Sunteți pe pagina 1din 6

Administration judiciaire de la preuve

Les experts qui déterminent la nature d’un fait, sa réalité et ses conséquences sont des
spécialistes, mais la réalité juridique de la preuve relève de la décision du juge.
L4administration de la preuve est judiciaire (cpc, 132 à322). On distingue les pièces
produites à l’instance des lesuresd’instruction ordonnées par le juge qui participent à la à
l’établissement ou à la conservation de la preuve.

Section 1 : les pièces produites à l’instance

Les parties doivent justifier les faits qu’elles allèguent par la production ces pièces, des
éléments de preuve supposés avoir des effets juridiques.

1) Communication, obtention et production de pièces


Selon art 132 du cpc, « la partie qui fait état d’une pièce s’oblige à la communiquer à
toute autre partie de l’instance ». Et le juge peut écarter du débat les pièces qui n’ont
pas été communiquées en temps utile, art 135. Il faut alors qu’il prouve en quoi cette
communication tardive a porté atteinte au principe du contradictoire. Il reste souverain
pour écarter les pièces. La pièce fournie doit l’avoir été loyalement. Par ex, en 2007, la
CC explique que l’enregistrement de propos privé à l’insu de l’auteur est déloyal, mais
pas de l’utilisation de SMS. On distingue, selon Molutsky, allégation et preuve
proprement dite. Seuls les faits contestés devront être prouvés, sous réserve qu’ils
soient de nature à influer sur la décision. Les pièces visées dqns les écritures d’une partie
qui n’ont donné lieu à aucune contestation devant les juges du fond sont réputées avoir
été produites au débat et soumises à la libre discussion, sauf preuve contraire.
Le JME, selon le 763 du cpc, veille au déroulement loyal de la procédure, notamment à la
ponctualité de l’échange des conclusions et à l’obtention et la production des pièces. Il
peut fixer un délai et une forme de remise des pièces (ce qui perd alors le caractère
spontané que doit avoir l’échange des pièces). Tout le dossier et ses pièces doit être
redéposé en appel. Cela dit, selon la CC, les nouveaux moyens de droit peuvent être
déposés par voie de conclu jusqu’à la clôture de l’instruction mais on doit écarter les
pièces qui ne sont pas communiquées simultanément à la notification des conclusions,
en 2013.
Art 142, 138et 139 du cpc portent sur la production forcée des éléments de preuve par
une des parties et l’obtention des pièces détenues par un tiers. Encas de difficulté ou
d’empêchement légitime, le tiers peut demander au juge de revenir sur sademande de
prod de pièce et encas de refus, peut demander appel par voie immédiate. La partie,
elle, ne peut en bénéficier.
La prod d’un élément de preuve détenu par un tiers peut avoir lieu en cours d’instance
sur demande formulée par une des parties. LE juge apprécie la demande et la forme de
communication de la pièce. La décision dujuge est exécutoire sur minute si il y a lieu,
selon l’art 140 du cpc.
Les pièces communiquées doivent être restituées. Les difficultés relatives à l’échange des
pièces se solderont au pire par le refus de prise en compte des pièces non
communiquées, au besoin par des dommages et intérêt en cas de préjudice à une des
parties.
2) Véracité des éléments de preuve produits
A) Mode de preuve et contestations
Ttes les preuves ne sont pas admissibles. On distingue preuve littérale (art 1316 du cc) et
preuve par témoignage (avec entre les 2 le commencement de preuve par écrit). La preuve
littérale est exigée pour certains actes (au-delà de 1500 euros). Les procédures pour
contester les preuves littérales varient selon l’acte : pour les actes sous seing privé, ils
peuvent être contestés de 2 façons : la vérification d’écriture et le faux.
Pour qu’il y ait accident, une partie doit contester l’acte sous seing privé en déniant
l’attribution de l’acte à son auteur.Le juge a l’oblig de vérifier par rapport à d’autres
documents si c’est du manuscrit. En cas de doc électronique, il faut que la pers dont l’écrit
émane soit identifiée et que l’on puisse remonter au doc originel. Sinon, l’art 1316 intègre la
signature électronique dans le cc. Sa fiabilité est présumée jusqu’à preuve contraire, il y a
« présomption de fiabilité ».
Cela dit, le juge peut passer outre la demande s’il peut statuer sans en tenir compte.
Si la vérif d’écriture est faite à titre principal, le juge compétent est le TGI. Si le cité ne
comparaît pas, le juge tient l’écrit pour reconnu. Si il comparaît et reconnaît, le juge en
donne acte au demandeur. Enfin, si le défendeur n’a pas été cité à personne et n’a pas
comparu, alors le juge fait la même vérification d’expertise qu’à titre incident.
Si on demande le faux à titre principal, on peut faire sommation au défendeur de déclarer si
il compte faire usage ou non du doc prétendument falsifié. So oui ou si absence de réponse,
on suivra la procédure de vérif d’écriture.
Contre les actes authentiques, cad conçus par des officiers publics, il y a des modalités
spéciales à respecter. Car l’acte, si dressé dans les formes requises, a valeur probatoire. Il
« fait pleine foi de la conv qu’il renferme ». La preuve qu’il établit ne peut être renversée
par une procédure dite d’inscrpiption de faux. Procédure grave (implique forcément le
ministère public).Peut être diligentée, tout comme les actes sous seing privé, à titre incident
ou principal. A titre incident, l’acte sera remis au greffe et l’acte doit comporter à peine
d’irrecevabilité les moyens que la partie invoque pour établir le faux. Le juge peut passer
outre si l’incident n’a pas été signifié à la partie adverse dans le mois suivant son inscription.
En tt cas, si il y a eu des poursuites pénales ensuite, le juge civil doit sursoir à statuer, à
moins que la pièce litigieuse ne soit pas indispensable pour trancher sur le fond.
L’inscription de faux à titre principal : même forme que pour la demandei ncidente, et
mécanisme de sommation pour le défendeur.

