Sunteți pe pagina 1din 15

Chapitre 2

Fonctions logarithmes,
Fonctionsexponentielles
fonctions logarithmes,

Second Year Internship


et fonctions puissances

Cours TS1
Leçon n°1

Fonctions logarithmes

Historique
L’histoire de la naissance des logarithmes traverse le XVIIe siècle. En ce temps là, les calculatrices
n’existaient pas, et le calcul numérique était fastidieux. Elle commence par la création de tables de
logarithmes permettant de faciliter les calculs astronomiques et se poursuit par des tentatives de
calcul d’aire sous l’hyperbole.
Les calculs astronomiques qui se développent au cours du XVIe siècle poussent les mathématiciens
à chercher des outils facilitant les calculs de produits et de quotients.
La publication en 1619, par l’écossais Jean Néper, de son Mirifici logarithmorum canonis
constructio , en fait l’inventeur officiel des tables logarithmiques. C’est également à lui que
l’on doit le terme de logarithme (arithmos = nombre, logos = raison, rapport). Celles-ci consistent
en une correspondance entre des nombres en progression géométrique et des nombres en progres-
sion arithmétique. Ainsi une multiplication peut se ramener à une addition et une division à une
différence.
La seconde rencontre des mathématiciens avec les logarithmes concerne la recherche de l’aire sous
1
l’hyperbole d’équation y = entre les points d’abscisse a et b.
x
Alphonse Antoine de Sarasa, qui, en 1649, à l’occasion d’un problème posé par Mersenne signale
le comportement logarithmique de l’aire sous l’hyperbole. L’aire sous l’hyperbole entre le point
d’abscisse 1 et le point d’abscisse x est alors appelé le logarithme naturel du réel x ou encore
1
primitive de la fonction x 7→ .
x
De nos jours les logarithmes sont utilisés dans plusieurs domaines : en arithmétique, en sciences
physiques , en acoustique ...

2
Introduction
On considère le tableau suivant.

20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 210

1 2 4 8 16 32 64 128 256 512 1024

Ce tableau permet de simplifier des multiplications en se ramener à des additions.


Par exemple pour calculer 8 × 32 , on addition les puissances de 2 situées respectivement sur la
colonne de 8 et de 32 soit 3 + 5 = 8, on lit le résultat qui correspondant au nombre situé à la colonne
de 28 soit 256.

Activité
On cherche à déterminer les fonctions F dérivables sur ]0 , +∞[ qui transforment les produits en
somme càd ∀x > 0 , ∀y > 0 F(x y) = F(x) + F(y). ∗
1. Supposons qu’il existe une telle fonction F.
(a) Montrer que F(1) = 0
(b) On fixe y. Justifier que la fonction H y : x 7−→ F(x y) − F(x) − F(y) est dérivable sur
]0 , +∞[ et montrer que H y est nulle.
(c) En déduire que pour tout x > 0 yF0 (x y) = F0 (x)
(d) On pose F0 (1) = A.
A
Démontrer que F est une primitive sur ]0 , +∞[ de la fonction x 7−→ qui s’annule en 1.
x
2. Nous avons vu en classe de Première que toute fonction continue sur un intervalle I, admet
au moins une primitive sur I.
A
La fonction x 7−→ est continue sur ]0 , +∞[, elle admet donc au moins une primitive sur
x
cet intervalle. Parmi toutes ses primitives, désignons par ϕ celle qui s’annule en 1.
Soit y > 0. On désigne par F la fonction x 7−→ ϕ(x y) − ϕ(x) − ϕ(y).
(a) Vérifier que F(1) = 0.
(b) Justifier que la fonction F est dérivable sur ]0 , +∞[ et que sa dérivée est nulle.
(c) En déduire que ϕ vérifie l’égalité

A
Les fonctions cherchées sont donc les primitives sur ]0 , +∞[ des fonctions x 7−→ qui s’annule
x
en 1 : elles sont appelés fonctions logarithmes.

