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Année universitaire
2018/2019
Je remercie mes ami(e)s, (Amandine, Clément, Cyril, Delphine, Sandie) pour avoir
été présent tout au long de ces cinq années et qui m’ont permis de continuer malgré la
distance.
Je remercie Elsa d’avoir été patiente, de m’avoir soutenu et d’avoir été présente dans
les meilleurs moments comme dans les plus durs.
Je remercie Madame LEGOFF pour m’avoir conseillé et orienté durant la mise en place
de mon cadre théorique.
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Mathieu ALLIBE | Mémoire de fin d’études | IFMK APSAH | 2018/2019
Licence CC BY-NC-ND 3.0
Droits d’auteurs
Mémoire DE Masseur-Kinésithérapeute
Session de juin 2019
Attestation de vérification d’anonymat
Atteste avoir vérifié que les informations contenues dans mon mémoire respectent strictement
l’anonymat des personnes et que les noms qui y apparaissent sont des pseudonymes (corps
de texte et annexes).
Si besoin l’anonymat des lieux a été effectué en concertation avec mon Directeur de mémoire.
Fait à : Limoges
Le : 10/05/2019
Signature de l’étudiant
Introduction............................................................................................................................. 1
1. Le cadre théorique.............................................................................................................. 3
1.1. Le rachis : Généralités................................................................................................. 3
1.2. Anatomo-physiologie de la région lombaire................................................................. 4
1.2.1. Ostéologie............................................................................................................. 4
1.2.2. Arthrologie............................................................................................................. 5
1.2.3. Myologie................................................................................................................ 6
1.2.4. Neurologie............................................................................................................. 8
1.2.5. Cinésiologie........................................................................................................... 9
1.3. La lombalgie............................................................................................................... 10
1.3.1. Définition............................................................................................................. 10
1.3.2. Données épidémiologiques................................................................................. 11
1.3.3. Les facteurs de risques....................................................................................... 12
1.3.4. La douleur........................................................................................................... 14
1.4. La place du masseur-kinésithérapeute et la législation.............................................. 18
1.5. Les recommandations de bonnes pratiques concernant la lombalgie........................ 19
1.6. Les outils d’évaluation pour les douleurs lombaires................................................... 20
1.7. Conclusion................................................................................................................. 23
2. Problématique.................................................................................................................. 24
2.1. Question de recherche............................................................................................... 24
2.2. But et hypothèses de ce travail.................................................................................. 24
4. Résultats et analyse......................................................................................................... 36
4.1. Résultats.................................................................................................................... 36
4.2. Analyse des résultats................................................................................................. 44
5. Discussion........................................................................................................................ 60
5.1. Analyse et comparaison des résultats avec la littérature............................................ 60
5.2. Intérrts et limites de l’étude........................................................................................ 63
5.3. Les perspectives de l’étude........................................................................................ 64
5.3.1. Pour la recherche................................................................................................ 64
5.3.2. Pour la profession................................................................................................ 64
Conclusion............................................................................................................................ 65
Références bibliographiques................................................................................................ 66
Annexes............................................................................................................................... 72
Tableau 9 : Relation entre la région traitée et les formations sur la douleur effectuées ou non
............................................................................................................................................ 49
Tableau 10 : Relation entre régions douloureuses du corps et souhait de faire une formation
sur la douleur........................................................................................................................ 49
Tableau 12 : Utilisation d'un arbre décisionnel par rapport au temps de prise en soin.......... 50
Tableau 13 : Formations sur la douleur effectuées ou non par rapport aux outils utilisés..... 51
Tableau 15 : Rapport entre le temps alloué à l'évaluation de la douleur et les outils utilisés 52
Tableau 16 : Comparaison entre les formations faites sur la douleur ou non et le temps
consacré à l'évaluation de la douleur.................................................................................... 53
Tableau 19 : Corrélation entre l'utilisation ou non d'un arbre décisionnel et la pratique ou non
d'évaluation de la douleur..................................................................................................... 54
Tableau 20 : Relation entre l'utilisation ou non d'un arbre décisionnel et le temps alloué à
l'évaluation de la douleur...................................................................................................... 55
Tableau 24 : Relation entre la durée moyenne d'une séance et la fréquence des évaluations
de la douleur......................................................................................................................... 58
« La douleur est une grande institutrice, elle nous révèle bien des secrets que la joie
ne connait pas. » (1) Cette citation, contextualisée avec le sujet de cet écrit, met en avant une
idée intéressante sur la douleur : elle est utile. Aujourd’hui beaucoup de personnes ont
souffert, souffrent, ou vont souffrir de douleurs lombaires. Cette sensation est souvent perçue
comme une mauvaise chose. Mrme si elle peut s’avérer désagréable au quotidien, elle permet
à l’individu qui « l’endure » d’identifier un trouble corporel ou cognitif. Cette constatation fait
suite à une observation de nombreux patients. Il apparait que, quel que soit le secteur ou le
service hospitalier, les douleurs lombaires peuvent être présentes en dehors de la pathologie
initiale. La présence de lombalgie dans des services comme la rhumatologie semble cohérent.
En outre l’existence de ces douleurs dans un service de traumatologie crânienne paraît moins
logique. En effet ces douleurs peuvent faire suite aux différentes conséquences que la
pathologie initiale peut entrainer, comme des troubles de la posture. De plus, cette réflexion
est identique dans le secteur libéral. Un nombre important de patients qui se présentent en
cabinet souffrent de lombalgie.
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1. Le cadre théorique
La définition et la présentation du sujet vont s’établir grkce à sept éléments. Une partie
qui va introduire le sujet dans son ensemble, c’est-à-dire la colonne lombaire dans le rachis.
La suite mettra en avant l’anatomie et la physiologie de la région lombaire pour recentrer sur
le sujet principal de cet écrit et permettre sa compréhension. Une partie plus importante mettra
en avant la lombalgie et la douleur. Pour mettre en relation le masseur-kinésithérapeute dans
le propos, la partie suivante montrera, du point de vue législatif, la place du professionnel dans
les douleurs du rachis lombaire. Ce terrain doit également être encadré par les organismes de
santé. Pour cela, la partie suivante visera les recommandations de bonnes pratiques mises en
place par ces administrations. Grkce à ces données, des outils d’évaluations de la douleur
vont pouvoir être extraits. Pour avoir une vue d’ensemble du sujet et des éléments exposés,
un paragraphe viendra conclure cette partie.
Dans cette première sous partie, les généralités sur la colonne vertébrale vont être
mises en avant. Avant d’introduire le sujet principal de cet écrit, il est indispensable d’avoir une
vue d’ensemble.
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ensemble osseux, musculaire, ligamentaire et capsulaire permet une homogénéité, une
stabilité et une mobilité de cet axe. (Annexe 1)
1.2.1. Ostéologie
Le rachis lombaire est constitué de quatre à six vertèbres. Il est articulé dans sa partie
supérieure avec la face inférieure de la dernière vertèbre thoracique et dans sa partie inférieure
par la face supérieure du sacrum. L’ensemble forme une concavité postérieure. (8)
Une vertèbre se découpe en deux parties, un arc antérieur et un arc postérieur. Ces
deux structures forment un orifice, le foramen vertébral. L’arc antérieur correspond au corps
de la vertèbre et représente sa partie la plus volumineuse. Il est schématiquement cylindrique.
Les faces supérieures et inférieures s’articulent avec les vertèbres sus et sous-jacente. La
face postérieure constitue la structure antérieure du foramen vertébral. L’arc postérieur est
plus complexe. Il est en forme de fer à cheval accolé la face postérieure du corps vertébral. Il
se découpe en cinq parties. De chaque côté de cette surface se situent les processus
articulaires (supérieurs et inférieurs). Ils permettent l’articulation avec les autres vertèbres.
Ainsi la partie antérieure à cette structure est appelée pédicules et la partie postérieure, lames.
Les processus transverses se fixent près des processus articulaires pour se diriger vers le
dehors. Enfin, les processus épineux débutent partie postérieure de l’arc postérieur pour
s’orienter en arrière et en bas. La succession de deux pédicules forme le foramen
intervertébral par lequel passe un nerf rachidien. (9) Mais cela ne représente que la vertèbre
type. Chaque étage de la colonne vertébrale se différencie l’un de l’autre.
Les vertèbres lombaires se caractérisent par plusieurs critères. Leur corps vertébral
ainsi que leur processus épineux sont plus volumineux. Les processus transverses sont fins
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et se dirigent vers le dehors et vers l’arrière. Les processus articulaires supérieurs regardent
en arrière et en dedans ce qui explique un « certain emboitement » avec les processus
articulaires inférieurs de la vertèbre sous-jacente. La 5 e vertèbre lombaire, qui est articulée
avec le sacrum, est la vertèbre la plus volumineuse. (10) (Annexe 2)
1.2.2. Arthrologie
Elle désigne l’articulation entre les corps vertébraux de deux vertèbres consécutives.
