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RAPPORT

LE POSITIONNEMENT EPISTEMOLOGIQUE DE LA
RECHERCHE : POSITIVISME

Réaliser par :
OUADI WISAM Encadre
DR. par :
EJBARI
ELAAMMAT YOUSSEF Dr. EJBARI Ridouane
ELBOUZILI MOHAMMED Année universitaire : 2019 /2020
ELMOUHAJIR AYOUB
SOMMAIRE
INTRODUCTION ................................................................................. 2
I. Le choix épistémologique: ............................................................... 3
1. Qu’est-ce que l’épistémologie? ..................................................... 3
2. Le lien entre la méthodologie et la philosophie et l’épistémologie
: 3
3. Les étapes d’une recherche positivisme : ..................................... 4
II. Les paradigmes épistémologiques contemporains: ....................... 5
A. Le paradigme epistemologie constructivisme: .............................. 5
B. Le paradigme épistémologique interprétativisme: ........................ 5
C. Le paradigmes épistémologiques positivisme: ............................. 5
III. Principes fondamentaux de positivisme ........................................ 7
IV. La validation dans le paradigme épistémologique positiviste ...... 8
V. Les critiques du paradigme épistémologique positiviste ................. 9
VI. Lien entre le positivisme et le constructivisme ............................. 9
CONCLUSION.................................................................................... 10

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INTRODUCTION

La posture épistémologique et philosophique du chercheur qui permet de


guider le choix d’une méthodologie de recherche appropriée. Deux paradigmes
ont influencé l’histoire des sciences de gestion : le positivisme et le
constructivisme. Deux types de posture méthodologique peuvent être reliés aux
deux premiers paradigmes par les correspondances dans différents points, à savoir
quantitatif versus qualitatif, qui influence la méthodologie de recherche utilisée.

Selon constructivistes la connaissance est constitué par l’expérience


humaine et chaque humain à sa propre expérience et sa propre connaissance du
réel, et le chercheur et l’objet de recherche sont inséparables et leur interaction
génère des connaissances, aussi le chercheur ne peut être objectif, sa subjectivité
joue un rôle important dans la production de la connaissance. Il y a d’autre
courant qui s’oppose le constructivisme qui s’appelle le positivisme qu’on va
traiter dans notre rapport.

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I. Le choix épistémologique:

1. Qu’est-ce que l’épistémologie?

Le terme épistémologie est apparu au début du XXe siècle pour désigner une
branche de la philosophie spécialisée dans l'étude des théories de la connaissance.
Il est peu à peu devenu synonyme de philosophie des sciences. Dans la mesure où
la finalité d'une recherche est d'élaborer des connaissances, il est crucial pour un
chercheur de s'interroger sur ce qu'est la connaissance, sur les hypothèses
fondamentales sur lesquelles sa conception de la connaissance repose, sur ce qui
fonde la valeur des connaissances qu'il développe.
2. Le lien entre la méthodologie et la philosophie et l’épistémologie :

• Philosophie : La philosophie n’est pas un savoir, ni un ensemble de


connaissances, mais une démarche de réflexion sur les savoirs disponibles à
travers le dialogue et le débat.

• Epistémologie : Une branche de la philosophie spécialisée dans l’étude des


théories de la connaissance, elle s’interroge sur les hypothèses et les
fondements sur lesquels se base la conception des connaissances pour
considères comme vraies et justifiées.

• Méthodologie : Un aspect de l’épistémologie considéré comme le moyen qui


permet de mobiliser les méthodes nécessaire à la conception d’une
connaissance valable, vraie et justifiée.

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Bref :
La philosophie qui se traduit par l’amour de savoir, utilise l’épistémologie afin de
valider les savoirs construits en adoptant une méthodologie rigoureuse pour y
avoir.
3. Les étapes d’une recherche positivisme :

• Définition d’un problème : Le chercheur propose une question de recherche


et imagine différentes réponses qu’il veut vérifier ou tester.

• Question de recherche ou hypothèse : Le chercheur propose une réponse


provisoire (hypothèse) qui relie causalement un fait ou une ou plusieurs
variables. Cette proposition est la résultante de recherches antérieures
recensées.

• Test de l’hypothèse : Le chercheur modalise une expérience où il peut


*tester* la véracité de sa réponse hypothétique.

• Réponse : Le chercheur démontre sa réponse en fonction des résultats de son


expérience.

• Explication : Le chercheur universalise la relation de causalité qu’il a


démontrée et tente de l’appliquer à des phénomènes singuliers.

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II. Les paradigmes épistémologiques contemporains:

A. Le paradigme epistemologie constructivisme:


• Constructivisme: À pour objective de Co-construitre la réalité avec les
acteurs, cette réalité est aussi subjective et dépend du système observant.

