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Les principes directeurs du procès :garantissent l’admin d’une bonne justice.

Formulés sous une


terminologie empruntant au droit subj : « droit à … » . Fondés notamment , endroit intern, par l’art 6
de la CEDH.

Section 1 : loyauté entre les acteurs de la procédure

Il faudra respecter, par loyauté, les droits de la défense et le contradictoire, et coopérer avec le juge.

1) Le contradictoire et les droits de la défense


A) Signif de ces principes

La contradiction : chacun des plaideurs a la possibilité de plaider sa façon de voir, de discuter les
prétentions adverses et de faire valoir les siennes. Elle suppose donc un respect des droits de se
défendre ou d’être défendu.

La contradiction : fondée par l’art 14 du cpc, « nulle pers ne peut être jugée sans avoir été entendue
ou appellée ». Il faut donc qu’on lui ait donné la possibilité. La personne doit être informée du procès
qu’on lui fait, via l’assignation. Les obligs des parties st déterminées par l’art 15 du cpc : les parties
doivent SE faire connaître en temps utile les moyens de fait sur lesquels elles fondent leurs
prétentions, les éléments de preuve qu’elles produisent et les moyens de droit qu’elles invoquent. Il
y a oblig de comm réciproque (cad signification des conclusions à l’adversaire avant dépôt au greffe
de la juridiction, et de l’ensemble des pièces dont elle entend se servir au succès de sa prétention),
obligation d’information sur les éléments de faits ou de droit utilisés dans le débat, obligation
d’exécuter ces obligations assez tôt pour que l’autre s’organise avant l’audience au fond. Différentes
situations st envisageables : celle idéale, où les 2 parties ont fait entendre leurs prétentions
respectives au juge avant d’être jugées. Autre : une des parties a été appellée mais pas entendue. Le
juge pourra essayer de protéger la contradiction en repoussant à une date ultérieure. Enfin, une
dérogation à la contradiction via l’article 17 est possible, mais c’est prévu de façon exceptionnel et
conserve un recours contre la décision prononcée à son insu, éventuellement simplement le
contradictoire. Ce principe contrad doit être respecté par le juge : il ne peut retenir dans sa décision
que les moyens et les preuves qui ont été présentées à chaque partie pour faire l’objet d’un débat.
Le juge veille à ce que les plaideurs exécutent leurs obligs : il ne le fait pas pour eux. Les docs ou
pièces n’ayant pas été communiqués st réputés inexistants. Le juge a aussi un pv d’injonction, qu’il
peut assortir d’une astreinte. Cela dit, le juge a ses obligs propres en matière de contradiction. Paar
ex, art 16 al3, il ne peut fonder sa décision sur les moyens de droit qu’il a relevé d’office sans avoir
invité les parties à présenter leurs observations. Même si ils sont d’ordre public. Cela dit, si une
partie n’a pas fondé juridiquement ses prétentions, l’appliquation par le juge de la rège de droit
appropriée échappe à toute consultation.

Le procureur général échappe à ces obligations de contradiction lorsque la partie n’est pas
représentée, malgré l’avis de la CEDH.

Il a aussi le droit à une défense. Ce qui suppose un libre accés à la justice. Les parties peuvent se
défendre elles-mêmes, sous réserve de cas où la représentation est obligatoire. Elles choisissent
librement leur défenseur, soit pour se faire assister, soit représenter, selon ce que la loi permet ou
ordonne. Mais le juge peut toujours écouter les parties elles mêmes. La liberté de la défense est un
droit fondamental a valeur constit.