Sur ces surfaces se trouve du cartilage hyalin qui donne insertion au disque intervertébral.
Celui-ci est fait de deux parties. Sa partie centrale, le nucleus pulposus (noyaux), représente
en moyenne quarante-cinq pourcents du volume total. Il a pour rôle la mobilité des vertèbres
étant donné sa capacité à être déformable mais incompressible. Sa partie périphérique est un
large anneau fibreux. L’ensemble formant une symphyse.
Pour permettre un meilleur emboitement de ces articulations, deux ligaments sont présents en
plus du disque articulaire : le ligament longitudinal antérieur et postérieur. Les deux débutent
au foramen magnum et se terminent au sacrum, l’un partie antérieure, l’autre partie postérieur
du corps vertébral.(11) (Annexe 3)
Les processus articulaires postérieurs supérieurs d’une vertèbre avec les processus
articulaires postérieurs inférieurs d’une autre vertèbre forment cette articulation. Au niveau
lombaire, on parle de trochoïdes. Les facettes supérieures se dirigent en dedans et en arrière,
contrairement aux inférieures qui se présentent en dehors et en avant.
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Les moyens d’unions sont deux capsules articulaires ainsi que quatre ligaments. Les ligaments
intertransversaires, interépineux, supra-épineux et jaune permettent une bonne cohésion des
arcs postérieurs durant le mouvement.(12)
Elle est semblable aux autres articulations, mais diffère sur quelques caractéristiques.
L’inclinaison de la face supérieure est davantage oblique en bas et en avant. Les processus
articulaires postérieurs sont plus écartés, avec une frontalisation plus accentuée.
1.2.3. Myologie
Cette capacité est possible grâce à deux composants : l’actine et la myosine. Ces deux
filaments, constitués de protéines, sont parallèles les uns par rapport aux autres. Des têtes,
qui sont situées sur la myosine, vont se fixer sur l’actine pour permettre un déplacement. Cela
va provoquer le raccourcissement du muscle. Schématiquement, un influx nerveux va être
émit par le système nerveux central pour se propager jusqu’au muscle. A ce niveau, l’influx va
devenir chimique. Ce dernier va permettre d’une part, la libération des sites de liaison des
trtes, mais également leurs mouvements. Le stockage et la formation d’adénosine
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triphosphate (ATP) vont subir une réaction chimique. Cette dernière constituant l’énergie
nécessaire à la contraction musculaire. (15) (Annexe 4)
Selon Michèle Lacôte, les muscles cités ci-dessous sont les organes principaux de la
région lombaire, ainsi que les plus touchés par les différentes pathologies de ce même
territoire. (Annexe 5)
Le muscle ilio-costal, et plus précisément son faisceau lombaire, a pour origine la crête sacrale
médiale ainsi que le bord postérieur de la crête iliaque. Il se termine sur les processus
costiformes lombaires ainsi que sur les six dernières côtes.
Le muscle longissimus du thorax a pour origine la partie caudale des muscles érecteurs du
rachis. Il se termine, dans sa partie lombaire, sur les processus costiformes.
Ces deux muscles ont pour action l’inclinaison homolatérale du thorax et son redressement.
Le muscle épineux a pour origine les processus épineux de la onzième vertèbre thoracique à
la deuxième vertèbre lombaire (T11-L2) et se termine sur les processus épineux T1-T10. Son
rôle est l’inclinaison thoracique homolatérale.
Les muscles multifides (long lamellaire et long épineux) ainsi que les muscles rotateurs (court
lamellaire et court épineux) débutent sur un processus transverse d’une vertèbre pour se
terminer sur les quatre vertèbres sus-jacentes au niveau des processus épineux. Ils ont pour
rôle le verrouillage ainsi que la stabilisation de chaque vertèbre. De plus ils ont pour fonction
la rotation controlatérale et l’érection du rachis.
Le muscle carré des lombes est composé de trois chefs. Le muscle ilio-costal et ilio
transversaire débutent sur la partie postérieure de la crête iliaque. Le premier se termine sur
la douzième côte et le deuxième, sur les processus transverses L1-L4. Le dernier chef, le
costo-transversaire, a pour origine la douzième côte et se termine sur les processus transverse
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de toutes les vertèbres lombaires. Ses actions sont l’inclinaison homolatérale du rachis,
élévation homolatérale du bassin et inflexion du rachis lombaire.
Le muscle psoas débute sur le corps des vertèbres T12 à L5 et sur les processus costiformes
L1-L4 pour se terminer sur l’apex du petit trochanter. Le muscle iliaque s’insère sur la fosse
iliaque, la symphyse sacro-iliaque et sur l’aile du sacrum, face supérieure. Il se dirige vers le
petit trochanter. Leurs actions sur le bassin sont la flexion du bassin sur le rachis lombaire. Le
muscle grand psoas va entrainer les vertèbres lombaires en avant, en rotation controlatérale
ainsi qu’en inclinaison homolatérale. La contraction de l’iliaque engendre une rotation et une
antéversion du bassin. (16)
1.2.4. Neurologie
Il est composé du nerf ilio-hypogastrique (nerf spinal L4) qui innerve sensitivement la région
pubienne, la partie inférieure de la hanche et du dos ; la partie motrice contrôle les muscles
obliques et transverses de l’abdomen ainsi que le pubis.
Le nerf ilio-inguinal (L4) permet la sensibilité des organes génitaux externes ainsi que la partie
crâniale médiale de la cuisse. Les muscles obliques internes et transverses de l’abdomen sont
innervés par ce nerf.
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Le nerf génito-fémoral (L1-L2) innerve le muscles crémaster et la sensibilité du scrotum, des
grandes lèvres et de la face antérieure de la cuisse.
La sensibilité de la face postérieure et latérale de la cuisse et du périnée est due au nerf cutané
latéral de la cuisse (L2-L3).
La contraction des muscles grand, long et court adducteur, ainsi que des muscles gracile et
obturateur externe est possible grâce au nerf obturateur (L2-L3-L4). Sa partie sensitive permet
la sensation des articulations du genou et de la hanche ainsi que la face médiale de la cuisse.
Le nerf fémoral (L2-L3-L4) engendre la contraction des muscles quadriceps, sartorius, pectiné
et iliaque. Sa partie sensitive innerve la face antérieure et médiale de la cuisse, la face médiale
de la hanche, de la jambe et du pied, mais aussi de l’articulation du genou.
Le plexus lombaire ne peut être dissocié du plexus sacré. En effet, les nerfs spinaux S1 à S4
constituent le plexus sacré. Cependant les nerfs L4 et L5 sont communs aux deux plexus
formant le tronc lombo-sacral. De plus, l’ensemble des nerfs qui se trouvent au-dessous de la
cinquième vertèbre lombaire, passent obligatoirement par la région lombaire. Ainsi, un trouble
de la région lombaire peut avoir une conséquence sur les nerfs inférieurs. Ces derniers
participent à l’innervation des régions sensitives et motrices des membres inférieurs non cités.
(17)
1.2.5. Cinésiologie
Le rachis lombaire est la deuxième région la plus mobile dans la colonne vertébrale.
Dans sa mobilité analytique, il est capable d’effectuer des mouvements de flexion, d’extension,
d’inclinaisons ainsi que de rotations.
La flexion et l’extension sont des mouvements se déroulant autour d’un axe transversal frontal,
qui mène le rachis en avant/arrière du plan frontal de référence. Le mouvement va amener
une migration du noyau fibreux en avant pour l’extension et en arrière pour la flexion. On va
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également observer une compression du disque articulaire en avant pour la flexion et en
arrière pour l’extension. Pour cette dernière les processus articulaires postérieurs (PAP) vont
subir un glissement antérieur et un bâillement postérieur, inversement pour la flexion.
L’inclinaison est le mouvement qui s’effectue autour d’un axe transversal sagittal, qui porte le
rachis en dehors du plan sagittal de référence. Les PAP du côté de l’inclinaison vont subir un
hyper appui ainsi qu’une convergente. Pour les PAP côté opposé, ils vont s’écarter et diverger.
Dans son ensemble, le mouvement n’est pas pur, dû aux courbures sagittales du rachis. Le
noyau fibreux va se déplacer côté opposé à l’inclinaison.
La rotation est le mouvement qui s’effectue autour d’un axe vertical, sur un plan transversal.
Le mouvement est semblable à l’inclinaison, car l’action combine les deux autres mouvements.
