sont
cotées ou négociées.

12
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Deuxième année
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3.3.2 Risque de contrepartie


Ces risques naissent dans un contrat, de la possibilité de la défaillance du cocontractant ou
du risque qu’il ne puisse honorer ses engagements à l’échéance. Ce risque existe dans les cas
suivants :

3.3.2.1 Risque de non remboursement par l’émetteur des obligations qu’il a


émis
Le risque de signature est encouru par un OPCVM porteur de valeurs mobilières en cas de
défaillance de l’émetteur.

Il concerne principalement les OPCVM monétaires et peut être géré par la fixation de limites
d’engagement par émetteur sur la base d’un rating interne ou officiel. L’auditeur doit donc
s’assurer de l’existence et du respect de ces limites.

3.3.2.2 Risque existant sur le marché de gré à gré de valeurs mobilières


Il s’agit du marché des titres de créances négociables (TCN) et des billets de trésorerie qui
peuvent être émis par des entreprises. Les billets de trésorerie présentent des risques plus
importants que les TCN, qui sont émis par l’état et les établissements financiers, du fait que
leurs valeurs reposent essentiellement sur la signature de leurs émetteurs.

3.3.2.3 Risque existant sur le marché à terme de gré a gré


Les OPCVM encourent un risque de défaillance de la contrepartie sur les opérations de
rémérés, pensions, prêts-emprunts de titres.

Les OPCVM ne pourraient conclure des opérations de réméré ou de pension qu’avec des
contreparties ayant un statut d’établissement dépositaire.

Le risque global pris par un OPCVM sur la même contrepartie pourrait faire l ‘objet d’une
surveillance particulière.

3.4 Risques liés à la maitrise du contrôle interne


L’organisation des OPCVM, les procédures de traitement et les flux d’information à établir
seront présentés sous forme de questionnaires et seront regroupés suivant les cycles
principaux d’activité :

 Objectifs

S’assurer de l’organisation satisfaisante de l’OPCVM audité, soit :

13
Cycle d’expertise comptable
Deuxième année
Octobre 2007

 Vérifier la séparation des fonctions entre :

 Fonctions de décisions ou « opérationnelles »

 Fonctions de détention

 Fonctions d’enregistrement

 Fonctions de contrôle

La règle de séparation des fonctions a pour objectif d’éviter, que dans l’exercice d’une
activité de l’entreprise, un même agent cumule les fonctions de décision, de détention,
d’enregistrement et de contrôle, ou même seulement deux d’entre elles. En effet, un tel
cumul favorise les erreurs, les négligences, les fraudes et leur dissimulation.

 s’assurer que les moyens humains mis en place correspondent aux besoins de
l’OPCVM ;

 vérifier l’existence de pôles de compétence et de surveillance ;

 analyser les moyens informatiques de l’OPCVM.

 Méthodes

 Etude des dossiers d’agrément ;

 Procéder par entretiens ;

 Utilisation du questionnaire ;

 Test sur documents.

3.4.1 Organisation générale :


 Existe-t-il des organigrammes à jour et des définitions de postes détaillées par service
rappelant les objectifs, les travaux effectuent, leur périodicité, les documents émis ?

 Les responsabilités hiérarchiques et la position des principaux employés sont-elles


définies ?

 existe-t-il :

 Une liste des pouvoirs attribués aux différents responsables ?

14
Cycle d’expertise comptable
Deuxième année
Octobre 2007

 Un exemplaire des spécimens de signature des personnes autorisées à


approuver les opérations ?

 Comment les décisions d’investissement sont-elles prises dans les


OPCVM ?

 Existe-t-il des cessions directes entre le groupe promoteur et les OPCVM ?

 Un inventaire certifie par le dépositaire est-il établi ?

 Le relevé de transactions est-il établi par le dépositaire ?

3.4.2 Portefeuille titres


 Comment le comptable est-il prévenu d’un mouvement ?

 A partir de quel document est enregistré le mouvement ?

 Délai entre la passation de l’ordre et son enregistrement ?

 Comment le comptable s’assure-t-il que le mouvement est autorisé ?

 Suit-on les ratios avant exécution d’un ordre ou âpres ?

 Qui suit les franchissements de seuil ? De quelle manière ?

 Comment est assuré le suivi des risques de contrepartie ?