B) Expression procédurale de ces principes

Tout d’abord, il y a de nombreuses règles de signification et de notification des actes


L’acte de procédure doit être porté à la connaissance des parties adverses via une notification
régulière. Notamment la lettre recommandée avec demande d’avis de réception. Elle peut aussi être
faite par voie électronique, avec l’accord du destinataire. Il y a une hiérarchie entre les différents
modes de signification, la première étant la remise au destinataire à personnes, ou à domicile connu,
ou à résidence. Le meilleur étant la notification à personne, car l’acte ne devient régulier qu’après
que la partie adverse n’en ait pris connaissance. Du coup, obligation de recourir à la signification
lorsque la notification des actes par voie postale a échoué. Il peut aussi y avoir des notifications
directes entre avocats. L’inconvénient de la notification par rapport à la signification est le flou quant
à la date à laquelle l’acte produira des effets de droit. 3 systèmes cohabitent : la date de la remise de
l’acte au destinataire ou à celui qui en tient lieu. Ce sera généralement le cas en cas de remise
directe. Si ce premier système s’avère impossible, on choisira alors une double date : celle de
l’expédition pour la partie qui procède à l’acte, et celle de réception pour la partie adverse. C’est
notamment choisi dans la notification des actes à l’étranger ou dans les DOM-TOM. Enfin, il y a un
troisième système, où la date est celle de remise des copies au Parquet. Dans ce cas là, l’huissier est
également obligé d’envoyer une lettre recommandée avec demande d’avis de réception aux
destinataires, en plus de la remise au Parquet, ce qui tend à garantir les droits de la défense.
D’ailleurs, dans ces conditions làs, le juge est soumis à des condtitions restrictives pour statuer.

Il y a aussi les règles d’assistance et de représentation des plaideurs. Le représentation est le pv


et devoir d’accomplir au nom du mandant les actes de la procédure. Elle est dévolue aux seuls
avocats. L’assistance, c’est le pv et devoir de conseiller la partie et de présenter sa défense sans
l’obliger. Notamment via la plaidoirie, qui est possible dans le civil, que la procédure soit écrite (TGI)
ou orale (juridictions d’exception). Mais dans un cas, il ne peut ajouter de nouveaux moyens à l’oral.

Le mandat de représentation emporte mission d’assistance, mais non l’inverse. Devant les
juridictions d’exception, il y a des règles spéciales de représentation car une personne peut se
défendre elle-même ou être assistée par un proche. Mais devant TGI, CA et CC, la règle générale est
la représentation.

Cela dit, le respect du contradictoire peut être differé pour un impératif que le législateur estime
prioritaire. D’abord, les procédures sur requête : elles permettent la saisine du juge sans en informer
la partie adverse pour ménager un effet de surprise. Employée en cas de demande de constat
d’adultère, exécution de titres juridiques ou des demandes en paiement. Absence de contradiction
ab initio, ou contradictoire differé si le débiteur forme une requête en opposition à l’ordonnance
d’injonction.

Enfin, si le défendeur ne comparait pas, le jugement peut être rendu par défaut si la citation n’a pas
été délivrée à personne et si la décision est en dernier ressort. Si une de ces cdts n’est pas là, le
jugement sera « réputé contradictoire » et non pas « à défaut ». Si il est par défaut, il peut être
frappé d’opposition, et doit être notifié dans les 6 mois de la date.

2) Coopération du juge et des parties

Principe selon lequel « le procès est la chose des parties » demeure, mais le caractère
strictement accusatoire de la procédure civile s’estompe.

A) Coopération dans la conduite de l’instance


En principe, seules les parties ont le pv d’introduire l’instance. Elles ont aussi le pv d’y mettre
fin avant délai. Les cas où la loi en dispose autrement st svt la protection de l’IG, par exemple
celle des incapables, le juge pouvant ouvrir une tutelle.

Pdt l’instance, le rôle du juge et des parties s’articule autours des articles 2 et 3 du cpc : il incombe
aux parties d’observer les formes et de respecter les délais. Ts les actes de procédure obéissent à un
régime et à des délais. En 1965 est né le JME, chargé de donner l’impulsion à l’instruction. Fonction
assurée par le juge chargé de l’affaire, le juge rapporteur (voir notes sur le JME). La mise en place des
contrats de procédure est un autre aspect de la coopération juge-parties.