Cependant la mobilité en rotation est prédominante. En outre les rotations s’effectuent
davantage dans la partie supérieure du rachis que dans sa partie lombaire.
1.3. La lombalgie
1.3.1. Définition
De nos jours les douleurs lombaires sont considérées comme « le mal du siècle ». Il
est possible de trouver sur Internet une multitude d’articles sur la façon de guérir de ces
douleurs. Cependant beaucoup ne sont pas référencés et ne s’appuient sur aucune preuve
scientifique. (20) A ce jour, quand est-il réellement de ce symptôme ?
1.3.2.1. A l’international
Une étude de 2010, qui compare différents pays, montre une variation de l’incidence
pour le premier épisode de lombalgie. Le taux le plus bas de l’étude est de 6.3% pour le
Danemark, et le taux le plus haut de 15.4% pour le Royaume-Uni. (21). Une étude faite au
Brésil en 2015 a montré que la prévalence des douleurs lombaires chroniques était de 19.6%
chez les personnes âgées de 20 à 59 ans. (22) Une étude Américaine a également démontré
que la prévalence est plus importante chez les femmes, avec 40,7%, que chez les hommes
avec 37.1%.(23). Au Royaume-Uni, dans 45.3% des cas, les patients privilégient le repos,
contre 31,5% pour la kinésithérapie. Selon cette même étude les femmes à la maison ou les
personnes n’ayant pas de travail sont les plus susceptibles, avec 40.2%, de contracter une
lombalgie. (24) En 1996, le coût direct et indirect des douleurs lombaires aux Etats-Unis était
de 40.370.000.000 dollars (≈ 36.000.000.000 euros). (25)
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1.3.2.3. La prévalence en France
La prévalence de la lombalgie, sur une période d’un an, était de 57.2% pour les femmes
et 54% pour les hommes. Les études ont également démontré que la prévalence augmente
avec l’kge, les postures pénibles et le port de charges lourdes. (28±30) Une étude de 2018 a
établi la prévalence des douleurs lombaires en fonction des secteurs d’activités. Ainsi la
prévalence des hernies discales chez les hommes est majoritaire dans le secteur de la
construction. La lomboradiculalgie est plus présente dans le secteur de l’agriculture. Chez les
femmes, ces deux pathologies se retrouvent dans le secteur de la manutention. (31). Entre
2005 et 2015 le nombre de lombalgie dans les accidents de travail a augmenté. Il est passé
de 13% à 19%.(32)
En 1997, un groupe d’experts Néo-Zélandais ont publié deux livres. Ces derniers
mettent en avant des indicateurs ou « drapeaux » de couleur, pour identifier les facteurs de
risques et leur importance dans la lombalgie. Ainsi, dans ces publications, les auteurs parlent
de « drapeaux jaunes » et de « drapeaux rouges ».(33,34) Cette méthode a été reprise par
d’autres auteurs et d’autres pays et est toujours employée de nos jours.
Les drapeaux rouges évoquent des alarmes sur la gravité médicale. Les éléments qui
les caractérisent sont :
- Un traumatisme important.
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- Une perte de poids inexpliquée.
- Un antécédent de cancer.
- Une fièvre.
Les facteurs sociaux et économiques sont symbolisés par les drapeaux bleus. Ils se
définissent par :
- Un stress au travail.
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Les drapeaux noirs ont pour but d’identifier les facteurs professionnels. Ils sont au nombre de
six :
1.3.4. La douleur
Pour comprendre la douleur plusieurs étapes sont nécessaires. Tout d’abord donner
une définition du mot pour ensuite pouvoir expliquer son fonctionnement. Mais cette approche
ne suffit pas. En effet, Elle se définie par plusieurs caractéristiques : sa classification, ses
mécanismes, et ses composantes.
1.3.4.1. Définition
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émotionnelle désagréable, associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle, ou décrite
dans ces termes » (39).
Après l’arrivée du message électrique dans la moelle épinière, il va y avoir une synapse
avec un autre neurone. Celui-ci a pour but de transmettre l’information de la corne postérieure
de la moelle épinière au thalamus. Ce neurone est appelé spino-thalamique. Il débute au
niveau de la corne postérieure de la moelle épinière. Par la suite, il effectue une décussation.
A ce moment-là, il va se séparer en deux voies, l’une ventrale, l’autre ventro-latérale au niveau
de la moelle épinière. Ils se terminent par un trajet direct au niveau du thalamus.
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1.3.4.2.2. La régulation de la douleur
En 1965, Melzack et Wall ont formulé une argumentation sur le contrôle de la douleur
appelé communément « Gate control » (41). Par la suite, elle a été améliorée par d’autres
auteurs pour obtenir le système d’aujourd’hui. Celui-ci se schématise comme un système de
porte. Si cette dernière n’est pas ouverte, le message nociceptif (douloureux) ne peut pas
passer.
La douleur peut se classer en trois catégories : la douleur aigue, la douleur liée aux
soins (ou procédurale) et la douleur chronique.
La douleur aigue est une souffrance que l’on qualifie de « normal ». Elle peut se
produire à n’importe quel moment du quotidien. En effet, cette première catégorie a pour but
de signaler un danger. C’est un système qui permet à l’individu d’éviter de se blesser. Il est
comparable à la sensation d’une punaise sous le pied. Il cible également une partie de
l’organisme qui mérite une attention particulière comme une douleur gastrique. (44) (45)
La douleur liée aux soins est due aux différents soins que le patient peut avoir. On parle
de cette catégorie, par exemple, pour une douleur lors de la mobilisation d’un membre du
patient.(46)
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La douleur chronique est caractérisée soit par une douleur continue de plus de trois
mois, soit une douleur se produisant trois fois en trois mois. Elle est donc continue ou
récurrente. La douleur chronique, à l'inverse de la précédente, n’a pas pour but de protéger
l’individu. On peut l’a considéré comme une réaction anormale du système d’alarme du corps.
Elle est destructrice. (47)
Il existe cinq formes pour décrire une douleur. Tout d’abord, on peut mettre en avant
les deux grandes formes les plus répandues.
La première est nommée nociceptive. Cette douleur est représentée par une
augmentation du signal douloureux dans un système nerveux sain. L’exemple le plus parlant
est de poser une main sur une plaque chauffante. La douleur augmente jusqu’au moment où il
devient impossible de la laisser. Ce mécanisme comprend les atteintes tissulaires locales,
mécaniques et/ou inflammatoires.
La douleur idiopathique est décrite comme étant sans cause apparente, ou qui persiste
après la guérison de la pathologie. Certains auteurs considèrent que cette forme est
psychogène.
Cette dernière est provoquée ou renforcée par des facteurs émotionnels, mentaux
et/ou comportementaux. Aujourd’hui, la stigmatisation faite aux personnes atteintes de cette
forme de douleur tant à changer. Elle a tendance à n’rtre plus jugée comme irrationnelle mais
plutôt venant d’une source non connue.
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La dernière forme est appelée mixte. Le mécanisme de la douleur est complexe. Dans
certaines situations, il peut être difficile de classer une douleur dans l’une des formes
précédentes. Elle peut en combiner plusieurs, elle est alors identifiée comme douleur mixte.
En somme, la douleur peut être difficile à classer. Après avoir identifié sa catégorie et
sa forme, il faut définir sa composante. (48)
Le professionnel a une place primordiale dans la prise en soin des douleurs lombaires.
Ces dires ne sont pas basés uniquement sur les recommandations de bonnes pratiques. Les
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textes législatifs en vigueur et le référentiel de la profession viennent appuyer cette affirmation.
L’état établi donc un cadre à la douleur et à la masso-kinésithérapie pour pouvoir définir le rôle
de ce dernier dans le traitement de la douleur.
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Dans ces dossiers seuls les échelles seront prises en compte. La langue de ces outils doit être
en français.
Selon la Haute Autorité de Santé (HAS) certaines échelles sont à privilégier. Dans son
document « Modalités de prescription » de 2005, elle donne comme exemple trois méthodes
d’évaluation : l’échelle d’incapacité fonctionnelle pour l’évaluation des lombalgies (EIFEL),
l’auto-questionnaire de DALLAS (ou DRAD) et l’échelle d’incapacité de Oswestry. (54)
Selon cette même agence, en 2011 et suivant son « Référentiel concernant la rééducation en
cas de lombalgies communes », l’échelle visuelle analogique (EVA), le questionnaire Eiffel et
l’échelle fonctionnelle spécifique au patient (EFSP) sont « des éléments majeurs ». (55)
Dans cette partie, seule les échelles en français et les plus citées dans la littérature et
dans les recommandations professionnelles seront exposées. Elles doivent concerner la
douleur dans les lombalgies chroniques chez les adultes de 18 à 60 ans.