Entre les actes sous seing privé et les l’acte authentique, il y a l’acte contresigné par avocat.
Considéré comme cas particulier d’acte sous seing privé. Si contresigné par les avocats de
chaque partie, cela renforce sa force probante et la procédure de faux lui est applicable.
Enfin, il y a le serment judiciaire. Sa force prob résulte de la force que reconnait la loi à celui
qui prête serment. Le serment décisoire est le serment déféré par l’une des parties à une
autre pour qu’il jure l’exactitude d’un fait perso la concernant. La partie à laquelle le
serment est déféré peut jurer et donc gagner, ou refuser et donc perdre son procès. Soit elle
le réfère à son tour à l’autre partie, si les faits sur lequel porte le serment le permettent. Le
serment supplétoire , lui, est déféré d’office par le juge ou à la demande d’une des parties,
et n’a pas de force probante. Dans ts les cas, la personne doit prêter serment en personne et
à l’audience (sauf impossibilité de se déplacer). Les faits doivent intéressant le litige. Ces
faits sont délimités par le juge, qui formule la question. Le juge peut refuser le recours à
cette technique. Les parties peuvent faire un appel immédiat d’une décision portant sur
serment décisoire. Le parjure peut faire l’objet de poursuites pénales.
B) Persistance du doute et la conviction du juge

Le droit cherche à appliquer la règle juridique derrière les faits afin d’appliquer une
prétention. Le doute peut persister même quand ttes les pièces ont été produites. « La
soljuridique transcende les faits pour trouver le droit. ».
Le doute, pour les conflits de filiation, se résolvait par « la filiation la plus vraisemblable ».
Le juge cherche à se forger une opinion à défaut de vaincre son doute. C’est dans cet esprit
qu’il rendra souverainement sa décision au fond. Il pourra toujours essayer de clarifier dans
la limite des pv dont il dispose.

Section 2 : les mesures d’instruction ordonnées par le juge.

Art 144 du cpc : »les faits dont dépend la sol du litige peuvent, à lademande des parties ou
d’office, être l’objet de tte mesure d’instruction légalement admissible.

1) La procédure appliquée à l’instruction civile


A) Le pv d’ordonner des mesures d’instruction
D’abord, les mesures d’instruction ordonnées avant tt procès : le référé probatoire, introduit
en 1973, a pour objet d’éviter le dépérissement des preuves. Il est fixé par l’art 145 du cpc. Il
permet des mesures d’instruction avant tt procès, indépendamment de tte demande
principale. Il faut un motif légitime en lien avec la preuve de faits, lien des faits à prouver sur
la sol d’un litige éventuel et absence d’un procès. Le juge peut être saisi par voie de requête
ou de référé (cad hors-contradictoire). Le motif légitime est la prévention du méfait de
l’écoulement du temps sur la preuve. La légitimité de la mesure proposée sera appréciée par
rapport au but poursuivi et aux intérêts de la partie adverse. Le référé probatoire est
exempté des cdts de réferé classique, et notamment de l’urgence, par un arrêt de la CC en
1982. Le référé vise donc à établir la preuve, ou à dissuader le demandeur d’initier un
procès, et pas seulement à éviter son dépérissement.