Fonction logarithme népérien

Définition
On appelle fonction logarithme népérien, notée ln, la primitive sur ]0 , +∞[ de la fonction
1
x 7−→ qui s’annule pour x = 1.
x  
La touche ln de la calculatrice permet de calculer le logarithme d’un réel.
Conséquences immédiates

1. Le domaine de définition de la fonction ln est ]0 , +∞[.


1
2. La fonction ln est dérivable sur ]0 , +∞[ et pour tout x > 0 on a ln0 (x) = .
x
3
3. ln 1 = 0 .
4. La dérivée de la fonction ln étant strictement positive, donc la fonction ln est strictement
croissante sur ]0 , +∞[.

∀a > 0, ∀b > 0, a < b ⇔ ln a < ln b


a > b ⇔ ln a > ln b
a = b ⇔ ln a = ln b

Propriété fondamentale de la fonction ln


Pour tous a > 0 et b > 0, on a ln(ab) = ln a + ln b

Démonstration
Soit g : x 7−→ ln(ax) où a > 0 et fixé.
g est définie et dérivable sur ]0 , +∞[ et d’après le théorème de dérivation d’une fonction
1 1
composée, on a : ∀x > 0, g0 (x) = (ax)0 ln0 (ax) = a × = .
ax x
¡ 0 0
¢ 1 1 ¡ ¢0
On a donc g − ln (x) = − = 0 d’où g − ln (x) = 0.
x ¡x
0 0
est une constante sur ]0 , +∞[. Il existe donc k ∈ R tel que
¢
Il en résulte que la fonction g − ln
∀x > 0 g0 − ln0 (x) = k ⇐⇒ ln(ax) − ln x = k
¡ ¢

Pour x = 1 ln a − ln 1 = k =⇒ k = ln a. D’où ln(ax) = ln x + ln a

Conséquences
Soit a > 0 et b > 0.
µ ¶
1 p
• ln = − ln a • ln a = 12 ln a
a
³a´
• ln = ln a − ln b • ln a r = r ln a ∀r ∈ Q
b
Démonstration
µ ¶ µ ¶ µ ¶
1 1 1
• ln a × = ln 1 = 0 = ln + ln a d’où ln = − ln a
a a a
³a´ µ
1
¶ µ ¶
1
• ln = ln a × = ln a + ln = ln a − ln b
b b b
¡p ¢2 p p
• ln a = ln a = 2 ln a d’où ln a = 12 ln a.
• Pour n = 0 on a ln a 0 = ln 1 = 0 = 0 × ln a
Supposons la propriété vraie pour un entier naturel n quelconque.
On a ln a n+1 = ln a n × a = ln a n + ln a = n ln a + ln a = (n + 1) ln a
Il en résulte que la propriété est vraie ∀n ∈ N.
Supposons que n ∈ Z− . Posons p = −n donc p ∈ N.
1
ln a n = ln a −p = ln p = − ln a p = −p ln a = n ln a
a
Donc pour tout n ∈ Z on a ln a n = n ln a.
p 1 1
Soit p ∈ N ∗
on a ln a= p ln a p = ln a d’où ln a p = p1 ln a
p
n 1 ³ ´
n
Soit r = p
∈ Q alors ln a p = n ln a p = n p1 ln a = np ln a = r ln a

4
Étude de la fonction ln
Limites

• lim ln x = +∞ • lim ln x = −∞
x→+∞ x→0

Démonstration
• La fonction ln est croissante. Si elle était majorée sur ]0 , +∞[ elle admettrait une limite l en
+∞. En posant X = 5x, on obtiendrait :
l= lim ln X = lim ln 5 + ln x = +∞ on aboutit à une contradiction.
X→+∞ x→+∞
1
• Pour la limite en 0+ , on fait le changement de variable X =
x
1
Donc lim ln x = lim ln = lim (− ln X) = −∞
x→0 X→+∞ X X→+∞

Tableau de variations

x 0 +∞
0 +
ln (x)
ln(x) +∞
0

Conséquences

La fonction ln est continue et strictement croissante sur ]0 , +∞[ cela entraine que c’est une bijection
de ]0 , +∞[ vers ln (]0 , +∞[) = R.
Donc ∀y ∈ R, il existe un unique x ∈ ]0 , +∞[ tel que ln x = y. En particulier il existe un unique réel
noté e tel que ln e = 1 .