L’échelle visuelle analogique permet d’établir la douleur du patient grâce à une échelle non
graduée du côté du patient et graduée de 0 à 10 du côté du thérapeute. Le patient va déplacer
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le curseur de gauche à droite pour établir l’intensité de sa douleur. Cette échelle évalue tous
types de douleurs.(58) (Annexe 10)
L’échelle numérique est une graduation de 0 à 10. Le patient entoure le nombre qui représente
le mieux sa douleur. Elle évalue tous types de douleurs.(59) (Annexe 11)
L’échelle verbale simple est orale. Le patient établit sa douleur sur une échelle de 0 à 10 qui
permet d’évaluer tous types de douleurs. (60) (Annexe 12)
L’échelle fonctionnelle spécifique au patient (PSFS) permet d’identifier au moins cinq activités
que le patient a des difficultés à effectuer. Pour chacune de ces activités, il va devoir évaluer
son incapacité sur une échelle de 0 à 10. La note 0 représente l’incapacité de réaliser l’activité
et le 10, la capacité « de réaliser l’activité à un niveau égal à celui d’avant le problème ». Le
résultat peut se faire sous forme de pourcentage, de moyenne de l’ensemble des scores ou
en notant les changements de chaque activité. Cette échelle évaluer toutes les douleurs. (63)
(Annexe 15)
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Le questionnaire DN4 estime la probabilité que le patient ait une douleur neuropathique. Il se
présente sous forme de dix mots de vocabulaire répartis sur quatre questions. Le patient doit
répondre « oui » ou « non », le premier est comptabilisé 1 point le deuxième 0 point. Si la
somme est supérieure ou égale à 4 sur 10, la douleur est diagnostiquée comme
neuropathique. Cette échelle permet donc d’identifier les douleurs neuropathiques. (64)
(Annexe 16)
L’indice de handicap d’Oswestry se fait sur une totalité de dix sections. Il a pour but d’observer
l’incidence de la douleur sur les activités de la vie quotidienne. Chaque section possède six
phrases notées de 0 à 5, cinq étant un désordre majeur. Pour obtenir l’indice, il suffit de diviser
le totale des notes par 50 et le multiplier par 100. On obtient un pourcentage qui permet
d’établir un handicap (minime, modéré, sévère, majeur, patient alité). Cet indice évalue tous
types de douleur. (65,66) (Annexe 17)
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L’échelle de dépression de Hamilton (HDRS) a pour objectif d’évaluer l’état dépressif d’un
patient. L’échelle de 1967 possède dix-sept items. Chaque item est noté de 0 à 2 pour huit
d’entre eux, et de 0 à 4 pour les neuf autres. Le score global se fait sur 52. Ainsi la dépression
est considérée comme légère de 8 à 17, de modérée de 18 à 25 et de majeur quand elle est
supérieure à 25. L’échelle HDRS permet donc d’identifier les douleurs psychogènes. (72,73)
(Annexe 20)
1.7. Conclusion
La région lombaire est une partie anatomique complexe du fait de ses différents
aspects anatomiques, cependant, ils ont tous un point en commun. Dans le cas d’une lésion
d’un de ces éléments, le patient peut ressentir une douleur. On parle alors de lombalgie. Les
masseurs-kinésithérapeute ont un rôle à jouer dans l’évaluation de ces douleurs lombaires.
Ainsi, grâce à un ensemble d’outils mit à leur disposition, les professionnels peuvent évaluer
leurs patients pour améliorer leur prise en soin.
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2. Problématique
- Les échelles les plus utilisées sont également les plus simples à appliquer, soit :
l’échelle visuelle analogique, l’échelle verbale simple et l’échelle numérique.
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3. Matériel et méthodologie de recherche.
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3.1.3.2. Critères d’exclusions
Ainsi la méthodologie la plus adéquate pour permettre cette étude est le questionnaire.
C’est en ensemble de questions qui va objectiver dans un temps donné, et à l’aide des
réponses, la pratique d’un échantillon de praticiens dans le but d’obtenir des résultats à
analyser.
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Il existe deux types de questionnaires : le questionnaire par administration direct et le
questionnaire par administration indirect. Etant donné la taille importante de l’échantillon et le
temps alloué à l’étude, le questionnaire par administration direct est le plus pertinent. Le
second pourrait être réalisé dans le cas où le temps nécessaire à l’étude serait plus important.
(75)
L’intérrt de cette question est double. Tout d’abord, de savoir si le praticien possède
effectivement son diplôme, mais également si l’expérience à une influence sur l’évaluation de
la douleur.
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La réponse est établie sous forme ouverte. En effet, élaborer une liste déroulante pour une
quarantaine d’années pourrait représenter une perte de temps pour l’individu qui répond au
questionnaire. Du plus l’exemple donné permet une compréhension claire. Une seule réponse
est possible car le professionnel ne peut obtenir son diplôme d’état qu’une seule fois.
Cette question fait partie des critères d’exclusion de l’étude. Elle est présente uniquement pour
réponde au critère sur l’activité.
La réponse se fait sous forme fermée. La personne n’a que deux choix : oui ou non. Si elle
coche « non », la suite du questionnaire ne sera pas visible.
La réponse s’effectue sous forme semi-ouverte avec une carte de France interactive. La
personne doit choisir la région dans laquelle elle pratique son activité professionnelle. Cela est
plus simple au niveau visuel et évite une lecture de toutes les régions. Une case « autre » est
présente pour renvoyer le questionné à la fin du questionnaire.
Cette question a pour but d’observer l’influence du secteur d’activité sur l’évaluation de la
douleur.
La réponse est proposée sous forme fermée. Etant donné qu’il existe que trois secteurs
d’activités, le professionnel a le choix d’une seule sélection entre : libéral, salariat ou activité
mixte.
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Question 5 : Quelle région douloureuse du corps prenez-vous le plus en soin ?
Grâce à cette question, les résultats obtenus mettront en avant l’importance des douleurs
lombaires dans les douleurs totales.
La réponse est formulée sous forme semi-ouverte. Les réponses proposées sont les régions
les plus importantes. Elles sont au nombre de sept : région de l’épaule, région de la hanche,
région du genou, région de la cheville, région cervicale, région thoracique et région lombaire.
Si la réponse voulue n’est pas présente, le choix « autre » permet d’en ajouter une. Une seule
sélection est possible.
Cette question a pour objectif d’évaluer l’influence du temps alloué au patient par apport au
temps alloué à l’évaluation de la douleur.
La réponse se fait sous forme fermée. Il y a cinq réponses : < 30 minutes, 30 minutes, 45
minutes, 60 minutes et > 60 minutes. Une seule réponse est possible.
La réponse est exposée sous forme fermée. Les trois réponses sont : Oui, Non et En fonction
de la pathologie ou du patient. Une seule sélection est possible.
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Question 8 : Quelle est la fréquence de l’évaluation masso-kinésithérapique des douleurs
lombaires chez un patient, lors de vos différentes séances ? (Sous forme : X fois toutes les X
séances ; exemple : 1 fois toutes les 5 séances)
La réponse est sous forme ouverte. Cette méthode de réponse permet un gain de temps pour
la personne. Cela permet d’éviter de rechercher sa réponse dans une liste déroulante trop
conséquente. La question est suffisamment détaillée pour éviter les erreurs de
compréhension.
Cette question permet de montrer les échelles qui sont le plus utilisées en pratique pendant
les différentes séances.
La réponse se fait sous forme semi-ouverte avec des choix multiples. Ainsi les réponses
proposées sont : l’auto-questionnaire de DALLAS, l’échelle DN4, l’échelle d’incapacité
fonctionnelle pour l’évaluation des lombalgies (EIFEL), l’évaluation individuelle face à la
douleur (FABQ), le questionnaire de la douleur de Saint Antoine, l’échelle visuelle analogique,
l’échelle numérique, l’échelle verbale simple et autre. Cette liste est tirée des
recommandations de bonnes pratiques. Cependant elles ne sont pas toutes présentes. Celles
cités permettent, dans un premier temps, de cerner la question. De plus, cela peut peut-être
palier à des oublies de nominations. Ainsi la case « autre » est proposée pour inciter les
professionnels à réfléchir sur d’autre(s) outil(s) qu’ils peuvent utiliser.
Pour cette question, la finalité est de mettre en avant l’utilisation de l’évaluation de la douleur
en fonction de la pathologie.
La réponse est sous forme fermée. Il y a trois choix : aigue, chronique ou les deux. Une seule
sélection est possible.
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Cette onzième question permet d’établir si les masseurs-kinésithérapeutes s’appuient sur
leurs connaissances étudiantes ou s’ils ont effectué des formations annexes.
