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LES DONS DU
DIGNE DE
RECONNAISSANCE

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JE f SUFFIS A . jeu EN DEHD.RS OES


~--~~ ROITElETS ,.TA ou ha
EN ITI: ~f{S OiS ~~~ 'XIUAIRES

•..
-- ~-------···--- · ·-- -· --·----- · -·· .

2
Je cherche auprès de DIEU u.n.e Protection contre les malices de
Satan le Lapidé - " .. Je la mets sous '!'.;. PNJt.ectlon, ainsi que sa
pr(Jgéniturt contr~ la séduction dt Satan le L .ap.idr S.J Y.36 ·•
SEIGNEUR ! je me mets sous Ta Proteètion contre les coups
d~alguillon des d'imons et je me mets, . SEIGNEUR !, sous Ta
Protection, afin q.u'ils (le.s démons) ne soient jamais présents
eTZ moi." S.23 V •.98

AU NOM DE DIEU, LE CLEMENT, LE MISERICORDIEUX

0 mon DIEU ! accorde ]a Paix, le Salut et la Bénédiction à Celui que TU


m'as choisi comme Intetmédiajre et Intercesseur, notre Maître
MOUHAM.MAD, à sa Famiiie et à ses Compagnons et fals de ce présent
ouvrage une Joie pour Lui ; que la Pai"x., le Salut et la Bénédiction de
DIEU soiem éternellement sur Lui. sur sa Famille, sur ses
Compagnons ct sur l'ensemble des Amis de DIEU. Ainsi soit-il. ô TOI
MAITRE DES MONDES !

"La Récompense du DIGNE DE RECONNAISSANCE, le


BIENVEILLANT, Qui m'a préservé de tout oppresseur
opiniâtre et de Satan le Rebelle et m'a éloigné de tout ce
qui comporte un mal ou :un préjudice, et ce, à jamajs, dans
la répo-nse (au Maurit::mien) cAb du Latîf."

Puis.se DIEU - qu 'IL soit Béni et Exalté ! - répandre Sa Grâce sur nous
et sur lui (CAbdu Latff), ki-Bas et dans l'Au-Delà, sans la motndre
tâche. ni Ja mojndre confusion - ainsi soit~~t. ô TOI MAITRE DES
MONDES!
• . .. ..·1 -.- ):. · ~ - .:; ..
Louange. à DiEU Qui a fait accéder l'a:utr::ur <.le ce ljvre .auprès de LU1,
par J'Intermédiaire de Son Livre Très P~ ·~ ~ icux (le Coran) et par
l'Intermédiaire de la Pius No!:iic · de i'ensembJc des créatures auprès
de LUI, èn l'occurrence notre Seigneur el Maître MOUHAMMAD, sur
Lui sur sa Famille et sur ses Compagnons. S.és deux Plus Püres
Prières, de mt:me que ·sur to~:~t Prophète et tout Envoyé, qui sont
Bienheureux par Ses deux Marques d'Honneur (lci·Bas et dans
l'Au·Delà).

Après cela. ceci est un récit relatant quelques uns des Bienfaits du
MAITRE DES MONDES, en vue de LUI témoigner Grâce - Exalté
soit-IL ! en ma qualité de Serviteur du Juste, qui est l'Intègre. Que
la Paix et le Salut soient étemeJiement sur LLli, sur sa Famme et sur
ses Compagnons - ainsi soit-ii r -

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PREAMBULE

Sache. 8 toi le vertueux frère - puisse DIEU le TRES-HAUT .not'.S


préserver du préjudice de tout persécuteur (cru·e!) - , que ;

Je suis sorti le Samedi 4ème jol r(l) du mois de Safar en ran 1313.h
( ! 895 1 de la de meu re que j 'avais édifiée sur la terre du Djoloff (il
s agit de :\[ B n c ké Bâry), après avoir reçu la convocation dLJ
Gouverneur de Sa int-Louis, lequel s' accorn pl h entre lui ct moi !:!..
Volonté Divine.

J e rencontrai alors son plénipotent.iaire(2) qui conduisait sa troupe


vers ceue demeu re bâtie exclusivement pour étudier et enseigne r,
dan s. l'apres-midi du même jour, dans une localité app·elée Djéewf.il.

Et nous ~--~ u s qui u âmes après notre rencontre, par Ia Volonté de DIEU,
le TRES-HAUT, le TRES SAVANT ; j'ai passé la nuit du Dimanche0 )
dans cet endroit (Djéewal) sur l'Ordre de CELUI Qui est DIEU, le
TRES-HA UT l'UNIQ UE.

Je partis alors de là~bas après la prière du matin ; ce jour-là, je


réc.itais le Coran et priais sur Celui dont la Prière sur Lui est le Pius
Grand des Profits (il s'agit du Prophète). · J'ai passé la. journée dans
une localité appelée K ok ki. chez Cheikh Mukhtâr(4) qui . à son
époque, fut le Maitre de tout membre de la Communauté de notre
Seigneur MOUHAMMAD, le Choisi par Excel ence, dans cette partie de
la Terre de DŒU le TRES-HAUT. dite Kajoor - sur Lui (le Prophète),
sor sa Famille et sur ses Compagnons, les deux Saluts de CELUI Qui
me préserve de tout injuste.

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\

.
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Je sentis ce jour-là le besoin de vnsi fit:" r les noms de.~ Gens de lh!•{lr
- sur eux l'Agrément de Cd~i Qui. grâce ù eux., m'a préservé de toul
traître - et de prier sur notre Seigneur ct Maitre MO HAMMAD. ·
rEffaceur de l'affl ict ion .qui n'a jamais l' ·,~ ssé d'être un Océan de
Générosité et un _Lion dans les Balai Iles , su.r · L~l i, sur ::;a F~millc ct !:iur
ses Compagnons. les deux Satuls de CELUf (DTEU) à Qui je rnc suffis en
dehors des su ltans. comme Je me suffis .au PropMlc - Paix, Salul ct
Bénédiction de DIEU, le TRES-HAUT, sur Lui - en dehors de lous. les
autres intermédiaires (as bJ.b) _

Je quittai cene locaWé bénite d~l"ns la nui 1, ac.compugné d'une foule de


gens, et ce fut comme sj je marchais :sc"-Ll, sans associé ; nous
arrivâmes peu avant l'aube dans le cercle dit de Lou ga.

El cette nui L·là, je [us quam à moi, parn1i ecu x qui ne penchent q uç
vers DIEU. 1c TRES-HAUT ; j'y ai pusst la journee en récit::mt la
Meilleure Mention (ta Parole de D IEU) cl en pri(HU sur Celui JÙr la
Grâce de qui je suis Dréscrvé de toute machi nat ion _

Je parti.~ de 1à-bas, pu1 s j'ai e ffcctlJé la prière de l' après-midi à la


gare, pour ]a Face de DIEU, qu 'I 1 soit Déni ct Exal té, LU l Qui rn ' <~

favorl<.;é d'une Bonté Picu.~c pui<.; je pénélrai dans. le tra in où j'ai loué

"J 't:x<.~ltc ];,~ SAJ NT ETE dt" CI<:Llil Qui, sur l~rn• d o;ur nwr, fait

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"J ··exalte la PlJl<ETJ~ dl~ CJ<~LU r (lui fait ptnttrcr da.llS le j•wr la
nuit ct ks myst~re.s dan.~ les manîft•st.:tlinns."

Je descendis du tra in pc u ;;;,··~'11't ·ïa ·'i)~lère :(tti· -~~gh;~h .,ct -~ ·r~s ·· interné
dans u Il c résidc(lcc · p :•r l' o pprcsscur-( 5 ):. J'ai· : passé dan i'' cëhc_·
rés idence le r·c ste du mni ·. ,k Sal'ar _eL J ,e J!IOis. de Râ?i 'u] Awwal, s ur
l'Ordre de CEL UI sur C)u1 on s'appuie ct auprès de · Qui pn trouve
Assistam:c, sauf les deux dern ier:; jours ·de cc moi s - un Jeudi ct un
Vendred i - ct durant ces deux· mois, Je POURVOYEU R m'a ot troyé do
- .
Dons choisis et réunis en mon intention .

Je partis de t:cttc î!e(6) où j'ai composé le J\H·&u"r ,, ,~ d , . ... t~tns de ·

He dr qui sont des lions, sur eux l'Agrément de CLL U Qui m ' a
prése rvé par eux de tout rebelle et jaloux . J'ai éga lement coruposé
da ns cette île deux Introductions à 1a Prière sur le Prophète,
l 'Intercesseur - .su r L ui . sur sa Famille et sur se:s Compagnons, les
d eux Saluts de CELUI Qui m' a préservé de quiconque désapprouve le
fait qu'H soit au Rang le plus Elevé.

J'ai subi dans cette· Ue · (Sa .t nt-Lou is). au cours de ccuc période, des
épreuves que j e n'évoquerai jamai s, par courtoisi e à l'endroit du PLUS
DIGNE DE REC0 NAISSANCE. Qui est adoré par amour pmu Sa Face ;
1

cellcs ·c i (ces C:preuves) él aient une éducation spiritue ll e de 1a Part


d •J VJV:~.NT {DIEU) Q ui ne rrH; un pas, LUI Qui m 'a dispensé de
recou rir au x armes contre 1'assas~in.

J c partis de cette îlt: (S ;ri!Jt~Lo u is)


,~ ~
un Jeudi matin. au cours duquei
CELUI QUI FAIT MOUIÙ.R (aÎ ;'k11ÙN ~· r J , C:ELUI LA QUI SUFFlT, m'<t

11
1 .

12
protégé contn::: le Gouverneur . el ::.e.<.: trou pc.<.:, :.~près mon reco urs (à
LUI).

k pri~ ctlors le train jusqu 'à Da k :l r où j'ai passé la nuit du Vendredi


à. rêciter les plu.s cfficic-•HC$ des formules d 'j1wocation (de DIEU).
El de là , je part~s e-n prenant le bateau dans lequd je fu::; prot.égé par
CE~Ul QU! .SUFFIT ( al Kâfi), CELUJ Q 1 FAIT MOURIR (ai Mumît)
contre les promoteurs de la déportation, )usqu' à ce que no us
aHeignirnes la cél~brc Ile du Gabon dont la damnation des habitants
auprès de mEU Je TRES~HAUT et auprès de la Lotalil.é des Amis de
DIEU, le TRES-HAUT, est très connue.

Je suis resté· là-bas une courte · période au cours de laqu-elle je n'y ai


rcncomré personne qui aspire ~ DIEU - qu'IL sail Béni ct Exalté !
encore moins quelqu'un c:nü s'occupe de Sa Voie {)roitc.

Et c'e,st après que je fus : transféré de celte île vers 1me autre
(Mayumba ) où i1 ti'exJstait personne qui éprouvuit u:n besoin pour
l'Au-Delà. Après avoir accédé à. c ette île, j'y suis resté -cinq années
durant lësquclles. 'j' al souffert et- men·é le Combat contre mon âme
chamelle et les musions.

Je me suis entretenu avec DIEU - qu 'IL est Exalté et Subünic · ~


durant _·ces ' années. à travers des ée.rits qu'il n'est pas pennis ct ne
----~
sera janiais permis de divulguer, car ils co-nstituent des secrets
profonds de DIEU qui ne cessent, auprès de L I - IL est TRES-HA UT M

el a\_lprès de Celui à qui ils s·o nt adressés {le Prophète). d'être


confirmés.

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C'est là, dans cetle île> que j'ai c:omp-osÇ les deux. Introductions à ia
Prière sur le Prophète> l'lntègre. s.ur Lui, sur sa Famille et sur ses
Compagnons, les dcu,\c Saluts de CELUI \iui m'a préservé de tout
rebelle et menteur .