B. Le paradigme épistémologique interprétativisme:


• interprétativisme: Appelé « interprétativisme » parce que la connaissance
produite est une interprétation, narration et description de signification
d’une situation donnée.

C. Le paradigmes épistémologiques positivisme:


 Paradigme positiviste : le premier des positivistes officiels et peut être son
fondateur est Auguste Comte qui disait : “que le mot positif désigne le réel”.

 selon ce courant « les lois existent même si elles ne sont pas toutes
découvertes », les positivistes cherchent donc à expliquer ces lois et à
comprendre les relations sous-jacentes. L’objet de recherche est donc
indépendant du processus ayant conduit le chercheur à son élaboration.

 Le positivisme logique

Ce paradigme se base sur trois hypothèses :


L’existence d’un réel connaissable, unique

La recherche s’intéresse à la détermination des lois déjà existantes


naturellement et à la relation entre les phénomènes,

Le chercheur et l’objet de recherche sont deux entités séparées et


indépendantes,

- Pour produire la connaissance, les positivistes utilise le raisonnement inductif


; ils partent de «l’observation de faits particuliers pour remonter à des lois
générales ». Par ailleurs, ils préconisent la méthode expérimentale et la
vérification d’hypothèses par les tests statistiques.

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- Aussi, pour les positivistes, l’objet de recherche doit être isolable de son
contexte et n’interagit par avec le chercheur, chose qui n’est pas toujours
possible, surtout dans les sciences sociales et les sciences de gestion puisque
l’objet de recherche est « l’être humain » et doit être étudier dans son contexte,
de plus l’extériorité du chercheur n’est pas toujours possible.
- Cette limite a fait l’émergence d’un nouveau paradigme ou d’un paradigme
dérivé nommé : le Post-Positivisme.

 post-positivisme

 Pour Popper:

 il convient donc d’adopter une méthode déductive en montrant que


l’induction consistant à tirer des règles générales à partir de l’observation
du monde pouvait conduire à des conditions erronées;
 une théorie, pour pouvoir être considérée comme scientifique, doit pouvoir
être réfutée par l’expérience.

L’un des principes du post positivisme est « la réfutation », « les post-


positivistes acceptent l’existence de l’erreur et considèrent les résultats et
conclusions de recherche comme étant probables tant qu’ils ne sont pas
réfutés »

 Selon Riccucci :

 « toute observation est imparfaite et faillible et sujette à des inexactitudes.


La science et la recherche doivent faire leur possible pour atteindre la réalité,
mais ce but ne pourra jamais être réalisé ».
 Il précise aussi que « les post-positivistes acceptent l’existence de l’erreur et
considèrent les résultats et conclusions de recherche comme étant probables
tant qu’ils ne sont pas réfutés ».

Principaux courants du paradigme:Le réalisme scientifique

 L’existence d’un monde indépendant de ce qui est perçu;

 la connaissance ne pourra cependant jamais être certaine, ce qui entre en


contradiction avec le réalisme direct et s’inscrit dans une vision réaliste.

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 la science se doit d’être critique dans l’évaluation et le test des connaissances
pour «déterminer leur contenu de vérité »;

 L’explication des phénomènes observables peuvent s’appuyer de manière


appropriée sur des concepts non observables.

Principaux courants du paradigme : Le réalisme critique :


Il repose sur deux hypothèses:
- l’hypothèse fondatrice d’ordre ontologique :
Elle postule que le réel a un ordre propre inhérent, stratifié en trois domaines
:
 Le réel profond désigne le domaine où résident les mécanismes
générateurs, les structures et les règles, qui gouvernent la survenue
d’actions et d’événements, qui eux Prennent place dans le réel actualisé.

 Le réel empirique est constitué des perceptions humaines de réels


actualisés.

- l’hypothèse fondatrice d’ordre épistémique :

Elle pose que ce qui est connaissable est le réel empirique, c’est-à-dire
l’ensemble des perceptions humaines d’événements qui surviennent dans le réel
actualisé.

III. Principes fondamentaux de positivisme

 Principe ontologique: « Réalité du Réel, Naturalité de la Nature, Critère de Vérité »


La connaissance que constitue progressivement la science est la connaissance de la
réalité, une réalité postulée indépendante des observateurs qui la décrivent. Une
approche scientifique positiviste permet, en observant les faits de manière empirique,
en éclairant les causalités et en construisant des règles, de découvrir et comprendre ces
formes de détermination.
 Le Principe de l’Univers câblé (Hypothèse Déterministe) : le déterminisme est un
causalisme : chaque effet de la réalité est produit par quelques causes.
 Le Principe d’Objectivité : le chercheur doit et peut se placer en position d'extériorité
par rapport au phénomène étudié, puisque l'observateur et l'objet étudié sont deux entités
clairement séparées. le postulat d'indépendance entre l'observateur et son objet d'étude
permet de chercheur n'influence pas l'objet étudié.