La réponse est fermée avec deux choix : Oui ou Non. Un seul choix est sélectionnable.
La réponse est unique et sous forme fermée. Les réponses « oui » ou « non » sont les seuls
choix.
Si la réponse est « non », une question complémentaire apparaît : « Si non, pourquoi ? ». Elle
a pour rôle de connaître la raison du refus, pour pouvoir justifier ce désintéressement. La
réponse est sous forme semi-ouverte avec quatre réponses fermées : Non primordiale pour
ma profession, la formation est trop chère, pas assez de temps, je préfère privilégier une autre
formation. Une dernière réponse qui est ouverte, « autre », permet de répondre par une autre
justification.
Cette question permet d’établir si cette méthode est utilisée durant l’évaluation de la douleur.
Ainsi par déduction si cette méthode est applicable dans la pratique.
La réponse est fermée. Le professionnel a deux choix : Oui ou Non. Un seul choix est
sélectionnable.
Question 15 : Selon votre expérience, quel est le temps nécessaire pour évaluer une
douleur lombaire ?
Cette question permet d’en conclure si le temps nécessaire pour évaluer une douleur a un
impact sur la fréquence de ces expertises.
La réponse est sous forme ouverte. La réponse doit être exprimée en minute.
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Question 16 : Les prescriptions médicales concernant les douleurs lombaires, orientent-elles
l’évaluation de la douleur ?
Cette question a pour but de démontrer que l’expertise des douleurs lombaires en
kinésithérapie est indispensable.
La réponse est sous forme fermée. Elle se présente sous trois choix : oui, non, cela dépend
des prescriptions. Le choix est unique.
L’objet de cette partie est d’interroger un nombre restreint de personne pour évaluer
s’il n’y a pas de modification à apporter au questionnaire.
Tout d’abord il a été noté que, lors des deux expériences, il n’y a eu aucun problème
sur le déroulement du questionnaire. De plus, le temps moyen approximatif pour répondre à
toutes les questions est de six minutes. Cette information est importante, elle sera fournie de
manière indicative aux futurs questionnés. Ainsi, elle aura pour but de leurs donner une
estimation sur le temps nécessaire à prendre pour terminer l’étude. Aucune proposition de
modification n’a été apportée de la part des questionnés.
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3.4. Phase de diffusion du questionnaire
L’ensemble des questions a été reportées sur le logiciel Sphinx IQ2 ®. C’est un outil
d’enqurte pour les projets d’études portant sur l’élaboration d’un questionnaire.
L’outil utilisé pour la diffusion est le logiciel Sphinx IQ2 ®. Grâce au programme, un lien
en ligne vers le questionnaire est édité pour permettre son envoi. Ainsi, pour toucher le plus
grand nombre de masseurs-kinésithérapeutes, il a été envoyé à :
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Le texte contenu dans le mail comprend la rédaction ci-dessous. Il permet d’encadrer
le sujet, et de donner des informations sur le questionnaire aux personnes interrogées. Le
questionnaire a donc été envoyé le mercredi 20 février 2019 dans l’après-midi.
L’enqurte a été fermée le mercredi 3 avril 2019 à 9h. Les réponses au questionnaire
après clôture s’élèvent à 232 réponses. Le lien reste accessible aux personnes intéressées.
Pour les remercier de l’intérrt porté à l’étude, le message ci-dessous a été envoyé :
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3.5. Recueil et traitement des données
Le recueil des données a été effectué par le logiciel Sphinx IQ2 ®. Une vérification de
l’évolution des réponses a été faite trois fois par semaines (Annexe 22). La première réponse a
été enregistrée le mercredi 20 février à 20h36 et la dernière le lundi 01 avril.
Le traitement des données s’est effectué à l’aide du mrme logiciel. De plus le logiciel
Microsoft Excel 2017 ® a été utilisé pour certaines données spécifiques et la mise en forme
des graphiques.
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4. Résultats et analyse
Les résultats mettront en avant les données brutes importées après la fermeture du
questionnaire. Par la suite, ces renseignements vont être comparés les uns aux autres pour
analyser les points clés à retenir.
4.1. Résultats
Les informations ci-dessous représentent le tri à plat des données obtenues par la suite
de la fermeture du questionnaire. Le premier paragraphe correspond aux questions de la partie
généralité du questionnaire. Elles ne nécessitent pas d'analyse poussée étant présentes
uniquement pour exclure de l'étude les réponses en lien avec les critères d'exclusion
prédéfinis.
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Figure 1 : Pourcentages des régions douloureuses les plus prises en soin
Lombaire 41,82%
REGION DU CORPS
Epaule 26,82%
Cervicale 12,73%
Genou 7,27%
Hanche 2,73%
Cheville 0,91%
Thorax 0,91%
Autre 6,82%
70,00%
63,60%
60,00%
50,00%
40,00%
30,00%
20,00% 17,70%
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L’interrogation qui suit porte sur l’évaluation ou non de la douleur pendant le diagnostic
masso-kinésithérapique. Sur un total de 220, 163 praticiens réalisent une évaluation de la
douleur, ce qui représente 74.1%. 15 déclarent ne pas le faire et 42 l’expertisent en fonction
de la pathologie du patient.
74%
oui
non
7% En fonction de la
pathologie du patient
19%
Sur les 205 professionnels qui réalisent une évaluation de la douleur, la fréquence de
l’examen varient énormément d’un professionnel à l’autre. Sur un total de 205 individus, 97
effectuent cette observation 1 fois toutes les séances, ce qui représente 47.31%. L’intervalle
suivant le plus utilisé est 1 fois toutes les 5 séances avec 27 personnes. Par la suite, les
questionnés sont au nombre de 17 pour 1 fois toutes les 3 séances, 16 pour 1 fois toutes les
2 séances, 13 pour 1 fois toutes les 10 séances, 11 pour 2 fois toutes les 1 séances, 4 pour 3
fois toutes les 1 séances, 3 pour une fois toutes les 4 séances et 2 pour une fois toutes les 15
séances. Pour les catégories 1 fois toutes les 6 séances, 1 fois toutes les 7 séances et 3 fois
toutes les 8 séances une seule personne interrogée utilise l’intervalle. En outre, les 3.41%
manquant correspondent aux sept questionnés qui n’ont pas respecté les consignes de la
question. C’est pourquoi, ils ne figurent pas sur l’histogramme récapitulatif ci-dessous.
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Figure 4 : Fréquence des évaluations de la douleur en fonction des séances
Les outils d’évaluations de la douleur sont nombreux. Parmi les 205 personnes
consultées, l’outil le plus utilisé est l’échelle verbale simple avec 125 emplois, ce qui
correspond à 48.26%. Ensuite les dispositifs les plus employés sont : l’échelle visuelle
analogique avec 102 personnes, l’échelle numérique avec 55, l’échelle d’incapacité
fonctionnelle pour l’évaluation des lombalgies avec 29, l’échelle individuelle face à la douleur
avec 16, l’auto-questionnaire de DALLAS avec 12, l’échelle DN4 avec 11 et le questionnaire
de la douleur de Saint-Antoine avec 5 usages. Grâce à la réponse « autre » d’autres outils ont
été apportés par les questionnés. Ces moyens sont : l’évaluation personnelle avec 4
applications, l’évaluation de M. Mc Kenzie 2 usages et l’échelle des visages, les outils propres
à un service et l’inventaire de la sensibilité centrale avec 1 utilisation chacune. Deux personnes
ont répondu en dehors des critères de réponses. L’ensemble de ces données est répertorié
dans l’histogramme en barre ci-dessous.
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Figure 5 : Utilisation des outils d'évaluation dans la douleur
EVS 61,00%
EVA 49,80%
EN 26,80%
EIFEIL 14,10%
FABQ 7,80%
DALLAS 5,90%
DNA 5,40%
Saint-Antoine 2,40%
Autre 6,80%
92,70%
Aigue
Chronique
Les deux
3,90%
3,40%
40
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La douleur fait partie du programme du cursus initial pendant les études de masseurs-
kinésithérapeutes, mais qu’en est-il des formations à postériori ? Selon cette étude sur 205
professionnels, plus de la moitié ne se sont pas formé à la douleur avec 79,5%, soit 163
personnes. A l’opposé 42 praticiens ont effectué une formation complémentaire à leur
formation initiale.
79,50%
Oui
Non
20,50%
Dans le cas d’une réponse négative, une justification a été demandée. Parmi ces 112 individus
plus de la moitié d’entre eux, c’est-à-dire 61 praticiens, préfèrent privilégier d’autre(s)
formation(s) que la douleur. Cela indique un total de 57.5%. Dans les personnes interrogées
restantes 15 n’ont pas assez de temps, 2 estiment que cela n’est pas primordial pour leur
profession et 0 pense que la formation est trop chère. Plus d’un quart, soit 29 masseurs-
kinésithérapeutes, ont proposé d’autres réponses. 13 d’entre eux ont déjà effectué une
formation et ne souhaitent pas en faire une nouvelle. 4 vont rtre en cessation d’activité future.