. L'une d'elles est une Introduction en Prose à la Prière sur Celui qui
m'octroie des Dons en abondance.
La seconde est une Introduction en versific ation à la Prière sur
Celui qui m'a recommandé d'étouffer la ·c olère.

Chacune d'elle surpasse en vertu charismatique le " Dald 'ilal


Khayrât" . Puisse l'Agrément de CELUI Qui me pourvoie en provisions
soit accordé à son auteur(?),

J'ai échangé des confidences dans ccuc fie avec DIEU, qu'IL soit Béni
et Exalté, du mois d.c Muharram(8) à la fin de Dhûl Hijja(9), des
co mm unie ations secrètes qui rende nt sans appel le verdi ct
condamnant celuj qm serait tenté d 'en dénigrer ou d'en douter
qu elque ·c hose, et ce, à c.ausc du fait qu'eUes découlent de la
Générosité de CELUI .à Qui : "il suffi.t, quand Il veut une chose, de
dire"Sois" pour .qu'di-t:: tln·i r nne rée/le_( l 0)

Et en cc tcmps-1à, JC n'avais quant à moi d\J.ulrc re ··ours smon le


TRES - IIAUT. Alors, je rnc dressai sur les rivages de c~' t!C Il<!' f;1cc aux
11 OlS, tmproVÏS<!Ill une profC$Sion ~ C[ dans nwn impr~Y,•isa~ inn . je n'>li
rkn a:-;soc ié à DIEU ct point je n'ai versé dans l'hypocrisie :

T/mOiJ:rzt·, ô toi l"'ll~· tlt· iUa_I' Umha .' ,. qu.e je sui,,ç l'ncltJYt tJ·u
IU~/ >J·."Ml;THUH J)I!"S PECHES (1)/J-'l ' ) t't q1u· jt" ~uü Jt Serviteu-r de

l'E it~ le l'l!l.\ ?u r (a l Mm;[a}~)

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Et Umoignf! HnWut que je n'accorde aucune complaisance à un
a:;saciateur. étant moi~même ami et bitm -aimé de Celui do·nt Je
Clan est honfJrê

Et que J·f! s uis un passionné el un bien-aimé de Celui dont on


suit les traces (al Muqaffâ), sur Lui les deux S.a lut:> de CELUI
Qui m'a préservé gr!ice à Lu.i_ de l'imposture

Sur Lui les deux Saluts du GUIDE •Q ui m'a conduit l'ers 1-ui, par
Sa Grâce (le Prophète) et par le L ivre très Pertinent qtti a
facilitê l'attirance

Ma gratitude el mon agrément rl!viennent à nt()n SEIGNEUR et ou


1
Prophète p().ur ma protectitM contre les ruses· de .l 1J1grat qui - se
so·nt retournée~ contre c.e dernier

Ton Panégyrique, ô toi Meilleure Créature !, est mon Bonheur,


par lui, mçn SEIGNEUR me p:éser~·e de Satan ·à chaque fals qu'il
se . dlri~;: vers moi

Je t'al loué par u.n Panégyrique qui m'a préservé de tous les
ennemis, à travers les versets dt~ la Parole lnfinime_"l( Sage do.n t
le /fux se déverse sur moi

CELUI QVl SUFFIT m'a préserYét grâce à Toi, de C'4'UX qui sont
entachts d'orgueil et qui sant do·mlnés par les passions et point
je ne ren.c ontre un aurre que celui qui est .t pt:ls de moi.

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0 toi ocifm ! professe l'U11lrê lJJVINE, ne sols pas trinitairf!,
car notre SEIGNEUR fi.\t Au-Dtm.ius de la Trillité ; liénère·Le, JL
e!it le S EIGNEl.lR

Sois agité et déchafne par crainte de DIEU stti·ctement , puis


atteste que je _HJ.i s SfJJ! Esc la l'e passion ne.

C'est dans ccue îJe que D IEU m'a montré toutes mes imperfe-ction s<ll)
et m' a pu rifié de ccU(Ah:i. al~ poim que j'étais devenu le Serviteur de
l'Envoyé de DIEU, sur Lui la Pai x ct le SaJut de DIEU, le TRES-HAUT.
sur sa Famille et sur s.es Compagnons , après avoir ét~ pou r L UJ (DIEU)

un adora~cur sincère - qu'1L soit Béni ct Ex.alté ! - de sorte qu'1L


m'accordât cc qu 'IL m 'a accordé en son Nom (le Proph·è tc), ce qu e
personne ne peu L nier sinon un malheureux, tanni de l' Enceinte
Sacrée el qui est parmi ceux qm sont aHeints d'inusion sédutlricc,
d'orgueil, de· jalousie ct les ârncs impures ceux -là sur les comr:Hcs d~~

qui je;: mc suis prononcé, mc pn5scrv ani ainsi de to ute détract io n


envers le SUBLIME, le PL US -1 lA UT, en vue de L UJ rendre grâce - IL csl
TRES -HAUT ! · d'avoir prolégé mc~ côtés contre celui qui revendique
une supÇri ori lé.

Je décl~rc, .aprb avo ir céléhrt..' k~ Louanges de DlEU p;lr ks f~wmLLies:

"(;L()IRE à mun SEHJNE.UR, l'lNCOMi\lENStlRABLF que Sa


Lou'mJLt' _-;oi! proda1u&e '" "(;I,Oll~ E :) nwn SEl{; i\FFIL k
nn:s-r·: j\11 NEN-r."

Q uicon qu~ dl) ule q u.e Celui d1.mt 011 su i l l~s 'l'rtu:f".~ (le Pra phëte. J
t'SI 1110r1 Cuide: S:t.~t" Jt Cfu:mi11 de C!!.LUJ Qrû · m'a prise~>"~ti des

gtn~ e11 ttJchis de vi crs

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Il m ' es_r, qu tJTJt ma1, ilb>ulum~·ll l ct' rfa in q JJ ( ' ,•., derni t' r
( MO UHAMM/I.D n1 l'c~ccurrenct') s ur l .ui li'S J (':U X Sllluts âe

nu: u - u m i~ tn l'tdeur mes fa n:·urs

l:-~ 1 c'est grâre à fui (le Prvphète) que je suis dn•enu un


.4 .dorattur de DIE U. moll SEIGNEUR, !!! son ,'!,'e.r J.'iteur, sur L ui les
d!!'ux Stlfuts de CELUI Qui m'a accordé fa Gloire

Celui qui est ajflfgé par ma qllalilt de Senireur du Prophète


lors de mon exil, ignore les secrets de mes vertu~·

Mon seul but, en dehor:; des Persels du Coran, est la Tradition


Authentique de l'Elu te Plus l'ur (al Muç~afii), sur Lui les deux
Salut; de CELUI Qui fait doit de ,\'a Guidée.

C'est durant celle période de cmq ans ( à Maynm ba) . par l'alchimie
desquels je finis par devenir comme un Soleil Brill an!, que j'ai obtenu
les Dons du Royaume Céleste. par la Grâce de Celui qui a di t : '' les
açtio ns ne valent quç par le.s intentions qui les v nt inspirées '',
sur Lui, sur sa Famille et sur ses Compagnons les deux Salu t~ de
CELUI Qui a fait descendre 1cs Versets, comme IL Les Lui a dévolus ;
:sùr Lui, sur sa Famille ct sur ses . Compagnons les deux Saluts de
CELUI Qui a la GLOIRE la Plus Eminente.

C.'est durant ce.tte période que j'aj composé un ouvrage sur lequel nu l
autre n'a une précellence, tant en Agrément qu'en Bénédiction, d ~tn s

la Libéralité de CELUI Qui m'a pré.scrv~ de la cohabîtation avec. k ,


associateurs et les associatrices.

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D<.ms cc Livre, il csL rélévé des miracles sur la DTVINITE de DIEU
qui conduisent tout négateur au remords ct. au silence, et DIEU
- qu'Il soit llêni ·Ct Exalté ! - a <mgrncntt5 l'immunité de celui-ci (cc
hv::-:;) avt.·; ~r::~ 1'résors du POSSESSEUR · DE LA SOUVERAINETE du
l'vfondc ct di! la Royauté Céleste.

J'ai traité dan:s celui-ci le combat spirituel des combattants de la Foi,


qm ont anéanti les ennemis de DIE_D le TRES-HAUT, q11i sont décJarés
apostats. J'ai réuni l à-dedans u ne cffici ·c mc incantation des
invocatcurs qu[ rédu[l a·u silence les négateurs. el les infidèles.
J'ai également réuni là-dedans l'acti on tlc grâce de l'ensemble des
reconnaissants agréés auprès de CEL I QUT RETRIB "E LES
RECONNAISSA1\T.S. Il y'a duns cet ouvrage des sortes d'initiatives que
le~_ prc.miers n'avaient pas entreprises parmi les choses agréées par le
DIRIGEANT. le POURVOYEUR, le DIGNE DE RECON 'AlSSANCE cl le
NOVATEUR.

Ccl ouvrage renferme a·u:ssi des panégyriques que les. premle~s

n'avaient pas adressés au Prophète -Envoyé dont le Service m 'a


procuré des Dom; au-dcs:su~ clc to ul cc qu'on demande que la Paîx, le
Salut ct Ia Béuédktion de Dl-: , le TRES- HAUT, soient sur Lui, sur sa
Famille et sur ses Compagnons. de la même façon qu'Il. m'a favorisé -
sur Lu i, la Paix ct le Salut de DIEU - de Privilèges sans partage. Tl y'a
dans cc liv re, une belle exprcs~ion arabe d'une précellence jamais
aucintc auparavanl et ·qui csa tclJc qu'on ne l'enten d que de la bouche
d'tm nrabc de souche. El toul .cela provlcnt de la Bénédiction de Celui
p<lr g\lL D LEU · qu' l L soit Béni et Exalté - efface le préj udice de
celui qui s'adresse par s.a Grace à

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~~~~~~~t}4
~~Ù~e~L;_4~
~.-~~bJJ~dMt~
__.-_,n~.--. - ~ J

24 ~
LUI (DIEU) dans toute sollicitation - ~u:r Lui, sur sa Famille et sur
:ses Compagnons les deux Sa1uts de CELU~ QUI FAIT CE QU] . LUl
PLA..l'f et 11 est CELUI Qui est en ma faveur. de la même faÇon qu'IL m'a
préservé de tout scélérat rebeUc.

Cest par cet .ouvrage que DIEU - qu'IL soit Béni ct Exalté ! - m'a fait
don du Livre Sacré (le Coran), de même qu'IL m'a effacé tout ce qui,
jadis. était cause de préjudice et de blâme pour moi.
C'est par cet ouvrage que se soumirent à moi les mois ,c t les jours dans
leur totalité, à la manière des êtr;e.s humains, par le Bienfait de CELUI
Qui favorise qui IL veut parmi Ses serviteurs de façon particulière.
Cest par cet ouvrage que je me suis spîritue!Iement départi des
ennemis de DIEU - qu'II soit Béni et ExaJté ! - bien que physiquement
présent pa:r:mi eux. en m'éloignant d'eux pa.r mon coeur dans cette
cohabitation.