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 Le Principe de la Naturalité de la Logique: la logique est naturelle, donc tout ce qui :
est découvert par logique naturelle est vrai et loi de la nature. Donc tout ce qui ne pourra
être découvert de cette manière devra être considère comme non scientifique.
 Le Principe de moindre action : Ce principe implique en général une solution unique,
l’optimum (et) suggère un argument de ‘simplicité’ qui sera souvent tenu pour critère
de scientificité (entre deux théories, la plus ‘simple’ sera tenue pour la plus scientifique)

IV. La validation dans le paradigme épistémologique


positiviste

Le chercheur positiviste ou post-positiviste va tout d'abord vérifier deux formes de validité: la


validité interne et la validité externe, pour déterminer la qualité et la valeur des connaissances
qu'il élabore, puisque c'est la validité de sa recherche qui constitue une indication de la valeur
scientifique des connaissances.

 La validité interne: correspond au fait de s'assurer que le chercheur, par le biais des
instruments de mesure retenus et de la méthode mise en œuvre, a bien été capable de
mesurer ce qu'il souhaitait mesurer.
Dans le cas d'une relation causale, si la validité interne de la recherche est élevée, alors le
chercheur peut avancer avec une grande certitude qu'il y a bien une relation de cause à effet
entre les variables considérées.

 la validité externe qui concerne la généralisation des résultats le plus largement


possible. L'objectif est d'être en mesure de généraliser les résultats obtenus dans les
situations étudiées à l'ensemble des situations comparables. Cela soulève donc la
question de la qualité des échantillons.
 Un autre critère, celui de la fiabilité, renvoie à la question de la stabilité des résultats.
Celle-ci suppose de s'assurer que les instruments de mesure utilisés sont constants dans
la façon dont ils rapportent des données, autrement dit que la technique ou l'instrument
employé sera capable de recueillir les mêmes données d'une fois sur l'autre.

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V. Les critiques du paradigme épistémologique positiviste

Nombreux travaux dans l’épistémologique des sciences de gestion critique postulat du


positivisme
 Les mêmes causes ne produisant pas toujours les mêmes effets
 possible de saisir pleinement et parfaitement la réalité dans sa globalité.
 l’observateur assurant lui-même qu’il se transforme au fil de sa propre observation
 l'objet d'étude est isolé de son contexte. Cette condition semble réalisable dans certains
cas (notamment lorsque le projet de recherche se prête à une approche expérimentale
contrôlée)

VI. Lien entre le positivisme et le constructivisme

La posture positiviste serait plus adaptée aux travaux de recherche liés aux « sciences positives
» (mathématiques, physique, chimie, etc.) et les postures constructiviste et interprétativiste plus
adaptées aux travaux de recherches liés aux sciences sociales.
En recherche en sciences de gestion, on s’attendrait à un recours plus important au positivisme
pour les filières qui se rapprochent des mathématiques (finance, économétrie, etc.).
Inversement, le constructivisme ou l’interprétativisme seraient plus utilisés dans les sciences
sociales (ressources humaines, marketing, stratégie, etc.).

Positivisme Constructivisme

• La réalité existe comme vérité • La réalité est dépendante à travers l’individuel


(existentiel).
• La connaissance est un contexte ouvert
• La recherche a pour but de regarder le monde à
• La recherche peut révéler le “ vrai ” état des
travers le point de vue du sujet.
affaires
• Pour comprendre, il faut interpréter.
• La posture basique est réductionniste et
déterministe • Il est concerné par comment savoir et faire.

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CONCLUSION

La recherche en sciences de gestion se caractérise par la multiplicité de disciplines, elle peut


être classée dans le modèle des sciences de la nature lorsque la connaissance produite est
quantifiable, c’est le cas de la finance notamment, mais lorsque la connaissance se prête mal à
la quantification, c’est dans le modèle des sciences de l’artificiel qu’elle se développe.
Inscrire son projet de recherche dans un paradigme épistémologique impose beaucoup de
contraintes au chercheur, mais au même temps, il cadre son travail de recherche et lui procure
une valeur scientifique.
Pour conclure, nous pouvons dire que chacun des paradigmes évoqués des arguments solides
pour sa défense, néanmoins, les critiques avancées en contrepartie ne sont pas non plus
négligeables. En définitive, c’est au chercheur de faire le choix de son positionnement par
rapport à ces polémiques existantes. Afin de faciliter le choix.

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