B) Coopération dans le traitement du litige

L’allégation des faits, les circ factuelles fondant les prétentions, est à la harge des plaideurs. Le
juge ne peut statuer sur des faits qui ne sont pas entrés dans le débat. Mais il peut demander à
une partie des explication sur tel point, et fonder sa décision sur n’importe quelle pièce du
dossier. Le fait est entré dans le débat chaque fois qu’une partie a été en mesure d’en discuter.
Cela fait du procès une construction à 2. L’allégation des faits se traduit par l’articulation de
moyens en vue de fonder une prétention. Chaque partie, selon l’art 9cpc, à la charge de prouver
les faits qu’elle allègue, mais le juge, selon l’art 10, a le pv d’ordonner ttes mesure d’instruction
légalement admissible. Selon l’art 11, les parties doivent concourir à cet effet, et si une partie
détient un élément de preuve, le juge peut à la requête de l’autre partie lui enjoindre de le
produire. Enfin, le juge peut « tirer ttes conséquences d’une absention ou d’un refus ». Pour
participer à élucider le litige, le juge peut mettre en place des mesures provisoires,
conservatoires, accessoires, d’urgence, d’expertise. Le juge est tenu de statuer, sous peine de
déni de justice, même si le doute subsiste. En l’absence de preuve rapportée, le doute profite au
défendeur. Cela dit, depuis 1997, la CC a contourné cette difficulté en rendant possible un
retournement de la charge de la preuve, contre celui qui est tenu légalement ou
contractuellement d’une obligation particulière d’info : il doit rapporter la preuve de l’exécution
de cette obligation. C’est au juge de qualifier les faits, cad de déterminer quelle règle de droit
leur est applicable. Cela dit, les parties peuvent s’entendre sur la dénomination et le fondement
juridique et le juge ne peut revenir dessus. Les parties peuvent aussi demander au juge de
statuer comme « amiable compositeur » sous réserve d’appel si elles n’y ont renoncé. Le juge
peut également, par l’art 13 du cpc, enjoindre les parties à lui fournir les explications de droit
nécessaires. Il peut requalifier les faits, et changer le motif juridique sur lequel est basé la
prétention. Il ne doit se référer qu’aux règles à valeur normative. Enfin, il a la faculté, mais pas
l’obligation, de donner le bon fondement juridique à une prétention mal fondée.

Les avocats, ds l’assignation, sont tenus de préciser l’objet de la demande par un exposé des
moyens en fait et en droit et de fournir l’indication des pièces, dans l’art 56 du cpc. Idem pour les
conclusions devant le TGI : elles doivent formuler les prétentions ainsi que les moyens en fait et
en droit sur lesquels les prétentions sont fondées. Devant les CA aussi. Le juge n’est donc plus le
« seul serviteur du droit ». Depuis 2009, en plus de l’obligation que qualif et de récap, un
bordereau récapitulatif des pièces doit être assigné dans les conclusions. Les prétentions st
récapitulées sous forme de dispositif, et la cour ne statue que sur les prétentions dans le
dispositif.

Si les conclus ne st pas qualifiées en droit, c’est soit nullité pour vice de forme, soit irrecevabilité
de la demande. Débat car l’irrecevabilité ne devrait pas porter sur l’acte mais sur l’action en
justice. Mais la nullité nécessite un grief, et ne peut être admise si l’adversaire a déjà conclu au
fond ou peut donner lieu à un nouveau contentieux, en cas d’appel de la nullité. En pratique, on
peut espérer que le pdt de la chambre et le jme sauront éviter de tels conflits. Enfin, depuis
2004, on peut arrêter l’exécution provisoire d’une mesure de droit en cas de violation manifeste
du principe du contradictoire ou de l’article 12, cad l’obligation de qualif juridique.