Dans le panégyrique contenu dans cet ouvrage. j'ai dit, et point je n'ai
travesti ce que je rappo.rt.e :

L~Elogt d~ . ttEn~o>oyé de DIEU m'a tucordi fa perfection


spiritu-e lle, comme Il m'a préservé de tout individu corrompu

J'Gl obtenu d• son: Eloge, sur Lui la Prière de CE LU l Q.ui J'a


pripos.i au p,.emier Rang. la. prhell.ence e·n toutl! sécurité

Celui qui tl des do .u tes lâ.·dessus. n'a qu'à faire ses preuves.
èelui Qui. tente tombera à coup sû.r dans la tficht.ance
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Cthû qui se di.rige vers moi dans lu intentions de nu m~ire,

retournera a~ec prl}14di.t:e.


s•au.-dtlà, ii ne ~e llipartira du malheur

S(l"t en·de,s sous du R .a ng de I'Envoyl d.e DIEU, Ils djinng;"' les


humains et les angt!s, -Il t$1 Celui qui fait perdurer ma joie

MOUHAMMAD e11 J•Qcc:urre"ce~ sur Lui la Prière de IJJ1EU, su'lr ~>a

Famille~ ainsi que sur ses C<tmpagnQns ~t li~r cezu: qul ll'ont
.s rli vi

DIEU m'a accoTdé ce · qui pr"U:Cure J'a; JI/lie- pt~r Sa GtJiicc, Et,, à

jamais~ nul prijudir:e ne s'aln.tlfra- nrr moi

Mouh. (l.mnt~to4 en t•oecllrrenc.e, ~HU l!..ui la J.>rf.tre -M le Salut de


CELUI Qui m"# l)CfTG,Jé Jar m Grâ.c.e la Meilfeure Eloq;uence

Mes Eloges à sott êgard (h: Prophète) en mer,


!fe:rfec.tic nné in ttg ra li-tt et ont
iternellement. c:o.•n .v-a:Fd man indige11ce en abondance

Lu ~rttdlu·u~ tla:ns lf!u ,.. to talitl; sont inflrlewres au Fils


d'AbdatlaA, BIU' Ltd tes deiV.X SalrJIS du BEAU Qui ra façonKé

SEIGNEUR ! a:etorde Prièr~~ Salut er Bénédiction à o.otre

Seigneur e.t Maître MOUHAM.MADt TOI Qui m'as fait son

Serviteur dans mon intégralité~ .à sa Famille et à s-es


Comp:agoons.

27
28
Accepte de ma p~rt mon ouvrage que void, selon la mesure de
Ta Grandeur. sans Ja moindre tâche, "li le moindre trouMe.
Ains~ scit-H~ ô TOI le MAITRE DES M.OND!i:S

Aprè~ mon départ de ccuc flc, j'ai cédé beaucoup de choses parmi les
licites, en contrepartie des biens qui sont auprès de D lEU, le
TRES sHAUT, par respect pour Sa Face Glorieuse. transaction qu'IL a
conclue avec moi, par tm prix durable dans ce monde et dans
I' Au-Dclà ct q ui ne se séparera point de moi el ne s'interrompra
jamais.

Et je ne mentionnemi parmi ces choses que j'ai troquées que quelques


unes. C'est par ce pacte que je finis par devenir l'Ami de DIEU le
TRES-HAUT et de Son Envoyé, sur Lui les deux Saluts de DIEU, sur sa
Famille et sur ses Compagnons.

Font partie des choses que j'ai sac ri fiées la consommation du sucre
des français (les colonisateurs). leur boisson appelée café (qahwa) :
CELUI en Qui j'ai fait extinction totale m'a, en contrepartie de ces
abstinences, octroyé les plus grands d~Hces.

Panni elles, je me suis abstenu de c:;onsommer un fruit qui se trouvait


dans cette île ct qui est pourtant plus agréable que. la plus grande
partie des nombreuses variétés de fruits.

Parmi elles, j'ai sacrifié quelque chose en contrepartie. de l'Héritage


de Ia Tradition de l'Elu te Plus Pur (al Muçrafd). J'Envoyé; sur Luî, sur
sa Famille et SUT ses Compagnons. res deux Saluts de

29.
f)o-

30 '1:.. ·'•·
C.CLUI Qui m'a accordé des Faveurs dans ks deux Demeures par la
meilleure quête et bien d'autres choses· cncorl; qui ne cessent d'être
scnètes entre mon SEIGNEUR, mon l NTIMF mon AMOUR et moi, et
entre mon Intercesseur, mon Ami. mon J3jen-Ajmé et mo.i. pour la Face
de mon SEIGNEUR.

Après avmr quitté cett·e -ïle dans laquelle j'ai composé cet ouvrage
sus-mentionné qui est sanctifjé auprès de DIEU. qu'IL soit Béni ct
Ex al!é, CELUI à Qu î on rend grâce, je fus interné dans une autre fle
(Lambaréné) où j'ai subi d.es épreuves que seul le retrait de l'~me

est plus pénible ; j'y suis resté un certain temps par Je Bfenfait de
CELUI Qui efface I'aft1ictîon de Son bien-aimé et Je soulage.

Jc suis rest~ dans cet endroit un peu moms de trois ans. préoccupé
par le Service de l'Envoyé de DIEU, sur Lui, sur. sa FamiHe et sur ses
Compagnons, ]es deux Saluts de CELUI Qui m'a préservé. par sa Grâce,
de Ja ruse des abusés, des transgresseurs et des déba11chés, jusqu'au
moment où DIEU - qu'IL soit B·éni ct Exahé ! - réalisa mes aspirations
et mes voeux auprès de LUI, le TRES-HAUT, par -la Grâce de . Son
Serviteur et Envoyé, notre Seigneur et Maitre MOUHAMMAD. l'AnobJi
qui est le Généreux.

Et je finis par être. auprès de l'ensemb le des populations de cette


terre au sein desquelles perso,nnc ne connaît ni Obligation
Traditionnelle, ni Obligation Di vine, con-sidéré, respecté ct honoré.
secrètJement et manifestement ; c'est alors que mc fut r~véié le secret
de Sa Parole - qu'IL soit Béni et Exalté ! - dans la sourate "]es
Femmes" : "DIEU n'accO<rdera aucune précellence aux méc;a-éants
su.r les croyants." ( S .4 V. 141)

31
~lt~ ~~JJ~fi1.6~(Jj1LI~~t)
~r~rii-Èjtsa ~~''~.~'tA~'~~-~~w~
~
~~:t·;,a::~~-~· ftA,\a!l]l~taiÎiLo . { -~
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;lfl11~t

32
le plus (s. 3 9
V.lO) -6 ·~:. ·; p$~~· \i· .._ ~ ~ ::· ..... ~ ~ ~~.~~n..:. :ti-; ...- ... . . . - .. ~~
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Dans montot&:t&iil::if ~~;~Y...;~ijr~~n~""'· ê~~~air~·t iîJrt ~~~ (pour le
~- .,_, _ '" ·.;_,-.. r.l' ·~ - ...... ~-- ::•• ·=~-
Prophèt,C) J~~ji~: s -~~ ~f~!d -~~~rl ~~·- ~p-J:~fW; }~,...A~ -~ ' :e.c.herche de
~- - .... ·::::.~· ~ ...- -" .-..:;._. ..... _J.- .• ....... -

l'Agrément . (qe ~P~~) ;~ ~~ -,_i m'a ~g~1en_re~!- eyé -~d~~ilé_ ~f _!:'amie ·- qu'IL
. . ' -~~ :;:,.~- /~ ~: ..._.;- . ~... "" . . :(::.- ~~.. ~.;. ~~ ;._~ J ~ ::...i.:;-.,.~
smt Bént et E:x:ah .·_! - : ·":il s~ ,t.ê_!Ut: - QUe DIEU vous ép-argne de
._.. -:;. - 7... '7. . ~- .=: ; ., . -.:-. J:o • :./~ "', ~ •

J'adversité ~· ;;;de., .~eUlf<_~>- qüj ~ ~--·e --nro-ien'll·• ..pas r,w m--:hs... ~lEU- est plus
~:;.- .c .-. ..., -· - :.... - r

Redoutable_- é~ -=~c~~~i~~'iit~~t ·~ ~~ ioul~m~~n,t/' .,cs.'4·_,y:~4) ~ .-


. -~. · ·-·=-~~,>s~-~~:- ·:~~-!:« {;:~. ~~~ ~ -,.-~;:·~t'- . =-,,. 7

1
•~près avoh''-!·~~rdiJné ;:·ie ~ :c-oœia;'t ·~ontr-é-'f'ftfo~ ' ~hl~ ~'l>tontrë' l'en~emble
.,..._ . - 4 ... • - , {J. - ::.- ..,"":,........,;"_.~·"'' .
des enne~rs~ ) IL -·•(D~EU) ~ est..,_ devenu - {!Q4!; :mQi. up_ J'..Al'-RON, un
...-" ,'-;''f.r·. .,::.}':~..;;.,..il .:~....,;;."_ !_!~ .. r.- t?"" ' ......_~_-,.!'~..:!~--~ •....- _

DEFENSEUR, uii.-GUIDE et un GER.i\NT; A • - • - _..

f~ ~~~;:. ~~~~.,_;:_ ~-~_>Ç~~: '-~~~j_,;~'"<_- e- ~J-~"-'""'~~- ~~-~;;~- - ,~:;-· .

PRELiM,INAiRÈ>D~NS±-EfRECI~DK.CER~A:INl;S
-- - ., ·. ... ":"
·•-.=- - '1 ~... .,·

FAY~V.~. QèJI~tDIEiW:; <t~ /~RES-HAUT'


.: • ..;L~ "' •
M 1A

-..
ACCORDEES
- . .... LORS DE MON EXIL BENI
........ : .,
"':.' . (_.

coN:s-îtifo~~NiÈs ~NNEEs:b~lliliEv)ÈS·~ttiNE
l!?gfl,~Q·v~-- P~Y, MOJ~.. ~f:~-l{~~~~~~ - ~~
"= ......... ·-"-..~. ... v: - ~~r ~~- "';.4- ... - ·- .:::::::?'~

Err111_ifrement: Récit des.il'ènements de lru.rcmièrt annie

~ Il m'arriva. au soir de la. veille du Vendredi. à Dakar où j'entrepris la


répétition de- la plus Effidente des Mentions dont j<? ne me séparera[
point jusqu'à mon entrée au Paradis -promis aux pieux, ce

33
34
qui suit : le Gouve.m eur me fit venir de Ja maison où j'avais l'intention
de passe,r la nuü pour me reposer et m'incarcéra dans une cellule
dans laquelle on n'introduit pas quelqu'un à _qui l'on veut de la
quiétude ; j'e-ntrai alor~ dans cette cellule totalement obscure,
m'abandonnant à CELUI Qu1 a dit ~ " ... à moins qu'on ne
soit victime d•.u ne i~justice .•. "(S.4 V. l48), car je fus, quant à moi.
en cette nu il bénie , victime d'une injustice. DIEU le TRES·HA UT m'a
préset\1 i, selon toute Sa Grandeur, de toute iniquité.

Je. me mîs à pner sur le Prophète, l:Elu le Plus Pur, le Choisi ·le
Meilleur, sur Lui, sur sa Fami.lle er sur ses: · Compagnons qui sont
d'excellents remparts, la Prjè:rc et Ie Salut de CELUI Qui m'a préservé
grâce à Lui et grâce à ses Compagnons, 1es Pieux - que Son Agrémen!
soit sur eux - des machinations de. l'ensemble des malfaiteurs ; je. me
mis alors à réciter les deux sourates béni tes qui préservent de
l'Enfer c t de la Hont,e et qui sont ·: "la Vache" et ''la Famille d'lmr/ln''.
Ce1Ie.s-ci m'ont protégé contre les gens qui p.rofèrcnt des
intimidations et m'ont ~oni de cene cellule obscure. souillée et
abo~inable, par le Bienfait de CELUI Qui me favorise dans tout ce qui
est permis. et dans cette · cenure. j'.ai dit :

Chaque fois que ii me souvien/i de cette n:uit, dt ce Gouverneur


et de l'indéûnu

Pai subitement une tendance à la guerre par lu armeJ, mais


l'Effaceur (des püli és) me l 1lnterdit

35
l:~ . ~;.~"" ~uti~ i1iJ~ai~i~~~
- ~~~

~LL·~i:l~P.ü•&~

~~~·'""
<:.:
,:J • •
'"""-

L6,Yt.
~~/ :9-~~)J.J
a U.L~ k;)fÎitiA~Jlti"J·~~
- .:.t: \.;.. - ~

~~L\-~J.,t~~
~ :11 -

~r~~~~~;;.