 Existe-t-il un moyen d’empêcher l’exécution d’un ordre ?

 Recense-t-on les incidents de mouvements :

 Achat au lieu de vente

 Franchissement de seuil

 Dépassement de ratios

3.4.3 Souscriptions et rachats


 Questionnaire d’analyse des procédures

15
Cycle d’expertise comptable
Deuxième année
Octobre 2007

 Dresser un organigramme des services intervenants dans la collecte et l’enregistrement


des souscriptions et des rachats, et décrire le système de traitement des souscriptions et
rachats.

 Vérifier l’application des principes de séparation des fonctions de gestion des comptes
des clients et de collecte des souscriptions / rachats.

 Quels sont les contrôles sur les souscriptions et rachats effectués par le dépositaire ?

 Programme de tests

Sur un échantillon d’ordres clientèle, vérifier :

 L’instruction du client ;

 L’existence d’une couverture adéquate (autorisation) 

 Le mouvement de fonds dans le compte client (ou de liaison agence si c’est un client de
l’établissement dépositaire) ;

 La perception des droits d’entrée et de sortie (aucun impôt) ;

 Le traitement équitable des clients (délai et cours de passation des ordres, valorisation) ;

 La comptabilisation correcte au niveau des OPCVM concernés ; examiner les éventuelles


réclamations de la clientèle.

 Fonction dépositaire

 Décrire les procédures d’acheminement des ordres au service chargé de la centralisation


(en fonction de la structure du réseau)

 Décrire les contrôles sur les souscriptions et les rachats effectués par le dépositaire et
indiquer leur périodicité.

 Décrire les traitements éventuels d’annulation des souscriptions et des rachats. S’assurer
de la cohérence des annulations du dépositaire et des OPCVM.

3.4.4 valorisation
 Dresser un organigramme des services intervenant dans les opérations de valorisation ;
l’accent sera notamment mis sur :

16
Cycle d’expertise comptable
Deuxième année
Octobre 2007

 La méthode de valorisation obtenue (rappel : principe de permanence et


d’unicité de méthode pour une même communauté de gestion)

 L’origine des caractéristiques des valeurs

 L’origine des cours de valorisation périodique

3.4.5 Opérations de trésorerie


 Dresser un organigramme des services intervenant dans les opérations de trésorerie et
décrire les procédures de placement, d’emprunt et de traitement des opérations de
trésorerie

 Les principes de séparation des fonctions de conservation des espèces, d’engagement des
règlements/encaissements et d’enregistrement comptable des opérations correspondantes
sont-ils respectés ?

 Quelles sont les procédures de suivi journalier des soldes ?

 Les délais et dates d’enregistrement des opérations sont-ils contrôles ?

 Existe-t-il des procédures suffisantes d’autorisation et de suivi de découverts bancaires  ?


L’application des règles fixées en la matière est-elle vérifiée ?

 Quelles sont les possibilités d’opération pré ou post datées ? Apprécier le caractère
régulier de telles opérations et leur suivi correct ?

 Existe-t-il des recoupements réguliers des positions espèces avec le dépositaire ?


(rapprochements bancaires) ?

 Quelles sont les procédures d’annulation éventuelle des opérations de trésorerie ?

 Quelles sont les écritures ou mouvements automatiques prévus ?

 Quand et comment les gérants sont-ils informés du montant des souscriptions et rachats ?

 Comment les gérants assurent-ils la liquidité des OPCVM ?

17
Cycle d’expertise comptable
Deuxième année
Octobre 2007

4 Liste des contrôles CAC pour le contrôle des comptes


des OPCVM
 Identification des cycles :

 Souscriptions / encaissement et rachats / décaissements ;

 Mouvements du portefeuille (achats et ventes de titres) ;

 Revenus ou produits des actifs ;

 Frais de gestion et intérêts des emprunts ;

 Autres débiteurs et créditeurs ;

 Affectation du résultat et distribution ;

 Trésorerie et liquidités ;

 Valorisation ;

 Operations d’inventaire ;

 Ratios réglementaires et statutaires ;

4.1 Souscriptions et rachats

4.1.1 Comptes concernés


 Comptes d’actif net

 Émissions et rachats

 Commissions de souscription, de rachats et commissions rétrocédées

 Comptes de régularisation (classes 1 et 8)