Mesures d’instruction ordonnées au cours du procès : selon144 cpc, les mesures d’instr
peuvent être données en tt état de cause dès lors que le juge ne dispose pas d’éléments
suffisants à statuer. En pratique mais de façon non exclusive, les mesures d’instruction
seront prises lors de la mise en état de l’affaire, régie par les art 763 à 781, « inspirant pour
partie la procédure d’instruction devant les juridictions d’exception ». Compétence et mise
en état : le jme est jusqu’à son désaisissement le seul compétent pour , entre autres,
ordonner, même d’office, tte mesure d’instruction, lorsquela demande est formée
postérieurement à sa désignation. Les juges restent saisis de tte demande formée
antérieurement et alors même qu’ils n’auraient pas statué sur celle-ci. Le JME est en qlqes
sortes le juge d’instr pour le tgi.

B) Les décisions ordonnant les mesures d’instruction

Règles communes : la charge de l’allégation des faits et de la preuve incombe aux plaideurs,
ils ne peuvent exiger qu’il soit procédé à une mesure d’instr. Art 146,en aucun cas une
mesure d’instr ne peut être ordonnée en vue de suppléer à la carence de la partie dans
l’administration de la preuve. Le juge est le seul juge de l’opportunité de la mesure. Sa
décision n’est jamais définitive et il peut la modifier. Il peut décider de statuer si, en cours
d’exécution de la mesure, il s’estime suffisamment éclairé. L’ordonnance par laquelle le juge
ordonne une mesure revêt la forme d’une mention au dossier ou au registre de l’affaire, et
les parties seront informées via lettre du greffe. « La décision qui ordonne ou modifie une
mesure d'instruction n'est pas susceptible d'opposition ; elle ne peut être frappée d'appel ou
de pourvoi en cassation indépendamment du jugement sur le fond que dans les cas spécifiés
par la loi. Il en est de même de la décision qui refuse d'ordonner ou de modifier une
mesure. » art 150 du cpc.
Contrôle de l’exécution de la mesure : nécessaire lorsqu’elle est réalisée par un technicien
plutôt que par le juge. Si elle est décidée par la formation collégiale, elle désigne un juge
chargé de cette mission. Soit le juge qui était chargé de l’instruction, soit, si l’affaire a été
renvoyée sans mise en état préalable, le pdt de la formation. Il peut faire cette mesure en tt
tps et tt lieu, même dans une autre juridiction, voire un autre état de l’UE ou autre.
Rôle des parties et du tiers :doivent apporter leur concours aux mesures d’instruction. La
convoc doit être faite pour toutes les étapes de la mesure. Le défenseur peut suivre
l’exécution de la mesure et formuler des observations ou des demandes relatives. La
décision rendue n’a pas autorité de la chose jugée mais ne peut faire l’objet d’un appel ou
d’un pourvoi en cass. Selon le 172 cpc, le juge peut, dès que la mesure a été prise, et
exécutée, entendre immédiatement les parties en leurs observations ou plaidoiries, même
sur les lieux, puis statuer aussitôt sur leurs prétentions.
Le choix d’un technicien pour une expertise dépend aussi du juge, qui décide sur la base de
listes préconstituées par la juridiction. Le technicien doit remplir personnellement la
mission. Les parties peuvent le récuser pour les mêmes motifs que le juge. Le juge peut
accroître ou restreindre la mission en cours d’exécution. Il est tenu de donner son avis, et de
répondre aux demandes d’explication du juge. Le juge n’est pas lié par l’avis rendu.
2) Les différentes mesures d’instru en matière civile

A) Mesures nécessitant le concours du juge

Vérifications perso du juge, qui peut se déplacer sur les lieux, ou déléguer à qlqn de sa
formation de jugement cette tâche. Il peut faire comparaître les parties ou l’une d’elles. Le
principe est l’audition d’une partie en présence del’autre, mais tempéré par l’art 189 selon
les circonstances. Dans ts lescas, les avocatssont présents, ou au moins conviés. Un procès
verbal, signé par le juge et, après lecture, par les parties. Le juge peut interpréter et tirer ttes
conclusions des déclarations ou du silence des parties à cette occasion. Elles peuvent être
considérées comme un commencement de preuve.
Les tiers ont aussi obligation d’assister le juge dans sa mission, à peine d’astreinte ou
d’amende civile si nécessaire. Il peut leur demander une attestation écrite, ou les
auditionner dans les mêmes cdts que les parties.
B) Mesures réalisées par un technicien
Constatations : l’huissier peut se rendre sur les lieux à la place du juge et dresser des
constats.
Consultation : elle suppose l’avis du technicien mais sans mesures complexes. Elle peut être
prescrite à tt moment, comme la constatation.
Expertise :moyen subsidiaire, quesiles2 précédentes ne suffisent pas. La décision appartient
au juge mais peut être frappée d’un appel immédiat si le pdt de la CA l’accepte., avec un pv
souverain sur l’appréciation du motif grave et légitime. Le juge désigne la mission, l’expert,
les délais. Modalités de rémunération encadrées, peut être contestée par les parties, le
technicien, et décidée par le juge. Les parties sont censées collaborer avec l’expert

Les incidents d’instance

Il y a d’abord la jonction et disjonction d’instance, qui sont des mesures d’admin judiciaire
destinées à assurer une meilleure organ de la justice et insusceptibles de recours. Art 367 du
cpc : Le juge peut, à la demande des parties ou d’office, ordonner la jonction d’instances s’il
existe un tel lien entre les litiges qu’il est ds l’intérêt d’une bonne justice de les instruire et
de les juger ensembles. Cela n’apporte pas l’unicité pour autant : il faut prendre en compte
ttes les conclusions déposées dans chacune des instances conjointes.