~!Jdf~~ ~~~~~

~t:yj"'~~.J
('t4-J!'f~lj

36
Les Elogef et la Ptûre sur !~Elu le Plus Pur, sur üû la Prière
de CELUI Qui m'a favorisé en Dons

M'tmt prtuurl la convoitiu des gens parmi le!> biutjaits et,


grace à Lui (le Prophète), je me su.b diparti de Satan

Les E l<Oges de l'Elu le Plus P:ur c&nstit-uent mon profit, Us me


procu.,.ent t1>1J.t c.e que je ~eux parmi les c:hoses licites

Ils me réalisent les voeux avec · agrémf!n. t et m •ont totale ment


p·rlsffnl de Satan le RehelJp

Lot panlgyrique. du Prophète m ta accordé de!i fa v~ ur.~ qtû n 'o .n t


jamai~ échu à que./q.u 'un, point du. tout ! el m ~a grallfié de
l~Ordre Crlo.teur '~Kun"

Quicenque d'o ule de ma qualité de Suvlteur de l'Elu le Plus l'fl.r

(al Mu.ç{afll)~ sur Lui la Prière de CELUI Qui Va Guidl et Choisi

Celui-là est abusé par sa prér;q.mptiQn et par Satan. le Maudit,


q~'U se rtj11gie donc aJlprts de twire SEJGNEVR t UJ QUI
SECOUKT NWVIDENTIELLRMENT (al Mucin)

J'q.i énon.cl u.n verfi et celu i~cl est le meilleur témoin, t:f tJQil't
celui. qui a entendu rz 'est à l'instar du spectateur