 Comptes de trésorerie

4.1.2 Liste des contrôles


Il s’agit de contrôler par sondage en procédant à la vérification :

18
Cycle d’expertise comptable
Deuxième année
Octobre 2007

 Des documents justificatifs des souscriptions et rachats à savoir, les ordres de


souscription et rachat,

 Du calcul de la décomposition et de l’application de la valeur liquidative d’OPCVM ;

 Du calcul des droits d’entrée et de sortie et de la quotte part rétrocédée ;

 Du calcul des sommes représentatives des régularisations des revenus de l’exercice en


cours, de l’exercice clos et des revenus reportes ;

 Des sommes reçues des souscripteurs ;

 Des sommes réglées aux porteurs ayant racheté leurs parts ;

 Des écritures comptables à bonne date

Par ailleurs, il y a lieu de vérifier le nombre de titres en circulation avec la liste des porteurs
ou d’actionnaires gérée par le dépositaire et faire établir par ce dernier une attestation du
nombre de titres en circulation.

4.2 Mouvements du portefeuille

4.2.1 Comptes concernés


 Portefeuille titres acheteur

 Actions

 Obligations

 Titres de créances négociables

 Titres d’OPCVM

 Autres titres

 Intérêts courus à l’achat et à la vente

 Comptes d’actif net

 Frais de négociation

 Plus et moins values

19
Cycle d’expertise comptable
Deuxième année
Octobre 2007

 Et comptes de trésorerie

4.2.2 Liste des contrôles


 Contrôler par sondage les écritures d’achats, de souscriptions ou de vente de valeurs
mobilières. Se faire présenter les avis d’opéré correspondants ; et éventuellement pointer
avec le relevé des transactions.

 Vérifier leur conformité aux avis des mouvements de trésorerie ;

 Contrôler les dates de passation des écritures comptables par rapport aux avis d’opéré
d’une part et aux mouvements de trésorerie d’autre part ;

 Vérifier la conformité des enregistrements comptables avec les options retenues par
l’OPCVM relevées dans la note d’information ou la fiche signalétique : frais de
négociation inclus ou exclus ;

 Pour les achats et ventes a réméré, vérifier les contrats ou avis d’opération de réméré sur
titres en vue de contrôler les montants enregistrés et la date de comptabilisation de
l’entrée et de la sortie des titres ;

 Vérifier le calcul du prix de revient et contrôler la permanence de l’application de la


méthode de calcul ;

 Contrôler le calcul des plus ou moins values réalisées dans le cas de cession ou
remboursement des titres échus ;

 Pour les obligations et titres de créances négociables, vérifier le montant des intérêts
courus a l’achat ou a la vente des titres ;

 Comparer les opérations de portefeuille avec le relevé de transactions établi par le


dépositaire.

4.3 Revenus ou produits des actifs

4.3.1 Comptes concernés


 Produits sur actions ;

 Produits sur obligations ;

 Produits sur titres de créances négociables ;

20
Cycle d’expertise comptable
Deuxième année
Octobre 2007

 Produits sur titres d’OPCVM ;

 Produits sur opérations financières.

 Comptes de trésorerie

4.3.2 Liste des contrôles


 Vérifier la date de comptabilisation des dividendes suivant la date de détachement
mentionnée au bulletin officiel de la cote et celle des intérêts suivant la date d’échéance ;

 Contrôler les coupons échus à recevoir a la date de clôture ;

 Contrôler l’affectation comptable des dividendes ou intérêts, le cas échéant, leur


rattachement a une catégorie fiscale ;

 Vérifier la conformité de la comptabilisation des intérêts avec les options comptables de


l’OPCVM relevées dans la fiche signalétique (intérêts courus ou intérêts encaisses) ;

 Contrôler les pièces justificatives des coupons encaisses ;

 Contrôler l’encaissement des intérêts des dépôts à terme ;

 Contrôler le montant global des coupons comptabilises et encaisses avec le relevé de


transactions fourni par le dépositaire ;

 Contrôler l’encaissement des coupons détaches des actions et autres titres ;

4.4 Frais de gestion et intérêts des emprunts

4.4.1 Comptes concernes


 Comptes de charges

 Dotations aux frais de gestions budgétés ;

 Intérêts des emprunts et dépôts créditeurs.