On démontre que e ' 2, 718 et que e ∈ Q appelé constante d’ Euler.


n
On a alors ∀n ∈ Z, ln e = n ln e = n

Ainsi : ln x = n ⇐⇒ x = en ln x > n ⇐⇒ x > en ln x < n ⇐⇒ x < en

Exercice d’application
6
Résoudre dans R l’équation : ln x + 1 =
ln x
Solution
Cette équation est définie sssi x > 0 et ln x 6= 0 cad x 6= 1. donc D= ]0 , 1[ ∪ ]1 , +∞[
Si x ∈D, l’équation équivaut à (ln x)2 + ln x = 6
Posons X = ln x on a X 2 + X − 6 = 0 Soit X = 2 ou X = −3
D’où ln x = 2 ou ln x = −3 ©
X = e2 ou X = e−3 d’où S= e2 , e−3
ª

5
Représentation graphique de la fonction ln
On construit les tangentes T1 et T2 à la courbe de ln respectives aux points d’abscisses x = 1 et x = e.
T1 : y = ln0 (1)(x − 1) + ln 1 soit T1 : y = x − 1
T2 : y = ln0 (e)(x − e) + ln e soit T2 : y = 1e x
C
1

1 2e

Dérivée de ln |u|
Soit u une fonction dérivable sur un intervalle I et telle que : ∀x ∈ I, u(x) 6= 0.
Donc la fonction g= ln |u| est définie sur I.
1 u 0 (x)
Si u(x) > 0 : g(x) = ln u(x) et g’(x) = u 0 (x) × ln0 (u(x)) = u 0 (x) × = .
u(x) u(x)
Si u(x) < 0 :
−u 0 (x) u 0 (x) ³ ´0 u 0
g(x) = ln (−u(x)) et g’(x) = −u 0 (x) × ln0 (−u(x)) = = . D’où : ln |u| =
−u(x) u(x) u
Remarque
u0
Il en résulte que les primitives de x 7−→ sont les fonctions x 7−→ ln |u| + C.
u
Quelques limites classiques
ln x ln(x + 1)
• lim =0 • lim x ln x = 0 • lim =1
x→+∞ x x→0 x→0 x

Démonstration
ln x
• Montrons que lim =0
x→+∞ x
Soit g la fonction définie sur [1 , +∞[ par g(x) = ln x − x + 1.
1
g est dérivable sur [1 , +∞[ et ∀x > 1 g0 (x) = − 1 < 0 et g est donc décroissante sur [1 , +∞[
x
or g(1) = 0. D’où ∀x > 1 g(x) ≤ 0 soit ln x ≤ x − 1.
p p p 1 p p
En particulier ln x ≤ x − 1 < x ∀x > 1. D’où ln x < x ⇔ 0 < ln x < 2 x
2
ln x 2 2
En divisant par x, on a 0 < < p or lim p = 0 et d’après le théorème des gendarmes
x x x→+∞ x
ln x
on a lim = 0.
x→+∞ x
• Montrons que lim+ x ln x = 0
x→0
1 ³ ln X ´
En posant X = , on obtient lim+ x ln x = lim − =0
x x→0 X→+∞ X
ln(x + 1)
• Montrons que lim =1
x→0 x
1
Soit ϕ(x) = ln(1 + x). On a ϕ0 (x) = , ϕ(0) = 0 et ϕ0 (0) = 1.
1+x
ln(x + 1) ϕ(x) − ϕ(0)
lim = lim = ϕ0 (0) = 1
x→0 x x→0 x −0

6
Fonctions logarithmes de bases a

Définition

Soit a un réel strictement positif et différent de 1.