U me suf/f$ à DIEU ~n dehors des ro{tdels er à MOUHAMMAD,


en deh . or!i des au.rillaln:s
. ,_. ."'Jajf~
t"hJJid.ilAJJ . -...
~(l~~~~t~
~~~c~·~~.d&ÏI

p:,}JJ~~~~"+.J

... .,.. :-~ :J)~~--­


~rt!" ~_; M

~J.tt,ui~ ~~~j
,.l!:in~~xc-!
J - ~" ~
l!il.i
4 J

38
Sur Lui la Meilleure Prièr~ et le Meilleur Salut, Kur ga Famille
et ;sar ses Compag~ons qui ont éloign é h :s tinèbres

L'iloge du Frophèt~ m'a l'alu des dons qu'a.u·cun de mes pairs lie
verra, et quelqu •un du nombre de mes pairs n'existe mime pas
dans les deux ·D emeures

En merJ . j'ai adr-essl à l'Elu le :Plu:s Pur des Eloges dont le


charme mlprise la splendeur de l'icume

Le Choisi le Meltleur a dtverst SUt' moiJ deliant la splendeur de


l'tcumt, ttne magnifique (Inde de bienfaits qul sous-estime la
mer

J'ai /u.it son p.a ntgyrique devllnt celui qui n'adore ja .m ais
(DIEU), man.ijesta,t ainsi à ce dernier mon hosliUtt .et ces
louanges Uni effacl mes troubles

rt~J fait son Eloge dnanl celui . qui ne se prosterne jamais, Il


(le PropUte) m'a comblé en riali.stmt mes voo?ur et en me
pourJJoyiltJt d'or

~"~al fait IIG LoUtJitge fltt'V.ant cd11.i q&~l u r.e'f'fd pos (o DIEU) lUI

culte et Il (le Prophite) m'a chargl du Sa lut des gen5 qu .l


adorenl DIEU

Il (ù Prophtte) m'a secouru par les Ge.n.s de Bedr, qui sont dn


notables et 11 ne umduît _pas dans mon voisinage le pervers

39
<:' ~- ..1 --

(g~'I-~,__!WJ~

~y~~~-~
1 ). ~j,~t~~Lt

l -:.J~9~!_j;;,~t?
Sul' Lui, la Prièr.e de CELUI Qui me préserl'è tvul le temps de
Uiute ptrSQnne qui cherche à m'afjr(.mfer

Srt.r Ltd lts d•tt:t Sal.uts du GARDIEN-VIGILANT (al lfafhh) Qui


éearte celui qui se dirige de façon téméraire vers ma demeure
~Pee de m:aul'ais·es interr.tion.s

Sur Lui les deux Saluts - de CELUI Qui est le MAITRE DES
AFFAIRES, LUI Qui m'a préservé atusi bien du eharg.é de
mission que du Gouverneur

Sur Lui lèS deur S.al,.tts d~ CELUI Qui m'a apporté ce qui me
djouit, et ce, sans préjudice

Sur Lui les deux Saluts du NOBLE-GENEREUX, Qui m ~a attirê les


Binédièti(tn$ fit m;à neutn:Ust les ennemis

SEIGNEUR ! f.. TOI le TRES-PROCHE, ô TOI QUI EXAUCES LES


VOEUX, · accorde Prière~ Salut et Dé.llédktion à notre S.eigneur et
Maitre MOUHAMMAD, à sa F'a mme et à ses CompagnQns, comnte
Tu m'as Hargi ~e la c~llule de ce Gouverneur(*), ô Toi à Qui
reviennent tes deux, les terres, te qu'ils contienuent tt ht
totalit~ des choses.
Accorde à ce préSent ouvrage 'fa prédilection sur tous les
autres. qui l'ont précédé dans son genre et celle du r .. ophète,
que la Priè:rer le Salut er la Dénédh:tion de DIEU le TRES·HAUT
soi<>DI ~~~ r Loi, sur sa Famine et sur ~"·s Compagnons.

(*) à Dakar.

41
42
Après avon quitté cette ce!Jule ainsi décrite, par le Bienfait de
CELUI Qui rn ' a favori s.é d'avoir associ~ cet ouvrage à ceux des
mystiques. je fus embarqué dans u ne barque par laquelle les
p J<>sagers accèdent au grand bateau ; et DIEU - qu'Il soit Béni et
Exalté ! - m'a privilégü~ en ç,e jour, de l'abandon à LUI, le TRES-HAUT.
ct d:~ l.a patience jusqu'à mon embarcation avec mes bagages dans le
bateau majestueux , mais Ia Parole de DIEU - qu'Il soit Béni el Exalté ~

csr bien plus Majestueuse.

Ses passagers m'ont accueilli ave_c des visages sombres, par le fait que
leur coeur frémissait de crainte envers les Gens de Bedr qui sont de
brav es Lions - sur eux. tout le temps. J'Agrément de CELUI Qui a
anéanti ks ennemis grâce à cu;.;. jusqu'à ce que la p1upart des
ou !ranci crs qui sont rebcJles et hostiles se convertissent.

Je ne leur prêtais aucune attention, très confiant que mon SEIGNEUR


est avec moi, et que c'est LUl , le TRES-HAUT, Qui esl mon SEIGNEUR.
mon AMI et rnon BIEN-AIME. Alors je m' adressais à LUI, qu 'IL soit
Béni et .Exalté, à travers un poème composé à partir de Son Livre, le
TRES -HA UT, aux: versets profil ab les : "Je remets, quant à moi~ mon
sort entre les Mains de DIEU certes DIEU connaît parfaitement
Ses créatures."(S.40 V.44)

Et IL m'a accordé en cela un exaucement sublime et . m'a dompté


ccrtai ns de Ses ennemi s., puis an.éanti les autres.

43
IJ.i.)i_:t~J~jtJa..;,Jl
- \...._:_,} "

i.;lt.~·~~·'~ ' ~~~~~~_A


~j!i~~~_Jj'J~tïi., éj
:Ï_tÏf_.;ti~iff~J ~~«i!J
'1111 . .. . . - ~--
.... " • li".--"".,)..-

(..4~1;~.p~Oj ~tf+~~

~j~Jf~~tf - ~,~~- ~ .. ·~-;..1.iJJ{"

44
nMon atlar:hement fSt dévolu à mon SEIGNEUR' Qui est bien
au·deuus d~ taute limite, ma louange l.~ '.i rnient aussi, car JL
est et: ma ja.l'eu.,., LVT Qui Détient le Secours

J'ai disposé. mon compte à DIEU~ en l'u.e à~ Umoigner S<Jn

UNICITEj étant le Sen•iteur de Celui qui, grâce à DIEU, m'a fait


rétablir t:e qui était Clii.rr.o-mpu

Je m~ sul$ rl}OlÛ$ du fait qut: DiEU e$l le SUBSISTANT, TL a


réalisé l'ensemble de mes voeux et ma transact.lon .en DIEU n•eu
pas dtr;ue

L'ETERNEL Qui est le NOBLE m'a preserwé des préjudices, I 1. est


aussi en ma faveur par Sa G {1ztrotité S ufjisante contre
t'amu$ement et la dév.iation

L'ETERNEL Qui Honore m'a préservé de ce qu'li. n'agrée pas,


mon inttgralilé est l'éridique et If. m'a prQcuré tau..t ce .que je
con l'oit ais

La compagnie de _J)TEU a préservé mon côté de l'ensemble des


ttniu:mis et a ab(Jnn.i mtJn C(JetJ.r et mon corps

Quand je jais l'éloge de - l'Elu le Plus Pur (al MuÇ{a/fi), le


Maheillant s.'tl6lgne et m'est assui,elli celui qui manifeste d~

l'luutiliti el de la jal.o usie

45 --.. .
..,j

~~!Prffi~~ rJ"iBë:f~~'!i·~
~~~~ ~~~~
Ut.Wri
~~~4'r'
"M.···•U.:t.tda ~L@t~i-··-·~T
- ~E-• ~

;&6~~»i~ ~~~~tifl

~.?tt~';;~?
.. -~ ~ •..L.
~~;~~i'"""
..~ ~
~jjifaJ:.Jff~'l!a
-tl ifill_. 0 .....

A,...~'t~&~'

~ïl, rjj~~x- ~~»»~•4

46
0n m •a domptl les coeurs des r·ois .de mon époque, par la mort
de celui qui, dans !$On: .extradi; ior~, ne s'est point dirigê vers

Je suis satisfait du Chai.,s;i. le ldeilleur et de l'enHmbl'e des


Compagnons, grâce à uo:: u dtroa ~rne quiconque se diri~· ven
mol p~;mr me nuire, dè~> qw'tli en a l'intention

T.e ;'> Compagnqn.s du Cliwisi (al Mujtab'ii) me pré:MJ'vent de ta-Id


jalou.):, de mime: qu'ils me priseryenl de celui IJ,Ili m 'affr~l~
parml les ennel/li.Ü de_ DJEU

Quand je fais l'éloge de l'Elu lé PJu.s Pur (al Miu!f;[afli), Ji me


pourvoie en richesse et Il m'accorde pal! son Avrfllten.t 1 out ce
q.ui m 'e nchan.te

Mes voeu.x s.;1 sor~t réalis/is; aans la Süurit.tf mt ltAgrü, r~ent el


mon SEiGNEUR m'a favorisé en Dons e:J,· m'a ectr~é le p.ay s

]'ai obten r.t en pra11en.ance fla POUR V/MEUR dœ &:rontage s et des


Bienfaits qui m'out prlservé de ëeU){J; qui attl'iD.;u,eŒt à DIJ8 U .u ne
mère et un fils

Quand Je jais l'Eloge de l'Elu le l'lus Pur (af Muç~afâ)• cela ·~

preserve de ce qui engendre le mal et, .tJUjQQr:d' hui, jfl suis Ull'

b ienh e rue .u x

47
~*J~tjlta#fJI}i

. ,.._.~~ J - ~
li
+ -....J.lit •Il LiJU -ti
~i·«t~~~
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~~~X;.~ ~i.J~•"Jf~eet!~
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;7..::li' !17 ·~ '1 tl_ lA~~~
~\j;.~Jrh~) ~IM~ii~
i:é9Laïiiat~a....!LJ J:j.l 'lii~&a
-"'1_, •__J. ~.i
v ~.d
v-

48
Ma reconnaissance aprè~ ma louange, ainsi que mon .a grémen.t,
~ ~adr.e~s~nt à m 011. SEIGNEUR, dans la Meilleure Mention qui
s 'élhe. )'~ rs tes Cieux

Mon action de grâce est &: mon SEIGNEUR, par le L ivre q.u i m'a
préservé du préjudice, m'apportant ce qui m'a

l'expression de certitude "Qad"

"Mon Seigneur m'a guidé par ce qui m'a conduit vers Lui (le
Prophète) , sur Lui les deux S.a luts de CELUI Qui ll préser vé mon
iatégr-tûiti des flamme s

Tl m'est parvenu du SAVANT um~ sdence authentique et poin.t je .


ne rencontre un facteur d'affliction

J~ai l'intention de rendre grâce à . DIEU par des iedts

c/Jn.tinuels qu.i font l'Eloge de Celui en qui mon int{gralitê s'est


confirmée par ee!a

Il est le Prophète-En..voyé qlle jamais un poète n 1e:ncha n!e par


set.· pQèmes t>ans qu'il ne lui comble son attente

J'adresse à l'Elu le Plus Pur (al Muç!afâ) mes éloges, me


sépa.r(J.ll't,. grau à Lui,. de ceux qui me siJnt lif!5 de prh ou de

loin, pour mQn, SEIGNEUR

J'Di émigré secrètemellt vers man SEJGNE UR et vers Je Choisi le


Meilleur et 1l m'a app()rlé des au.ssMres, de même qJJ.e du

bittu

4.9
. - ··-- ·- -~
~
.
· ·~
... . . :;:::.·
. · ~~ """ . .
·
-
. .
.
'
· · .
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'"' '

UJI~JJjia.l~ ··;JJiabfi'~jet­

~;sd,.tè:lifJ:i~J ~~~~~:ill~
~~J~~ Jl'l~!f.JJ.~
: il~~!.5~~ lw~~IJt:t*!Jiù
-~bi6~_j

v..7 ~~i~qi.i)~~
~
L"::.LiJu -.v~
.i A"
...:. · . • Ol -.,,._.
1
G
. - ;-\.

~ :~.,. ~.

Lân~&Jj~ . fet~!:!~Yii
kUili~X!~.J }.&'·~~,ëiill

50
Les Bienfaits qui m'ont ité sélectionnes se .<>ont drainés J'ers
mol sans peine~ Qnt effacé mtJn malheur et fait perdurer nia
p rospéri':'i

La dldiea.ee dl' "1es po~nzes s'adresse à Celui qui réalise les


voeux tl ~·-ui, p.a r man présent et mon a-renir, me fait oubli'e~

mon paut

Il est le Char.manr, le Noble, il 1z•existe poi:nt du tout son tgal


parml les créatures, Il m•a procuré ce qui a tranquillisé mon
âme

Que la Prière, le S.alut et la Binédicthm soient éternelhment


sur l'Elu le Plus Pur (al M uçtafâ) ~ Celui dont le Rang est
au~dusus de l'ascendance et de la progéniture

L'En vayé de Dl EU m'a assurément écarté ce qui est abject et Tl


m'a accordé l'ardeur que ttJus les perséverants avaiem en Lul

li est l' E nvc.•yé, L'l .tttercesse ur qui m'a préservé de celui qui
m'est hostile et quieorr.que .wuhaite ma déclléance, n.e
séparera · plus de l'inqlliétude

JI m'.est bident que DIEU est mon S EIGNEUR et SOVVERAll'vT et


poin1 je n'appro .u}!e quelqu'un q~i s'oppose à l'ABSOLU

Si un préjudice se dirige vers moi,. ou si j'ai besoin a'une clzoiie,


je l.'in.voque (DIEU) et quiconque ne me rend pa~· rl on neur est
sans êq ui ~oque un peners

51
~~W1~<~
;fbJ-~Jji.
liJi~Lf~~~
~~r~lu•lt

~.
~ • w ~..::;;,7~
.~JJ~.- "·

52
Mes él.oges s'adressent à Celui qui rm'a /aJiorisé ~n toute
stt:urité, dans la Joie et l'Agrément et m'a jadis tcarté le
dttraoe lU

Sur l~Elù le Plus Pur (al Muç4afâ) les deux Meilleurs Saluts de
CELUI QUI HONORE, sur sa Famille et sur ses Compagnons qui
m'ont ùarti le rebelle

C'est par Jeg Elcg!iS de l'Envoyé de DIEU que je me sui., départi


de l'isolement et Il n1;a prccuri des fortunes qui ne
s'ipui!it;r·Qnf jamais

Qualld je jais l'éloge de l'Elu Je Plu' Pur (al Mrtç!afâ), Il e~t

enchanté et affiche. le sourire, sur Lui les deux Saluts de CELUI


Qui me présen•e de son détract~ur

Il mra incité à jaire l'Eloge de Celtd dont on suit les Tn~aes (al
Muqaffli), MOUHAMMAD en l'IJccurrence, sur Lui les deux StJluts
de DIEU, jusqu~à ce que le Capitaine de l'{quipage se puJdère

Lors de mon passage dans cette felouq ue, toutes ks . épreuves


vexatoires s.uscept1bles d'être mfligées à un pe.rsé.cuté ne sign ifiaient
rien devant la mesure qui me frappait, du fai.t de l'éloignement des
m icns (m~ famille) , de mes compagnons et de mes demeures, pour la
Face de CELUI Qui est TRES -BrENVEILLANT à mon égard . en tout lieu.

Je sms re.~té dans ce bâtiment en accomplissant le bîen (les bonnes

53
54

-----
actions), jusqu'à ce que son équipage face la ronde, émervemé par
mes actions et par mes répliques .

Lorsque le Capitaine du Bateau vît la correspondance que le


Gouverneur Iui a destinée - que le MAITRE DES DESTINEES mc
pré~· crve contre c-e dernier, par la Grandeur de Sa Quiddité et contre
lout oppresseur • il .s'énerva sévèrement, alors que moj. je récitai's la

Bm.ne Parole. Par suite de ce qu'il vit dans la Iett:re de ce Gouverneur


contre qui, CELUI QUI SUFFIT. le MAITRE DES DESTINEES, m'a
protégé , il donna l'ordre de sortir mes bagages'" de -la cabine où j'étals:
et dans laquelle j'avais tout ce que je préférais ; ils me firent sortir
avec mes bagages de cette cabine et m'amenèrent dans une autre où j'ai
séjourné comme un mort à cause de mon affliction ct du fait d'être
stparé de tout ce qui était à ma portée, et chacun des membres de
l'équipage se plaisait à venir mc regarder. uniq ueme nt pol',.
m'ironiser.

C'est ators qu'un taureau se lança vers moj ct chacun d'eux se mit à
ricaner, persuadé qu'il allait me ma ssacrer. Le taureau s'en vora
comme s'il avait des aiks, par la Volonté de CELUI Qui m'a vengé de
lui (loc Capitame) et l'a déçu. J'ai exahé en ce :moment DIEU et ensuite
je L'ai Joue en cela, qu'IL soh Béni et Exalté.

Lorsque je suis resté au même endroit des jours durant, observant les
cinq prières debout, l,e Capitaine d u bateau vint mc . voir. jugulé par