3 considèrent que leur expérience professionnelle est suffisante. 3 n’ont pas envie. 4 ont une
justification chacun qui sont : une formation annexe qui est suffisante ; la douleur est subjective
et une formation n’est pas pertinente ; travaille avec une équipe spécialisée dans la douleur.
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3 n’ont pas respecté les consignes de la réponse. L’ensemble des données de la réponse «
autre » est résumé dans l’histogramme en barre ci-dessous.
Autre 26,40%
0,00% 10,00%20,00%30,00%40,00%50,00%60,00%
Dans le but d’obtenir une méthodologie précise pour simplifier la prise en soin, un arbre
décisionnel peut être utilisé. D’après un total de 205 masseurs-kinésithérapeutes, 74.10%, soit
152 individus, déclarent ne pas se servir d’un arbre décisionnel. A contrario, 53 utilisent un
arbre décisionnel pour leur évaluation de la douleur. Le graphique en secteur ci-dessous
donne le pourcentage de chaque donnée.
74,10%
Oui
Non
25,90%
42
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Les réponses obtenues montrent que le temps alloué à l’évaluation de la douleur est
très variable d’un professionnel à l’autre. Dans la majorité des cas, 60 personnes sur 196 soit
30,61%, le temps nécessaire consacré est de 5 minutes ; 43 pensent que 10 minutes est
suffisant ; 20 praticiens affectent 1 minute de leur temps et 20 autres 2 minutes ; 16 proposent
15 minutes ; 13 dédient 20 minutes à leur évaluation ; 10 destinent 3 minutes dans leur prise
en soin ; 6 réservent 30 minutes ; 2 vouent 60 minutes ; 6 emploient indépendamment 0, 4, 7,
8, 40 et 45 minutes. En outre, 9 ont été exclus car ils n’ont pas respecté les consignes de la
réponse. L’histogramme en barre ci-dessous est plus représentatif.
5 30,61%
10 21,94%
1 10,20%
MINUTES
2 10,20%
15 8,16%
20 6,63%
3 5,10%
30 3,06%
60 1,02%
0 0,51%
4 0,51%
7 0,51%
8 0,51%
40 0,51%
45 0,51%
0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35%
43
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Figure 11 : Orientation des évaluations de la douleur dans les prescriptions médicales
5,85%
37,70%
Oui
Non
Grâce aux résultats bruts obtenus, il va être possible de mettre les différentes questions
en relations. Cela dans le but de mettre en corrélation des données ou obtenir des variables
explicatives.
Avec une probabilité inférieure à 0,01, le rapprochement entre la partie du corps la plus
prise en charge par les masseurs-kinésithérapeute et le secteur d’activité professionnel, est
très significatif. Le tableau ci-dessous montre que la région la plus traitée durant les séances
est la région lombaire quel que soit le secteur d’activité.
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Tableau 1 : Comparaison entre la région du corps prise en soin et le secteur d'activité professionnel
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est, en outre, peu utilisée. Les professionnels en activité mixte ne seront pas analysés.
L’échantillon étant trop faible, l’observation ne serait pas pertinente.
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Tableau 4 : Formation effectuée en fonction de l'année d'obtention du diplôme (à gauche)
Tableau 5 : Souhait d'effectuer une formation sur la douleur en fonction de l'année du diplôme (à
droite)
Avec une probabilité égale à 0.98, la relation entre le secteur d’activité professionnel
et le temps alloué à l’évaluation de la douleur n’est pas significative. En outre, les chiffres
indiquent que la majorité des professionnels libéraux et salariés consacrent moins de dix
minutes pour l’évaluation de la douleur. Le secteur mixte n’est pas pris en compte car
l’échantillon est trop faible, avec un regroupement au niveau de la troisième et quatrième ligne
trop important.
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Avec une probabilité significative à p = 0,04, le tableau ci-dessous met en évidence la
durée d’une séance pour la région lombaire. La prise en soin, pour 60 personnes sur 220, doit
durer 30 minutes en moyenne.
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il met en évidence la région lombaire. En effet, la majorité des professionnels, 74 sur 86
traitants cette partie douloureuse du corps, n’ont pas fait de formations qui y sont associées.
De plus, selon le tableau 10, qui compare les mêmes régions du corps avec le souhait
d’effectuer une formation, illustre que plus de la moitié de ce même effectif ne souhaite pas
faire de formation.
Tableau 9 : Relation entre la région traitée et les formations sur la douleur effectuées ou non
Tableau 10 : Relation entre régions douloureuses du corps et souhait de faire une formation sur la
douleur
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Tableau 11 : Temps alloué à l'évaluation de la douleur dans une prise en soin
Tableau 12 : Utilisation d'un arbre décisionnel par rapport au temps de prise en soin
Le tableau ci-dessous met en rapport les outils utilisés pour l’évaluation de la douleur
et une éventuelle formation effectuée sur la douleur. Le tableau dévoile que les personnes qui
ont fait une formation, se servent de l’EVA et de l’EVS en première intention.
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Tableau 13 : Formations sur la douleur effectuées ou non par rapport aux outils utilisés
Le tableau 14 compare les outils d’évaluations utilisés pour la douleur avec l’emploi ou
non d’un arbre décisionnel. La majorité des professionnels qui mettent en œuvre l’arbre
décisionnel, incorpore l’EVA et/ou l’EVS. Cependant 15 personnes se servent de l’échelle
EIFEL. Cette information a une probabilité significative de 0,02.
Tableau 14 : Comparaison en fonction des outils d'évaluations de la douleur et l'utilisation ou non d'un
arbre décisionnel
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Le tableau ci-dessous met en évidence la relation entre le temps alloué à l’évaluation
de la douleur et les outils utilisés pour la coté. Les données ont une probabilité de 0,95. Pour
les temps d’évaluation compris entre 0 et 20 minutes, les outils contenus dans l’estimation de
la douleur les plus utilisés sont l’EVS, l’EVA, l’EN et l’échelle EIFEL.
Tableau 15 : Rapport entre le temps alloué à l'évaluation de la douleur et les outils utilisés
Le tableau suivant met en rapport les formations faites ou non sur la douleur et temps
consacré à l’évaluation de cette dernière. La probabilité pour ces informations est de p = 0,64.
Pour la majorité des professionnels qui ont participé à l’étude et qui ont fait une formation,
c’est-à-dire 27, la durée d’une évaluation de la douleur est inférieur à 10 minutes.
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Tableau 16 : Comparaison entre les formations faites sur la douleur ou non et le temps consacré à
l'évaluation de la douleur
Avec une probabilité à 0,08, la mise en relation entre les différentes régions
douloureuses traitées et l’utilisation ou non d’un arbre décisionnel est peu significative. Le
tableau 18 met en évidence que 62 personnes ne se servent pas d’un arbre décisionnel dans
la région lombaire, contre 24 professionnels qui en utilisent un.
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Tableau 18 : Mise en relation entre les différentes régions douloureuses traitées et l'utilisation ou non
d'un arbre décisionnel
Tableau 19 : Corrélation entre l'utilisation ou non d'un arbre décisionnel et la pratique ou non
d'évaluation de la douleur
Dans le tableau 20, la relation entre l’utilisation ou non d’un arbre décisionnel et le
temps alloué à l’évaluation de la douleur a une probabilité de 0,02. Cette comparaison montre
que la majorité des professionnels qui utilise un arbre décisionnel (22) ne prenne pas plus de
10 minutes pour leur évaluation de la douleur.
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Tableau 20 : Relation entre l'utilisation ou non d'un arbre décisionnel et le temps alloué à l'évaluation
de la douleur
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Les tableaux 23 à 25 mettent en relation différentes interrogations avec la question
ouverte sur la fréquence des évaluations de la douleur. Cependant, elle a été traitée sous
forme fermée. En effet, les réponses ont été données sous forme de texte, et pour une même
valeur quantitative, la donnée a pu rtre écrite d’une forme différente. Ainsi le logiciel Sphinx
IQ2 ® n’a pu traiter les informations de façon satisfaisante. Ces dernières ont donc été
regroupées par valeurs numériques identiques et aucun effectif n’a été modifié.
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Le tableau ci-dessous compare les différentes régions douloureuses prises en soin
avec la fréquence des évaluations de la douleur. Ces données ont une probabilité de 0,36.
Les données essentielles à observer sont la fréquence des évaluations de la douleur en
fonction de la région lombaire. Le nombre de réponse le plus important se situe à une
évaluation par séance.