Section 1 : l’interruption de l’instance

1) Les causes d’interruption

L’instance peut être interrompue de manière automatique par la survenance d’un


évènement (majorité d’une partie, cessation de fonction d’un avocat, effet du jugement qui
prononce une liquidation judiciaire ou le redressement judiciaire, en 369 du cpc) ou après la
notification d’un évènement répertorié à l’article 370 du cpc (décès d’une partie quand
l’action est transmissible…). Dans ces situations, l’évènement affecte soit l’un des plaideurs,
soit l’un des représentants. L’instance est donc interrompue.
Selon le 371 du cpc, l’instance n’est interrompue si l’évènement survient ou est notifié après
l’ouverture des débats, cad au moment où à l’audience de la plaidoirie la parole est donnée
au demandeur.
2) Régime de l’interruption
Les actes et les jugements qui ont eu lieu après l’interruption de l’instance sont non avenus,
à moins qu’ils ne soient confirmés par la partie en faveur de laquelle l’interruption a eu lieu.
Même les décisions exécutoires sont remises en causes. Cela n’a pas d’effet rétroactif, les
actes mis en causes doivent être postérieurs à l’évènement. Il y a paralysie de l’instance le
temps de régler l’évènement.
L’interruption de l’instance entraîne celle du délai de péremption. La reprise peut être
décidée par les parties, par voies de conclusion. Seule la partie bénéficiaire de l’interruption
peut redonner vie aux actes accomplis pendant l’interruption. La partie adverse peut mettre
fin à l’interruption par voie de citation. Si l’inertie est partagée, le juge peut radier l’affaire
après avoir invité les parties à lui faire part de leurs initiatives.

Section 2 : La suspension de l’instance

La suspension est prévue dans certains cas par la loi, ou bien par la décision qui sursoit à
statuer, qui radie l’affaire ou la retire du rôle. Quelle que soit la cause, la disparition de la
cause entraîne la continuation de l’instance sans qu’il soit nécessaire d’un acte formel de
reprise d’instance. Ttes les décisions arrêtent le cours de la procédure, mais pas
systématiquement l’écoulement du temps (par ex, ni la radiation, ni le retrait du rôle ne
suspendent le délai de péremption).
1) Le sursis à statuer
Suspend le cours de l’instance indépendamment de la volonté des parties. Le plus svt, le
législateur impose le sursis que le juge est alors tenu de prononcer. Par ex, la règle selon
laquelle le criminel tient le civil en l’état. Mais le juge peut aussi souverainement prononcer
un sursis, soit pour accorder un délai à une des parties, soit en attente d’un évènement
nécessaire à l’appréciation du différend dont il est saisi. Sa décision de sursis ne peut faire
l’objet d’un pourvoi en cass, mais d’un appel en cas de motif grave et légitime (double
condition), dans la procédure d’urgence.Il peut également révoquer ou abréger le délai, ou
le proroger
2) La radiation ou le retrait du rôle

Distinction : le retrzit du rôle est prononcé à la demande des parties en pourparlers, alors
que la radiation a un caractère sanctionnateur (pour défaut de diligence par ex).
Le retrait du rôle est ordonné, selon le 382 cpc, quand les parties en font la demande écrite
et motivée. Aucun recours n’est possible ensuite car c’est une mesure d’admin judiciaire.
Chaque partie peut rétablir l’affaire s’il n’y a pas péremption.
La radiation, à l’art 381 du cpc, supprime l’affaire du rang des affaires en cours et sanctionne
le défaut de diligence des parties. Elle est notifiée par lettre simple aux parties, précisant le
défaut de diligence.
Hors péremption de l’instance, les affaires retirées ou radiées ne sont que suspendues. On
les rétablit, à la demande d’une partie pour le retrait, et sur justification de
l’accomplissement des diligences en défaut dans le cas de la radiation. Si le délai de
péremption est acquis, il y a extinction. Par ailleurs, devant la CC, le défendeur peut obtenir
du pdt de la CC une radiation en cas d’inexécution par le demandeur de la décision frappée
de pourvoi.

S-ar putea să vă placă și