mon Maître Spiriluct le Patron de Médine - sur Lui. Ia Paix. le

55

_____ .__ ___:. ___


56
Salut et la Bénédiction de DIEU. sur sa Famille et sur ses
Compagnons que DIEU bénisse sa FamiJie et ses Compagnons,
.s an.s association ~ ce dernier, en !'occurrence le capitaine de
J'équipage me dft : "tu as été vraiment Yictime d'une injustice."

Et finalement, tous ceux qui étaient doués ·de raison


désapprouvèrent. avec véh6mence Jes auteurs de ce crime et les ont
même blâmés.

Leur médecin, communément appelé Hdocteur", mc parvint, alors


qu'en ce moment fêtais opprimé, victime d'injustice et prisonnier.
Il me djt
" J'ai une sympathie envers vous et je vous apporterai toutes. les
formes d'assistance possibles'', subjugué par CELUI Qui apporte le
Secours Providentiel, LUI Qui est GENEREUX en agissant à Sa Guise
sur les créatur.cs.

Alors, DIEU - qu'I.L soit Béni et Exalté l par Sa Volonté,


m'introduisit dans une meilleure cabine la Louange. la
Reconnaissance et la Grâce LUI revienne,nt pour tous ces Bienfaits.

Après ceia., un jeune bJanc! parmi les membres de l 'équipage du


bateau vim à moi, dans le coeur de qui le MAITRE DE LA ROYAUTE
1 introduit une sympathie envers ma personne. Ce garçon finit par
mc rendre service à 1a manière des aspirants (murfds) et
m' apportait tout ce dont .j'avais besoin, par asservissement du
MAITRE DU JOUR DU JUGEMENT DERNIER. En ce moment , s'est
.,

manifesté à :moi le s.ecret de Sa Parole. le' TRES-HAUT :

57
58
1
' Certes UIEU gratifie de Ses Biens qui TL veut,
sans règ lement en · r eto ur " . 'S .3 V _37)

Je restais dans cette cabine, dans la Mention du Nom de DIEU.


l'Action de Grâce à DIEU .et. ]es oeuvres pies et ce, nuit et jour,
jusqu'à ce que nous débarquîons de ce bateau et, après ma descente
vers d 'autres horizons , nu l autre n'y a plus jamaîs embarqué. Cette
situati on dura jusqu'à ce qu'il fasse totalement naufrage.. en se
renversant dans les profondeurs. Et point mon débarquement de ce
bateau n e fut reJatif à la gravité de cette situation, mais s'est
effectué par la Grâce de: DIEU, qu'IL soit · Béni et Exalté ! - LUI Qui
est I' Aut eur de la confluence des deux mers02) .

59
i.;·.-,5)·~
-
- ... • ~J.. ~~~·
- i~C:;!~
. . ...- -, . • · :,) ~ .···•l.AI;c;-
. . . 411!

~W~La.Ai."f••IJ-ii!l-
.. ~ • - •· 11 • ., •.__ ~J
-~-r ,.,.. c:;;=:::.
(0(<.1_)
1

60
APPENDICE SUR L'EVOCATION DE
CERTAINS FAITS QUI ME ~ùNT ARRlVES
EN CETTE ANNEE SUR CE BATEAU DANS
LEQUEL LE MAITRE DE MEDINE S'EST
MONTRE GENEREUX ENVERS MOI

Le premier .fait qui m'esl arrivé, après mon dépmt de Dakar, où je


fus libre de la ceHule atroce par la menrion du. Nom de DIEU, c'est
rna rencontre avec quelqu'un sur le rivage de Conakry , faisant
partie des rebelles qui ne s'humilient jamais auprès de DIEU -
~

qu'lL soit Béni et Exahé ! • et qui ne cessent d'être ingrats. Ce


dernier a t rouvé entre mes ma ins le Livre Sal=ré de DIEU, ,re
NOBLE-GE EREUX. par lequel DIEU ~ qu'IL soit Béni et Exalté ! •
exauce toutes mes solliCitalions. el me dit : "mairre, pass . ez~moi le
Li·'lre qu.e vous avez emr~ les mains _.. C'élail un chrétien (d e race
blanche) et point i] ne se départira du châthnenL c! du blfune_

Je Je posais ai'Ors sur ses mains de transgresseur et il se mit à


regarder les versets pl~ins de profiLs qui lui révélèrent SoiJ. sort_
Le déb'ùt de ce qu'a lu cet. ennemi de confession chrétienne, dans le
Livre de CELUI auprès oc Qui quiconque cherche assistance,
triomphe - qu'IL soît Bén.i el Exahé ! Je célèbre Sa Oioire,. LUI Qui
appone Son s.ccours à quiconque le cherche ; auprès de LUI - est Sa
Paro le "Annonce aux hypocr.ites qu:'i .l s auront des
tourments douloureux, ceux qui p·rennent .les

61
62
négateul"S comme des amis intim·es à la pJa.ce des croyants.
Est-ce donc ctlez eux qu'ils espèrent trouver pu issa nee et
(Oosid.ération, alors que la puissance et la consfd é ra ti on
a])partienne.n·t entièrement à DIEU ?
IL ''Ous a. l'év él.é dans (.e Livre que si vous r.es. eu tendez
renier et prend re en dérision les versets (ou Signes) de
DIE·U, ne ~·ous asseyez poj ut avec eux. jusqu'il: cc qu'ils
entrent dans un sujet difNren.t, (sinon) \'{)us serez
semblables.
DIEU r~unira certainement hypo crites et négateurs tous
ensemble en Enfer.
Ceux qui sont à l'affût de •os D·O uvelles, si: DIEU VOUS I)UYI"e
(quelques p·ortes de Ses B~enfaits), ils disent
11
"n'étions-nGus p<"lS avec vous ? et si les négateurs ·o nt une
part de (succès), ils disent "est-ce que nous n'rn·ons . pas
mis la main sur vous pour voos soustraire aux croyants ?",
DIEU sera o; otre Al!bitre Suprême au Jour de la Résurrection
et DIEU ne donnera jamais d'otrgumcnts aux négateurs contre
les croyants."' (SA V. l38, 139, 140, 141)

Lorsque ce chrétien lomba sur ces versets , j'étais convaincu que


certains d'entre eux s'adressaient à 1ui et lui seu1 dans cette
assemblée, et que d'autres parmÎ ce!: versets s'adrcss~icnt à
moi-même. à l'exd u.sion de tout autre dans l'as.sernb léc, alo rs qù'en
ce moment, il sc moquait de moi, en vue de mc renier.

Au terme de cette audience qui nous a révélé nos secrets, H m'est


parvenu queJqu'un, c'est un musulman, l'un de notre- élite et de no s
vertueux. U soUidtait, par optimisme à l'égard de ma
fj?~'41
~ • ~~
- _~u l·•( LA.:io.iJJ.J-#~~
.:c· -!~ . ' - / ;,;11
i~f!r·~J~J&~~ .j·~~t!~
r~·~~IÎI~~ r~~!ie.~J~(!

64
personne, une recommandation, après m'avoir honoré par toute
sorte d'hospita1ités conformes aux convenances.

Je 1ui a..î ·Confié alors que les sciences utiles, da ns leur totalité.
:sont contenues dans la formule d'attestation de l'Unité de DIEU ''Il
n'y a de Divinité (~ue DIEU, MOUHAMMAD est l'Envoyé de
DIEU ". que les deux Saluts de DIEU soient sur Lui, sur sa Fan1i1Je
ct sur ses Compagnons .

Ensui te, je lui aj développé cette formule, a] ors qu'i 1 était, quant à
lui, assîs à côté de moi, en ces tennes :

Celu.i qu.l a une aspiration dans son existence vers un autre


que .le l~1A1TRE des De:;ti1zie!; et des Créatures

Point son aspiration 11 'est profita hl~ et san âme charnelle l'a
men.i vers les Pbrtes de l'Enfer

E•t celui qui aspire à LU1 (Dl EU) par autre chose que ce qu 1a
apporté Celui qu'J.L a Choisi et Honoré

Notre Seigneur MOUHA,UMAD, sur Lui, sur sa FamiJle et sur


ses Compagnons, la Paix de CE LU 1 Qui a rendu évidente sa
S up ê do ri té

N 'obtif!ndra jamais autre chose sinon le regret, il ira en


Enfer et a fait un faux pas.

Lorsque je lu] ai clarifié le sens dè la formule de la Profession de

65
h : :·

·• 1 1 ...... ~ -.· .- r; · - h- ;r-

. .. - ~
Foi "Il n 1 y a de Divinité s.i ce n'est DIF.U et :t\.'1 0UHAJVIMAD est
l'Envoyé de DIEU" - que la Paix, la 13énC::di;·ti on et le Salut de DIEU
le TRES-HAUT soient sur Luî, sur sa Familk ct sur ses Compagno!'IS
- p ~r un exposé péremptoire, tséance tenante, m'acccord a alo rs Ses
Dons CEL UT à Quî on n'associe rien. ri rendit grâce à DIEU - qu 'IL
soit Béni et Exalté ! - relOuma au rivage ct me laissa dans le bateau
encombré de bagages.

67
Je cherche auprès de DIEU une Protection contre les ma li ces
de Satan le Lapidé • " .•• Je la mets so 1S Ta ProtectioDt ainsi
que sa ;progë;nHur e, contre la séduction de Satau le
Lapidé''(S.3 V.36) SEIGNEUR Je tne mets sous Ta Pnrtection
cont~e les coups dtajguHlolil des dé mons et je rue mets,
SEIGNEUR, sous Ta Protection afi11 qu ' Bs ne soient jamais
pré.senrs: en moLtt(S .23 V .98}

All NOM DE DIEU, LE CLEMENT, LE A-HSERICORDIEUX

Que la Prière et le Salut de DIEU, le TRES-HAUT, soient sur


notre Seigneur et Maftre MOUHAMMAD, suT sa FamWe, ainsi
que sur ses Compagnons.

-Le début àe cette oeuvre est béni, sa fln est agréée·

AV SOM DE DIEU. LE CDEMEl"lT, LE .HISERICORDIEUX

SEIGNEUR ! TOI Qui T'es fait céder de Ja part de l'auteur de


cet écrit six choses et Jui as açcordé quelque chose qui
enchante l'ensemble des adorateurs de DIEU, le TRES·HAUT,
des vertueux et des ·ferventes adoratrices de DIEU, le
TRES·HA UT. qui accumplissent des oeu,·res pies Ici·Bas et au
Paradis promis aux pieux. sans usurpation, ni tâche entre
moi et un a:utre dans quelque domaine que ce soit, tout le
temps, accorde Paix, Salut et Bénédiction à notre Seigneur el

M<~itre MOUHAMMAD, à sa Fami1Ie et à ses Compagnôns, p<.lr


la Gràce de Ta Face Sublime .

69
70-
Fuis de ce iJHiènu:, un. poème bénî, TOI Qui en as rait la suurt·e
la plu~ pertine nt ·t' de touft•s les autrer. sur son auteur ct 1a.
rn eilleun dtts inf(~ rm<ttions. TU l'as également n gréé ~~ son
auteur par hl Grandeur de l"o·n Essene~.

Tu en. as {ait un récit des Dicn·r aits que TlJ us accordés •' son
auteur sur ses péripéties d~ j ;Hi is ct ce,. bien avant qu ' il ne
le COPlpose. Ainsi so jt-H ! ô TOI Je MAHRE DES MONDES.

Le Serviteur (du Pràplûü), Escla••e (de DIEU), du nom de


Ahmad dU, pour fa Face de son SEIGNEUR : je rends grâce à
mon SE!Gl•lR VR

Je Joue DIEU par la Doctrine de l'Unité et les deux outres qui


lui sont apparentée s. par fidélité.

Le sens de ces deux vers est que celui qui adore DIEU - qu'iL soit
Béni et Exalté ! - en s' appliq ua nt à servir l' E nv oyé de DlEU - qu e la
P aix. le Salut el la Béné.Jic tjon de DIEU le TRES-JUü JT soie nt sur
Lui, sur sa Famille et sur ses Compagnons - est Mo uha mmad Ibn
Mouhammad ibn I}abîballâh, que DIE U le TRES- HAU T k pro tège. lu i
donne un e issue hemeuse et l'élève à un haut rang.
Ce dernier déclare qu'il rene) grâce à DIEU pour l'amotu d e Sa Face
Sublime.

J'ai dit : Louange à DIEU, le MAITRE DES MONDES , par


l'Authentique Profession de Foi el les deux Doctrines qui lui sont
apparentées, à savoir : la Jurisprudence et ie Soufisme.

71
' '.
-~
72
- - - - - --
NOTA : L'auteur a mentionné dans ces deu x vers sa Religion, ceJJe
par laqueHe son SEIG EUR l'a agréé Ic!-!hs et par laqHclle IL le
fera entrer au Paradis promis a ux vertue ux (qui craign ent leur
SETG lEUR) • cette ReJigion étant l'Islam (Ia ReligimÎ Musulmane)
qui esa la se uJe recmmue auprès de DJEU, qu'iL soit Béni et Exalté !

Que la ,tfeilleure Priàe et le Meilleur Salut soient sur Celui


à qui s ~a:dress(;nt mes propos grfice à LUI (DIEU)

Notre llltcrcesseur, notre Jiieu-Aimi, MOUHAl'rfMAD, sur sa


Famille et sur us Compagnons qui sont les Homme~ de
l'ABSOLU (DIEU)

Le sens de ces deux. vers est que l'ameur sollicite auprès de DIEU - .
qu'IL soi~ Bén i et Exalté l - Paix cl Saiut en faveur de l'Envoyé de
DlEU - su r Lni Ja Paix, le Salut et l a Bénédiction de DIEU 1.e
TRES-HAUT, sm sa Famille et sur ses Com pagnons - et en faveu r de
.sa Famille et de ses Compagnon~ qui sont 1es Hornmcs de DŒU, LUI
Qui est J'ABSOLU, LlJI Qui n'a jamais enfanté et Qui n'a
jamais été enfanté , ~l Qui lllll n'est ég_al ou s emblable.( S. 112
V.3. 4).

Après cela, le luu est d'en faire un pa ème qui expose


quelques lllts des bienfaits du Serviteur (du Prophète) 1 qui
est u rz EsdaJie (de DIEU)

Cc vers signifie que lé but de ce poème est de révéler quelques uns


des Dons de DIEU - qu'IL· soit Béni et Exalté ! - LUI Q ui en a

73
V~~~Jf'âl{eJ!{~~!~iy
q··~~.J~j9j-Jl~~

74
favorisés .Généreusement le Serviteur de J'Envoyé de DlEU - Paix
-
Salut et Bénédiction sur Lui , sur sa Famill e et sur ses Compagnons
- et qui est Son Esclave.

D'emblée, le Ser~tlJeur commence .son. propas en .renouvelant

allégeance à CELlJJ à Qui revient la PRIAfAUTE (Qitia.m)

IL a décrété en misswn en l'an 1313.H (1895) ce qu>c, dans


son eoeur,/ut d(jà son ambition en. l'an 1301.h (1883)

Ces deux vers signifient que cc par quoi commence ce Serviteur est
le fait de signer un Pacte d'AJlégeance avec DIEU Qui est le
TRES-HAUT. le PRIMORDIAL Qui accorde la précellence à qui IL
veut ct Qui a rendu publique sou investiture à ]a charge de
Serviteur de l'Envoyé de DIEU - que la Paix, [e Salut et 1a
BÇnédlction de DIEU le TRES -HAUT soient sur Lui, sur sa Famine
et sur ses Comp<l,''llOns - en l'an 1313 de l'hégire du Prophète, sur
Lui, la Paix ct k S,dut, alors que çeae ambition était déjà dans son
cO·cur en l' an 130 l d~: l'hégire du Prophète, Paix er Salul sur Lui .

Et en cela, 5a dé li ~rance en 1313.h de toute aUach.t erz dehors


de DIE .V. pour sen>ir l'Ecoute (011 l'Anse) à .u. Bien (.le
Prophète)

Le sens d·e çe vers est qtt·e son uuteur s'est dé pouHlé de 10utes les
connaissall~C~ qu'il ava tt uc~ uiscs, de !Oules les lit<~nics (Wirds)
qu'il pnll iquaiL e! de toutes les autres fonnes d'adoration en

75
..iÏ Ci!.oiJji&L~J­
(JA,,_ -:::::;,r ~

~J!n.~~yiJ
~~~~~~~