 Comptes du passif circulant

 Affectation périodique des charges ;

 Intérêts courus non échus à payer ;

21
Cycle d’expertise comptable
Deuxième année
Octobre 2007

 Comptes de trésorerie.

4.4.2 Liste des contrôles


 Contrôler la conformité de calcul des frais de gestion, le respect des limites de frais de
gestion indiquées par la fiche signalétique et la convention de gestion ;

 Contrôler a différentes dates les bases de calcul ;

 Vérifier l’exclusion des titres OPCVM de la base de calcul des frais de gestion ;

 Vérifier le règlement subséquent des frais de gestion à l’établissement de gestion ou a la


société de gestion ;

 Vérifier les intérêts des emprunts ou découverts a partir des pièces justificatives
(contrats, avis de débit ….) ;

 Si le montant des intérêts est significatif, vérifier les provisions passées par l’OPCVM et
leur cohérence avec les montants effectivement prélevés ;

 Pour les OPCVM distribuant, vérifier le calcul de la composition du résultat de


l’exercice en cours notamment les intérêts courus et encaisses afférents aux titres détenus
en portefeuille.

4.5 Autres débiteurs et créditeurs


Se faire communiquer l’analyse des comptes.

4.6 Affectation du résultat


 Contrôler la conformité de l’affectation du résultat à affecter de l’exercice de l’OPCVM
aux options de la fiche signalétique et aux résolutions de l’assemblée pour les sicav ou
au procès-verbal du conseil d’administration de l’établissement de gestion pour les FCP ;

 Vérifier la date de comptabilisation de l’écriture d’affectation du résultat ;

 Vérifier le respect des délais de distribution ;

 En cas de distribution d’un acompte, vérifier que le montant distribue ne dépasse pas le
résultat disponible a la date de la distribution avec le procès-verbal du conseil
d’administration de l’établissement

22
Cycle d’expertise comptable
Deuxième année
Octobre 2007

4.7 Trésorerie et liquidités


 Vérifier l’état de rapprochement

 Se faire communiquer les documents périodiques de suivi des soldes bancaires et


vérifier la justification et l’apurement des suspens de l’état de rapprochement ;

 Apprécier le caractère accessoire des liquidités en fonction de la politique de placement


de l’OPCVM ;

 Vérifier le calcul des intérêts courus des dépôts a terme.

4.8 Valorisation
 S’assurer de la périodicité de calcul de la valeur liquidative conformément a la note
d’information ;

 Se faire communiquer l’état d’évolution de la valeur liquidative pour juger les variations
en fonction de la politique de placement de l’OPCVM et l’évolution du marche
financier ;

 Vérifier a différentes dates le respect des règles et principes de valorisation du


portefeuille avec l’arrête du ministre des finances et des investissements extérieurs n°
2304-95 du 13/09/95 ;

 Vérifier par sondages les écritures passées au niveau des comptes de différences
d’estimation ;

4.9 Opérations d’inventaire


 Contrôler la reprise des soldes de la balance de l’ouverture ;

 S’assurer que la capital en début d’exercice reprend bien le total des comptes de l’actif
net à l’exception des comptes de différences d’estimation et du résultat à affecter ;

 Vérifier la conformité du portefeuille avec l’inventaire des actifs certifie par


l’établissement dépositaire ;

 Contrôler les opérations de clôture annuelle des comptes de la classe 1, 6, 7 et 8 ;

 S’assurer que l’actif net comptable correspond à l’actif net découlant de l’état de valeur
liquidative.

23
Cycle d’expertise comptable
Deuxième année
Octobre 2007

4.10 Ratios réglementaires et statutaires


 Contrôler la conformité de la composition de l’actif à la politique de placement de
l’OPCVM et a la réglementation ;

 Apprécier le caractère des éventuels dépassements de ratios prudentiels en considérant


leur origine, leur durée, ainsi que leur régularisation notamment :

 Ratios de placements calculés par rapport à l’actif de l’OPCVM ;

 Ratios de placement calculés par rapport au capital de l’émetteur ;

 Ratios maximum de l’emprunt par rapport à l’actif de l’OPCVM

24
Cycle d’expertise comptable
Deuxième année
Octobre 2007

25
Cycle d’expertise comptable
Deuxième année
Octobre 2007

5 Synthèse

5.1 Objectif de la mission


Il s’agit d’une mission de commissariat aux comptes d’un fonds OPCVM. Le commissaire
aux comptes d’un OPCVM a pour mission permanente de vérifier les livres et les valeurs de
l’OPCVM et de certifier la régularité, la sincérité et l’image fidele des comptes de ce dernier.
Il vérifie également la sincérité des informations afférentes à la situation financière
préalablement à leur diffusion (rapports semestriel et annuel).