Section 2 : la sécurité garantie par l’organisation procédurale

1) L’indépendance, l’impartialité et la célerité de la justice

Les juges du siège st organiquement indépendants du magistrat, dans leur nomination,


avancement et inamovibilité. Tte personne chargée par le magistrat d’accomplir des expertises
ou des actes de la procédure doit être indépendante. Le pv exécutif ne peut remettre en cause la
solution donnée au litige. Abondante jp européenne, le plus souvent l’ingérence est issue de
l’adoption d’une loi de validation rétroactive s’appliquant aux procès en cours. En 1999 suite à
l’affaire Zielinski, les juges européens précisent les limites de l’ingérence du pv législatif dans les
lois rétroactives sur l’org. de la justice pouvant affecter une affaire en cours.

Il y a deux formes de jurisp européenne quant à l’impartialité. Selon la subjective, il faut que le
juge ne tienne pas compte de ses opinions personnelles. Selon l’objective, son impartialité
dépend de son attitude personnelle. De manière générale, tout grief de partialité doit être
démontré de manière objective, exteriorisé, pour exister. L’impartialité se présume en principe.
Cela dit, des doutes sur la partialité peuvent donner lieu à une inversion de présomption. Mais il
faut déjà que des éléments objectifs puissent l’appuyer. Cela peut être soit la connaissance
antérieure de l’affaire par le juge (s’il a connu de l’affaire au fond en une autre qualité, à moins
qu’il n’ait pris que des mesures dites provisoires) ou le risque que le juge statue en se fondant sur
des convictions personnelles étrangères au débat.

Selon l’art 430 cpc, les contestations quant à la composition de la juridiction doivent être
présentées dès ouverture des débats ou constat de l’irrégularité, à peine d’irrecevabilité.

Le temps entre la date de la saisine et le prononcé de la définition définitive est la durée de la


procédure. Ce n’est pas le seul élément déterminant du manque de célérité. Il faut une « durée
raisonnable » cad un rapport de convenance entre la complexité de l’affaire et la durée, mais
aussi les enjeux, de première importance ou non pour le requérant. Les parties ayant un rôle
déterminant, elles ne peuvent se prévaloir d’une durée déraisonnable de leur seul fait. Il leur
appartient d’accomplir les actes de la procédure dans les délais requis selon le cpc art 2.

Si la durée est imputable non à un dysfonctionnement de la justice mais à l’Etat, il peut être
sanctionné sur le fondement de l’art 41 de la ConvEDH. En droit interne, sur l’article L-781-1 du
COJ, d’abord en cas de faute lourde ou d’erreur grossière ou de déni de justice puis, peu à peu,
ça c’est élargi, notamment avec la CC en 2001 qui caractérise ce manque comme « fait ou série
de fait traduisant l’inaptitude du service public de la justice à remplir la mission dont il est
investi ». Définition très large permettra donc d’inclure tte atteinte au procès équitable, et en
particulier le droit à être jugé ds un délai raisonnable.

2) La publicité du procès et la motivation du jugement

La publicité est exigée par le 122 du cpc, en tant que principe aux exceptions posées par la loi. La
CEDH rappelle l’importance de ce principe dans l’art 6 de la conv euro. Il faut publicité du débat
et des jugements. Tout mode de publicité est admis, le prononcé du jugement à l’audience n’est
pas obligatoire. La date du jugement est la date de sa mise à disposition au greffe du jugement.
Certaines audiences peuvent avoir lieu sans publicité : à huis clos ou en chambre du conseil. Ces
dérogations sont habituellement dues à un mineur ou à la vie privée, ou à des impératif collectifs
comme l’ordre public.

La solution doit être motivée, cela prouve que les prétentions du requérant ont été dûment
examinées. Peut décider les parties à exercer, ou non, une voie de recours. Les juges doivent
répondre non à chaque argument mais à chaque moyen soulevé par les parties. (btw, si l’examen
du premier moyen est validé, pas besoin d’examiner les autres qui sont surabondants).

Une juridiction ayant pv discrétionnaire peut se prononcer sans motivation et échappe au


contrôle de la Cour de Cass.

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