Jt!'!>ë~!ittJ
c:.::alliib.i-!i.l)
- • ,_:I;:IC,
~4
:,.,

76
dehors de celles-ci, de tous les usages communs et s'est dévoué à
DIEU et au Service de l'Envoyé de DIEL dans l'intégralité de sa
Mission, Paix et Salut sur Luî.

DIEU Seul a in~pinf le dt:sHin, dan/i les coeurs de ceux- q~.:~·

furent Les auteurs de son internement en cette mime année


(1313.h 1 1895}

De l'e.xilt:r ~>~r-:s de,s hr.Jri.zons lQintaiTlS oii. iJ a obt~uu des


Grlkes au-dessus de la sonde de toute .e xploration

Il (i'ameur des l'ers) s'est inilialemellt engagé dans le


Servie~ au. moili de So.jar, un laur de Mercr-edi, avant
l'échéance Ultime du départ en exil

Il lui ~st parvenu un emis saire de ia part du . Gouverne ur,


avant qu'il n'entame son service avec la Permis.o;ion dr1
MAITRE DES DE8TJNEES (DIEU)

Apr~s cela, il est soru un Samedi, après al'oir fait ses· ad(eu.x
à Celui qui dlçoil les ennemi!.·

Je l'eux -dire qu'après sa sortie, il a. re!Jcütltrf !'IJ!tercf!J>séur,

notre Seigttl!ur MOUJJAMMAI), QueUe l}xcellente H:mit1ence !

Avant même d.e retu:ontrer l'imiss.a ire du Gouverneurj par la


Grâce de CEL UJ Qui Détient toutes les clM.H!s

77
~~r.~JJf;
c;fi~#il••f
t
~~~it~;.;~
0 •

~~~~~~

~~.J't.~ ~~~iQ_..\iy
....
~r~ ~_MiJ. ~.J.i~.llii~
~tL~~J~J ~~JP~~
J9(18~i.!P-J ~~~~JilîiM~
Et .le Choîsi le Meilleur (al M11khtiir) - iur Lui la Prière de
DIEU. sur s a FamiUe et sur quiconque le suit - l'a entouri

v•un BoY.cU~r qqi le pro/i!gt;; du pùil et lui a dit : wy as- y,


ne crains pas le danger''

PuisJ il a rencontré J•interprète de çe Gouve,rneur et le


CLEMENT a protégé

Le Serviteur de Son Escla~e. du püht d'association, comme IL


l'a favorisé d'entende mel! t

Quelques fidèles . de. che:;; lui ttalent en sa compagnie et


chacun d'eux était quiet

Ils ren en n trèren.t le peloton de fantassins qu .i se dirigeait


che%. lui et dont les coeurs étaient contrits

ils- . se dépichèrent ainsi a la rencontre du chargé de mission


et, au moment de la prière de J'après-midi ( c Açr) , ils
célébTèrent l'office dans l'humililé

C'est apres r,;,ue le chargé de mission le rencontra, entouré


p.a r une joule de personnes parmi lesquelles quelqu'un("') lui
(1' au le ur) re11dit risi te

(>~<) Il s'agh de Serigne ÜLl!llar Nia.ne

79
rr~~~,.
,/-~wu.~ . (!;.;/t.iJ
• •• ~ - ~
r;:.r.r-7'1,1

~f)•tïe'9~Li. ~!~;P~?:~J
~~j~~Jfi!:!j ~).J~ft}-i~
" .....;.. iét.J~­
Jl.-~~7-.._......~··~

~~~.Y
~i~f,W_JJ
Et li (toujours l'.a ur.eu.r) se tourna vers D·JECJ, le
NOBLE·GENEREUX et non ver.~ le vizir, en vu.e 1
d atf.dn.dre s!Jn
b ut

:(l récita la basmala (formule de glorification) cinquante fols,


étant humble derQn.l CBLUJ Qui~ Quand Il affronte un
adversaire, finit par le vuincte

Et le char,gé de mission repartit à la lltlte, poursuivant ainsi


sa mission et quant à lui (J'auteur de ce poème), il passa la
nuit là.·bas, comblé de d.ons

Alors, il quitta cet endroit en mêmi temps que ceux qui


l'entouraient et dont les coeurs étaient remplis d'angoisse

Lor'itJU 1il:.. p arlèrent de halte, Il entra dans une liersijtcation


par ! Grâce de laquelle il a pu réalisu une percée
spirituelle

Ils quitûrent cette escale et se mirent en ro-ute, . après l4

prière du soir, éprouvant une gêne et dominant leur


lmpatience

Ayant IIOJàgi toute la nuit, U jai~4i.t de1> récitatio-ns et avait


une bo·nne ; conscience, puis ils arrivèrent a va nt la prU!re de
l'aube

81
Lu.r~~J

~
~J~ .. Ït~·~-
~~J

U!.i.a~~!fi?
~\\)t.JfÏfut 1ft:J!jJJ~b~
~!f~J"~ ~ iti~Ji~~l!J

rA•If~Mtda ~~~,'t~·~~
• - -.J -

ta:i!*l1~5i1 L~·•fii;;J;f~--
-..- rn:~
Â:tttrJÏLit-~iw_,
'JrZ"fl ••!.. ~'ff:~~SJ

82
A une localité QÙ il y'avait une escale. et quant à lui, il
adressa .l t (au Prophète) des Prières et Saluts de façon
int;égrD.1.'e

Et ils quiuèrent cette Joca.liU( 13). après la priitre de


l'.a près-midi, dans l'ad}'f!rJiitt. la frustration et l'anxiélé

A lors~ tous ensembli. il$ prirent le train qu .i më 1!e au.


Gou'>'erneur que DIEU a subjugtté

p·uii ils séjournèrent tous .dans ceue ne( Id) avec de mau vals
trait.ements et la surveillance de plliSieurs gardes

Jusqu 'à la jin de Rtlbi' a, mois de la Naissance du


PT op h ète (IS), Seigneur des proches et des lointains

Que la Paix de DTEU et Svn. $(1/u.t se répandent sur Lui,


exactement comme IL a répandu la ,\'cùmce par Sa Grâce

Ils prirert.: le train de cet endroit. pu .is s'éloignèrent '>'ers


Dakar

Et li!. Seniteur (du Prophète) s'embarqua tians le paquebot


a)'ec tous les effets qu'il a l'ait préparés

Il lui est par~enu dans son na.,ire de t:harg.e (cargo) :wn


disciple aspirant, que cette per$onne a ité penlc.utée

83
84
Il fit ses adieux au disciple, puis ce dernier regagna le
rivage a ~·ec amertume

Et le na vire resta sur place avec ses cabines rr.mpUu de


pauageTs

L~ représentant du Gouverneur qui itai:t avec le Serviteur (du


Prophète), lui ordonna, à titre de co·nseil, d'en voyer

Une lettre .a u G(}uverneur de retour de c:hez eux( 16) et il


faillit pencher -vers cel'a, p4iS s'en repentit

Alors, le Serviteur (du Prophkte) effaça ce _ qu'il avait


commencé à écrire et. ft:tl' place, 1'1 nsptratlon lui dit .
"'écris ••

Et il écrivit ce poème agréé, tiré de la Parol.e (le Coran) de


CELUI Qzâ montre par Elle Sa Voie à suivre! 17)

"Je Temetst quant à moi, mon sort entre les. Mains de


DIEU. certes DIEU connaît parf~itement Ses créatures,.
• Coran S.40 V.44 •

Je dirige ma plume vers le SOUVERAIN SUPR EME,. MAITRE d~

la Terre, des Cieux el des Roitelets

J'al magnifié la louange ~ Sn Gloire, aprèt mon témoignage de


grâce tirée de sa Parole Qui est la Parole Sub!Jme (le Coran)

85
~~~U~U.J M.~~~
,U;i•J·~~iJJ fll~êi!<·~·•t.J
~J~If~_j ~~~!_ii.eitlJ

J&-J~j.· Jif~,~~~a,;
~ - _ .. ..
~Jtj~~ ~~J· ~f

J&J~'-' Â.]JI~~
1~:..-..~.~~··ÂI
~-!?
i-
- ---!J

J_; .Jf4-~~·.J~

86
L'Exi&tence de DIEU~ l'UNIQUE, m'enchante et déu11chante l•
renégat qui aspire à mon ditriment

J"aàres:se mts plaintes à CELUI Qu.l cb.mhl~ les 'Poeux e~

. jamais je ·ne me plaindrai à celui diJnt le coeur est attei1ft de


sté ri li té

Le LARGE (Dl EU) li •est tourni Pers moi ave c Largesse, au


p·oint que je suis devenu imbu de Grâce et de Glnérositi

C ertalns des ennemis m 'a11aiuu penicutl llll dtbut de mon


embarqueme~t dans le naJiire, mais le TUTE .UR TRES-PROCHE
était a l'eC mt;Ji

Celui à qui j'ai cid( mes six et qui m;(l fait oublier mes
souffrances, a dlçu pour de bo·n le.li ennemis sur mon t:(.mlpte

En l'oceurrenc.e MOUHAMMAD~ que la Pai~ de DIEU Jolt sur


Lui, sur sa Famille. sur ses Compagnol!s et sur quic<Jnque le
su j l

Mon SEIGNEUR a dijiniti''l'ement détQurn .t ces sir J,jfti'S iUi

autre que mqi el IL a ag rU mon intlgraUt.l

DIEU m''a accordé, au /ll()nt du Sllectlo.nnl (al Muntaqd), dts


Bienfaits par excellence, que Son Salut s()if siu Lui

87
.J

'! ~~LAJ.a~ ~~f~


~~bt'ÎWJ# tkli-~,i'··&y~,Jt

_;.~!,#~~~
(ilJI,aJ]tUAJI
IUK'ql&fi{J~.J ~~~~?\:'
~~~~f.~bdi ~llla.Jo;''i-J~

~~~ê~ . z... ·~·'~iii


~.~.•Jr.\d
' .• . .:,r=--"'1~.

r-"Jh~·~ p~~~~1T

88
Mo·n SEIGNEUR a dirigé, par la Grâce d .u ProphUe,
irrlversf.bl.e ment, 'N~rs moi la cà.n treparr ie de la transaction
des six chosei et Il a gardé inta·ct mon s ecret