On appelle fonction logarithme de base a, notée log a , la fonction définie sur ]0 , +∞[ par
ln x
x 7−→ loga (x) =
ln a
Cas particuliers

• Si a = e alors loge = ln
• Si a = 10 alors on obtient la fonction logarithme décimal notée Log utilisée en PC.
Propriétés
1
La fonction log a est dérivable sur ]0 , +∞[ et : ∀x > 0, log0a (x) =
x ln a
La fonction log a est continue et strictement monotone sur ]0 , +∞[ et par conséquent réalise une
bijection de ]0 , +∞[ vers R.
Propriétés

loga (1) = 0
loga (x) = n ⇐⇒ x = a n ∀n ∈ Z

Démonstration

ln a n
loga a n = =n
ln a

Propriétés

∀x > 0 , ∀y > 0 , ∀n ∈ Q.

x
µ ¶
• loga (x y) = loga x + loga y • loga = loga x − loga y
µ ¶
1 y
• loga = − loga x • loga (x n ) = n loga x
x

Exemple d’étude d’ une fonction x 7−→ loga (x)


1er Cas 0 < a < 1
1
log0a (x) =
x ln a

x 0 +∞
log0a (x) −

loga (x) +∞
−∞

7
³ ln x ´
Soit M(x, ln x) un point de la courbe C de la fonction ln alors le point M’ x, appartient à la
ln a
courbe C a de la fonction loga .
1
C a se déduit donc de C par affinité orthogonale d’axe (Ox) et de rapport .
ln a

C
M

M’
Ca

−−−→0 −−→
HM = ln1a HM

2er Cas a > 1

x 0 +∞
log0a (x) +
loga (x) +∞
−∞

C
Ca

8
Leçon n°2

Fonctions exponentielles

Introduction
La fonction ln : ]0, +∞[ −→ R est continue et strictement croissante sur R.
x 7−→ ln x
Elle réalise une bijection de R vers ]0, +∞[.

Fonction exponentielle népérienne

Définition
On appelle fonction exponentielle népérienne, la bijection réciproque de la fonction ln .
notée provisoirement exp.

On a donc exp : R −→ ]0, +∞[


x 7−→ exp(x)
Conséquences immédiates
• ∀x ∈ R, exp(x) > 0
• exp(0) = 1 exp(1) = e
• ∀x > 0, exp(ln x) = x
• ∀y ∈ R ln(exp(y)) = y
• exp est bijective et strictement croissante. sur R
• exp(a) = exp(b) ⇐⇒ a = b
• exp(a) > exp(b) ⇐⇒ a > b

Propriété fondamentale
∀a ∈ R et ∀b ∈ R exp(a + b) = exp(a) × exp(b)

Démonstration
£ ¤
ln £exp(a + b) = a +
¤ b
ln exp(a) × exp(b) = ln(exp(a)) + ln(exp(b)) = a + b

Conséquences de la propriété fondamentale

1
• exp(−a) =
exp(a)
exp(a)
• exp(a − b) =
¢r exp(b)
• exp(a) = exp(r a) ∀r ∈ Q
¡

9
La notation ex
On a ln exp(r ) = r ∀r ∈ Q et ln(er ) = r ln e = r ainsi donc exp(r ) = er ∀r ∈ Q.
£ ¤

Désormais , on notera exp(x) = ex même si ∈Q.


Étude et représentation graphique

Dérivée
On sait que ∀x ∈ R ln(ex ) = x.
Dérivons
¡ ¢ les 02 membres de cette égalité.
0 x
ln e × exp (x) = 1
exp0 (x)
= 1 ⇐⇒ exp0 (x) = ex
ex
Nous retenons

La fonction exponentielle est dérivable sur R et est égale à sa propre dérivée. exp0 (x) = ex ∀x ∈ R

Si u est une fonction dérivable sur un intervalle I alors la fonction f : x 7−→ exp(u(x)) est dérivable
sur I et f0 (x) = exp0 (u(x)) × u0 (x) = exp(u(x)) × u0 (x)
¡ u ¢0
e = u 0 eu

La fonction u0 eu a pour primitives eu + k (k ∈ R).