Tableau 23 : Mise en relation des régions douloureuses traitées et de la fréquence des évaluations
des douleurs
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Le tableau 24 met en évidence la relation entre la durée moyenne d’une séance avec le
patient et la fréquence des évaluations de la douleur effectuées. Une grande partie des
professionnels pratiquants 30 minutes par séance, font une évaluation par prise en soin (66).
La probabilité pour ces éléments est de 0,25.
Tableau 24 : Relation entre la durée moyenne d'une séance et la fréquence des évaluations de la
douleur
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Il est présenté dans le tableau ci-dessous la formation sur la douleur effectuée ou non
par apport à la fréquence de ces dernières. Les personnes ayant effectuées une formation sur
la douleur effectuent une évaluation toutes les séances. La probabilité de ce tableau est de
0,59.
Tableau 25 : Mise en relation d'une formation effectuée ou non et la fréquence des évaluations de la
douleur
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5. Discussion
Pour traiter ces lombalgies, 41.8 % des praticiens consacrent une prise en soin de
trente minutes par patient parmi les personnes ayant répondu au questionnaire. D’après le
Guide pratique de la NGAP en masso-kinésithérapie de 2017 la durée d’une prise en charge est «
de l’ordre de 30 minutes ». (77) Les professionnels respectent donc le temps alloué à une
prise en soin pour un individu atteint de lombalgie.
Dans cette durée, les praticiens questionnés utilisent un tiers de ce temps pour
l’évaluation des douleurs lombaires, soit dix minutes. D’après les recherches effectuées,
aucune étude ne montre le temps alloué pour telle ou telle échelle, cependant l’ensemble des
articles portant sur le sujet sont d’accord. Les échelles EN, EVA et EVS permettent l’évaluation
de la douleur en moins d’une minute contre moins de dix minutes pour les échelles plus
longues comme l’échelle d’EIFEL. L’outil le plus utilisé dans cette évaluation, avec 35.2% des
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évaluations en moins de 10 minutes, est l’échelle verbale simple. Les praticiens utilisent donc
le temps imparti pour mettre en œuvre correctement leur échelle. Il est également possible
qu’ils combinent différentes échelles pour obtenir un meilleur résultat. Ce constat est fait car
la plupart des questionnés utilisent plusieurs outils.
Selon l’étude effectuée ci-dessus, quel que soit le secteur d’activité professionnel, la
fréquence d’évaluation de la douleur pour une séance de 30 minutes, est de 1 fois toutes les
séances. D’après les recherches effectuées, il n’existe pas de recommandation ou d’obligation
pour la mise en place d’évaluation de la douleur. En outre, cette évaluation ne fait qu’un avec
le bilan diagnostic kinésithérapique (BDK). D’après la Nomenclature Générale des Actes
Professionnels (NGAP), un BDK doit être réalisé une fois entre la première et la dixième
séance, puis à la trentième et par la suite toutes les vingt séances ou à la soixantième et
ensuite toutes les cinquante séances en fonction de la pathologie. (78) La fréquence des
évaluations de la douleur pratiquées est donc faite dans les règles selon le BDK de la NGAP.
Un arbre décisionnel peut être un bon moyen pour gagner en efficacité et en rapidité
durant la prise en soin. D’après le questionnaire, la majorité des professionnels n’utilisent pas
d’arbre décisionnel. Entre outre, pour une séance de trente minutes, 24.6% le trouve
nécessaire. Pour les praticiens traitant en majorité la région lombaire, 72.1% ne se servent
pas d’un arbre décisionnel. Parmi les masseurs-kinésithérapeutes qui en utilisent un, la
majorité, soit 41.5%, le font en moins de dix minutes. Il est important de noté que malgré la
mise en place d’un arbre de décision ou non, les échelles sont identiques. Dans l’ordre il s’agit
de l’EVA, l’EVS, l’échelle EIFEL et l’EN.
D’après ces observations il est possible d’en conclure plusieurs choses. Tout d’abord,
l’arbre décisionnel est un système qui n’est pas mis en avant par les professionnels, malgré
une efficacité certaine. En outre, une minorité arrive à mettre en place cet outil dans une
séance de trente minutes comprenant dix minutes d’évaluation de la douleur. De plus, les
échelles de l’évaluation de la douleur utilisées sont identiques dans les deux cas. La place de
l’échelle EIFEL est positionnée à la quatrième place dans le cas d’une non utilisation de l’arbre
décisionnel et à la troisième place dans le cas inverse. Il est donc possible de se servir d’un
tel outil dans un temps imparti avec des échelles plus ou moins longues à réaliser. Il serait
donc justifié de créer un arbre décisionnel pour l’évaluation des douleurs pour les patients
atteints de lombalgies dans le but d’avoir un outil validé qui améliore la prise en soin de la
profession.
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Comme a pu le dire le Centre National de Ressources de lutte contre la Douleur
(CNRD) dans son Livre blanc de la douleur 2017, (27) « la profession manque cruellement de
formation sur le domaine. ». D’après ce mrme document, la formation initiale sur la douleur
serait comprise en une et quinze heures. D’après l’étude effectuée dans ce document, 79,5%
des masseurs-kinésithérapeutes n’ont pas effectué de formation sur la douleur en dehors de
leur formation initiale. Cependant, 48,3% souhaiterai en faire une. Ces chiffres sont presque
identiques pour les professionnels traitants la région lombaire. Donc ces derniers marquent
l’importance que la douleur dans la pratique quotidienne de la profession. Il serait donc peut
rtre nécessaire d’obtenir une formation initiale de la douleur, et de son évaluation, plus
adaptée et complète pour la prise en soin des patients.
Pour les praticiens ayant fait une formation complémentaire, soit 20,5%, 64,3%
effectuent leur évaluation de la douleur en moins de dix minutes. Pour 47.6% des formés, ils
réalisent cet examen une fois par séance. Les deux outils les plus utilisés dans les 20,5% des
personnes sont l’EVA et l’EVS. Il a été démontré précédemment que ces deux échelles ne
sont pas propres pour un type de douleur. Au contraire, elles sont simples d’utilisation car elles
peuvent s’adapter à toutes les douleurs. En somme, la formation ou non d’un professionnel
sur la douleur, n’importe aucune modification dans l’évaluation de la douleur durant la prise en
soin des patients. Cela peut rtre dû soit à un manque d’information sur les outils d’évaluation
de la douleur, soit du choix des praticiens à ne pas se servir de ces outils. Les recherches sur
des formations certifiées prises au hasard, montrent qu’un chapitre sur les outils d’évaluations
de la douleur est toujours présent.
D’après l’étude faite dans ce document, 94,1% des questionnés pensent que les
prescriptions médicales ne permettent pas, ou pas tout le temps, d’orienter l’évaluation de la
douleur. D’après l’article R5132-3 de décembre 2013, la prescription médicale à destination
du masseur-kinésithérapeute doit contenir les points suivants : « l’indication
médicale,l’organe cible,la localisation,le rapport de la rééducation avec une affection de
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longue durée, un accident du travail ou une maladie professionnelle ». Depuis 2000, l’article 2
n’impose plus la notion de qualité et de quantité dans la prescription (exemples : nombre de
séance, techniques). (80±82) En somme, les médecins mettent en place des prescriptions peu
détaillées pour, d’une part, respecter le texte en vigueur depuis 2000 et d’autre part pour
permettre une meilleure liberté et indépendance du masseur-kinésithérapeute durant ses
séances.
Toutes études engendrent des limites et des intérêts. Ces derniers sont présentés ci-
dessous.
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5.3. Les perspectives de l’étude
Cette étude a donc mis en lumière les qualités et les défauts de l’évaluation de la
douleur en masso-kinésithérapie dans la lombalgie. Il est donc simple de trouver des
perspectives à cette étude pour la recherche. L’une des pistes possible est la modification de
la formation initiale sur la douleur pourrait-elle permettre une amélioration de la prise en soin
dans la lombalgie. En outre l’interrogation la plus permettent pour faire suite à cette étude de
recherche est la suivante : l’élaboration d’un arbre décisionnel pour l’évaluation des douleurs
en masso-kinésithérapie permettrait-il une prise en soin plus adaptée et rapide d’un patient
souffrant de lombalgie ?
Cette étude montre du doigt les différents outils d’évaluations pour les douleurs
lombaires qui sont utilisées par les praticiens, mais pas forcément adaptées à la prise en soin.
Elle peut donc permettre de faire voir aux professionnels les échelles valables pour une
première évaluation de la douleur ainsi que les échelles pour le suivi de la douleur. La
perspective suite à cela est une amélioration de la prise en soin. C’est-à-dire une prise en
charge plus rapide et plus efficace pour un meilleur traitement.