J•aï assurément dirigé ma plume l'ers DIEU, LVI rendant


grâce et IL a complètement dissipé les feux de mes ,Jpreuves

La sécurité de CELUI en dehors de Qui jamai.~· il ne provient


1li jugemen .t~ ni décret,. m'a donné de l'assurance

DIEU est mon. SEIGNEUR~ IL tW l'UNIQUE et l'ABSOLU, et


c'est LUI la DIVINITE

JL n'a. été enfanté et point IL n'a tmfarzté, TL est arec moi et


IL a tranquillisé mo.n esprit

Il LUI re 11ien t mon entretien et Il, m'a préservé de celui qui a


irrbersiblement rnlié (DIEU), nul ne LUI est égal ou
semblable

TU m'as dir.î gé par · Ta Grâce !iUT Ta Voie Droite et as


authentifié man. intlgr.a lité, puis Tu gui.r is par moi un
patient

TU as transféré les hif!nt> que j'.a i cédés ven un autre, J TOI


le .NOIJI~&~GENEREUX ! et j'aspire auprès de TOI ; à dtts
IJif!njaits autres que ceux&là

89
~ - ~
, i •A. - M!"ift.~~li
!l~~~i ~ -
fi

J.:.~~,w~

~~~~~@j

iJ- ~~'ii
....,,;..ljjiL.~.I.1
i];t.. ~..o-

90
TU m'as sorti â11 ~-·'11I11tl!iÏ par le rr!11eU de Celui à qui rien
n'est 1loilt n til-f i 1 r.;•atifit Giuéreusement de la révélati()n
d.es tJy Hères

TU m'as fa 110risl de la Libéra/lié d$ Cel.ui au. près de qui les


B ien.jaits soni inépuisables, et m •as préservé de ceux qui
sont condamnés

Le PERMANENT m~a perbmisé, sans disparition, el IL a


dirigé. vers loin autre que moi la malveillance

Il LUI revit~nt mon abstinence de tout ce qui n'est pa.~ StJn


LhoTe (le Coran) et ta transaction de mes six a: effacé mes
s. a uffrancei

Il LUI revient mon entretien et IL me les a açceptês (les six)


par une contreparti-e· qui m'a .accordfi le. meilleur profit

Fais·moi la faveur de diriger ces s:ix vers un .autre que mai et


préserve-mM définitllf!ment d'e~Ji: (ces six)

0 TOI le NOVATElJR ! ii TOI le TRES-INFORME 1 v TOi QUI


HONOR'ES ! 11 Te reli'ien.t ma reconnaissance pau.r l'Excellence
de Ta NQb/esse

Accord/! Paix et Sàlu.t ii la M eilleu.re Cria ture et élève nwn


rang jusqu'a.ux Paradis

91
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L'Envoyé de DIEU me procure, auprts de TOI , tout ce que je .
veu.r auprès de TOI toui Je temps. {t TOI mon SEIONEVR !

TU . as co,/ir.mé aujourd ;hu.i l'espoir de Ton Esclave qui est le


Serviteur (da P.r ilphète) e.t il a mené une abstinence en Ton
Honneur

Celui qui, par la Grâce du Prophète, ne se s uffit que de u


que TU lui as eho.lsi, T'a •· u, ô TOI QUI CONFERES LA
SUFFISANCE (al Mugh nt)

11 (le Prophète) .l ui a procuré gé~téreusement des Dons


p.e rpêluels, Ici-Ba~r et dans FAu-Delà et a ff'.a nquillisé son
esprit

Le re cour~ est l'apanage de Ta FACE Augus.te et point ce que


TU lui tts fait céder au profit d'un au.tre que lui ne se.ra
résilié

A ceorde de sa pa.r t, la Paix au Choisi le Meilleur (al


Mukh târ) et cc, éternellement. par la Puissance de l;Essence
du SU8SIS'TA.IVT par Excellence qu'on adore

A sa Famille et à ses C.ompagno.n s, ê TOI Qui as allégé de


touu:.~ les souffrances ce Serviteur (du Prophète) Jusqu'à ce
qu'il soit en. pai:x

TU l'as affr~ru;hi de l'épreu.'.'e ~t de la pér.égri.n.ation, TV lui


disposé le CoraJZt il Te re~·lent · alors .sa reconnaissance

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Que la constance dt:s dt:ux Saluts du SOUVERAIN SUPREMB
Qui est le SEIGNEUR des rQitelets, sfJit sur Celui à qui IL se
suffit pru cngag~ment

0 SEIGNEUR ! pour Ja F ace de DIEU le TRES-HAUT, le NOBLE


GENERE UX, je n'écris rien, sur Je Combat SpiritueJ contre les
ennemis et je n\'!cdr.a i, pour le reste de l 'an l322 .b sppeM
"l'annie à laquelle nous sommes certains ·du Bonh~ur" , que ce
qui remporte 'fQ n Agrément. et qui appOl"te la Joie à rEnvoyé
de DIE U, SUl" Lui la Paix, te Salut et la Bénédiction de · DIE U ~

le TRES -HAUT, sur sa F amiUe et sur ses Compagn,ons.

"Combien GJorieuxest ton SEIGNEUR! SEIGNEUR de la


TOUTE·PUISSANCE, se dérobant à tout ce qu'ils imaginent;
Pa.ix sur les Envoy-és; Louange à DIEU, MA..ITRE DES MONDESH.
S.37 V.180 à 182

Puis nous partim es, dans ce na vire, vers une cOte dans le
secteur de laquelle fai obtenu des Grttces

Et c 'est là que j'ai rert.cort.trê celui qui m'opprimait en Jue de


réaliser son )IOeu. auprès des chrétiens (les colonialistes)

Et Dll~ V me dhoila· le '!fort de ce dernier, san.~ illusion, et


âpr~s cela, ii fut victime d'une dühéance

J>ui:., ils re,wntènnt ju~qu.a une autre ile dota le Chef était
Satan fe Porteur dei picliis

95
~~Bt:for..Ul~':P~
~!fj..JI

96
Ils arrivèrent Je matin, un jour de Mercredi, et çQnnuretlt

. .apr.è s, malheur et dommage succ.euivement

ncombiu Glorieux est Ton SEIGNEUR SEIGNEUR de la


TOUTE~PUI.SSANCE, se dérobant a tout C ·~ qu'ils imagi.n ent
P01ix sur les Envoyés, louange à DIEU, MAITRE DES MONDES."
(S.37 V.l80 à 182)

97
NO TF S'
1 - Râbica Safar (le 4 Safar 1313) TI importe d'apporter
une lumlère sur l'éJligmc que peuvent laisJcr la date du 4 Safar
1313 et ceUe du 18 Safar 1313 dans la tête de celui qui sait qu'on
cé 1è brc le départ en ex l du Cheikh le 18 S afar 1313 .

Certes, pour mieux l'occuhcr ct k garder jalousement. il confia le


mystère du 18 ème jour de Safar aux doyens parrii: les plus procllCS
des disciples, en mentionnant le 4 ème jour de Safar, date à
laq uc11 c il entreprit fermement de sortir, détermination à 1aquelle
îl ne .renonça point jusqu'à ce qu'eUe soit la Volonté de DIEU 14
jo urs plus tard , Alors. comme pour sc faire Mn ir cette
détermination Cl comme po_u r informer son commensal que ç'est
avec la même détennmalion du 4 ème jour qu'il est. sorti le 1x.:~rnc
jour - car au 18 ème, ll ne renoua pas sa détermination, ni ne ·
reformula son intention - il mentionna le 4 Safar dans son rédt,
voulant montrer surtout que l'acte vaut c.e que vaut l'imcntion.

Donc, il confiu à nos aînÇs que c 'est au 18 ème jour qu'il sortit de
facto, ll commença à en célébrer l'anniversaire durant la période
d'un peu moins · de huit ans d'eül ct perpétua ta Tradition _qu'il a
déjà résolument adoptée, c'cst -tt-tlirc de rendre grâce à DIEU du
départ en ex.il qui réalisa tous ses voeux.

2 - VIZIR : Cc mo{ c.st rraduit ki par plén~poremiain;: ou chargé


lie m b.~ion. f'e fut préci$émcnt Leclerc. Il rut. I'Ad miniS[!'<Heur

99
du cercle de S ain t-Loui~. Dans son rapport a u Gouverneur d u
Sénégal ct dépendan ces, daté du 15 Août 1895. on note que la
ren contre cul lieu à 14 heures de l'ap rès-mid i.

3 - Dans la Tradi t ion Musulmane. la Nuit du Dimanche correspond


au so ir de la veille, c' est-à -di re du Samedi (du crépuscule à
l'au.be).

4 - Il s'agit de Cheikh Mukhtâr NDouxnbé.

5 - n :s'agil de S1iint-Louis où résidait le Gouvern eur, l'étape.


consécutive à c,çlle de Louga.

6 • JI s'agit du gouverneur M L tvlouttet int érimaire ayan t présidé


la séance du conseil privé en remplacemen t cie Monsieu r Lamothe
qm a quitté le poste de Gouvcmcur du SK EGAL ct dépenâances le
17 Mai 1895, après avoir été le principal instig atem de
l'arrestation du CHEIKH.

7 - Il s'agit du recùeil intitulé ''dalâ'ilul Khayrâc " - Ed. T un is


dont Jazüli est l'auteur. C'est u n manuel de li L1t1 i' s trad itionn elles
de-s noms du ·Prophète.

8 - Mul.1 arram : Premier mo1s i un aire.

9 • l> h (•l 1_1 ijjH : Le doul".it;mc moi s lunaire.

10 - Cf. Coran S.36 V.82

100
11 - .Le terme "imperfection" ne désigne pas ici un défaut ou un
vice qui entache la personne, mais le CHEIKH considère comrn e
1

imperfectionS: toutes les autres formes d':doration qu'il pratiquait .


avant d't!:mpnmter le Chemin du Service de l'Elu. Que ce soit une
affiliation - à tel ou tel chef spirituel ou une pratique de tene ou
telle litanie. C'est donc en mer que son SEIGNEUR lui ordonna de
renoncer à tout cela et de s'en tenir strîctement_ à son Maître
Spirituel qui e~t le Chef de tous les chefs spirituels, la Source de
toutes les Voies et l'Agréeur des litaniès.

12 - Les exégètes ont. commenté la rencontre des deux mers par ra


confluence de l'océan à eau salée et du neuve l1 eau douce. Leur
confluence comporte bien de quoi exalter le SEIGNEUR, comme à
nassorah, en Irak, où les caux douçes ·du Tigre ct de l'Euphrate se
déversent dans l'océan Indien. Dans la marée. on voit une masse
d'eau salée· de co uleur verte cotoyant une masse d'cau douce de
couleur rougeâtre, sans qu'il.· y'alt emre eUes Je moindre mélange.
C'est nn phénomène moiëculaire "d'interface" ·e t c'est cette fome
qui interdit tout phénomène d'osmose entre l'eau douce et l'eau
salée. Un tel phénomène e.st suffis.ant pour évoquer l'expression, en
vue d'exalter son Auteur, comme à la sourate 25, verset 53 :"C'es;t
LUI Qui laisse libre cours aux deux mers confluentes, celle-ci à
l 'eau ag.r éable au go~t et très douce, celle-li'J à l'eau salée et
saumâtre. iL a établi entre les deux une barri~re qu'IL impose en
zone infranchissable ."

101
l3 - Il s'agit de Louga.

14 - Il s'agit de Sainl"Louis.

15 - R ~biC ul Awwal Ol! troisiè-m e mols lunaire

16 ~ Retour de congè::o pc ul-ctrc.

l7 - C'est -à-di re 4ue ce poème est uns ver~r fi cation en ac rosticht:


du versd Coru n iquc "je remel.'i,. qu.an1 à moi, mon ~· ()ft erare les
M (1[ ns de D 1EU, ce rte!> VI EU ca n_naÎ.t tHJ.r)à. ile me nt Sr. s

créatures . '' ( S.40 V.44 )


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