Limites
• lim ex = +∞ • lim ex = 0
x→+∞ x→−∞

Démonstration
• Soit ϕ la fonction définie par : x 7−→ ex − x − 1.
ϕ est dérivable sur [0 , +∞[ et ∀x > 0 ϕ0 (x) = ex − 1 ≥ 0. ϕ est donc croissante sur [0 , +∞[ or
ϕ(0) = 0.
Donc ∀x ≥ 0, ϕ(x) ≥ 0 càd ex ≥ x + 1. Or lim x + 1 = +∞ par comparaison lim ex = +∞
x→+∞ x→+∞
• Pour calculer lim ex posons y = −x
x→−∞
1
On a alors lim ex = lim e−y = lim =0
x→−∞ y→+∞ y→+∞ e y

Tableau de variations
x −∞ +∞
exp0 (x) +
exp(x) +∞
−∞

Représentation graphique de la fonction ln


On construit les tangentes T1 et T2 à la courbe de ln respectives aux points d’abscisses x = 1 et x = e.
T1 : y = ln0 (1)(x − 1) + ln 1 soit T1 : y = x − 1
T2 : y = ln0 (e)(x − e) + ln e soit T2 : y = 1e x

10
Cexp

e Cln
1

1 2e

Quelques limites classiques

ex ex − 1
• lim = +∞ • lim xex = 0 • lim =1
x→+∞ x x→−∞ x→0 x

Démonstration
ex
• Montrons que lim = +∞
µ xx→+∞ x
ln x ln x
¶ µ ¶ µ ¶
e x
Pour x > 0, ln = ln e − ln x = x − ln x = x 1 − d’où par produit lim x 1 − =
x x x→+∞ x
+∞
• Montrons que lim xex = 0
x→−∞
−X
En posant X = −x , on obtient lim xex = lim −Xe−X = lim =0
x→−∞ X→+∞ X→+∞ eX
ex − 1
• Montrons que lim =1
x
x→0 x
Soit ϕ(x) = e .
ex − 1 ϕ(x) − ϕ(0)
lim = lim = ϕ0 (0) = e0 = 1
x→0 x x→0 x −0

Fonctions exponentielles de base a

Définition

Soit a un réel strictement positif et différent de 1.


On appelle fonction exponentielle de base a, la fonction définie par :

R −→ ]0, +∞[
x 7−→ a x = ex ln a

NB a x est strictement positif.


Propriétés

Soit x et y deux nombres réels.


¡ ¢y
• a x a y = a x+y • a x b x = (ab)x • ax = ax y

11
Démonstration
• a x a y = ex ln a × e y ln a = e(x+y) ln a = a x+y
x x x ln a
• ¡a xb¢ y = e y ln a × ex ln b = ex(ln a+ln b) = ex ln ab = (ab)x
x x ln a
• a =e = e y ln(e ) = e y x ln a = a x y

Exemple d’étude d’une fonction x 7−→ a x


ln y
a x = y ⇐⇒ ex ln a = y ⇐⇒ x ln a = ln y ⇐⇒ x = ⇐⇒ x = loga (y)
ln a
On en déduit que la fonction x 7−→ a x est bijective et sa bijection réciproque est la fonction
x 7−→ loga (x) .

1er Cas 0 < a < 1


La fonction Γa :³ x 7−→´a x est dérivable sur R comme composée.
¡ ¢0 0
∀x ∈ R : a x = ex ln a = (ln a)ex ln a = (ln a)a x < 0

lim a x = lim ex ln a = 0
x→+∞ x→+∞
lim a x = lim ex ln a = +∞
x→−∞ x→−∞
x −∞ +∞
¢0
ax −
¡

+∞
ax 0

2er Cas a > 1


x −∞ +∞
¢0
ax
¡
+
+∞
ax 0

¡ 1 ¢x 1
x ln a
• Remarquons que a =e = e−x ln a .

On en déduit que le point d’abscisse x de Γ 1 est le point d’abscisse −x de Γa . Donc Γ 1 et Γa


a a
sont symétriques par rapport³à (Oy). ´ ³ ´
• Le point de coordonnées x, ex ln a appartient à Γa et le point de coordonnées x ln a, ex ln a
appartient à Γe . On en déduit que Γe est l’image de Γa par l’affinité orthogonale d’axe (Oy) et de
rapport ln a.