5.2 Fiche de présentation

5.2.1 Dénomination de l’OPCVM


 Forme juridique : Fonds Commun de Placement régi par le dahir portant loi N° 1-93-
213 du 21 septembre 1993 relatif aux OPCVM.

 Etablissement de gestion : Etablissement gestionnaire (Y).

 Dépositaire : (Z).

 Commissaire aux comptes :

5.2.2 Caractéristiques financières.

5.2.2.1 Objectif de gestion 


L’objectif principal du FCP (A) est d’offrir aux souscripteurs un outil de placement qui
autorise une perspective de rentabilité comparable à celle du marché boursier.

5.2.2.2 Orientation des placements


Le FCP (A) sera investi, en permanence, à hauteur de 60% au moins de ses actifs, hors titres
d’OPCVM « actions » et liquidités, en actions, certificats d’investissement et droits
d’attribution ou de souscription, côtés en bourse tout en respectant la réglementation en
vigueur.

Le fond pourrait également investir une partie de ses actifs en parts ou actions d’OPCVM
avec un maximum de 10%.

26
Cycle d’expertise comptable
Deuxième année
Octobre 2007

5.2.2.3 Souscription et rachat de parts


Le prix de souscription ou de rachat sont égaux à la valeur liquidative obtenue en divisant
l’actif net du FCP par le nombre de parts, respectivement majoré et diminué d’une
commission de souscription (d’un maximum de 3% HT) ou de rachat (d’un maximum de
1,5% HT).

5.2.2.4 Affectation des résultats


Le résultat de chaque exercice peut être soit capitalisé soit distribué partiellement ou
totalement. Les intérêts sur titres de créance sont comptabilisés selon la méthode des intérêts
encaissés.

5.2.3 Autres caractéristiques


 Date de clôture de l’exercice : Le 31 décembre de chaque année.

 Valeur liquidative d’origine : 1 000 MAD.

 Périodicité de calcul de la valeur liquidative : La valeur liquidative est calculée chaque


vendredi ou, si celui-ci est férié, le premier jour ouvré suivant.

 Conditions de souscription et de rachat : Les demandes de souscriptions et de rachats


sont centralisées par le dépositaire le jeudi avant 18 heures et sont réalisés sur la base de
la valeur liquidative du vendredi de la même semaine. Passé ce délai, ils seront traités
sur la base de la valeur liquidative du vendredi suivant.

 Frais de gestion : Maximum 2% HT de la moyenne des actifs nets constatés lors de


l’établissement de la dernière valeur liquidative. Le taux appliqué pour l’exercice 2006
est de 0,2% HT.

27
Cycle d’expertise comptable
Deuxième année
Octobre 2007

6 Commentaire sur l’évolution du FCP  

6.1 Rappel 
La présentation des états financiers d’un OPCVM contient une particularité par rapport à une
société « normale » :

Le compte de résultat d’un OPCVM n’inclut qu’une partie de ce qui est considéré comme
« résultat » dans une société classique. En effet, le compte de résultat n’inclut que les
dividendes sur actions et les coupons sur obligations, ainsi que les frais de gestion. Par
contre, les autres composantes d’un compte de résultat «classique», sont directement
comptabilisées dans les capitaux propres, à savoir les plus ou moins values sur vente de titres
et les frais de négociation.

Suite aux travaux que nous avons effectués, nous avons pu tirer les commentaires suivants :

6.2 Commentaire du bilan 

6.2.1 Portefeuille titres :


Au 31 décembre 2006, l’FCP (A) était constitué comme suit :

31 décembre 2006 31 décembre 2005 Variation

En KMAD En % En KMAD En % En KMAD En %

Actions 272 906 94,8 % 211 222 100 % 61 684 29,2%

Obligations ordinaires 14 100 4,9% - - 14 100 100%

Titres de créances négociables 900 0,3% - - 900 100°

Total 287 906 100 % 211 222 100 % 76 684 36,3%

6.2.2 Capital en début d’exercice :

Les émissions et rachats, les frais de négociation, les plus et moins values réalisées au cours
de l’exercice 2006, les régularisations sur revenu de l’exercice clos et le résultat en instance
d’affectation ont été reclassés dans ce compte.