Une autre perspective serait d’ajuster certaines échelles ou en créer une autre pour
l’adapter à la masso-kinésithérapie. En effet, cette profession à la chance d’avoir des séances
assez longues et régulières. Ainsi le professionnel peut consacrer davantage de temps à
l’évaluation de la douleur et à sa compréhension avec le patient. C’est pourquoi un protocole
établi sous forme d’un arbre décisionnel pourrait être un moyen efficace pour améliorer
compétence.
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Conclusion
Cette étude avait pour but de répondre à une question et à quatre hypothèses. Donc,
en effet, il existe des outils adaptés pour l’évaluation des différentes douleurs lombaires. Pour
autant, l’objectif pour le terme « pertinents » de la question de recherche n’est pas rempli. En
effet, le questionnaire a pu mettre en avant que les masseurs-kinésithérapeutes effectués des
évaluations de la douleur dans une durée inférieure à dix minutes. Cependant pour avoir une
vue d’ensemble des différentes douleurs, plusieurs échelles doivent rtre appliquées ce qui
aurait pour conséquence d’augmenter cette durée. Il serait donc nécessaire soit de créer une
nouvelle échelle capable de regrouper l’ensemble des différentes douleurs, soit de mettre en
place un arbre décisionnel dans le but d’identifier précisément la douleur perçue. Tout cela
dans le but d’obtenir une meilleure prise en soin et un traitement approprié.
Dans le cadre des recommandations de bonnes pratiques, les organismes de santé citent
onze échelles d’évaluation validées sur la douleur. Cependant, cela ne comprend pas les
autres outils d’évaluation de la douleur comme les questionnaires et les outils en langue
étrangère. De plus, il existe, par exemple, une réelle différence entre l’EVS qui ne contient
qu’un seul item et l’échelle EIFEL qui en contient vingt-quatre. Il peut donc être compliqué de
faire un choix parmi cet ensemble pour être le plus pertinent durant sa prise en soin. Les
échelles les plus utilisées sont donc les plus simples à appliquer au quotidien, soit : l’EVS,
l’EVA et l’EN. Pour autant, les masseurs-kinésithérapeutes ne prennent pas cette évaluation
à la légère.
Même si une majorité d’entre eux préfère privilégier une autre formation, ils souhaiteraient
quand même améliorer leurs connaissances sur la classification, les mécanismes et les
composantes de la douleur. En effet, même si leurs connaissances sont acquises durant la
formation initiale et à leur expérience, la majorité de ces professionnels évalue la douleur du
patient lombalgique à chaque séance. Donc mrme si cette évaluation n’est pas la plus
importante de leurs prises en soin, ils ne la délaissent en aucun cas et la réévaluent
quotidiennement.
De nos jours, la prévention dans la lombalgie est de plus en plus primordiale étant donné le
coup social et économique de ce symptôme. C’est pourquoi il est indispensable de savoir
évaluer les différentes douleurs du patient grâce à des outils adaptés. Un arbre décisionnel
incorporant les différentes douleurs permettant une évaluation de la douleur dans une séance
de masso-kinésithérapie pourrait permettre une meilleure prise en soin.
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Annexes
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Annexe 1. Morphologie de la colonne vertébrale
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Annexe 2. Vertèbres lombaires
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Annexe 3. Articulations intercorporéales
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Annexe 4. La contraction musculaire
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Annexe 5. Muscles postérieurs du tronc
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Annexe 6. Plexus lombaire
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Annexe 7. Trajet du message douloureux
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Annexe 8. Le Gate control
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Annexe 9. Modèle biopsychosocial de Waddel
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Annexe 10. Echelle visuelle analogique
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Annexe 13. Echelle d’incapacité fonctionnelle pour l’évaluation des lombalgies
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Annexe 14. Echelle de la douleur du rachis : auto-questionnaire de Dallas
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Société française de rhumatologie, 1997
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Annexe 15. Echelle fonctionnelle spécifique au patient
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Annexe 16. Echelle DN4
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Annexe 17. Echelle de Oswestry
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Annexe 18. Questionnaire QDSA
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Annexe 19. Echelle NPSI
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Annexe 20. Echelle HDRS
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J.D.Guelfi, S.Criquillion-Doublet, Laboratoires Ardix, 1993
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Annexe 21. Questionnaire
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Annexe 22. Calendrier de l’évolution des réponses au questionnaire
Samedi 23 février 1
Mardi 26 février 1
Vendredi 1 mars 3
Lundi 4 mars 6
Jeudi 7 mars 25
Dimanche 10 mars 25
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Evaluation masso-kinésithérapique de la douleur dans la lombalgie chez l’adulte sans pathologie
associée
Objectif : Cette étude a deux objectifs : le premier permet à l’auteur de cet écrit d’améliorer sa pratique
et ses connaissances pour obtenir une meilleure prise en soin future. Le second souhaite mettre en
avant le regard porté à l’évaluation de la douleur ainsi que les outils utilisés pour améliorer la prise en
soin des patients atteints de lombalgie.
Méthode : Une étude par questionnaire indirect a été produite pour communiquer avec les masseurs-
kinésithérapeutes. Cette recherche a été effectuée en France métropolitaine. Elle regroupe un
ensemble de seize questions destinée à 82 641 professionnels. Après une phase d’élaboration ainsi
qu’une phase de test, l’enqurte a été mise en place le 20 février 2019 pour se clôturer le 3 avril 2019.
Résultats : Le sondage a obtenu un ensemble de 232 réponses. Il montre que 41.8% des interrogés
prennent en charge le plus souvent des douleurs lombaires. La prise en soin se fait à 63,6% sur une
séance de 30 minutes sachant que 74,1% des masseurs kinésithérapeutes effectue une évaluation de
la douleur. Cette dernière se fait à 30,6% en 5 minutes. Cette expertise est effectuée une fois par séance
pour 47,3% d’entre eux et l’outil le plus utilisé, à hauteur de 48,3%, est l’échelle verbale simple. Pour
permettre une meilleure compréhension de la douleur, les professionnels peuvent réaliser des
formations. Cependant les résultats ont montré que plus de la moitié, 79,5%, ne sont pas formés et
41,7% ne souhaitent pas le faire car, pour 57,5% d’entre eux, ils préfèrent privilégier d’autres formations.
Pour aider cette évaluation de la douleur 25,9% des interrogés utilisent un arbre décisionnel. Pour
57,1% des questionnés pensent que la prescription médicale n’oriente pas leur évaluation de la douleur.
Conclusion : Cette étude a démontré que les douleurs les plus traitées par les masseurs-
kinésithérapeutes sont les douleurs lombaires. Leurs évaluations de la douleur sont régulières avec une
durée suffisante mais les outils d’évaluations peuvent être utilisés à mauvais escient. De plus, que ce
soit avec ou sans formation sur la douleur, cela n’a aucune incidence sur l’évaluation de la douleur.
Enfin, les prescriptions médicales montrent que le masseur-kinésithérapeute doit être apte à établir une
bonne évaluation de la douleur dans le but d’identifier les différentes douleurs.
Physiotherapy assessment of pain in low back pain in adults without associated pathology
Objective: This study has two objectives: the first one allows the author of this paper to improve his
practice and knowledge to obtain better future care. The second would like to highlight the focus on pain
assessment and the tools used to improve the care of patients with low back pain.
Method: An indirect questionnaire study was produced to communicate with physiotherapists and
masseurs. This research was carried out in France. It includes a set of sixteen questions for 82,641
professionals. After a development phase and a test phase, the survey was released on February 20,
2019 and closed on April 3, 2019.
Results: The survey received a total of 232 responses. It shows that 41.8% of the respondents report
that the most common pathology they treat is lumbar pain. For 63.6%, treatment takes place over a 30-
minute session, with 74.1% of physiotherapists performing a pain assessment. The latter is done in 5
minutes for 30.6%. This expertise is carried out once per session for 47.3% of them and the most
commonly used tool, up to 48.3%, is the simple verbal scale. To provide a better understanding of pain,
professionals can provide training. However, the results showed that more than half, 79.5%, are not
trained and 41.7% do not wish to do so because, for 57.5% of them, they prefer other training. To help
with this assessment of pain, 25.9% of respondents use a decision tree. For 57.1% of respondents,
medical prescription does not guide their pain assessment.
Conclusion: This study showed that the pain most often treated by physiotherapists is lumbar pain.
Their pain assessments are regular and of sufficient duration, but assessment tools can be misused. In
addition, with or without pain training, it has no impact on pain assessment. Finally, medical prescriptions
show that the masseur-physiotherapist must be able to establish a good pain assessment in order to
identify the different pains.