Γ1 Γa
a

a =1

12
Leçon n°3

Fonctions puissances

Définition

Soit α un réel.
On appelle fonction puissance d’exposant α, la fonction f α définie par :

R∗+ −→ R∗+
x 7−→ x α = eα ln x

La fonction f α est dérivable sur R∗+ comme composée de deux fonctions dérivables
x 7−→ α ln x et x 7−→ ex .
Fonction uα (α ∈ R)
Soit α un réel et u une fonction strictement positive sur un intervalle I.
La fonction x 7−→ [u(x)]α est la composée de la fonction x 7−→ u(x) suivie de la fonction x 7−→ x α .
De plus on a : [u(x)]α = eα ln(u(x))

La fonction x 7−→ x α est dérivable sur ]0 , +∞[ et sa dérivée est la fonction x 7−→ αx α−1 .
On en déduit les propriétés suivantes .
Propriétés

Propriété 1
Soit α un réel et u une fonction dérivable et strictement positive sur un intervalle I.
La fonction uα est dérivables sur I et on a : uα = αu0 uα−1
£ ¤0

Exemple p
La fonction x 7−→p(cos x) 2 est dérivable
p sur R est sa dérivée est la
fonction x 7−→ − 2 sin x (cos x) 2−1

Propriété 2
Soit α un réel différent de −1 et u une fonction dérivable et strictement positive sur un
intervalle I.
uα+1
La fonction u0 uα admet pour primitive sur I la fonction .
α+1
Exemple p p
¢π
La fonction x 7−→ 2x 3 − x 2 admet pour primitive sur ]− 3 , 3[ la fonction
¡
¢π+1
1 − x2
¡
x 7−→
π+1

13
Exemple d’étude d’une fonction x 7−→ x α
On pose f α (x) = x α

1er Cas α < 0

f α0 (x) = αx eα ln x = αx × x α = αx α−1 < 0.

lim x α = lim+ eα ln x = +∞
x→0+ x→0

lim x α = lim eα ln x = 0
x→+∞ x→+∞

x 0 +∞
f0α (x) −

fα (x) +∞
0

2er Cas α > 0


On pose f α0 (x) = αx α−1 > 0
lim+ x α = lim+ eα ln x = 0
x→0 x→0

lim x α = lim eα ln x = +∞
x→+∞ x→+∞

x 0 +∞
f α0 (x) +
f α (x) +∞
0

Prolongeons par continuité en 0 la fonction f α en posant f α (0) = 0.


f α (x) − f α (0) xα
lim = lim = lim x α−1 = lim e(α−1) ln x .
x→0 x −0 x→0 x x→0 x→0
f α (x) − f α (0) f α (x) − f α (0)
Si α > 1 alors lim = 0 et Si α < 1 alors lim = +∞.
x→0 x −0 x→0 x −0
Étudions les branches infinies de la courbe.

f α (x)
lim = lim lim x α−1 = lim e(α−1) ln x
x→+∞ x x→+∞ x→+∞ x→+∞

• Si α > 1 alors la courbe de f α admet une branche parabolique dans la direction de la droite (Oy).

• Si α < 1 alors la courbe de f α admet une branche parabolique dans la direction de la droite (Ox).

α<0
α>1

0<α<1

α=0

14
Croissances comparées
Soit α un réel strictement positif. On a :
ln x ex
1) lim =0 2) lim+ x α ln x = 0 3) lim = +∞ 4) lim x α e−x = 0
x→+∞ x α x→0 x→+∞ x α x→+∞

Démonstration
α
ln x 1 ln x ln X
1. Posons : X = x α on a : lim α
= lim α α
= lim α1 =0
x→+∞ x x→+∞ x X→+∞ X
2. Posons : X = x α on a : lim+ x α ln x = lim+ α1 x α ln x α = lim+ α1 X ln X = 0
x→0 x→0 X→0
 x α
µ X ¶α
x ex eα e
3. Posons : X = on a : lim α = lim α1α  x  = lim α1 = +∞
α x→+∞ x x→+∞
α
X→+∞ X

xα 1
4. On a : lim x α e−x = lim x
= lim ex = 0
x→+∞ x→+∞ e x→+∞
α x

Remarque
Lorsqu’on ne peut pas conclure directement, on peut conjecturer la limite d’une fonction compor-
tant des fonctions logarithmes, puissances ou exponentielles en remarquant que :
– la fonction exponentielle « l’emporte » sur la fonction puissance.
– la fonction puissance « l’emporte » surla fonction logarithme.

15

S-ar putea să vă placă și