Il est à signaler que conformément au procès verbal de la réunion du comité chargé de


l’affectation des résultats du 03 novembre 2005, il a été décidé de distribuer un dividende de
65 dirhams, soit un montant de 7.767 KMAD et de capitaliser le reliquat, soit un montant de
100 KMAD.

28
Cycle d’expertise comptable
Deuxième année
Octobre 2007

6.2.3 Emission et rachats :

Ce poste enregistre les augmentations et diminutions de capital constatées au cours de


l’exercice. Le montant de ces mouvements au titre du deuxième semestre 2006 s’élève à
19 490 KMAD.

Il s’agit d’une souscription de 5 612 parts de nominal 1 000 MAD, avec une prime
d’émission de 14 701 KMAD et une régularisation des revenus de l’exercice en cours de
(823) KMAD.

6.3 Commentaire du compte de résultat 

6.3.1 Produit sur actions :


Ce compte enregistre uniquement les dividendes annuels sur actions. La date et le montant
du dividende par action sont indiqués dans le bulletin officiel de la bourse. Le montant total
des dividendes encaissés au titre du deuxième semestre 2006 est de 10 279 KMAD

6.3.2 Produit sur obligations :


Ce compte enregistre uniquement les revenus annuels sur obligations. Le montant total des
revenus encaissés au titre du deuxième semestre 2006 est de 17 793 KMAD

6.3.3 Régularisation sur revenu :

Ce compte spécifique aux OPCVM est mouvementé à chaque souscription ou rachat en


capital. Il s’agit en quelque sorte du « résultat apporté » par les souscripteurs, afin de
respecter l’égalité entre les actionnaires. Le montant de ces régularisations au titre du
deuxième semestre 2006 s’élève à (823) KMAD.

29
Cycle d’expertise comptable
Deuxième année
Octobre 2007

6.4 Commentaire sur l’évolution de la valeur liquidative sur le


deuxième semestre 2006
L’appréciation de l’évolution de la valeur liquidative (VL) du FCP (A) est faite par rapport à
l’indice CFG 25 FLOTT. L’évolution de ces deux valeurs est cohérente et se présente
comme suit :
Valeur Valeur liquidative
Date Benchmark (Base 100)
liquidative (Base 100)
06/04/2006 100 100
3379,57

04/05/2006 110,56 106,62


3736,58

01/06/2006 104,14 99,36


3519,49

06/07/2006 101,42 100,17


3427,56

03/08/2006 112,63 101,08


3806,45

07/09/2006 120,44 108,08


4070,48

EVOLUTION DE LA VALEUR LIQUIDATIVE SUR LE DEUXIEME


TRIMESTRE DE L'EXERCICE 2006

140,00

120,00

100,00

80,00

60,00

40,00

20,00

-
avr-06 mai-06 juin-06 juil-06 août-06 sept-06

VL base 100 Benchmark

30
Cycle d’expertise comptable
Deuxième année
Octobre 2007

Conclusion

Le Maroc s’est lancé au cours des dernières années, dans un processus de


réformes économiques et financières ayant pour objectif de moderniser les
structures de son économie. Ces réformes ont concerné plusieurs domaines dont
le système financier. La réforme du système financier marocain s’assigne comme
objectif primordial de doter l’économie nationale d’un marché de capitaux actif
et plus souple à savoir le marché boursier et de diversifier, ainsi, les modes de
financement mis à la disposition des entreprises. Pour ce faire, les pouvoirs
publics ont entrepris un certain nombre d’actions telles que :

 L’adoption de la loi bancaire du 6 juillet 1993,

 L’organisation de la bourse des valeurs de Casablanca (Dahir portant loi n° 1-93-


211 du 21 septembre 1993),

 La création du Conseil Déontologique des valeurs mobilières CDVM (Dahir


portant loi n° 1-93-212 du 21 septembre 1993),

 La création des Organismes de Placement Collectifs de Valeurs Mobilières


OPCVM (Dahir portant loi n° 1-93-213 du 21 septembre 1993).

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